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27 juin 2014 5 27 /06 /juin /2014 07:20
Photo by George Csukly for Canadian Forces Maritime Warfare Centre

Photo by George Csukly for Canadian Forces Maritime Warfare Centre

 

June 26, 2014 By David Pugliese Defence Watch

 

The Canadian government is looking at joining an international effort to upgrade naval missiles to deal with future threats.

 

The Canadian navy started using the Sea Sparrow missile in the 1970s on its ships, before purchasing the upgraded Evolved Sea Sparrow in 2005. That purchase cost around $500 million, according to figures provided by the Department of National Defence.

The new effort, led by the U.S., will focus on improving the Evolved Sea Sparrow so it can operate until 2030.

The weapon is now designed to protect ships from incoming missiles as well as attacks by aircraft. The U.S., Canada, Australia, Denmark, Germany, Greece, Japan, the Netherlands, Norway, Spain, Thailand and Turkey all use the Evolved Sea Sparrow.

 

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27 juin 2014 5 27 /06 /juin /2014 07:20
Carrier Strike Group 5 Celebrates 70 Years

 

26 juin 2014 US Navy


The U.S. Navy's Carrier Strike Group 5 celebrated 70 years of service and presence in the Indo-Asia-Pacific region.

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27 juin 2014 5 27 /06 /juin /2014 06:40
L'Otan veut renforcer le potentiel militaire de l'Ukraine (Moscou)

 

MOSCOU, 26 juin - RIA Novosti

 

L'Otan a mis le cap sur l'accroissement du potentiel militaire de l'Ukraine utilisé par Kiev contre la population civile dans le sud-est du pays, a estimé jeudi la porte-parole adjointe du ministère russe des Affaires étrangères.

 

"L'Otan a mis le cap sur l'accroissement du potentiel militaire de l'Ukraine, utilisé, comme on le sait, contre la population civile dans le sud-est du pays, ce qui constitue une provocation ouverte", a déclaré la diplomate, en commentant la réunion ministérielle de l'Alliance qui a clôturé ses travaux mercredi à Bruxelles.

 

Les ministres des Affaires étrangères de l'Otan ont notamment déclaré leur intention d'aider l'Ukraine à augmenter ses capacités défensives, en réformant et en modernisant ses forces armées.

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27 juin 2014 5 27 /06 /juin /2014 06:40
Admiral Levchenko (DDG-605) sailing along with USS Hue City in the North Sea, 2004

Admiral Levchenko (DDG-605) sailing along with USS Hue City in the North Sea, 2004

 

26/06/2014 Par Alain Barluet - LeFigaro.fr

 

Ce sont des visiteurs pas très discrets et qui d'ailleurs ne se cachent pas. Depuis le 20 juin, deux navires militaires russes, un bateau chargé de recueillir du renseignement et son escorte, la frégate de lutte anti-sous-marine Amiral Levchenko, mouillent au large de Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône). La présence de ces bateaux, positionnés jeudi à 18 milles nautiques des côtes françaises (une trentaine de kilomètres), selon une bonne source, donc hors des eaux territoriales (12 milles), n'est pas illégale et sans doute guère inédite.

 

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27 juin 2014 5 27 /06 /juin /2014 06:35
Largest International Maritime Exercises Beginning in Hawaii

 

PEARL HARBOR, Hawaii, June 26, 2014 – Pacific Sentinel

 

RIMPAC, the world’s largest international maritime exercise consisting of 20 plus nations and hundreds of aircraft, ships and submarines begins today in and around the Hawaiian Islands.

 

The exercise will provide a unique training opportunity for fostering and sustaining cooperative relationships critical to ensuring the safety of sea lanes and security on the world’s oceans. RIMPAC 2014 is the 24th such exercise since 1971 and for the first time will include Brunei and China.

 

Ships taking part in an international group sail to Hawaii ahead of the exercise included USS Chosin and USS Howard; along with KDB Darulaman and KDB Darussalam of the Royal Brunei navy; PLA(N) Haikou , PLA(N) Yueyang, PLA(N) Qiandaohu, and PLA(N) Peace Ark from the Chinese navy; and Singapore’s RSS Intrepid. Each of the ships, with the exception of Howard, will participate in RIMPAC.

 

The 2014 RIMPAC exercise will focus on developing maritime safety and security capabilities. The event is scheduled to take place in the Hawaiian Operating Area and off-shore ranges including: Joint Base Pearl Harbor-Hickam, the Pacific Missile Range Facility, Marine Corps Base Hawaii, Bellows Air Force Station, Pohakulao Training Area and Schofield Barracks. Some training events are also scheduled to occur off the coast of southern California.

 

US DoD

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27 juin 2014 5 27 /06 /juin /2014 06:35
Mer du Japon: la Corée du Nord tire trois missiles à courte portée

 

MOSCOU, 26 juin - RIA Novosti

 

La Corée du Nord vient de procéder à trois tirs d'essai de missiles à courte portée dans la mer du Japon, rapporte jeudi l'agence sud-coréenne Yonhap.

 

Fin mars dernier, Pyongyang a lancé deux missiles balistiques à moyenne portée qui ont parcouru environ 650 km avant de s'abîmer en mer du Japon. Selon le ministère nippon de la Défense, il s'agirait d'une version du Nodon, missile balistique dont la portée approchait 1.000 km.

 

Les autorités nord-coréennes ont confirmé avoir effectué plusieurs autres tirs de missiles et d'artillerie depuis le début de l'année en réponse aux exercices militaires américano-sud-coréens dans la région.

 

Par ailleurs, Pyongyang a annoncé la préparation d'un nouvel essai nucléaire.

 

La Corée du Nord s'est proclamée puissance nucléaire en 2005 avant de mener en 2006, en 2009 et en 2013 des essais nucléaires souterrains qui ont provoqué de vives protestations au sein de la communauté internationale.

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27 juin 2014 5 27 /06 /juin /2014 06:30
Premier ministre irakien Nouri al Maliki photo RIA Novosti. Sergey Guneev

Premier ministre irakien Nouri al Maliki photo RIA Novosti. Sergey Guneev

 

MOSCOU, 26 juin - RIA Novosti

 

Le premier ministre irakien Nouri al Maliki a confirmé jeudi que l'aviation syrienne avait bombardé cette semaine les positions des djihadistes de l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) et a "salue" toute action contre les terroristes, rapporte la BBC.

 

Selon les médias, la Syrie a effectué des frappes aériennes en Irak, notamment les concentrations de djihadistes près de la ville frontalière d'Al Kaïm, contrôlée par les islamistes. Ce raid aérien aurait fait 18 à 20 morts et des dizaines de blessés. D'après certains médias, il pourrait s'agir de frappes portées par des drones américains, mais le Pentagone a formellement démenti cette information.

 

Cité par la BBC, le chef du gouvernement irakien a toutefois indiqué ne pas avoir sollicité cette intervention syrienne mais "salue" toute action contre l'EIIL, qui s'est emparé d'une partie du nord-ouest de l'Irak et de l'est de la Syrie. Toujours est-il que les médias officiels syriens ont démenti toute intervention de leur pays en Irak.

 

Les autorités de l'Irak et de la Syrie essaient d'endiguer l'offensive de l'EIIL, déterminé à conquérir un vaste territoire riche en pétrole. Depuis les trois dernières semaines, les commandos de l'EIIL, soutenus par les tribus sunnites et d'anciens militaires irakiens, ont envahi plusieurs villes de l'Irak et des territoires situés à la frontière avec la Syrie et la Jordanie.

 

L'armée et la police irakiennes ont tenté de reprendre les territoires occupés par les djihadistes, mais n'ont toujours pas réussi à inverser la situation. Bagdad a sollicité l'aide militaire d'autres pays, notamment des Etats-Unis.

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26 juin 2014 4 26 /06 /juin /2014 18:55
Lancement de Def Eco, Newsletter du Comité Défense économique

 

June 26, 2014 ANAJ-IHEDN

 

Le Comité Défense économique de l’ANAJ-IHEDN a le plaisir de vous présenter Def Eco n°1 de Juin 2014, Newsletter du Comité Défense économique

 

Le Def Eco vous permettra de retrouver les publications du comité, l’actualité en lien avec les thématiques abordées, nos recommandations de lectures et nos rencontres d’experts. Un tableau de bord publié quatre fois dans l’année et diffusé sur le site de l’ANAJ, sur la page du comité de Défense économique.

 

Nous vivons la troisième révolution industrielle, née de la convergence des nouvelles technologies de la communication et des énergies renouvelables. La mutation de la défense militaire et civile vers une défense plus globale intégrant la dimension économique n’a jamais été autant d’actualité.

Internet, les nanotechnologies ou encore le transport à grande vitesse ont changé nos repères de temps, de taille et de distance. Aujourd’hui, les inventions comme la réalité augmentée, les imprimantes 3D ou encore la scolarisation à la demande par Internet nous poussent à repenser les frontières et à adapter nos modes de vie. Dans ce contexte, le Comité de Défense économique souhaite poser sa pierre et traiter en profondeur un certain nombre de thématiques. L’intelligence économique qui permet d’étudier les politiques de sécurité des systèmes d’information, des protections du patrimoine ou de maîtrise de la concurrence en partenariat avec les entreprises dans un environnement où le cyberespace et le big data imposent de nouvelles règles.

La lutte contre le blanchiment qui permet d’étudier les solutions mises en place pour faire face aux infractions des nouvelles réglementations du monde de la finance et aux crimes en col blanc. Les fonds souverains, outils détenus par près de 50 pays aujourd’hui, qui ont un rôle d’investisseur, de stabilisateur, de réciprocité économique et toute leur importance dans l’équilibre financier mondial. Et enfin, l’industrie de la défense, étudiée sous la vision de l’impact du secteur sur l’économie nationale, les innovations, la stratégie de la France dans un contexte international très concurrentiel.

 

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26 juin 2014 4 26 /06 /juin /2014 17:46
Serval : point de situation du 26 juin

 

26/06/2014 Sources : EMA

 

Les effectifs de la force Serval sont de l’ordre de 1 600 soldats. Le dispositif français reste inchangé avec deux points d’appui principaux à Gao et Bamako, et quatre plots avancés à Tessalit, Kidal, Tombouctou et Ansongo. Les effectifs de la MINUSMA (ONU) sont de plus de 8 000 hommes. Ceux des forces armées maliennes sont de plus de 7 000 hommes.

 

La semaine a été marquée par environ 50 sorties aériennes, dont une quinzaine de missions réalisées par les avions de chasse, 10 missions de ravitaillement et de renseignement, et 25 missions de transport. Le 22 juin 2014, un avion Mirage 2000D a rejoint le détachement air en mission dans la bande sahélo-saharienne (BSS), en remplacement de celui qui s’était abîmé le 9 juin dernier sur le territoire nigérien. La mise en place de ce nouvel avion et de son équipage de l’escadron 1-3 Navarre de Nancy redonne au détachement chasse, composé de trois Mirage 2000 et de trois Rafale équipages, sa pleine capacité opérationnelle.

 

A Tombouctou, les 19 et 21 juin, deux sites de lancement de roquettes comprenant roquettes et systèmes de mise à feu ont été découverts et détruits par les forces armées maliennes appuyées par le DLAO 4. Il s’agissait de roquettes de 107 mm, localisées à environ 8 km l’une de l’autre. Le 22 juin, ce même DLAO a effectué un entraînement au profit du GTIA 5 des forces armées maliennes. Orienté sur les techniques d’actions en zone urbaine, cet entraînement prévoyait des modules de déplacement, d’appui, ou encore d’utilisation de l’armement en milieu confiné.

 

A Tessalit, le DLAO1 a mené une patrouille de reconnaissance du 21 juin au 23 juin au nord de la ville, vers le village d’Ikadaouaten. Cette mission avait pour but d’effectuer un contrôle de la zone, d’y marquer la présence de la force Serval, mais aussi de prendre contact avec les populations afin de recueillir des informations sur la présence de groupes armés terroristes. Durant cette mission, l’équipe sanitaire du DLAO1 a effectué une assistance médicale à la population (AMP) prodiguant ainsi des soins, notamment pour les enfants de ce village.

 

Enfin, à Gao, Serval a participé le 21 juin à une remise de maillots offerts par la force aux cinq équipes de football de la ville. Le don de 50 tenues et de matériel de sport a eu lieu en présence du préfet de Gao, du président de la ligue régionale de football, des représentants des équipes de football, de représentants des associations de jeunes et de représentants des forces armées maliennes et de la MINUSMA. Ce type d’actions complète l’action sécuritaire des forces en opérations en amorçant des projets socio-économiques ou éducatifs. Elles contribuent par ailleurs à la bonne intégration de la force dans son environnement humain.

Serval : point de situation du 26 juin
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26 juin 2014 4 26 /06 /juin /2014 17:45
Sangaris : point de situation du 26 juin

 

26/06/2014 Sources : EMA

 

Point sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République centrafricaine, du 19 au 26 juin 2014.

 

Les effectifs de la force Sangaris sont de l’ordre de 2 000 soldats. Le dispositif français en RCA est réparti sur trois zones d’action principales : la région de Bangui, l’ouest du pays entre Béloko et Bossembélé, et l’est entre Sibut et Bria.

 

Les effectifs d’EUFOR RCA sont de 700 hommes; ils incluent 250 militaires français. La montée en puissance et l’engagement de la force de l’Union Européenne marque une étape supplémentaire dans la prise en compte de la problématique sécuritaire centrafricaine par la communauté internationale. Cette prise en compte a été rendue possible grâce à l’engagement initial de la force Sangaris le 5 décembre dernier.

 

Les effectifs de la MISCA sont de 5 800 hommes.

 

 A Bangui, la semaine a été calme. Elle n’a été émaillée que par quelques perturbations au PK9, point d’entrée sud-ouest de la capitale, où un groupe d’anti-balaka se livrant à des actes de prédation envers les populations a été identifié. Le GTIA Acier a déployé des éléments en contrôle de zone sur l’ensemble du secteur, afin d’y appuyer le déploiement des gendarmes centrafricains. Parallèlement à cette intervention, la force a maintenu ses opérations dans la capitale, en appui de la MISCA et d’EUFOR-RCA, en particulier sur les approches du 3ème arrondissement.

 

Dans l’ouest, après la fin de la grève des chauffeurs camerounais la semaine dernière, le trafic commercial a repris de façon dynamique, impliquant une présence active du GTIA de Boissieu sur la main supply road (MSR). Ainsi cette semaine, près de 800 véhicules sont entrés en Centrafrique, dont 690 poids lourds. 520 ont été escortés par la MISCA ou la force Sangaris afin de garantir l’approvisionnement de la capitale dans de bonnes conditions, au regard de ce flux inhabituel. En effet, cette semaine est la seconde semaine la plus importante en termes de trafic routier sur la MSR depuis le début de la crise que traverse le pays.

 

La semaine dernière, le GTIA de Boissieu a effectué une reconnaissance offensive dans le nord-ouest de Bossangoa afin d’affirmer dans cette zone la détermination de la force Sangaris et d’y faire appliquer les mesures de confiance. Capitalisant sur le succès de ce déploiement, le GTIA a poursuivi le repositionnement de ses éléments autour de la ville de Bossangoa, pour être en mesure de soutenir la MISCA face à toute intrusion de groupes armés dans le secteur. Des reconnaissances d’axes et des prises de contact avec les autorités locales ont été effectuées à Bossembélé, le long de la main supply road, mais aussi avec les populations des villages plus reculés.

 

Dans l’est, la semaine a été marquée par une amplification des tensions intercommunautaires et par l’apparition de scissions au sein de  l’ex-seleka. Une série d’exactions et de représailles s’est produite dans la région de Bambari. Alors que le GTIA Scorpion était majoritairement déployé dans le couloir central, de Dekoa à Kaga Bandoro, la MISCA est intervenue en premier plan dans la zone impliquée. Parallèlement, le GTIA Scorpion a rapidement renforcé son dispositif en appui de la MISCA pour intervenir sur les zones d’exactions. Leur contrôle de zone et la présence de moyens aéromobiles contribuent actuellement à contenir l’évolution de la situation. La ville de Bria a également été la scène d’affrontements entre différentes composantes de l’ex-seleka le 23 juin.

 

Le 25 juin, un détachement de 50 hommes des forces de sécurité intérieures s’est déployé à Bambari afin de prendre en compte la sécurisation de la zone aux côtés de la MISCA. Ce déploiement, bien que concomitant avec des tensions sécuritaires, était planifié de longue date par la direction générale de la gendarmerie centrafricaine, en liaison avec la force Sangaris. Il contribue au retour de l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du territoire et en particulier à l’est de la capitale.

 

Dans le couloir central, entre Dekoa et Kaga Bandoro, où le GTIA Scorpion fait effort depuis mi-juin, les forces françaises poursuivent le travail de concertation et de dialogue auprès des acteurs locaux tout en faisant appliquer les mesures de confiance par l’ensemble des éléments armés.

Sangaris : point de situation du 26 juin
Sangaris : point de situation du 26 juin
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26 juin 2014 4 26 /06 /juin /2014 16:55
Le nouveau pacha de DCNS Hervé Guillou bientôt à bord

Armement -  Pressenti pour succéder à Patrick Boissier, Hervé Guillou pourrait arriver à la tête de DCNS dès cet été - photo ensta-bretagne

 

26/06/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Pressenti pour remplacer Patrick Boissier à la tête de DCNS, Hervé Guillou pourrait prendre ses quartiers dès cet été.

 

L'ancien patron des activités de cyberdéfense d'Airbus Group, Hervé Guillou, pressenti pour remplacer le PDG de DCNS Patrick Boissier, serait sur le point d'embarquer finalement plus tôt que prévu à la tête du groupe naval. Vraisemblablement cet été. Pourquoi ? Selon nos informations, le ministère de la Défense souhaiterait que le nouveau PDG porte la responsabilité du budget 2015 du groupe naval, qui a réalisé 3,3 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2013 pour 13.648 emplois (équivalents temps plein). Un budget très compliqué qui sera préparé dès la rentrée prochaine.

D'où la volonté de l'Hôtel de Brienne d'accélérer le remplacement de Patrick Boissier, qui devrait initialement quitter le groupe qu'à la fin de l'année. Pour autant, le PDG de DCNS a trouvé une sortie honorable en étant élu mercredi président du conseil d'administration du Groupement des Industries de Construction et Activités Navales (GICAN). Il a succédé à Jean-Marie Poimbœuf.

 

L'Etat veut des relations apaisées entre DCNS et Thales

Au regard du passé, le ministère a aussi demandé à Hervé Guillou de travailler en bonne intelligence avec Thales, actionnaire à 35 % du groupe naval. Car le futur patron de DCNS quand il était président d'EADS Defence and Security France a par le passé beaucoup ferraillé contre le groupe électronique. notamment Hervé Guillou

En 2009, Hervé Guillou avait remporté un appel d'offres important de la Marine nationale face à son rival Thales en situation de quasi-monopole sur le secteur en France. Le ministère de la Défense avait préféré EADS Defense and Security au groupe d'électronique pour passer une commande de 240 millions d'euros pour renforcer le réseau intranet des bâtiments et avions de sa marine, programme « Rifan » (réseau IP de la force aéronavale) étape 2. Hervé Guillou avait également beaucoup œuvré au succès d'EADS Allemagne pour remporter également en 2009 le célèbre appel d'offre de surveillance des frontières saoudien Miksa... contre Thales.

 

Et Thales ?

Thales a pris la décision, selon nos informations, de ne pas proposer de candidats à la succession de Patrick Boissier, qui se serait bien vu continuer un demi-mandat supplémentaire. Ce qui a bloqué les éventuelles candidatures de Pascale Sourisse, directeur général en charge du développement internationale, et de Pierre-Eric Pommellet, directeur général adjoint en charge des systèmes de mission de défense. Avant la décision de Thales de ne pas proposer de candidats, Pascale Sourisse aurait été approchée par la DGA pour le job. Mais vu le salaire proposé, pas sûr qu'elle se serait lancée....

Pourquoi une telle décision de la part de l'électronicien ? Parce que le PDG Jean-Bernard Lévy aurait trouvé maladroit, dans le cadre de la réflexion du ministère de la Défense sur une éventuelle montée de Thales au capital de DCNS, de présenter un candidat à la tête du groupe naval. Par ailleurs, certains observateurs du milieu industriel de la défense estiment que le renoncement de Thales serait la conséquence d'un veto de l'Hôtel de Brienne à sa montée au capital de DCNS avant la fin du quinquennat de François Hollande. A suivre.

 

Chasse aux sorcières ?

La succession de Patrick Boissier arrive au plus mauvais moment pour DCNS, qui aborde une année cruciale à l'export. La deuxième partie de l'année pourrait être complètement parasitée, voire paralysée, par la course à la présidence. Et beaucoup craignent enfin que l'arrivée d'un nouveau président soit une occasion pour déclencher une chasse aux sorcières néfaste à l'obtention de contrats proches d'être signés ou nuisible à des campagnes très importantes pour l'avenir du groupe, voire de la loi de programmation militaire (LPM), notamment celles concernant les frégates multimissions FREMM.

Le groupe naval a signé un contrat avec l'Egypte (4 corvettes Gowind), et en Uruguay (trois patrouilleurs Gowind dont l'Adroit). Il n'est pour le moment pas mis en vigueur. Surtout le groupe naval lorgne un contrat en Arabie Saoudite de plus de 15 milliards d'euros (Sawari 3). L'Arabie Saoudite et la France négocient un projet de vente de six frégates multimissions FREMM et de cinq à six sous-marins dans le cadre du programme Sawari 3. Un mégacontrat estimé à plus de 15 milliards d'euros. Il fait tourner les têtes des principaux groupes concernés : DCNS, Thales, le missilier MBDA et l'hélicoptériste Eurocopter (EADS). La France a signé une LoI (Letter of intent), elle attend maintenant la signature de Ryad où des changements au plus haut niveau au sein du ministère de la Défense ont perturbé le processus de ratification.

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26 juin 2014 4 26 /06 /juin /2014 16:55
Exercice de sécurité nucléaire à Istres

 

26/06/2014 Cne François Nolot - Armée de l'air

 

L’exercice de sécurité nucléaire Airnuc s’est déroulé les 17 et 18 juin 2014 sur la base aérienne 125 d’Istres (Bouches-du-Rhône). De niveau 4 à dominante «sécurité civile», Airnuc a eu pour principal objectif de tester la coordination interministérielle tant au niveau local que national.

 

Cet exercice annuel a mobilisé de nombreux acteurs de la base aérienne à vocation nucléaire (BAVN) istréenne. Les militaires mobilisés pour l’occasion ont pu tester les procédures mises en œuvre par les différents intervenants. Le scénario 2014 impliquait l’armée de l’air et les pouvoirs publics chargés de la protection de la population. Pour accentuer le réalisme, un magasin de bricolage situé à proximité de la base aérienne 125 et une école primaire ont participé à l’exercice. Les élèves sont restés confinés dans leurs classes, suivant les consignes données par leurs instituteurs jusqu’à la fin de l’alerte. 

 

Lors de la gestion de crise, les toutes premières heures sont primordiales en termes de communication. La cellule de gestion de l’information de la base a tourné à plein régime, répondant aux pressions médiatiques et sociétales (riverains, familles de militaires). Une conférence de presse menée par le directeur de cabinet du préfet et par l’autorité militaire, le général Jean-Jacques Borel, a ainsi permis aux journalistes de mieux comprendre la situation. La suite d’Airnuc  fut consacrée à traiter la phase post-accidentelle (restauration de la zone, prise en compte des conséquences pour l’environnement).

A l’aube des 50 ans des forces aériennes stratégiques (FAS), aucune situation d’urgence radiologique n’a été rencontrée sur les BAVN depuis la première prise d’alerte nucléaire en octobre 1964. Conduite 24h/24 et 7j/7 par l’armée de l’air, la mission de dissuasion est une action conjuguée de tous les aviateurs. Elle garantit la sécurité nucléaire sur tous les sites sensibles répertoriés, grâce aux entraînements réalistes proposés, notamment par les exercices Airnuc.

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26 juin 2014 4 26 /06 /juin /2014 16:55
Du bon usage de la Défense comme accélérateur de croissance

--- et non pas comme simple variable d’ajustement

 

26/06/2014 Philippe Folliot, Député du Tarn,Secrétaire de la commission de la défense et des forces armées, Contre gouvernement UDI - .lenouveleconomiste.fr

 

L’enjeu d’une politique industrielle ‘agressive’ de défense va en effet bien au-delà d’une simple défense de protection du territoire et de quelques opérations externes

Alors que la majorité des Français revendiquent leur attachement aux forces armées, comme est venu le rappeler un récent sondage réalisé par IFOP pour Atlantico, la communauté de la défense se retrouve, une fois de plus, en position d’accusée.

 

Malgré la tenue d’un Conseil de défense, appelé de ses vœux par le président de la République, qui avait pourtant dit et redit sa volonté de sanctuariser la Loi de Programmation Militaire (LPM) votée il y a six mois à peine, tous les indices de réduction du budget de la défense mis en évidence dans le débat public ces derniers jours ne sont pas totalement levés.

 

Pourtant, la LPM, qui décline pour les cinq prochaines années les orientations budgétaires, les ambitions stratégiques et les choix capacitaires de la France, méritent une plus large concertation avec la Nation.

 

Alors même que l’exécution de la LPM est déjà sujette à caution, notamment compte tenu des perspectives quelque peu divinatoires en matière des ressources exceptionnelles qu’elle induit (notamment quant aux ventes de Rafales ou sessions de fréquences) – à hauteur elle aussi exceptionnelles de 6 milliards d’euros – il conviendrait de saisir la nouvelle opportunité que nous offre la mobilisation de la communauté de la défense, préoccupée par les coupes budgétaires prédites, pour en mettre en exergue le formidable moteur de croissance qu’elle constitue pour l’économie française.

 

Etrange paradoxe !

 

Inacceptable situation même, alors que les militaires et personnels civils de la défense continuent à lutter activement et avec abnégation contre les déficits publics.

 

Les Français sont d’ailleurs reconnaissants des efforts fournis par nos forces armées pour la modernisation et la rationalisation de l’Etat : 68% de nos concitoyens considèrent que les efforts demandés aux armées pour réduire les déficits publics (suppression d’effectifs, diminution des budgets, fermetures de bases…) au cours de ces dernières années ont été significatifs.

 

En 2017, ce seront, en effet, 84 000 emplois directs que le Ministère de la Défense aura perdu en dix ans, sachant que cet effort représente déjà à lui seul 58 % des baisses d’effectifs de la fonction publique d’État.

 

Dans une France métropolitaine vivant heureusement en paix depuis plusieurs décennies, on n’a eu de cesse de réduire les sujets liés à la défense à la question – hypothétique – de la protection du territoire contre une éventuelle menace extérieure ou, par défaut, à quelques opérations militaires éloignées du territoire européen, avec la difficulté, parfois, d’en justifier la légitimité ou la faisabilité devant les Français. C’est le cas aujourd’hui avec la RCA, c’était le cas hier au Mali et en Afghanistan.

 

C’est une dimension importante de la défense nationale, certes ; mais toutefois elle ne saurait réduire le débat à ses seules dimensions protectrice et coercitive, sous le double faisceau de la légalité onusienne du « devoir de protéger » et la légitimité de l’engagement de nos forces pré-positionnées sur le continent africain.

 

En effet, la défense recouvre en France des enjeux industriels impactant de nombreuses dimensions de notre société, notamment dans le cadre du développement de l’attractivité économique de notre pays.

 

Parallèlement, on constate, d’une part, une demande tendant à davantage de mutualisation en matière de défense et de projets industriels d’armement au niveau européen (88%), d’autre part, la nécessité de maintenir le niveau actuel des commandes de matériel militaire car l’avenir de nombreuses entreprises et de leurs salariés en dépend (78%).

 

Faut-il rappeler au moment de l’incontournable Salon international de l’armement terrestre Eurosatory qui se tiendra du 16 au 20 juin à Villepinte, que le secteur de l’armement est, en France, l’un des principaux fleurons industriels, notamment en termes de performance et d’excellence technologique. Depuis plusieurs années, la France est ainsi le cinquième exportateur mondial après les Etats-Unis, la Russie, la Grande-Bretagne et désormais la Chine.

 

C’est en partie du fait que le chiffre d’affaires annuel de l’industrie française de l’armement présente près de 15 milliards d’euros dont 5 milliards à l’export, que sept présidents parmi les plus importantes sociétés industrielles de défense et d’armement (EADS-Airbus Group, MBDA, DCNS, Dassault Aviation, Nexter, Thales et Safran) ont tenu à rappeler au Président de la République ses engagements.

 

Balance commerciale, R&D et synergies civiles

 

L’enjeu est de taille afin que la France ne se retrouve pas dans une situation d’inexorable décrochage technologique et de déclassement qui menacerait in fine non seulement sa souveraineté mais également sa compétitivité.

 

Faut-il aussi rappeler que le secteur industriel de défense a une incidence non négligeable sur l’équilibre de la balance commerciale. Le secteur industriel de défense demeure, par son caractère dual, notamment au niveau de l’industrie aéronautique, spatiale, optronique et de l’électronique de défense, le premier secteur exportateur français, avec un excédent commercial depuis 2010 de, peu ou prou, 18 milliards d’euros apportés chaque année à la balance commerciale française.

 

C’est aussi un secteur qui irrigue l’ensemble du tissu industriel français, qu’il s’agisse des grandes entreprises, des ETI et des PME, porteuses de fructueuses synergies dans les domaines civils – dans le domaine des matériaux, composants électroniques, avioniques, aéronautiques, spatiaux et dans le domaine de la robotique.

 

Les industriels de défense ont eu raison de rappeler au Président de la République qu’en investissant constamment dans le tissu industriel français, ce sont près de 15% du chiffre d’affaires des industries de défense qui sont ainsi investis en matière de Recherche et Développement (R&D).

 

Le secteur industriel de l’armement, en plus d’être performant et économiquement profitable, est sans doute également l’un des derniers où l’état français a encore les moyens de mener une véritable politique industrielle sur le long terme. C’est ainsi une R&D de défense qui irrigue l’ensemble du tissu industriel français et européen depuis des décennies.

 

Qui plus est, en France, l’Etat est l’un des principaux actionnaires des grands groupes industriels de l’armement qui figurent également parmi les plus importantes sociétés européennes de ce secteur : 15% d’EADS qui détient notamment 46% de Dassault aviation ; 27% de Thales ; 30% de Safran ; 74% de DCNS ; 100% de Nexter…

 

Nous avons tout intérêt à mener une politique industrielle de défense ambitieuse, voire d’impulser une dynamique de politique industrielle de défense européenne, comme nous y incitent 88% des Français, ainsi que l’indique le sondage IFOP.

 

Le besoin est d’autant plus criant qu’avec la crise financière, les quelques 4 000 PME françaises qui interviennent régulièrement dans le secteur de la défense se trouvent aujourd’hui dans une situation critique, alors que la base industrielle et technologique de défense (BITD) française représente 165 000 emplois directs – dont un tiers impliqué dans le secteur des exportations (50 000 emplois directs) et presque autant d’emplois indirects.

 

En estimant donc que l’ensemble des ressources humaines du ministère de la défense représentera 260 000 hommes à l’horizon 2019, l’on peut considérer qu’environ 600 000 personnes travaillent pour la défense ou dans le secteur de l’armement. A titre de comparaison, le secteur de l’automobile représente environ 700 000 emplois en France.

 

Le poids social lié à la défense est donc loin d’être négligeable. Il conviendrait de le prendre en compte, avec lucidité, comme un formidable outil de croissance et non en le dépeignant comme un constant facteur d’ajustement, d’autant plus facilement ajustable que les militaires, en garants scrupuleux de leur mission de service public, ne manifestent pas leur mécontentement en battant le pavé, du moins pas encore…

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26 juin 2014 4 26 /06 /juin /2014 16:50
De jeunes pilotes de la Composante Air Belge déploient leurs ailes

 

26.06.2014 Belgian Defense

 

La Composante Air accueillait ses nouveaux pilotes le 25 juin sur la base aérienne de Beauvechain. Après une formation intensive de plusieurs années, les douze pilotes, dont l'un est militaire luxembourgeois, recevaient enfin leurs ailes afin de voler sur avion de chasse, avion de transport ou hélicoptère.

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26 juin 2014 4 26 /06 /juin /2014 16:50
European Air Transport Training delivers first results
 
Plovdiv, Bulgaria - 26 June, 2014 European Defence Agency
 

A Distinguished Visitors (DV) Day is being held today as part of the European Air Transport Training (EATT14) in Plovdiv, Bulgaria. The two-week event, coordinated by the European Defence Agency (EDA) in close cooperation with hosts Bulgaria and the European Air Transport Command (EATC), aims to increase interoperability in the air transport area.

EATT14 takes place between 15 - 27 June and is the only European multinational air transport training of its kind. It brings together 460+ participants, 19 crews, and 10 transport aircraft from 10 different countries. 

 

EATT14: results so far

As of 24 June, more than 80 missions have taken place with over 130 flying hours. 100 paratroopers have been dropped alongside more the 32,000 KGs of cargo. The training objectives have been tailored to the needs of the different participating countries, with the missions developing on an increasing complexity basis.  Training objectives include airdrops, low level flying, and night operations – with around 10 hours of night flights having already taken place. The overall objective of the training is to achieve a far reaching level of interoperability between tactical airlift users in the area of operations and training.

 

Challenging Conditions

The first week of training was disrupted by severe weather conditions, which made flying conditions difficult and which caused serious and even fatal flooding in other areas of Bulgaria. Laurent Donnet, the Deputy Director of the Exercise, commented: "The flying conditions in the first week presented significant challenges for training, I would like to thank the Bulgarian authorities for the flexibility and support they have provided under these circumstances. However, in operations we need to be able to react to challenging conditions and we need to be able to do so together, that is why training events like this are so important. It allows us to pool resources and share knowledge, meaning ultimately that we can work more effecitvely and more efficiently together.”

Belgium, Bulgaria, Czech Republic, France, Germany, Italy, Lithuania, the Netherlands, Spain, and Norway have all sent transport aircraft, with Bulgaria and Greece supporting the event with fighters and a Greek AEW&C aircraft. As well as the participating countries, observers from Austria, Finland, Hungary, Portugal, Sweden, UK, USA, and the Heavy Airlift Wing based in Hungary also followed the training, with some of them indicating their intention of joining the exercise next year.

 

Background

The exercise takes places within the framework of the European Air Transport Fleet (EATF) partnership, which has been signed by 20 European countries in 2011. It aims to alleviate the existing airlift shortfall in the EU as well as to identify potential projects to optimise cooperation and coordination amongst air forces in the area of operations and training. EATT is just one event held within the EATF framework, it runs alongside an annual symposium - held in Athens this year - and the European Advanced Airlift Tactics Training Course (EAATTC), which will take place in Zaragoza for the first time in September 2014. 
 

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26 juin 2014 4 26 /06 /juin /2014 16:45
Corymbe : exercice anti-piraterie entre le « Commandant Blaison » et le Bourbon « Atlas »

 

26/06/2014 Sources : EMA

 

Le 19 juin 2014, l'aviso « Commandant Blaison », actuellement déployé en mission Corymbe, a réalisé un exercice anti-piraterie au large du Gabon avec le navire civil « Bourbon Atlas ».

 

Lors de cet exercice, le « Bourbon Atlas » a simulé être attaqué par des pirates. L’équipage du navire a alors pris l’ensemble des mesures prévues pour contrarier l’action des pirates et a demandé l’assistance du « Commandant Blaison ». Les pirates ayant quitté le navire sans parvenir à atteindre l’équipage rassemblé dans la « citadelle », un local sécurisé du navire, l’équipe de visite de l’aviso a effectué une investigation complète du « Bourbon Atlas ». Les marins civils et militaires ont ensuite pu échanger sur les procédures et les méthodes de protection en cas d’acte de piraterie.

 

Cette coopération entre les compagnies Bourbon et Total et le bâtiment en mission Corymbe s’inscrit dans le cadre plus large des échanges entre la Marine nationale et les navires inscrits au Contrôle Naval Volontaire dans le Golfe de Guinée (CNVGG). Ces échanges qui approfondissent la connaissance réciproque des méthodes et des procédures permettent d’améliorer l’efficacité opérationnelle en cas d’attaque menaçant des intérêts français en zone Corymbe.

Corymbe : exercice anti-piraterie entre le « Commandant Blaison » et le Bourbon « Atlas »

 

En place depuis 1990, la mission Corymbe est un déploiement naval quasi permanent dans le Golfe de Guinée en mesure de soutenir les forces armées françaises dans la région, zone d’intérêt stratégique pour la France. Le dispositif est armé par un bâtiment de la Marine nationale, ponctuellement renforcé par des moyens terrestres et aéromobiles embarqués, et peut soutenir à tout moment tout type d’opération dans la région.

Corymbe : exercice anti-piraterie entre le « Commandant Blaison » et le Bourbon « Atlas »
Corymbe : exercice anti-piraterie entre le « Commandant Blaison » et le Bourbon « Atlas »
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26 juin 2014 4 26 /06 /juin /2014 16:45
Somalie : six soldats de l'Amison tués

 

26 juin, 2014 – BBC Afrique

 

Des militaires de la force de l'Union africaine en Somalie (Amisom) ont été tués jeudi lors de l'attaque de leur base au nord de Mogadiscio.

 

L'attaque a été perpétrée tôt ce matin, vers 04H00 en temps universel à Buula Burde à 200 km au nord de Mogadiscio. Deux hommes "vêtus d'uniformes de l'armée somalienne", selon un porte-parole de l'Amisom, Eloi Yao, "ont tiré des coups".

 

"Deux soldats djiboutiens ont été tués", a-t-il affirmé, précisant que les deux assaillants avaient également péri. Les assaillants n'ont cependant pas réussi à entrer dans le complexe abritant le contingent djiboutien, a-t-il précisé: "il y a eu un échange de tirs au point de contrôle, les deux soldats djiboutiens ont été tués durant cet échange ainsi que les deux assaillants", qui n'étaient pas ceints d'explosifs.

 

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26 juin 2014 4 26 /06 /juin /2014 16:45
Mali : « les mécaniciens de la force Serval : les forgerons de la piste »

 

26/06/2014 Sources : EMA

 

Du 6 au 12 juin 2014, cinq mécaniciens du bataillon logistique (BATLOG) Salamandre de la force Serval ont constitué l’élément léger d’intervention (ELI) d’un convoi logistique à destination de Tessalit.

 

La mission d’un ELI est de faire rapidement face aux différentes pannes matérielles que pourraient rencontrer un ou plusieurs véhicules du convoi afin que celui-ci progresse le plus rapidement possible.

 

Originaires du 4e régiment du matériel et du régiment de marche du Tchad, les cinq militaires de l’ELI étaient répartis en deux véhicules : un camion lourd de dépannage permettant de soulever ou tracter les véhicules et un camion contenant les différentes pièces de rechanges et quelques machines-outils.

 

Lors des 1 300 km parcourus entre Bamako et Tessalit, l’ELI a effectué une trentaine de dépannages et changé une dizaine de roues. Certaines réparations ont nécessité la création de pièces de rechange à partir d’autres inadaptées à la panne rencontrée, faisant appel à l’imagination et à la capacité d’adaptation des mécaniciens de l’EIL.

 

Ce convoi a permis au BATLOG, récemment arrivé sur le théâtre, de recenser les pannes les plus fréquentes et d’identifier plus finement les pièces de rechange nécessaires aux futures missions logistiques. Le retour d’expérience de ce convoi permettra également aux convoyeurs d’adapter leur conduite et la préparation de leurs véhicules.

 

Environ 1600 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de lutte contre les groupes armés terroristes, tout en appuyant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA.

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26 juin 2014 4 26 /06 /juin /2014 16:30
Aura to Deliver Approximately $500,000 of Its VIPER Mobile Power Systems to Israeli Defense Contractors

 

Jun 25, 2014 ASDNews Source : Aura Systems, Inc

 

Aura Systems, Inc. (OTCBB: AUSI) announced today that it received orders from two Israeli defense contractors to deliver numerous VIPER systems over the next few months totaling approximately $500,000.00. Some of the systems are designated for the IDF (Israeli Defense Force).

 

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26 juin 2014 4 26 /06 /juin /2014 15:45
Vol d'un EC725 Caracal photo J.Fechter - Armée de l'air

Vol d'un EC725 Caracal photo J.Fechter - Armée de l'air

Armement - Les turbines du Caracal souffrent des conditions extrêmes au Mali

 

26/06/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Très utilisé par l'armée de terre et les forces spéciales sur le théâtre malien, l'hélicoptère de transport (EC725) rencontre des difficultés inédites. Les turbines des Caracal s'usent prématurément en raison des caractéristiques particulières du sable malien.

 

Au Mali, quand les hélicoptères de transport Caracal (Airbus Helciopters) ne sont pas cloués au sol moteurs cassés, ils ne peuvent voler à leurs performances maximales. "Il ne peut emporter que dix commandos à deux cents kilomètres à une température de 30°C et voit ses performances très dégradées lorsque la température excède 40°C", expliquent les sénateurs Daniel Reiner (PS), Jacques Gautier (UMP) et Gérard Larcher (UMP) dans un rapport consacré aux forces spéciales françaises. Selon la DGA (direction générale de l'armement), la capacité de transport maximum de cet appareil est de 28 commandos.

Ce qui rend furieuse l'armée de terre, très, très agacée par ces pannes à répétition du Caracal et des Cougar rénovés sur un théâtre d'opération il est vrai très exigeant. "Ce n'est pas normal", fulmine-t-on au sein de l'armée de terre. "Des problèmes majeurs de moteur sont constatés et des changements sont nécessaires entre 60 heures et 100 heures alors que la limite d'envoi en révision générale annoncée par le constructeur est de 3.000 heures", précisent les trois sénateurs.

 

Les Caracal victimes de la silice malienne

Ce ne sont même pas les djihadistes qui les mettent hors d'état de nuire mais... la silice malienne, un mélange de poussière très fine et de grains de sables grossiers qui use prématurément les turbines des Caracal (Makila 2). Des moteurs qui finissent par mordre un à un la poussière, contrairement au Tigre par exemple, qui n'en souffre pas. "Seulement deux hélicoptères de manœuvre (Caracal et Cougar) sur cinq sont disponibles simultanément", constatent les sénateurs. Pourquoi ? Parce que le Caracal, un hélicoptère lourd doté de cinq pales qui brassent beaucoup d'air et forment des nuages de sable, n'a pas le bon système de filtration pour protéger son moteur.

Problème, cet ennemi insidieux est omniprésent au Mali et pénètre trop facilement dans les turbines du Caracal, pourtant irréprochable lors des opérations en Afghanistan, Libye ainsi qu'à Djibouti. C'est le système de filtration, sous la responsabilité d'Airbus Helicopters, qui est mis en cause. "La granularité particulière du sable malien crée une érosion rapide des moteurs", confirme-t-on chez le constructeur. Il rappelle qu'initialement le Caracal était conçu pour des missions de récupération d'aviateurs dont l'appareil a été abattu en territoire ennemi. Un appareil développé pour l'armée de l'air après la guerre en Serbie.

Chez Airbus Helicopters, on met l'accent également sur les conditions d'emploi extrêmes des hélicoptères au Mali avec des missions très longues, de plus de douze heures. "Les pistes d'atterrissages et de décollages des hélicoptères ne sont pas préparées, les appareils bouffent beaucoup du sable. Et la façon, dont ils sont opérés, génère une usure plus rapide".

 

Une panne qui revient très chère

Un dysfonctionnement qui coûte cher à l'armée, les sénateurs dénonçant "le coût de l'heure de vol excessif". "Depuis janvier 2013, 22 moteurs ont été changés, précisent les auteurs du rapport. Enfin le coût du maintien en condition opérationnelle est lui aussi prohibitif. Le coût de réparation d'un moteur est de l'ordre de 300.000 à 600.000 euros hors taxe. Cette situation est inacceptable. Des mesures correctrices des industriels concernés s'imposent". Notamment le service après-vente qui "n'est pas à la hauteur de ce que l'Etat est en droit d'attendre"."Cela nous coûte trop cher", laisse entendre de son côté l'armée de l'air.

Airbus Helicopters en coopération avec le motoriste Turbomeca a trouvé une solution. Le constructeur a dans un premier temps proposé de mettre à disposition via son réseau mondial de son client militaire des lots de moteurs de rechange civils (EC225) pour assurer la disponibilité des Caracal au Mali, précise-t-on à La Tribune. Des lots de rechanges qui sont sous la responsabilité des militaires.

A qui la faute ? A personne. En accord avec le client, Airbus Helicopters a conservé pour le Caracal le même système de filtration que celui du Cougar, un hélicoptère pourtant développé dans les années 80 et doté d'un moteur moins puissant (Makila 1A1). Certains estiment qu'à l'époque le ministère avait voulu déjà faire des économies et éviter de payer des équipements plus solides et donc plus chers.

 

Pas d'impact à l'export ?

Pour autant, au-delà de l'amélioration des flux logistiques des moteurs, l'armée de terre et de l'air réclament un nouveau filtre à sable pour leurs hélicoptères. La DGA étudie la possibilité de développer un nouveau système de filtration à l'épreuve du sable malien. Turbomeca y travaille déjà. Le motoriste "développe des solutions de modifications plus robuste", assure-t-on à la Tribune.

Un dysfonctionnement qui peut être in fine facilement traité et n'impactera pas Airbus Helicopters dans ses campagnes export, notamment en Pologne. Par exemple, le Tigre possède déjà ce type de filtre à sable.

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26 juin 2014 4 26 /06 /juin /2014 15:10
British and French airborne forces train together

 

26.06.2014 by British Army

 

Exercise Tears of the Sun, which took place this week in Toulouse, France, is a key interoperability exercise between 16 Air Assault Brigade and 11e Brigade Parachutiste (11e BP), which is at the forefront of closer military co-operation between Britain and France.

Both brigades are rapid reaction forces, held at high readiness to deploy on operations anywhere in the world. They form the Intermediate Combined Joint Expeditionary Force (I-CJEF) for contingency operations, ranging from disaster relief to war fighting, The concept, brought about in early 2013, has been developed by both the French and the British forces over the last 18 months and this exercise provides an opportunity for both armies to plan and fight, side by side .

Helicopters from Joint Helicopter Command, as well as French aircraft, bolstered the two airborne infantry battlegroups to provide a potent fighting force that was exercised in a number of different scenarios. Tears of the Sun gives both nations’ troops the chance to work through a theoretical joint mission, further understand their similarities and differences and prove that they are able to operate alongside each other.

16 Air Assault Brigade is the British Army’s largest brigade with some 6,200 soldiers, combining the speed and agility of airborne and air assault troops with the potency of Apache attack helicopters.

 

Photos gallery

Follow 16 Air Assault Brigade on Facebook: https://www.facebook.com/16AirAssaultBrigade?fref=photo

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26 juin 2014 4 26 /06 /juin /2014 14:55
FREMM Normandie - photo DCNS

FREMM Normandie - photo DCNS

 

Lorient, le 25 juin 2014 DCNS Group

 

La frégate multimissions FREMM Normandie, deuxième de la série commandée par l’OCCAr au profit de la Direction générale de l’armement (DGA) et de la Marine nationale, vient d’achever cinq semaines d’une intense activité au large des côtes toulonnaises. Ces essais ont permis de valider les performances du système de combat de cette frégate avant sa livraison à la Marine nationale fin 2014.

 

La série d’essais de la FREMM Normandie, qui vient de s’achever en mer Méditerranée, a été dédiée principalement à la vérification du système de combat du navire. Pour les réaliser, la frégate a été intégrée à de nombreux scenarii, qui ont permis d’avancer dans la mise au point de ses capacités dans tous les domaines de lutte (lutte antiaérienne, lutte anti-sous-marine, …).

 

Ces essais de qualification ont été réalisés grâce à de multiples concours mis à disposition par la Direction générale de l’armement (DGA) et la Marine nationale (balises radar, avions de chasse, avions de patrouille maritime, hélicoptères, bâtiments de surface, sous-marins…). Ces concours ont, par exemple, permis la mise en oeuvre du système de guerre électronique du navire ( interception, leurrage et brouillage) ou encore l’établissement des liaisons de données tactiques.

 

« Nous avons réalisé au total plus d’une cinquantaine d’essais sur la FREMM Normandie, grâce à une très forte implication de l’ensemble des équipes de DCNS, de la Marine nationale, de la DGA et de l’OCCAr. Ces essais contribuent à la bonne intégration des différents senseurs et armements de la frégate au système de management de combat de dernière génération SETIS® développé par DCNS » déclare Anne Bianchi, Directrice du programme FREMM.

 

La présence de la frégate à Toulon a également permis d’achever certains essais relatifs à la plateforme du navire avec, en point d’orgue, le premier appontage de l’hélicoptère Caïman NH90.

 

Après un dernier essai, réalisé avec le concours de la FREMM Aquitaine le mardi 24 juin et permettant de vérifier l’interopérabilité entre les deux frégates, la frégate Normandie a désormais rejoint le site DCNS de Lorient. De derniers travaux de finition seront réalisés sur le navire, pendant l’été, avant sa livraison à la Marine nationale attendue au cours du dernier trimestre 2014.

 

Le programme FREMM : un programme majeur pour DCNS et ses partenaires

 

Pour DCNS, le programme FREMM représente douze unités, soit onze pour la Marine nationale et une pour la Marine Royale du Maroc.

Pour rappel, en novembre 2012, DCNS a livré avec succès la FREMM Aquitaine, première unité de la série des frégates multimissions FREMM. La deuxième unité du programme, la FREMM Mohammed VI a été livrée à la Marine Royale du Maroc le 30 janvier 2014 conformément aux accords contractuels.

DCNS mène actuellement à Lorient la construction de cinq autres frégates multimissions, à différents stades d’avancement :

- la FREMM Normandie, troisième unité de la série, a débuté ses essais en mer en octobre 2013 et sera livrée à la Marine nationale fin 2014 ;

- la FREMM Provence a été mise à flot au mois de septembre 2013 et effectuera sa première sortie en mer au troisième trimestre 2014;

- les cinquième et sixième frégates de la série sont en cours d’assemblage ;

- la découpe de la première tôle de la septième a été effectuée fin 2013.

 

Caractéristiques techniques des FREMM

Fortement armées, les frégates FREMM mettent en oeuvre, sous maîtrise d’oeuvre DCNS, les systèmes d’armes et équipements les plus performants, tels que le radar multifonction Héraclès, le Missile de Croisière Naval, les missiles Aster et Exocet MM 40 ou encore les torpilles MU 90.

• Longueur hors tout : 142 mètres

• Largeur : 20 mètres

• Déplacement : 6 000 tonnes

• Vitesse maximale : 27 noeuds

• Mise en oeuvre : 108 personnes (détachement hélicoptère inclus)

• Capacité de logement : 145 hommes et femmes

• Autonomie : 6 000 nautiques à 15 noeuds

 

DCNS : Sea the Future

 

DCNS est convaincu que la mer est l’avenir de la planète. Le Groupe invente des solutions de haute technologie pour la sécuriser et la valoriser durablement. DCNS est un leader mondial du naval de défense et un innovateur dans l’énergie. Entreprise de haute technologie et d’envergure internationale, DCNS répond aux besoins de ses clients grâce à ses savoir-faire exceptionnels et ses moyens industriels uniques. Le Groupe conçoit, réalise et maintient en service des sous-marins et des navires de surface. Il fournit également des services pour les chantiers et bases navals. Enfin, DCNS propose un large panel de solutions dans l'énergie nucléaire civile et les énergies marines renouvelables. Attentif aux enjeux de responsabilité sociale d’entreprise, le groupe DCNS est l’un des premiers acteurs de son secteur à avoir été certifié ISO 14001. Le Groupe réalise un chiffre d’affaires de 3,4 milliards d’euros et compte 13 600 collaborateurs (données 2013). www.dcnsgroup.com

 

L’OCCAR, Organisation Conjointe de Coopération en matière d’ARmement, est une organisation internationale qui a pour coeur de métier la gestion des programmes d'équipements de défense en coopération qui lui sont confiés par les Etats membres. L’OCCAR assure, entre autres, la maitrise

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26 juin 2014 4 26 /06 /juin /2014 13:55
Rafale d’innovations

 

26.06.2014 par CNE Yohan Droit - CESA

 

Le Ministre de la Défense a récemment signé avec les industriels concernés le contrat de développement et d’intégration du standard F3R du Rafale, pour une valeur d’environ 1 Md€. Derrière ce terme plus ou moins barbare de standard F3R se profile l’évolution planifiée des équipements et des performances de cet avion de combat. Cette évolution réalisée par paliers successifs renvoie au concept même de polyvalence du Rafale et à son caractère réellement innovant pour les Armées. Encore faut-il rappeler ce qu’est la polyvalence et indiquer en quoi elle est une innovation majeure.

 

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26 juin 2014 4 26 /06 /juin /2014 13:55
Economies : la Défense à l’heure des choix.

 

26 juin 2014 Par Roland Greuzat (Kerzagreu)

 

Un ministre totalement décomplexé

 

Le ministre de la Défense, Jean Yves le Drian, s’émeut à juste titre de la réduction des dépenses qui risque de lui être imposée et des coupes franches qu’il risque de devoir faire dans les programmes si d’aventure il n’arrive pas à faire fléchir Manuel Valls d’abord et Bercy dans la foulée…. Le Président, manifestement, il s’en charge. Et il ne manque pas d’arguments : ceux des autres et les siens propres. Premier avertissement la mise en garde accompagnée d’une menace de démission éventuelle des Chefs d’Etat Major des trois armes, du jamais vu, de l’impensable, ensuite celle que fait planer le ministre lui même. Et une menace de démission de Jean Yves le Drian est un élément crédible à mettre dans les plateaux de la balance : il garde, chevillée au corps, l’envie de retourner à la présidence de sa région bretonne (si tant est qu’il l’eut jamais quittée, Pierrick Massiot fait toujours figure d’intérimaire) surtout à l’heure où le « remembrement régional » se dessine à grand traits avec un accroissement territorial actuellement à géométrie variable selon les jours et les rumeurs et surtout un accroissement plus que certain des compétences.

 

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26 juin 2014 4 26 /06 /juin /2014 12:45
Sangaris : Contrôle de zone à Bangui

 

26/06/2014 Sources : EMA

 

Le 22 juin 2014, après plusieurs incidents survenus dans la nuit, le groupement tactique interarmes (GTIA) « Acier » s’est déployé tôt le matin au sud de Bangui, dans le quartier du PK9, afin d’y conduire une opération de contrôle de zone et de désarmement d’éléments incontrôlés.

 

Sur ordre du poste de commandement interarmées de théâtre (PCIAT) de la force Sangaris, une compagnie du 16e bataillon de chasseurs du GTIA « Acier » a rapidement été engagée pour contrôler un pont sur un affluent de l’Oubangui, porte d’accès vers le sud de la capitale. Cet axe est soumis à la prédation d’individus malveillants qui rançonnent les populations et entravent leur liberté de circulation.

 

En appui de la MISCA, les soldats français ont investi le pont et organisé des points de contrôle fixes tout en fouillant les maisons environnantes à la recherche d’armement. Un groupe cynophile a également été déployé afin d’appuyer les « chasseurs » dans leur action.

 

Par une manœuvre coordonnée des forces au sol appuyées par des éléments aéromobiles, plusieurs check-points illégaux ont été démontés, des armes saisies ainsi que des « chefs de bandes » identifiés. Ces derniers ont été interpellés par les forces de sécurité intérieure centrafricaines.

 

Le GTIA « Acier » a maintenu une partie de son dispositif des deux côtés du pont jusque dans l’après-midi tandis que des éléments se sont déployés dans les arrondissements alentours afin de prévenir tout débordement.

 

La force Sangaris poursuit l’application des mesures de confiance dans la capitale centrafricaine en appui des forces internationales de l’Union Africaine et de l’Union Européenne.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 5 800 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA ainsi que son déploiement opérationnel.

 

Sangaris : Contrôle de zone à Bangui
Sangaris : Contrôle de zone à Bangui
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