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14 novembre 2015 6 14 /11 /novembre /2015 12:55
Le numéro de novembre d'Armées d'aujourd'hui est en ligne


12/11/2015 DICOD

 

Comme tous les mois, retrouvez dès maintenant la revue du ministère en version numérique sur notre site.

 

En ce mois de novembre 2015, retrouvez la rédaction d’Armées d’Aujourd’hui au Gabon. Allié de choix pour la France en Afrique centrale depuis plus de cinquante ans, le pays est devenu en 2014, avec les Eléments français au Gabon (EFG), un pôle opérationnel de coopération régionale. Désormais les EFG accompagnent les dix pays membres de la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale dans le renforcement de leur sécurité collective. Sur le terrain, c’est aux côtés des stagiaires venus du Congo, du Tchad et du Gabon que vous partez en forêt équatoriale pour un stage de combat jungle de quinze jours !
Sur le même continent, mais à l’Ouest, c’est la deuxième édition du Forum de Dakar qui retient toute notre attention. Devenu un rendez-vous attendu par plus de quarante pays participants, ce forum, organisé par le Sénégal avec le soutien de la France, est dédié aux questions de sécurité et de défense du continent africain.
Sur le front des opérations, retour sur les actions de la Marine nationale dans Chammal durant cette première année. L’interview exclusive de l’amiral Rogel, chef d’état-major de la Marine, permet de comprendre comment la Marine nationale maintient et développe ses capacités opérationnelles à travers le plan de transformation « Horizon Marine 2025 ».
Plus loin dans les pages Focus, retrouvez le colloque international cyberdéfense, la COP21 Défense, le parcours Défense-entrepreneurs ou encore les nouvelles pales de rotor silencieuses Blue Edge. Cultivez votre solidarité au cœur de l’institution des invalides de la Légion étrangère à Puyloubier dans les Bouches-du-Rhône.
Enfin, dans notre dossier « La Défense, moteur de réussite sociale », découvrez celles et ceux, civils, militaires, jeunes, encadrants et bénéficiaires, qui témoignent des dispositifs et des aides mis en place par l’institution pour permettre à tous ceux qui le méritent d’évoluer et de gravir les échelons professionnels quels que soient leur origine ou leur niveau.     Bonne lecture !

  >>> Lire le magazine

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14 novembre 2015 6 14 /11 /novembre /2015 12:55
Vue générale du caisson - photo Gilles Corlobé – Portail des Sous-Marins

Vue générale du caisson - photo Gilles Corlobé – Portail des Sous-Marins

 

10 novembre 2015. Par Gilles Corlobé – Portail des Sous-Marins

 

Ce lundi, 4 plongeurs d’essai de la CEPHISMER sont entrés dans un caisson pour une plongée en saturation à 100 m. Après moins d’une journée à cette profondeur, il faudra près de 5 jours pour ramener les plongeurs à la pression atmosphérique.

 

Ce caisson, construit dans les années 80, est unique en France. Il est le seul en effet à permettre, en plus de simuler le séjour à une immersion pouvant atteindre les 500 m, de plonger dans l’eau à cette profondeur.

 

Il n’y a que 2 m d’eau. Au cas où un équipement du plongeur viendrait à ne plus fonctionner, le plongeur n’aurait qu’à se mettre debout pour se retrouver de l’air et pouvoir ainsi respirer.

 

Lors d’une plongée en saturation, le plongeur reste suffisamment de temps en profondeur pour atteindre un équilibre entre son corps et les gaz qu’il respire. Il faut donc maitriser la vitesse de remontée pour que la désaturation se produise sans provoquer la création de bulles dans le sang (risque d’embolie gazeuse). Pendant toute la durée de la plongée, une équipe technique et médicale surveillera les différents paramètres de l’atmosphère et la santé des plongeurs.

 

Au cours de 2 paliers, à 80 et à 100 m, les 4 plongeurs devaient tester différents équipements, comme les limites de l’appareil de plongée CRABE qui équipe les plongeurs-démineurs. Lors de la phase de remontée, les plongeurs seront soumis à des mesures de bulles circulantes dans leur organisme.

 

La sortie des 4 plongeurs est prévue dimanche matin

 

Reportage photos

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14 novembre 2015 6 14 /11 /novembre /2015 12:45
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

13/11/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 10 novembre 2015, le Bâtiment de projection et de commandement (BPC) Mistral, actuellement déployé dans l’opération Corymbe, a effectué une escale au large de Libreville (Gabon), afin de participer à une action de rayonnement de l’ambassade de France envers les autorités diplomatiques et gouvernementales gabonaises.

 

À cette occasion, le commandant du Mistral, le capitaine de vaisseau Benoit de Guibert, a présenté à la délégation gabonaise l’organisation du bâtiment ainsi que ses activités opérationnelles récentes. Le général de corps d’armée Flavien Nziengui Nzoundou, 3e vice premier ministre du Gabon, Monsieur Dominique Renaux, ambassadeur de France au Gabon, le général de brigade Vincent Guionie, commandant les Eléments Français au Gabon (EFG), le député Alain Marsaud ainsi que la plupart des ambassadeurs en poste dans le pays et les plus hautes autorités militaires gabonaises étaient présents. Ils ont découvert la variété des missions que le BPC est capable de conduire : opérations aéromobiles et amphibies, missions de gestion de crises, commandement de forces navales, transport opérationnel et soutien santé.

 

Parallèlement, profitant de la présence du bâtiment, les EFG ont réalisé un entraînement amphibie avec les forces armées gabonaises. Militaires et invités ont ensuite emprunté les engins de débarquement pour rallier la côte au BPC.

 

Le BPC Mistral est actuellement déployé en opération Corymbe. Cette mission de présence est conduite de manière quasi-permanente dans le golfe de Guinée depuis 1990 par la Marine nationale. Elle vise deux objectifs majeurs : participer à la protection des intérêts français dans la zone et contribuer à la réduction de l’insécurité maritime, en complétant l’action et en aidant les marines riveraines à renforcer leurs capacités en matière de sécurité maritime.

 

Les EFG constituent l’une des quatre bases militaires permanentes prépositionnées en Afrique avec les EFS, les FFDj et les FFCI. Ils constituent un réservoir de forces à dominante aéroterrestre projetable dans la sous-région dans le cadre des opérations conduites par les armées françaises. Si nécessaire, elles sont également en mesure d’assurer la sécurité des ressortissants français. Par ailleurs, dans le cadre des accords de partenariats rénovés conclus depuis 2008 avec huit de nos partenaires africains (Centrafrique, Cameroun,  Togo, Comores, Côte d’Ivoire, Djibouti, Gabon, Sénégal), les EFG contribuent aux coopérations opérationnelles bilatérales.

photo Marine Nationalephoto Marine Nationale
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

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14 novembre 2015 6 14 /11 /novembre /2015 12:30
photo EMA / ECPAD

photo EMA / ECPAD

 

13.11.2015 source EMA

 

Le 12 novembre 2015, le général d’armée Pierre de Villiers a reçu, à Paris, son homologue égyptien, le général de corps d’armée Mahmoud Hegazy.
 

Après lui avoir rendu les honneurs militaires à l’occasion d’une cérémonie organisée la veille à l’Ecole militaire, le général de Villiers a accueilli son homologue pour une réunion de travail sur le site de Balard. Il a pu découvrir la nouvelle organisation du ministère de la Défense et le regroupement des états-majors. Cette rencontre bilatérale s’inscrit dans le cadre d’un dialogue riche que les deux CEMA n’ont pas manqué de souligner. Après avoir échangé leur analyse de la situation sécuritaire internationale et les grands enjeux stratégiques régionaux, le général de Villiers et le général Hegazy ont spécifiquement abordé la coopération mise en œuvre dans le cadre de la lutte contre le terrorisme au Levant. Face à la menace constituée par Daech, le CEMA a ainsi pu rappeler l’importance d’une approche globale, en soulignant  qu’il était indispensable de continuer à agir de façon coordonnée avec chacun des partenaires engagés dans ce combat.

Les deux CEMA ont ensuite fait le point sur leur coopération militaire bilatérale. Formalisée depuis 2005 par un arrangement militaire et technique, et dans le contexte des capacités nouvelles acquises par l’Egypte auprès de la France,  cette coopération se traduit essentiellement par des échanges dans le domaine de la formation académique et opérationnelle. Cet aspect a été plus précisément abordé, avec un focus sur les volets maritime et aérien qui concentrent la majeure partie de nos activités bilatérales. A ce titre, le général de Villiers et le général Hegazy se sont félicités de la qualité des interactions réalisées dans le cadre des exercices interarmées, comme l’exercice aéromaritime Cleopatra, ou de composante comme les « PASSEX » maritimes. Ils ont également indiqué leur volonté de poursuivre et d’étendre l’ensemble de leurs coopérations opérationnelles.
Cette rencontre a été l’occasion pour les deux CEMA de témoigner leur volonté de poursuivre et d’entendre leur coopération pour favoriser la stabilité régionale et internationale

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14 novembre 2015 6 14 /11 /novembre /2015 12:20
UH-72A Lakota  photo James Darcy  Airbus Helicopters Inc.

UH-72A Lakota photo James Darcy Airbus Helicopters Inc.

 

13 novembre, 2015 Nathan Gain - FOB

 

Douze nouveaux hélicoptères Lakota viendront, à partir d’août 2017, renforcer les 50 UH-72A déjà stationnés à Fort Rucker, et destinés à former la pierre angulaire du futur programme d’entraînement des pilotes , dont le lancement est prévu pour début 2016. À terme, l’armée américaine envisage d’acquérir un total de 187 UH-72A en version d’entraînement afin de remplacer les TH-67 fabriqués par Bell Helicopter et en service depuis plus de vingt ans. Un contrat évalué à 61 millions d’euros et une bonne nouvelle pour Airbus, dont l’implantation américaine peut maintenant envisager sereinement la consolidation de sa ligne de production au-delà de 2017.

 

« Maintes et maintes fois, l’UH-72A s’est avéré être la solution la plus rentable pour répondre à la grande variété des besoins de l’armée américaine et de nos alliés, » s’est félicité Allan McArtor, directeur général d’Airbus Group Inc. « L’exécution sans faille du programme Lakota par l’armée [américaine] a prouvé que, malgré l’environnement difficile dans lequel se trouve tout programme d’acquisition, il existe des success stories aussi bien pour le contribuable que pour le combattant, » a-t-il ajouté en marge de l’annonce du contrat.

 

Le Lakota (dont le nom, à l’instar des Chinook, Apache & co, est inspiré d’une tribu indienne), n’est rien de moins que le cousin militarisé et américain du EC145 en service dans la Gendarmerie nationale et la Sécurité civile française, dotées respectivement de 15 et 35 appareils.

 

Sélectionné en 2006 dans le cadre du programme « Light Utility Helicopter » (LUH), l’UH-72A est destiné à accomplir un large spectre de missions pour l’armée américaine et la garde nationale, à savoir l’entraînement des pilotes, des missions SAR, d’évacuation médicale, de surveillance des frontières, de C2 (command & control), de transport VIP et, en toute logique, de logistique au sens large. Près de 338 Lakota sont déjà sortis des chaînes d’assemblage d’Airbus HC situées à Columbus (Mississippi) pour être livrés aux forces armées américaines, sur les 423 commandés à ce jour par le Département de la Défense américain.

 

Conçu pour répondre aux besoins spécifiques de l’US Army, l’UH-72A est capable d’atteindre une vitesse de 269 km/h grâce à ses deux moteurs Turbomeca ARRIEL 1E2. Ses pales en matériau composite diminuent les vibrations et le bruit tout en augmentant l’aérodynamisme, donc les performances opérationnelles. Doté d’un design modulaire, cet hélicoptère multirôle est capable d’emporter jusqu’à six soldats en plus de l’équipage, ou deux brancards dans sa configuration MEDEVAC. Le Lakota est également équipé de la suite avionique Meghas produite par la Thales.

 

Preuve supplémentaire du succès de ce modèle, l’armée américaine envisage désormais, au-delà des commandes additionnelles, l’introduction d’une version « B » modernisée basée sur l’EC145 T2. Avec, logiquement, d’éventuelles commandes supplémentaires pour la filiale américaine du géant des voilures tournantes.

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14 novembre 2015 6 14 /11 /novembre /2015 09:55
photo ECPAD

photo ECPAD

 

14 Novembre 2015 à 08h44 l’Opinion

 

«La France est en guerre», répètent en boucle les experts. A minuit, le président de la République a annoncé l’état d’urgence

 

C’est une «terrible épreuve», a dans la nuit assuré le Président de la République. Experts et politique parlent de «guerre». «Nous sommes entrés en guerre», clame par exemple le député Bernard Debré.

Avant un Conseil des ministres convoqué à minuit, sur le rapport du Premier ministre, du ministre de l’Intérieur et de la Garde des sceaux, un décret déclarant l’état d’urgence a été adopté ; il a aussitôt pris effet sur tout le territoire métropolitain et en Corse. Très ému, François Hollande l’avait annoncé à la télévision, parlant d’un «renfort militaire sur l’agglomération parisienne», l’état d’urgence et la fermeture des frontières. 

 

Suite de l'article

 

Note RP Defense: voir Loi n° 55-385 du 3 avril 1955 relative à l'état d'urgence.

 

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13 novembre 2015 5 13 /11 /novembre /2015 17:45
photo EUTM Mali

photo EUTM Mali

 

12 November 2015 by EUTM Mali

 

Ayant débuté en Septembre, la deuxième édition du Cours de Formation des Commandants d’Unité de l’EUTM MALI continue, en se concentrant sur la formation et le leadership. L’instruction reçue dans le Centre d’Instruction de Koulikoro est bien utile pour les 22 futurs commandants de compagnie maliens, qui vont être instruit jusqu’à la mi-Décembre.

 

Commander semble être facile, mais être un leader est l’une des tâches les plus difficiles pour un officier pendant toute sa carrière, d’autant plus si l’unité commandée est en combat. C’est la raison pour laquelle l’EUTM MALI veut se concentrer sur l’éducation de certains des futurs commandants d’unité en matière de leadership, car un bon chef pourrait augmenter l’efficacité de son unité.

 

Depuis le 31 août 2015, le deuxième Cours de Formation des Commandants d’Unité est en cours d’exécution. Pendant 15 semaines, les 22 futurs commandants de compagnie reçoivent des cours en leadership, droit international humanitaire, planification des opérations, exercices de tir et bien sûr, entraînement physique. Leurs origines sont très différentes; il y a des membres de l’Armée de Terre, de la Direction du Génie militaire, de la Garde Nationale, et de la Gendarmerie. Leur âge est aussi varié; il y a des participants qui sont âgés de seulement 27 ans, et d’autres qui ont déjà passé 50 ans.

 

Dans les dernières semaines avant d’obtenir leurs diplômes de l’EUTM Mali, les étudiants participeront à un exercice final afin d’évaluer les nouvelles compétences acquises; mais, pour atteindre ce niveau de compétence, ils doivent apprendre l’importance de la logistique, comment commander une unité en milieu urbain ou pendant la nuit, ils auront appris à demander l’appui-feu, ainsi que planifier des opérations tactique telles que la surveillance, la rupture du contact, le contrôle de zone ou la flanc-garde d’une unité voisine.

 

La plupart des futurs commandants d’unité comme le capitaine S., du 27eme bataillon du génie de travaux, située à Bapho, près de Ségou, ont de l’expérience en combat,. Il a été déployé dans le nord du pays en 2013 et 2014, et il sait qu’il va revenir. Il est persuadé que le Cours de Formation des Commandants d’Unité de l’EUTM Mali est très bonne, et les Forces armées maliennes bénéficient de l’opportunité offerte pour l’EUTM Mali. À son avis, les participants améliorent leurs compétences sur le plan tactique et acquièrent confiance. Il aime beaucoup les techniques d’enseignement des cours, parce qu’ils ont appris à planifier une opération dans le bac à sable, suivi d’un exercice pratique dans le terrain, afin d’appliquer ce qu’ils ont appris. “Le partage des expériences entre les étudiants est la partie la plus rentable du cours”, souligne le capitaine S., “parce que nous ne apprenons pas seulement des instructeurs d’EUTM Mali, mais aussi de nos camarades.”

 

Un point dans tout le cours est la langue. La langue principale des participants maliens est Bambara, la langue la plus parlée au Mali, ou le français. Pour cette raison, le personnel d’EUTM MALI utilise régulièrement un traducteur. Certains des instructeurs d’EUTM MALI n’ont pas besoin d’un traducteur, comme le capitaine allemand R. qui enseigne les participants sur la façon de planifier une opération d’escorte. Il parle couramment le français. En plus, il participe non seulement en Cours de Formation des Commandants d’Unité, mais aussi, à la formation du GTIA 7 actuellement aussi donnée à Koulikoro. Pour le capitaine R., le plus grand avantage de ce cours est apprendre aux commandants d’unité maliens de bien planifier une opération: “Dans ce cours, ils apprennent à conduire, si nécessaire, une reconnaissance avant l’exécution de la mission. De cette façon ils peuvent éviter des pertes, car déjà avant l’exécution ils peuvent identifier des endroits pour des embuscades ou des engins explosifs improvisés (en anglais, Improvised Explosive Device, IED`s)”; qui sont les dangers les plus importants dans le nord du Mali.

 

Pendant le mois prochain, avant la fin du cours, les instructeurs européens et les soldats maliens vont continuer à travailler, main dans la main, pour améliorer leurs compétences, et approfondir les connaissances acquises et démontrer au Peule malien que les soldats maliens sont prêts et disposés de toutes les compétences pour défendre leur pays.

 

Reportage photos

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13 novembre 2015 5 13 /11 /novembre /2015 17:35
photo Armée de l'Air (archives)

photo Armée de l'Air (archives)

 

13 novembre lindependant.fr

 

Tombé chez les rebelles talibans, en Afghanistan, après une panne de moteur et une éjection, le capitaine Noug a vécu les deux heures les plus interminables de sa vie avant d'être récupéré par des militaires américains.

 

"Ce jour-là, je volais avec un navigateur que je connais très bien. Cela faisait neuf semaines qu'on était sur place (..) on était acculturé au danger", a-t-il raconté à ses camarades lors d'un stage de récupération de pilotes en zone hostile à Captieux, près de la base de Mont-de-Marsan (Landes).

 

Envoyés dans une région où des taliban avaient fait exploser une voiture et immobilisé un convoi, le pilote de Mirage 2000 et son navigateur vont se retrouver pris au piège d'un mauvais concours de circonstances. "On est deux, un Mirage F1 et un Mirage 2000D. Comme d'habitude, il faut aller ravitailler (...) Mais ce jour-là, le tanker est beaucoup plus loin que prévu. Ca fait un trajet aller-retour de 45-50 minutes pour le F1" parti en premier, se souvient Alexandre, 35 ans, "Noug" de son nom de guerre (les militaires français ne dévoilent pas leur identité pour des raisons de sécurité). Le F1, qui aurait pu donner l'alerte, est donc absent quand le sort s'en mêle. Le moteur du Mirage 2000 s'arrête subitement alors que le chasseur fait une démonstration de force à basse altitude pour impressionner les insurgés.

 

"Une panne purement mécanique. Ce n'était pas notre jour. On essaie de rallumer le moteur, en vain. En une minute quarante (le temps d'actionner le siège éjectable et de descendre sous voile), on est par terre", dit Noug. Projetés hors du cockpit, le pilote et le navigateur se retrouvent au sol, sonnés, complètement à découvert dans une étendue jaune désertique. En descendant, suspendu à son parachute, le pilote a repéré sous ses pieds des fermes. "Quand on arrive au sol, on voit des gens qui se rassemblent sur les toits donc on se doute que notre position est compromise".

 

Les villageois vont-ils alerter les taliban ? Les attaquer ? A ce moment-là, "il faut dire les choses comme elles sont, on se sent tout seul et on est mort de trouille", raconte l'officier d'une voix calme. Lors de l'éjection, "on s'est déjà pris 18 G dans un sens, une claque à 280 km/h, 20 G dans l'autre sens à l'ouverture de la voile, on est tombé à 9 mètres/seconde". Les deux hommes réalisent rapidement qu'après le choc de l'éjection, ils ne pourront pas courir si l'ennemi approche. Le secteur est de surcroît truffé de mines héritées des Soviétiques, rendant toute fuite illusoire.

 

"Mon navigateur a son flingue à la main, il regarde les alentours pendant que je tente d'établir un contact radio", décrit Noug. En Afghanistan, les aéronefs de la coalition ne sont jamais loin. Bientôt, deux hélicoptères foncent droit vers eux, tournent deux ou trois fois, se posent, redécollent puis s'éloignent. En plein jour, à 10 h du matin, ils n'ont pas vu les fusées de détresse tirées par les deux hommes. "Autant vous dire qu'on prend alors un sacré coup au moral", soupire le capitaine.

 

Arrivent enfin six A-10 américains, qui se sont reroutés vers la zone du crash après avoir entendu l'appel à l'aide. "Ils parlent clairement à la radio, sont superdirectifs. Je n'ai jamais aussi bien compris l'accent US que ce jour-là"! Un des pilotes leur fait un petit signe de la main en passant au-dessus d'eux. "C'est super rassurant, souligne Noug, ils nous disent que les hélicos vont arriver dans 20 minutes".

 

Deux hélicoptères Chinook déboulent finalement plus tôt que prévu. Venus eux aussi à la rescousse après avoir entendu le signal de détresse, les "superfrelons" américains ramassent en un éclair les deux Français dans un nuage de poussière et de caillasse. "On a pu reprendre le boulot 30 jours plus tard, au début avec une grosse appréhension (...) Trois mois plus tard, on repartait en Libye", conclut-il.

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13 novembre 2015 5 13 /11 /novembre /2015 17:35
Le destroyer classe Chungmugong Yi Sun-sin de l`unité Cheonghae déployé actuellement au golf d`Aden (Marine nationale)

Le destroyer classe Chungmugong Yi Sun-sin de l`unité Cheonghae déployé actuellement au golf d`Aden (Marine nationale)

 

SEOUL, 11 nov. (Yonhap)

 

Le ministère de la Défense a annoncé qu’il procéderait à un prolongement d’un an du déploiement de l’unité Cheonghae pour une mission anti-pirates somaliens dans le golfe d’Aden et de l’unité Akh présente aux Emirats arabes unis (EAU).

 

Ces unités seront déployées encore une année de plus, du 1er janvier jusqu’au 31 décembre 2016. L’unité Cheonghae est composée de 320 soldats avec un destroyer de 4.000 tonnes et l’unité Akh de 150 soldats sur place. Le ministère de la Défense a expliqué la raison de ce prolongement en disant que le commandement des unités alliées sous la direction de la 5e flotte américaine dans le golfe d’Aden opèrera jusqu’à la prochaine année.

 

Il est aussi à noter que les forces européennes, trois navires et un avion de reconnaissance, ont été retirés pour la mer Méditerranée, ce qui rend le commandement plus dépendant de l’unité coréenne. Un autre élément pour le maintien des forces coréennes dans le golfe d’Aden serait la présence de forces chinoises et japonaises. La Chine a envoyé dans la région deux destroyers et un navire d’approvisionnement et le Japon deux navires de guerre et deux avions de reconnaissance.

 

Le Japon a assuré cette année le commandement de l’unité CTF-151 rattachée au commandement des forces alliées dans le golfe d’Aden. L’unité Cheonghae a rempli cette fonction en 2010. Le maintien de l’unité Akh aux EAU sert à protéger les ressortissants coréens dans les pays du Moyen-Orient alors que des installations et un terrain d’exercices ont été offerts par les autorités émiriennes, selon les explications du ministère.

 

Le budget total de cette prolongation s’élève à 30,1 milliards de wons (environ 24,23 millions d’euros) pour l’unité Cheonghae et 7,9 milliards de wons (environ 6,4 millions d’euros) pour l’autre unité. Le ministère de la Défense souhaite une adoption de la loi concernant le déploiement des armées à l’étranger, octroyant des droits juridiques pour un déploiement des armées du pays sous le contrôle de forces militaires étrangères.

 

Actuellement, l’envoi des troupes sous la bannière des forces de maintien de la paix de l’ONU (PKO) a été décrit dans une loi mais le cas mentionné ci-dessus n’était pas inscrit dans le système juridique du pays. La commission de la défense du Parlement adoptera une motion en vue d’approuver le prolongement du déploiement de ces deux unités à l’étranger le 18 novembre prochain et la transmettra à l’assemblée générale du Parlement à la fin de ce mois.

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13 novembre 2015 5 13 /11 /novembre /2015 17:30
En Israël, 4ème Congrès AUVSI

 

13.11.2015 IsraêlValley (IsraPresse)

 

Des centaines de personnes ont participé récemment au 4e Congrès international des véhicules sans pilote AUVSI-UVID, qui a ouvert ses portes au Salon des expositions à Tel Aviv. Le congrès est organisé par Israel Defense et l’organisation AUVSI Israel.

 

Le gouverneur de l’État du Mississippi, Phil Bryant, qui participait à l’évènement, a souligné l’importance du domaine des véhicules sans pilote et de la coopération internationale sur ce plan. M. Bryant a évoqué les accomplissements de son État dans le domaine, rappelant que le Mississippi est l’un des leaders du secteur aérospatial et des véhicules sans pilote.

 

Le Mississippi compte en effet 120 sociétés aérospatiales, dont une grande partie coopère avec des sociétés israéliennes. Des pièces destinées au montage des drones israéliens sont du reste construites dans cet État. Le gouverneur Bryant a également vanté les réussites d’Israël, qui est l’un des leaders de ce marché depuis les années 1970.

 

Plusieurs sociétés ont présenté leurs produits, notamment les Industries aérospatiales israéliennes (IAI). Le président d’IAI, Rafi Maor, a de son côté évoqué les défis que présente le domaine des véhicules sans pilote.

 

Le président du Congrès, Dr David Harari, lui-même un ancien directeur des Industries aérospatiales, a rappelé qu’au départ les drones étaient réservés à un usage militaire et que ces dernières années, les véhicules sans pilote prennent de plus en plus de poids sur le marché civil, au point de bientôt être davantage utilisés à des fins non militaires.

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13 novembre 2015 5 13 /11 /novembre /2015 17:20
Meggitt Training Systems Launches Enhanced System to Further Expand Small Arms Training

 

Nov 10, 2015 ASDNews Source : Meggitt PLC

 

United States and allied forces worldwide will soon have access to the newest and most advanced small-arms training system. Georgia-based Meggitt Training Systems will introduce the FATS®100e, an evolutionary step forward from previous virtual-reality solutions, at this year’s Interservice/Industry Training, Simulation and Education Conference (I/ITSEC) from Nov. 30 – Dec. 3 in Orlando, Fla. The new FATS100e system solution is an extension of the proven and popular FATS M100 and a major expansion in weapons training capability, introducing new features such as Crytek-based 3D lanes, automatic coaching and VBS3-based collective training. The 3D lanes provide visually realistic and highly detailed terrains and targets, including weather, and striking visual effects including wind-blown environments, birds in flight, dirt splashes and explosions. Automatic coaching has never been available in the small-arms training market, and collective training is new to the VBS3 system.

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13 novembre 2015 5 13 /11 /novembre /2015 16:55
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

13/11/2015 LeMarin.fr

 

La Marine a révélé comment les rades de Brest et Toulon allaient passer un nouveau cran en matière de sûreté en en confiant la direction au ministère de la Défense : les directeurs des ports militaires deviendront directeurs de l’ensemble terrestre et portuaire, militaire et civil. Mais cet aspect juridique n’est qu’une partie des efforts de la Marine pour renforcer la sûreté de ses bases. Près de 500 spécialistes de la sécurité – des fusiliers marins, mais aussi des personnels armant les brigades de protection à bord des navires – seront recrutés en 2015 et sans doute autant en 2016, soit le double du niveau habituel.

À Lorient, l’école des fusiliers marins s’organise pour prendre en compte ce surcroît de formation alors que son volume de cadres (120 hommes) n’évoluera sans doute pas. Elle a aussi internalisé la formation des équipes cynophiles (250 chiens, pour l’essentiel dans l’intervention et la détection d’explosifs) afin de disposer d’un produit plus conforme à ses attentes.

En 2016, le budget matériel des fusiliers marins va être augmenté singulièrement, dépassant pour la première fois celui des commandos marine (qui sont pourtant trois fois moins nombreux). Les fusiliers vont aussi récupérer du matériel en dotation, actuellement chez les commandos, ce qui évite d’attendre de passer des marchés. Ce sera le cas notamment pour des mitrailleuses légères, des pistolets automatiques et, sans doute dans un second temps, des véhicules de patrouilles plus adaptés et notamment, blindés.

 

Patrouilles géolocalisées

Une nouvelle génération d’embarcation de patrouille achève actuellement sa définition. Pour l’heure, la disponibilité des actuelles Edop (Zodiac) n’est pas satisfaisante et souffre de problèmes de fiabilité. La Marine a pris en compte ce problème et tient ses contrats opérationnels avec celles qui fonctionnent, et d’autres embarcations.

À Toulon, les patrouilles maritimes sont désormais géolocalisées, et leur position reportée en temps réel au centre de supervision installé au cœur de la rade, à proximité du bassin où est amarré le Charles de Gaulle. Des efforts ont aussi été réalisés en matière de transmission. Des tests de vulnérabilité et de délais d’intervention sont régulièrement réalisés afin de tester la fiabilité de la chaîne.

Une précaution compréhensible : Toulon héberge 70 % de la flotte et huit chaudières nucléaires. La sortie et l’entrée des navires portant ces mêmes chaudières font l’objet de précautions très au-dessus de la moyenne, avec des niveaux d’escorte importante des fusiliers marins et de la gendarmerie maritime.

L’actuel chef des fusiliers et commandos marine, le capitaine de vaisseau Rebour, fait de la sûreté une de ses priorités : c’était le domaine dans lequel il était employé à l’état-major de la marine, avant de rejoindre, durant l’été, la base de Lorient.

 

Exercice majeur de lutte contre le terrorisme

En mer, la problématique est à peine différente. Deux cas de navires de migrants avec une possibilité de terrorisme ont été traités en moins d’un an en Méditerranée par la Marine. Le fait qu’une partie des embarcations proviennent de zones contrôlées par l’État islamique (EI), ou pouvant connaître des infiltrations, renforce le risque depuis plusieurs mois. C’est une des explications de la présence de commandos marine à bord de la frégate Courbet, qui lutte contre les réseaux de passeurs, en face de la Libye. Un exercice majeur de lutte contre le terrorisme est d’ailleurs planifié d’ici la fin de l’année en Méditerranée.

Au Forum de Dakar, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian n’a pas non plus exclu que la secte terroriste Boko Haram puisse être beaucoup plus active sur l’eau qu’elle ne l’est actuellement dans le golfe de Guinée. Là aussi, la vigilance est particulièrement de mise entre les marines européennes déployées sur place et les marines locales. Comme pour le rappeler, le BPC Mistral actuellement déployé dans cette zone bénéficie d’un élément de protection de fusiliers marins, avec une équipe cynophile intégrée.

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13 novembre 2015 5 13 /11 /novembre /2015 16:55
photo Marine Nationale

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13/11/2015 lorientlejour.com

 

Le porte-avions Charles-de-Gaulle appareillera de Toulon le 18 novembre pour rejoindre le "golfe arabo-persique" mi-décembre, a annoncé vendredi le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll.

 

"Le groupe aéronaval appareillera de Toulon dans quelques jours, le 18 novembre, pour rejoindre le golfe arabo-persique mi-décembre", a déclaré Stéphane Le Foll lors du point presse à l'issue du Conseil des ministres, indiquant par ailleurs que le débat au Parlement (Assemblée nationale et Sénat) sur la prolongation de l'intervention des forces armées françaises en Syrie aurait lieu le 25 novembre.

 

Le Charles-de-Gaulle, un navire à propulsion nucléaire qui est le seul porte-avions français, est à quai à Toulon depuis le printemps pour des opérations d'entretien. Il avait été déployé pendant deux mois, du 23 février à la mi-avril, dans les opérations de la coalition internationale contre le groupe Etat islamique en Irak.

 

"Sur la base de la campagne de renseignements menée au dessus de la Syrie, nos avions de combat ont déjà frappé Daech à cinq reprises en Syrie, dont trois fois cette semaine sur des sites d'infrastructures pétrolières", a précisé aussi le porte-parole.

 

"Deux cent quatre-vingt trois frappes ont par ailleurs été menées en Irak depuis le 19 septembre 2014", a-t-il indiqué, citant une intervention du Premier ministre devant le Conseil des ministres.

 

"Notre objectif est d'accroître et de poursuivre la lutte contre Daech. Nous ciblons cette organisation dans le cadre de la légitime défense collective", a enfin dit Stéphane Le Foll.

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13 novembre 2015 5 13 /11 /novembre /2015 16:30
RAF Reaper strike on ISIL vehicle 12 November 2015


13 nov. 2015 defenceheadquarters

 

Royal Air Force aircraft provided continued close air support to the successful Kurdish offensive around Sinjar city on 12 November, as well as to Iraqi operations in Ramadi.

An RAF Reaper worked closely with other coalition aircraft to ensure that the Kurdish soldiers fighting to retake Sinjar received constant and immediate support from the air. The advanced surveillance sensors on the Reaper allowed it to search ahead of the advancing peshmerga and identify ISIL terrorist activity. In addition to this invaluable intelligence support, the Reaper’s controllers were also able to conduct two successful strikes with Hellfire missiles on groups of terrorists as they attempted to react to the Kurdish advance. Although Sinjar was the focus for much coalition air activity, patrols were maintained over other areas of Iraq where the fight against ISIL continues, and RAF Tornado GR4s provided close air support to the Iraqi units closing in on the terrorist positions in Ramadi. Just north of the city, a terrorist supply truck was identified at the mouth of an underpass, and destroyed by a direct hit from a Brimstone missile.

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13 novembre 2015 5 13 /11 /novembre /2015 16:25
photo Marine Nationale

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13/11/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 5 au 11 novembre 2015, le bâtiment de soutien néerlandais HNLMS Pelikaan était déployé en Martinique pour conduire des entraînements opérationnels avec les Forces armées aux Antilles (FAA) et les autorités locales.

 

Le 6 novembre 2015, après avoir effectué ses visites diplomatiques, le lieutenant-commander Charlie Dekker, commandant le Pelikaan, a conduit avec le bâtiment de transport léger Dumont d’Urville un entraînement de remorquage à la mer. Ces passing exercises (PASSEX) permettent d’améliorer la coordination et l’interopérabilité à la mer avec nos partenaires, afin d’être en mesure de conduire des opérations conjointes.

 

Du 7 au 10 novembre 2015, le Pelikaana participé au raid de synthèse du stage d’aguerrissement commando délivré par le 33erégiment d’infanterie de Marine au profit d’une soixantaine de mariners hollandais venus d’Aruba. Aux côtés du Dumont d’Urville, les deux unités de la Marine avaient pour mission de conduire une opération amphibie de rembarquement de deux sections de mariners et de soldats français au large du Carbet et de Saint-Pierre.

 

Ce n’est pas la première fois que le Pelikaan et le Dumont d’Urville réalisent des entraînements communs. En octobre 2014, au large de Curaçao, les deux bâtiments avaient eu l’opportunité de mettre en œuvre les procédures OTAN, dont la France et les Pays-Bas font partie, en conduisant des manœuvres de ravitaillement à la mer avec navigation rapprochée, un remorquage et des exercices de visite utiles dans le cadre de la lutte contre le trafic de drogue. En juin 2015, les deux unités avaient participé à l’exercice Huex 2015et à sa phase de restitution d’intervention de secours auprès de la population sinistrée de l’île de Saint-Martin suite à un ouragan.

 

Les FAA garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis les départements de la Martinique et de la Guadeloupe. Elles constituent un dispositif interarmées à dominante aéromaritime de premier plan sur le théâtre Antilles-Guyane, en coordination avec les forces armées en Guyane. Les FAA conduisent deux missions principales dans la zone : la lutte contre les trafics de stupéfiants en haute mer ainsi que l’assistance et le secours à la population lors de catastrophes naturelles.

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13 novembre 2015 5 13 /11 /novembre /2015 15:50
photo Luftwaffe

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13.11.2015 Romandie.com (AWP)

 

Berlin (awp/afp) - L'Allemagne réclame à Airbus des dédommagements à hauteur de 13 millions d'euros pour compenser le retard dans la livraison de ses deux premiers avions de transport militaire A400M, affirme vendredi le site internet du magazine "Der Spiegel".

 

"Selon des informations de Spiegel Online, la secrétaire d'Etat à l'Armement Katrin Suder a négocié que l'armée allemande reçoive 13 millions d'euros comme compensation pour le retard de la livraison de deux A400M cette année", écrit le site internet.

 

Principal acheteur de l'appareil, l'Allemagne a commandé au total 53 A 400M, une commande ferme réduite en 2010 face aux retards et aux problèmes rencontrés par ce programme d'Airbus.

 

Pour l'heure, un seul appareil est en cours d'essai. "Au lieu de plusieurs, l'Armée de l'Air ne recevra encore cette année qu'un autre ou maximum deux autres A400M", affirme Spiegel Online.

 

L'Airbus A400M, dont les vols ont été un temps interrompus après le crash d'un appareil à Séville (Espagne), faisant quatre morts en mai, est un avion polyvalent, capable d'assurer le transport de troupes, parachutistes et matériel sur de longues distances et à grande vitesse tout en atterrissant sur des terrains sommaires.

 

Contacté par l'AFP, le ministère allemand de la Défense n'était pas joignable vendredi en début d'après-midi.

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13 novembre 2015 5 13 /11 /novembre /2015 14:00
Irak: les forces kurdes ont libéré Sinjar de l'EI

 

13 novembre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Sinjar (Irak) - Les forces kurdes irakiennes ont repris vendredi Sinjar, une ville du nord de l'Irak tenue depuis plus d'un an par le groupe jihadiste Etat islamique (EI), a annoncé le dirigeant de la région autonome du Kurdistan irakien, Massoud Barzani.

 

Je suis ici pour vous annoncer la libération de Sinjar à la faveur d'une offensive éclair des forces kurdes lancée jeudi avec l'appui des frappes de la coalition internationale et des combattants de la minorité yazidie, a indiqué M. Barzani lors d'une conférence de presse près de la ville reconquise.

 

En prenant la ville, les peshmergas (combattants kurdes) ont réussi à couper l'autoroute 47, l'une des principales routes de communication et de réapprovisionnement des jihadistes entre l'Irak et la Syrie.

 

Sinjar a été libérée par le sang des peshmergas et fait désormais partie du Kurdistan, a ajouté M. Barzani dont les déclarations risquent de provoquer l'irritation du pouvoir central à Bagdad.

 

A la faveur de l'offensive fulgurante de l'EI en juin 2014 au nord de Bagdad qui avait vu la fuite des forces fédérales irakiennes, les forces kurdes avaient pris le contrôle de certaines zones disputées avec le pouvoir central.

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13 novembre 2015 5 13 /11 /novembre /2015 13:55
Raid contre Jihadi John: les jours des terroristes de l'EI sont comptés

 

13 novembre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Tunis - Le secrétaire d'Etat John Kerry a prévenu vendredi que les jours des terroristes associés au groupe Etat islamique (EI) étaient comptés, après un raid ayant visé en Syrie un responsable britannique de l'organisation, Jihadi John, dont la mort reste à confirmer.

 

Nous continuons d'évaluer les résultats de cette frappe aérienne menée jeudi soir à Raqa, dans l'est de la Syrie, mais les terroristes associés à Daech (un acronyme en arabe de l'EI) doivent savoir ceci: vos jours sont comptés et vous serez vaincus, a déclaré M. Kerry lors d'une conférence de presse à Tunis.

 

Il n'y a aucun futur, aucune perspective d'avenir pour Daech, a-t-il ajouté.

 

Jihadi John, de son vrai nom Mohammed Emwazi, est visible sur des vidéos exécutant des otages occidentaux. Vendredi matin, le Premier ministre Britannique David Cameron a confirmé qu'il était bien la cible du raid aérien de l'armée américaine, tout en soulignant que sa mort n'était pas encore certaine.

 

Aux Etats-Unis, un haut responsable militaire américain cité par Fox News a de son côté déclaré: Nous sommes sûrs à 99% de l'avoir eu.

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13 novembre 2015 5 13 /11 /novembre /2015 13:55
Chronique culturelle 13 Novembre 2015 - SHD

 

13.11.2015 source SHD

 

13 novembre 1792 : combat d’Anderlecht (actuelle Belgique). Le général Dumouriez bat  les troupes impériales du prince de Wurtemberg et entre le lendemain dans Bruxelles.

 

13 novembre 1805 : Napoléon s’apprête à entrer dans Vienne (Autriche). Venant de battre la troisième coalition, l’Empereur français est à Inkersdorf lorsqu’il apprend la prise de Vienne. Il court immédiatement et quasi seul à Schônbrunn où il se fait remettre symboliquement les clés de la ville que l’Empereur autrichien vient de quitter précipitamment.

 

13 novembre 1901 : La mission Hourst arrive à Tchong-King (Chine centrale). Le CV Emile Hourst (1864-1940) parti de Shanghai à bord de l’Olry, vapeur de 37 mètres, remonte le fleuve bleu (Yang-Tse) sur 3200 km. Franchissant plusieurs rapides, il accomplit un véritable exploit en seulement 22 jours, provoquant l’étonnement des Britanniques en observation. Quelques années plus tôt (1894-1895), en Afrique, Hourst commandait la flottille du Niger et avait participé aux opérations menant à la prise de Tombouctou. Il a publié Sur le Niger et au pays des Touaregs (1898).

 

13 novembre 1903 : création de Colomb-Béchar (Algérie). En souvenir du Général Colomb qui s’est illustré dans les confins algéro-marocains, le général Lyautey baptise le ksar de Béchar, Colomb-Béchar.

voir Lyautey, itinéraire d’un colonisateur – par Gérard Cholvy Académie des Sciences et Lettres de Montpellier (2006)

 

13 novembre 1914 : bataille d’El Herri (Maroc). Malgré les ordres reçus et les conseils de ses adjoints de ne pas attaquer le camp du chef Zayane (Moha ou Hammou), le LCL Laverdure lance une colonne de 1300 hommes depuis Khenifra sur El Herri. A peine attaqué, le camp reçoit les renforts des tribus alentour. Les pertes sont énormes : deux tiers des officiers (39) et la moitié des hommes du rang (plus de 750) sont tués. Le LTN Brasillach, père de l’écrivain R. Brasillach (fusillé en 1945) figure parmi les morts. Lyautey a écrit que si Laverdure n’avait pas été tué dans l’opération, il aurait dû être traduit en cour martiale. Le désastre est tant humain que psychologique.

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13 novembre 2015 5 13 /11 /novembre /2015 13:30
source Twitter

source Twitter

 

13.11.2015 Romandie.com (ats)

 

Des forces kurdes ont pénétré vendredi dans la ville irakienne de Sinjar tenue par l'Etat islamique (EI), a indiqué le conseil de sécurité régional du Kurdistan irakien sur Twitter. Les djihadistes avaient pris le contrôle de cette localité en août 2014.

 

Les troupes kurdes sont intervenues en provenance de "toutes les directions" et ont entamé des opérations de sécurisation dans l'agglomération, ajoute le message sur le réseau social.

 

Un journaliste de Reuters a indiqué avoir vu plusieurs centaines de combattants peshmergas entrer dans la localité à partir du mont Sinjar, relief montagneux situé au nord. Des fusillades violentes résonnaient à l'intérieur de la ville.

 

Les forces kurdes ont lancé jeudi une offensive contre cette localité considérée comme stratégique pour l'EI car située sur l'axe qui relie son fief de Rakka en Syrie à la cité de Mossoul en Irak.

 

Depuis le début de l'offensive, les peshmergas ont repris plus de 150 km2 de terrain qui étaient sous le contrôle des djihadistes et ont réussi à isoler la localité à l'est et à l'ouest.

 

Les Kurdes ont notamment pris position sur l'autoroute 47, un axe de liaison essentiel entre Raqa et Mossoul par lequel l'Etat islamique fait transiter des armes, des hommes et différentes marchandises de contrebande pour financer ses activités.

 

Selon un responsable américain, les Etats-Unis estiment que deux à quatre jours seront nécessaires pour sécuriser la ville et une semaine supplémentaire pour achever les opérations de nettoyage. L'offensive implique environ 7500 hommes appartenant aux forces spéciales kurdes, à des unités peshmergas et à des milices yazidies.

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13 novembre 2015 5 13 /11 /novembre /2015 12:55
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

12/11/2015 Sources : Marine nationale

 

Depuis lundi 9 novembre, 4 plongeurs démineurs de la Cellule plongée humaine et intervention sous la mer (CEPHISMER) prennent part à un entraînement un peu particulier au cours d’une plongée, dite « à saturation ».

 

11 heures : après les ultimes vérifications médicales et techniques, la porte du caisson hyperbare de 30m3se referme sur Benjamin, Benoît, Emeric et Nathaniel. Ces quatre plongeurs-démineurs vont être isolés pendant une semaine afin de subir une simulation de descente à 98 mètres de profondeur, possible grâce à la modulation de la pression intérieure du caisson.

 

2 jours de descente, quatre jours pour « remonter », c’est-à-dire effectuer les paliers successifs permettant de sortir du caisson en sécurité : cette expérience nécessite une préparation rigoureuse : contrôle de la condition physique des marins sélectionnés, conditionnement logistique et sanitaire du caisson, réalisation et équilibrage des mélanges gazeux… « Toutes les précautions sont prises pour limiter les éventuels cas non conformes, mais l’entraînement réalisé au cours des derniers mois nous permet d’aborder cela dans les meilleures conditions » confie Emeric, l’un des quatre plongeurs.

 

Ces six jours « en isolement » doivent participer à la formation des plongeurs démineurs de la CEPHISMER et à la mise en œuvre par les équipes du caisson hyperbare CH500 en plongée à saturation dans différentes situations. Ils doivent également permettre de tester les limites de l’appareil de plongée CRABE dans un environnement Hélium / Oxygène. Cet appareil est utilisé par les plongeurs démineurs de la marine nationale, au cours de plongées réalisées dans la cuve qui communique avec le caisson hyperbare. Toute la semaine, les plongeurs réaliseront des mesures de bulles circulantes dans leur organisme lors de la phase de décompression, sous la surveillance d’une équipe médicale et technique armée 24h/24.

 

Cet entraînement, indispensable au maintien et au développement des savoir-faire liés à la plongée, permettra également d’enrichir les données sur la saturation du corps humain… Nos quatre plongeurs vous donnent rendez-vous la semaine prochaine pour leur « retour à la surface » !

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13 novembre 2015 5 13 /11 /novembre /2015 12:55
Radar STAR NG photo Thales

Radar STAR NG photo Thales

 

12 novembre, 2015 Nathan Gain (FOB)

 

Le 15 juin dernier, Thales lançait en grande pompe une nouvelle solution de radar pour le moins innovante et économique, offrant des capacités duales civiles et militaires et renforcée par l’introduction de technologies inédites sur une plateforme civile.

 

Le STAR NG est en effet basé sur un constat : en matière de contrôle aérien, il existe d’importantes similitudes, une communalité très forte entre les mondes civil et militaires. Dés lors, pourquoi imaginer des radars spécifiquement militaires lorsqu’on peut se baser sur des systèmes civils existant ? Parce que poser la question, c’est déjà y répondre, Thales a matérialisé cette réponse il y a trois ans en dotant l’aéroport de Kandahar, à vocation jusqu’alors essentiellement militaire, de systèmes radars civils, de surveillance et de C2 (Command & Control). À peine né, le concept STAR NG participait déjà activement à la réouverture de l’Afghanistan au trafic aérien civil.

 

C’était là toute la philosophie de Thales que de venir greffer des capacités militaires sur un système civil existant, à savoir le radar primaire en bande S STAR 2000 (déjà en utilisation sur plus de 120 sites différents de par le monde). Au-delà des cette dualité civil/militaire, STAR NG est également doté de nouvelles technologies conçues pour permettre aux contrôleurs aériens de répondre plus efficacement à la complexification de l’environnement aérien.

 

Bénéficiant des dernières technologies, ce radar permet désormais aux opérateurs civils et militaires de relever efficacement les nouveaux défis apparus dans le domaine de l’ATM. STAR NG permet par exemple d’atténuer les effets parasites provoqués par les fermes d’éoliennes. De quoi rendre le sourire à l’industrie de l’énergie verte, « plus de 50% des projets d’installation d’éoliennes étant bloqués pour des raisons de gestion de l’espace aérien, » précise Philippe Avezou, Militay ATM Business Development Manager pour Thales. Grâce aux nouvelles technologies créées par Thales, le STAR NG a été en mesure d’assurer un taux de détection de 89% lors de tests réalisés en extérieur au cœur d’une ferme d’éoliennes.

 

STAR NG permet également de remédier aux contraintes imposées par le développement de la 4G. Et ce ne sont que deux des nouvelles technologies proposées aux utilisateurs civils et militaires par Thales. De fait, le radar STAR NG permet maintenant de calculer l’altimétrie sans utiliser de radar secondaire. De même, Thales habilite désormais les opérateurs civils à détecter les cibles à déplacement rapide ou lent. En terme de capacité purement militaire, le STAR NG est pourvu d’une fonction d’antibrouillage. Le STAR NG est en effet équipé d’un système d’évasion de fréquence, lui permettant de balayer le spectre pour récupérer la fréquence la moins brouillée (ou « last jamming frequency »).  Enfin, détail non négligeable, Thales a grandement amélioré la protection des différents flux d’information.

 

En tant que radar d’approche terminale, le STAR NG est en mesure de détecter un vaste spectre d’objets aériens dans un rayon de 100 nautiques (donc plus de 180 km). L’ergonomie du système a également été repensée, le STAR NG étant 40% plus compact (4 racks au lieu des 7 nécessaires auparavant), et 20% plus économe en énergie.

 

Loin d’être anecdotique, l’exemple de l’aéroport de Kandahar n’est en fait que la partie immergée d’une success-story en devenir. Fort de cette première expérience, le STAR NG est devenu en octobre 2014 l’une des pierres angulaires du programme britannique « Marshall ». Appelé à transformer la gestion du trafic aérien en zone terminale dans tous les aérodromes militaires du Royaume-Uni, « Marshall » a été confié l’année passée à la co-entreprise AQUILA, unissant la société semi-publique NATS (National Air Traffic Services) et le leader mondial des systèmes de gestion du trafic aérien. Ce contrat, d’un montant total de 1.9 milliards d’euros et signé pour une durée de 22 ans, prévoit notamment une enveloppe de 507 millions d’euros destinée à l’acquisition de radars de surveillance avancés. Au travers du programme « Marshall », Thales est donc appelé à fournir 20 radars STAR NG au ministère de la Défense britannique d’ici 2017, après une phase de test prévue pour début 2016 sur le site d’essai de Rouen. ­­En tout, ce sont plus d’une centaine de sites, dont 60 aérodromes, qui profiteront du savoir-faire de Thales en matière d’ATM dans les années à venir.

 

Près de cinq mois après avoir dévoilé le STAR NG, l’optimisme prime chez Thales, alors que « de nombreux pays ont montré leur intérêt suite à l’exemple du ministère de la Défense britannique », se félicite Philippe Avezou.  Kandahar, Marshall, … autant de succès qui devraient en effet permettre à Thales d’imposer « son » STAR NG comme le successeur désigné du STAR 2000, et de se tourner résolument vers un autre projet majeur :  le programme OneSKY, avatar australien du programme « Marshall ».

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13 novembre 2015 5 13 /11 /novembre /2015 12:55
Clip officiel du 2e REP

 

12.11.2015 par Légion Etrangère

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13 novembre 2015 5 13 /11 /novembre /2015 12:45
4e réunion des chefs d’état-major du G5 Sahel  photo EMA

4e réunion des chefs d’état-major du G5 Sahel photo EMA

 

07.11.2015 Source EMA

 

Le 3 et le 4 novembre, répondant à l’invitation de ses homologues, le général d’armée Pierre de Villiers était à Ouagadougou pour assister à la 4e réunion des chefs d’état-major du « G5 Sahel », instance au sein de laquelle les pays de la bande sahélo-saharienne (BSS) coordonnent leurs efforts pour lutter contre le terrorisme.

Depuis 2014, le Burkina Faso, la Mauritanie, le Mali, le Niger et le Tchad ont ainsi choisi d’apporter une réponse régionale et coordonnée à la menace transfrontalière que représentent pour eux les groupes armés terroristes (GAT) qui sévissent au Sahel. Très tôt, ils ont manifesté la volonté de conduire leur action aux côtés de la France, qu’ils considèrent comme « un partenaire stratégique ». C’est dans cette logique de partenariat qu’a été conçue l’opération Barkhane, dont la mission est d’appuyer les forces armées des pays du G5 Sahel dans leur combat contre le terrorisme.

Face à une menace transfrontalière et transnationale, le général de Villiers a rappelé que l’opération Barkhane constitue une priorité. Pour la France, elle s’inscrit dans une double logique : une logique de « défense de l’avant » de notre territoire national ; une logique de solidarité vis-à-vis de forces armées partenaires.

La veille de cette réunion, le général de Villiers s’était longuement entretenu avec le chef de l’État du Burkina Faso, le Président Michel Kafongo, avec lequel il avait déjà abordé la question des défis sécuritaires auxquels sont confrontés le Burkina Faso et sa sous-région.

 

Repère

Créé à l’initiative des chefs d’État de la région sahélo-saharienne (Burkina-Faso, Mauritanie, Mali, Niger et Tchad), le G5 Sahel est un cadre institutionnel de coordination et de suivi de la coopération régionale, destiné à coordonner les politiques de développement et de sécurité de ses membres.

Le général Pierre de Villiers a été invité à chaque réunion des CEMA des pays membre du G5 Sahel depuis l’institutionnalisation de ce partenariat le 16 février 2014.

Précédentes réunions :

9 avril 2014 (Niamey)

19 novembre 2014 (Niamey)

27 mai 2015 (N’Djamena)

 

Reportage photos

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13 novembre 2015 5 13 /11 /novembre /2015 12:40
Ukraine Crisis Update: November 11, 2015

 

Nov 11, 2015 - Hugo Spaulding - ISW

 

Russian-backed separatist forces renewed coordinated offensive operations across the front line in eastern Ukraine on November 7. This escalation follows a two-month operational pause that coincided with the start of the Russian intervention in Syria. Both the separatist ‘Donetsk People’s Republic’ (DNR) and the Ukrainian military reported the completion of the withdrawal of light artillery from the front line in the days leading up to the recent clashes.

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