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13 mai 2014 2 13 /05 /mai /2014 22:40
Sept soldats ukrainiens tués dans une embuscade

 

13.05.2014 Romandie.com (ats)

 

Sept soldats ukrainiens ont été tués et sept autres blessés mardi dans l'est de l'Ukraine, ont annoncé les autorités. Ces heurts sont intervenus alors qu'un dialogue national est soutenu par l'OSCE, la Russie et les diplomaties occidentales après les référendums sans appel de dimanche dans le Donbass.

 

Les soldats sont tombés dans une embuscade tendue près de Kramatorsk, à une quinzaine de kilomètres au sud de Slaviansk, bastion des séparatistes pro-russes.

 

Une colonne blindée a essuyé des tirs alors qu'elle approchait d'un pont, a indiqué le ministère. Deux soldats ont péri lorsqu'un véhicule blindé a été atteint par ces tirs. Les autres sont décédés dans la fusillade qui a suivi.

 

Cet accrochage meurtrier est le premier signalé depuis que les régions de Donetsk et de Lougansk ont voté dimanche, à une écrasante majorité selon les organisateurs du scrutin, en faveur de leur indépendance.

 

Volonté populaire respectée

 

Dès dimanche, en marge du référendum, Denis Pouchiline, qui dirige la république populaire autoproclamée de Donetsk, avait prévenu que l'armée de Kiev serait considérée comme "force occupante" une fois proclamés les résultats de la consultation.

 

Sans aller jusqu'à reconnaÎtre l'indépendance de ces régions, le Kremlin a dit "respecter" la volonté populaire exprimée et a remaqué que ces consultations soulignaient la nécessité d'un dialogue entre les parties ukrainiennes.

 

Appel au dialogue

 

Le chef de la diplomatie allemande, Frank-Walter Steinmeier, s'est rendu de son côté mardi à Kiev pour soutenir la "table ronde" proposée par la présidence suisse de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) autour de laquelle doivent s'asseoir cette semaine les différents responsables politiques du pays.

 

Table ronde sans "terroristes"

 

Ce processus de dialogue national pourrait s'ouvrir mercredi. Il doit être co-animé par le diplomate allemand Wolfgang Ischinger, désigné par l'OSCE et accepté par le pouvoir central ukrainien.

 

Kiev n'a pas communiqué la liste des participants, mais le président par intérim Oleksander Tourtchinov s'est opposé à la présence des "terroristes", le terme employé par les nouvelles autorités pour désigner les séparatistes pro-russes. En leur absence, ce processus est voué à l'échec, a fait savoir Moscou.

 

Moscou réplique

 

La Russie, dont le ministre de l'Economie Alexeï Oulioukaïev a admis qu'elle risquait de se retrouver en récession cette année, a répliqué aux sanctions américaines en détaillant mardi une série de mesures de rétorsion dans le domaine de la coopération spatiale.

 

Pour l'heure, le gouvernement russe n'a pas exposé de riposte à l'élargissement des sanctions européennes, décidé lundi.

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13 mai 2014 2 13 /05 /mai /2014 20:55
Coupes budgétaires : Valls veut mettre Le Drian en slip

 

13/05/2014 Jean Guisnel Défense ouverte / Le Point.fr

 

La tension monte dans les armées, dont le budget est une nouvelle fois visé par l'axe Matignon-Bercy. Pourquoi Hollande, chef des armées, reste-t-il silencieux ?


 

De démentis vagues en déclarations ambiguës, Matignon et Bercy ont donné du corps et de la véracité aux déclarations faites dimanche à la télévision par le député UMP de l'Aisne Xavier Bertrand. Ce dernier n'a pas voulu faire état de ses sources, mais ses accusations se baseraient sur une note ayant fuité du SGDSN (Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale), un service dépendant du Premier ministre. Selon les déclarations de Xavier Bertrand, la défense pourrait perdre 1,5 à 2 milliards d'euros chaque année durant trois ans. Selon certains cadres militaires, ce chiffre pourrait être le "bas de la fourchette", mais les rumeurs sont une spécialité des armées.

Toujours est-il que "radio popote" prétend que Bercy réclame effectivement ces sommes, qui seraient donc cumulatives. Le budget annuel sanctuarisé par la loi de programmation militaire votée en décembre 2013, soit 31,5 milliards d'euros, perdrait donc 1,5 milliard en 2015, 3 milliards en 2016 et 4,5 milliards en 2017. Soit neuf milliards en trois ans. Est-ce réaliste ? Non. En revanche, le quotidien économique Les Échos a publié mardi matin une évaluation qui a du sens : "Bercy est décidé à couper dans les crédits de l'armée : plusieurs scénarios sont à l'étude, qui pourraient aller jusqu'à 2,3 milliards d'euros d'ici à 2017."

 

Sanctuarisation du budget militaire

À ce stade, selon nos informations, les services de la défense n'ont reçu aucune information venant de Bercy qui concernerait une éventuelle remise en cause des promesses du chef des armées. Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, qui joue politiquement très gros sur cette affaire, n'en démord pas : non seulement la sanctuarisation du budget militaire se trouve inscrite dans la loi, mais elle a été maintes fois réitérée par François Hollande. On n'en sortira pas : sauf à se renier publiquement, le chef de l'État est le garant d'un budget préservé sur toute la durée du quinquennat, après, il est vrai, de sérieux coups de rabot.

Lors d'une intervention dimanche soir sur TF1, Manuel Valls a cependant confirmé que les promesses de François Hollande ne l'engageaient pas. Si les mots ont un sens, les siens sont parfaitement ambigus : "Tout le monde doit participer à la réduction des déficits. Et nos armées, qui se battent courageusement sur différents terrains (...), doivent être préservées. Chacun doit faire un effort." Comment veut-il "préserver" les armées en leur demandant des "efforts" ? La suite le dira...

 

Le silence de Hollande

Mardi après-midi, lors des questions au gouvernement, Michel Sapin n'a nullement démenti les inquiétudes de Xavier Bertrand en déclarant : "Une loi de programmation a été votée. C'est dans le cadre de cette loi de programmation que toute réflexion sur l'avenir des crédits de la défense nationale doit s'inscrire." Langage technocratique codé dont nous proposons à nos lecteurs une traduction qui vaut ce qu'elle vaut : Bercy entendrait effectivement rogner le budget sur les trois prochaines années, mais en s'engageant à réaffecter ces crédits avant 2019, date de la fin de la loi, dont la dotation de 190 milliards ne serait donc pas écornée... Qui crierait à ce scénario ?

Quoi qu'il en soit, depuis dimanche, les armées sont sur des charbons ardents. Un seul homme peut jeter de l'eau sur les braises : François Hollande. Or, depuis le début de la semaine, s'il a souvent parlé à des journalistes, il n'a apporté aucune réponse aux questions sur le budget militaire. Mais pourquoi donc ?

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13 mai 2014 2 13 /05 /mai /2014 20:55
Cérémonie d'hommage funèbre au sergent-chef Marcel Kalafut à Calvi

 

13/05/2014 Laetitia Périer

 

Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, a présidé ce matin, mardi 13 mai, la cérémonie d'hommage funèbre au sergent-chef Marcel Kalafut, du 2e Régiment étranger de parachutistes (2e REP), mort pour la France jeudi 8 mai au Mali.

 

Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, a présidé mardi 13 mai dans la matinée la cérémonie d'hommage funèbre au sergent-chef Marcel Kalafut, au camp Raffalli (Calvi) où est basé le 2e Régiment étranger de parachutistes (2e REP).

 

Le sergent-chef Kalafut a été tué le 8 mai lors d'une mission d'infiltration dans le nord-est du Mali. Le véhicule léger dans lequel il se trouvait a sauté sur un engin explosif à une vingtaine de kilomètres à l'est de Tessalit, le blessant ainsi que deux autres militaires. Le sergent-chef Kalafut n'a pas survécu à ses blessures.

 

Lundi, les honneurs militaires lui ont été rendus. Le cortège allant aux Invalides est passé par le pont Alexandre III où de nombreuses personnes sont venues rendre hommage au légionnaire de 27 ans mort pour la France et manifester ainsi leur soutien à ses proches.

 

Le sergent-chef Kalafut est le 8e soldat français tué au Mali depuis le déclenchement de l'opération Serval.

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13 mai 2014 2 13 /05 /mai /2014 17:55
Prophete, le composite qui tient les 1200°C



13/05/2014 DGA

 

Mettre au point des moteurs d’aéronefs plus robustes et plus légers… Voilà sur quoi a planché la société Herakles, filiale du groupe Safran. Comment ? En mettant au point un matériau composite à base de céramique pour remplacer le traditionnel métal utilisé dans les moteurs. Le projet appelé "Prophete" permet désormais aux composites d'investir les environnements les plus hostiles pour leurs fibres.

 

Consommer moins de carburant pour emporter plus d’armement et embarquer plus de passagers… l’heure est à l’allégement des aéronefs. Pour répondre à ce besoin, Herakles, soutenu depuis le début par la DGA, a eu l’idée d’inventer un nouveau matériau composite à base de céramique. Plus léger, il remplacerait avantageusement le métal traditionnellement utilisé jusqu’à aujourd’hui dans les moteurs. Le projet, baptisé « Réalisation d’études pour la Protection, la Réparation et l’Optimisation de Pièces Hélicoptères Évoluant dans des gammes de Températures Élevées », est plus communément appelé "Prophete".

 

Né sous les bons augures

« Tout l’enjeu de notre innovation est d’arriver à intégrer de nouveaux matériaux dans les zones les plus chaudes des moteurs. Jusqu’à présent, la proportion de matériaux composites dans les avions modernes avoisine les 50 % . Une zone résistait cependant encore à toutes les études : le moteur. La faute à ses très hautes températures », explique Georges Caye, chef de programme PROPHETE chez Herakles. En effet, les matériaux composites classiques ne supportent pas de températures au-delà de 200°C. Or, dans un moteur, on peut atteindre les 1200°C.

Trouver un matériau qui supporte 1200°C…Opération réussie !« Grâce au composite à matrice céramique, nous avons accompli ce challenge ! », se félicite Georges Caye. De plus, il a des vertus auto-cicatrisantes. « Pendant son utilisation, les micro-fissures qui pourraient se former dans le matériau sont colmatées par un verre qui se forme par réaction chimique au sein même de la matrice du composite. D’où son nom de matrice autocicatrisante. Ce qui permet d’augmenter significativement sa durée de vie ! », précise-t-il.

 

Démonstration

Afin de démontrer l’intérêt du matériau composite à matrice céramique, la société Herakles a réalisé un prototype de tuyère pour la partie arrière du moteur de l’hélicoptère Tigre. Des essais en vol se sont déroulés de début 2012 à avril 2013. « Les résultats obtenus étaient largement concluants. Après 130 heures de vol, la tuyère est intacte ! », souligne Georges Caye. En l’occurrence, l’innovation a été testée sur le Tigre mais elle peut être appliquée à n’importe quelle tuyère d’autres hélicoptères, et même d’autres pièces de moteurs d’avions.

« Cela fait 10 ans que Herakles travaille sur la création de ce matériau. Avant de le tester en conditions réelles sur la tuyère du Tigre, il y a eu beaucoup de recherches en laboratoire. Pour des applications militaires, nous sommes techniquement prêt. Côté civil, nous nous préparons à mettre en service une pièce de même type sur un avion d’Air France . » Herakles envisage ensuite une introduction en série complète dans des moteurs d’avions civils aux alentours de 2018/2019.C'est-à-dire demain.

 

L'innovation Prophete appliquée à la tuyère du Tigre

L'innovation Prophete appliquée à la tuyère du Tigre

Prophete en chiffres

- 6000 heures, c’est la durée de vie attendue d’une tuyère en composite céramique métal qui n’est pas sujette aux criques qui affectent les pièces métalliques portées en température.

- Entre 800 et 1200°C , ce sont les températures que peut supporter la tuyère en céramique.

- 30%, c’est le pourcentage d’allègement que l’on pourrait atteindre avec la tuyère en céramique par rapport à sa version métal

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13 mai 2014 2 13 /05 /mai /2014 17:45
[Vidéo] Drones Reaper de l’armée de l’air au Sahel
 
13/05/2014 Opérations
 

Livrés fin 2013 à l’armée de l’air, les drones de surveillance américains MQ Reaper sont entrés en action mi-janvier dans le Sahel, en renfort des drones Harfang déjà déployés. Bien que capables d’emporter de l’armement, la France a choisi de ne pas armer ses Reaper.

 

Ce reportage est un extrait du magazine TV «Journal de la Défense» d’avril 2014, intitulé «100% innovation dans les armées».

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13 mai 2014 2 13 /05 /mai /2014 17:26
Thomas Misrachi avec le 3e Régiment Etranger d'Infanterie. (RMC Découverte)

Thomas Misrachi avec le 3e Régiment Etranger d'Infanterie. (RMC Découverte)

 

13/05/2014 BFMTV

 

RMC Découverte diffuse mardi 13 mai à 20h45 un documentaire dans les coulisses de la Légion Etrangère, en Guyane. Un document de 52 minutes pour lequel le journaliste a été totalement intégré au quotidien des légionnaires.

 

Thomas Misrachi, journaliste de BFMTV, a suivi en Guyane le 3e régiment étranger d'infanterie, dans le cadre de la mission Hermès, une première pour un civil. Un reportage diffusé mardi soir à 20h45 sur RMC Découverte. "Le caporal roumain qui a été mon binôme était très réticent au départ, il trouvait que c'était trop dangereux", évoque le journaliste.

 

Ce document de 52 minutes, "Embarqués: Opération Hermès", nous livre le quotidien des légionnaires dans la forêt amazonienne. Thomas Misrachi a vécu pendant 10 jours au rythme de ces hommes, surrentraînés et soudés par les valeurs de la Légion, qui traquent les orpailleurs. Il a fallu 3 heures de route, 5 heures de pirogue, 1 heure d'hélicoptère et 2 jours de marche, pour accéder au lieu de la mission.

 

Orpaillage illégal

 

"J'ai vécu comme eux, mangé comme eux, dormi comme eux, dans un hamac entre deux arbres, porté un sac à dos de 30 kilos et un gilet pare-balles, bu cinq litres d'eau par jour..." détaille le journaliste, qui ajoute: "le plus dur, dans la forêt amazonienne, c'est l'humidité. Les mygales, les serpents, au bout de quelques jours, on n'y pense plus. Mais l'humidité, c'est terrible. On est trempé en permanence".

 

Le 3e REI est en charge de la préservation de la forêt amazonienne et de ses ressources. Dans le cadre de l'opération Harpie, il lutte contre l'orpaillage clandestin, fléau économique. "Ces camps sont une véritable catastrophe écologique, explique Thomas Misrachi. Les orpailleurs utilisent du mercure et détruisent la forêt".

 

Chaque année, 13 tonnes d'or, soit 400 millions d'euros, quittent clandestinement la Guyane à travers 770 chantiers illégaux. Le rôle du 3e REI est de ralentir le développement et arrêter les 8.000 "garinpeiros" clandestins.

 

Note RP Defense : voir Les Forces Armées en Guyane - Ministère de la Défense

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13 mai 2014 2 13 /05 /mai /2014 17:25
FAG : escale de deux navires brésiliens à Dégrad-des-Cannes

 

 

12/05/2014 Sources : EMA

 

Du 30 avril au 03 mai 2014, deux patrouilleurs de la marine brésilienne, « Bocaina » et « Graúna » ont fait escale à la base navale de Dégrad-des-Cannes, en Guyane. Le patrouilleur P400 « La Capricieuse » en a été le bâtiment-hôte. Cette escale entre dans le cadre de la coopération régionale franco-brésilienne.

 

Depuis 2013, l’implication des forces armées en Guyane (FAG) et des forces du 4èmedistrict naval du Brésil dans les relations internationales régionales n’a cessé de croître, créant une réelle dynamique entre les deux pays.

 

Cette coopération avec le 4èmedistrict naval s’est notamment approfondie dans le domaine de la lutte contre la pêche illégale et les trafics illicites, qui constituent des enjeux de sécurité majeurs pour les deux pays. Cela s’est concrétisé par des échanges d’informations et par des patrouilles simultanées de lutte contre la pêche illégale de part et d’autre des frontières maritimes françaises et brésiliennes. Cinq patrouilles ont ainsi été réalisées au cours de l’année 2013.

 

Si les interceptions réalisées lors de ces opérations permettent de lutter activement contre la pêche illégale, elles ont également un effet dissuasif et permettent de préserver les richesses halieutiques. Ces efforts, en complément d’actions de contrôle permettent de constater une nette diminution des incursions de pêcheurs illégaux dans les eaux régionales.

 

Au bilan de cette première année de coopération opérationnelle, 47 navires de pêche brésiliens ont été contrôlés ou déroutés dans leurs eaux par la marine brésilienne, dont 28 ont perdu leur permis de navigation. La marine française aura, de son côté, dérouté vers Dégrad-des-Cannes 9 navires de pêche brésiliens au cours de ces patrouilles. Le bilan de l’année 2013 se porte à 34 navires déroutés.

 

L’effort régional se poursuit en 2014 avec cinq patrouilles simultanées programmées. En outre, la coopération entre les FAG et le 4èmedistrict naval s’apprête à prendre une nouvelle tournure avec l’accueil d’un officier de liaison brésilien à l’état-major des FAG au cours du second semestre 2014. Un chantier important sera également lancé avec l’établissement d’une liaison par vidéo-conférence entre Cayenne et Belém.

 

Le partenariat stratégique signé par la France et le Brésil en 2008 est centré sur deux domaines de coopération privilégiés : la sécurité transfrontalière avec la Guyane et la sécurité des espaces maritimes. A ce titre, les forces armées en Guyane (FAG) et les forces armées brésiliennes coopèrent de façon ciblée sur la lutte contre l’orpaillage illégal (principalement dans le cadre de la mission Harpie), la pêche illégale et les trafics illicites. Par ailleurs, une coopération renforcée dans le domaine maritime est mise en œuvre afin d’appuyer la montée en puissance de la capacité aéronavale brésilienne.

FAG : escale de deux navires brésiliens à Dégrad-des-Cannes
FAG : escale de deux navires brésiliens à Dégrad-des-Cannes
FAG : escale de deux navires brésiliens à Dégrad-des-Cannes
FAG : escale de deux navires brésiliens à Dégrad-des-Cannes
FAG : escale de deux navires brésiliens à Dégrad-des-Cannes
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13 mai 2014 2 13 /05 /mai /2014 17:25
photos CCH Serpillo

photos CCH Serpillo

 

12/05/2014 Sources EMA

 

Du 30 mars au 3 avril 2014, le général de division Dominique-Marie Pinel, adjoint à l’inspecteur des armées (IDA), a inspecté les forces armées en Guyane (FAG), accompagné du vice-amiral d’escadre (VAE) Eric Chaplet, sous-chef soutien de l’état-major des armées.

 

Lors de leurs déplacements, les deux officiers généraux ont pu appréhender, sur le terrain, les spécificités liées au soutien des FAG dans le cadre de l’engagement opérationnel.

 

Le 30 mars, le GDI Pinel s’est rendu sur la base de Défense (BdD) des forces armées en Guyane pour faire un point de situation sur les missions dévolues aux FAG ainsi que sur les contraintes majeures liées au milieu dans lequel elles évoluent.

 

Le 31 mars, le VAE Chaplet s’est rendu sur deux sites en forêt : à Grande Usine, il a pu mesurer les particularités du soutien à apporter à un poste opérationnel avancé (POA) ; à Camopi il a pu mesurer les contraintes liées au soutien d’une base opérationnelle avancée (BOA), isolée au milieu de la jungle. Ce déplacement a permis de prendre la mesure des élongations et des difficultés d’acheminement des flux logistiques. Chaque jour, environ 300 militaires déployés en forêt sont en effet transportés, ravitaillés ou évacués soit par les pirogues du 9e régiment d’infanterie marine (9eRIMa) et du 3e régiment étranger d’infanterie (3eREI), soit par les hélicoptères Fennec et Puma,ainsi que par les avions de transport CASA de l’escadron de transport 68 (ET68) Antilles-Guyane.

 

Le 1eravril, le général de division Pinel a assisté à une présentation du dispositif Titan. Cette mission interministérielle vise à assurer, dans les trois dimensions (sur terre, en mer et milieu fluvial, dans les airs), la protection du centre spatial guyanais (CSG) à l’occasion du lancement des fusées. .

 

Un détour via la base navale de Degrad des Cannes a permis aux inspecteurs de mieux cerner l’aspect maritime de l’opération Titan, mais aussi les missions de police des pêches. Chaque année, les FAG effectuent en effet plus de 230 missions de ce type qui relèvent de l’action de l’Etat en mer.

 

Le 2 avril, le GDI Pinel a rencontré le directeur du cabinet du préfet, puis le commandant de la gendarmerie en Guyane, le général Lucas, pour évoquer les conditions d’engagement au sein de l’opération Harpie. Ces entretiens ont permis de mettre en avant le caractère interministériel de cette mission et le rôle dévolu à chacun pour lutter contre l’orpaillage illégal. En 2013, plus d’un millier de patrouilles et une trentaine d’opérations majeures ont ainsi été menées avec la gendarmerie et la police aux frontières.

 

La journée du 3 avril était dédiée à la visite d’un point d’importance vitale (PIV) et des mesures de défense liées à leur protection. Le GDI Pinel a ainsi pu prendre la mesure des travaux effectués depuis la dernière inspection en 2012.

 

Enfin, la visite du centre d’instruction forêt de Stoupan (9eRIMa) est venue clôturer cette inspection, offrant pour l’occasion un aperçu du savoir-faire des FAG et des possibilités d’instruction offertes pour préparer l’engagement des forces armées dans la jungle.

 

Les FAG constituent depuis le 1erjanvier 2011, le point d'appui principal de la zone Antilles-Guyane avec un dispositif interarmées robuste. Conformément au Livre blanc de 2013, cette organisation des FAG et de l’ensemble du dispositif des forces de souveraineté correspond à un dispositif adapté aux orientations stratégiques de la France et aux enjeux de l’outre-mer.

 

A 7000km de la métropole, les forces armées en Guyane (FAG) garantissent la protection du territoire national et de ses ressources. Fréquemment engagées en appui de l’action de l’Etat dans des missions au caractère interministériel, les FAG agissent dans un cadre exigeant par son étendue (1100 km de frontières terrestres), son littoral difficile et sa forêt équatoriale.

Forces Armées en Guyane : Inspection des armées
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13 mai 2014 2 13 /05 /mai /2014 16:50
photo Composante Terre

photo Composante Terre

 

13 mai 2014 Belgian Defense

 

L'exercice Steady Lion au profit de l'European Union Battle Group s'est achevé le vendredi 9 mai. Un grand exercice de synthèse s'est déroulé pour la circonstance sur l'ancien dépôt de munitions d'Arendonk. L'unité d'intervention rapide de l'EUBG, composée pour l'exercice d'éléments belgo-néerlandais, était déjà à pied d'œuvre la veille dans le Limbourg.

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13 mai 2014 2 13 /05 /mai /2014 16:45
Côte d'Ivoire : la lutte contre la piraterie au coeur du salon Shield Africa

 

09/05/2014 Par Vincent Duhem, à Abidjan - Jeuneafrique.com

 

La deuxième édition du Shield Africa, le salon international de la Défense et de la sécurité intérieure, s'est achevé jeudi [dernier] à Abidjan. Pendant trois jours, la question de la sécurité maritime fut au cœur des discussions entre la quarantaine d'exposants présents et les quinze délégations ministérielles africaines.

 

Comment juguler la piraterie maritime du golfe de Guinée ? C'est à cette question qu'ont tenté de répondre des professionnels de la sécurité et une quinzaine de délégations ministérielles présentes à la deuxième édition du Shield Africa, le salon international de la Défense et de la sécurité intérieure. Plusieurs conférences et des rencontres bilatérales entre les ministres de la sous-région ont notamment eu lieu.

 

>> Côte d'Ivoire : le salon Shield Africa 2014

 

Pour la plupart des experts et acteurs de la région, la sécurité maritime est devenue l'une des priorités des gouvernements. Et pour cause : depuis 2010,  près de 20 000 tonnes de produits pétroliers, d'une valeur de 100 millions de dollars, ont été détournés. Les attaques de navire déclarées par les armateurs (elles seraient en réalité trios fois plus nombreuses) se montent à 154 en 2013, soit une hausse de 30 % en un an.

Dans une région qui abrite l'un des grands gisements de pétrole en haute mer (24 milliards de barils, 4,5 % des réserves mondiales) et où circulent d'importants flux maritimes, cette situation est aujourd'hui l'objet de toutes les intentions.

Les attaques de navire déclarées par les armateurs ont augmenté de 30% en un an.

Car pour les gouvernants de la région les pertes sont importantes. Plus de 80 % des activités économiques des pays du golfe de Guinée dépendent des ports. Et en 2012, le contenu des cargaisons de pétroles volées a été évalué entre 34 et 101 millions de dollars.

 

 

Suite de l'article

 
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13 mai 2014 2 13 /05 /mai /2014 16:45
photo EMA

photo EMA

09.05.2014 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord.

 

Rien de bien neuf pour ceux qui suivent ces affaires ou lisent régulièrement ce blog mais voici mon papier de synthèse sur la réorganisation en cours, paru [le 9 mai] dans La Voix du Nord...

 

Le déploiement français évolue actuellement dans toute la bande sahélo-saharienne, de la Mauritanie au Tchad, en passant par le Mali et le Niger. On ne parlera plus cet été des Serval, Épervier ou Sabre mais d’une seule opération, d’un commandement unique depuis N’Djamena pour trois mille militaires français, engagés dans une mission globale et régionale de contre-terrorisme (appellation d'origine contrôlée Jean-Yves Le Drian).

Les frontières immenses, désertiques et poreuses, les connexions entre les différents groupes armés terroristes, radicaux religieux et/ou trafiquants, la fragilité même des États africains concernés par la menace (ajoutons la Libye voire la Tunisie au tableau général) commandent cette adaptation.

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, avait semble-t-il pris de court ses grands muets de militaires en décrivant la future réorganisation, dès le 24 janvier lors d’une visite à Washington.

L’opération sera commandée depuis N’Djamena avec des bases opérationnelles de réaction rapide à Gao au Mali (forces terrestres), au Tchad (forces terrestres, détachement air, ex-Épervier), à Niamey au Niger (drones, renseignement) et à Ouagadougou au Burkina Faso (forces spéciales, ex-Sabre). Ces derniers, plusieurs centaines du 1er RPIMa (parachutiste infanterie de marine), du 13e RDP (dragons parachutistes), des fusiliers-commandos de la marine et des commandos de l’air, n’entrant probablement pas dans le décompte des trois mille soldats car comme il est de rigueur à l’état-major des armées, « les forces spéciales, on n’en parle pas ».

 

Un dispositif de réaction rapide exigeant

Il faut ajouter des postes avancés à Atar en Mauritanie, à Tessalit au Mali, à Agadez et Arlit au Niger, à Faya-Largeau et Abéché au Tchad.

Ce dispositif exigeant s’appuiera sur deux bases arrières à Abidjan en Côte d’Ivoire et à Djibouti, deux « réservoirs » de forces pour officier dans la durée et servant l’indispensable logistique. Ces deux ports permettent aussi de mener les missions de sûreté maritime et de lutte contre la piraterie dans le golfe de Guinée et dans celui d’Aden.

Deux pôles de coopération, c’est-à-dire de conseil et de formation des armées africaines, seront installés à Dakar au Sénégal et à Libreville au Gabon. Ceci concrétise les conclusions du sommet France–Afrique de l’Élysée en décembre 2013 qui promet de former 20000 soldats africains par an et d’aider à constituer une capacité africaine de réaction immédiate aux crises (CARIC).

Selon Jean-Yves Le Drian, les militaires français resteront « le temps qu’il faudra », sans date limite, dans la bande sahélo-saharienne.

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13 mai 2014 2 13 /05 /mai /2014 15:55
photo RP Defense

photo RP Defense

 

12/05/2014 Pierre Beylau -  Où va le monde / Le Point.fr

 

Commode variable d'ajustement, l'armée, qui prévoit de supprimer un quart de ses effectifs en dix ans, pourrait bien être mise encore à contribution.

 

"Nos armées doivent être préservées, mais chacun doit faire des efforts" : ces propos sibyllins de Manuel Valls, dimanche soir sur TF1, n'ont guère rassuré dans les popotes. Le Premier ministre a affirmé qu'il n'existait pas de plan caché pour amputer le budget de la Défense (31 milliards d'euros). Mais dans les casernes, comme dans le reste du pays, on sait pertinemment que les promesses n'engagent que ceux qui les écoutent, selon la formule célèbre du regretté Henri Queuille. Car les chercheurs d'or de Bercy sont désespérément à la recherche du filon qui leur permettrait de réaliser les 50 milliards d'économies annoncés à cor et à cri par le président de la République.

L'inquiétude demeure au sein de la grande muette. D'ici 2019, 34 000 postes seront supprimés dans les armées. Soit au total 82 000 en dix ans, soit un quart des effectifs. L'état-major sera réduit de 30 %. Un effort colossal, alors que le reste de la fonction publique d'État demeure pour l'instant intouchable. Quant à la fonction publique territoriale, elle ne cesse de croître allègrement. La loi de programmation militaire (LPM) 2014-2019 devrait, sur le papier, garantir une stabilité financière et permettre une relative visibilité. La LPM, c'est, en principe, la Loi et les Prophètes. En pratique, dans la triste réalité prosaïque des acrobaties budgétaires, c'est un cadre des plus fluctuants soumis aux aléas de la conjoncture et au bon vouloir des politiques.

 

Une pente dangereuse

La discipline fait la force principale des armées, et les militaires ont le bon goût de ne pas être syndiqués. Il est donc politiquement moins dangereux de tailler dans le budget de la Défense que, par exemple, dans celui de l'Éducation nationale. Problème : la France peut-elle continuer sur cette pente dangereuse sans remettre en cause sa capacité à demeurer une grande puissance ? Sur les théâtres d'opération, les unités - au Mali ou en Centrafrique - sont confrontées à une préoccupante usure des matériels et à un flagrant manque de moyens. Elles en sont souvent réduites à fonctionner "avec des bouts de ficelle".

Il ne suffit pas de tenir des propos emphatiques sur le rôle de la France dans le monde. Encore faut-il avoir une économie saine en mesure de financer un outil militaire crédible. Bientôt, il ne restera plus à nos militaires qu'à entonner le célèbre chant du régiment de Sambre-et-Meuse célébrant les soldats de l'an II. Les paroles en sont prophétiques : "Ils allaient sans pain sans souliers..."

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13 mai 2014 2 13 /05 /mai /2014 15:50
L'Europe de la Défense, c'est pour quand ?

 

 

06/05/2014 Par Alain Oudot de Dainville* - FIGARO VOX Vox Monde

 

FIGAROVOX TRIBUNE - Alors que l'Union européenne est toujours dans l'impasse en Ukraine, l'ancien chef d'Etat major de la Marine, Alain Oudot de Dainville, invite à repenser l'Europe de la défense.

 

Les États européens sont désarmés pour élaborer une stratégie pour défendre leurs intérêts quand ils sont menacés. Dans l'Union ils n'arrivent pas à s'entendre, seuls ils sont dépassés. Leur déficit ne leur autorise plus une stratégie financière efficace. Leur diplomatie n'a plus le même effet d'entraînement. Pour satisfaire leur volonté d'assainir leurs finances, les États européens compriment leur effort de Défense, alors que leur stratégie commerciale prend des allures de lutte pour la survie. En régressant dans l'échelle des puissances, leur voix porte moins. L'Europe désarme, enfin une partie de l'Europe, car les tensions à l'Est incitent les marches orientales à la prudence, le budget de défense de la Pologne augmente de 7 % de 2012 à 2013.

 

Nos pauvres pays européens continuent à consommer à crédit pour maintenir artificiellement un niveau de vie synonyme de paix sociale, retardant le plus tard possible le moment où le serrage de ceinture deviendra inévitable, continuant à croire en une paix qui ne remet pas en cause les certitudes établies. Ils ont compris que le monde de la souveraineté sédentaire avait été mis à mal par la forte poussée de la mondialisation facteur de nomadisme.

 

L'Union européenne s'oppose à la Russie, mais la Russie fait partie de l'Europe : il vaut mieux composer avec elle, sinon comme le montre l'histoire, elle se tournera vers la Chine dont la puissance se rapprochera dangereusement de nos frontières.

 

Mais la paix établie commence à donner des signes de fragilité jusqu'en Europe, où la crise ukrainienne montre une opposition entre l'Europe de l'Orient, et celle d'un Occident qui peine à faire admettre un point de vue trop pluriel pour être défendu d'une seule voix. L'Union européenne s'oppose à la Russie, mais la Russie fait partie de l'Europe: il vaut mieux composer avec elle, sinon comme le montre l'histoire, elle se tournera vers la Chine dont la puissance se rapprochera dangereusement de nos frontières.

 

Les cartes devraient être plus profondément rebattues autour des années 2030, car l'échelle des puissances sera remise en cause sous l'effet de plusieurs facteurs: c'est en 2030 que l'économie et les dépenses militaires chinoises doivent rattraper celles des États-Unis, mais aussi que la population de l'Inde doit dépasser celle de la Chine. Nul ne doute que le droit généralement jugé en fonction de la puissance changera ses verdicts pour légitimer une version plus asiatique du cours du monde, la raison du plus fort étant toujours la meilleure.

 

A cette échéance l'équilibre précaire entre producteurs et consommateurs aura forcément évolué, les riches de demain n'étant plus ceux d'aujourd'hui. La force financière aura continué sa migration vers l'Est portée par les vents dominants de nos latitudes et le dollar aura probablement perdu sa fonction de valeur refuge. On peut continuer à jouer les autruches affirmant haut et fort qu'un élément imprévu viendra perturber cette évolution trop linéaire du monde, en nous laissant encore l'espoir de s'en sortir seuls. Or plus on se rapproche de l'échéance plus la ligne droite se rigidifie.

 

Comment ne pas rabâcher encore et toujours que les États européens pris isolément n'ont aucun autre espoir de s'en sortir que par une vassalisation au puissant du moment. La seule alternative est l'union, mais une Union forte de pays qui partagent plus que des normes commerciales, des intérêts pour les rendre communs.

 

L'Europe peine à se faire par le haut car ses structures actuelles ne s'y prêtent pas et car ses dirigeants s'épuisent à faire valider le message dans leur pays respectifs, mais heureusement elle se construit par le bas. Des pans de l'industrie, du système bancaire sont devenus européens ; elle se construit dans l'énergie, dans les transports.

 

La réponse la plus optimiste vient des nouvelles générations issues du processus de Bologne et du programme Erasmus qui a suivi. Cette génération des nomades de l'Europe s'oppose à nos anciens, des êtres sédentaires attachés à leurs arpents de terre, rouges du sang des conflits du passé. Cette nouvelle génération est celle de ce jeune homme de 22 ans qui se présente aux élections européennes, cette jeunesse sans calcul qui comprendra que l'on partage avec les «potes» rencontrés à Londres Berlin, Rome, Madrid ou Dublin le fardeau de la Défense.

 

Pour défendre ce continent où ils se sentent chez eux, même si la saucisse de Francfort n'a pas le même goût que celle de Morteau, il faut définir, les intérêts que partagent les Européens. C'est simple d'admettre que les Européens veulent sur le continent, pouvoir financer des grands projets communs, et bien évidemment disposer de matières premières et de l'énergie nécessaires pour leur confort.

 

En mondialisation la stratégie ne peut être que globale, la Défense n'en n'est qu'un aspect néanmoins indispensable car on ne peut avoir des pourparlers diplomatiques efficaces sans gros bâton derrière son dos.

 

Les intérêts définis, les Européens pourront élaborer une stratégie et se doter de moyens financiers, diplomatiques, militaires pour défendre des intérêts communs. En mondialisation la stratégie ne peut être que globale, la Défense n'en n'est qu'un aspect néanmoins indispensable car on ne peut avoir des pourparlers diplomatiques efficaces sans gros bâton derrière son dos. Il faut accepter d'ouvrir la discussion en un comité qui ne peut être que restreint pour rester efficace, et le faire à l'abri des influences qui défendent d'autres intérêts.

 

L'Europe de la Défense est donc une nécessité mais sans stratégie commune elle est condamnée à végéter car elle est antinomique avec la vision que donne l'Europe d'aujourd'hui, marchande et normative. Or dans la Défense, la puissance normative est dominée à l'Ouest par l'OTAN et ses accords de normalisation, les Stanag qui ne peuvent être dupliqués. Ses armements ne peuvent s'exporter sous une bannière européenne car les contrats sont essentiellement politiques, donc traités par les États.

 

Le temps et révolu où pour se donner bonne conscience européenne, on échangeait un hélicoptère par-ci, un chasseur par-là, un bateau en prime et où on s'empressait de le retirer dès que le porteur était engagé par son pays dans une opération.

 

L'Union européenne a placé sa priorité dans la Sécurité, mais la sécurité seule coûte très cher et il n'y a pas de sécurité efficace sans Défense coordonnée. Sa stratégie doit ouvrir la porte aux moyens de Défense. Certaines composantes se prêtent mieux que d'autres au caractère transfrontalier de cette approche, la dissuasion nucléaire car très liée au sol pour peu qu'elle soit bien comprise et débarrassée de ses oripeaux d'un pacifisme englué dans ses contradictions, la défense maritime dès lors que les règles d'engagement se rapprochent, celle du ciel avec les mêmes restrictions, la cyber défense car l'informatique n'a pas de frontières et car la guerre financière de 2008 a montré que les intérêts européens divergeaient de ceux des Américains.

 

Ce n'est qu'en entamant ce chantier de construction que nos pays se prépareront à vivre dans les meilleures conditions possibles les grands changements qui s'annoncent à un horizon extrêmement proche à l'échelle de la stratégie. Enfants d'Erasmus, engagez-vous pour sauver votre continent où il fait bon vivre.

L'Europe de la Défense, c'est pour quand ?

* L'auteur a effectué une carrière dans la Marine, tant dans l'aéro-navale qu'au commandement des bateaux, qui l'a conduit au poste de chef d'état-major en 2005. Il fut ensuite Pdg de la société chargée du commerce d'Etat, Sofresa, devenue Odas. Vient de publier Faut-il avoir peur de 2030? aux éditions Harmattan

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13 mai 2014 2 13 /05 /mai /2014 14:44
Juppé et des économies dans la Défense: "Nous sommes dans l'os"

 

13/05 LesEchos.fr (AFP)

 

Le maire UMP de Bordeaux, Alain Juppé, a mis en garde lundi contre de nouvelles coupes dans le budget de la Défense, une piste évoquée par la majorité, l'ancien Premier ministre estimant qu'en la matière, "nous sommes dans l'os".

 

"Il y a déjà eu beaucoup, beaucoup de réformes dans notre système de défense, depuis 1995 (ndlr: date de l'arrivée de M. Juppé à Matignon): on a professionnalisé les armées, on a revu notre système de dissuasion... On a supprimé 54.000 emplois à la suite du Livre blanc sur la Défense de 2008 et à nouveau 24.000 aujourd'hui", a-t-il déclaré à des journalistes à Bordeaux après une conférence de presse avec Jean-Claude Juncker, ex-président luxembourgeois de l'Eurogroupe et candidat conservateur à la présidence de la Commission européenne.

 

"Nous sommes dans l'os". "Je pense que tout tour de vis supplémentaire sur la défense nous priverait des moyens de nos ambitions, à la fois pour la sécurité de notre territoire et surtout sur notre capacité de déploiement extérieur", a poursuivi Alain Juppé. "J'espère que cette pression constante" de "Bercy pour couper dans les crédits de défense ne sera pas victorieuse", a-t-il ajouté. "C'est une question de réalisme", compte tenu de l'état actuel du monde, a-t-il analysé.

 

Il y a "beaucoup de choses à faire" dans "la mutualisation des moyens de l'Europe", a-t-il toutefois concédé, jugeant "absurde de ne pas progresser davantage dans la constitution d'une vraie défense européenne, notamment en matière industrielle".

 

"La France aura de toute manière un rôle éminent à jouer dans cette Europe de la Défense et elle doit conserver les moyens de ses ambitions", a conclu l'ancien ministre des Affaires étrangères.

 

Depuis dimanche, à l'initiative de Xavier Bertrand, l'UMP dénonce de nouvelles coupes budgétaires qui seraient à venir dans le budget de la Défense.

 

Mardi, le président socialiste de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone, n'a ainsi pas écarté la "piste" d'un "effort supplémentaire" dans la recherche d'économies, à condition que le "volume global" prévu par la loi de programmation militaire 2014-2019 soit préservé.

 

La loi de programmation militaire (LPM) 2014-2019, votée en décembre, alloue 190 milliards d'euros de crédits sur la période, avec un budget annuel maintenu à 31,4 milliards d'euros jusqu'en 2016, à hauteur de 1,5% du Produit intérieur brut (PIB), et en légère progression ensuite.

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13 mai 2014 2 13 /05 /mai /2014 14:36
EELV approuve d'éventuelles coupes budgétaires dans la Défense

 

13/05 LesEchos.fr (AFP)

 

François de Rugy, coprésident du groupe écologiste à l'Assemblée nationale, a soutenu mardi d'éventuelles coupes budgétaires supplémentaires dans la Défense, "vu l'importance des dépenses militaires en France", prenant l'exemple de la dissuasion nucléaire.

 

"Je suis le seul depuis 2012 à assumer qu'il faut réduire les dépenses militaires, qu'on ne peut pas avoir une politique de rétablissement des équilibres des finances publiques sans toucher aux dépenses militaires vu leur importance en France, plus de 31 milliards d'euros par an", a avancé mardi M. de Rugy, qui siège à la commission parlementaire de la Défense, lors d'un point presse.

 

L'exécutif fait face à des critiques de l'UMP depuis que le député de l'Aisne, Xavier Bertrand, l'a accusé dimanche de préparer de nouvelles coupes budgétaires d'environ deux milliards d'euros par an dans la Défense pour atteindre les 50 milliards d'euros d'économies du programme de stabilité.

 

"Il y a des choix stratégiques du point de vue des équipements militaires à faire. Nous, nous invitons depuis longtemps à ce qu'il y ait des choix par exemple sur la dissuasion nucléaire, dont on peut au moins dans un premier temps réduire le poids et l'ampleur", a pointé M. de Rugy.

 

"Nous avons des travaux à la commission de la Défense sur ce sujet qui permettent d'envisager des économies concrètes", a précisé l'élu Europe Ecologie-Les Verts (EELV).

 

Christian Jacob, le chef de file des députés UMP, s'était plus tôt dans la journée inquiété de cette perspective lors d'une conférence de presse, estimant que "la dissuasion nucléaire a toujours fait l'objet d'un accord unanime de tous les partis de gouvernement, de tous les présidents de la République depuis plus de 50 ans".

 

"On se cache derrière son petit doigt tant à droite que parfois à gauche, en essayant de faire croire qu'on pourrait faire une politique d'assainissement des finances publiques sans toucher au budget de la Défense", a martelé M. de Rugy.

 

"Nous, nous préférons que si des économies doivent être faites elles soient faites dans ce domaine-là plutôt que pour les services publiques à la population, que dans l'Education nationale, que dans la justice, que dans la police", a fait valoir le député de Loire-Atlantique.

 

Barbara Pompili, l'autre coprésidente du groupe écologiste à l'Assemblée, a jugé lors du même point presse que les critiques de la droite, s'inquiétant de coupes malgré l'engagement de la France au Mali et en Centrafrique, ne doivent pas "s'appréhender uniquement par le biais du vote du budget de la Défense en France": "la question d'une politique de défense européenne qui ne reposerait pas quasi-exclusivement sur les forces de la France serait un très bon débat à mettre un place".

 

EELV approuve d'éventuelles coupes budgétaires dans la Défense

Note : RP Defense ne souscrit pas nécessairement aux avis rapportés dans la rubrique "Point de vue".

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13 mai 2014 2 13 /05 /mai /2014 14:15
photo RBND - 1er Régiment d'Artillerie

photo RBND - 1er Régiment d'Artillerie

 

13.05.2014 par 1er Régiment d'Artillerie

 

Américains, allemands et des régiments de la 7eme BB (35eme RI et 19ème RG) rassemblés cette semaine pour un exercice 3D de grande ampleur organisé par les opérations du 1er Régiment d'Artillerie.

Royal Black Hawk 2014
Royal Black Hawk 2014
Royal Black Hawk 2014
Royal Black Hawk 2014
Royal Black Hawk 2014
Royal Black Hawk 2014
Royal Black Hawk 2014
Royal Black Hawk 2014
Royal Black Hawk 2014
Royal Black Hawk 2014
Royal Black Hawk 2014
Royal Black Hawk 2014
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12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 16:55
photo Jérome Soucheres

photo Jérome Soucheres

 

source 1e BM

 

L’exercice « Marne » de la première brigade mécanisée s’est déroulé du 31 mars au 18 avril 2014 entre Charleville-Mézières (08) et Châlons-en-Champagne (51).


Rassemblant près de 1200 militaires provenant essentiellement de la 1re brigade mécanisée, mais aussi de la 1re brigade logistique, du 2e régiment de dragons et des 1er et 3e régiment d’hélicoptères de combat et près de 350 véhicules de différents types (VBCI, VAB, AMX 10 RC, PVP, VBL, CAESAR, PFM, PUMA, GAZELLE, etc.…), cet exercice a permis de conduire les ANTARES des trois régiments de mêlée (1er Régiment de Spahis, 1er Régiment d’infanterie et 1er Régiment de tirailleurs) et de mettre en situation les deux régiments d’appui (1er Régiment d’Artillerie de Marine et 3e Régiment du Génie) dans un environnement complet, réaliste et déployé.


Trois groupements tactiques interarmes (GTIA) identiques, composés d’un État-Major Tactique, de trois sous groupements interarmes (SGTIA), d’un TC2 et de renforcements, ont ainsi pu manœuvrer en terrain libre et sur le camp de Mourmelon.


Le scénario joué durant quatre jours se composait d’un déploiement en terrain libre la première journée, d’un desserrement, d’un franchissement de l’Aisne en milieu naturel sur 2 ponts du 3e RG puis d’une reconnaissance offensive en terrain libre la deuxième journée, de réductions de résistances isolées sur le camp de Mourmelon la troisième journée et enfin d’un contrôle de zone avec incident NBC la quatrième journée.


Trois principes fondamentaux ont été retenus pour la construction de cet exercice :
La liberté d’action : cet exercice en terrain libre s’est déroulé grâce au PSP (parc soutien permanent) des régiments de la brigade renforcé des PEB (porte engin blindé) de la 1re BL.
La concentration des efforts : trois ANTARES ont été réalisés durant trois semaines consécutives.


L’économie des moyens : l’utilisation d’un parc unique centralisé a permis de diviser par 2 le coût de l’exercice, en réduisant au strict minimum les mouvements de mise en place et en bénéficiant de l’appui d’un peloton PEB. Les 75 heures de potentiel utilisées par engin blindé n’ont été que des heures tactiquement productives.


Cet exercice majeur de l’année 2014 pour la 1re brigade mécanisée, marque la fin d’un processus cohérent de la préparation opérationnelle décentralisée (POD) commencé en mars par les exercices de simulation MASCARA et SIMULNEB.

 

Reportage photos

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12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 16:55
Luceor présent à Eurosatory du 16 au 20 Juin 2014

 

 
Luceor est un équipementier réseau Français qui conçoit, développe et commercialise des solutions réseau sans fil, tout-terrain, à haute performance, flexibles, simples et rapides à installer. La technologie Luceor WiMESH permet des déploiements de réseaux temporaires et permanents, en utilisation fixe et en mobilité rapide.
 
 
 
 
 
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12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 16:55
Pierre-Eric Pommellet, président de Thales Systèmes Aéroportés, Michel Mathieu, président de Thales Avionics et Alain Rousset, président du Conseil régional d'Aquitaine - photo Aqui.fr

Pierre-Eric Pommellet, président de Thales Systèmes Aéroportés, Michel Mathieu, président de Thales Avionics et Alain Rousset, président du Conseil régional d'Aquitaine - photo Aqui.fr

 

06/05/2014 Nicolas César – LaTribune.fr

 

Lundi 5 mai, Alain Rousset, président de la Région Aquitaine, Michel Mathieu, président de Thales Avionics et Pierre-Eric Pommellet, président de Thales Systèmes Aéroportés, ont signé une convention de partenariat pour soutenir le développement de Thales et de ses partenaires (PME et ETI) aquitains.

 

« C'est un partenariat unique en France et gagnant-gagnant pour le territoire et le groupe Thales », lance Alain Rousset, le président du Conseil régional d'Aquitaine. Le principe de cette convention de quatre ans est simple : la Région accompagne les projets de Thales et de ses partenaires locaux, soit près de 200 PME ou ETI. En échange, Thales aide la Région à renforcer le tissu de PME et d'ETI . Objectif : construire un écosystème compétitif centré autour de l'industriel dans les secteurs de l'interaction homme-système, la sûreté et la sécurité des systèmes, le traitement du signal, des images et de la vidéo, les systèmes télé-opérés, les capteurs et radars de surveillance…

Ce qui suppose de développer le potentiel de recherche en amont dans ces domaines, de structurer la sous-traitance, de développer l'offre de formations continues, mais aussi de reconvertir le site de Thales Systèmes Aéroportés à Pessac, notamment avec l'aide de la Communauté urbaine de Bordeaux. « Pour créer les innovations de rupture de demain, nous avons besoin autour de nous d'entreprises compétitives et créatives », confirme Pierre-Eric Pommellet, président de Thales Systèmes Aéroportés.

 

Premier campus industriel aéronautique d'Europe

Pour rappel, Thales est présent en Gironde depuis plus de 40 ans et regroupe plus de 2.000 collaborateurs répartis à parts égales sur deux sites : à Pessac, centre d'expertise en ingénierie, architecture radar et système (drones…) et Le Haillan, pôle d'excellence dans la conception, le développement des cockpits.

Au premier trimestre 2017, le personnel de ces deux entités sera rassemblé sur ce qui devrait être le premier campus industriel aéronautique d'Europe, au sein de l'Aéroparc de Mérignac. « C'est un investissement de 200 millions d'euros pour le groupe, qui marque ainsi sa volonté de s'ancrer dans l'écosystème régional », a souligné Pierre-Eric Pommellet. « L'Aquitaine devrait être la première région française en matière d'usines du futur », a mis en avant Alain Rousset.

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12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 16:55
Un séminaire sur les enjeux de la recherche stratégique française

 

10.05.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense


Le second séminaire consacré à la recherche stratégique de défense, conjointement organisé par la Délégation aux affaires stratégiques et l'Institut de recherche stratégique de l’École militaire (IRSEM), se tiendra le mercredi 21 mai, à l'Ecole militaire.

 

Cette rencontre visera à présenter les enjeux nationaux en matière de recherche stratégique et, à cette occasion, la nouvelle ambition du ministère de la Défense en la matière. Elle donnera également lieu, à titre d'illustration, à la présentation d'une sélection d'études prospectives et stratégiques (cyber-défense ; enjeux africains ; enjeux asiatiques).

 

Pour en savoir plus et accéder au programme, cliquer ici. Début à 9h30, fin à 17h15.

 

Les inscriptions au séminaire (qui a lieu dans l'amphithéâtre Foch) sont ouvertes. Toute demande d'inscription se fait en ligne via ce lien. Un courriel confirmant chaque inscription sera envoyé dans un délai d'une semaine. Se munir d'une pièce d'identité pour accéder à l'Ecole militaire. Entrée: 5 place Joffre.

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12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 16:45
Sangaris : attaque par un groupe lourdement armé (5 mai) - Video


7 mai 2014 FORCESFRANCAISES

 

Le 5 mai 2014, dans l'après-midi, en République Centrafricaine, à environ 450 km au Nord-Ouest de Bangui, la force Sangaris a été attaquée par un groupe lourdement armé, d'un volume d'une quarantaine d'individus qui étaient engagés dans un raid entre Bémal, au Nord du pays, et de Boguila. Une partie du groupe armé qui composait cette colonne adverse a été détruite, d'autres attaquants se sont repliés. Il n'y a pas de blessé parmi les soldats français.

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12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 16:45
BelgianDefense photo Sedeyn Ritchie

BelgianDefense photo Sedeyn Ritchie

 

9/05/14 - 7sur7.be (Belga)

 

L'armée belge a dépêché deux petits groupes d'instructeurs en République démocratique du Congo (RDC) où ils doivent poursuivre l'encadrement de la formation d'unités de l'armée gouvernementale, ragaillardie par sa victoire l'an dernier sur la rébellion du Mouvement du 23 mars (M23), a annoncé vendredi le ministère de la Défense.

 

Quatorze instructeurs sont ainsi arrivés fin avril à Kananga (Kasaï occidental, centre), le siège de l'académie militaire des Forces armées de la RDC. Ils doivent y assurer durant quatre semaines la formation d'instructeurs congolais qui dispenseront à leur tour des cours aux soldats des FARDC selon le modèle "Train the Trainers" (TTT), a indiqué un porte-parole de la Défense au cours de son point de presse hebdomadaire.

 

Suivra une période de "coaching" des instructeurs (CTT) de cinq semaines, dispensée en juin par un plus petit nombre de militaires belges (neuf), a-t-il ajouté.

 

Deux autres militaires - un officier et un sous-officier - sont également présents à Kananga, mais sur une plus longue période, comme conseillers du commandant de l'académie formant les futurs officiers congolais.

 

Dans la province du Katanga (sud-est), huit autres instructeurs sont arrivés le 30 avril à Likasi, à 120 km au nord-est de Lubumbashi, le chef-lieu de la province, pour une mission de formation au profit de l'école de génie des FARDC. Elle doit durer deux mois, selon le porte-parole.

 

Une poignée de militaires belges se trouve enfin toujours à Kindu, le chef-lieu de la province du Maniema (est), où la Belgique a formé trois bataillons commando (les 321ème, 322ème et 323ème), considérés comme des unités d'élite et qui ont été engagés contre plusieurs rébellions.

 

Après la formation de ces trois bataillons, entre 2008 et 2013, l'armée belge a assuré jusque fin mars celle d'un état-major devant les chapeauter.

 

L'armée belge s'est aussi attelée à encadrer la formation d'un état-major de brigade qui doit "coiffer" trois bataillons URR.

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12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 16:45
Nigeria: les équipes de recherche occidentales sur le terrain


10.05.2014 par RFI
 

Au Nigeria, alors que le Conseil de sécurité des Nations unies a fermement condamné l’enlèvement des quelque 200 lycéennes nigérianes par le groupe islamiste Boko Haram, les recherches se poursuivent sur le terrain avec l’arrivée des équipes promises par les pays occidentaux.

 

Des habitants de Chibok indiquaient jeudi après-midi 8 mai avoir vu des groupes d’étrangers dans l’Etat de Borno. Les chancelleries occidentales ont confirmé leurs présences au Nigeria. Ce vendredi, le porte-parole de l’ambassade des Etats-Unis à Abuja a déclaré que les équipes étaient arrivées, sans préciser où elles se trouvaient dans le pays.

D’après l’annonce faite par Washington en début de semaine, ces équipes seraient composées de moins de dix militaires, de spécialistes du département américain de la Justice et de membres du FBI. De son côté, le Foreign Office britannique a annoncé dans un communiqué que ses experts étaient également arrivés sur place.

 

Redorer le blason

Quant aux militaires nigérians, très fortement critiqués pour leur incompétence, ils essaient de se dédouaner et de redorer leur blason.

Lors d’une conférence de presse ce vendredi à Abuja, le général Chris Olukolade, porte-parole du ministère de la Défense, a sous-entendu que les recherches étaient ralenties sur le terrain par de mauvaises informations. Il a toutefois assuré que cela ne remettait pas en cause la collaboration avec les populations et a fait savoir que les forces nigérianes menaient des opérations jour et nuit pour retrouver les quelque 200 lycéennes.

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12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 16:35
Une réunion des ministres de la Défense sud-coréen, américain et japonais devrait se tenir ce mois-ci

Réunion trilatérale entre les ministres de la Défense de la Corée du Sud, des Etats-Unis et du Japon en 2013

 

SEOUL, 11 mai (Yonhap)

 

Les ministres de la Défense de la Corée du Sud, des Etats-Unis et du Japon devraient organiser une réunion à la fin de ce mois-ci pour discuter de la coopération face à l'éventuel quatrième essai nucléaire nord-coréen, a déclaré ce dimanche un officiel du ministère de la Défense.

 

«Habituellement, la réunion trilatérale entre les ministres de la Défense de la Corée du Sud, des Etats-Unis et du Japon se déroule annuellement en marge du sommet sur la sécurité en Asie et, compte tenu de la possibilité d'un quatrième essai nucléaire de la Corée du Nord, la réunion tripartite devrait se dérouler également cette année», a déclaré l'officiel en ajoutant que les principaux sujets qui seront abordés lors de la réunion n'ont pas encore fait l'objet de discussions.

 

Bien que les sujets n'aient pas encore été décidés, les officiels ont déclaré que la coopération concernant les problèmes nucléaires nord-coréens sera le principal sujet de la réunion tripartite. Sur la possibilité d'une discussion sur la conclusion d'un protocole d'entente sur le partage d'informations militaires entre les trois nations, l'officiel du ministère de la Défense a dit que cela n'était pas encore clair.

 

Le ministre de la Défense Kim Kwan-jin participera au 13e sommet sur la sécurité en Asie, le Dialogue Shangri-La, qui se déroulera à Singapour du 30 mai au 1er juin. Le gouvernement essaye également d'organiser des rencontres en tête-à-tête avec le secrétaire à la Défense américain Chuck Hagel et le ministre de la Défense chinois Chang Wanquan durant le sommet.

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12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 16:35
Drones nord-coréens : Pyongyang nie à nouveau tout en bloc

 

SEOUL, 11 mai (Yonhap)

 

Le gouvernement nord-coréen a une nouvelle fois nié complètement ce dimanche son implication dans le déploiement de trois petits drones qui ont été retrouvés écrasés près de la frontière intercoréenne et a demandé également, encore une fois, l’ouverture d’une enquête conjointe.

 

En se basant sur une analyse de données GPS, le ministère de la Défense de Séoul avait récemment conclu que les drones ont été envoyés de la Corée du Nord. Une équipe d’experts sud-coréens et américains ont déterminé que les points de départ et d’arrivée de ces drones se trouvaient au nord de la frontière, avait dit l’armée du Sud.

 

Un drone a été ramassé à Paju, au nord de Séoul, le 24 mars et un autre sur une île en mer Jaune une semaine plus tard. Le troisième a été trouvé dans une montagne de la côte est le 6 avril. Le régime communiste a toujours nié catégoriquement toute implication dans ces incursions et ce depuis les premiers pas de l’enquête du Sud.

 

«Ils veulent nous forcer à croire aux faux drones», a dit un porte-parole non identifié du groupe d’inspection de la puissante Commission de défense nationale du Nord dans un communiqué de presse relayé par l’Agence centrale de presse nord-coréenne (KCNA). «C’est mieux de croire aux fantômes invisibles», a ajouté le communiqué rédigé en anglais.

 

Pyongyang est allé jusqu’à accuser l’administration Park Geun-hye d’avoir monté de toute pièce cette «affaire de drones» pour tenter de se sortir de la crise causée par le naufrage du Sewol du 16 avril dernier. Séoul cherche aussi à «faire plaisir à son maître américain en créant une confrontation» avec Pyongyang, a poursuivi le papier.

 

«Les autorités sud-coréennes doivent accepter sans aucune plainte la proposition faite par la RPDC (République populaire démocratique de Corée) de mener une enquête conjointe sur l’affaire des drones» avant de répandre de fausses rumeurs sur le Nord, a souligné le communiqué.

 

Le lancement d’une enquête conjointe avait déjà été demandé par Pyongyang, le 14 avril, proposition que le gouvernement sud-coréen continue de rejeter.

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