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12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 16:20
Lockheed Martin OPTIMUS Demonstrates Advanced Autonomy

 

9 mai 2014 LockheedMartinVideos

 

Lockheed Martin OPTIMUS technology aboard a K-MAX unmanned helicopter showcased its autonomous capabilities in March 2014 as part of the Office of Naval Research Autonomous Aerial Cargo/Utility System (AACUS). During the demonstration, an active duty Marine interfaced with the mission system's handheld flight control device to complete a resupply mission. The system successfully planned, routed and executed the mission without requiring user input.

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12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 15:55
Exercice Royal Blackhawk - photo 1e RA

Exercice Royal Blackhawk - photo 1e RA

 

source 1e Régiment d'Artillerie


Exercice Royal Blackhawk au 1er RA : hélicoptères US, mortiers FR et DLOC franco-allemands dans le ciel de Belfort

Exercice Royal Blackhawk - photo 1e RA

Exercice Royal Blackhawk - photo 1e RA

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12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 15:55
Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, mardi au 2e REP de Calvi

 

11 Mai 2014 par Jean-Paul-Lottier - corsenetinfos.fr

 

Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, effectuera un déplacement au 2e REP de Calvi pour y rencontrer et apporter son soutien aux hommes de ce régiment qui vient de perdre l’un des siens en mission au Nord du Mali

 

C’est officiel, Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense sera en visite ce mardi 13 mai, au camp Raffali de Calvi pour y rencontrer le colonel Benoît Desmeulles, chef de corps du 2e REP de Calvi et son Etat-major ainsi que l’ensemble des légionnaires du régiment.

 

Cette visite intervient après la mort du sergent Marcel Kalafut, membre du groupe commando parachutiste (GCP) du 2e REP de Calvi, dans la nuit du 7 au 8 mai dernier au Nord-Est du Mali.

 

Rappelons les faits.

 

Au  cours d’une opération  contre les groupes armés terroristes, dans le massif du Tigharghar, un véhicule léger d’une unité de la force Serval a sauté sur un engin explosif à une vingtaine de kilomètres à l’est de Tessalit. Les militaires français étaient engagés dans une mission d’infiltration. Cette explosion n’a pas été suivie de combat au sol.

 

Trois soldats français ont été blessés. Ils ont immédiatement été transportés vers Tessalit par hélicoptère, pour être pris en charge par une équipe médicale française présente sur ce site. L’un d’entre eux est mort de ses blessures. Son corps, ainsi que les deux blessés plus légers ont été transportés vers Gao en fin de nuit.

 

Le militaire français tué au cours de cette mission  on l’a  dit est un légionnaire, sous-officier du 2ème Régiment Etranger de Parachutistes de Calvi, le sergent Marcel Kalafut, 27 ans, 7 ans de service, membre du groupe commandos du régiment.

 

Le sergent Kalafut est le 8ème soldat français tué au Mali au cours de l’opération Serval.

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12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 15:34
pour s'inscrire, voir le lien en bas de page

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source caia.net

 

Xèmes ENTRETIENS ARMEMENT et SÉCURITÉ le 16 mai 2014 dans l’amphithéâtre Foch de l’Ecole militaire

 

 

08.45  Accueil : Mario Faure, président de l'AACHEAr et le général de corps d'armée Jean-Marc Duquesne, directeur de l'IHEDN

 

09.00 Allocution d'ouverture : Francis Delon, secrétaire général de la défense et de la sécurité nationale

 

09.30/11.00 Les défis stratégiques

Dans un monde devenu multipolaire, où les enjeux de l’approvisionnement en ressources stratégiques sont devenus primordiaux, quels partenariats la France ou l'Union européenne doivent-elles nouer, notamment en matière de défense et d'armements, avec des pays émergents comme l’Inde, ou en Afrique ? 

Animateur : Olivier Zajec (Institut de stratégie comparée)

Rapporteurs : Patrick Michon, Nicolas Madou, François Robert

Intervenants : Christophe-Alexandre Paillard (Délégation aux affaires stratégiques) ; Jean-Joseph Boillot (Centre d'études prospectives et d'informations internationales) ; Kofi Yamgnane (ancien ministre) ; Alain Bucaille (conseiller auprès du président d'AREVA)

 

11.00/12.30 Des armements pour demain

      Quelle prospective pour identifier et promouvoir les avancées technologiques émergentes, les armements ou systèmes d’armes innovants ou de ruptures, susceptibles de satisfaire des besoins opérationnels futurs , afin d’éviter un déclassement stratégique ? La défense anti-missiles constitue-t-elle une enjeu majeur aux plans stratégique, opérationnel, technologique et industriel ?

 

Animateur : Christina Mackenzie

Rapporteurs : François Flori, François Ardant, Dominique Lévy

Intervenants : Guillaume Schlumberger (chercheur associé à la FRS) ; général Pierre Henri Mathe (ancien commandant des FAS) ; Caroline Galacteros-Luchtenberg (Centre de géostratégie de l'École normale supérieure) 

 

12.30/14.00 Déjeuner

 

14.00/15.30 Gouvernance et perspectives de l’armement

Comment optimiser la gestion, par l’Etat et les industriels, des programmes d’armement, notamment en coopération ? Quelle synergie entre des technologies relatives à l’armement et à la sécurité ?

 

Animateur : Jean-Claude Tourneur (rédacteur en chef d’Enjeux)

Rapporteurs : Corinne Lochet, Jean Hamiot, Saad Aqejjaj

Intervenants : Christian Mons (président du GICAT) ; Bruno Sainjon (directeur des opérations de la DGA) ; Nathaniel Saidenberg (MBDA)

 

15.30/17.00 Combattre sans armements

La guerre dans le monde immatériel : quelle place et quelle légitimité pour la cyberguerre, pour les actions psychologiques ou d’influence , notamment offensives ? La France, une puissance d’influence ?

Rapporteurs : Gérard Dugard, Alain Crémieux

Intervenants : Michel Foucher (conseiller de la  Compagnie européenne d’intelligence stratégique) ; colonel François Chauvancy (Enseignement militaire supérieur) ; contre-amiral Arnaud Coustillière (Centre de planification et de conduite des opérations)

 

17.00/17.30 Clôture : Patricia Adam, présidente de la commission de la Défense nationale et des forces armées à l'Assemblée nationale

 

Colloque organisé par l'Association des auditeurs et cadres des hautes études de l'armement en partenariat avec l’Institut des hautes études de défense nationale

 

Inscripition prolongée jusqu'au 13 Mai

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12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 12:56
Alstom : et si General Electric mettait la main sur des activités de défense très sensibles

Les turbines Alstom, produites par la branche énergie du groupe, équipent les quatre sous-marins nucléaires lanceurs d'engins (SNLE). - photo Marine Nationale

 

07/05/2014 latribune.fr 

 

Selon un expert du Centre français de recherche sur le renseignement (CF2R), les les quatre sous-marins nucléaires lanceurs d'engins, "fondement de notre dissuasion nucléaire et donc de notre indépendance nationale", sont équipés de turbines Alstom.

 

L'éventuel rachat de la branche énergie d'Alstom par l'américain General Electric pose le problème de la sécurité et de l'indépendance nationale, le groupe français fournissant notamment les turbines des sous-marins nucléaires de la dissuasion, estime un spécialiste du renseignement.

Dans une note publiée prochainement sur le site du Centre français de recherche sur le renseignement (CF2R), son directeur Eric Denécé relève que les centrales nucléaires françaises, le porte-avions Charles-de-Gaulle et surtout les quatre sous-marins nucléaires lanceurs d'engins (SNLE), "fondement de notre dissuasion nucléaire et donc de notre indépendance nationale", sont équipés de turbines Alstom, produites par la branche énergie du groupe.

 

Abandon d'une expertise capitale

Les turbines, ajoute-t-il, "sont un élément essentiel de ces systèmes, puisqu'elles fournissent l'alimentation électrique à la propulsion et aux systèmes auxiliaires". Sur les sous-marins, elles entraînent les hélices, leur puissance mécanique conférant ainsi la vitesse nécessaire au bâtiment.

Pour cet expert, le rachat de la branche énergie d'Alstom conduirait "à l'abandon total d'une expertise capitale dont la France a par ailleurs payé le développement depuis de longues années, jusqu'à devenir l'un des leaders mondiaux du domaine". Surtout, assure Eric Denécé, cela reviendrait "à laisser partir entre des mains étrangères la capacité à concevoir, développer et produire nous mêmes ces pièces mécaniques essentielles, et donc à devenir dépendants des Etats-Unis en la matière".

 

General Electric équipe déjà les sous-marins nucléaires d'attaque

Il rappelle que General Electric (GE), via sa filiale Thermodyn dont l'usine est implantée au Creusot, fournit déjà les turbines à vapeur des six sous-marins nucléaires d'attaque (SNA) de type Rubis. GE/Thermodyn a également été sélectionné en 2007 par la direction des constructions navales (DCNS) pour fournir les turboalternateurs et les turbines de propulsion de la nouvelle série de six SNA du type Barracuda de la Marine nationale dont les livraisons sont prévues entre 2016 et 2027.

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12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 11:55
les aviateurs du détachement air de Malbork

les aviateurs du détachement air de Malbork

 

 

12/05/2014 Sources EMA

 

Le 8 mai 2014, les unités françaises engagées dans les opérations extérieures ont célébré le 69eanniversaire de la victoire de 1945.

 

Suite de larticle

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12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 11:55
Hausse du CA de l'industrie française aéronautique, spatiale, de défense et de sécurité en 2013

+9% pour le chiffre d'affaires de l'industrie française aéronautique, spatiale, de défense et de sécutité en 2013

 

09 mai 2014 par  Jacques Marouani - electroniques.biz

 

En termes de commandes, 2013 a été une année record avec 73,1 milliards d'euros, soit une progression de 49% par rapport à 2012, principalement grâce au secteur civil qui représente 84% des commandes reçues. Le carnet de commandes global de la profession représente entre 5 à 6 années de production.

 

Marwan Lahoud, président du Gifas (Groupement de l’industrie française aéronautique, spatiale, de défense et de sécurité), vient de présenter les résultats de la profession. Il a précisé que « 2013 a été une nouvelle bonne année avec une progression du chiffre d’affaires de 9% à 47,9 milliards d'euros avec une très forte part à l’exportation de 30,4 milliards d'euros (+11,4%) qui représente 79% du chiffre d’affaires consolidé. Le secteur civil représente 75% du chiffre d’affaires ».

 

En termes de commandes, 2013 a été une année record avec 73,1 milliards d'euros, soit une progression de 49% par rapport à 2012, principalement grâce au secteur civil qui représente 84% des commandes reçues. Le carnet de commandes global de la profession représente entre 5 à 6 années de production. « Ces performances permettent à la profession de dégager, une fois de plus, le premier solde excédentaire de la balance commerciale française en 2013 avec +22 milliards d'euros » a souligné Marwan Lahoud.

 

Les équipementiers et PME de la Supply Chain française sont au rendez-vous et obtiennent en 2013 de bons résultats avec un chiffre d’affaires estimé de 15,1 milliards d'euros (+7% à périmètre constant) et 13,3 milliards d'euros de commandes (+12%).

 

Il est à noter que le Gifas regroupe aujourd’hui 332 membres (dont principalement 157 équipementiers et 143 PME), soit une centaine d’adhérents supplémentaires, en moins de dix ans.

 

2013 est aussi une année record en termes d’emplois avec 177 000 hommes et femmes dans la profession (170 000 en 2012), 13 000 recrutements et 6 000 emplois nets créés et 1 000 personnes de plus du fait des nouveaux adhérents au Gifas.

 

« Après trois années toniques, 2014 constituera un « temps de respiration » dans la politique de recrutement de la profession » a déclaré Marwan Lahoud. Les prévisions 2014 sont de l’ordre de 10 000 recrutements (par rapport à 15 000 en 2012 et 13 000 en 2013) mais avec encore un solde positif de créations nettes d’emplois.

 

On note aussi une nette progression de la formation en alternance avec près de 6 000 jeunes en alternance début 2014 (+8% par rapport à début 2013 et +50% par rapport à 2010).

En 2014, le niveau élevé d’embauches des jeunes sera maintenu et 300 d’entre eux bénéficieront d’un parcours partagé d’apprentissage entre une grande entreprise et une PME, favorisant ainsi la qualité de leur formation et leur insertion professionnelle dans la filière.

 

Elément clé de la compétitivité, Marwan Lahoud a rappelé que la parité euro-dollar était très défavorable pour la profession qui exporte 80% de sa production et qui a 70% de son personnel en France. Une variation de 10 cts de l’euro entraîne une baisse de 2% en moyenne de marge opérationnelle sur le chiffre d’affaires. La parité idéale se situerait à 1€ pour 1,20 dollar.

 

Le président du Gifas a ensuite évoqué le niveau élevé de R&D « qui est maintenu et qui conforte l’avenir du secteur, avec la volonté de l’Etat de poursuivre dans la voie du co-investissement ». La R&D globale de la profession représente l’équivalent de 14% du chiffre d’affaires, dont 70% sont autofinancés par les industriels.

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12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 11:55
Quand la 11e Brigade parachutiste arrive en ville...

 

09.05.2014 Armée de Terre


Prise de contrôle. Recherche d’indices. Prélèvements. Fouilles. Détection d’explosifs. A Montauban, du 12 au 17 avril 2014, s’est déroulé un entraînement, au cœur même de la ville et parmi ses habitants, conduit par la 11e brigade parachutiste.


Zoom sur cet exercice.

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12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 11:55
Infotron au salon Eurosatory du 16 au 20 juin 2014

 

source Infotron



Cette année encore Infotron sera présent sur le salon Eurosatory du 16 au 20 juin 2014.
Venez nous retrouver sur le stand HALL 6 - F – 488 pour découvrir le IT180-3ELE, version bi-pack avec 60 minutes d’autonomie.


Retrouvez aussi le drone IT180 sur les stands de ECA, Thales et Ministère de la Défense.

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12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 11:50
CMT L'Aigle (M 647) - photo Marine Nationale

CMT L'Aigle (M 647) - photo Marine Nationale

 

 

08/05/2014 Sources : Marine Nationale

 

Les chasseurs de mines tripartite (CMT) Cassiopée et Aigle participent du 12 au 22 mai à l’entraînement de guerre des mines Open Spirit conduit par l’OTAN en mer Baltique.

 

A cette occasion, les deux CMT français sont intégrés à la SNMCMG1, la force permanente de guerre des mines de l’Alliance. Durant cet entraînement, les deux navires français passeront sous le contrôle opérationnel de l’OTAN. Du 5 au 8 mai, le Cassiopée et l’Aigle sont en relâche opérationnelle à Gdynia, en Pologne, pour participer aux pre-sail conferences (organisation de l’entraînement).

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12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 11:50
Steady Lion s’achève

 

09/05/2014 Stijn Verboven – MIL.be / Foto Daniel Orban en Guy Pasteels

 

L’exercice Steady Lion au profit de l’European Union Battle Group s’est achevé le vendredi 9 mai. Un grand exercice de synthèse s’est déroulé pour la circonstance sur l’ancien dépôt de munitions d’Arendonk. L’unité d’intervention rapide de l’EUBG, composée pour l’exercice d’éléments belgo-néerlandais, était déjà à pied d’œuvre la veille dans le Limbourg.

 

Le jeudi 8 mai fut intense pour les troupes de l’EUBG. Avec la police locale, elles ont érigé des barrages locaux à Oud-Turnhout et contrôlé les véhicules des habitants à la recherche d’armes et d’explosifs. À Bourg-Léopold et Hamont-Achel, les militaires ont mené des actions cordon-and-search. Ils ont déterminé un périmètre et se sont mis à rechercher des rebelles. Ils en ont trouvé deux ainsi qu’une quantité d’armes à Hamont-Achel. L’un des rebelles a pu être maîtrisé après une brève rixe et l’autre blessé. Ils ont été immédiatement acheminés par hélicoptère vers un hôpital. L’action a été rondement menée en une heure.

 

La conclusion de l’exercice avait lieu le 9 mai avec l’attaque par l’unité d’intervention rapide, d’un camp d’entraînement d’une milice rebelle à Arendonk. Celle-ci a opposé une forte résistance. Les violents échanges de coups de feu ont cependant permis aux militaires de prendre l’avantage et de l’arrêter. Le contrôle du camp a rendu la découverte de diverses caches d’armes et d’explosifs possible.

 

L’attaque du camp rebelle a marqué la fin d’une semaine d’exercice pour une partie considérable du futur EUBG. Le colonel Philippe Boucké, chef de l’EUBG dès juillet prochain, peut être enchanté du chemin parcouru : « L’exercice s’est très bien déroulé. Notre personnel a bénéficié de nombreuses possibilités d’entraînement et aucun accident significatif n’est à déplorer. Je suis donc particulièrement satisfait. »

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12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 11:50
Le secrétaire général de l'OTAN attendu en Slovaquie

 

12-05-2014 French.china.org.cn

 

Le secrétaire général de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN) Anders Fogh Rasmussen se rendra en Slovaquie mercredi pour rencontrer de hauts dirigeants du pays et évaluer les dix de la Slovaquie en tant que membre de l'Alliance, a annoncé dimanche le ministère de la Défense.

 

Il s'agit de la troisième visite en Slovaquie de M. Rasmussen en sa qualité de chef de l'OTAN. "Parmi les sujets qui seront probablement abordés figurent l'évalution des dix ans de la Slovaquie au sein de l'OTAN, les développements en Ukraine et les questions relatives au futur engagement de l'OTAN en Afghanistan au terme de l'opération de l'ISAF", a affirmé dimanche Martina Ballekova, porte-parole du ministère de la Défense.

 

M. Rasmussen devra rencontrer le président slovaque Ivan Gasparovic, le Premier ministre Robert Fico,le ministre des Affaires étrangères Miroslav Lajcak, ainsi que le ministre de la Défense Martin Glvac.

 

Par ailleurs, le secrétaire général de l'OTAN participera jeudi à Bratislava à la conférence sur la sécurité GLOBSEC 2014. Il évoquera le prochain sommet de l'OTAN prévu les 4 et 5 septembre au Pays de Galles et l'actuelle situation et les mesures prises par l'OTAN pour apaiser les tensions dans l'est et le sud de l'Ukraine déchirée par les conflits.

 

M. Rasmussen quittera ses fonctions à partir du 1er octobre 2014 et sera remplacé par l'homme politique norvégien Jens Stoltenberg.

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12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 11:45
Biographie du sergent Marcel Kalafut, mort pour la France le 8 Mai 2014 au Mali

 

08/05/2014 Armée de Terre

 

Né le 19 novembre 1987 en Ex-Tchécoslovaquie, le sergent Marcel Kalafut de nationalité slovaque, aura servi les armes de la France depuis quasiment 7 ans.

 

A 20 ans, le 10 mai 2007, il s’engage pour cinq ans au titre de la Légion étrangère. A l’issue de sa formation au 4e régiment étranger de Castelnaudary, il intègre le 2e régiment étranger de parachutistes, en qualité de grenadier-voltigeur, le 19 septembre 2007.

 

Légionnaire sérieux et motivé, il se révèle compétent et efficace, se montrant particulièrement rigoureux dans l’exécution des missions confiées. Le 1er mars 2008, il obtient la distinction de légionnaire de première classe. Nommé caporal le 1er juillet 2009, énergique et déterminé, il se distingue par son remarquable investissement et son excellente condition physique.

 

Manifestant un fort potentiel, le caporal Kalafut intègre alors la section des commandos parachutistes et est rapidement orienté vers le corps des sous-officiers. Il est nommé sergent le 1er septembre 2011. Il se perfectionne alors dans le domaine des transmissions et devient un technicien confirmé.

 

Faisant preuve depuis toujours d’un remarquable dévouement pour son métier et d’une disponibilité sans faille le sergent Kalafut a effectué plusieurs missions extérieures : au Gabon (2008), en Afghanistan (2010), en République centrafricaine (2013) et au Mali (2013).

 

 Le 7 mars 2014, il est projeté de nouveau au Mali dans le cadre de l’opération SERVAL, en qualité d’équipier spécialiste en radiographie. D’une fiabilité sans faille, il se révèle être un élément moteur pour le groupe dans des missions opérationnelles qui lui sont assignées.

 

Dans la nuit du 07 au 08 mai un peu avant minuit, au cours d’une mission d’infiltration dans le massif du TIGHARGHAR, le véhicule léger dans lequel il se trouve saute sur un engin explosif à une vingtaine de kilomètres à l’est de Tessalit. Grièvement blessé, le sergent Kalafut décède des suites de ses blessures.

 

Le sergent Kalafut était titulaire de 3 citations (dont une sans croix) avec attribution de la croix de la valeur militaire. Il était également titulaire de la médaille commémorative française avec agrafe « Afghanistan » et de la médaille outre-mer avec agrafes «République centrafricaine» et « Sahel », de la croix du combattant et de la médaille de la défense nationale – échelon argent.

 

Le sergent Kalafut est mort au service de la France, le 8 mai 2014.

 

Il était célibataire sans enfant.

 

L'armée de Terre présente ses condoléances à sa famille, ses proches et ses camarades du 2e régiment étranger de parachutistes (2eme  REP).

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12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 11:45
Insécurité au Sahel: Dakar, pôle de coopération et stratégique du dispositif français (ministre)

 

 

2014-05-11 aps.sn

 

Dakar, 11 mai (APS) – La France a jeté son dévolu sur la capitale sénégalaise qui va abriter le pôle de la coopération française et la stratégie du commandement d’anticipation dans la lutte contre le terrorisme dans la sous-région, a indiqué dimanche le ministre français de la Défense, Jean Yves Le Drian.

 

‘’Nous souhaitons que ce soit à partir d’ici (Dakar) et à partir de Libreville (Gabon) que se fasse la stratégie du commandement d’anticipation pour le contrôle du périmètre régional. C’est à partir d’ici que se fait la coopération et c’est également à partir de Dakar que se préparent sur l’ensemble de la région les interventions si nécessaire’’, a dit M. Le Drian au sortir d’une audience avec son homologue Sénégalais Augustin Tine.

 

Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, était en visite au Sénégal ce dimanche, dans le cadre d’un déplacement en Afrique de l’Ouest qui le conduira en Côte d’Ivoire et en Mauritanie. A l’issue d’un entretien avec le ministre des Forces armées du Sénégal, Jean-Yves Le Drian a insisté sur la coopération entre Dakar et Paris en matière de défense.

 

‘’Notre présence à Dakar est historique, elle est maintenue et même renforcée qualitativement dans le nouveau schéma d’organisation des forces françaises en Afrique. Nous avons décidé que ce nouveau schéma donne un rôle stratégique aux Eléments français au Sénégal (EFS)’’, a-t-il expliqué.

 

Depuis avril 2012, Dakar et Paris sont liés par un nouvel accord de coopération militaire qui institue les Eléments Français au Sénégal et remplace celui de 1974. Les 1200 militaires qui composaient les anciennes Forces françaises du Cap-Vert ont fait place aux EFS avec un effectif de 350 hommes.

 

Interrogé par les journalistes, il a souligné que son déplacement à Dakar entre dans le cadre ‘’d’une affirmation de la bonne coopération’’ entre Paris et Dakar, surtout en matière de défense. ‘’S’il y a des risques aussi (lié au terrorisme notamment) c’est à partir de Dakar que se préparent les opérations de prévention. Nous pouvons dire que c’est la pérennité de notre présence à Dakar’’, a-t-il insisté.

 

A Dakar Jean-Yves Le Drian s’est entretenu avec le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall.

 

Il a ensuite rencontré les personnels des Eléments français au Sénégal pour une présentation du dispositif de coopération militaire français dans la sous-région.

 

La nouvelle convention entre Paris et Dakar ne prévoit plus que la France intervienne pour aider le Sénégal en cas d’agression extérieure ou de crise armée interne. Elle se base sur une relation d’échange d’information concernant les menaces à la sécurité dans la sous-région et au plan international. Il intègre également un volet formation des soldats sénégalais par les militaires français présents au Sénégal.

 

Pour mieux lutter contre les groupes djihadistes actifs dans la zone sahélienne, Jean-Yves Le Drian a dévoilé, jeudi dernier, le nouveau dispositif militaire français. Il est articulé autour de quatre pôles dans la région du Sahel: N’Djamena (Tchad), Niamey (Niger), Gao (Mali) et Ouagadougou (Burkina Faso).

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12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 11:45
Le Sahel Africain - source Sénat r12-7201

Le Sahel Africain - source Sénat r12-7201

 

11/05/2014 afriquejet.com (Pana)

 

Une réunion des attachés de défense et des conseillers en sécurité des pays du Sahel membres du Processus de Nouakchott s’est déroulée vendredi 9 mai au siège de la Mission de l’Union africaine pour le Mali et le Sahel (MISAHEL) à Bamako, a appris la PANA samedi, de source officielle.

 

Les échanges ont porté sur la situation sécuritaire au Mali et dans le Sahel et l’évolution du processus de Nouakchott et les prochaines étapes.

 

La rencontre a aussi encouragé les attachés et les conseillers en matière de défense et de sécurité à servir d’interface entre la MISAHEL, les services de sécurité des pays et les partenaires opérationnels.

 

Les participants se sont préoccupés de la situation en Libye, au Nord du Mali et du Nigeria. Ce contexte, selon eux, nécessite d’accélérer la mise en place d’un mandat d’arrêt africain pour les personnes accusées d’actes terroristes.

 

La réunion a préconisé la mise sur pied de patrouilles mixtes sur le modèle de ce qui se fait déjà à la frontière entre le Tchad et le Soudan.

 

Cette réunion des attachés de défense et de conseillers en sécurité est préparatoire à la réunion des ministres de la Défense des pays de la bande sahélienne prévue dans les jours à venir.

 

Enclenché en mars 2013 par l’Union africaine, le Processus de Nouakchott vise à renforcer la coopération sécuritaire et l’échange de renseignements dans la bande sahélienne.

 

Onze pays sont partie prenante de ce Processus : l’Algérie, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée , La Libye, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Nigéria, le Sénégal et le Tchad.

 

Cette rencontre de Bamako a regroupé les représentants de l’Algérie, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée, de la Libye, de la Mauritanie, du Niger, du Nigeria, du Sénégal et du Tchad, ainsi que des représentants de la CEDEAO, des forces de défense maliennes, de la Force Serval et de la MINUSMA.

 

Réunis en février dernier à Niamey, les chefs de renseignements des pays de la sous-région ont fait le constat que l’échange d’informations entre services prenait parfois du retard et qu’il fallait communiquer plus vite les informations de terrain urgentes grâce aux meilleurs outils techniques et à l’instauration d’une plus grande confiance entre tous les acteurs.

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12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 11:45
Le ministre francais de la Défense en visite lundi en Mauritanie

 

11/05/2014 mauritanie-web.com

 

Nouakchott, Mauritanie (PANA) - Le ministre français de la Défense, Jean Yves Le Drian, est attendu lundi à Nouakchott , la capitale mauritanienne, dernière étape d’une tournée sous-régionale en Afrique de l’Ouest, qui l’a déjà conduit en Côte d'Ivoire et au Sénégal, a appris dimanche la PANA.

 

Cette visite intervient dans un contexte marqué par un regain des activités des groupuscules terroristes au Mali, frontalier de la Mauritanie sur environ 2000 km, notent les observateurs.

 

Ainsi, on évoque un redéploiement des forces françaises de l’opération "Serval" qui avait permis, à partir de janvier 2013, la libération du Nord-Mali occupé par des mouvements djihadistes issus de la nébuleuse Al Qaida au Maghreb Islamique (AQMI).

 

Dans cette perspective, la Mauritanie, à l’instar de quelques autres pays de la sous-région du Sahel, devrait être sollicitée, croient savoir les observateurs.

 

La Mauritanie, le Mali, le Burkina Faso, le Niger et le Tchad, rappelle-t-on, forment le G5 du Sahel, considéré comme la ligne de front de la lutte contre le terrorisme islamiste.

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12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 11:45
Seleka rebels - source defenseWeb

Seleka rebels - source defenseWeb

 

 

10 mai, 2014 – BBC Afrique

 

L'ancienne coalition rebelle Séléka qui avait pris le pouvoir en Centrafrique en mars 2013 a nommé vendredi et samedi à Ndélé (nord-est) un nouvel état-major.

 

Le nouveau chef d'état-major est le "général" Joseph Zoundéko. Son adjoint est le "général" Al Khatim.

 

Une centaine d'officiers de l'ex-Séléka ont participé à la réunion, parmi eux figuraient les "généraux", Nourreddine Adam et Mohamed Moussa Dhaffane, les anciens numéros 2 et 3 du régime de Michel Djotodia, premier président musulman qui a pris le pouvoir à Bangui à la tête de cette coalition le 24 mars 2013.

 

Au début de cette année, les ex-Séléka ont été contraints de quitter Bangui par les forces internationales.

 

Les participants à cette réunion de réorganisation de l'ancienne coalition, espère que cet état-major pourra canaliser ses anciens éléments éparpillés dans le pays et à l'étranger, assurer le contrôle de chaque groupe et assurer la sécurité du peuple.

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12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 11:35
photo ISAF

photo ISAF

 

 

11/05/2014 Nicolas Ropert, avec Charles Haquet  - lexpress.fr

 

Longtemps moqués pour leur amateurisme, les militaires afghans impressionnent désormais par leur aplomb et leur ténacité. Au point que certains s'interrogent, à l'approche du second tour de la présidentielle, en juin : leur popularité risque-t-elle de faire de l'ombre au pouvoir civil ?

 

Dans la province orientale du Nangarhar, frontalière du Pakistan, le long convoi s'ébranle vers le sud. Une cinquantaine de pick-up Ford aux couleurs de l'armée nationale afghane (ANA), progresse dans cette base arrière des talibans. La veille, le général de brigade Dadan Lawang a assigné leur mission à ses 250 soldats : "Défendre l'Afghanistan contre les ennemis qui détruisent nos mosquées et brûlent nos écoles."

Il est rare que l'armée autorise un reporter étranger à suivre une opération. C'est l'occasion, peut-être, de répondre à une question qui, en ces temps d'élections, taraude tous les observateurs de la vie afghane : après le départ des troupes américaines, à la fin de 2014, l'armée nationale sera-t-elle capable de tenir tête aux talibans? La guérilla de ces soi-disant islamistes n'a jamais cessé depuis la chute du régime du mollah Omar et la fuite de ses alliés d'Al-Qaeda, dans les derniers mois de 2001. 

 

Le soir, des fonctionnaires deviennent talibans

"Les zones que nous allons traverser sont acquises aux extrémistes, explique le sergent Tarooz, dans sa voiture blindée. Ils vont se manifester, c'est sûr." S'il vient tout juste de rejoindre les rangs de l'armée afghane, l'officier est un habitué des opérations à risques. Trois ans durant, il a été employé comme traducteur auprès des forces américaines, dans le sud du pays. Il sait que la plupart des soldats, comme les talibans eux-mêmes, est issu de l'ethnie pachtoune, majoritaire dans le pays. 

Face à nous, les sommets enneigés de Tora Bora dominent l'horizon. Oussama ben Laden aurait trouvé refuge ici, dans les jours qui ont suivi la fuite des talibans de Kaboul. Bombardé par les avions américains, traqué par les troupes d'élite de Washington, le chef d'Al-Qaeda a pu fuir cette forteresse inexpugnable sans être inquiété (1). 

Après plusieurs heures de route, une détonation sourde couvre le bruit des moteurs. Une épaisse fumée noire s'élève dans le ciel, à l'avant de la colonne : les démineurs ont fait sauter une bombe radiocommandée. Un cratère de 1 mètre de diamètre montre la puissance de la charge. "Si nous ne l'avions pas détectée, les insurgés l'auraient déclenchée par téléphone à notre passage, affirme le lieutenant Feroz. Ces lâches n'ont pas les moyens de nous affronter en face, alors ils posent des mines qui tuent des civils. Ce ne sont pas de bons musulmans." Depuis le début de l'insurrection, ces engins auraient tué près de 3000 civils afghans, selon l'Organisation des Nations unies. 

Une vieille Toyota grise, qui tente de se faufiler entre les véhicules militaires, est arrêtée par des soldats. Le père de famille, vêtu d'un shalwar kamiz, l'habit traditionnel afghan, blanc cassé, sort craintivement de la voiture. Le sergent Ahmad Qais, tee-shirt marron sous son gilet pare-balles, effectue une fouille au corps minutieuse, puis lâche : "C'est bon, vous pouvez repartir." L'automobiliste ne demande pas son reste : il est déconseillé, dans la région, de sembler fraterniser avec des militaires afghans. Sans trop d'illusions, le sergent Qais cale son fusil-mitrailleur sur son épaule et remonte dans son pick-up. Par ici, il n'est pas rare que les fonctionnaires du gouvernement se transforment, à la nuit tombée, en talibans... 

 

Des embuscades sanctionnées par un déluge de feu

A l'heure où le soleil commence à disparaître derrière les montagnes, les véhicules parviennent enfin au district de Sherzad. Pour en arriver là, il aura fallu désamorcer six bombes, sur cette route désertique, bordée de champs verdoyants - du pavot. C'est dans ces petites fleurs blanches bourgeonnantes, dont la résine sert à fabriquer l'opium, que les talibans puisent leur force : une bonne part du financement de l'insurrection provient du trafic de drogue. 

L'Afghanistan est le premier producteur d'opium, et concentre 90% du marché mondial. Dans ce district, où les champs de pavot colonisent de vastes étendues jusqu'au bord des routes, les militaires semblent indifférents. "Cette année, nous n'avons pas reçu l'ordre de lancer de campagne d'éradication", confie le général de brigade Dadan Lawang, avant d'ajouter, "à titre personnel", que des destructions massives auraient permis d'affaiblir les talibans. Pour autant, tenter d'éradiquer cette culture risquerait de déstabiliser toute la région et de pousser davantage de paysans dans les bras des talibans. Un hectare de pavot rapporte, selon la Banque mondiale, entre 8 et 20 fois plus que 1 hectare de blé. Une réalité implacable, que les millions de dollars investis par les Occidentaux dans des programmes antidrogue n'ont jamais gommée. 

 

Les militaires afghans plus forts que jamais

Soudain, des tirs en rafales éclatent. Les talibans sont en face, sur le flanc de la colline. Le sergent Qais fait poser les mortiers sur le sol. Pendant plus de deux heures, l'artillerie afghane déchaîne un déluge de feu. La précision n'est pas de mise, mais peu importe. "Nous n'avons subi aucun dommage et infligé de lourdes pertes à l'ennemi", fanfaronne, après l'assaut, le colonel Shirin Agha, porte-parole de l'armée, qui accompagne cette mission. De telles embuscades, la brigade en essuiera trois en deux jours. Et toujours, le même constat : les militaires sont confrontés à des talibans peu nombreux, manifestement incapables d'affronter une armée nationale bien préparée et bien équipée, même si la riposte de celle-ci se révèle, chaque fois, aveugle et disproportionnée. 

Politiques, diplomates et militaires se sont longtemps interrogés sur la capacité de l'armée afghane de prendre le relais des forces de l'Otan. Or non seulement l'institution en paraît tout à fait capable, mais certains se demandent même si les militaires afghans ne seraient pas devenus trop puissants... Certes, il aura fallu, durant cette opération, un appui aérien américain pour faire cesser les tirs des insurgés. Certes, les Afghans ont, à plusieurs reprises, appelé les forces spéciales américaines en renfort pour débusquer les francs-tireurs. Il n'empêche : les militaires afghans sont plus forts qu'ils ne l'ont jamais été. 

D'abord, ils sont nombreux: 350000, en incluant toutes les forces de police. Préparée durant plus d'une décennie par les Etats-Unis, qui ont investi plus de 60 milliards de dollars dans sa formation, l'armée afghane est, par ailleurs, bien entraînée. En déployant 190000 hommes dans les jours précédant le premier tour de l'élection présidentielle, le 5 avril, n'a-t-elle pas montré qu'elle avait les capacités de repousser les talibans? Ces derniers n'ont pas réussi à perturber le scrutin, comme ils l'avaient pourtant annoncé. Alliés objectifs du Pakistan voisin, qui leur a longtemps offert un sanctuaire dans la zone frontalière, les partisans armés du djihad apparaissent désunis, à l'image du régime d'Islamabad lui-même, où civils et militaires se disputent ouvertement sur de nombreux sujets. 

Comme souvent tout au long de l'histoire de l'Afghanistan, le destin de ce territoire enclavé, aux confins de l'ex-Union soviétique, de l'Iran, de la Chine et du Pakistan, semble dépendre de forces étrangères qui l'ont placé au centre d'un "grand jeu". Or le "joueur" américain, pour l'heure, déploie largement plus de moyens que les autres... Au début de mars, le Pentagone a annoncé qu'il comptait consacrer, en 2015, plus de 79 milliards de dollars au conflit afghan et à la lutte contre le terrorisme dans ce pays.  

De toute évidence, le prochain président - qu'il s'agisse de l'ancien ministre des Affaires étrangères Abdullah Abdullah, en tête du scrutin, ou de l'économiste Ashraf Ghani - signera l'accord bilatéral de sécurité avec Washington. Celui-ci fixe les modalités d'une présence militaire américaine après le départ des 50000 soldats de l'Otan. Or, si les soldats américains continuent d'épauler leurs homologues afghans, comme ils le font jusqu'à présent, il y a peu de chances que ceux-ci se fassent balayer par une insurrection talibane. 

Vingt ans après la guerre civile, qui marqua la lente dissolution du pouvoir central et ouvrit la voie à l'instauration du régime taliban, l'armée est désormais l'une des rares institutions nationales en bon état de marche. Trop, peut-être ? Foreign Affairs, une revue américaine de politique internationale qui fait autorité, soulignait, il y a peu, que les militaires afghans risquent de prendre goût à leur force retrouvée et à la sympathie qu'ils suscitent (2). Une étude conduite en 2013 par l'ONG Asia Foundation montre que la population considère à 93 % que son armée est "honnête et juste", tandis que 1 Afghan sur 2 seulement fait confiance au Parlement de Kaboul et à l'action menée par le gouvernement. Peut-il en être autrement dans un pays qui serait l'un des trois plus corrompus du monde, selon le classement de l'ONG Transparency International ? 

Un équilibre entre Tadjiks et Pachtouns

Depuis l'invasion soviétique, en décembre 1979, le peuple afghan a connu, au fil des ans, l'occupation militaire et le djihad, une guerre civile sanglante et destructrice puis la dictature aveugle de radicaux extrémistes, avant de se voir soumis aux soldats de l'Otan et aux foucades de Hamid Karzaï, le président sortant, aux prises avec la guérilla talibane. Nul doute que la société civile, ou ce qu'il en reste, applaudirait l'instauration d'un régime militaire et la promesse de stabilité qu'il représenterait à court terme. Mais la lune de miel ne durerait pas. Car l'armée, comme le souligne Foreign Affairs, est équitablement répartie entre les ethnies tadjike et pachtoune. Des officiers formés par les Soviétiques y côtoient d'anciens moudjahidin et des soldats, souvent plus jeunes, entraînés par les Américains. En cas de coup d'Etat, ces forces se neutraliseraient. 

Voilà pourquoi, au pied des montagnes du Nangarhar, la détermination des militaires impressionne. Ces derniers l'ignorent sans doute, mais l'armée révèle au grand jour le meilleur atout de l'Afghanistan : les Afghans eux-mêmes. 

 

(1) Un rapport du Sénat américain décrit en détail cet épisode à la manière d'un roman d'aventures (en anglais) : "Tora Bora Revisited: How We Failed to Get Bin Laden and Why it Matters Today" (www.foreign.senate.gov/imo/media/doc/Tora-Bora-Report.pdf). 

(2) "Afghan's Coming Coup?", par Paul D. Miller, www.foreignaffairs.com 

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12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 11:35
Le général Serge Soulet au côté du général malaisien pose devant l’A400M

Le général Serge Soulet au côté du général malaisien pose devant l’A400M

 

12/05/2014 Armée de l'air

 

Le général Tan Sri Rodzali Bin Daud, chef d’état-major de la Royal Malaysian Air Force (armée de l’air malaisienne), a été accueilli par le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA), les 5 et 6 mai 2014.

 

 

Les deux chefs d’états-majors se sont entretenus sur les sujets de coopération qui lient nos armées de l’air. Le CEMAA malaisien s’est ensuite vu remettre des mains du général Mercier les insignes de Commandeur de l’Ordre national du Mérite.Le lendemain, mardi 6 mai, le général Rodzali Bin Daud s’est rendu sur la base aérienne 123 d’Orléans où il a été accueilli par le général Serge Soulet, commandant les forces aériennes et le soutien des forces aériennes (CFA/CSFA).Le CEMAA malaisien y a visité la MEST (Multinational Entry into Service Team), équipe de marque chargée de mener les expérimentations de l’A400M Atlas. Il a ensuite réalisé un vol tactique à bord d’un A400M afin d’apprécier ses capacités opérationnelles. La Royal Malaysian Air Force a en effet commandé quatre exemplaires de l’A400M, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives de coopération bilatérale entre les deux armées.

 

Le CEMAA malaisien en visite officielle en FranceLe CEMAA malaisien en visite officielle en FranceLe CEMAA malaisien en visite officielle en France
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12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 11:30
Middle East map source centcom

Middle East map source centcom

 

11 mai 2014, timesofisrael.com (AFP)

 

Le secrétaire américain à la Défense Chuck Hagel se rendra en Israël, où l’Iran et la Syrie seront abordés

 

Le ministre américain s’envolera lundi pour Jeddah (Arabie saoudite) où il participera à une réunion avec les ministres de la Défense des pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG).

 

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Les sujets de désaccords ne manquent pas entre Washington et les monarchies sunnites du Golfe (Arabie saoudite, Koweït, Emirats, Bahreïn, Qatar, Oman), notamment à propos de l’Iran, et de la Syrie, mais aussi de l’Egypte.

 

Les membres du CCG s’inquiètent des conséquences de l’accord intérimaire conclu en novembre entre l’Iran, leur puissant rival chiite, et les grandes puissances qui prévoit un gel du programme nucléaire iranien en contrepartie d’un allègement des sanctions frappant ce pays.

 

Le président américain Barack Obama s’est déjà rendu fin mars à Ryad pour tenter de rassurer les dirigeants saoudiens en assurant que les intérêts stratégiques des deux pays restaient « alignés ».

 

Sur la Syrie, Washington, critiqué pour son manque d’appui aux rebelles modérés, s’inquiète du soutien venu d’une partie des pays du Golfe à certains franges extrémistes de la rébellion anti-Assad.

 

Au cours de cette réunion, Chuck Hagel entend promouvoir une coopération multilatérale renforcée du CCG, notamment pour une meilleur « coordination en matière de défense anti-aérienne et antimissile, de sécurité maritime et de cybersécurité », selon son porte-parole.

 

Washington, qui a vendu ces dernières années de nombreux équipements et batteries antimissiles à plusieurs monarchies du Golfe, plaide depuis longtemps pour que ces dernières effectuent des achats groupés via le CCG et intègrent leurs systèmes pour mieux contrer une éventuelle menace balistique iranienne.

 

Le besoin d’une meilleure sécurité informatique a lui été mis en lumière par la vaste cyber-attaque ayant visé en 2012 quelque 30.000 ordinateurs de la société pétrolière Saudi Aramco.

 

Mais les efforts du ministre américain pourraient bien se heurter à un CCG divisé par la crise déclenchée par les accusations de l’Arabie Saoudite, des Emirats arabes unis et de Bahreïn à l’encontre du Qatar. Ils accusent Doha de soutenir les islamistes proches des Frères musulmans dans les autres pays du Golfe ainsi qu’en Egypte alors que les autres monarchies du Golfe soutiennent les militaires égyptiens.

 

Le chef du Pentagone se rendra ensuite brièvement en Jordanie, pour discuter de la situation en Syrie. Cette étape « mettra en lumière l’engagement américain pour la défense de la Jordanie où plus de 1.000 militaires américains sont déployés », selon le contre-amiral Kirby.

 

Chuck Hagel terminera sa tournée par Israël où il aura des entretiens avec le président Shimon Peres, le Premier ministre Benjamin Netanyahu et son homologue Moshé Yaalon.

 

Une semaine après le déplacement dans l’Etat hébreu de la conseillère américaine à la sécurité nationale Susan Rice, Chuck Hagel discutera de « questions cruciales de sécurité régionale et bilatérale, dont la coopération en matière de défense antiroquettes et antimissiles », selon John Kirby.

 

En 2014, Washington finance ainsi à hauteur de 236 millions de dollars le programme de défense israélien antiroquettes Iron Dome et à hauteur de 269 millions d’autres programmes antimissiles (Arrow, Fronde de David).

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12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 11:25
Le Brésil déploie 30.000 soldats aux frontières

 

11 mai 2014 Par : Di avec TAP

 

Le Brésil a entamé samedi le déploiement de 30.000 soldats pour patrouiller aux frontières et renforcer la sécurité en prévision de la Coupe du monde de football qui commence le 12 juin et s’achève le 13 juillet, a annoncé le ministère de la Défense.

 

L’armée, la marine et l’armée de l’air seront chargés de réprimer tout trafic illicite le long des 16.900 km de frontière qui séparent le Brésil de ses voisins sud- américains. L’aviation aura également pour charge de faire respecter des zones de non survol aériens instaurées au- dessus des stades qui accueilleront les 64 rencontres du tournoi.

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12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 10:55
Le budget de la Défense amputé de 2 milliards?

 

12/05/2014 Par LEXPRESS.fr

 

Xavier Bertrand a assuré dimanche que le gouvernement comptait pratiquer de sévères coupes sur le budget de la Défense, malgré une promesse de sanctuarisation. Manuel Valls a démenti l'existence d'un "plan caché".

 

C'est la bombinette du dimanche. Invité du Grand rendez-vous Europe1/i-Télé/Le Monde, , l'ancien ministre UMP du Travail Xavier Bertrand a assuré, sans citer ses sources, que le gouvernement préparait 1,5 à 2 milliards d'économies sur le budget de la Défense. "Ce qui est prévu, le monde de la Défense nationale le sait précisément, ce qui a été demandé, c'est de prévoir des coupes budgétaires de 1,5 à 2 milliards d'euros par an pendant trois ou quatre ans, de façon à pouvoir espérer atteindre les 50 milliards d'euros", a assuré l'ancien ministre UMP.

L'entourage du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a réagi auprès de l'AFP en soulignant que "le ministère n'a pas été informé de la suppression de crédits budgétaires depuis le vote de la loi de programmation militaire 2014-2019 en décembre dernier". 

"Pour des calculs de comptables, on est en train de sacrifier notre défense. C'est une remise en cause sans pareille de notre sécurité et de notre défense", a de son côté dénoncé l'ancien ministre du Travail. 

En juillet 2013, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian avait affirmé, sur Europe 1, que "le budget de la Défense en 2014, en 2015, en 2016 serait sanctuarisé". 

Manuel Valls dément l'existence d'un "plan caché"

Cette déclaration est intervenue alors que le Premier ministre Manuel Valls devait s'exprimer ce dimanche soir sur TF1, ce que n'a pas manqué de relever Corinne Lhaïk, chef du service politique de L'Express. 

 

Lors de son intervention, Manuel Valls a assuré qu'il n'existait pas de "plan caché" de réduction des crédits de la Défense. "Nos armées doivent être préservées mais chacun doit faire des efforts" dans la réduction des dépenses publiques, a-t-il déclaré, ce qui ne dissipe pas les doutes.

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12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 10:45
Lycéennes enlevées: des experts français au Nigeria

 

11 mai 2014 Liberation.fr (AFP)

 

Une équipe spécialisée dans le renseignement «humain et technique» a été dépêchée par l'Elysée pour participer aux recherches des 223 jeunes filles enlevées.

 

Une équipe d’experts français spécialisés dans le renseignement «humain et technique» est arrivée samedi au Nigeria pour participer aux recherches des plus de 200 lycéennes enlevées par la secte islamiste Boko Haram.

 

Selon l’Elysée, «cette mobilisation d’experts français, pointus dans ces domaines, répond à la demande faite par le président du Nigeria, Goodluck Jonathan, lors de son échange téléphonique avec le président de la République le 7 mai».

 

François Hollande avait alors assuré que la France allait renforcer son aide au Nigeria pour lutter contre les exactions de la secte islamiste. Il avait fait part de «sa volonté d’intensifier la coopération avec le Nigeria en matière de renseignement, en y associant les pays de la région, pour que ce groupe terroriste ne puisse plus mener de telles actions».

 

Boko Haram avait attaqué un lycée de Chibok, dans le nord-est du Nigeria, et enlevé 276 adolescentes, dont 223 sont toujours captives, selon la police.

 

Après une relative indifférence initiale des autorités et à l’étranger, la mobilisation des familles et la revendication lundi dernier du chef de Boko Haram, Abubakar Shekau, qui en a fait des «esclaves» et veut les «vendre», ont fini par susciter l’émotion et la solidarité internationales.

 

Des experts américains et britanniques sont déjà arrivés dans le pays pour participer aux recherches. La Chine a aussi proposé de partager les informations recueillies par ses services de renseignements et ses satellites.

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12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 10:45
Jean-Yves Le Drian préconise un renforcement des efforts visant à combattre le terrorisme en Afrique

Jean-Yves Le Drian préconise un renforcement des efforts visant à combattre le terrorisme en Afrique

 

11 mai, 2014 – BBC Afrique

 

Jean-Yves Le Drian, qui a rencontré le président sénégalais Macky Sall, dimanche à Dakar, estime qu’"il peut y avoir des risques de contagion" du groupe islamiste présent au Nigeria vers d’autres pays africains.

 

"S’il y a quelque part un vide sécuritaire, les terroristes peuvent y trouver" l’occasion de dérouler leurs activités, a-t-il averti.

 

L’enlèvement de plus de 200 lycéennes au Nigeria par Boko Haram "a provoqué l’indignation de la communauté internationale", a-t-il fait remarquer Le Drian, soulignant "la nécessité d’agir" contre le terrorisme en Afrique.

 

"Le terrorisme en Afrique est une menace globale. Ce qui se passe au Nigeria, avec Boko Haram, est horrible. C’est le retour de l’esclavage assumé", a ajouté le ministre français.

 

En parlant d’esclavage, il a fait allusion à la décision du chef du groupe islamiste armé, Abubakar Shekau, de "vendre" les filles enlevées depuis le 14 avril dernier comme "des esclaves".

 

Jean-Yves Le Drian effectue, depuis plusieurs jours, une tournée africaine. Il est déjà allé en Côte d’Ivoire. Après le Sénégal, il se rendra en Mauritanie.

 

La France a positionné des troupes dans plusieurs pays africains, où elle dit vouloir combattre le terrorisme.

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12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 07:56
Les honneurs militaires seront rendus au sergent-chef Marcel Kalafut le lundi 12 mai 2014

Source GMP

 

Les honneurs militaires seront rendus au sergent-chef Marcel Kalafut le lundi 12 mai 2014 en l’Hôtel national des Invalides à Paris. Une cérémonie intime d’honneurs militaires, réservée à la famille, sera présidée par le général d’armée Bertrand Ract-Madoux, chef d’état-major de l’armée de Terre, à l’Hôtel national des Invalides à partir de 10h45.

 

Auparavant, le cortège funèbre passera sur le pont Alexandre III entre 10h30 et 10h45.

 

En cette circonstance, le général de corps d’armée Hervé Charpentier invite le plus grand nombre de nos concitoyens à manifester leur hommage et leur solidarité avec le sergent-chef Kalafut, mort pour la France dans l’accomplissement de sa mission, par une présence digne, silencieuse et fraternelle sur le pont Alexandre III, à partir de 10h00.

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