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11 mai 2014 7 11 /05 /mai /2014 21:45
Comment Boko-Haram s'est procuré des véhicules blindés légers ?

 

11 Mai 2014 par Alwihda Info

 

Un Panhard VBL français pour certains, un Cobra Otokar turque pour d'autres, ce qui est sûr, Boko-Haram n'a pas fabriqué tout seul les deux véhicules blindé léger qu'on aperçoit dans la dernière vidéo diffusée par le groupe terroriste, revendiquant l'enlèvement des centaines de lycéennes au Nigeria. Abubakar Shekau, le chef est même adossé sur l'un des deux. Les blindés semblent bien fonctionner puisqu'on aperçoit les pivotements du tourelleau armé.

 

Le Panhard VBL est un véhicule blindé léger permettant d'effectuer des reconnaissances ou des liaisons sous blindage, tout en étant protégé contre les attaques NBC (arme soit nucléaire, soit biologique, soit chimique ou radiologique). Il est aérotransportable, hélitransportable, parachutable et amphibie. Il a été développé à partir des années 1980 par la société française Panhard General Defense. Il est entré en service dans l'armée de Terre française en 1990. Ce véhicule ne peut être vendu qu'avec l'autorisation du gouvernement français.

 

Le VBL est en service dans 16 armées. Parmi les pays africains, le Nigeria en dispose 72, le Cameroun 5, le Niger 7, le Bénin 10, le Gabon 12, Djibouti 17 et le Rwanda 16.

 

En 2009, vingts deux VBL ont été fabriqués en avance pour la force épervier, "prêts à être livrés rapidement pour des opérations de maintient de la paix au Tchad", précise le constructeur.

 

Le Cobra est un véhicule blindé fabriqué par Otokar, en utilisant de nombreux composants de l'American HMMWV1,2. Le premier Cobra a été livré à l'armée turque en 1997.

 

L'armée nigériane a abandonnée à plusieurs reprises du matériel militaire lors de débandades suite à des combats contre Boko-haram qui en fait désormais la collection. Il n'est pas exclut aussi que des soldats nigérians coopèrent avec Boko-Haram.

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11 mai 2014 7 11 /05 /mai /2014 20:00
photo "Objectif 8000"

photo "Objectif 8000"

5 mai 2014 Maurin Lamour

 

Terrible nouvelle que la mort du Jurassien Yannick Gagneret. L'himalayiste de 38 ans s'est tué sur les pentes du Makalu, le cinquième plus haut sommet du monde. La nouvelle vient d'être annoncée par la page officielle de l'expédition « Objectif 8000 » sur Facebook. L'homme qui possédait une ferme aux Molunes a été confronté à une grosse tempête. Il avait débuté son ascension le 13 avril au matin et sa dernière position connue remontait au 30 avril dernier en milieu d'après-midi.

De la Légion aux plus hauts sommets

Né à Oyonnax (01) voici 38 ans et désormais installé dans une ferme du Haut-Jura, Yannick Gagneret a toujours aimer se surpasser. C'est presque naturellement qu'il est entré dans la Légion étrangère. L'expérience dura huit ans, autant d'années à se forger un physique et « surtout un mental » à toutes épreuves : « ce mental m'a franchement été utile à certains moments de l'expédition sur le Lhotse, notamment quand tu te retrouves seul dans ta tente à 7 000 m, que tu es épuisé et que tu as froid », indique-t-il. Mais ces conditions dantesques, Yannick Gagneret, aujourd'hui salarié de l'ONU à Genève, semble les rechercher plus que les craindre. « J'ai quitté l'armée pour pouvoir faire de la très haute montagne, des raids multisports et vivre de grandes aventures ».

Après le Pic Lénine perché à 7 134 m au Kirghizistan en 2011, c'est l'an passé sur les pentes du Broad Peak à 8 051 m que naît son rêve du Lhotse : « J'étais avec le meilleur himalayiste français Ludovic Challéat et nous avons dû faire demi-tour à 150 m du sommet face à une tempête. Après cette aventure, Ludo m'a invité à son expé Lhotse 2013 ». Mais en septembre dernier, le Haut-Savoyard décédait sur les pentes du Manaslu emporté par une avalanche meurtrière. Le rendez-vous avec le Lhotse était pris, Yannick Gagneret l'a honoré.

 

Une ceremonie en hommage a Yannick sera rendue le mercredi 14 mai a 10h au lieu dit "la vie neuve" aux Molunes dans le Jura. Chacun pourra lui dire au revoir à sa manière. La famille tient a organiser une collecte au profit de l'association montagne et partage plutot que d'accumuler trop de fleurs...

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11 mai 2014 7 11 /05 /mai /2014 16:45
La Légion retrouve l'Adrar des Ifoghas

 

11-05-2014 2e REG - Réf : 549 | 1789

 

Les unités du Groupement tactique désert Vercors déployées dans le cadre de l'opération SERVAL ont mené, du 16 mars au 10 avril 2014, des actions d'envergure au Nord Mali. Le détachement des sapeurs-légionnaires du 2°REG a été engagé quasiment au complet pour cette opération baptisée JORASSES, afin d'appuyer les cavaliers du 4e RCh et les fantassins du 7e BCA dans leur missions.

 

Dans les pas de leur frères d'armes légionnaires

Sous une chaleur torride proche de 50°C, progressant en tête de la colonne, les légionnaires sapeurs d'assaut ont ouvert la route longue de 550km à l'ensemble des unités ; cet axe reliant la PfOD de Gao à la PfDR de Tessalit est essentiel pour la force car il est emprunté pour toutes les opérations. Ensuite, durant près de 3 semaines menées tambour battant, se sont succédées les missions d'ouverture d'itinéraire dans les montagnes de l'Adrar des Ifoghas, de fouilles opérationnelles ou de manœuvres de force afin de dégager les véhicules ensablés. Le massif de Tirghar Ghar, axe d'effort du GTD Vercors, a conduit les sapeurs légionnaires à fouler les collines et les routes empruntées quelques mois plus tôt par leurs frères d'armes des unités de Légion de la 6e BLB et de la 11e BP.

 

La sueur épargne le sang

Le climat du Mali a néanmoins mis à rude épreuve les légionnaires lourdement équipés, progressant souvent à pieds afin de reconnaitre les axes, d'approcher les caches et de sécuriser les zones d'installation des unités. Grâce à leur préparation exigeante menée dans les mois précédant le déploiement, les légionnaires ont pu démontrer une fois encore que l'aguerrissement des unités légion n'est pas une légende et que l'entrainement paie une fois sur le terrain.

En ouvrant la route aux unités engagées à la tête du GTD Vercors, en appuyant les unités la 27e Brigade d'infanterie de montagne qui le compose et en mettant à jour plusieurs caches de matériel logistique, les sapeurs légionnaires du 2 ont, dans le plus pur esprit légionnaire, été fidèle à l'article 6 de leur code d'honneur : « la mission est sacrée, tu l'exécutes jusqu'au bout » .

Parallèlement, ceux qui été chargés d'appuyer les unités de la PfOD de Gao n'ont pas chômé en poursuivant les travaux de FP (Force Protection), les interventions sur les UXO (Unidentified Explosive Object) et la mission d'appui génie des patrouilles dans le grand Gao.

La PfOD de Gao à peine rejointe, les légionnaires du plateau d'Albion se préparent déjà à la quitter pour de nouvelles missions d'appui génie.

Rien n'empêche !

 

Lexique :

PfOD : plate-forme opérationnelle désert.

 

Galerie photos

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9 mai 2014 5 09 /05 /mai /2014 11:40
Méditerranée: un destroyer rejoint le groupe naval russe

Le destroyer Vice-amiral Koulakov de la flotte du Nord russe

 

MOURMANSK, 7 mai - RIA Novosti

 

Le destroyer Vice-amiral Koulakov de la flotte du Nord russe a rejoint le groupe naval russe dans la partie orientale de la Méditerranée et a pris la tête du groupe, a annoncé mercredi à Mourmansk le porte-parole de la flotte du Nord Vadim Serga.

 

Le grand navire de lutte anti-sous-marine de la flotte du Nord Vice-amiral Koulakov abrite l'état-major du commandement opérationnel du groupe naval russe qui comprend des navires des flottes du Nord, de la mer Noire et de la Baltique.

 

"Le croiseur nucléaire lourd Petr Veliki, qui a jusqu'ici dirigé le groupe naval de la Marine russe, et le destroyer Admiral Levtchenko ont achevé leur mission au sein du groupe naval russe" qui comprend actuellement une dizaine de navires, a ajouté le porte-parole.

 

Le destroyer Vice-Amiral Koulakov a quitté Severomorsk, la base principale de la flotte du Nord, le 15 avril dernier. Il a parcouru plus de 4.000 milles marins et a fait une escale au port espagnol de Ceuta fin avril.

 

La Russie a procédé à la création de l'escadre de la Méditerranée en mars 2013 en dépêchant plusieurs navires de la flotte du Pacifique dans cette région. Le ministère russe de la Défense cherche à rétablir la présence régulière de la Marine russe dans les régions stratégiques de l'Océan mondial. Le port syrien de Tartous est la principale base de maintenance technique de l'escadre russe en Méditerranée.

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9 mai 2014 5 09 /05 /mai /2014 11:35
L’escadron de transport «Maine» fête ses 50 ans en Polynésie française

 

06/05/2014 Armée de l'air

 

Mercredi 23 avril 2014, une cérémonie organisée sur le détachement «air» 190 de Tahiti Faa’a (Polynésie française) a commémoré les 50 ans de l’escadron de transport 82 «Maine». Cet événement fut l’occasion de célébrer le passé d’une des unités navigantes les plus éloignées de métropole.

 

L’escadron de transport 82 a hérité des traditions du groupe aérien mixte 82 (GAM 82), créé le 1er mai 1964 à Tahiti. Cette unité a elle-même repris les traditions du groupe aérien mixte d’outre-mer 82, dissous quelques années plus tôt à Bamako (Mali).Au cours de ces 50 ans d’existence, l’escadron a répondu à diverses missions de service public, menant notamment de très nombreuses évacuations sanitaires au profit de la population locale, sur les quelque 118 îles de la Polynésie française réparties sur une surface grande comme l’Europe.Équipé actuellement de deux avions Casa, l’unité polynésienne a effectué plus de 220 000 heures de vol en 50 ans sur pas moins de onze types d’aéronefs différents.

Les aviateurs devant un Casa de l'escadron de transport 82

Le détachement «air» 190 de Tahiti commémore les 50 ans de l’ET 82

L’escadron de transport «Maine» fête ses 50 ans en Polynésie française
L’escadron de transport «Maine» fête ses 50 ans en Polynésie française
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9 mai 2014 5 09 /05 /mai /2014 11:25
Mission Jeanne d’Arc 2014 : Coopération franco-brésilienne « Mistral de braise »

 

06/05/2014 International

 

Du 28 au 30 avril 2014, au large des côtes brésiliennes, le groupe amphibie « Jeanne d’Arc » composé du bâtiment de projection et de commandement (BPC) Mistral, de sa force de réaction embarquée (ROE) et de la frégate légère furtive (FLF) La Fayette, a participé à un exercice baptisé « Mistral de braise » mené conjointement avec la marine brésilienne.

 

Durant deux jours, les phases de manœuvres amphibies et d’exercices en mer se sont alternées, en vue de renforcer le partenariat stratégique entre la France et le Brésil.

 

Le 28 avril, une centaine de fusiliers-marins brésiliens ont embarqué à bord du Mistral. Dans la nuit, l’engin de débarquement rapide (EDA-R) de la flottille amphibie embarquée sur le Mistral a mis à terre une section. Celle-ci a eu pour mission de faciliter l’engagement du groupe tactique embarqué (GTE), composé de militaires du 3e régiment d’infanterie de marine (3eRIMa), du régiment d’infanterie de chars de marine (RICM), du 11e régiment d’artillerie de marine (11eRAMa) et du 6e régiment du génie (6eRG) qui étaient engagés dans l’exercice.

 

Le 29 avril, dans la baie de Rio, peu après l’appareillage du groupe amphibie, trois véhicules amphibies brésiliens de type AAV7 (amphibious assault vehicle) ont rejoint le Mistral. Ce dernier a ensuite navigué de concert avec le La Fayette et l’União,  frégate brésilienne de la classe Niterói, jusqu’aux abords de la presqu’île de Marambaïa, théâtre de la phase tactique de l’exercice.

 

Près de 170 « marsouins » et marins, ainsi qu’une centaine de fusiliers marins brésiliens étaient engagés. Ce débarquement a été réalisé par voie aérienne, grâce aux hélicoptères du groupe aéromobile de l’Aviation légère de l’armée de Terre (ALAT) embarqués sur le Mistral et par voie maritime grâce à l’action des AAV7 brésiliens. L’objectif de cette phase tactique au sol  était de sécuriser une zone, afin d’exfiltrer des ressortissants menacés par des milices locales, puis de détruire trois objectifs. Le 30 avril, les forces françaises et brésiliennes ont été réembarquées par la batellerie du Mistral.

 

En parallèle de cette manœuvre amphibie, les trois bâtiments ont conduit de nombreux exercices communs : présentations au ravitaillement à la mer de jour comme de nuit, évolutions tactiques, exercices synthétiques impliquant les équipes de la passerelle et du poste de commandement. L’hélicoptère brésilien de type Ecureuil a apponté à plusieurs reprises sur le La Fayette, tandis que l’hélicoptère Alouette III du Mistrala, quant à lui, apponté sur la frégate brésilienne União. Les deux frégates se sont également entraînées à lutter contre des menaces asymétriques.

 

Le Mistral et le La Fayette sont déployés de mars à juillet 2014 dans le cadre de la mission « Jeanne d’Arc » au cours de laquelle 155 officiers-élèves de 18 nationalités différentes complètent leur formation militaire, humaine et navale.

 

Le partenariat stratégique signé par la France et le Brésil en 2008 est centré sur deux domaines de coopération privilégiés : la sécurité transfrontalière avec la Guyane et la sécurité des espaces maritimes. A ce titre, les forces armées en Guyane (FAG) et les forces armées brésiliennes coopèrent de façon ciblée sur la lutte contre l’orpaillage illégal, la pêche illégale et les trafics illicites. Par ailleurs, une coopération renforcée dans le domaine maritime est mise en œuvre afin d’appuyer la montée en puissance de la capacité aéronavale brésilienne.

Mission Jeanne d’Arc 2014 : Coopération franco-brésilienne « Mistral de braise »Mission Jeanne d’Arc 2014 : Coopération franco-brésilienne « Mistral de braise »
Mission Jeanne d’Arc 2014 : Coopération franco-brésilienne « Mistral de braise »Mission Jeanne d’Arc 2014 : Coopération franco-brésilienne « Mistral de braise »
Mission Jeanne d’Arc 2014 : Coopération franco-brésilienne « Mistral de braise »Mission Jeanne d’Arc 2014 : Coopération franco-brésilienne « Mistral de braise »
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8 mai 2014 4 08 /05 /mai /2014 11:56
51ème Salon du Bourget : ouverture des inscriptions

 

7 mai Aerobuzz.fr

 

Le Salon International de l’Aéronautique et de l’Espace Paris-Le Bourget se tiendra, pour sa 51ème édition, du 15 au 21 juin 2015 au Parc des expositions de Paris-Le Bourget. Les sociétés souhaitant exposer au prochain Salon du Bourget peuvent dès à présent s’inscrire sur le site internet du salon. Pour cette nouvelle édition, la première société à avoir rempli son formulaire d’inscription est le groupe français Asquini Sofop Aéronautique (620 salariés, CA 71 M€) présent à la chaque édition du salon du Bourget depuis 30 ans

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8 mai 2014 4 08 /05 /mai /2014 11:55
Les 50 ans des forces aériennes stratégiques (Jdef – l’intégralité)

 

06/05/2014 JDEF

 

Regardez le Journal de la Défense (#Jdef) de mai 2014, le magazine TV tout en images inédites. Ce mois-ci, l’équipe a posé ses caméras sur la base aérienne d’Istres et au PC enterré de Taverny, un lieu des plus secrets.

 

Au programme de ce numéro 91 de mai 2014:

 

- L’histoire des forces aériennes stratégiques (FAS). Comment sont-elles nées ? Quels ont été les faits marquants ? Comment préparent-elles l’avenir ?

 

- Dans les coulisses de l’exercice Poker. Poker est mené sur l’ensemble du territoire par les FAS, en relation directe avec les hautes autorités politiques. Objectif : entrainer les forces à rester opérationnelles dans la mise en œuvre de l’armement nucléaire, outil majeur de dissuasion française.

 

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8 mai 2014 4 08 /05 /mai /2014 11:55
OEF : retour au port base pour le Jean Bart

 

07/05/2014 Sources : EMA

 

Le 5 mai 2014, la frégate antiaérienne (FAA) Jean Bart et ses 250 marins ont retrouvé leur port base de Toulon.

 

Parti le 20 février dernier dans l’océan Indien, le Jean Bartétait engagé dans la task force 150 (TF 150), dans le cadre de l’opération Enduring Freedom (OEF). Cette mission vise à lutter contre le terrorisme et les trafics illicites sur une zone maritime qui s’étend de la mer Rouge au golfe d’Oman.

 

Le souvenir le plus marquant de cette mission opérationnelle restera probablement l’intégration au groupe aéronaval américain Bush (Carrier Strike Group 2). Durant cette phase, qui a duré une dizaine de jours, les marins français ont à nouveau pu éprouver le très haut niveau d’interopérabilité atteint avec nos alliés américains.

 

Par ailleurs, les actions majeures n’ont pas manqué : opération fructueuse de lutte contre les trafics menée conjointement avec une frégate australienne ; coopération bilatérale et exercices avec les marines indienne, émirienne, bahreïnie et omanaise, et la participation au salon DIMDEX (Doha International Maritime Defence Exhibition and Conference), organisé à Doha au Qatar, qui s’est illustrée par la venue à bord du ministre de la défense.

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8 mai 2014 4 08 /05 /mai /2014 11:50
La défense européenne, éloge d'une agonisante

 

07/05/2014 Jean Guisnel - Défense ouverte / Le Point.fr

 

L'Europe a mis des mois à envoyer quelques dizaines de soldats en RCA, et on voudrait qu'elle applique une politique de défense et de sécurité à la crise ukrainienne ? Soyons sérieux...

 

L'Europe de la défense est-elle autre chose qu'une incantation ? Pas sûr... Mise en avant depuis des décennies, l'idée ne peut fonctionner dans les faits que lorsqu'il s'agit de produire en commun des matériels qu'un État seul ne pourrait se payer. En réalité, les exemples sont légion de la fausseté de cet argument, dont les frégates Horizon, le chasseur Eurofighter Typhoon ou l'A400M Atlas sont des preuves vivantes.

On écarquille les yeux quand on lit les satisfecit des eurocrates constatant qu'après plusieurs mois de négociations tendues, l'Union européenne a réussi tant bien que mal à envoyer une force européenne en RCA, dont l'ossature est fournie par des Français s'y trouvant déjà et des Géorgiens n'appartenant pas à l'Union européenne. C'est pourquoi on se dit qu'on serait bien inspiré de répondre franchement "oui" quand Nicole Gnesotto, présidente de Notre Europe-Institut Jacques Delors, pose crûment la question "Faut-il enterrer la défense européenne ?".

Tant d'années de déception

Dans un petit ouvrage ainsi titré, l'auteur dresse un bilan de tant d'années de déception et ne manque pas de souligner les atouts que notre Vieux Continent pourrait mettre en avant, si seulement il le souhaitait. Et notamment sa "légitimité collective" plus forte que celle de toute nation isolée ou ses capacités militaires bien réelles. Par exemple, ses armées comptaient en 2011 près de deux millions d'hommes. Mais ces effectifs ne sont d'aucune utilité quand il faut des mois pour en envoyer quelques dizaines en RCA ou au Mali !

De plus, les effectifs ne sont rien sans les moyens d'équiper et de faire fonctionner ces armées. En 2011, chaque Européen a dépensé 387 euros pour sa défense. Contre 1 610 euros pour chaque Américain. La même année, chaque soldat européen a coûté 23 829 euros. Contre 102 264 pour un soldat américain... En fait, l'Europe a depuis longtemps baissé les bras et nul ne cherche réellement, ni en France ni ailleurs, à faire émerger une véritable défense européenne. Une année ou presque a été nécessaire pour que les Français montent l'opération Sangaris en Centrafrique. Ont-ils associé les Européens à sa préparation ? Non.

 

Constat d'échec

Même les symboles voulus dès leur conception pour être des emblèmes d'une volonté de défense et de sécurité communes, comme l'Eurocorps ou la brigade franco-allemande, ne sont que des objets de vitrine. Il existe bien sûr quelques initiatives réussies, comme celle de la mise en commun de moyens de transport aérien tactique et stratégique. Certes. Mais nous n'aurons pas la cruauté de rappeler combien de temps a été nécessaire pour obtenir des avions pour la seule mission européenne en RCA... Nicole Gnesotto est cruellement lucide quand elle écrit, à propos de la politique de sécurité et de défense commune (PSDC), qu'elle "n'est pas faite pour l'entrée en premier sur un théâtre de crise, mais plutôt pour le soutien en second". Il n'est nul besoin d'ajouter quoi que ce soit à ce constat d'échec.

Après avoir lu ce livre, on attendait une conclusion d'ouverture, mais en vain... La dernière phrase du livre est un constat d'échec : "Face à la crise économique mondiale, face à la révolution stratégique américaine, les Européens n'ont en effet pas d'autre choix que de reprendre en main leur destin." Dit comme ça... Le seul problème, c'est que la crise ukrainienne leur en donne une occasion parfaitement adaptée. À nos frontières, amputé par un voisin puissant, tout prêt à basculer dans la guerre civile, un État chancelle et l'Europe assiste impuissante à son naufrage. On sait que ce qui se passe en Centrafrique, au Mali ou en Afghanistan est lié à notre sécurité collective. C'est pour cela que nous y sommes intervenus. L'Ukraine, qui a sombré dans le chaos après avoir voulu se rapprocher de l'Europe, serait-elle plus loin encore ?

 

Nicole Gnesotto, Faut-il enterrer la défense européenne ? La Documentation française, 150 pages, 9 euros

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8 mai 2014 4 08 /05 /mai /2014 11:50
source http://www.the70th-normandy.com

source http://www.the70th-normandy.com

 

08 mai 2014 Romandie.com (AFP)

 

Paris - Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a jugé jeudi dans l'ordre des choses que le président russe Vladimir Poutine participe le 6 juin à la commémoration du Débarquement allié en Normandie, il y a 70 ans, en dépit de la crise ukrainienne.

 

Je ne vois pas pourquoi on interdirait au président du peuple russe, qui a laissé 9 millions des siens dans la bataille contre le nazisme, de participer à cette commémoration en France, a ajouté le ministre.

 

Selon M. Le Drian, le peuple russe a fait preuve d'un courage, d'une abnégation tels, que je pense que c'est dans l'ordre des choses qu'il vienne, ce serait une insulte à tous ces morts qu'il ne puisse pas le faire.

 

La bataille de Normandie n'aurait pas abouti s'il n'y avait pas eu de l'autre côté le front de l'Est, a souligné M. Le Drian. Dans ces moments de commémoration, il importe que tous les combattants soient là, a conclu le ministre de la Défense.

 

Le Kremlin a indiqué mardi que le président russe n'excluait pas de se rendre aux célébrations du 70e anniversaire du Débarquement allié. Selon une source au Kremlin cité par un quotidien russe, la visite de M. Poutine en France est pour l'heure prévue et on envisage des rencontres bilatérales lors des célébrations auxquelles doivent assister notamment le président Barack Obama et la chancelière allemande Angela Merkel.

 

Le président français François Hollande avait précisé en mars qu'il maintenait l'invitation de Vladimir Poutine aux célébrations.

 

Les pays occidentaux avaient toutefois annulé au même moment un sommet du G8 avec M. Poutine prévu en juin à Sotchi (Russie), remplacé par une réunion du G7 les 4 et 5 juin à Bruxelles, sanctionnant Moscou après le rattachement à la Russie de la péninsule ukrainienne de Crimée. Une insurrection prorusse a ensuite gagné les régions de l'est et du sud de l'Ukraine, que les Occidentaux accusent Moscou d'attiser voire d'orchestrer directement.

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8 mai 2014 4 08 /05 /mai /2014 11:50
L'Europe se mobilise contre les djihadistes

Plusieurs centaines d'Européens ont rejoint la Syrie pour combattre le régime de Bachar al-Assad avec les groupes islamistes les plus radicaux, notamment l'État islamique au Levant et en Irak.

 

07/05/2014 Par Georges Malbrunot - LeFigaro.fr

 

Une réunion des ministres de l'Intérieur des pays européens examine les mesures pour lutter contre le départ de djihadistes en Syrie.


 

La semaine dernière, les ex-otages de Syrie ont participé à un exercice de reconnaissance vocale au siège de la DCRI à Levallois-Perret, près de Paris. Les experts de l'antiterrorisme leur ont fait entendre des voix de djihadistes français - résultats d'écoutes téléphoniques - dans l'espoir qu'ils reconnaissent le timbre d'un ou plusieurs de leurs geôliers. Puisque pour la première fois dans l'histoire des enlèvements, des Français figuraient aux côtés des terroristes qui détenaient en otages d'autres Français. Dernier avatar du piège djihadiste auxquels sont confrontés la France et d'autres pays occidentaux, trois ans après le début de la révolution pour renverser Bachar el-Assad à Damas.

 

Les neuf pays européens les plus concernés par «les combattants étrangers» en Syrie se réunissent jeudi à Bruxelles, avec des représentants des États-Unis, de Turquie, du Maroc et de Tunisie. La Syrie, comme aucun autre pays auparavant, aimante les candidats à la guerre sainte. Les chiffres sont inquiétants. 300 Français combattent dans le nord de la Syrie. À leurs côtés, 200 Belges, une centaine de Néerlandais, 300 à 400 Britanniques, des dizaines d'Allemands, et entre 50 et 100 Américains… Au total, plus de 15.000 étrangers venus de près de 70 pays. Et dans l'immense majorité des cas, pour lutter avec les groupes islamistes les plus radicaux: le Front al-Nosra, branche locale d'al-Qaida, et l'État islamique en Irak et au Levant (EIIL), auteur des pires atrocités, qui détenait les journalistes français.

La « présence d'une base d'al-Qaida aux portes de l'Europe » est l'autre « nouveau problème » posé par le conflit en Syrie

Le retour de ces légions de djihadistes européens sera au menu de la réunion de Bruxelles. C'est «l'une des principales préoccupations», reconnaît la ministre belge de l'Intérieur, Joëlle Milquet. 130 Français et une cinquantaine de Belges sont déjà rentrés. Au total, un millier d'Européens pourraient revenir bientôt du djihad. Le risque que les plus endoctrinés d'entre eux passent à l'action dans l'Hexagone, en Belgique ou en Espagne est pris très au sérieux. Mais leur surveillance requiert des moyens en hommes et en matériels qui dépassent les capacités des services de police des pays concernés.

 

Au-delà du renforcement souhaité de la coopération entre services de renseignements européens, la «présence d'une base d'al-Qaida aux portes de l'Europe» est l'autre «nouveau problème» posé par le conflit en Syrie, estime Mme Milquet. Chacun reconnaît désormais qu'en cas de renversement de Bachar el-Assad, la mouvance djihadiste profiterait du chaos pour se sanctuariser dans une zone de non-droit allant du Nord-Est syrien à l'ouest de l'Irak. C'est-à-dire à un saut de puce de l'Europe. Pour contrer cette menace, les Européens entendent renforcer leur coopération avec la Turquie, principal pays de transit des djihadistes, d'où la présence d'un représentant turc jeudi à Bruxelles. «Ces djihadistes n'atterrissent pas en parachute en Syrie», s'indigne le représentant démissionnaire des Nations unies à Damas, Moktar Lamani. La Turquie, qui est notre allié au sein de l'Otan, aurait pu freiner ces arrivées.» «Ce sont des questions délicates», fait valoir la ministre belge de l'Intérieur. «Les Turcs nous disent: “faites en plus pour les empêcher de venir chez nous”, et nous on leur dit “faites en plus pour les empêcher de passer la frontière avec la Syrie”», résume un expert français. «Mais aujourd'hui, on ne cherche pas à blâmer les Turcs, car ils ont pris conscience du problème et ne veulent pas devenir une plaque tournante du djihad», renchérit-on au ministère de l'Intérieur. Les Européens vont toutefois réclamer davantage d'efforts d'Ankara, pas forcément en termes d'arrestation, mais surtout de repérage des djihadistes de passage. On ne peut pas surveiller tous les points de passage illégaux entre notre territoire et la Syrie, rétorquent les Turcs. Avant d'adopter une politique de «zéro tolérance», Ankara réclame des listes de noms et des détails sur les suspects en provenance d'Europe. En fait, la Turquie redoute l'effet boomerang. «Si on se met à les arrêter en masse, les djihadistes se vengeront en posant des bombes chez nous», prévient un officiel turc. Les services turcs ont commencé à arrêter des djihadistes à leur retour de Syrie. Une tactique qui rappelle le double jeu des services syriens après la guerre d'Irak en 2003, lorsque Damas fermait les yeux sur leurs entrées en Irak tout en interpellant d'autres à leur retour, histoire de bien montrer aux Américains que le régime syrien luttait contre le terrorisme.

 

Signe de l'embarras croissant causé par le phénomène djihadiste, depuis un an, de nombreux services européens ont envoyé, mais en ordre dispersé, des délégations auprès des services syriens, alors que les relations politiques sont gelées avec Damas. Comme si le combat contre les djihadistes ne pouvait se passer de la Syrie. Mais «ce sujet ne sera pas abordé à Bruxelles», prévient-on Place Beauvau.

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8 mai 2014 4 08 /05 /mai /2014 11:50
UK MoD receives additional Babcock Phalanx systems

 

8 May 2014 naval-technology.com

 

The UK Ministry of Defence (MoD) has taken delivery of four additional Babcock Phalanx 1B kit modifications and two conversions of the land-based Phalanx weapon system, in the upgraded marinised configuration.

 

These systems form part of a contract awarded in 2006 to manage and execute all maintenance support activities, such as a 24/7 helpdesk for the Royal Navy, as well as logistics support for spares and repairable units.

 

Babcock has worked with Phalanx 1B systems' original equipment manufacturer Raytheon to convert the two land-based systems using their own support engineers.

 

Babcock weapons business development manager Martin Laity said: "We are pleased to have been able to deliver this further Phalanx capability upgrade successfully and on time, in partnership with Raytheon and the MoD, to enable the MoD and Royal Navy [to] build up the Phalanx close-in weapon systems (CIWS) capability it needs."

 

As part of an on-going programme in collaboration with Raytheon and the International Guns Missiles and Rockets Project Team, Babcock is also under contract to modernise 16 Phalanx systems to the 1B configuration.

 

Acting as the UK's primary defence for ships against the threat of anti-ship missiles, Phalanx CIWS is a rapid-fire, computer-controlled radar and 20mm Gatling gun system.

 

Incorporating a side-mounted forward looking infra-red camera (FLIR), the upgraded Phalanx 1B weapon system enables the CIWS to guard the ship against surface targets, while slowing air targets and anti-ship missiles.

 

Furthermore, the 1B configuration also plays a vital role in terms of countering the threat from small surface craft in littoral waters.

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8 mai 2014 4 08 /05 /mai /2014 11:45
Réorganisation au Sahel : les opérations Serval, Epervier et Sabre réunies sous un même nom et un commandement unique

07.05.2014 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord.

 

Pour l'heure, la réorganisation du déploiement de 3 000 soldats français dans la bande sahélo-saharienne reste sous le commandement de l'opération Serval et du général Marc Foucaud. Mais la future répartition entre quatre pôles d'intervention régionaux à Gao au Mali (Serval), N'Djamena au Tchad (détachement air, Epervier), Niamey au Niger (drones, renseignement), Ouagadougou au Burkina-Faso (forces spéciales pour Sabre) devrait entraîner la fin des opérations Serval, Epervier et Sabre, du moins sous ces noms-ci

 

L'opération globale, consacrée officiellement au contre-terrorisme (confère le discours de Washington de Jean-Yves Le Drian le 24 janvier), changera de nom et son commandement unique sera positionné au Tchad. La base logistique sera installée à Abidjan en Côte d'Ivoire.

 

Nous sommes là dans le symbolique même si l'on sait que le choix des noms des opérations fait toujours l'objet du plus grand soin à l'état-major des armées, avec propositions, validations...

 

Si vous avez des idées pour le nom de cette opération, n'hésitez pas à avancer des pistes en commentaires... ;)

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8 mai 2014 4 08 /05 /mai /2014 11:40
photo Rostec

photo Rostec

 

08 mai 2014 Par Olivier James - Usinenouvelle.com

 

Les industriels de l’aéronautique ne constatent pas d’impact du conflit entre la Russie et l'Ukraine sur leurs activités. Reste que l’approvisionnement en titane en provenance d’Ukraine, ultra majoriatire, pourrait devenir plus incertain. 

 

C’est Marwan Lahoud qui a le premier pointé du doigt le risque. Le président du Gifas (Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales) a profité, fin avril, de la publication des résultats records de la filière en 2013 pour avertir d’une potentielle menace. Si les activités des industriels ne sont pas directement impactées par le conflit entre la Russie et l’Ukraine, "l’approvisionnement en titane est lui problématique", lâchait Marwan Lahoud. Et de préciser que le principal exportateur de ce métal n’est autre que la Russie, à 50%.

Or ce métal russe, abondamment utilisé dans l’aéronautique pour sa légèreté et sa résistance, provient à 80%... d’Ukraine. Un chiffre avancé par la société de conseil en stratégie CEIS dans une note publiée le 5 mai. "C’est la société russe VSMPO qui exporte le titane qui est notamment utilisé par les industriels de l’aéronautique, précise Matthieu Anquez, responsable géopolitique des matériaux à CEIS. Or elle tire majoritairement le minerai de titane de deux sites situés en Ukraine".

 

Le titane comme moyen de pression ?

Ces deux sites de VSMPO se trouvent à Irshansky (Nord-Ouest de l’Ukraine) et à Volnogorsky (Centre-Est de l’Ukraine). "Si le gisement d’Irshansky est situé dans la partie pro-gouvernementale de l’Ukraine, il n’en va pas de même pour celui de Volnogorky, localisé dans la zone de fracture entre pro-gouvernementaux et pro-russes", précise l’expert. Ces sites produisent du rutile et de l’ilménite, les deux minerais de base qui permettent, après de nombreuses étapes, d’obtenir des éponges de titane ensuite transformées en lingots ou intégrées dans des alliages de titane.

S’il perdurait, le conflit entre la Russie et l’Ukraine pourrait-il menacer l’approvisionnement en titane ? Le risque pourrait-il provenir de mesures de rétorsion de la Russie ou d’une chute de la production des sites ukrainiens ? "Il peut y avoir un risque ponctuel de la part de Moscou, répond Matthieu Anquez. Je ne vois pas pourquoi, alors que la Russie a déjà utilisé l’arrêt de l’approvisionnement d’autres ressources comme moyen de pression, elle ne pourrait pas de nouveau employer cette méthode".

Par ailleurs , le PDG de VSMPO, n’est autre que Sergei Chemezov, également directeur général de la société industrielle public Rostec, allié fidèle de Vladimir Poutine et ex-membre du KGB. Sergei Chemezov est sur la liste des personnalités visées par les sanctions américaines de gel de leurs avoirs. Il n’est pas toutefois sur la liste des personnalités visées par l’Union européenne.

 

Trouver de nouvelles sources d’approvisionnement

Le péril reste mesuré. A l’inverse des terres rares, autres métaux critiques au cœur d’enjeu géopolitiques essentiellement exploitées par la Chine, le titane est produit par de nombreux pays à travers le monde. Les principaux producteurs sont l’Afrique du Sud, l’Australie, le Canada, la Chine, l’Inde ou bien encore le Vietnam. Les risques actuels d’approvisionnement doivent donc pousser les industriels à diversifier leurs sources.

En France, le français Eramet et l’américain Timet fournissent du titane au secteur aéronautique. "Mais trouver de nouvelles sources demande du temps dans ce secteur où la qualification des fournisseurs est un processus long et coûteux", explique Matthieu Anquez. Si le risque est réel, il ne met pas a priori la filière en danger, mais pourrait constituer à moyen terme une complication industrielle.

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8 mai 2014 4 08 /05 /mai /2014 11:40
L'Europe fête la Journée de la fin de la 2ème Guerre mondiale

 

 

MOSCOU, 8 mai - RIA Novosti

 

La majorité des pays européens et les Etats-Unis célèbrent aujourd'hui le 69ème anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale et de la victoire sur l'Allemagne nazie.

 

Le 8 mai 1945, à 22h43 heure de l'Europe centrale, le maréchal allemand Wilhelm Keitel, le maréchal soviétique Gueorgui Joukov et le maréchal de la Royal Air Force britannique Arthur Tedder ont signé à Karlshorst (banlieue de Berlin) l'acte de reddition sans conditions des troupes de l'Allemagne nazie. Il était 00h43 du 9 mai à Moscou.

 

Chaque pays fête à sa façon cette journée mémorable. En Tchéquie, en Slovaquie, en Autriche et en France ce jour est officiellement férié.

 

Traditionnellement, cette journée est marquée par des défilés militaires ainsi que par des offices des morts et par des cérémonies de déposition de gerbes au pied de monuments.

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8 mai 2014 4 08 /05 /mai /2014 11:40
Ukraine border - The Washington Post May 2, 2014

Ukraine border - The Washington Post May 2, 2014

 

07/05/2014  IRSEM


Analyse de la crise ukrainienne. Regards universitaires, dossier rassemblé par Frédéric Charillon


Auteurs : Olivier Schmitt, Silvia Serrano, Marie-Elisabeth Baudoin, Françoise Daucé, Igor Delanoë, Elena Morenkova-Perrier, Inessa Baban

 

A la suite de la première Note de recherche Stratégique consacrée à la crise ukrainienne (n°6-2014), l’IRSEM rassemble sept autres chercheurs spécialistes de la zone, pour analyser les répercussions possibles de l’épisode russo-ukrainien. Nous tenons cette fois encore à remercier les auteurs d’avoir accepté de contribuer à cet exercice : nous mesurons ce que représente, en cette période de l’année, l’acceptation de délais aussi courts, et l’amitié que cela témoigne à l’égard de notre institut.

 

Numéro 8 - 2014

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8 mai 2014 4 08 /05 /mai /2014 09:45
Crédits JD Merchet - Jan 2014

Crédits JD Merchet - Jan 2014

 

08 mai 2014 Romandie.com (AFP)

 

Paris - Le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian a indiqué jeudi que 3.000 soldats français allaient être mobilisés dans la bande sahélo-saharienne, sans date limite, dans le cadre d'une réorganisation du dispositif militaire au Mali.

 

Nous sommes en train de nous réorganiser pour avoir une conception régionale du contre-terrorisme, a expliqué le ministre sur BFM TV et la radio RMC, précisant que 1.000 soldats français allaient être concentrés près de Gao (nord-est du Mali) et 3.000 autres sur la bande sahélo-saharienne. Le ministre avait déjà annoncé à plusieurs reprises que la France laisserait au Mali un millier d'hommes pour lutter contre le terrorisme.

 

Selon le ministre, l'opération militaire française Serval est en train de se terminer dans sa phase de guerre frontale. En janvier 2013, la France avait déclenché cette opération au Mali, prenant la tête d'une intervention de plusieurs troupes africaines, pour stopper les islamistes qui avaient entrepris de progresser vers le Sud.

 

Selon M. Le Drian, il restait au Nord la volonté d'un certain nombre de groupes de jihadistes de se reconstituer, ils sont beaucoup moins nombreux mais ils n'ont rien à perdre, ils laissent leur vie et donc il faut lutter de manière extrêmement précise contre toute forme de regroupement, de recrudescence des groupes jihadistes dans cette partie du Mali, bien au Nord et dans l'Adrar des Ifoghas.

 

On est dans une autre phase (...) sur le Mali, les forces des Nations unies sont là et l'armée malienne se reconstitue, a-t-il souligné, précisant: Notre rôle à nous est de poursuivre le contre-terrorisme au Nord-Mali, au nord du Niger, au Tchad.

 

Nous sommes en train de réorganiser notre dispositif pour que 3.000 militaires français soient dans cette zone, a dit le ministre, en évoquant le Nord du Mali, qui est selon lui une zone de danger, de trafics en tout genre et là, nous resterons le temps qu'il faudra, il n'y a pas de date limite.

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8 mai 2014 4 08 /05 /mai /2014 08:26
photo 2e REP

photo 2e REP

 

08/05/2014 à 09:23 Par Le Figaro.fr avec agences

 

Un sous-officier français du 2e régiment étranger de parachutistes de Calvi a été tué en opération dans la nuit de mercredi à jeudi au Nord du Mali, a annoncé l'Élysée dans un communiqué jeudi matin. Le président de la République, François Hollande, a exprimé sa "profonde tristesse", saluant le "sacrifice de ce légionnaire français". Il a exprimé sa "totale confiance" aux forces françaises engagées dans la lutte "contre les groupes armés terroristes". La mort de ce sous-officier du 2e régiment étranger de parachutistes de Calvi porte à huit le nombre de pertes françaises au Mali depuis le début des opérations.

 

Il a été tué par un "engin explosif improvisé" placé par un groupe djihadiste, a précisé le ministre français [de la Défense] Jean-Yves Le Drian. "Il est mort pour la liberté du Mali, la sécurité du Mali, mais aussi pour la liberté, la sécurité de l'Europe et de la France", a-t-il dit sur BFM TV et RMC. "Nous sommes en train de nous réorganiser pour avoir une conception régionale du contre-terrorisme", a expliqué le ministre, précisant que 1000 soldats français allaient être concentrés près de Gao et 3000 autres sur la "bande sahélo-saharienne".

 

Selon le ministre, "il restait au Nord la volonté d'un certain nombre de groupes de jihadistes de se reconstituer, ils sont beaucoup moins nombreux mais ils n'ont rien à perdre, ils laissent leur vie et donc il faut lutter de manière extrêmement précise contre toute forme de regroupement, de recrudescence des groupes jihadistes dans cette partie du Mali, bien au Nord et dans l'Adrar des Ifoghas". La France est intervenue militairement en janvier 2013 aux côtés des forces maliennes pour déloger les combattants islamistes qui contrôlaient alors les deux tiers du pays et menaçaient la capitale Bamako.

source Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord

 

Le communiqué de l'Elysée : " Le Président de la République a appris avec une profonde tristesse la mort en opération, cette nuit au Nord du Mali, d'un sous-officier du 2e régiment étranger de parachutistes de Calvi. Le chef de l'Etat exprime son grand respect pour le sacrifice de ce légionnaire français.

 

Il adresse avec émotion ses condoléances à sa famille comme à ses proches, et les assure de la solidarité de la Nation dans ces douloureuses circonstances.

 

En ce jour de commémoration de la victoire du 8 mai 1945, il renouvelle sa totale confiance aux forces françaises engagées aux côtés des Maliens et des forces des Nations-Unies pour continuer à lutter contre les groupes armés terroristes qui tentent de soumettre les populations à leur idéologie destructrice en les privant de leur droit à la sécurité et au développement. "

 

Les précédents soldats de Serval morts au Mali :

 

11 janvier 2013 : chef de bataillon Damien Boiteux (4e RHFS).

19 février 2013 : adjudant Harold Vormezeele (2e REP).

2 mars 2013 : caporal-chef Cédric Charenton (1er RCP).

6 mars 2013 : maréchal des logis Wilfried Pingaud (68e RAA).

16 mars 2013 : caporal-chef Alexandre Van Dooren (1er RIMa).

29 avril 2013 : sergent Stéphane Duval (1er RPIMa).

30 juillet 2013 : brigadier-chef Martin-Vallet (515e RT).

 

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8 mai 2014 4 08 /05 /mai /2014 07:55
Changer, pour repousser les limites

12e RC Crédits : ADJ Fabien Marmillod

 

07/05/2014  J.SEVERIN - Armée de Terre

 

Le 2e escadron de combat blindé du 12e régiment de cuirassiers, a effectué un stage à Autrans, au cœur du Massif du Vercors, du 7 au 18 avril 2014.

 

Dans un environnement inhabituel, les cavaliers ont suivi un entraînement physique différent, découvert de nouvelles techniques et repoussé leurs limites pour venir à bout des épreuves. Tels étaient les objectifs du stage.

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8 mai 2014 4 08 /05 /mai /2014 07:55
TERRE D’AFRIQUE, des officiers dans la tourmente

 

07/05/2014 Armée de Terre

 

Préfacé par le général d’armée Henri Bentegeat, ancien chef d’état-major des armées, cet ouvrage original replace la promotion Terre d’Afrique de l’ESM de Saint-Cyr, (1957-1959), dans son époque.

 

Un pari réussi, celui d’une confrontation entre les souvenirs de ces officiers de l’armée de Terre et la trame d’une période de bouleversements géopolitiques, techniques et sociétaux. Au-delà des témoignages des élèves de cette promotion, qui retracent leurs parcours, leurs origines, leurs aspirations et leurs carrières, ce sont les valeurs d’abnégation, d’honneur, de patriotisme, de discipline et d’esprit de camaraderie qui sont honorées. Un livre dense, documenté et illustré qui s’adresse aussi bien aux historiens qu’à toutes les générations d’officiers.

 

Martine Cuttier DIACRES Éditions

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8 mai 2014 4 08 /05 /mai /2014 07:55
CEMA : rencontre avec les commandants de formation

 

07/05/2014 Sources : EMA  

 

Le 06 mai 2014, le général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées (CEMA), a reçu une dizaine de chefs de corps et commandants d’unité des trois armées certains exerçant également la fonction de commandant de base de défense. Il s’agissait de la première rencontre de ce type.

 

Elle avait pour objectif à la fois de recueillir les observations et préoccupations des commandants de formation sur la vie quotidienne des armées et de les tenir informés des évolutions liées à la transformation en cours et au projet CAP 2020. Parmi les différents thèmes abordés, le CEMA est plus particulièrement revenu sur la question du maintien en condition opérationnel des équipements, rappelant qu’il s’agissait d’une priorité pour les cinq prochaines années. Le général de Villiers a également fait un point sur le soutien et la condition du personnel, en précisant qu’ils restaient au cœur du futur modèle d’armées.

 

Fort des échanges qu’il avait déjà eu l’occasion d’engager à ce sujet avec les grands commandeurs en mars dernier, le CEMA a rappelé la nécessité de simplifier les modes de fonctionnement au sein des armées, organisations et services, pour obtenir une organisation plus souple, plus affûtée, moins lourde dans l’exercice des missions quotidiennes. Enfin, conformément à la logique d’efficacité fondée sur le principe d’« un chef, une mission, des moyens », le général de Villiers a indiqué qu’il était essentiel de renforcer le commandant des bases de défense dans ses prérogatives.

 

Cette rencontre traduit la volonté du CEMA d’établir un contact direct avec ses subordonnés. Il a d’ailleurs conclu cet échange en rappelant aux commandants de formations qu’il compte bien agir avec eux pour conduire la transformation des armées.

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8 mai 2014 4 08 /05 /mai /2014 07:54
Paramédicaux des armées : fin de la formation initiale de la 136e promotion

 

29/04/2014 BCISSA  - DCSSA

 

« À l’exemple de Geneviève de Galard que l’on appelait l’ange de Dien Bien Phu et sur les traces de ces grandes figures qui ont marqué l’histoire du personnel paramédical des armées, nous avons la volonté d’accomplir avec fierté et courage les missions que le service de santé nous donnera et auxquelles nous avons été préparées… »

 

C’est par ses paroles que, le 18 avril, l’infirmière de classe normale Brunet, présidente de promotion, a conclu au nom de ses camarades la cérémonie de fin de stage de la 136e promotion « Formation militaire initiale – Militaires infirmiers et techniciens des hôpitaux des armées (FMI - MITHA).

 

Les personnels paramédicaux nouvellement engagés au sein des hôpitaux militaires reçoivent une formation militaire initiale de quatre semaines à Rochefort, au sein de l’école de gendarmerie. Cette FMI a pour objectif l’intégration dans la communauté militaire et l’acquisition des connaissances militaires et techniques nécessaires pour occuper un emploi au sein du SSA. La compréhension par le personnel soignant du fonctionnement des armées et de l’organisation de la vie militaire lui permet de mieux prendre en charge les militaires hospitalisés.

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8 mai 2014 4 08 /05 /mai /2014 07:45
Côte d’Ivoire : la force Licorne s’entraîne au contrôle de foule

 

07/05/2014 Sources : EMA

 

Le 1ermai 2014, la force Licorne a réalisé un exercice de contrôle de foule sur le camp de Port-Bouët, à Abidjan, en Côte d’Ivoire.

 

Durant toute la matinée, les 120 militaires de la compagnie du 2erégiment d’infanterie de Marine (2e RIMa), appartenant à la force Licorne, se sont entraînés à mettre en œuvre les différentes techniques de contrôle de foule, afin d’entretenir leur capacité dans ce domaine.

 

L’exercice, réaliste par les situations et les moyens mis en œuvre, a permis aux marsouins de s’entraîner à réagir face à une foule hostile, sous différentes configurations. Cette capacité inclut la réaction et la manœuvre en vue de canaliser ou de disperser des individus agissant en groupe.

 

Les militaires de la compagnie du 2e RIMa avaient suivi l’instruction « capacité contrôle de foule » (CCF), dans le cadre de leur mise en condition avant projection en Côte d’Ivoire. Cette formation leur a permis d’acquérir les réflexes permettant d’évoluer à proximité d’une foule et éventuellement de s’en protéger.

 

La force Licorne, forte de 450 hommes, accompagne la réforme de l’armée ivoirienne en soutien de l’ONUCI. Elle a mené en 2013 la formation de plus de 1500 soldats ivoiriens. Elle est, par ailleurs, en mesure d’assurer la protection des ressortissants français si nécessaire.

Côte d’Ivoire : la force Licorne s’entraîne au contrôle de fouleCôte d’Ivoire : la force Licorne s’entraîne au contrôle de foule
Côte d’Ivoire : la force Licorne s’entraîne au contrôle de foule
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8 mai 2014 4 08 /05 /mai /2014 07:45
Nigeria: Les USA envoient des experts

Abubacar Shekau, le chef de Boko Haram qui a revendiqué l'enlèvement de plus de 200 lycéenes.

 

7 mai, 2014 – BBC Afrique

 

Le président américain, Barack Obama a qualifié le groupe militant nigérian Boko Haram d' "organisation horrible" qui provoque des ravages dans la vie des populations.

 

Lors d'une interview à la télévision, Obama a déclaré que l'enlèvement de plus de 200 lycéennes par l'organisation, pourrait être l'événement qui mobilise le monde entier pour combattre Boko Haram.

 

"C'est évidemment une situation qui brise le cœur, une situation révoltante", a souligné Obama.

 

Les États Unis ont envoyé une équipe d'experts au Nigeria pour aider à trouver les filles enlevées.

 

Les Nigérians "ont accepté notre aide, incluant des experts militaires, policiers et autres qui vont aller sur place, essayer de savoir où ces jeunes filles pourraient être et les aider", a ajouté le président américain.

 

Indignation

 

Mardi, huit autres adolescentes ont été kidnappées dans le nord-est du Nigeria par des membres présumés du groupe islamiste armé Boko Haram, qui a déjà revendiqué lundi, l'enlèvement des 200 lycéennes. Les familles des jeunes filles sont depuis, plongées dans le désarroi.

 

L'annonce de ces nouveaux rapts intervient alors que le groupe a menacé de vendre comme "esclaves" les lycéennes enlevées le 14 avril, dans une vidéo, qui a suscité une indignation mondiale.

 

Les gouvernements du Cameroun et du Tchad ont déclaré que les 200 écolières n’étaient pas dans leur pays.

 

Un ministre tchadien a affirmé que les suggestions par le Département d'État américain que certaines des filles auraient été transportées du nord -est du Nigeria, vers le Tchad pour être vendues, est sans fondement.

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