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11 avril 2014 5 11 /04 /avril /2014 16:30
photo Lockheed Martin

photo Lockheed Martin

 

2014-04-11 xinhua

 

Les industries aérospatiales israéliennes (IAI) ont annoncé jeudi avoir fait des progrès "impressionnants" dans leurs préparatifs de lancement de la production des ailes d'avions de chasse F-35 Lightning II.

 

La production de masse dans les installations de la division Lahav près de Tel Aviv devrait commencer en septembre et la livraison à la Lockheed Martin Corporation, fabriquant de l'avion, à la mi-2015. La durée du contrat est de dix à quinze ans, avec des ventes pouvant atteindre 2,5 milliards de dollars US, d'après les IAI.

 

La division Lahav produit des ailes pour les chasseurs F-16 de Lockheed Martin et des avions d'entraînement supersoniques T-38 de l'armée américaine depuis bien plus d'une décennie.

 

Les IAI ont indiqué que depuis la signature du contrat avec Lockheed Martin en avril 2013, elles avaient investi des ressources considérables dans la construction d'une ligne d'assemblage de pointe sur leur site principal afin de respecter les normes de conception en matière de camouflage du F-35 Lightning II. La ligne automatisée emploie des technologies de contrôle strict des conditions de températures et d'humidité, et garantit le respect de l'environnement. La couche supérieure des ailes est composée de matériaux composites développés spécialement pour cet avion.

 

L'armée de l'air israélienne prendra livraison de 20 avions F-35 dans les prochaines années.

 

Le F-35 Lightning II est la cinquième génération d'avions de chasse développés par Lockheed Martin et ses partenaires par le biais du programme d'avion d'attaque interarmées, un effort multinational afin de construire et d'entretenir un avion de chasse de camouflage de la nouvelle génération, polyvalent et abordable. Le Canada, les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, les Pays-Bas, l'Italie, la Turquie, le Danemark, la Norvège et l'Australie sont tous des partenaires de ce programme.

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11 avril 2014 5 11 /04 /avril /2014 16:20
Rolls-Royce inspecting an Adour engine from a US Navy T-45 trainer aircraft.

Rolls-Royce inspecting an Adour engine from a US Navy T-45 trainer aircraft.

 

 

10 April 2014 naval-technology.com

 

Rolls-Royce has received a contractor logistics support (CLS) contract from the US Department of Defense (DoD) to provide continued support for the F405 (Adour) engines, which power the US Navy's T-45 training aircraft.

 

Under the $100m follow-on, one-year agreement, Rolls-Royce will provide depot-level maintenance and related logistics support for approximately 223 in-service T-45 F405-RR-401 Adour engines.

 

Scheduled to be completed in March 2015, work will be carried out at the Naval Air Station (NAS) Meridian, Mississippi, NAS Kingsville, Texas, NAS Pensacola, Florida, and NAS Patuxent River, Maryland, US.

 

Rolls-Royce defence services president Paul Craig said: "The Adour is an industry leader in low-risk, affordable engine performance for military-trainer aircraft, and has amassed more than 8.6 million flight hours across multiple global fleets."

 

In addition to powering the T-45 Goshawk and other military aircraft, the engine will be used on the Hawk AJTS, which is a contender for the US Air Force T-X trainer programme.

 

The Boeing and BAE Systems-built T-45A/C Goshawk two-seat advanced jet trainer features a single pylon under each wing to carry bomb racks, rocket pods or auxiliary fuel tanks.

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11 avril 2014 5 11 /04 /avril /2014 15:45
Sangaris : Un C27 lituanien en appui des forces françaises en Centrafrique

 

 

11/04/2014 Sources : EMA

 

Le 7 avril 2014, un avion militaire C27-SPARTAN lituanien s’est posé sur l’aéroport de Bangui. Il s’agissait d’une mission d’appui logistique au profit de la Force Sangaris déployée en province. En moins d’une heure, du fret et du carburant ont été embarqués.

 

Opérant depuis la base aérienne de N’Djamena, le C27 lituanien est mis à la disposition de la force Sangaris pour effectuer des missions de transport de fret (nourriture, matériel logistique). Sa mise en œuvre opérationnelle est assurée par le JFAC / AFCO de Lyon Mont-Verdun (commandement de la composante air de de l’Afrique centrale et de l’ouest).

 

Le C27 lituanien est en mesure d’effectuer des rotations air sur l’ensemble de l’AOR (area of responsibility) de Sangaris en République Centrafricaine pour assurer le soutien logistique des groupements tactiques interarmes (GTIA).

 

Il constitue un moyen supplémentaire, en soutien à la force Sangaris, aux côtés d’un C130 espagnol opérant depuis Libreville et d’un C130 polonais opérant depuis la base aérienne 123 (BA 123) d’Orléans Bricy. D’autres nations avaient précédé et apporté un soutien aérien à la France en Centrafrique, comme le Royaume-Uni, qui a mis à disposition un C17, et la Belgique, avec un C130 et un A330.

 

Environ 2000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6500 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

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11 avril 2014 5 11 /04 /avril /2014 15:45
Serval : point de situation du jeudi 10 avril

 

 

11/04/2014 Sources : EMA

 

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec environ 80 sorties, dont 30 effectuées par les avions de chasse. 30 sorties ont été dédiées aux missions de transport et 20 aux missions de renseignement et de ravitaillement.

 

Vendredi 4 avril, l’amiral Marin Gillier, Directeur de la Coopération de Sécurité et de Défense (DCSD), a rencontré le général Marc Foucaud, commandant les forces Serval et Epervier, pour aborder la complémentarité de l’assistance militaire technique et opérationnelle dans la bande sahélo-saharienne (BSS). L’amiral Gillier a présenté un projet établi en coopération avec les pays concernés et qui s’inscrit en parfaite complémentarité avec la régionalisation des opérations de lutte contre les groupes terroristes dans la BSS.

 

Samedi 5 avril, le Détachement de Liaison et d’Appui Opérationnel 2 (DLAO 2), a appuyé deux sections du GTIA malien « Elou » dans une mission de contrôle de zone dans le secteur d’Abeibara, dans la région de Kidal. Cette opération a permis de reprendre contact avec la population et de marquer de nouveau la présence des forces maliennes dans cette région. En parallèle, le DLAO 1 s’est rendu à Tessalit pour fournir une aide médicale à la population. Le DLAO 5, quant à lui, en appui du bataillon tchadien (BATCHAD), a poursuivit son contrôle de zone à Taghlit et a établi des contacts avec les autorités locales et la population. Enfin, le DLAO 4, en appui d’une section FAMA, a découvert une nouvelle cache d’armes, à 50 Km au Nord de Tombouctou. Une dizaine d’armes légères d’infanterie ainsi qu’une grenade défensive et un stock de 3000 munitions y ont été découverts. Cette nouvelle découverte contribue à maintenir la pression sur les flux logistiques des groupes armées terroristes.

 

Débarqués le dimanche 6 avril par Antonov sur l’aéroport de Bamako-Segou, un hélicoptère Tigre et une hélicoptère Gazelle ont été acheminés vers Gao dès le lendemain matin (en C160 pour la Gazelle et en vol pour le TIGRE) pour renforcer la capacité aéromobile de la force Serval. Ce renfort amène le sous-groupement aéromobile de la force à 13 aéronefs, incluant 12 hélicoptères et 1 avion Pilatus.

 

Le même jour, dans le cadre de la coordination et du suivi de la coopération régionale, le général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées (CEMA), accompagné du général Marc Foucaud, s’est rendu à Niamey, au Niger, pour participer à la réunion du G5 du Sahel. Composé des CEMA malien, burkinabais, nigérien, mauritanien et tchadien, le G5 a pour vocation de faire du Sahel un espace de paix, de prospérité et de concorde entre tous les peuples. La réunion a permis aux CEMA des pays membres du G5 du Sahel de convenir de la nécessité d’unir leurs efforts pour apporter une réponse régionale et coordonnée au défit sécuritaire actuel lié aux menaces des groupes armées terroristes. Le général de Villiers a poursuivi sa visite en rencontrant le détachement aérien français de Niamey, avant de rejoindre les bases militaires françaises de Gao et Ansongo dès le lendemain.

 

Environ 1600 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de lutte contre les groupes armés terroristes, tout en appuyant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA.

Serval : point de situation du jeudi 10 avril
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Serval : point de situation du jeudi 10 avril
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11 avril 2014 5 11 /04 /avril /2014 15:45
Le général de Villiers s’entretien avec le président de la république du Niger

 

 

11/04/2014 Sources : EMA

 

Le 09 avril 2014 à Niamey, le général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées (CEMA), s’est entretenu avec monsieur Issoufou Mahamadou, le président de la république du Niger.

 

Cet entretien particulier réalisé en marge de la participation du CEMA à la réunion des chefs d’état-major du G5 Sahel a été l’occasion de rappeler l’excellente coopération entre la France et le Niger, en particulier dans le domaine militaire.  Les deux hommes ont échangé leur point de vue sur la situation sécuritaire dans la bande sahélo-saharienne (BSS). A cette occasion, le général de Villiers lui a fait part des avancées et de l’appui que les armées françaises apporteront à la lutte contre le terrorisme à l’occasion de la mise en place du dispositif français destiné à couvrir l’ensemble de la BSS.

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11 avril 2014 5 11 /04 /avril /2014 13:45
Centrafrique: les forces internationales prises à partie, deux soldats africains blessés

 

 

11 avril 2014 Romandie.com (AFP)

 

BANGUI - Deux soldats de la force africaine en Centrafrique (Misca) ont été blessés jeudi à Bria (400 km au nord-est de Bangui) lorsque les forces intertionales ont été prises à partie jeudi par des partisans de l'ex-rébellion séléka, ont indiqué vendredi des habitants et la force française Sangaris.

 

Des jeunes musulmans manipulés par la Séléka les ont accueillies à coup de pierres jeudi, a indiqué un enseignant, joint au téléphone par l'AFP depuis Bangui. Un jeune a été tué pendant ces accrochages, selon cette source, qui n'a pas précisé les circonstances du jeune homme.

 

Nous avons bien été pris à partie par un groupe armé malveillant, a confirmé à l'AFP le capitaine Benjamin Isern, officier de communication de Sangaris à Bangui.

 

Nous n'avons pas essuyé de pertes, mais deux soldats de la Misca ont été blessés, a-t-il indiqué, sans préciser la gravité de leur blessure. Il n'a rien dit sur les pertes éventuelles parmi les assaillants.

 

Selon lui, la situation reste complexe et volatile en raison d'une minorité qui refuse les mesures de confiance (désarmement) et qui instrumentalise des habitants.

 

Selon un employé de l'hôpital, situé dans le centre de la ville, les soldats de Sangaris et du contingent congolais de la Misca sont ensuite tombés dans une embuscade vers 19H00 (18H00 GMT) devant l'hôpital, alors qu'ils regagnaient leur base à l'aéroport.

 

Des échanges de tirs ont eu lieu pendant 30 minutes, selon cet employé sous couvert de l'anonymat.

 

La situation était tendue vendredi matin, avec des jeunes armés de couteaux, et les boutiques fermées, selon des habitants.

 

Une centaine de véhicules Sangaris sont déployés à l'aéroport de Bria, selon des habitants.

 

Après s'être déployées dans le sud et le centre, les forces internationales continuent leur avancée vers l'est et le nord, des territoires dans lesquels les ex-Séléka --en majorité des musulmans, chassés de Bangui après avoir pris le pouvoir en mars 2013-- , se sont repliés, vers les frontières du Soudan et du Tchad.

 

Le Conseil de sécurité de l'ONU a autorisé jeudi le déploiement d'environ 12.000 Casques bleus en Centrafrique pour tenter de sécuriser un pays livré depuis un an à l'anarchie et aux violences entre chrétiens et musulmans.

 

Ces 10.000 soldats et 1.800 policiers formeront la Minusca -- Mission multidimensionnelle intégrée de stabilisation des Nations unies en République centrafricaine.

 

Ils prendront dans cinq mois la relève de 6.000 soldats de la force africaine de la Misca, sur place aux côtés de 2.000 militaires français dans cette ancienne colonie française. Les Européens ont aussi promis 800 hommes.

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11 avril 2014 5 11 /04 /avril /2014 11:50
Defence matters - EU key documents 2013

 

09 April 2014 by EU ISS

 

When European Council President Herman van Rompuy proposed, in December 2012, to ‘launch work on the further development of the EU’s Common Security and Defence Policy’ with the commitment to ‘return to this issue in December 2013’, virtually all EU institutions and relevant bodies, departments, agencies and working groups engaged in an exercise that has involved simultaneously taking stock of achievements, assessing shortfalls, and identifying avenues for the future.

The collective mobilisation of the year 2013 has produced a number of dedicated analytical and policy papers – including by independent think tanks and research institutes – that amount to the most systematic survey of European defence in ten years. This pocket-sized compendium collects the official documents generated by all EU institutional actors in preparation of the ‘defence summit’ of 19/20 December 2013 and the Conclusions adopted by the EU Heads of State and Government at the end of the whole process.

 

Download document

 
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11 avril 2014 5 11 /04 /avril /2014 11:50
The soldiers of EART at their daily workstation

 

Date: 9 April 2014 EATC

 

It is the people who finally make this pioneering training a success. Have a look at their working place and share a few moments at Eindhoven Air Base with the multinational EART-team out of Italy, Germany and the Netherlands.

 

All pictures HERE

 

 

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11 avril 2014 5 11 /04 /avril /2014 11:45
Tchad: le ministre de la Défense supervise le retrait des soldats tchadiens de RCA

 

09/04/2014 Par journaldebangui.com - Xinhua

 

Benaindo Tatola est arrivé à Bangui dans le cadre du retrait du contingent tchadien de la Mission internationale de soutien à la Centrafrique sous conduite africaine (MISCA)

 

Le gouvernement tchadien a décidé de retirer ses soldats en réaction, selon N’Djamena, à une campagne d’opinion consistant à ternir l’image des soldats tchadiens. Un premier groupe de 200 soldats a quitté vendredi la Centrafrique, où le Tchad déploie environ 850 hommes dans le cadre de la MISCA, qui compte au total 6.000 hommes. C’est dans ce cadre que le ministre tchadien de la Défense Benaindo Tatola est arrivé mardi à Bangui, la capitale centrafricaine, afin de superviser le retrait du contingent tchadien de la Mission internationale de soutien à la Centrafrique sous conduite africaine (MISCA), entamé vendredi dernier. Cette force africaine déployée depuis le 19 décembre 2013 a pour tâche d’aider à restaurer la paix et la sécurité en Centrafrique, pays en proie à des troubles depuis décembre 2012.

 

Le ministre tchadien de la Défense a rencontré le chef de la MISCA, le général congolais Jean-Marie Michel Mokoko, et son chef d’état-major, son homologue camerounais Martin Tumenta Chomu pour des échanges visant à «discuter des modalités du retrait de tous les soldats (tchadiens) de province», a fait savoir une source de la MISCA. Les soldats tchadiens sont accusés de complicité avec les ex- Séléka qui ont renversé François Bozizé le 24 mars 2013 et ont brillé par des pillages et des exactions à l’égard de la population.

 

De nouvelles accusations sont portées contre eux, à propos de la mise à sac de leur caserne de Kaga-Bandoro (Nord). «Ils ont tout emporté, les biens de l’Etat et ceux des particuliers, gardés là par mesure de sécurité», a confié à Xinhua une source de la municipalité jointe au téléphone. Des responsables de la MISCA contactés hésitent à se prononcer et se contentent d’assimiler les auteurs des actes déclarés à des éléments incontrôlés. D’après les témoignages, le bataillon tchadien de Batangafo (ouest) a mis un terme à ses patrouilles dans cette ville. Une partie du contingent tchadien de Bossangoa a commencé à se retirer de la ville, en attendant l’évacuation totale des autres, ont confié des sources concordantes.

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11 avril 2014 5 11 /04 /avril /2014 11:45
Coopération franco-germanique sur la politique de sécurité en Afrique

 

11/04/2014 Kassandra Chérubin -  International

 

A l’occasion du sommet Union européenne - Afrique à Bruxelles, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, et son homologue allemand, Ursula von der Leyen, se sont exprimés le mardi 2 avril sur la convergence de la politique de sécurité des deux nations en Afrique.

 

Face à la grande fragilité de certains Etats africains et aux nombreuses crises qui ont éclaté ces deux dernières années au Mali et en République Centrafricaine (RCA), les ministres français et allemand de la Défense, Jean-Yves Le Drian et Ursula von der Leyen, ont partagé leur souhait commun de placer la sécurité au cœur des discussions et décisions du sommet Union européenne – Afrique du 2 avril.

 

Les deux ministres ont mis en lumière l’importance d’une approche globale encadrée par des solutions politiques alliant sécurité et développement « permettant d’agir sur l’ensemble du spectre, en amont des crises ». « L’Union européenne (UE) doit aujourd’hui proposer des mesures durables et pertinentes pour accompagner les Africains dans le renforcement de leurs capacités propres de prévention et de réponse aux crises. »

 

Jean-Yves Le Drian et Ursula von der Leyen ont notamment proposé de mettre en place un transfert de compétences des membres de l’UE aux Etats africaines pour amener les pays en difficulté à pouvoir regagner et exercer leur souveraineté. C’est dans cet esprit là que la mission militaire de formation européenne (EUTM) a été lancée au Mali en 2013. La Brigade franco-allemande (BFA) y sera d’ailleurs projetée à compter du mois d’avril, resserrant ainsi la coopération de la France et de l’Allemagne sur la politique de sécurité en Afrique.

 

« Nous pensons que le modèle de mission type EUTM, qui combine effort de formation militaire mais aussi apprentissage des principes de l’Etat de droit, doit être étendu à d’autres théâtres et enrichi en le complétant d’un volet équipement quand cela est nécessaire, » ont expliqué Jean-Yves Le Drian et Ursula von der Leyen.

 

Le ministre et son homologue ont conclu leur tribune en rappelant la vision collaborative franco-germanique sur les rapports coresponsables que doivent entretenir les voisins européens et africains dans le domaine de la sécurité et du développement.

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11 avril 2014 5 11 /04 /avril /2014 11:35
Début vendredi d'un exercice de défense aérienne de grande envergure avec les Etats-Unis

 

SEOUL, 10 avr. (Yonhap)

 

La Corée du Sud et les Etats-Unis lanceront cette semaine un exercice de défense aérienne, le plus important jamais entrepris, pour renforcer leurs capacités à travailler ensemble dans des situations de guerre, a annoncé ce jeudi l’armée de l’air sud-coréenne dans un communiqué.

 

L’exercice annuel Max Thunder se déroulera durant deux semaines, du 11 au 25 avril. Il impliquera une centaine d’avions de guerre dont une flotte d’avions de chasse F-15K et KF-16 ainsi que des avions de surveillance américains AWACS. Environ 1.400 pilotes des deux pays seront mobilisés sur l’ensemble de l’espace aérien de la Corée du Sud pour cet exercice.

 

«Les forces aériennes des alliés vont renforcer leurs préparations conjointes au combat à travers un entraînement réaliste, à l’heure où les tensions sur la péninsule coréenne sont fortes», a déclaré un responsable de l’armée de l’air.

 

Les missions d’entraînement comprendront des simulations de combats aériens avec quatre à huit avions de chasse et de neutralisation du système de défense aérienne de l’ennemi en cas de guerre totale.

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11 avril 2014 5 11 /04 /avril /2014 11:35
Séoul : la Corée du Nord a envoyé les drones pour espionner

L`Agence pour le développement de la défense (ADD) dévoile aux médias les drones nord-coréens qui ont été récemment retrouvés sur le territoire sud-coréen.

 

SEOUL/DAEJEON, 11 avr. (Yonhap)

 

La Corée du Sud a déclaré ce vendredi que les trois drones découverts près de la frontière intercoréenne ont été fabriqués et envoyés par la Corée du Nord pour espionner.

 

L'armée a ramassé les trois drones dans différentes zones près de la frontière intercoréenne depuis fin mars, suscitant de fortes inquiétudes sur les failles de la défense aérienne de la Corée du Sud alors qu'un d'entre eux a pris des photos du palais présidentiel et d’installations militaires importantes du pays.

 

Le ministère de la Défense a annoncé officiellement le résultat préliminaire de l'enquête, 18 jours après la découverte du premier drone, en indiquant que Pyongyang est à l’origine de l’infiltration de ces drones en Corée du Sud,

 

Le premier drone a été retrouvé à Paju le 24 mars, juste au sud de la zone démilitarisée séparant les deux Corées, et une autre a été ramassé sur l'île de Baengnyeong durant les exercices de tirs du Nord près de la frontière en mer Jaune le 31 mars. Le 6 avril, l'armée a révélé le troisième drone, similaire aux deux autres drones, qu’une personne a retrouvé dans une montagne à Samcheok, sur la côte est, en octobre 2013.

 

Bien que les trois drones aient été découverts dans des régions différentes, tous sont de couleur bleu ciel, qui rappelle des produits volants dévoilés durant les parades militaires du Nord l'année dernière. Les pièces de ces appareils ont été fabriquées par plusieurs pays, dont la Corée du Sud, les Etats-Unis, le Japon, la Chine et la République Tchèque, tandis que les logos des entreprises et numéros de série ont été effacés, a dit le ministère.

 

Les appareils se sont déplacés selon les coordonnés GPS. Les enquêteurs n'ont pas encore fini de décoder les signaux qui pourraient confirmer le fait que le Nord est derrière ces incursions de drones. Pour les analyses supplémentaires, des experts civils d’autres nations se joindront à l'enquête pour examiner les données GPS et moteurs pour obtenir plus de détails sur les technologies de ces drones nord-coréens, a dit le ministère.

 

Ce matin, l'Agence pour le développement de la défense (ADD), située à Daejeon, à environ 160 kilomètres au sud de Séoul, a dévoilé aux médias les drones faisant l’objet d’une enquête. Les drones ont tous été découverts par des résidents locaux en moins d'un mois, soulevant des inquiétudes sur la sécurité alors qu'ils ont volé au-dessus de Séoul et d’installations militaires. Cependant, les officiels et experts militaires disent que ces appareils ne représentent pas une vraie menace pour la sécurité comparativement aux armes conventionnels du Nord, tels que les missiles et artilleries.

 

Si l'implication du Nord est confirmée, le gouvernement sud-coréen déposera une plainte à travers la Commission de l'armistice militaire du Commandement des Nations unies (UNCMAC) qui supervise l'accord d'armistice de la guerre de Corée de 1950-1953, ont fait savoir les officiels de la défense et des affaires étrangères.

 

«Nous pourrions prendre des mesures à travers le Conseil de sécurité des Nations unies ou le Comité paritaire de discipline, mais le résultat de l'enquête doit sortir d'abord», a déclaré le premier vice-ministre des Affaires étrangères Cho Tae-yong. Le ministre de la Défense Kim Kwan-jin a également indiqué que les drones sont considérés comme une «infiltration» et le gouvernement sud-coréen prendra les mesures nécessaires après que l'enquête en cours aura confirmé leur origine nord-coréenne.

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11 avril 2014 5 11 /04 /avril /2014 11:30
Satellites espions : les Emirats Arabes Unis reprennent les discussions avec Paris

Les Emirats Arabes Unis pourraient conclure les négociations avec Airbus Space Systems et Thales Alenia Space pour l'achat de deux satellites espions de type Pléiades dans le cadre du programme "Falcon Eye"

 

11/04/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

La reprise récente des discussions est une bonne nouvelle pour Airbus Space Systems et Thales Alenia Space, qui étaient en attente depuis plusieurs semaines d'une reprise de contact par Abu Dhabi.

 

Selon plusieurs sources concordantes, les Emirats Arabes Unis ont très récemment repris les discussions avec Airbus Space Systems et Thales Alenia Space pour l'achat de deux satellites espions de type Pléiades dans le cadre du programme "Falcon Eye" pour un montant de plus de 700 millions d'euros. Des négociations qui avaient été interrompues après le refus des États-Unis d'exporter certains des composants "made in USA" nécessaires à la fabrication de ces deux satellites, Washington appliquant la réglementation Itar (international traffic in arms regulations). La visite de François Hollande aux États-Unis avait finalement permis du 10 au 12 février de régler ce dossier très brûlant entre Paris et Washington.

La reprise des discussions est une très bonne nouvelle pour les deux industriels concernés, Airbus Space Systems en tant que maître d'oeuvre du programme, et Thales Alenia Space, qui étaient en attente depuis plusieurs semaines d'une reprise de contact par Abu Dhabi. C'est fait. Mais quel scénario va-t-il être privilégié par Abu Dhabi pour la signature du contrat, qui a déjà été pourtant paraphé à Abu Dhabi en juillet 2013 par le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, et Sheikh Mohammed, le prince héritier et ministre de la Défense ?

 

Deux scenarii

Certains estimaient que la signature pourrait intervenir rapidement, peut-être d'ici à la fin du mois. Mais le calendrier pourrait toutefois glisser, une visite d'un responsable politique français en mai pourrait être l'occasion de signer une bonne fois pour toute ce contrat très attendu par la France. D'autres s'interrogeaient en revanche sur ce que souhaitent faire les Emiratis à savoir renégocier ou pas le contrat. "On peut s'attendre à tout à ce stade. Abu Dhabi pourrait avoir envie de renégocier le prix, la performance et les spécifications techniques des satellites. Mais c'est encore prématuré", explique-t-on à "La Tribune". A suivre.

La balle est donc dans le camp émirati. Seules certitudes pour le camp français, le besoin d'Abu Dhabi pour ces satellites d'observation est réel et ils en ont très envie. La France est le seul pays ou presque à pouvoir lui fournir une technologie aussi performante sans trop de contraintes. Ce qui n'est pas le cas des États-Unis notamment. Enfin, il n'y a jamais eu de remise en cause de ce projet de la part des Émirats.

 

Washington a soufflé le chaud et le froid

Mauvais perdant, les États-Unis, qui avait soutenu tour à tour Raytheon puis Lockheed Martin face aux deux groupes français, ont longtemps soufflé le chaud et le froid sur ce dossier. Fin 2013, Washington avait décidé d'appliquer la réglementation ITAR, compromettant ce contrat entre la France et les Émirats Arabes Unis. Mais le journal "Le Monde" écrivait le 29 janvier qu'au lendemain d'une visite de Jean-Yves Le Drian à Washington, une source ministérielle avait déclaré le 27 janvier qu'une "solution technique" avait été trouvée, sans plus de détails. Ce que confirmait fin janvier une source proche du dossier à "La Tribune" en assurant qu''il n'y avait "plus de problème"

Mais finalement les États-Unis ont remis leur veto à l'exportation de ces composants, a assuré cette même source fin février. Finalement, le dossier a pu se dénouer à très haut niveau, entre François Hollande et Barack Obama.

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11 avril 2014 5 11 /04 /avril /2014 11:25
Le PM Stephen harper avec le président Ollanta Humala, à Lima (Photo présidence péruvienne)

Le PM Stephen harper avec le président Ollanta Humala, à Lima (Photo présidence péruvienne)

 

10 avril 2014 pm.gc.ca

 

Ottawa (Ontario) - Le gouvernement du Canada est résolu à renforcer ses relations en matière de défense avec des partenaires des Amériques, à l’appui de sa Stratégie d’engagement dans les Amériques, une priorité de sa politique étrangère depuis 2007. À cette fin, le 10 avril 2014, le Premier ministre Stephen Harper et Son Excellence Ollanta Humala Tasso, Président de la République du Pérou, ont annoncé que le statut du Pérou en tant que membre du Programme d’instruction et de coopération militaires (PICM) du Canada était élevé à la catégorie « A » à compter d’aujourd’hui.

 

En tant que pays de catégorie « A » du PICM, le Pérou aura maintenant accès à la gamme complète des activités d’instruction du programme, y compris aux occasions de suivre des cours destinés aux officiers supérieurs au Collège d’état-major du Canada à Toronto. Plus particulièrement, le Pérou se verra offrir une place dans le Programme de sécurité nationale au Collège des Forces canadiennes, une place dans le Programme d’instruction et d’éducation pour les officiers subalternes et un plus grand nombre de places aux cours offerts dans le cadre du PICM.

 

Les relations de défense Canada-Pérou se sont accrues au cours des dernières années en raison de leur coopération dans le cadre du PICM, d’exercices multilatéraux comme les manœuvres navales internationales et de forums liés à la défense, comme la Conférence biennale des ministres de la Défense des Amériques, qui se tiendra au Pérou en 2014.

 

La visite du ministre de la Défense Pedro Cateriano Bellido à Ottawa en mars 2013, a donné lieu à la signature d’un protocole d’entente bilatéral sur la coopération en matière de défense, qui vise à orienter et à stimuler la coopération dans des domaines comme les politiques liées à la défense, la recherche et le développement, les approvisionnements de défense, les opérations humanitaires et de paix ainsi que l’instruction et les études militaires.

 

Le PICM du ministère de la Défense nationale permet de coordonner et d’offrir des programmes de formation à des forces militaires étrangères de pays en développement ne faisant pas partie de l’OTAN. Cela permet de promouvoir la diplomatie de défense, d’accroître la contribution du Canada à la paix et à la sécurité internationales, et d’étendre et de renforcer les relations bilatérales du Canada en matière de défense.

 

Depuis l’instauration du programme dans les années 1960, plus de 4 400 candidats d’Amérique latine et des Caraïbes ont reçu une formation dans divers domaines – langues, communications, leadership, perfectionnement professionnel et soutien de la paix. Depuis l’admission du Pérou au PICM en 2005, 88 officiers péruviens ont suivi une formation dans le cadre du programme. En 2014-2015, à cause de l’obtention de son statut de catégorie « A », le Pérou se verra offrir 21 places dans des cours du PICM dans les domaines des opérations et de l’instruction, de l’apprentissage de l’anglais et des relations civilo-militaires.

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11 avril 2014 5 11 /04 /avril /2014 10:55
Un NH 90 de l’armée de Terre à bord du porte-avions Charles de Gaulle

 

April 11, 2014, Marine nationale

 

En mer pour une période au profit de l'école de l'aviation embarquée (EAé) et d'entraînement individuel, le porte-avions a navigué notamment au large de la Corse. L’occasion pour un NH90 TTH (transport tactique) de l'armée de Terre d’apponter pour la première fois sur le porte-avions Charles de Gaulle. Il provenait du BPC Tonnerre à bord duquel il mène des essais.

 

Cette nouvelle étape de l'interopérabilité entre l'armée de Terre et la Marine nationale s'inscrit dans la continuité des entraînements mutuels organisés lors de l’opération Bois Belleau (avec le concours d’un Super Puma de Djibouti). Il s’agit également d’une étape importante dans la montée en puissance du NH90 TTH, officiellement adopté par l'armée de Terre depuis février 2013.

 

Comme il est de coutume lors de chaque "première" à bord du porte-avions, le nom du lieutenant-colonel Frédéric T. – affecté au Groupement aéromobilité de la section technique de l’armée de Terre (GAMSTAT) - figure désormais en bonne et due forme dans la coursive traditions du porte-avions. Il succède d’ailleurs aux pilotes des F/A 18E de l'US Navy accueillis sur le pont d’envol du porte-avions mi-janvier dernier.

Un NH 90 de l’armée de Terre à bord du porte-avions Charles de Gaulle
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11 avril 2014 5 11 /04 /avril /2014 10:45
photo EMA

photo EMA

 

11/04/2014 Ministère de la Défense

 

Message aux armées de Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense.

 

Le 6 avril 1994, un drame, parmi les plus terribles que le vingtième siècle ait connus, commençait au Rwanda. Ce drame appartient à notre mémoire collective, celle de nos soldats qui se sont engagés dans ce pays pour tenter de mettre fin à l’horreur du génocide.

 

Vingt ans après, la France contribue au devoir de mémoire, dans le respect de la dignité du peuple rwandais, le souvenir des victimes et des récits, terribles pour la conscience humaine, des rescapés du génocide.

 

Ce respect que nous devons au Rwanda et aux indicibles souffrances que ce pays a traversées, c’est aussi celui de la vérité. A cet égard, les mots ont un sens et, dans ces circonstances, certaines accusations ne peuvent rester sans réponse.

 

L’honneur de la France et de ses armées, c’est d’avoir, avant d’autres, réagi au drame qui se déroulait sous le regard d’une communauté internationale paralysée.

 

Elle l’a fait dès le mois de mai 1994, en étant la première, par la voix courageuse d’Alain Juppé, alors ministre des Affaires étrangères, à reconnaître dans ces tueries un génocide et à réclamer un sursaut de la communauté internationale.

 

Elle l’a également fait en incarnant elle-même ce sursaut. Au terme d’un intense combat diplomatique et d’un défi logistique considérable, l’armée française était déployée à Goma, aux portes du Rwanda, pour déclencher l’opération Turquoise dans le cadre d’un mandat des Nations unies. Cette opération, conçue dès l’origine pour une durée limitée à deux mois,  répondait à un but et un seul, celui de créer sur une partie du territoire rwandais, une zone humanitaire sûre, qui allait permettre de sauver des dizaines de milliers de vies humaines. Tel était l’ordre d’opération de Turquoise et telle fut la mission exécutée.

 

En demandant puis en portant ce mandat, la France, à l’initiative du Président François Mitterrand et  à travers son armée, a assumé un risque qu’aucun autre pays ne souhaitait alors prendre. Sauver un maximum de vies sans prendre parti dans la lutte pour le pouvoir qui était alors engagée : c’est le défi que beaucoup jugeaient impossible et  que les troupes françaises de Turquoise ont pourtant relevé. Cette action, au milieu d’événements tragiques, est à porter au crédit de la France.

 

Vingt ans après, nous assumons pleinement cette Histoire. Nous l’assumons d’autant mieux que la France ne s’est pas dérobée à son devoir d’introspection critique. La mission d’information sur le Rwanda de la commission de la défense de l’Assemblée nationale, présidée par le député Paul Quilès, a questionné sans tabou, en 1998, les motivations et la réalité de l’engagement français au Rwanda. Les conclusions de la mission, indépendante et pluraliste, ne laissent aucune place aux accusations inacceptables qui ont été proférées à l’encontre de l’armée française ces derniers jours. En outre, depuis lors, le ministère de la Défense a fait preuve d’une transparence exemplaire lors des procédures judiciaires engagées à la suite du génocide : au total, ce sont plus de 1100 documents qui ont été déclassifiés.

 

Notre devoir de mémoire trouve aujourd’hui ses prolongements dans l’action, face au risque que l’Histoire se répète. L’armée qui est courageusement intervenue il y a vingt ans, c’est celle-là même qui a délivré le peuple malien de la violence terroriste, et qui s’engage aujourd’hui, aux côtés des Africains, et notamment de soldats rwandais, pour prévenir une nouvelle tragédie en Centrafrique.

 

Voilà l’honneur de la France et de ses armées que je continuerai à défendre.

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11 avril 2014 5 11 /04 /avril /2014 07:55
Immersion totale dans cette salle de réalité virtuelle où sont traqués les bugs de conception des navires armés.

Immersion totale dans cette salle de réalité virtuelle où sont traqués les bugs de conception des navires armés.

 

10 avril 2014 Par Patrick Déniel - Usine Digitale

 

 

Adepte de la réalité virtuelle, DCNS pousse le concept dans son programme des frégates FREMM et teste la réalité augmentée en production.

 

Sur l’écran courbe de la salle de réalité virtuelle, le visiteur – chaussé de lunettes 3D – plonge au cœur de la frégate Fremm Aquitaine, premier exemplaire livré par DCNS à la Marine nationale fin 2012. Plage arrière, poste central d’opérations, passerelle de commandement… "Tous les espaces sont passés au crible avec le client, jusqu’à l’emplacement des prises électriques", explique Yann Bouju, le responsable à Lorient des activités de réalité virtuelle et augmentée. Un département qui compte une dizaine de salariés pour l’ensemble du groupe.

 

"Depuis 1997, DCNS conçoit et fabrique ses navires avec des maquettes numériques et de la visualisation 3D. Les tests ont commencé avec le porte-avions nucléaire Charles-de-Gaulle, précise Yann Bouju. Les Fremm et les Barracuda sont les programmes où nous avons poussé la logique le plus avant." Les maquettes numériques sont directement intégrées à Etrave, un système PLM (pour "product life management") mis au point en interne pour les besoins spécifiques de l’entreprise : un navire de guerre ou un sous-marin sont complexes à fabriquer avec un nombre de composants qui dépasse le million. En amont de la construction, la maquette numérique permet de vérifier la faisabilité et sert aux études préliminaires avec le client. "Nous travaillons en amont sur la définition et l’ergonomie des postes de travail, précise Yann Bouju. La morphologie d’un marin malaisien n’a rien à voir avec celle d’un marin français. Nous devons adapter les postes." Lors des études détaillées, la réalité virtuelle permet de "dérisquer" bien des bugs. Par exemple, impossible sur la frégate Aquitaine de vérifier de visu, depuis la passerelle de commande, le flanc arrière du navire où ont lieu des opérations importantes comme la mise à l’eau de Zodiac pour intervention. "Nous avons alors ajouté un aileron sur le côté de la passerelle", explique Yann Bouju.

 

Une excellente rentabilité

 

À côté de la première salle de réalité virtuelle, une seconde salle, dite de "tracking", est dédiée à des réunions de travail plus appliqué : une fois équipé de lunettes surmontées de drôles de petites antennes et armé d’une sorte de joystick, on peut manipuler la maquette numérique dans tous les sens. Cherbourg et Toulon sont équipés de salles identiques. "Nous avons aussi un 'cave' depuis un an et demi à Cherbourg, avec trois écrans permettant une plus grande immersion", explique Yann Bouju. Cette salle est à proximité du montage des sous-marins nucléaires Barracuda. "Les équipes de montage vont y vérifier le matin la faisabilité des opérations de la journée", poursuit-il. L’investissement est important, mais DCNS ne communique aucun chiffre. Tout juste saura-t-on que sa rentabilité est excellente, notamment grâce aux économies sur les reprises en chantier.

 

DCNS teste également des dispositifs de réalité augmentée sur la sixième Fremm en construction. Sur un quai, un tronçon de navire. Dans la future buanderie, Brendan Le Gallo, analyste métiers, transporte une valise baptisée Rapace. À l’intérieur, un rétroprojecteur couplé à une caméra, tous deux reliés à un ordinateur portable. Celui-ci charge la maquette numérique et projette dans la pièce le plan de la buanderie afin de regarder si les pièces soudées sur les cloisons sont au bon endroit. La plupart le sont. L’une d’entre elles est décalée de quelques centimètres. "Lors de l’inspection du chantier, le responsable de la production décidera s’il faut la déplacer ou si on peut la laisser en l’état. Si c’est le cas, l’idéal serait de pouvoir modifier ensuite la maquette virtuelle", explique l’analyste métiers. Ce sera peut-être l’une des prochaines étapes. Après celle de convaincre les chefs d’équipe que l’outil fait gagner du temps. "C’est le même mouvement que nous avons opéré quand nous sommes passés de la table à dessin à la CAO", se souvient Yann Bouju. Une petite révolution.

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11 avril 2014 5 11 /04 /avril /2014 07:55
Chamborant : La brigade renseignement en exercice

Patrouille de recherche blindée dans la profondeur (crédits G Belan)

 

10 avril, 2014 Guillaume Belan (FOB)

 

Le 10 avril va s’achever « Chamborant 2014 », exercice annuel de grand ampleur de niveau brigade impliquant la Brigade de Renseignement de l’armée de terre. L’occasion de se pencher sur ces unités peu connues aux savoir-faire uniques.

 

L’exercice, qui se déroule sur une zone de 2500 km2 centrée sur la base de Chaumont-Sémoutier est organisé par le 2ème Régiment de Hussards, appuyé par les autres régiments de la Brigade Rens : a savoir le 61ème Régiment d’Artillerie avec ses drones tactiques SDTI Sperwer ; le 54ème Régiment de Transmission avec ses capacités de guerre électronique ; la 7ème Batterie de Renseignement de brigade avec ses mini-drones DRAC (drones de reconnaissance au contact) ainsi que le 28ème Groupe géographique, unité aux compétences uniques en topographie et cartographie.

 

L’objectif de cette manœuvre est d’entraîner l’ensemble des capacités d’un bataillon multicapteurs, de ses capteurs à son PC. Pour l’occasion, une centaine de véhicules ont été engagés (VAB, PVP, VBL…) et plus de 400 soldats ont été engagés (dont près d’une centaine de plastrons).

 

Organisé autours d’un exercice de type anti-insurrectionnel, le scénario est volontairement très développé et particulièrement complexe, impliquant des sources multiples, caches d’armes, captures, des collusions de certaines sources avec des insurgés, des infiltrations de jours ou de nuits, des zones refuges qui évoluent dans le temps et l’espace… Pour résumer cette complexité, l’exercice Chamborant, c’est, au total, pas moins de 600 pages de scénario et de fiches diverses !

 

Une unité en observation avec une JIM LR, très bien camouflée (crédits: G Belan)

Une unité en observation avec une JIM LR, particulièrement bien camouflée (crédits: G Belan)

 

Des forces très spéciales

 

Il faut dire que ces unités ont un savoir-faire très particulier et unique pour remplir leur mission de recherche de renseignement. Attention, il ne s’agit pas ici d’unités de forces spéciales, même si, les savoirs faire et mode opératoires sont parfois très proches. « A la différence des forces spéciales, nous travaillons en appui des forces conventionnelles, alors que les forces spéciales ont un tempo d’opérations très réactif et plus brutal. Les types d’actions sont différents, et nous ne travaillons pas en général sur les mêmes thématiques, ni sur les mêmes secteurs. Notre objectif est de livrer du renseignement pour la manœuvre conventionnelle interarmes » précisait à FOB, le colonel Haicault de la Regontais, chef de corps du 2ème RH  durant l’exercice. Ce savoir-faire unique et précieux du 2ème RH explique le fort taux de projection du régiment : une centaine de soldats sont actuellement en opérations, et en comptant leur auto-relève, c’est 300 personnels sur les 850 que compte le 2ème RH, qui sont aujourd’hui mobilisés pour les opex (opérations extérieures).

 

Unité de guerre électronique (Crédits: G Belan)

Unité de guerre électronique (Crédits: G Belan)

 

Systématiquement sollicités pour toutes opérations où l’armée de terre est déployée : du Mali à la RCA, en passant par le Tchad ou le Liban, les Hussards sont de toutes les opérations. Un rouage très discret mais très sollicité grâce à ses compétences très particulières : des détachements de renseignement humain qui sont capables, en toute autonomie pendant plusieurs jours de s’infiltrer jusqu’à 200 km à l’intérieur des lignes ennemies. Des capacités également uniques en interrogatoires de personnes, « dans le respect des conventions internationales ».

Le 2ème Hussards compte 9 escadrons (dont un de réserve), répartis en deux fonctions : celle « capteurs » : quatre unités de recherche blindé dans la profondeur (sur des VBL spécialement adaptés : les VB2L-PRP, avec treuil et réservoirs additionnels notamment), dont la mission est l’infiltration et la recherche discrète de renseignement. Ces unités s’infiltrent de nuit, à pieds, en VBL ou sont déposés en hélicoptères pour évoluer et se cacher dans des postes d’observations camouflés dans l’environnement, qu’ils fabriquent. Ils sont là capables d’opérer en toute autonomie, au milieu de l’ennemi, pendant une dizaine de jours. Ils observent, renseignent, transmettent. Impossibles à détecter, effet garanti !

 

Le second capteur est les unités de recueil de l’information (2 escadrons). Il s’agit là de spécialistes du traitement des sources humaines, qui via des rencontres, prises de contact avec la population, entretiens ou interrogatoires, ramènent d’utiles informations. Mémoires d’éléphant et équipements high-tech mais légers.

 

La seconde composante du 2ème RH est celle commandement et transmission, avec un escadron en charge des Trans (VHF, HF ou satellites) ainsi que de l’exploitation du renseignement. Il s’agit d’experts capables d’analyse fine des données et qui travaillent grâce au logiciel SAEr (relire l’article de FOB ici sur ce système). Modélisation, cartographie, portait-robots…

Soldats du 2ème RH en observation  (crédits: G Belan)

Soldats du 2ème RH en observation depuis déjà plusieurs jours (crédits: G Belan)

 

La recherche du renseignement est avant tout humaine

 

« Dans les opérations de renseignement, la colonne vertébrale est la recherche humaine, dans laquelle vient s’intégrer des capacités techniques (écoutes, drones…). Un capteur technique peut se faire leurrer, alors que le capteur humain peut retourner à sa source, il n’est pas si leurrable que cela. Ainsi la recherche du renseignement est avant tout humaine » insiste le colonel Haicault de la Regontais.

 

Et si toutes unités de l’armée de terre font du renseignement élémentaire, le 2ème RH fait lui aussi de l’action élémentaire. Ainsi, à côté des capteurs high-tech, comme la JIM-LR (Jumelles infrarouges refroidies multifonctions longue portée de Sagem) ou des téléobjectifs très puissants, toutes les unités sont armées de divers armements et sont aussi qualifiés pour guider des appuis feu (artillerie LRU, 155 mm, chasseurs bombardiers, hélicoptères, artillerie navale…).

Les autres unités de la Brigade de Renseignement apportent de précieux capteurs complémentaires techniques, qu’il s’agisse des drones (SDTI Sperwer ou DRAC) ou des capacités de guerre électronique (brouillage, interceptions, écoutes…).

 

Le DRAC sur sa lance de lancement  (Crédits; G Belan)

Le DRAC sur sa rampe de lancement (Crédits; G Belan)

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11 avril 2014 5 11 /04 /avril /2014 07:55
Préparation opérationnelle- EIC NEB SIMU

 

 

10/04/2014 CNE A. Philibert - Armée de Terre

 

Déployés progressivement depuis 2011, les espaces d’instruction collective à la numérisation de l’espace de bataille assistés par la simulation (EIC NEB SIMU) doivent équiper tous les régiments de l’armée de Terre d’ici la fin de l’année 2016. Les chefs de section et les chefs de groupe en constituent le cœur de cible.

 

La fréquence des projections alliée à une disponibilité limitée des parcs et aux contraintes de disponibilité des espaces d’entraînement, a conduit l’armée de Terre à adapter ses méthodes de PO. Si la simulation ne remplace jamais l’entraînement réel, elle concourt de manière cruciale au maintien du niveau opérationnel. « Le régiment en fait un usage régulier. Ce type d’outil est incontournable aujourd’hui. Il nous permet, entre autres, de perfectionner l’acquisition des procédures radio, indispensables dans la cavalerie. N’ayant qu’un seul réseau, tout doit être clair, précis et fluide », explique le capitaine Rousseaux, officier adjoint  au 2e escadron du 12e régiment de cuirassiers (12e RC). Les EIC NEB SIMU visent à appuyer l’entraînement, y compris interarmes, au sein même des garnisons. Ils s’articulent aujourd’hui autour de plusieurs logiciels de simulation comme Romulus, qui peut être connecté à la NEB. Instinct et Operation french point1, pour l’entraînement du niveau du combattant à celui de chef de groupe, sont tous deux issus de l’univers des jeux vidéo. La mise en réseau permettra progressivement, de relier les autres outils disponibles dans les corps, aux EIC : cabines dédiées, simulateurs de tir, etc.

 

Les maîtres de simulation et de NEB sont capables de créer un exercice de formation sur mesure, en deux jours seulement, adapté aux objectifs à atteindre, quel que soit l’effectif disponible. La simulation s’inscrit ainsi dans le parcours de PO, comme pour le 2e escadron du 12e RC qui, dans le cadre de la prise d’alerte Guépard, doit effectuer une rotation au CENTAC en septembre prochain. À l’horizon 2018, avec l’arrivée du programme Scorpion, chaque engin deviendra une plateforme de simulation virtuelle connectée au réseau, facilitant davantage l’entraînement des forces au sein même des garnisons.

 

Spartacus

 

Livré dans l’année 2014, Spartacus est un entraîneur tactique, permettant aux chefs de section, chefs de groupe et combattants de répéter leurs procédures opérationnelles. Dérivé d’un jeu vidéo, il a été spécialement adapté pour une utilisation militaire. Les effets des différents systèmes d’armes et les comportements des acteurs y sont restitués de façon réaliste pour mieux atteindre les objectifs pédagogiques adaptés à chaque unité. À terme, la mise en réseau de plusieurs sites rendra possible un entraînement interarmes.

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11 avril 2014 5 11 /04 /avril /2014 07:55
Achats de matières et de services : Thales se dote de l’outil Ivalua Buyer

 

10 avril 2014 par  Didier Girault - electroniques.biz

 

Ivalua Buyer est un outil d’achats collaboratif. Son utilisation devrait permettre une meilleure coopération entre les 1350 acheteurs du groupe ainsi qu'une optimisation des achats de celui-ci.

 

Les achats de Thales représentent 5,7 milliards d’euros par an. Ils sont réalisés par quelque 1350 professionnels. Et, dans le cadre d'un plan d’optimisation des achats lancé en 2010, les responsables de cette activité chez Thales viennent de choisir la solution d’achats Ivalua Buyer.

 

Grâce à cet outil logiciel, Thales compte mieux faire coopérer ses différents acheteurs disséminés partout dans le monde. « Nous souhaitions un outil nous permettant de développer une approche collaborative à l’intérieur de la communauté achats afin d’apporter le meilleur niveau de services à nos clients » annonce ainsi Renaud Larramendy, directeur des outils, process et méthodes achats chez Thales.

 

Dans la pratique, Thales a retenu pour son Ivalua Buyer, les modules fonctionnels suivants : SRM (Supplier Relationship Management) ou Référentiel fournisseurs – avec la gestion des coordonnées, des informations concernant les fournisseurs et les activités avec ceux-ci, des documents légaux et des risques - ; Tableau de bord des achats ; Evaluation de la performance achats (incluant l’élaboration de plans de progrès en liaison avec les fournisseurs, ainsi que la gestion des litiges) ; et E-sourcing (pour l’aide à la constitution des dossiers achats ainsi qu'à la sélection des fournisseurs).

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11 avril 2014 5 11 /04 /avril /2014 07:55
Préparation opérationnelle - Street fighters

 

10/04/2014 CNE A. Philibert - Armée de Terre

 

Depuis 2011, l’armée de Terre expérimente un dispositif inédit appelé simulation instrumentée du centre d’entraînement aux actions en zone urbaine (SYMULZUB), pour entraîner les sections au combat en zone urbaine, dans des conditions de réalisme aux limites des capacités de la simulation.

 

De la fumée, des sirènes, des coups de feu ; nous ne sommes pas en plein cœur d’une zone de combat. Bienvenue dans la ville de Jeoffrécourt au centre d’entraînement aux actions en zone urbaine-94e régiment d’infanterie (CENZUB-94e RI) durant un entraînement sur le SYMULZUB. « Le soldat est plongé dans une bulle dont l’environnement sonore et visuel est proche du réel », explique le chef de bataillon Collinet de La Salle, chef du pôle simulation du CENZUB²-94e RI. Depuis fin 2013, ce parcours est entré officiellement dans la programmation du commandement des forces terrestres (CFT), ouvrant à chaque régiment d’infanterie la possibilité d’y recourir. Concrètement, SYMULZUB est un ensemble de bâtiments instrumentés avec des équipements produisant des effets (fumée, bruits), des capteurs de localisation et de caméras permettant de suivre en permanence l’évolution des combattants, à l’intérieur comme à l’extérieur, et d’animer la zone de combat. «  C’est une manière de s’entraîner très intéressante et moderne, dans laquelle le soldat s’approprie le dispositif pour devenir son propre instructeur », ajoute le CBA de La Salle.

 

Tension palpable

 

Dans l’obscurité totale d’un sous-sol, un groupe de combat s’apprête à bondir au « top » de son chef. Ces hommes seront projetés au Mali dans quelques semaines. Les bruits de survol d’hélicoptères, de rafales, d’armes automatiques, de cris et d’explosions se mêlent à ceux, bien réels, du trinôme de tête qui progresse, Minimi en tête. « Les conditions sont telles que mes hommes n’ont plus l’impression de s’entraîner, mais bien de livrer un véritable combat. Je ressens la tension de mes chefs de groupe à la radio », constate un chef de section.

 

Durant les deux jours d’exercice, plusieurs scénarios se succèdent. Au CO, l’équipe chargée de l’analyse tactique et de la conduite observe chaque mouvement, en direct. Les émetteurs intégrés dans les gilets de simulation permettent de localiser les joueurs, où qu’ils soient. « On ne peut pas tricher ! », assure le CBA de La Salle. Toutes les informations sont enregistrées pour être analysées et réutilisées. Les joueurs sont confrontés à la réalité de leur action : tirs fratricides, manœuvres hésitantes, manipulations hasardeuses de l’armement, regroupements intempestifs sont autant de constats dont les leçons sont immédiatement prises en compte. « Les premiers retours sont excellents. Cet exercice, clé en main, emporte l’adhésion de tous », confirme le responsable du pôle simulation.

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11 avril 2014 5 11 /04 /avril /2014 07:50
Not colored, but real: F-16 approaching within the clouds

 

Date: 9 April 2014 EATC

 

It is not always shiny when provider and receiver meet each other. But this is also live - and training. Jet pilots and tanker crew learn how to cooperate effectively also on bad weather conditions - with the North Sea below them possibly not a surprise, but a challenge for better performance.

 

Find a gallery of German photographer Bjoern Trotzki here - with pictures that sometimes look unreal and coloured; F-16 in the mist.

Not colored, but real: F-16 approaching within the clouds
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11 avril 2014 5 11 /04 /avril /2014 07:50
Air-to-Air Refuelling photo Luftwaffe

Air-to-Air Refuelling photo Luftwaffe

 

Eindhoven - 10 April, 2014 European Defence Agency
 

A Distinguished Visitors (DV) Day is held as part of the first European Air-to-Air Refuelling training (EART14) at Eindhoven Air Base on 10 April 2014. The day brings together high-level military figures to witness and learn about the ongoing training.

 

EART14 runs from 31 March to 11 April, with German and Dutch aircraft and crews present for the entire period and Italy joining for the second week. The training was developed by the European Defence Agency (EDA) in close cooperation with the European Air Transport Command (EATC) and Dutch armed forces. It runs alongside the highly recognised Dutch fighter exercise Frisian Flag, to provide crews with the opportunity to take part in dedicated Air-to-Air (AAR) scenarios embedded in realistic combat situations.

 

Experiences so far

In the first week the Dutch KDC-10 and German A-310 flew 15 sorties  between them, off-loading more than 135,000 Kilos of fuel. The training has allowed tanker and logistic crews to enhance their skills in realistic AAR scenarios, helping ensure that crews remain proficient in areas outside of their daily AAR tasks. Crews have built up knowledge of the characteristics of aircraft used by other EU countries, while flying sorties in the morning and afternoon has allowed them to practice their quick turnaround procedures.

 

Multinational cooperation

Speaking about the training, Giampaolo Lillo, EDA Director for Cooperation Planning & Support, commented “this first European Air-to-Air Refuelling training is a prime example of how Europe can optimise the use of its existing assets through multinational cooperation. The EDA has a role to play as an enabler, however the success of the training is thanks to the Netherlands as host nation, EATC, and the participating Member States.”

 

Background

The EDA has a comprehensive plan to improve the AAR capabilities in Europe. Mandated by Defence Ministers, EDA is engaged in four work strands in this domain: short-term gap filling; optimisation of existing assets; optimisation of AAR capacity offered by the future A400M fleet and enhancement of Europe’s strategic tanker capability by creating a multinational Multi Role Tanker Transport (MRTT) capability.

As part of this global approach, the EDA, Italy and the Movement Coordination Centre Europe (MCCE) jointly organised the first collective European Air-to-Air Refuelling (AAR) clearance trial on the Italian KC767 in September 2013. This enhanced AAR capabilities, as technical and operational clearances are mandatory to provide or receive fuel and they are thus a prerequisite to interoperability in multinational operations. Aircraft from France and Sweden participated in the campaign to obtain technical and operational AAR clearances against the Italian strategic airlift tanker. 

 

More information:

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11 avril 2014 5 11 /04 /avril /2014 07:50
Visite du chef de la Défense belge à l’Armée suisse

 

Berne, 10.04.2014 - news.admin.ch

 

Le général Gerard Van Caelenberge, chef des forces armées belges, rend visite à l’Armée suisse du 10 au 11 avril 2014 sur invitation du chef de l’Armée, le commandant de corps André Blattmann.

 

La visite officielle du général Van Caelenberge s'inscrit dans les bonnes relations qu'entretiennent la Suisse et le Royaume de Belgique. Les entretiens porteront sur la politique de sécurité actuelle, les défis qui touchent le domaine du développement des forces armées et la coopération bilatérale en matière d'instruction.

Des visites à la troupe à Bremgarten, Andermatt et sur la base aérienne de Meiringen sont prévues au programme.

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11 avril 2014 5 11 /04 /avril /2014 07:50
German Eurofighters approaching Picture by Maurice Hendriks

German Eurofighters approaching Picture by Maurice Hendriks

 

Wednesday 9 April - EATC

 

More than sixty aircraft take part at Frisian Flag and EART in different roles: Interdiction, Close Air Support, AWACS, Air-to-Air Refuelling - and many more roles that fit together in different Combined Air Operations (COMAO) scenarios. Find a few pics around Air-to-Air Refuelling shot at Eindhoven Air Base as well as few airborne impressions of aircraft being refueled to immediately turn back into FF action.

 

Gallery to be found here

More information to be found at our EART website here

 

Pictures by Bjoern Trotzki, Joris van Boven, Ulrich Metternich, Norbert Thomas, Maurice Hendriks, Olivier Chevalier

 

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