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13 décembre 2013 5 13 /12 /décembre /2013 11:50
Le cyberespace, priorité de la défense européenne

 

13.12.2013 Jeremy Fleming - article traduit de l'anglais - euractiv.fr
 

Les États membres entrent dans la course au « cyberarmement », selon l'Agence de l'UE chargée de la sécurité des réseaux et de l'information (ENISA). 

 

L'ENISA a compulsé 250 sources différentes pour son rapport annuel publié le 11 décembre. Conclusion : il faut de toute urgence une coopération renforcée entre les États membres dans le domaine du cyberespace.

« De nombreux États ont développé des dispositifs qui peuvent être utilisés pour infiltrer toutes sortes de cibles, gouvernementales ou privées, en vue d'atteindre leurs objectifs, » indique le rapport.

Le rapport montre que la cyberguerre a définitivement dépassé la fiction.

Peter Round, le directeur [Capabilities Director] Capacités de l'Agence européenne de défense, qui promeut la coopération entre les Etats membres, a indiqué lors d’un entretien à EurActiv que la guerre cybernétique serait l'une des priorités dans la prochaine évaluation stratégique de l'agence.

 

Le Royaume-Uni et les Pays-Bas en pointe

Même si des États membres de l'Union et d'autres pays gardent leurs forces secrètes dans ce domaine, le Royaume-Uni et les Pays-Bas ont lancé un appel public en faveur d’un renforcement des compétences d'attaque dans le cyberespace.

Le ministre britannique de la Défense, Philip Hammond (Parti conservateur), s’est exprimé devant les délégations de son parti lors de la conférence annuelle, le 29 septembre. Il a expliqué que le Royaume-Uni allouait une plus grande partie du budget de la défense, le quatrième au monde, au renseignement et à la surveillance liés à la cybercriminalité.

« Mettre en place une cyberdéfence ne suffit pas : comme dans toute guerre, il vaut mieux prévenir que guérir. Le Royaume-Uni compte développer des forces de contre-attaque et de frappe, si nécessaire, dans le cyberespace, » a assuré le ministre britannique de la Défense.

Le ministre néerlandais de la Sécurité et de la Justice, Ivo Opstelten, a demandé au Parlement néerlandais en octobre 2012 d’adopter une loi qui permettrait de « hacker » des ordinateurs à l'intérieur et à l'extérieur du pays. Objectif : combattre contre la cybercriminalité.

 

Aucune harmonisation entre les États membres

Si le Parlement néerlandais approuve « l’extension des pouvoirs » demandée par le ministre de la Justice, les agences gouvernementales pourront mener des recherches dans des ordinateurs situés sur le territoire national ou à l'étranger. Cette évolution permettra d'accéder à des données normalement inaccessibles et d'installer à distance des « ressources techniques », comme des programmes malveillants, sur ces ordinateurs ciblés.

« Nos États membres ne sont pas sur un pied d’égalité, ils n'utilisent pas les mêmes méthodologies de protection et il n'existe pas de normes communes pour le partage des informations, même si elles sont en développement, » selon Peter Round.

Le rapport de l'ENISA affirme que les cyberattaques sont devenues de plus en plus sophistiquées et fréquentes. « Les modes et les outils d'attaques contre les ordinateurs utilisés quelques années auparavant, sont maintenant mis en œuvre dans l'écosystème de la téléphonie cellulaire. […] Deux nouveaux champs de bataille cybernétique sont apparus : un lié aux "données massives" [big data] et un autre lié à "l'Internet des objets" [Internet of Things] », révèle le rapport.

EurActiv a demandé à Peter Round si les États membres qui ont développé un système de cybersécurité étaient moins enclins à coopérer avec l'Agence européenne de défense (AED) en vue d'évaluer la capacité de l'Europe à résister à des cyberattaques. Il a répondu : « Nous sommes le catalyseur ou la glue qui permet de réunir les compétences des États membres. Certains d'entre eux ont plus de compétences que d'autres et partagent ce qu'ils veulent bien. Les États membres sont des États souverains et sont libres de poursuivre leurs propres stratégies. »

Toutefois, il a ajouté que cette question devenait de plus en plus pressante dans l'ordre du jour des cercles politiques et de la défense. « Je pense que l'Europe est à la traîne par rapport à d’autres pays. D'un point de vue politique, nous enregistrons des progrès rapides, j'irais mêmes jusqu'à dire que nous sommes en tête de peloton, » a-t-il poursuivi.

 

Le cyberespace : une priorité stratégique

Peter Round a affirmé que l'AED était sur le point de finaliser un projet de développement de compétences l'année prochaine afin de déterminer les priorités stratégiques.  « Je ne serais pas surpris de voir le cyberespace en haut de la liste des priorités, » selon lui.

Le rapport de l'ENISA estime que 2013 a été une année faste en ce qui concerne l'application des lois. En outre, un nombre en constante augmentation de rapports et de données a permis d'améliorer la qualité des informations disponibles.

« La coopération entre des organisations pertinentes en vue d'évaluer conjointement les cybermenaces et de se défendre contre elles, a été déjà envisagée par le passé et sera renforcée dans un futur proche; » indique le rapport.

Les auteurs du rapport recommandent la participation active des utilisateurs finaux dans la défense face aux cybermenaces et un raccourcissement des délais dans leur évaluation en vue de réduire la vulnérabilité de l'Union.

 

Prochaines étapes : 

  • Fin 2014 : publication d'un plan de développement de compétences par l'AED avec un accent mis sur le cyberespace

 
 

Liens externes

EU official documents

European Agencies

Le cyberespace, priorité de la défense européenne

Note RP Defense : informations sur le site de l'Agence Européenne de Défense :

 

 

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13 décembre 2013 5 13 /12 /décembre /2013 11:45
Battlegroup pour le Centrafrique ? Quand Cathy a dit stop !

Les hélicoptères en RCA ne seront pas européens. Ici, un hélicoptère Puma en route vers le Centrafrique (Crédit : Ministère FR de la défense)

 

Déc 13, 2013 Nicolas Gros-Verheyde (BRUXELLES2)

 

Selon nos informations concordantes, la préparation du déploiement de la force de réaction rapide de l’Union européenne en Centrafrique a été stoppée net sur ordre… de la Haute représentante de l’UE, Catherine Ashton.

 

Suite de l’article

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13 décembre 2013 5 13 /12 /décembre /2013 11:45
Le Drian à Bangui: "la spirale de l'affrontement s'est aggravée"

 

13.12.2013 Romandie.com (ats)

 

Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, arrivé vendredi matin à Bangui, a estimé que la "spirale de l'affrontement s'est brutalement aggravée" en Centrafrique. Il a ajouté que cette situation pourrait provoquer une "crise humanitaire".

 

"La spirale de l'affrontement s'est brutalement aggravée, ajoutant à la crise sécuritaire les prémices d'une crise humanitaire", a affirmé le ministre lors d'un discours devant 200 soldats français déployés dans le cadre de l'opération Sangaris.

 

Environ 110'000 déplacés fuyant les violences vivent dans des camps dans des conditions très précaires à Bangui. Autour de Bossangoa (nord-ouest), où s'est aussi déployée l'armée française, on compte également plusieurs dizaines de milliers de déplacés dans des camps.

 

Qualifiant la Centrafrique de "pays à la dérive", M. Le Drian a prévenu des risques "d'anarchie" soulignant que la situation pouvait "déstabiliser toute la région en attirant des groupes criminels et terroristes".

 

S'exprimant devant les soldats trois jours après la mort de deux des leurs, M. Le Drian a indiqué qu'il était venu "pour (leur) apporter tout le soutien de la nation qui est fière de ses soldats déployés en RCA". Il a confirmé que le président François Hollande assisterait à l'hommage national aux Invalides lundi pour les deux soldats tués.

 

La France a déployé en quelques jours 1600 hommes en Centrafrique pour mettre fin aux exactions des groupes armés et tenter de stabiliser le pays. Deux soldats français ont été tués lundi, quatre jours après le début de l'opération, lors d'un accrochage à proximité de l'aéroport.

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13 décembre 2013 5 13 /12 /décembre /2013 08:55
photo Alain Monot Marine Nationale

photo Alain Monot Marine Nationale

 

12/12/2013 Marine nationale

 

La Marine sera bientôt dotée des premières Embarcations Commando à Usage Multiples et Embarquable (ECUME).

 

La Direction Générale de l’Armement (DGA) a notifié début décembre 2013 à la société Zodiac Milpro International la commande, dans un premier temps, de 9 embarcations à destination de la Force des fusiliers marins et commandos. Il s’agit pour cette force d’un véritable bond capacitaire. Les commandos seront en mesure d’opérer avec plus de réactivité et un rayon d’action plus étendu. L’Ecume peut aller deux fois plus loin que les moyens actuels et par une mer plus agitée.

 

Actuellement, les commandos Marine utilisent les Embarcations de Transport Rapides Pour Commandos (ETRACO). Il ne s’agit pas d’une rupture technologique entre l’Etraco et l’Ecume mais plutôt d’une évolution sensible. Ce nouveau matériel bénéficie en effet d’une plateforme commune modulaire permettant de s’adapter aux besoins opérationnels. Ainsi, lors d’un assaut en pleine mer, l’Ecume peut transporter jusqu’à 12 commandos équipés, avec un armement lourd. L’une des capacités premières de l’Écume est, en effet, de rattraper tout type de navires en transit, et ce par mer formée.

 

L’embarcation peut être pré-positionnée à bord de bâtiments de la Marine nationale, et à terre dans des installations occasionnelles ou permanentes. Tout comme l’Etraco, l’Ecume peut être projetée sur les théâtres d’opération grâce à l’aérotransport, garantissant ainsi une forte réactivité des forces spéciales de la mer. Fruit d’un long travail de concertation entre l’utilisateur et le constructeur, ce nouveau vecteur allie l’endurance, la robustesse et la sécurité nécessaires pour mener à bien les différents types d’intervention en mer.

 

D’ici 2015 et la livraison des dix [1] premières Ecume, les commandos seront tous formés pour opérer sur ces embarcations. Finalement, ce programme illustre combien les commandos de la Marine, dernièrement engagés sur des théâtres d’opérations terrestres, restent avant tout des marins !

 

photo Alain Monot Marine Nationale

photo Alain Monot Marine Nationale

Qu’est-ce que l’Ecume ?

 

Le retour d’expérience de l’Etraco a permis de créer un produit qui s’accorde avec les exigences actuelles et futures.

 

Mesurant 9,3 mètres de long et 3 m de large, l’Ecume double la capacité de charge utile de l’Etraco. Tous les systèmes de communication actuellement utilisés par les forces spéciales sont intégrés à l’Ecume. L’intégration de ces technologies de pointe dans une embarcation de moins de 10 mètres de long est une prouesse technique qui permet aux commandos d’être plus réactifs et de gagner du temps en restant connectés tout au long de l’opération.

 

Grâce à ses deux moteurs diesel, elle bénéficie d’une autonomie accrue, en temps comme en distance. Elle peut ainsi parcourir jusqu’à 200 nautiques (370 km). Le plus impressionnant reste sa capacité d’emport puisque la charge utile maximale est de plus de 3 tonnes (1 tonne de plus que l’Etraco).

 

[1] Les 9 embarcations commandées, auxquelles s’ajoute le premier exemplaire déjà livré pour les évaluations. Les livraisons s’étaleront de l’été 2014 à l’été 2015.

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13 décembre 2013 5 13 /12 /décembre /2013 08:50
Source BBC

Source BBC

 

MOSCOU, 13 décembre - RIA Novosti

 

Les ententes avec l'Iran ayant modifié la situation géopolitique, l'Otan devrait modifier ses projets concernant le bouclier antimissile européen, a déclaré vendredi le vice-ministre russe des Affaires étrangères Alexeï Mechkov dans une interview accordée aux journalistes russes.

 

"Nous estimons que les ententes avec l'Iran créent une situation géopolitique complètement différente. Nous avons toujours entendu nos partenaires dire que la raison de leurs démarches visant la création du bouclier antimissile européen était leurs préoccupations concernant le programme nucléaire iranien. A présent, il nous semble que ces préoccupations sont en train de diminuer.  Il serait logique que cela se répercute sur les projets de l'Otan afin de créer le bouclier européen ainsi que sur l'ABM global américain. Nous verrons comment agiront nos partenaires", a indiqué le diplomate russe.

 

Les Etats-Unis et les autres pays de l'Otan, sous prétexte de défense contre une éventuelle attaque de missiles iraniens, ont annoncé leur intention d'installer un bouclier antimissile en Europe et de déployer ses éléments à proximité des frontières russes. Moscou estime que ces projets visent la Russie et que le bouclier européen est susceptible de détruire l'équilibre de forces stratégiques de dissuasion nucléaire entre la Russie et les Etats-Unis.

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13 décembre 2013 5 13 /12 /décembre /2013 08:50
La Défense reste importante (De Crem)

 

12/12/13  Stijn Verboven – MIL.be

 

« Defensie blijft belangrijk, La Défense restera importante, Defence truly matters ».  Le message est tellement important que le vice-Premier ministre et ministre de la Défense Pieter De Crem l'a prononcé en trois langues. Il l'a annoncé ce 11 décembre 2013 lors d'une conférence à l'École Royale Militaire.

 

Photos Malek Azoug  >>

 

C'est devant une salle comble que De Crem a dévoilé son point de vue sur différents sujets relatifs à la Défense, comme le concept Pooling and Sharing. « La Belgique a déjà démontré à plusieurs reprises qu'une collaboration étroite avec les pays voisins porte ses fruits. Mon intention est de continuer à renforcer cette collaboration dans les années qui viennent. »

 

« La collaboration avec les pays limitrophes est bonne, mais nous ne devons pas oublier le vaste contexte international », estime le ministre De Crem. Selon lui, l'inscription, pour la première fois en huit ans, du thème Défense dans les priorités de l'agenda européen est également un développement positif.

 

Un deuxième acteur important en matière de défense internationale, à côté de l'EU, est l'OTAN. « L'OTAN est la meilleure et la plus solide garantie de préserver la paix sur notre propre territoire », précise De Crem. « Les deux institutions sont complémentaires. »

 

Qu'en sera-t-il des opérations militaires belges dans le futur ? Le ministre De Crem entrevoit deux pistes importantes : « Nous devons préalablement nous concentrer sur des interventions relativement courtes et des moyens efficaces avec lesquels nous pouvons éliminer une source de chaos. Il nous faut ensuite former les forces combattantes étrangères afin qu'elles deviennent des armées professionnelles et démocratiques. »

 

Afin de développer ces deux pistes et remplir nos obligations internationales, des investissements sont nécessaires. L'exemple le plus frappant du ministre concerne l'achat du successeur du F-16 : « Sans capacité aérienne de chasse, la Défense n'a pas de sens. Le F-16 aura un successeur. »

 

La conférence du ministre De Crem a fait couler beaucoup d'encre, un signe que la Défense, comme il l'a formulé, reste importante.

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13 décembre 2013 5 13 /12 /décembre /2013 08:45
RAF flies second wave of vehicles to French peacekeepers

A member of the RAF Police and a French serviceman stand guard whilst the C-17 is unloaded at Bangui Airport [Picture: Corporal Neil Bryden RAF, Crown copyright]

 

12 December 2013 Ministry of Defence and Foreign & Commonwealth Office

 

The RAF has delivered more French armoured vehicles to the Central African Republic in support of France's peacekeeping operation.

 

The troop-carrying vehicles were loaded into the hold of a C-17 transport aircraft yesterday morning at an air base near Marseilles.

The unique abilities of the C-17 Globemaster, flown by 99 Squadron out of RAF Brize Norton in Oxfordshire, make it the ideal aircraft for this type of strategic airlift.

Five armoured vehicles have already been delivered by the RAF to the French, who entered the Central African Republic following a UN resolution.

They are there to support an African Union peacekeeping force which will be transported into the country from neighbouring Burundi by the US Air Force.

RAF flies second wave of vehicles to French peacekeepers
RAF movements staff and French troops unload military equipment from the C-17 on its arrival at Bangui Airport in the Central African Republic [Picture: Corporal Neil Bryden RAF, Crown copyright]

The captain of the C-17, Squadron Leader David Blakemore, said:

It’s great to work so closely with the French, especially on such an important peacekeeping mission as this.

The RAF’s contribution to the French peacekeeping effort is part of the Lancaster House security co-operation treaty signed by Britain and France in 2010.

This resulted in the RAF providing assistance during France’s campaign earlier this year against Islamic rebels in Mali.

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13 décembre 2013 5 13 /12 /décembre /2013 08:45
Tchad : le détachement d’avions de chasse de la force Épervier en alerte pour la RCA

 

12/12/2013 Sources : EMA

 

Les 5 et 6 décembre 2013, les aviateurs du détachement de Rafale et C135, positionné à N’Djaména, ont rapidement été mis en alerte après l’annonce par le président de la République du lancement de l’opération Sangaris.

 

Cette mise en alerte a notamment été répercutée vers le personnel du renseignement, qui a sélectionné cartes et données de la zone pour les mettre à disposition des pilotes, et vers les équipages des Rafale et C135 (avion ravitailleur en kérosène) qui ont pu appréhender l’environnement : cartes, terrains de déroutement, quantités de pétrole nécessaire, rayons d’action, codifications, menaces sol-air, moyens de récupération en cas d’éjection... De la même façon, les mécaniciens ont préparé les avions en configurations diverses, comme le Rafale le permet : armements (bombes guidées laser) ou appareils de reconnaissance (Pod de reconnaissance nouvelle génération).

 

De multiples options ont ainsi été préparées pour fournir au commandement une palette de choix de missions et d’actions possibles susceptibles d’être réalisées, parfois au cours d’un seul et même vol.

 

Pour l’aviation de chasse de la force Épervier, le régime d’alerte a permis de faire décoller des avions en un temps restreint, que ce soit pour recueillir du renseignement ou effectuer des vols de démonstration de force au-dessus de la République de Centrafrique. L’engagement des ravitailleurs C135 permet d’allonger le rayon d’action des avions de chasse ou d’augmenter leur temps de présence sur zone.

 

Les militaires de la force Épervier assurent deux missions permanentes : ils apportent un soutien aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes, conformément à l’accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad et sont en mesure de garantir, si nécessaire, la sécurité des ressortissants français résidant au Tchad. Parallèlement, cette force peut être amenée à appuyer les opérations françaises se déroulant dans la région, comme c’est le cas au profit de l’opération Serval au Mali et de l’opération Sangaris en RCA.

Tchad : le détachement d’avions de chasse de la force Épervier en alerte pour la RCATchad : le détachement d’avions de chasse de la force Épervier en alerte pour la RCA
Tchad : le détachement d’avions de chasse de la force Épervier en alerte pour la RCATchad : le détachement d’avions de chasse de la force Épervier en alerte pour la RCATchad : le détachement d’avions de chasse de la force Épervier en alerte pour la RCA
Tchad : le détachement d’avions de chasse de la force Épervier en alerte pour la RCATchad : le détachement d’avions de chasse de la force Épervier en alerte pour la RCA
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13 décembre 2013 5 13 /12 /décembre /2013 08:45
EUTM Mali : fin de formation du GTIA malien Sigui

 

12/12/2013 Sources : EMA  

 

Le 7 décembre 2013, sur le camp d’entraînement de Koulikoro,  a eu lieu la cérémonie de fin de formation du groupement tactique interarmes (GTIA) malien baptisé Sigui, « les buffles » en langue tamashek.

 

La cérémonie, présidée par le général Mahamane Touré, chef d’état-major général des armées (CEMGA) malien et le général Bruno Guibert, commandant la mission européenne d’entrainement au Mali (EUTM Mali), s’est déroulée en présence des plus hautes autorités militaires maliennes des autorités civiles et militaires des missions internationales en place au Mali.

 

Le GTIA Sigui a effectué une formation d’une durée de 10 semaines dans le cadre d’EUTM Mali,  qui s’est achevée lors d’un exercice de synthèse conduit du 2 au 4 décembre 2013, dans la région de Koulikoro.

 

Cet exercice avait pour objectif d’évaluer la capacité opérationnelle du bataillon. Le scenario simulait la prise d’une ville de la région par des forces ennemies, à partir de laquelle étaient lancé des  raids menaçant la ville de Koulikoro.

 

Tout au long de l’exercice, les officiers maliens, commandant directement leurs unités, ont dû faire face à de nombreux incidents afin d’éprouver l'efficacité des troupes et leurs capacités de commandement: embuscades, harcèlements ou attaques au moyen d’engins explosifs improvisés (IED).

 

Au cours de ces manœuvres, deux Mirage 2000D déployés à Bamako dans le cadre de l’opération Serval, ont pris part à l'exercice dans le cadre de l'évaluation des équipes de contrôleurs aériens avancés (TACP) du bataillon.

 

Au bilan, le bataillon Sigui a prouvé sa capacité à conduire une manœuvre coordonnée autonome de niveau de groupe tactique interarmes (GTIA), dans le cadre d'une offensive menée par des éléments armés.

 

Le GTIA, commandé par le lieutenant-colonel Sangaré, est constitué de 700 soldats.

 

Commandée par le général français Bruno Guibert, la Mission Européenne d’Entraînement au Mali regroupe 550 militaires européens de 23 nationalités différentes, dont 110 militaires français, principalement issus de l’état-major de la 1re Brigade mécanisée de Chalons en Champagne et du 1er Régiment d’infanterie de Sarrebourg. EUTM Mali repose sur deux piliers : une mission de formation des unités combattantes des forces armées maliennes sur le camp d’entraînement de Koulikoro et une mission d’expertise et de conseil assurée par le détachement de liaison et d’expertise (ALTF), destiné à appuyer la réorganisation de l’armée malienne.

EUTM Mali : fin de formation du GTIA malien Sigui
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13 décembre 2013 5 13 /12 /décembre /2013 08:45
Départ des premiers soldats burundais pour la Centrafrique

 

13 décembre 2013 Par RFI

 

Début du déploiement, ce jeudi 12 décembre, des soldats burundais au sein de la Misca, en Centrafrique. Les premiers éléments du contingent burundais ont quitté Bujumbura ce jour à bord d’un avion de l’US Air force envoyé par les Etats-Unis. Les autres soldats devront suivre très rapidement.

 

Les avions promis par l’armée américaine étaient attendus depuis trois jours. Le premier, un gros porteur C17, a atterri à l’aéroport de Bujumbura, ce jeudi 12 décembre au matin. Puis les choses n’ont pas traîné : on a embarqué à bord l’équipement et ensuite les premiers éléments (54 soldats) du contingent burundais qui va être déployé au sein de la force de l’Union africaine en Centrafrique (Misca).

 

L’adjudant Dieudonné Nimpagaritse sait que la mission ne sera pas de tout repos mais il se dit confiant  : « Nous avons tout l’équipement nécessaire. Nous sommes habitués à ce type de missions car nous avons l’expérience de la Somalie. En plus, nous avons été bien formés aux techniques de combat, notamment par les Américains pendant deux mois. On ne craint rien, le moral est au beau fixe. »

 

C’est le commandant en chef du contingent, le lieutenant-colonel Potien Hakizimana, qui est monté à bord le premier. Sa mission, une fois sur place, sera de « procéder au désarment de nombreuses milices qui pullulent à Bangui et sécuriser la population et ses biens », explique l’officier burundais.

 

Ce sont des avions américains qui vont assurer des rotations entre les deux capitales et, au final, un bataillon de 850 soldats burundais va être déployé en Centrafrique d’ici quatre jours, selon l’armée burundaise.

 

Après quelques jours passés dans la capitale centrafricaine, le contingent burundais sera ensuite chargé de sécuriser une zone située dans l’est de ce pays, une région où opèrent notamment des rebelles ougandais de l’Armée de résistance du Seigneur.

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13 décembre 2013 5 13 /12 /décembre /2013 08:35
China To Built Two More Aircraft Carriers Between 2014 To 2015

 

Dec 12, 2013 By Yasir Faheem - asian-defence.net

 

China will construct two conventionally powered aircraft carriers in Dalian and Shanghai between 2014 and 2015, a source from China's Central Military Commission has told.

 

Under the Commission's Project 048, China aims to establish three carrier battle groups by 2020 so that all three major fleets of the PLA Navy will be able to carry out missions with the full support of an aircraft carrier. The two new Type 001A indigenous carriers will be updated versions of China's first aircraft carrier, the Liaoning, which was originally a Soviet-era Admiral Kuznetsov-class aircraft carrier purchased from Ukraine in 1998. They will also likely be designed with a ski-jump ramp.

 

Sources said that the General Equipment Department of the PLA has already signed a contract with the Beijing-based China Shipbuilding Industry Corporation to build the two carriers. The price of the two vessels is estimated to be worth US$9 billion.

 

China has yet to decide whether its J-31 stealth fighter will replace the J-15 to become the country's next generation carrier-based fighter, according to sources. The J-31 fighter entered service after the J-15, and is able to land or take off from the flight deck of the Liaoning. Sources said that a decision will only be made after the construction of the nation's second and third aircraft carriers is completed. This will give the PLA more time to think about the type of carrier-based fighter it will need in the future, the sources added.

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13 décembre 2013 5 13 /12 /décembre /2013 08:35
photo Berry Aviation

photo Berry Aviation

 

SAN MARCOS, Texas, Dec. 12 (UPI)

 

The U.S. military is continuing and expanding airlift services in Afghanistan by Berry Aviation Inc. under an indefinite-delivery/indefinite-quantity contract.

 

The contract, issued by U.S. Central Command, requires the Texas-based company to provide seven light fixed-wing aircraft and seven medium fixed-wing aircraft to support U.S. and NATO operations.

 

Personnel, equipment, tools, maintenance and supervision of aircraft operations are also to be provided by Berry Aviation for passenger and cargo transport within 48 hours of mission scheduling.

 

Berry Aviation said it will service more than 20 airfields in the country.

 

"After providing airlift support to the U.S. Department of Defense in Afghanistan since 2010, we are pleased at the opportunity to expand our services there," said Sonny Berry, president and chief executive officer of Berry Aviation. "This contract award is a testament to the outstanding service of our personnel, who currently operate numerous aircraft for the Department of Defense around the world."

 

The contract has a maximum value of $120 million. Its period of performance was not disclosed.

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13 décembre 2013 5 13 /12 /décembre /2013 08:35
Nouvelle-Calédonie : exercice Southern KATIPO 2013 en Nouvelle-Zélande

 

12/12/2013 Sources : EMA

 

Du 27 octobre au 28 novembre 2013, les forces armées de la Nouvelle-Calédonie (FANC) ont participé à l’exercice interallié néo-zélandais SOUTHERN KATIPO 2013.

 

Organisé sur l’île du Sud, dans la région de Timaru, Southern Katipo 2013 a rassemblé dix nations (Australie, Canada, Etats-Unis, France, Nouvelle-Zélande, Papouasie Nouvelle-Guinée, Pays-Bas, Royaume des Tonga, Royaume-Uni et Singapour) et mobilisé plus de 2000 militaires. Sur fond de conflit interethnique, le scénario visait à rassembler une force multinationale, pour procéder à un débarquement aéromaritime et conduire une opération de stabilisation puis d’évacuation de ressortissants.

 

Les FANC ont contribué à l’exercice à hauteur de 150 militaires répartis comme suit : des officiers insérés au sein du centre d’opération, une section du régiment d’infanterie de marine du Pacifique, un avion CASA de l’escadron de transport 52 et la frégate de surveillance Prairial, en provenance de Polynésie française.

 

Organisé sur une base biennale, cet exercice d’envergure vise à entretenir la coopération opérationnelle entre les pays partenaires de la zone, en renforçant leur interopérabilité et leur capacité d’intervention conjointe en cas de crise. Suspendue en raison du séisme survenu à Christchurch le 22 février 2011, la dernière édition de Southern Katipo remontait à 2009. Néanmoins, le bon niveau de coopération entretenue par ailleurs entre les différents pays partenaires a permis aux FANC de tirer un bilan positif de cet exercice.

 

Les FANC constituent le point d’appui central du « théâtre Pacifique» avec un dispositif interarmées centré sur un groupement tactique interarmes (GTIA) et les moyens de projection associés. Avec les forces armées en Polynésie française (FAPF), dispositif interarmées à dominante maritime, les FANC ont pour principale mission d’assurer la souveraineté de la France dans leur zone de responsabilité, d’animer la coopération régionale et d’entretenir des relations privilégiées avec l’ensemble des pays riverains de la zone pacifique. Dans le cadre de leur mission, les FANC engagent régulièrement leurs moyens pour des opérations d’aide aux populations, en appui des autres services de l’Etat. 

Nouvelle-Calédonie : exercice Southern KATIPO 2013 en Nouvelle-ZélandeNouvelle-Calédonie : exercice Southern KATIPO 2013 en Nouvelle-Zélande
Nouvelle-Calédonie : exercice Southern KATIPO 2013 en Nouvelle-ZélandeNouvelle-Calédonie : exercice Southern KATIPO 2013 en Nouvelle-Zélande
Nouvelle-Calédonie : exercice Southern KATIPO 2013 en Nouvelle-ZélandeNouvelle-Calédonie : exercice Southern KATIPO 2013 en Nouvelle-Zélande
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13 décembre 2013 5 13 /12 /décembre /2013 08:35
Taiwan Developing Weapons Capable UCAV

 

Dec 2013 by By Yasir Faheem

 

Taiwan's military is developing a weapons-capable unmanned aerial vehicle (UAV) with some stealth capabilities at the Chung-Shan Institute of Science and Technology, an official at the institute said.

 

This will be the first armed UAV from the military-run research center, which has developed various tactical drones for surveillance and reconnaissance that cannot carry weapons, according to the source familiar with the institute's project, who requested anonymity.

 

Unlike previous models, the drone under development boasts short wings, stealth features and a weapons cabin that can carry missiles and bombs, the official said.

 

"The new UAV would be able to evade radar detection as its body is made from radar-absorbent materials," the official added.

 

The revelation came on the sidelines of a defense technology exhibition at Taoyuan County Stadium.

 

A dazzling array of high-tech devices and equipment developed in civilian and military collaborative projects are on display.

 

Exhibits featured at the Dec. 6-7 event include a variety of UAVs, Hsiung Feng III anti-ship missiles — also known as Brave Wind III — and Tien Kung III air defense missiles —also known as Sky Bow III — as well as sophisticated devices in the fields of aerospace and green technology.

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13 décembre 2013 5 13 /12 /décembre /2013 08:30
L'ONU confirme l'utilisation d'armes chimiques en Syrie

 

13.12.2013 Romandie.com (ats)

 

Des armes chimiques ont été utilisées en Syrie, de manière probable ou certaine, dans cinq des sept attaques sur lesquelles ont enquêté les experts des Nations unies. Leur rapport a été rendu public jeudi soir.

 

Du gaz sarin a sans doute été utilisé dans quatre de ces bombardements, dont une fois en grande quantité, précisent les experts. Dans plusieurs cas, des membres des forces gouvernementales et des civils figurent parmi les victimes, mais il n'a pas toujours été possible d'établir des liens entre les attaques, les victimes et les sites.

 

Le document cite des "preuves" ou des "informations crédibles". Celles-ci tendent à prouver l'utilisation d'armes chimiques notamment dans la Ghouta près de Damas, et à Khan al-Assal (prés d'Alep, nord).

 

"La mission des Nations unies conclut que des armes chimiques ont été utilisées dans le conflit en cours (...) en République arabe syrienne", écrivent les auteurs de ce document. Celui-ci a été remis par Ake Sellstrom, chef de la mission.

 

L'enquête ne portait que sur le type d'armes utilisées, pas sur les auteurs des bombardements. Damas et la rébellion s'accusent mutuellement d'avoir eu recours à des armes chimiques.

 

Dépôts militaires

 

Selon les Nations unies, les rebelles se sont emparés de toutes sortes d'armes dans les dépôts militaires tombés entre leurs mains. Les puissances occidentales assurent en revanche qu'ils ne disposent d'aucune arme chimique.

 

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon doit informer l'Assemblée générale de ses conclusions vendredi. Il les exposera lundi au Conseil de sécurité.

 

"Affront à l'humanité"

 

"L'usage d'armes chimiques constitue une grave violation du droit international et un affront à l'humanité. Nous devons rester vigilants pour assurer l'élimination de ces armes odieuses, pas seulement en Syrie mais partout", a-t-il déclaré jeudi.

 

Au total, 16 cas évoquant l'utilisation d'armes chimiques dans le conflit syrien ont été signalés à l'ONU, notamment par la Syrie, la France, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis. La commission, formée d'experts de l'organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC), s'est donc penchée sur sept de ces cas.

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13 décembre 2013 5 13 /12 /décembre /2013 08:20
Textron AirLand's Scorpion in first flight

 

WICHITA, Kan., Dec. 12 (UPI)

 

A new jet aircraft for intelligence, surveillance and reconnaissance missions by Textron AirLand LLC has successfully completed its first flight.

 

The aircraft, called the Scorpion, took off from McConnell Air Force Base in Wichita, Kan., and conducted a range of handling maneuvers for about 1.4 hours, the company said Thursday.

 

"Today's first flight is a major milestone for the Scorpion as the program transitions into the flight test phase," said Textron chief executive officer Scott Donnelly. "When the design phase began less than two years ago, we were confident that we would deliver a uniquely affordable, versatile tactical aircraft by taking advantage of commercial aviation technologies and best practices.

 

"Today's flight met all expectations, and keeps us on track towards certification and production."

 

Textron AirLand is a joint venture between Textron Inc. and AirLand Enterprises LLC.

 

The Scorpion, which can also perform combat strike operations, was announced in September as a demonstration aircraft designed to accommodate the budget constraints and shifting mission requirements of the U.S. Department of Defense. It is powered by twin turbofan engines, has a cruising speed of as much as 517 mph, and a ferry range of 2,400 nautical miles.

 

The aircraft carries an internal payload of up to 3,000 pounds and wing-mounted munitions.

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13 décembre 2013 5 13 /12 /décembre /2013 07:55
Jean-Yves Le Drian attendu vendredi matin à Bangui

 

13 décembre 2013 Romandie.com (AFP)

 

PARIS - Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, est attendu vendredi matin à Bangui où il doit s'entretenir avec les autorités de transition en Centrafrique et rencontrer les forces françaises déployées dans le pays, a-t-on appris dans son entourage.

 

M. Le Drian doit notamment s'entretenir avec le président centrafricain de transition, Michel Djotodia, ex-chef de la rébellion Séléka. Dans la soirée, il se rendra au Tchad, où il rencontrera le président Idriss Deby, a-t-on précisé de même source.

 

A Bangui, le ministre fera un point de la situation avec le chef des forces françaises en RCA, le général Francisco Soriano, une semaine après le début de l'intervention militaire française, Sangaris, dans le pays.

 

Attendu tôt le matin dans la capitale centrafricaine, il doit également rencontrer les chefs de la force africaine en RCA, la Misca (Mission internationale de soutien à la Centrafrique). Il s'entretiendra par ailleurs avec les principales autorités religieuses du pays, en proie aux violences interconfessionnelles entre chrétiens et musulmans.

 

La France a déployé en quelques jours 1.600 hommes en Centrafrique pour mettre fin aux exactions des groupes armés et tenter de stabiliser le pays. Deux soldats français ont été tués lundi, quatre jours après le début de l'opération, lors d'un accrochages à proximité de l'aéroport.

 

Le président français François Hollande s'était lui-même rendu mardi soir à Bangui, au retour des cérémonies d'hommage à Nelson Mandela auxquelles il a assisté en Afrique du sud. Il a alors jugé la mission française, sous mandat de l'ONU, dangereuse mais nécessaire, si l'on veut éviter un carnage dans le pays.

 

La France est intervenue en Centrafrique officiellement pour appuyer la Misca, qui compte environ 3.000 hommes et doit prendre à terme le relais des forces françaises pour maintenir la stabilité du pays. La force africaine est notamment constituée de contingents tchadiens, camerounais et gabonais.

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13 décembre 2013 5 13 /12 /décembre /2013 07:45
Seleka rebels - source defenseWeb

Seleka rebels - source defenseWeb

 

12 décembre 2013 Romandie.com (AFP)

 

PARIS - L'état-major français des armées a estimé jeudi qu'entre 3.000 à 8.000 membres de groupes armés se trouvaient actuellement à Bangui, où les soldats français poursuivaient les opérations de désarmement et de sécurisation.

 

L'estimation est très difficile, tout dépend de ce que nous mettons dedans. Ça peut aller de 3.000 à 8.000 (...), a déclaré le porte-parole de l'état-major, le colonel Gilles Jaron, lors du point de presse du ministère de la Défense, répondant à une question sur le nombre d'hommes en armes dans la capitale centrafricaine.

 

Pour l'essentiel, les hommes armés circulant dans la capitale sont des combattants de l'ex-rébellion Séléka, coalition hétéroclite à dominante musulmane qui a pris le pouvoir en mars 2013.

 

Des miliciens appelés anti-balaka (anti-machettes), hostiles aux Séléka et partisans du président déchu François Bozizé, sont également infiltrés dans les quartiers et parmi les populations chrétiennes, disposant d'un armement sommaire fait surtout d'armes blanches.

 

Il y a enfin les membres ou anciens membres des forces de sécurité centrafricaines en totale décomposition, dont certains ont conservé leurs armes individuels et combattent au sein des anti-balaka.

 

Aucune estimation n'est disponible pour l'ensemble du pays. Près d'un million de personnes vivent à Bangui.

 

La grande majorité des groupes armés qui faisait régner la terreur a rejoint les casernes qui leur étaient assignées, a souligné le porte-parole de l'état-major français, une semaine après le déclenchement de l'opération militaire française Sangaris. Ce qui est important, c'est que le nombre d'individus capables de faire régner une certaine terreur dans Bangui soit considérablement réduit.

 

Selon l'état-major, la nuit de mercredi à jeudi a été particulièrement calme. Environ 1.200 soldats français sont actuellement déployés dans la capitale centrafricaine, sur un total de 1.600 en Centrafrique, et leur dispositif change en permanence, a souligné le colonel Jaron : Il n'y a pas de ligne de contact, pas de dispositif figé.

 

Deux soldats français ont été tués dans la nuit de lundi à mardi, au cours d'un échange de tirs avec un groupe armé dans un quartier proche de l'aéroport à Bangui.

 

Selon une estimation établie avec le Comité international de la Croix Rouge (CICR), il a évalué à 10.000 le nombre de civils qui se réfugient dans la journée près de l'aéroport de Bangui pour se mettre sous la protection des soldats français. Ils sont deux à trois fois plus nombreux la nuit.

 

La Centrafrique est en proie au chaos depuis le renversement en mars du président François Bozizé par une rébellion hétéroclite, la Séléka.

 

L'opération Sangaris vise à désarmer ou cantonner les groupes armés et milices sévissant dans le pays. Dans les faits, elle concerne surtout pour le moment les ex-rebelles de la Séléka, coalition hétéroclite à dominante musulmane de groupes rebelles. Des mercenaires tchadiens et soudanais combattent aussi en son sein.

 

En face, sont apparues depuis septembre, plus particulièrement dans le nord-ouest du pays, des milices villageoises d'auto-défense, appelées anti-balaka (anti-machette, en langue locale sango), principalement composées de paysans chrétiens et de partisans de l'ancien président Bozizé, avec quelques anciens membres des forces de sécurité.

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12 décembre 2013 4 12 /12 /décembre /2013 18:45
Aresa 2400 Defender CPV and Aresa 2300 landing craft

Aresa 2400 Defender CPV and Aresa 2300 landing craft

 

11 December 2013 by Guy Martin - defenceweb

 

Cameroon’s Navy has taken delivery of two new Spanish patrol boats and a landing craft, providing a major boost to the country in safeguarding its maritime domain.

 

Cameroon’s Chief of Naval Staff, Rear Admiral Jean Mendoua, commissioned the 23 metre Aresa 2300 landing craft and two 24 metre Aresa 2400 CPV Defender patrol boats at the Cameroon Navy Base in Douala on November 21. The commissioning also included a presentation meeting as well as a tour of the boats while moored at the Naval Base, according to Grup Aresa Internacional.

 

The Spanish shipbuilding group has worked extensively with Cameroon, supplying a sizeable number of vessels to its Navy, which has 12 Aresa boats in service. This figure includes six Aresa 750 Commandos RIBs - delivered last August -, five 1200 Stealth RIBs and one 1200 Defcon RIB – delivered in May 2013. Further deliveries will take place in February when two 32 metre patrol boats will be delivered.

 

Grup Aresa said that for the Cameroon Navy, the Spanish shipbuilding group is providing two years of technical support, as well as spares and boat refitting services.

 

Cameroon’s navy is relatively well equipped in order to secure Cameroon’s oil installations and prevent maritime crime and is optimised for coastal and river patrol, especially in light of rising levels of piracy in the Gulf of Guinea. It has around 40 coastal, inshore and river patrol craft as well as several combat patrol vessels.

 

The Aresa 2400 CPV Defender is a 24 metre long coastal patrol vessel that can be used for a number of applications such as offshore patrol, border patrol, anti-piracy, anti-smuggling, troop transport, and search and rescue missions, amongst others, according to the manufacturer. The boat is powered by two diesel engines providing 2 800 or 4 800 hp and driving two water jets, giving a maximum speed of 30 knots and an economical speed of 23 knots. The boat has a length of 24.5 metres and a range of 750 nautical miles.

 

Standard equipment on ARESA 2400 CPV Defender includes an X-band surveillance/navigation radar and electro-optical sensor system for day and night surveillance, optional armour, mounts for 12.7 mm and 20 mm guns and an Aresa 550 Commandos RIB.

 

The Aresa 2300 Landing Craft is a cargo, troop and roll-on roll-off transport vessel able to carry 32 people aboard. It is powered by two 450 hp diesel engines, and can reach a speed of 12 knots. This 23.30 metre long vessel has a range of 250 nautical miles at 11 knots and features one hydraulic crane (capable of lifting 10 tons), 12.7 mm gun mounts and optional ballistic protection.

 

Grup Aresa Internacional, established in 1961, manufactures civil and military vessels up to 60 metres in length. It has an established presence in Africa, with service centres in Algeria, Angola, Cameroon and Nigeria. The group is currently host sponsor of the Offshore Patrol Vessels Middle East conference currently underway in Abu Dhabi.

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12 décembre 2013 4 12 /12 /décembre /2013 18:35
L’Australie à la conquête de l’Asie-Pacifique ?

10 oct 2013 par Jean-François Fiorina

 

Une illustration du concept de puissance « moyenne »

Après huit mois de campagne électorale, les Australiens se sont dotés le mois dernier d’un nouveau gouvernement. Peu médiatisées en Europe, ces élections fédérales ont mis fin à plusieurs mois d’instabilité politique en propulsant au pouvoir la coalition « libérale-nationale » du conservateur Tony Abbott, qui a bâti toute sa campagne sur un slogan : « La fin des dépenses inutiles, la fin des bateaux de demandeurs d’asile, la fin de la taxe carbone ».

Le déficit et la dette publique ont alimenté les débats électoraux, même s’ils restent bien en deçà de ceux affichés dans les vieux pays industrialisés. C’est surtout le ralentissement du cours des matières premières qui inquiète aujourd’hui les Australiens. Autant d’éléments mal connus sur l’actualité du pays, malgré une forte attractivité tant économique que touristique. « Le décalage entre l’image que l’Australie a d’elle-même et l’impression qu’on se fait d’elle à l’étranger [y contribue grandement]« , constate Xavier Pons, professeur à l’université de Toulouse-Le Mirail. Discrète, la puissance australienne ne cesse pourtant de s’affirmer et de s’étendre bien au-delà de sa sphère d’influence subrégionale.

Pour l’heure, l’économie australienne se porte bien. 12e puissance économique mondiale et membre du G20, l’Australie est l’un des rares pays industrialisés à avoir échappé à la récession économique de 2009. Sa croissance a certes été touchée, mais elle est toujours restée positive avec une moyenne annuelle de 3, 5 % ces vingt dernières années ! Sa proximité avec les marchés asiatiques, les plus dynamiques de la planète, contribue à cette bonne santé économique. Il en résulte un très faible chômage (5,1 % de la population active), une dette fédérale de 9,6 % du PIB et une inflation largement maîtrisée.

 

Une économie performante

L’Australie peut en effet compter sur les importantes richesses qu’offre son environnement naturel, associées à une faible demande intérieure. Dès les années 1960, le sociologue Donald Horne la dépeint comme le « pays de la chance ». De fait, l’agriculture et les minerais représentent près des deux tiers de son commerce extérieur. « L’Australie est ainsi le premier exportateur mondial de charbon, de fer, de plomb et de zinc, mais également le premier exportateur de bauxite et de titane. Le pays exporte beaucoup de gaz, extrait dans la mer de Timor (20 % de ses exportations). Il est également un géant de l’uranium avec un quart de la production mondiale », explique le professeur Cédric Tellenne dans le Dictionnaire de géopolitique et de géoéconomie.

Depuis le début des années 2000, l’Australie bénéficie du boom minier provoqué par le dynamisme des Émergents. Or, le marché des matières premières connaît depuis plusieurs mois un recul dont pâtit l’île-continent. Les prévisions de croissance, même si elles restent positives, ont été ainsi revues à la baisse par le gouvernement et la banque centrale australienne. Canberra table désormais sur une croissance de son PIB comprise entre 2,25 et 2,5 % pour l’année en cours. Elle n’exclut pas cependant de renouer avec les 3 % et plus en 2015. Des taux, quoi qu’il en soit, à faire pâlir d’envie les pays de la Vieille Europe !

C’est que l’Australie mise à la fois sur la reprise de la croissance mondiale et sur des stratégies de contrôle de marchés. Dans le domaine de l’uranium par exemple, la demande semble être de retour. L’arrivée au pouvoir du Parti libéral démocrate au Japon relance les perspectives du redémarrage des centrales nucléaires nippones, tandis que les inquiétudes sur l’avenir du Niger – gros producteur africain – bénéficient à BHP Billiton et aux autres compagnies minières australiennes. Autre illustration : l’amoindrissement de la demande de fer est compensé par une augmentation volontaire de la production australienne afin de faire chuter les prix et d’évincer ainsi leurs concurrents plus modestes.

Seules des sociétés comme Rio Tinto peuvent réaliser des économies d’échelle susceptibles de préserver leurs marges et leur survie sur le marché. En termes géoéconomique, « la zone Asie- Pacifique absorbe 71 % des exportations australiennes (11,5 % à destination de l’UE, 9 % des États-Unis) et fournit 52 % des importations (contre 24 % en provenance de l’UE et 14 % des États-Unis). La Chine est aujourd’hui le premier partenaire commercial bilatéral de l’Australie. L’Asie concentre 64 % des échanges avec l’Australie en biens de consommation. En ce qui concerne les services, l’UE concentre 22 % des échanges avec l’Australie devant les États-Unis (17 %), l’ASEAN (15 %) et le Japon (8 %) », rapporte le site du Ministère des Affaires étrangères (MAEE). Canberra tend à faire de son commerce un outil au service de son intégration régionale, dans le Pacifique Sud mais plus généralement en Asie. Principale richesse nationale, les intérêts miniers ne conditionnent-ils d’ailleurs pas pour partie la politique étrangère australienne ?

 

Un “sheriff adjoint” des États-Unis en Asie ?

« L’Australie a une image très occidentale qui lui vient de son statut de colonie britannique et de son partenariat ancien avec les États-Unis d’Amérique », résume Cédric Tellenne. Xavier Pons observe pour sa part que le pays est « considéré par nombre d’Asiatiques comme un simple protectorat américain ». Canberra n’a en effet jamais remis en cause sa relation privilégiée avec Washington, scellée au cours de la Seconde Guerre mondiale, quand l’Australie a troqué la protection militaire britannique pour celle des Américains. Le pays s’est dès lors rangé systématiquement aux côtés de son allié, depuis la Guerre de Corée (1950) à celle « contre le terrorisme« . Mais « si l’ Australie a le sentiment qu’il lui faut à tout prix se concilier les bonnes grâces de son protecteur, elle n’en considère pas moins ce dernier avec méfiance », prévient Xavier Pons. Car ses intérêts, notamment économiques et financiers, se situent d’abord en Asie et obligent Canberra à composer avec la réalité géostratégique de la région.

Ainsi, l’Australie développe et renforce ses partenariats avec la Chine, l’Inde et le Japon. « La priorité va à la Chine, au point que l’ Australie déclare ne pas se sentir engagée par l’ANZUS [Australia, New Zealand, United States Security Treaty] en cas de guerre avec Taiwan », remarque Cédric Tellenne. Les deux pays ont signé cette année un « partenariat stratégique » sur dix ans portant sur les questions économiques, de politique étrangère et de défense. Dans ce cadre, « ils ont également signé un accord de convertibilité directe entre le dollar australien et le yuan », précise le MAEE. Pour autant, il n’est pas toujours aisé de composer avec la susceptibilité chinoise. En témoigne la signature récente d’un accord de défense historique avec Tokyo, avec la bénédiction de Washington et malgré la désapprobation de Pékin. À bien des égards, la politique étrangère australienne oscille donc entre les deux géants que sont la Chine et les États-Unis. Mais c’est en Asie du Sud-Est et dans son environnement immédiat que l’Australie trouve la mesure d’une diplomatie plus libre et en adéquation avec ses attentes.

Publié en octobre 2012, le Livre blanc sur « l’Australie dans le siècle asiatique » réaffirme ainsi l’ancrage régional de l’Australie, avec l’identification et la mise en exergue de cinq partenaires prioritaires, en plus des États-Unis : la Chine, le Japon, l’Inde, mais aussi la Corée du Sud et l’Indonésie. Sa stratégie se traduit à la fois par la signature d’accords bilatéraux (économiques, scientifiques, universitaires, etc.) et, le cas échéant, par l’octroi d’aides au développement. Très présentes au Timor- Oriental, les forces australiennes le sont aussi au sein de la Mission d’intervention aux Iles Salomon. Canberra a en effet intérêt à assurer la stabilité politique et économique des Îles du Pacifique si elle veut s’assurer de débouchés commerciaux, mais également pour réguler l’immigration clandestine. Ces cinq dernières années enfin, l’Australie a aussi renforcé sa présence en Afrique, notamment pour appuyer ses investissements miniers.

 

Un « désert démographique européen » dans un océan asiatique ?

Le sujet de l’immigration a fortement alimenté le débat politique des dernières élections fédérales, notamment suite à la décision du précédent gouvernement travailliste de renvoyer directement en Nouvelle-Guinée et sur l’Île de Nauru tout clandestin arrivé par bateau. Ce sujet en réveille un autre, toujours à vif dans un pays aussi jeune: celui de l’identité nationale australienne. « En raison notamment des contractions entre leurs racines historiques, qui sont principalement européennes, et leur situation géographique, entre l’Asie et l’Océanie, les Australiens n’ont cessé de se demander qui ils étaient vraiment », analyse Xavier Pons. Dans ce contexte, l’actuelle immigration asiatique bouscule une société encore à très forte dominante anglo- saxonne (près de deux tiers de la population).

L’Australie a certes une tradition de terre d’accueil, mais les tensions identitaires sont de plus en plus visibles et tendent à diviser le pays. Au-delà de la lancinante question aborigène, la société australienne éprouve aujourd’hui des difficultés à assimiler les nouveaux arrivants, notamment les plus nombreux, en provenance d’Asie (Inde et Chine). Sur l’immigration clandestine, le consensus est acquis et c’est la tolérance zéro qui prévaut. Mais qu’en est-il de l’immigration légale? La question est loin d’être anodine. Dans les prochaines décennies, à l’horizon 2045, l’Australie va devoir faire face à un vieillissement sans précédent de sa population. L’immigration apparaît comme une solution évidente à la crise démographique qui se profile, à condition de la conjuguer au Mateship (« fidélité fraternelle ») si cher aux Australiens. Mais elle ne sera pas suffisante.

Afin de stimuler la natalité et donc le renouvellement démographique, l’un des projets les plus ambitieux – et les plus populaires – du programme de Tony Abbott consiste à mettre en place l’un des congés maternité les plus généreux au monde. Pour un pays de moins de 23 millions d’habitants, et d’une densité de 3 habitants au km2, il s’agit d’un sujet essentiel. Car comme le souligne justement le Recteur Gérard-François Dumont (cf. CLES - Les entretiens géopolitiques mensuels du directeur, n°20, 12/2012), « toute situation géopolitique ne peut s’appréhender correctement qu’en prenant en compte le paramètre démographique ». Mieux : ce sont les « paramètres démographiques qui s’ imposeront aux configurations géopolitiques ». De ce point de vue, l’Australie est indubitablement en première ligne.

 

L’Australie à la conquête de l’Asie-Pacifique ?

Pour aller plus loin

  • L’Australie, par Xavier Pons, Coll. Idées reçues, Éditions du Cavalier Bleu, 126 p., 9,95 €  ;
  • « Australie », par Cédric Tellenne, in Dictionnaire de géopolitique et de géoéconomie, coll. Major, PUF, 564 p., 49,90 €.
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12 décembre 2013 4 12 /12 /décembre /2013 17:55
source Ministère de la Défense

source Ministère de la Défense

source centresevres.com

 

Cycle de conférences

« Les enjeux de Défense dans le monde contemporain »

 

Sous la direction du P. François Boëdec et de M. Louis-Marie Clouet

 

L’armée française aujourd’hui ; son évolution, ses capacités d’action, les choix pour l’avenir 

 

Samedi 14 décembre 2013 de 10h à 12h

 

Avec :

- M. Henri BENTEGEAT, général d'armée, ancien chef d'état-major des armées, ancien président du Comité militaire de l'Union européenne.

- M. Étienne de DURAND, directeur du Centre des études de sécurité de l'Institut français des relations internationales (IFRI).

 

Les évolutions géopolitiques du monde contemporain mettent en lumière de nouveaux enjeux de sécurité et de défense pour les nations et les populations. Des questions anciennes se posent différemment, de nouvelles questions apparaissent. Elles obligent les responsables politiques et militaires à réfléchir aux ajustements nécessaires dans les systèmes de défense, et à anticiper l’avenir.

Dans une période de récession économique et de cohésion sociale fragilisée, comment faire face aux enjeux importants de sécurité ?

 

Ce cycle de cinq matinées, le samedi matin, de 10h à 12h avec des spécialistes (experts en géopolitique, militaires, journalistes…), permettra un tour d’horizon précis des questions de défense aujourd’hui :

 

  • Samedi 16 novembre : Le monde change, la guerre aussi
  • Samedi 14 décembre : L’armée française aujourd’hui ; son évolution, ses capacités d’action, les choix pour l’avenir 
  • Samedi 11 janvier : Nouvelles technologies – nouvelles questions éthiques
  • Samedi 8 février : La guerre juste
  • Samedi 8 mars : Où en est l’Europe de la défense ?

 

 

 

Tarifs :

15 € la matinée

50 € les 5 conférences

Il est possible de ne venir qu’à une seule conférence-débat.

 

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12 décembre 2013 4 12 /12 /décembre /2013 17:45
Des C-17 américains en renfort en RCA

 

12.12.2013 Helen Chachaty - journal-aviation.com

 

Deux C-17 Globemaster III de l’US Air Force ainsi qu’une équipe réduite de commandement et de soutien sont actuellement déployés en Afrique pour soutenir l’armée française dans le cadre de l’opération Sangaris en Centrafrique.

 

Les deux avions de transport ont décollé ce jeudi d’Ouganda pour le Burundi, afin de transporter un bataillon d’infanterie légère burundais vers Bangui. Le Département américain de la Défense ajoute qu’une équipe logistique est présente au Burundi pour préparer les chargements de matériels, tandis qu’une autre se trouve à Bangui pour assurer un soutien sur place.

 

La France, par le biais du ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, a demandé aux États-Unis un soutien logistique aérien afin de pouvoir transporter des troupes africaines en RCA, dans le but de pouvoir les déployer afin de contenir les débordements et la violence sur place, selon un porte-parole du Pentagone.

 

Le ministère britannique de la Défense a en outre annoncé ce 12 décembre que le C-17 déployé par la Royal Air Force avait effectué sa seconde rotation, afin de livrer des véhicules blindés aux forces françaises stationnées à Bangui.

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12 décembre 2013 4 12 /12 /décembre /2013 17:30
Syrie: le plan de destruction des armes chimiques présenté le 17 décembre

 

 

NEW YORK (Nations unies), 12 décembre - RIA Novosti

 

Le programme de destruction des armes chimiques de Damas hors de la Syrie sera dévoilé le 17 décembre, a annoncé aux journalistes à Washington le porte-parole de l'Onu Martin Nesirky.

 

"A l'heure actuelle, les détails pratiques sont en cours de discussion", a déclaré le porte-parole.

 

Selon lui, les substances toxiques se trouvant en Syrie ne sont pas chargées dans des obus et, dans leur condition actuelle, ne peuvent être employées à des fins militaires.

 

"Néanmoins, en tous cas, il faut les détruire", a ajouté M.Nesirky.

 

La destruction des armes chimiques syrienne sera réalisée par une mission conjointe des Nations unies et l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OAIC) avec le concours des pays membres de l'Onu.

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12 décembre 2013 4 12 /12 /décembre /2013 17:30
S-300: Téhéran appelle Moscou à respecter le contrat

 

MOSCOU, 11 décembre - http://fr.ria.ru/world/20131211/199993350.htmlRIA Novosti

 

Téhéran insiste sur l'exécution par Moscou des contrats sur la livraison de  missiles sol-air S-300, a déclaré mercredi le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue russe Sergueï Lavrov.

 

"Nous insistons toujours sur la mise en application de nos ententes précédentes", a indiqué le ministre, interrogé sur le refus de la Russie de livrer à l'Iran des S-300 et sa proposition de fournir à la place des S-300VM Anteï-2500 (version modifiée du S-300V prévue pour l'exportation, ndlr).

 

Conclu en 2007, le contrat de livraison de missiles sol-air S-300 à l'Iran engageait la Russie à fournir cinq batteries complètes de cet armement pour environ 800 millions de dollars. Or, l'exécution du contrat a été suspendue en septembre 2010 par le président russe de l'époque Dmitri Medvedev en application de la résolution 1929 du Conseil de sécurité de l'Onu, qui interdisait de fournir des missiles, des chars, des hélicoptères d'assaut, des avions de combat et des bâtiments de guerre à Téhéran.

 

L'Iran a intenté un procès à la Russie pour l'annulation du contrat. La République islamique réclame quatre milliards de dollars d'indemnités.

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12 décembre 2013 4 12 /12 /décembre /2013 17:20
Lockheed Martin JLTV Completes Successful Manufacturing Review

 

 

Dec 12, 2013 ASDNews Source : Lockheed Martin Corporation

 

The Lockheed Martin [NYSE: LMT] Joint Light Tactical Vehicle (JLTV) team successfully completed the government’s Manufacturing Readiness Assessment (MRA), an important milestone on the path to vehicle production at the company’s Camden, Ark., manufacturing complex.

 

The MRA, which measures manufacturing maturity and assesses technical risk, took place at Lockheed Martin’s Camden Operations on Nov. 18 and 19. In October, the company announced plans to produce the JLTV at the award-winning Camden facility, where program officials expect to gain significant production efficiencies and cost reductions.

 

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