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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 17:55
[Innovation] Le lance-roquette unitaire

11/12/2013 Armée de Terre

 

Créé et commandé par Louis XIV, le 1er régiment d’artillerie, le plus ancien régiment de l’arme du même nom, va devenir le plus moderne. Au cours de l’année 2014, il percevra un nouveau système d’arme, le lance-roquette unitaire (LRU). Rien de tel pour illustrer la devise du régiment «  Royal d’abord, premier toujours » !

 

Fin novembre 2013, sur la pointe du Titan, au nord-est de l’île du Levant, le LRU a été testé, pour la première fois, en tir de munitions de guerre. Une étape majeure (et brillamment franchie) dans son processus de qualification. Ce système d’arme se révèle performant et ultra-moderne, avec une frappe à longue portée et une précision impressionnante. Pour se faire une idée, il pourrait, depuis  l’esplanade des Invalides à Paris, atteindre des cibles à Beauvais, par exemple, avec une précision de l’ordre de 5 mètres !

 

[Innovation] Le lance-roquette unitaire

Sa munition est indifférente aux conditions climatiques et à la géographie du terrain. Idéal pour l’appui au contact des unités de mêlée sur un terrain ouvert et en zone urbanisée ! Le LRU s’inscrit au cœur même du dispositif d’appui des forces en complément de l’appui aérien et des autres catégories de frappe. Une réussite technologique pour une innovation tactique sur le terrain, en 2014.

En attendant, découvrez-le au cours de cette phase de validation avec ces images inédites et surprenantes. Le compte à rebours a commencé. 3, 2, unité.

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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 17:50
La Défense en passe de remplacer son Airbus A330 par un A321, aux performances moindres

 

10 Décembre 2013 sudinfo.be (Belga)

 

Le ministère de la Défense s’apprête à passer un nouveau contrat de location pour un avion de transport, un Airbus A321, un appareil plus petit et aux performances moindres que l’actuel A330 utilisé par l’armée et le gouvernement pour des vols à longue distance, a-t-on appris de sources concordantes.

 

Le ministre de la Défense, Pieter De Crem, a sélectionné ce type d’avion, qui transporte typiquement de 176 à 200 passagers selon les aménagements intérieurs, à la suite d’un appel d’offres lancé en avril dernier pour un appareil monocouloir. Son choix devrait être avalisé vendredi par le Conseil des ministres.

 

La location de l’actuel A330 – le seul appareil de transport stratégique de l’armée belge, qui a emmené la délégation conduite par le roi Philippe en Afrique du Sud pour l’hommage rendu mardi à l’ancien président sud-africain Nelson Mandela – à une compagnie portugaise expire en effet d’ici la fin de l’année.

 

L’armée belge avait mis en service en novembre 2009 cet Airbus A330 pour assurer le transport aérien à longue distance et remplacer deux Airbus A310 vieillissants. La Défense avait eu recours à une formule innovante, qui consistait à louer cet Airbus à une compagnie civile, la portugaise Hi Fly, par l’intermédiaire d’un courtier français, Avico, tout en conservant ses propres équipages, pour effectuer quelque 2.000 heures de vol par an pour un montant de douze millions d’euros maximum par an.

 

Mais jugé trop gros pour les besoins de l’armée par nombre d’aviateurs, il n’a effectué que 1.165 heures en 2010 et 1.114 heures en 2011, pour un coût de 11,6 millions d’euros pour chacune de ces années.

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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 17:50
Raytheon, Chemring Group complete 1st live-fire test of CENTURION launcher

 

Dec 10, 2013 ASDNews Source : Raytheon Corporation

 

    Collaborative system to protect ships against swarming-boat threat

 

Raytheon Company (NYSE: RTN), acting through its Missile Systems business, and Chemring Group (LSE: CHG), acting through Chemring Countermeasures, successfully fired a Javelin missile from the multirole CENTURION® launcher during testing at the Defence Training Estate on Salisbury Plain in England.

 

"We're bringing an entirely new dimension to ship self-defense by providing a sea-based, inside-the-horizon platform protection," said Rick Nelson, vice president of Raytheon Missile Systems' Naval and Area Mission Defense product line. "Chemring's CENTURION launcher, when coupled with Raytheon's combat-proven missiles, offers an evolutionary capability to defeat surface threats with this One System-Multiple Missions technology."

 

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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 17:40
Russie/programme d'armement: uniformisation et robotique prioritaires

 

MOSCOU, 11 décembre – RIA Novosti

 

La réduction de l'éventail des armements et du matériel de combat ainsi que la robotique doivent servir de base au nouveau programme national d'armement pour la période 2016-2025, a déclaré mercredi Dmitri Rogozine, vice-premier ministre russe en charge du complexe militaro-industriel. 

 

"Des systèmes automatisés de gestion des forces armées, un système automatisé de contrôle du champ de bataille, la visualisation de ce dernier, la robotique", a-t-il indiqué, énumérant les principaux axes du nouveau programme d'armement. 

 

M.Rogozine a en outre évoqué la nécessité de réduire la variété des armements et du matériel de combat. 

 

"Ceci n'est pas avantageux, l'industrie ne peut pas se permettre de produire cinq avions de types différents ", a expliqué le vice-premier ministre.

 

Parmi d'autres principes clés du nouveau document, M.Rogozine a cité la modularité et l'unification des armements.

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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 17:40
Russie: une stratégie de défense nationale 2016-2020 prête d'ici avril

 

MOSCOU, 10 décembre - RIA Novosti

 

Le ministère russe de la Défense présentera une stratégie de défense nationale pour 2016-2020 au président russe d'ici le 1er avril 2014, a annoncé mardi à Moscou le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou.

 

"En 2014, nous devons élaborer une stratégie de défense nationale pour 2016-2020 en coopération avec les organes exécutif concernés. Un concept de stratégie doit être soumis au président d'ici le 1er avril 2014", a indiqué le ministre lors d'une réunion élargie du collège du ministère de la Défense.

 

Les Forces armées russes doivent garantir la souveraineté de la Russie, "augmenter notre potentiel militaire est donc prioritaire pour nous", a conclu le ministre.

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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 17:35
Rheinmetall delivers 40 new trucks to New Zealand Defence Force

New Zealand Army / Air Force Unimog vehicles in Auckland City, New Zealand. Photo Ingolfson.

 

11 December 2013 army-technology.com

 

Rheinmetall-MAN Military Vehicles (RMMV) has delivered 40 new medium-heavy operational vehicles to the New Zealand Defence Force (NZDF).

 

Delivered as part of $113m order for 200 new trucks in May 2013, the received vehicles would be used to replace its old fleet comprising Unimog and heavier Mercedes trucks.

 

New Zealand Defence Minister Dr Jonathan Coleman said that the new Rheinmetall-MAN military medium and heavy vehicles are designed for modern military operations and offer improved mobility and protection, enhanced technology, and greater capacity.

 

"By purchasing these trucks off the same production line as the UK, the government has ensured value for money, and has achieved a fast delivery in record time," Coleman said.

 

"This project is a good example of smart and efficient procurement. The government is keen to work closely with our international partners to identify future procurement opportunities which could achieve similar results."

"The new trucks are part of a wider programme of equipment upgrades and investment into navy, army and air force frontline capabilities."

 

Ordered in sizes including 6t 4x4, 9t 6x6 and 15t 8x8, the trucks feature thigh capacity electrical systems, air conditioners and Euro 4 emissions compliant engines, which will facilitate efficient operations even if lower quality fuel is used.

 

An additional $22m has been allocated for armour protection kits, weapons mounts, personnel modules and other particular military equipment, in addition to spares, logistic support arrangements and widespread training packages.

 

"The NZDF's continuous drive to deliver back office savings and efficiencies means that reinvestment into frontline capabilities like these new trucks can be made," Coleman said.

 

"The new trucks are part of a wider programme of equipment upgrades and investment into navy, army and air force frontline capabilities."

 

The NZDF is planning to begin the training personnel in February-March next year, while the trucks will be introduced to Army and Air Force bases, with complete commissioning expected by the late-2015.

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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 13:45
French forces kill suspected Islamists in Mali

 

11 December 2013 10:39 GMT BBC Africa

 

The French army has confirmed that it killed 19 people in a clash with suspected Islamists in Mali.

 

A spokesman for the operation said the dead men had been buried in the desert after a gun battle north of Timbuktu.

 

He added that there had been no French casualties.

 

France still has up to 3,000 soldiers in Mali, after intervening in January to oust Islamist and secessionist rebels who had occupied the north of the country.

 

The United Nations Minusma force has also deployed more than 6,000 soldiers and police in the country.

 

Despite some success, pockets of al Qaeda-linked fighters still remain.

 

Ongoing operation

 

''The clash happened during an ongoing operation that began last week,'' Hubert de Quievrecourt, the spokesman for French operations in Mali, told the BBC.

 

He denied reports that the 19 corpses had been left in the sun and spotted by nomads.

 

''Those bodies would not be from our clash. We always bury our corpses where they died,'' he told the BBC.

 

Islamist groups have stepped up their operations in Mali in recent months, attacking UN peacekeepers and killing two French journalists in the northern town of Kidal.

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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 13:40
Centrafrique: les dessous de la rencontre entre Hollande et Djotodia

 

11 décembre 2013 à 13:31 Par RFI

Le président français, François Hollande a rencontré, mardi 10 décembre 2013, à Bangui le président de la transition, Michel Djotodia, ainsi que le Premier ministre Nicolas Tiangaye et le président du CNT, Alexandre Ferdinand Nguendet. François Hollande a exhorté Michel Djotodia à reprendre au plus vite le contrôle sur les éléments armés de l'ex-Seleka. Une rencontre à l’atmosphère tendue.

 

En arrivant au salon présidentiel de l'aéroport de Bangui, où l'attendait François Hollande, Michel Djotodia était tout sauf serein, affirme un témoin. Le président de la transition ne savait pas sur quel pied danser surtout après les propos très fermes tenus trois jours plus tôt par le président français. Celui-ci avait en effet déclaré à RFI, « on ne peut pas laisser en place un président qui n'a rien pu faire, voire qui a laissé faire ».

 

→ A (RE)LIRE : François Hollande sur RFI: «Nous allons faire la démonstration de l’efficacité de nos forces»

 

Dans l'après-midi, mardi, à Bangui, circulait une rumeur selon laquelle la France voulait renverser Djotodia. Rumeur qui était manifestement arrivée aux oreilles du président centrafricain, car avant de rencontrer François Hollande, il était plus que nerveux raconte un témoin, et il se demandait s'il serait toujours en poste après cette rencontre.

 

Ambiance électrique

« L'ambiance était électrique au début », relate toujours ce témoin. Et même si le ton est resté courtois la tension était palpable. Au fil des minutes cependant, Michel Djotodia se rend compte que François Hollande n'a d'autres intentions que de rappeler au chef de la transition ses obligations. Et l'ambiance s'est détendue.

Cependant François Hollande n'a pas mâché ses mots sur la situation sécuritaire. Il a mis en garde le président de la transition : s'il n'arrive pas à maitriser les hommes de la Seleka, « la France ira droit au but », selon l'expression rapportée par un témoin de la scène.

Il n'y a pas eu de tête-à-tête entre François Hollande et Michel Djotodia. L'entretien s'est déroulé en présence du ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, mais aussi de Nicolas Tiangaye, le Premier ministre et Alexandre Ferdinand Nguendet, le président du Conseil national de transition.

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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 12:56
photo EMA (archives)

photo EMA (archives)

 

11/12/2013 Sources : EMA

 

Mon général,

Mesdames, messieurs,

« L’ancien monde est en train de mourir, un nouveau monde est en train de naître mais, dans cette période intermédiaire, des monstres peuvent apparaître ». Constat presque centenaire d’Antonio Gramsci. Constat ou prémonition ?

Aujourd’hui, la difficulté à définir « ce qui est » et à voir « ce qui sera » inquiète, avec le sentiment général de ne plus maîtriser le cours des événements.

Des déséquilibres surviennent parfois brutalement, souvent parce que nous n’avons pas voulu les voir. C’est un fait : notre monde est de moins en moins lisible. Je pense aux crises financières, à leur impact économique, aux révoltes qualifiées de « printemps » arabes, au remodelage actuel du Proche et du Moyen Orient, à la bascule stratégique américaine – et je pourrais multiplier les exemples.

Notre devoir de décideurs et d’acteurs de la vie publique – ce que vous êtes, auditeurs de l’IHEDN – est précisément, dans le désordre apparent des choses, de discerner, de comprendre, et d’orienter.

En tant que CEMA, je suis chargé de planifier et de conduire les opérations militaires ordonnées par l’autorité politique et, en cela, garantir des forces prêtes à l’emploi.

Je suis aussi chargé de préparer les guerres que nous pourrions mener demain, et donc de concevoir les armées dont nous aurons besoin pour les gagner.

Dans ce cadre, cet après-midi, je voudrais vous présenter ma vision des enjeux pour nos armées.

Je procèderai en 3 temps. Je vous dirai d’abord comment je vois l’évolution du contexte géostratégique, et ses implications pour nos armées. Je montrerai ensuite comment la France se positionne et agit dans ce contexte. Je terminerai par les défis capacitaires auxquels nous devons faire face.

Vous verrez en filigrane que, dans un contexte économique difficile, notre pays s’exprime encore d’une voix singulière et ambitieuse.

***

Quelques éléments de réflexion sur l’état du monde, pour commencer.

Je fais 4 constats déterminants, d’un point de vue géostratégique :

 

1ère constat : La mondialisation structure les relations internationales, mais sans altérer l’identité et l’appétit des États. Des crises interétatiques non soldées menacent la paix, au Proche-Orient, en Asie centrale, en Extrême-Orient. Les alliances, les organisations et les outils de médiation internationale n’effacent pas le jeu des puissances. On le voit aujourd’hui en Syrie, en Iran, en Mer de Chine...

Conséquence :Pour la France, la probabilité d’une guerre interétatique aux frontières est faible, mais on ne peut l’exclure. Le maintien d’une dissuasion crédible nous préserve du chantage et protège nos intérêts vitaux, mais nous devons rester capables de mener une guerre classique, y compris dans le haut du spectre. Forces nucléaires et conventionnelles ne s’opposent pas : elles se renforcent.

 

2ème constat :Les crises sont polymorphes. La plupart d’entre elles sont internes aux États. Souvent, leurs conséquences sont régionales. Toujours, leur résolution est complexe, donc incertaine, et longue, donc coûteuse.

Effet de la mondialisation : la sécurité de nos 1.6 millions de ressortissants peut être menacée loin de France, mais aussi nos intérêts stratégiques et économiques. Je pense à nos voies d’approvisionnement en matières premières, à nos flux énergétiques, à nos exportations. Je pense à l’utilisation du cyberespace, enjeu stratégique, vecteur ou passage obligé de toutes nos transactions financières comme de toutes les communications téléphoniques à travers le monde.

Conséquence :Nous devons être prêts à intervenir, et capables de faire face à la diversité des situations, d’agir aussi longtemps que nécessaire. En termes militaires, cela signifie des capacités d’intervention étendues et endurantes.

 

3èmeconstat :Les grands facteurs de déstabilisation subsistent : course aux ressources, menace terroriste, crime international, prolifération des armes de destruction massive. Ce sont des facteurs transnationaux. De plus, les espaces de conflictualité se diversifient. L’espace, le cyberespace portent de nouveaux enjeux en termes de sécurité.

Conséquence :Les questions de défense et de sécurité ont une dimension globale, interministérielle et internationale. Dans la résolution d’une crise, le volet militaire n’est qu’un volet parmi d’autres mais un volet essentiel, avec une extension progressive des domaines de la lutte. Aujourd’hui, d’un point de vue militaire, nous agissons toujours dans 4 théâtres, aéroterrestre, aéromaritime, spatial et cybernétique, qui ont chacun leurs caractéristiques propres.

 

4ème et dernier constat :L’instabilité internationale se rapproche des frontières physiques de l’Europe, en Afrique du Nord, au Sahel, au Proche Orient.

Conséquence :La sécurité de l’Europe est toujours un enjeu, sa capacité de l’assumer reste un objectif.

***

 

Deuxième volet de mon analyse du contexte : pour employer la force, nous devons toujours remplir 2 conditions.

 

1ère condition : la légitimité de l’intervention, vis-à-vis de la communauté internationale et de l’opinion publique.

Aujourd’hui, cette légitimité ne coule plus de source, au regard des valeurs qui la fondent, et de l’expérience des interventions récentes.

La portée universelle des valeurs issues de l’Occident est de plus en plus contestée. Ces valeurs ne constituent plus, en termes de légitimité, un mobile suffisant pour fonder une intervention. C’est, souvent, la raison des vetos russe et chinois au Conseil de sécurité des Nations Unies : Kosovo, Syrie, par exemple.

En période de crise économique, sans ennemi déclaré, l’opinion comprend mal l’enjeu national de nos interventions lointaines. Entre autres raisons, parce que les interventions occidentales de ces 20 dernières années ont montré les limites du recours à la force seule pour imposer de l’extérieur des solutions. L’Irak est le cas typique de cette illusion de changer un référentiel de valeurs, et de reconfigurer une région par la guerre en partant d’une page blanche.

En fait, la question à se poser avant l’intervention est celle du « Pour quoi faire ? ». C’est la question des buts et des objectifs. Or, je constate que la question de l’emploi des moyens précède souvent celle des objectifs : on répond ainsi à la question « Comment ? » avant la question « Pourquoi ? ».

Et on en revient à la stratégie ! Dans ce domaine, trop souvent, l’idéologie ou le confort des idées toutes faites occulte le bon sens.  Il n’existe pas de « solution miracle », adaptée à toutes les situations : la stratégie, c’est du cas par cas!

 

2èmecondition pour nos interventions : l’acceptation politique de leur coût.

Malgré le progrès technique, malgré toutes les précautions, le feu tue encore !

C’est une réalité de la guerre, parfois oubliée.

Lorsque les enjeux ne sont pas clairs, les sociétés occidentales ne sont plus prêtes à payer le prix du sang. Songez qu’entre 1914 et 1918, nous perdions en moyenne 900 soldats par jour, tous les jours pendant 4 ans. Plus récemment, en Algérie, on a perdu 10 soldats par jour en moyenne pendant 8 ans. 10 soldats morts au combat, c’est le bilan de l’embuscade d’Uzbin ; 8 par an en Afghanistan depuis 2001.

Et au plan financier, intervenir coûte cher.

De ce point de vue, les crises budgétaires de 2008 et de 2010-2011 ont eu un effet amplificateur, avec trois conséquences : le repli des nations; la mise sous tension des budgets militaires, avec une contraction sensible des outils de défense ; la réduction des contributions mises au pot commun des alliances et des organisations internationales.

Aux États-Unis comme en Europe, les crises budgétaire et de la dette imposent une contrainte inédite sur les dépenses de défense, avec des annulations ou des reports de programmes, la remise à plat des déploiements opérationnels et une forte réduction des activités d’entraînement.

***

 

Face à ces 2 conditions de la légitimité et du coût, les démocraties occidentales sont de plus en plus, sinon timorées, du moins réticentes à intervenir.

Sur le chemin de l’autonomie énergétique, les Américains ont déplacé le barycentre de leurs intérêts stratégiques vers l’Asie-Pacifique. C’est là que se joue l’avenir de leur économie. Dans la zone Europe, ils en appellent d’abord à la responsabilité des États et des organisations régionales. Ils demandent un partage du fardeau. Ils misent sur l’implication des pays les plus volontaires.

Cela ne veut pas dire qu’ils se désengagent des affaires du monde ou qu’ils ont renoncé à leur leadership mais, tant que possible, ils préfèrent ne pas s’afficher en première ligne. C’est ce que l’on a d’ailleurs appelé, à tort, le « Leading from behind » : sur la Libye, nous n’avons pas vu de leadership.

Sauf exception, les Européens ne souhaitent plus s’implique rdans la résolution des crises internationales, pour des raisons politiques et budgétaires, mais aussi – et peut-être surtout – culturelles.

Les Occidentaux traversent une période de doute. On l’a vu récemment avec la crise syrienne : les parlements et les opinions publiques hésitent à engager la force. Le problème est grave : après le doute vient la peur, puis la cécité ; certains ont déjà atteint ce stade en Europe. Ne pas vouloir intervenir tôt, c’est nier les signaux faibles : faut-il attendre une catastrophe majeure pour se résoudre à l’action ?

Pour les mêmes raisons, les alliances et organisations internationales connaissent elles aussi des débats existentiels.

Son retrait d’Afghanistan l’an prochain, après 10 ans d’un engagement usant, conduira l’Alliance atlantique à repenser ses objectifs : il faudra qu’elle se trouve une 4ème vie !

L’Union européenne peine toujours sur le chemin d’une conscience stratégique partagée et assumée. Mais pour un Livre blanc, je crains que nous devions attendre ! Et pourtant, un Livre blanc se compose de 3 parties : la première décrit l’état du monde ; la seconde définit l’ambition ; et la troisième, les capacités nécessaires. Même sur la première partie, nous n’y arrivons pas !

Le prochain sommet européen, en décembre, traitera enfin des questions de défense au niveau des chefs d’État. Espérons qu’il donnera un nouveau souffle à l’Europe de la défense, et à la défense en Europe en général !

En contrepoint, les pays émergents connaissent moins le doute. Ils réarment, comme le reste du monde, alors qu’États-Unis mis à part, les Occidentaux désarment.

En termes réels, le budget de défense annuel des Européens abaissé de près de 2% chaque année entre 2001 et 2009, et cette dynamique de réduction se poursuit, pour atteindre un effort moyen des États européens de près de 1% de leurs PIB nationaux.

A l’inverse, les BRIC se situent tous dans le Top 11 des pays faisant le plus d’efforts pour leur défense : la Chine est en 2èmeplace, la Russie en 5ème place, l’Inde en 10ème place, et le Brésil en 11ème place. Au-delà, c’est le taux d’augmentation des dépenses militaires qui est spectaculaire ; entre 2006 et 2008 : 71% en Chine ; 65% en Russie ; 62% au Brésil, 40% en Inde. Pour des puissances militaires jugées moyennes, cette progression marque une tendance explicite. C’est un constat.

Aujourd’hui, ces pays affichent encore une conception de l’emploi de la force limitée à la défense des frontières nationales et de leurs marches régionales, mais pour combien de temps ?

Voilà ce que je souhaitais vous dire du contexte géostratégique. J’en viens maintenant à ma deuxième partie : notre positionnement national.

***

 

Dans cet environnement en profonde mutation, la France manifeste encore une certaine singularité. Elle fait preuve de volontarisme en matière de défense, et s’engage sur la scène internationale.

Elle vient, avec le Livre blanc d’avril 2013, de réaffirmer son ambition d’une défense souveraine, et d’assumer ses responsabilités internationales.

Elle les envisage d’abord au niveau européen. Parce que nous pensons que l’Europe doit être un acteur stratégique, à hauteur de son poids économique et démographique. Parce que la défense de l’Europe doit être autonome.

C’est pour cela que la France porte le projet de construction européenne dans les domaines de la défense et de la sécurité : une défense européenne forte, « pilier européen » de l’OTAN – un véritable pilier, autonome et complémentaire du pilier américain.

Ces responsabilités, elle les assume également vis-à-vis de ses alliés, de ses partenaires stratégiques, et des pays avec lesquels elle est liée par l’histoire. Nous sommes ainsi directement concernés par ce qui se passe au Proche-Orient, en Afrique de l’Ouest, en Afrique centrale. Un partenariat stratégique, c’est un contrat de confiance, un engagement durable !

C’est pour cela que la France a participé à toutes les opérations multinationales contemporaines, et qu’elle en est l’un des premiers contributeurs.

Ces opérations, nous les conduisons toujours dans le cadre de la légalité internationale, parfois en national, pour des interventions ponctuelles comme l’évacuation de ressortissants. Nous les conduisons plus souvent en coalition, dans le cadre de l’ONU, de l’Union européenne, de l’OTAN ou d’une coalition de circonstance.

En Europe, ce dynamisme national est une singularité. Objectivement ! Nous sommes aujourd’hui, avec les Britanniques, parmi les plus volontaires pour notre défense : dans l’Europe des 28, France et Grande-Bretagne assument à elles seules 50% des dépenses d’investissement, et 75% de l’effort de recherche et développement.

***

La France est donc un pays volontaire. Aujourd’hui, elle est de surcroît un pays capable au plan militaire.

 

L’opération Serval, au Mali, en est la démonstration.

 

C’est une opération d’origine nationale, déclenchée et commandée par la France, qui a fourni au départ l’essentiel des troupes et, encore maintenant, la totalité de leurs appuis terrestres et aériens.

C’est, avec jusqu’à 5 000 hommes engagés, la première opération nationale de cette ampleur depuis la fin de la guerre d’Algérie.

A ce jour, les objectifs militaires ont été atteints : les terroristes ont été durement touchés ; le Mali a recouvré sa souveraineté territoriale. La situation politique se normalise, avec l’élection d’un nouveau président de la République et celle, en cours, d’un parlement.

Nous ne sommes pas encore au bout du chemin. Le terrorisme frappe encore, de manière sporadique. La montée en puissance toujours trop lente des forces maliennes et africaines n’est pas achevée. Serval se poursuit donc, mais va s’adapter.

Nous ne sommes pas encore au bout du chemin, mais si l’on regarde ce qui a été fait en 10 mois à peine, sur un territoire grand comme deux fois notre pays, la performance opérationnelle est incontestable!

Sur le terrain, cette performance est d’abord celle de nos soldats, de nos aviateurs et de nos marins, qui ont combattu dans des conditions particulièrement difficiles.

Elle est aussi due à la conjonction de critères essentiels.

  • 1er critère : une légitimité politique et juridique absolue. Nul n’a contesté l’action de la France, demandée par le président malien par intérim, et dans le cadre d’une résolution de l’ONU.
  • 2ème critère : un déclenchement au bon moment, grâce à nos capacités d’anticipation et d’action. C’est bien l’intégration poussée entre les relations internationales, le renseignement et nos capacités de planification et de conduite des opérations, conjuguée à un processus décisionnel extrêmement réactif entre le Président de la République, chef des armées, et le CEMA, qui a permis cette réactivité.
  • 3ème critère : des objectifs clairs et réalistes, portés par une forte détermination politique. La fermeté est indispensable vis-à-vis d’adversaires qui ont le temps pour eux, et misent sur notre usure.
  • 4ème critère, des forces au bon endroit, au bon moment, fruit d’un aguerrissement continu, sur des théâtres variés, en interarmées et en multinational. Sans nos dispositifs d’alerte, sans nos forces prépositionnées dans la région, nous n’aurions fait ni aussi vite, ni aussi bien !

 

Serval est aussi une opération modèle en ce qu’elle préfigure, vis-à-vis des contraintes que j’ai évoquées, nos opérations futures, avec 3 caractéristiques dominantes:

  • Un cadre d’intervention précis, avec des objectifs définis en amont, légitimes et réalisables ;
  • Le recours à des coalitions, souvent de circonstance, et de préférence appuyées sur les alliances régionales institutionnelles. Je pense à la CEDEAO pour le Mali, à la CEEAC et à l’Union africaine pour la République centrafricaine : elles sont, avec les forces locales, les plus légitimes vis-à-vis de la population ;
  • Une empreinte des forces d’intervention optimisée, c’est-à-dire la plus réduite possible, en volume et dans le temps, en privilégiant agilité, réactivité et adaptabilité.

Mais « opération modèle » ne signifie pas « modèle unique », en particulier au niveau opérationnel !

Nous avons 3 atouts au Sahel: une connaissance historique du milieu ; la pleine conscience que nous sommes dans un combat asymétrique et, en conséquence, la mise en œuvre de capacités adaptées et de modes d’action innovants ; la rusticité et l’endurance de nos soldats, en particulier dans l’Adrar des Ifoghas, dans des conditions climatiques extrêmes.

Le milieu désertique permet des offensives éclair : nous ne combattrons pas toujours dans le désert!

Les hélicoptères, les drones, les avions ont agi sans entrave : nous n’aurons pas toujours cette liberté dans la 3èmedimension !

La haute technologie nous a permis de savoir et d’agir plus vite et plus fort que l’ennemi : nous n’aurons pas toujours cet avantage !

On ne choisit ni ses guerres, ni ses adversaires, et c’est pourquoi nous devons conserver l’outil militaire le plus complet possible.

C’est l’objectif de la prochaine Loi de programmation militaire, qui représente le premier jalon vers le modèle d’armée 2025 pour la période 2014-2019.

***

 

Cette LPM traduit en effet l’ambition stratégique portée par le Livre blanc, une ambition stratégique qui reste élevée. J’en arrive à la 3èmepartie de mon intervention.

Notre ambition se décline toujours autour de 3 grandes missions: la protection du territoire national et des Français ; la dissuasion, dans ses 2 composantes océanique et aéroportée ; l’intervention extérieure.

Elle s’appuie sur un socle de capacités permettant d’assurer ces missions en autonomie, et donc d’être maîtres de nos décisions et de nos actions. Ces capacités couvrent tous les domaines : le renseignement, le commandement, les forces et leur soutien.

Elle anticipe sur les besoins futurs, en confirmant l’effort dans les domaines d’avenir, ou ceux qui permettent de mieux peser en coalition : le spatial, le cyber, les drones, les frappes à distance, les forces spéciales.

Elle réaffirme le besoin de forces bien équipées, bien entraînées, maîtrisant l’emploi de la force. Dans cette perspective, la préparation opérationnelle des forces et donc l’entretien programmé des matériels sont prioritaires.

En période de crise économique et budgétaire, le maintien d’une telle ambition est, parmi les nations occidentales, une autre singularité nationale. Elle est aussi un défi.

Nos zones d’intérêt stratégique sont mieux hiérarchisées, au vu de nos intérêts et du rapprochement physique des risques et des menaces : périphérie de l’Europe, Méditerranée, Afrique, Proche et Moyen Orient.

Nos contrats opérationnels sont ajustés à nos opérations les plus prévisibles. C’est principalement notre capacité d’intervention extérieure qui est impactée avec, pour le contrat majeur, une capacité de projection simultanée de 15 000 hommes des forces terrestres, de forces spéciales, de 45 avions de chasse, du porte-avions, de 2 BPC et de leur accompagnement, et des moyens permettant d’assurer le commandement, le renseignement et la logistique.

En conséquence, le format des armées es tréduit: 23 500 postes à supprimer entre 2014 et 2019, en plus de 10 000 qui restent à supprimer de la réforme précédente. Au total, entre 2009 et 2019, se sont ainsi environ 80 000 postes qui auront été supprimés, soit 25% de l’effectif.

C’est vrai, la cible des livraisons de matériel est revue à la baisse, et ces livraisons sont étalées dans le temps. Mais aucun programme n’est abandonné.

Ces réductions, ces étalements sont douloureux mais inévitables. Ils sont, dans la conjoncture actuelle, la seule voie pour entretenir un outil militaire complet et cohérent. C’est le prix à payer pour conserver des forces bien équipées et bien entraînées.

Cette rationalisation de l’équipement et de l’activité opérationnelle, nous la conduirons aussi dans un cadre interministériel et dans un cadre multinational, en partageant et en mutualisant les capacités qui peuvent l’être. Le traité de Lancaster House, et les groupes de Weimar et Weimar + avec nos partenaires allemand, polonais, italien et espagnol sont aujourd’hui, au niveau européen, les cadres privilégiés de ces initiatives de partage et de mutualisation.

Privilégiés, mais pas exclusifs. Le commandement du transport aérien européen est un autre bon exemple de mutualisation réussie. D’autres possibilités sont ouvertes, pour les drones, pour les ravitailleurs, pour la formation, la maintenance de certains matériels. Toutes les voies de partage et de mutualisation seront explorées, avec réalisme et détermination. C’est une nécessité pour nous. C’est une nécessité pour nos partenaires. C’est, d’expérience, un chemin exigeant mais un chemin d’économie, d’interopérabilité et d’efficacité !

***

 

C’est vrai, la LPM entérine une nouvelle contraction de nos formats.

Certains y voient un point de décrochage, la bascule vers un déclassement stratégique.

C’est regarder le verre à moitié vide ; moi, je préfère le voir à moitié plein ! Et je ne suis ni naïf, ni d’un optimiste béat !

Le point clé sera l’exécution, chaque année, de la Loi de programmation militaire.

Si elle est respectée dans son exécution budgétaire, nous resterons capables de protéger, de dissuader, et d’intervenir. Nous sommes aujourd’hui, et nous resterons parmi les seuls au monde à disposer d’un tel éventail de capacités. En Europe, clairement, nous serons les seuls.

Bien sûr, la qualité ne remplacera pas toujours la quantité, et nous aurons moins de blindés, moins d’avions, moins de bateaux.

Mais nous aurons des blindés, des avions, des bateaux plus performants et plus polyvalents. Des exemples ? Un Rafale en mission de bombardement, c’est la possibilité de traiter 6 objectifs ; il faut 3 Mirage 2000D pour le même résultat ! Un Transall, c’est 5T de fret à 5 000 km ; un A400M, c’est 25 T !

Certains de ces matériels sont servis pas moins de personnel. Une FREMM, c’est 108 marins. Il y en a 300 sur les frégates de classe « Tourville ». C’est cela aussi, le progrès technique !

Et nous avons cet atout rare de l’expérience opérationnelle : nous avons, après les États-Unis, les armées les plus engagées en opération extérieure, dans tout type d’opération !

Finalement,la France restera capable de faire Harmattan ou Serval, mais pas dans les mêmes conditions. Avec des moyens resserrés, l’intervention extérieure sera moins longue demain, et la régénération des forces plus longue et plus difficile.

 

***

 

Tout dépendra donc, vous l’avez compris, de la bonne exécution de la LPM.

 

La réalisation sera difficile, très difficile ; nous devrons faire face à 2 défis.

 

Le premier est budgétaire. L’enveloppe allouée, 190 Md€ pour la période 2014-2019, est adaptée à l’ambition, mais la construction budgétaire laisse peu de marges de manœuvre. Elle inclut des ressources extrabudgétaires importantes, 6.1 Md€, qui sont principalement attendues sur les premières annuités. Elle intègre par ailleurs des hypothèses d’export volontaristes, pour le Rafale par exemple.

Comme pour chaque LPM, c’est bien année après année que se concrétisera l’exécution. Comme pour chaque LPM, l’entrée en programmation est déterminante. Avec 31.4 Md€ inscrits au budget 2014, la première annuité de LPM traduit l’engagement du Président de la République pour la défense. C’est un point de satisfaction, tout comme la détermination du ministre de la défense et la mobilisation de la représentation nationale.

Mais nous restons vigilants : dans le contexte budgétaire très tendu que nous connaissons, tout report, toute annulation de crédits déséquilibrerait l’ensemble. En entrée de programmation, cela impliquerait la remise en cause du modèle !

 

Le 2èmedéfi est celui de la cohérence capacitaire. Il concerne tous les volets de nos capacités : l’équipement, la préparation opérationnelle, et le soutien des forces.

S’agissant de l’équipement, le risque majeur est celui d’une rupture temporaire de capacité dans certains domaines. Nous devrons concilier le vieillissement prolongé de matériels anciens, et l’arrivée différée des matériels prévus pour les remplacer. Nous devrons concrétiser les partenariats internationaux que nous attendons. L’enjeu est double : satisfaction du besoin des théâtres d’opération ; entretien des savoir-faire, dont la fragilisation est toujours préjudiciable, et la perte potentiellement irréversible.

S’agissant de la préparation opérationnelle, la LPM entend compenser l’érosion subie depuis quelques années, en raison d’une sous-dotation de l’entretien programmé des matériels. L’activité d’entraînement devrait être maintenue à son niveau actuel jusqu’en 2016, avant d’être sensiblement revalorisée et, ainsi, se rapprocher des standards reconnus au niveau international. C’est un enjeu majeur, qui détermine l’aptitude de nos forces à remplir leurs missions, dans le cadre de risques maîtrisés.

S’agissant du soutien opérationnel, technique, logistique et courant, nous devrons adapter notre organisation, notre fonctionnement et notre dispositif pour accroître leur efficience. Les déflations programmées imposeront des restructurations : dissolution et transfert d’unités, fermeture de sites. Nous rechercherons la densification de nos emprises, pour optimiser leur coût de fonctionnement. Comme toujours, ce volet sensible nous placera face à des contradictions, à la recherche d’un équilibre compliqué entre logique opérationnelle et aménagement du territoire.

Les femmes et les hommes des armées sont au cœur de toutes ces adaptations. Il leur sera encore beaucoup demandé : un engagement opérationnel sans faille, et de nouveaux efforts alors qu’ils vivent une réforme permanente depuis la mise en œuvre de la professionnalisation, il y a 17 ans. L’an prochain, les armées réaliseront 60% des déflations programmées au niveau national, alors que les militaires ne représentent déjà plus que 10% des agents publics de l’Etat.

Les militaires rempliront le contrat, sans broncher. C’est leur caractéristique, et leur fierté. Mais, sous l’impassibilité de façade, la perspective de nouvelles réformes suscite de l’inquiétude. Comme ses concitoyens, le militaire souhaite de la visibilité pour son futur, et la reconnaissance de son engagement. L’évolution de la condition militaire est l’un de nos points de vigilance. M. Jean-Yves Le Drian est pleinement mobilisé sur ce front ; en témoigne son implication dans le dossier Louvois.

 

***

 

En conclusion, nous avons aujourd’hui des armées efficaces et reconnues. Le Président de la République et le ministre de la défense portent cette ambition pour notre pays.

L’évolution programmée de nos armées vers un nouveau modèle, le modèle 2025, tient compte de deux réalités.

La première est géostratégique : la capacité à appuyer des dynamiques locales ou régionales– comme nous l’avons fait en Libye, comme nous le faisons au Mali – restera le discriminant des puissances qui veulent et qui peuvent, des puissances qui comptent.

La deuxième réalité est économique : elle impose une forte contrainte sur les budgets de défense, et donc une nouvelle manière de structurer notre outil militaire. Pour un pays volontaire comme la France, l’entretien d’un outil souverain et cohérent implique de mieux différencier, partager et mutualiser les capacités.

Mais si l’on a de plus en plus de mal à faire sans les autres, le maintien au niveau national d’investissements conséquents, et d’une activité opérationnelle suffisante est incontournable. C’est mon souci. Investissement et activité, ce sont eux qui détermineront nos capacités militaires, dès le court terme et au-delà. L’outil militaire que nous employons aujourd’hui a été conçu et financé depuis plusieurs décennies. C’est un capital précieux. Sa pérennité est ma préoccupation.

Je vous remercie.

 

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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 12:50
Premier vol du Typhoon Tranche 3

 

 

10 décembre Aerobuzz.fr

 

BAE annonce le premier vol de la dernière version de l’avion de combat européen Typhoon. Cet appareil, qui appartient à la Tranche 3 de production est pré équipé pour recevoir des réservoirs additionnels conformes au-dessus du fuselage et un radar à antenne active E-Captor dans le nez. Il sera également capable de mettre en œuvre les missiles Storm Shadow et météor. Le Typhoon Tranche 3 représente un jalon majeur dans le développement de cet avion prometteur.

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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 12:50
Dimitris Avramopoulos, Minister of National Defence and Claude-France Arnould, Chief Executive of the European Defence Agency

Dimitris Avramopoulos, Minister of National Defence and Claude-France Arnould, Chief Executive of the European Defence Agency

Athens - 11 December, 2013 European Defence Agency

 

In view of the Hellenic Presidency of the EU Council starting on 1 January 2014, Claude-France Arnould, Chief Executive of the European Defence Agency, visited Athens on 5 and 6 December.

 

During her stay, Madame Arnould discussed the priorities of the Hellenic Presidency related to security and defence topics with the Minister of National Defence Mr. Dimitris Avramopoulos, the Deputy Prime Minister and Minister of Foreign Affairs Mr. Evangelos Venizelos, the Chief of the Hellenic National Defence General Staff General Mikhail Kostarakos and officials from the two Ministries. Madame  Arnould also had the opportunity to meet and discuss with representatives of the Hellenic defence industry.

The Hellenic Presidency is critical for the implementation of December’s 2013 EU Council decisions related to the defence sector. Claude-France Arnould confirmed EDA’s ongoing support to Greece.

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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 12:45
photo Braekevelt Juergen

photo Braekevelt Juergen

Les C-130 belges pourraient intervenir en soutien de l'opération française en Centrafrique

 

11 décembre 2013 à 8h51 rtbf.be (Belga)

 

    Le ministère de la Défense étudie une réponse positive à la demande d'assistance adressée par la France pour son intervention en Centrafrique, un pays livré à une insécurité généralisée et menacé d'une guerre civile, en fournissant un appui en matière de transport aérien stratégique et tactique, a-t-on appris mercredi de bonnes sources.

 

    Le Conseil des ministres devrait se pencher vendredi sur la question, alors que le député Denis Ducarme (MR) affirme qu'il "est temps que le gouvernement se presse pour donner une réponse", dans une interview publiée mercredi par le journal 'La Libre Belgique'.

 

    Selon des sources informées, la Défense étudie l'engagement au profit de l'opération Sangaris d'un Airbus - actuellement un A330, jusqu'à l'expiration du contrat de location de cet appareil et ensuite sans doute un A321 en cas de feu vert gouvernemental à un nouveau contrat - pour effectuer un vol hebdomadaire entre la France et la République centrafricaine (RCA) et d'un avion de transport tactique de type C-130H "Hercules" pour des liaisons internes au théâtre d'opération africain.

 

    L'Airbus pourrait entamer ses rotations vers la mi-décembre, le C-130 n'étant déployé qu'en janvier, estime-t-on à la Défense.

 

    Contrairement à l'opération "Serval" lancée en janvier dernier par Paris pour chasser les groupes islamistes armés qui occupaient le nord du Mali, aucune participation d'hélicoptère médicalisé n'est cette fois envisagée.

 

    Quelque 1600 militaires français sont déployés en Centrafrique et ont entamé lundi à Bangui le délicat désarmement des milices et groupes armés au prix de deux morts au cours d'un accrochage dans la nuit de lundi à mardi dans la capitale centrafricaine.

 

    La France avait approché la Belgique, tout comme une demi-douzaine de ses partenaires, début décembre pour leur demander de l'appuyer dans son intervention en RCA.

 

    Le Royaume-Uni a ainsi mis à disposition un gros porteur C-17 "Globemaster III" pour convoyer des équipements français vers la Centrafrique.

 

    Les Etats-Unis ont quant à eux promis deux C-17 pour transporter des troupes burundaises de la mission de l'Union africaine en Centrafrique (Misca) et leur équipement entre Bujumbura et Bangui.

 

    L'Union africaine (UA) a décidé de porter les effectifs de la Misca à 6000 hommes, contre 3600 initialement prévus. Mais aucune date n'a été fixée pour le renforcement de cette force, qui ne compte actuellement que 2500 hommes sur place, sous-équipés et mal entraînés.

 

    La RCA vit depuis des mois au rythme d'affrontements entre chrétiens et musulmans, entre groupes "d'auto-défense" et ex-rebelles (parvenus au pouvoir en mars après avoir renversé le président François Bozizé), auxquels s'ajoute une forte poussée du banditisme dans la capitale, Bangui, où de nombreuses armes circulent.

 

    Sur le plan humanitaire, la crise a provoqué le déplacement de plus de 400 000 personnes, et plus d'un million de Centrafricains, soit 20% de la population, sont menacés de disette dans les mois à venir, selon le Programme alimentaire mondial (PAM).

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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 12:45
Mali : dix-neuf jihadistes tués par la force Serval au nord de Tombouctou

 

10/12/2013 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord – Défense Globale

 

Ce n'est pas parce que l'actualité brûlante s'est brutalement tournée vers Bangui et la Centrafrique que la force Serval ne poursuit pas son patient travail de ratissage et de coups puissants dans le nord du Mali. Une opération de grande envergure, menée à 200 km au nord-est de Tombouctou, a permis de tuer dix-neuf membres d'un groupe jihadiste, indique l'AFP.

 

« Une opération militaire française est actuellement en cours au nord de Tombouctou », a indiqué une source militaire française à Bamako. « Les troupes françaises font face à un groupe assez déterminé et le bilan pour le moment est de 19 éléments de ce groupe tués. » Aucune victime n’était à déplorer parmi les soldats français engagés dans cette opération. Mais ce groupe serait du genre jusqu'au-boutiste.

 

La source militaire française n’a pas précisé à quel groupe jihadiste appartenaient les « 19 éléments » tués.

 

Ce genre d'opération massive, avec déploiement complet d'un GTIA (groupement tactique interarmes), de forces spéciales, d'hélicoptères et d'avions, est régulière. Mi-octobre, l’armée française, la Minusma et l’armée malienne avaient lancé dans la boucle du Niger au nord du Mali une vaste opération anti-jihadiste de plus de 1 500 soldats baptisée « Hydre ».

 

Les objectifs de ces opérations sont « de faire pression sur les mouvements terroristes éventuels pour éviter leur résurgence (...) Cela fait partie de ces opérations qui sont régulièrement menées » pour stabiliser la Mali, avait alors précisé le colonel Gilles Jaron, porte-parole de l’état-major des armées.

 

Mi-novembre, une opération spéciale de l’armée française dans le nord-est du Mali, avait permis de tuer plusieurs membres de groupes jihadistes et de saisir du matériel. Selon des sources sécuritaires régionales, Hacène Ould Khalill, un Mauritanien plus connu sous le nom de Jouleibib, numéro deux du groupe jihadiste dirigé par l’Algérien Mokhtar Belmokhtar, avait été tué lors de cette opération.

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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 12:45
photo DCNS

photo DCNS

La base navale devra entrer en service dès juillet 2014. Elle devra servir de port d’attache à la frégate Mohammed VI de type Fremm

 

2013/12/10 Ali ABJIOU leconomiste.com

 

La base représente le port d’attache de la frégate Mohammed VI. Le coût total évalué à près de 1,7 milliard de DH

 

C’EST en juillet 2014 qu’entrera en service la première base navale du Maroc. Elle est située à Ksar Sghir, à proximité du complexe portuaire Tanger

 

Med et du détroit de Gibraltar. La base dont les travaux ont été lancés en 2008 devra recevoir, selon le ministère de l’Equipement, le joyau de la Marine marocaine, la frégate multi-missions Fremm Mohammed VI, auquel elle servira de port d’attache.

 

Il s’agit d’une frégate dotée de furtivité, un bâtiment de surface à la pointe de la technologie, construit en France par DCNS. Il s’agit d’un navire de 142 mètres de long et de 6.000 tonnes de déplacement. La frégate devrait être armée d’une panoplie d’engins dont des missiles et peut même recevoir à bord un hélicoptère, d’où des besoins en infrastructures terrestres importants.

 

C’est d’ailleurs, selon certaines sources, l’une des raisons du retard des travaux de la base qui devaient être finalisés en 2011. En effet, un deuxième lot prévoit la réalisation d’un quai d’accostage dédié à cette frégate. Les travaux avaient aussi souffert des intempéries qu’a connues la région ces dernières années, entravant leur avancement.

 

Ce port militaire devra servir de base d’attache aux autres bâtiments de la Marine royale chargés de la protection de la côte Nord.  Il disposera d’un môle principal de 1.208 mètres avec des profondeurs de quai pouvant atteindre les 10 mètres. De quoi accueillir les bâtiments de surface les plus grands dont la Fremm ainsi que d’une digue secondaire de 268 mètres.

 

Le projet prévoit aussi divers quais dont la superficie totale devra atteindre les 4,5 ha en cours d’aménagement. Le projet est réalisé en partenariat entre le ministère de l’Equipement et des Transports, l’Administration de la Défense nationale et le ministère de l’Economie et des Finances. L’investissement total est de 1,7 milliard de DH. Il devra aussi inclure la réalisation des casernements et des logements devant permettre l’hébergement du personnel de la base navale et du Secteur maritime Nord dans une cité marine intégrée avec les équipements socio-éducatifs nécessaires. Le projet devra être mené par l’Agence de logements et d’équipements militaires.

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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 12:45
photo Monusco

photo Monusco

 

11 décembre 2013 Romandie.com (AFP)

 

KINSHASA - Les Casques bleus ont lancé une offensive contre les rebelles hutus rwandais des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) dans l'Est de la République démocratique du Congo, a annoncé mercredi la Mission des Nations unies dans ce pays (Monusco).

 

La brigade d'intervention de la Monusco a lancé ses opérations offensives contre les FDLR hier (mardi) dans la zone de Kalembe, à l'intérieur du territoire du Masisi, dans la province du Nord-Kivu, indique la Mission sur son compte Twitter.

 

Les FDLR sont formés de rebelles hutu rwandais réfugiés en RDC après le génocide perpétré en 1994 au Rwanda contre les Tutsi. Ils comptent dans leurs rangs des auteurs du génocide. Même s'ils sont aujourd'hui surtout une menace pour les civils congolais, leur objectif proclamé reste de renverser le régime de Kigali. Ils seraient entre 1.500 et 2.000.

 

Aucun responsable de la force militaire de la Monusco n'était joignable dans l'immédiat pour donner davantage d'informations sur la nature des opérations et préciser si elles étaient encore en cours mercredi.

 

Après sa victoire sur les rebelles du Mouvement du 23 Mars (M23), début novembre, le gouvernement congolais avait annoncé que sa prochaine cible serait les FDLR, présents dans le pays depuis 1994, essentiellement dans les provinces du Nord et du Sud-Kivu.

 

On ne savait cependant pas mercredi matin si les Forces armées de la République démocratique du Congo participaient à la traque au côté de la brigade d'intervention de l'ONU, qui a reçu pour mandat de neutraliser tous les groupes armés en RDC.

 

Selon un autre message sur le compte Twitter de la Monusco, le chef de la force militaire de la Mission, le général Carlos Alberto Dos Santos Cruz indique qu'après les FDLR, ce sera le tour des [rebelles ougandais] ADF-NALU qui terrorisent la population civile dans certaines zones du Nord-Kivu et de la Province-Orientale.

 

Le 4 décembre, le patron des opérations de maintien de la paix de l'ONU, Hervé Ladsous, avait annoncé à Goma, capitale du Nord-Kivu, que les Casques bleus comptaient s'attaquer à d'autres groupes armés après le M23.

 

Ces propos avaient marqué un durcissement du discours de l'ONU. Le représentant spécial en RDC, Martin Kobler, déclarait encore mi-novembre que les Nations unies étaient décidées à combattre les groupes armés mais préféraient une voie paisible de désarmement volontaire des rebelles.

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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 12:35
Australia Extends Heron Mission in Southern Afghanistan

 

Dec 11, 2013 ASDNews Source : MoD Australia

 

The Australian Government has extended the Heron Remotely Piloted Aircraft (RPA) deployment to Afghanistan providing high resolution Intelligence, Surveillance and Reconnaissance (ISR) support until July 2014.

 

The Heron RPA has been operating in the Middle East Area of Operations since January 2010, providing ISR support to missions in Uruzgan province and southern Afghanistan.

 

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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 12:30
Guerre entre Thales et MBDA/EADS en Arabie Saoudite : bientôt le dénouement ?

Thales, avec le soutien de l'Elysée, vise la signature d'un contrat d'un montant total de 4 milliards d'euros en Arabie Saoudite tandis que MBDA et EADS tentent désespérément de gripper le processus

 

11/12/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Avec la possible visite de François Hollande en Arabie Saoudite les 29 et 30 décembre, la tension est montée d'un cran chez Thales et le couple MBDA/EADS. En jeu, la signature d'un contrat de 4 milliards d'euros qui est promis au groupe d'électronique mais toujours convoité par le missilier européen.

 

La tension monte, monte…   Avec la visite prévue mais pas encore définitivement inscrite à l'agenda de François Hollande les 29 et 30 décembre en Arabie Saoudite - des dates de back-up sont aussi programmées en janvier et février -, Thales et le missilier MBDA, soutenu par EADS, sont à cran. Pour les mêmes raisons mais avec des intérêts diamétralement opposés.

 

Les deux groupes sont engagés dans une guerre fratricide dans le cadre de la signature d'un méga-contrat appelé Mark 3 en Arabie Saoudite portant sur la vente d'un système de défense aérien (Air Defence) de courte portée.

 

Un contrat de 4 milliards d'euros

 

En clair, Thales, avec le soutien exclusif de l'Elysée, vise la signature de ce contrat d'un montant total de 4 milliards d'euros, dont une première tranche est estimée à 2,5 milliards… tandis que MBDA et EADS tentent désespérément de gripper le processus. "En contradiction avec les instructions de l'Elysée, constate-t-on chez Thales. Plus EADS fera des manœuvres de dernière minute, plus cela le fragilisera". Sous-entendu auprès de l'Elysée.

 

Au sein du groupe européen, on estime que les Saoudiens ne veulent pas des Crotale NG proposés par le groupe d'électronique pour renouveler complètement le parc saoudien équipé de missiles de défense aérienne fabriqués par Thales. "Si Ryad en voulait, ils auraient signé depuis longtemps", explique-t-on au sein du groupe européen. MBDA avait quant à lui proposé à Thales de mettre dans l'offre pour Ryad ses missiles VL Mica et Aster, la modernisation des Crotale restant sous la maîtrise d'œuvre du groupe électronique. Une proposition rapidement rejetée par Thales.

 

Une visite de François Hollande pour remercier le roi Abdallah

 

La visite de François Hollande, si elle se confirme dans les prochains jours, pourrait bien alors être l'occasion d'un remerciement du président français au roi Abdallah pour ce contrat, selon des sources concordantes. Thales est en attente depuis la fin de l'été de ce contrat approuvé par le roi et toujours en attente de la signature du prince héritier Salmane ben Abdelaziz Al Saoud, ministre de la Défense.

 

A l'approche de la visite présidentielle, la tension est donc montée d'un cran. Thales estime que la direction générale de l'armement (DGA) ne joue pas le jeu. Pourquoi ? L'électronicien soupçonne la DGA de ne pas le soutenir pour ne garder qu'un missilier en France, MBDA. Car avec Mark 3, Thales est à nouveau prêt à investir dans les systèmes de missiles et est prêt à développer une nouvelle génération de missile de défense aérienne de courte portée, confirme-t-on chez Thales. Ce qui va à l'encontre de la stratégie de la DGA de ne garder qu'un missilier en France. Mais de là à sacrifier un contrat de 4 milliards d'euros…

 

Thales parano ?

 

D'ailleurs à la DGA, on estime que Thales est "parano". "Le groupe voit des ennemis partout et il existe une certaine lassitude chez eux car le contrat est imminent depuis cinq ans", analyse-t-on pour expliquer la nervosité de Thales où pourtant certains restent très confiants sur la conclusion de ce contrat.

 

D'autres expliquent le retard de la signature par un lobbying américain de dernière minute. Mais comme on le rappelle à Paris, c'est "le seul contrat signable à tout moment, le roi en a donné l'ordre et le budget est prêt", souligne une source proche du dossier. Inch allah.

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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 12:30
Egypte: la Russie fournira des armements pour 2 mds USD

 

LONDRES, 11 décembre – RIA Novosti

 

La Russie compte livrer à l'Egypte pour 2 milliards de dollars d'armements suite au refus des Etats-Unis de les fournir, a déclaré mardi à Londres le président de la Commission pour les Affaires internationales du Conseil de la Fédération (chambre haute du parlement russe), Mikhaïl Marguelov.

 

"La Russie et l'Egypte passent à la formation d'une base juridique pour leur coopération militaire et technique suspendue à l'époque du président [Anouar] al-Sadate (1970-1981). La Russie fournira pour deux milliards de dollars d'armements, que les Etats-Unis ont récemment refusés à l'Egypte", a déclaré le sénateur russe à la tribune de l'Institut royal des relations internationales.  

 

M.Marguelov a en outre souligné que Moscou était prêt à coopérer avec les nouvelles autorités nord-africaines sur les contrats antérieurement conclus ainsi que sur les nouveaux contrats. Selon lui, la Russie est en outre intéressée par la reprise des échanges économiques et commerciaux avec une série de pays, dont la Syrie, l'Egypte, la Libye ainsi qu'Israël, l'Arabie saoudite et la Jordanie. 

 

"Aujourd'hui, la Russie est de retour dans une série de régions perdues pendant la période des années 1990. Il s'agit notamment du continent africain et du Proche-Orient. Bien avant le début du +printemps arabe+, la Russie ne cachait pas ses intérêts dans les régions mentionnées et a procédé à un renforcement de la coopération économique, commerciale, militaire et technique avec les pays de la région", a conclu l'homme politique russe.  

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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 12:30
Washington suspend son aide non létale à l'Armée syrienne libre

 

11.12.2013 Le Monde.fr (AFP, Reuters)

 

Washington a suspendu son aide non létale destinée au nord de la Syrie, à la suite de la prise de contrôle par des combattants du Front islamique, de bâtiments et de positions tenues par l'Armée syrienne libre (ASL) opposée au président Bachar Al-Assad, a annoncé mercredi 11 décembre l'ambassade des Etats-Unis à Ankara.

 

« A la suite de cette situation, les Etats-Unis suspendent toutes les futures livraisons d'aide non létale [notamment des radios et des véhicules] dans le nord de la Syrie », a dit un porte-parole de l'ambassade. Il a précisé que l'aide humanitaire ne serait pas concernée, car elle est distribuée par des organisations internationales et non gouvernementales. Les Etats-Unis livrent de l'aide dite « non létale » aux seuls rebelles de l'ASL, par crainte de la voir tomber entre les mains des groupes djihadistes qui combattent le régime de Damas.

 

SITUATION INSTABLE

 

Après s'être emparé samedi de dépôts d'armes appartenant à d'autres groupes rebelles près de Bab El-Hawa, des combattants du Front islamique ont pris le contrôle mardi d'un point de passage dans la même zone, à la frontière turque dans le nord-ouest de la Syrie, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).

 

Les tensions sont montées entre le Front islamique, créé le 22 novembre par la fusion de sept groupes islamistes, et l'Armée syrienne libre (ASL), la coalition rebelle chapeautée par l'opposition en exil appuyée par l'Occident, bien que les deux camps luttent tous deux pour la chute du régime de Bachar Al-Assad. Le 3 décembre, le Front islamique avait annoncé avoir claqué la porte de l'état-major de l'ASL, affirmant qu'il ne le représentait plus, accentuant encore plus le morcellement de la rébellion.

 

AIDE HUMANITAIRE

 

Les Nations unies vont par ailleurs lancer jeudi leur premier pont aérien de nourriture et d'aides diverses vers la Syrie, à partir d'Irak et vers le Nord-Est kurde, avec l'autorisation des deux gouvernements.

 

Les monarchies arabes du Golfe ont réclamé mercredi le retrait de « toutes les forces étrangères » de Syrie dans une allusion aux combattants du mouvement chiite libanais Hezbollah et des conseillers de l'Iran qui soutiennent le régime d'Assad. Dans un communiqué au terme de leur sommet annuel, les six pays du Conseil de coopération du Golfe affirment en outre que « les piliers du régime qui ont le sang du peuple syrien [sur leurs mains] ne doivent pas avoir de rôle dans le gouvernement de transition et l'avenir de la Syrie ».

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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 12:30
Iran nuclear accord means NATO missile defence unnecessary: Russia

 

 

December 11th, 2013 defencetalk.com (AFP)

 

The accord with Iran to curb its nuclear program means a planned NATO anti-missile system in Europe, hotly opposed by Moscow, is no longer necessary, Russian Foreign Minister Sergei Lavarov argued Wednesday.

 

Moscow fears the system would compromise its own defences while NATO says the project is meant only to protect Europe from Iranian development of long-range missiles.

 

The prospect that Iran would also develop a nuclear weapon — strongly rejected in Tehran — added to the momentum for the NATO defence system.

 

Now, if the agreement with Iran “is fully implemented… then there will no reasons to create a missile defence system in Europe,” Lavrov said.

 

Lavrov reiterated that, for Russia, the system is a major problem in relations with NATO, the military alliance set up by Washington to counter the Soviet Union in the Cold War.

 

Last month, the five permanent members of the UN Security Council — Britain, China, France, Russia and the United States — plus Germany agreed an accord with Iran to curb its nuclear programme in return for an easing of sanctions.

 

The initial deal is supposed to lead to a comprehensive accord which would bring Iran’s nuclear programme back under full international oversight to ensure it is a civilian not military project, with crippling sanctions progressively lifted.

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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 11:45
photo Cpl Bryden - RAF

photo Cpl Bryden - RAF

11 December 2013 Flt Lt Durrant - RAF

 

 

The RAF effort to carry French military equipment to the Central African Republic (CAR) is ramping up as tensions rise in the strife-torn country.

 

As troop-carrying vehicles were loaded into the hold of a C17 transport aircraft this morning at an airbase near Marseilles the French army had suffered its first fatalities at the hands of the impoverished state’s violent militias.

The mood was a sombre one among the French drivers as they edged their vehicles into the C17 ­at Istres – two of their colleagues, paratroopers, have recently been killed near Bangui airport, the C17’s destination.

The unique abilities of the C17 Globemaster, flown by 99 Squadron of RAF Brize Norton, Oxfordshire, make it the ideal aircraft for this type of strategic airlift. Five armoured vehicles have already been delivered by the RAF to the French, who entered CAR following a UN resolution.

They are there to support an African Union (AU) peacekeeping force which will be transported into the country from neighbouring Burundi by the US Air Force.

The C17 captain, Squadron Leader David Blakemore, said: “It’s great to work so closely with the French, especially on such an important peacekeeping mission such as this.”

A small contingent of RAF Police and gunners from 63 Squadron of the RAF Regiment are also on the 3,500-mile flight to Bangui, CAR’s capital, from Brize Norton.

The RAF’s contribution to the French peacekeeping effort is part of the Lancaster House 2010 security co-operation treaty signed between the two nations. This resulted in RAF assistance during France’s campaign earlier this year against Islamic rebels in Mali.

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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 11:45
Progression dans les ruelles de Bangui - video

11 déc. 2013 FORCESFRANCAISES

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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 11:45
Intervention militaire à Bangui: les chasseurs parachutistes de Pamiers déployés en Centrafrique

 

 

10.12.2013 ariegenews.com

 

L’intervention française en Centrafrique a donc des conséquences jusqu’en terre ariégeoise.

 

Depuis vendredi, un détachement du 1er Régiment de Chasseurs Parachutistes de Pamiers est déployé à Bangui, la capitale du pays théâtre de la reprise en main des milices décidée par François Hollande, après accord des Nations Unies.

 

Les «paras» ariégeois renforcent les forces françaises qui devraient bientôt dénombrer quelque 1200 hommes.

 

Rappelons que le 1er RCP est l’une des composantes de la 11e Brigade Parachutiste (huit régiments, 8500 militaires) engagée sur ce nouveau front. En Midi-Pyrénées, le 1er RHP de Tarbes et le 8e RPIMA de Castres ont également été mobilisés. Le 3e RPIMA de Carcassonne est en attente.

 

Le 1er RCP était prêt à un déploiement en douze heures. Si le lieutenant Clapié, officier de communication du régiment appaméen, se refuse à préciser l’ampleur du contingent concerné, elle revient sur la chronologie des événements.

 

«Un détachement du 1er RCP est donc parti vendredi matin en Centrafrique. Nous avons été prévenus jeudi soir mais avions été préalablement placés en Alerte Guépard. Ce niveau d’alerte commande que les hommes soient prêts à être déployés en douze heures. Cela a donc été le cas puisqu’ils sont arrivés à Bangui dans la journée de vendredi»

 

Leur mission? «Pour le moment, ils mènent des opérations de patrouille dans la capitale. Nous n’avons pas plus de détails sur la teneur de la mission»

 

Quelques mois à peine après des interventions en Afghanistan et au Mali, les Chasseurs parachutistes du 1er RCP se trouvent donc à nouveau en première ligne.

 

Mardi, l’annonce du décès de deux soldats du 8e RPIMA de Castres a été durement ressenti à Pamiers qui avait payé un lourd tribut aux récents déploiements d’unités de son régiment lors de l’intervention malienne.

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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 08:55
Adoption de la loi controversée de programmation militaire

 

10.12.2013 Le Monde.fr (AFP)

 

La loi de programmation militaire (LPM) a été adoptée définitivement par le Sénat, mardi 10 décembre, malgré la fronde de nombreux acteurs du numérique contre son volet surveillance. Ces derniers s'opposaient en effet à son article 13, destiné à renforcer l'accès des services du renseignement intérieur de police et de gendarmerie aux données téléphoniques et informatiques, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et la criminalité organisée. Des opérations qui requéraient jusqu'à présent l'accord d'un juge.

 

Lire : Surveillance d'Internet : inquiétudes autour de la loi de programmation militaire

 

La loi qui met en place le cadre législatif et budgétaire de la défense et du renseignement pour la période 2014-2019 a été adoptée par 164 voix contre 146 dans des termes identiques à ceux votés par l'Assemblée nationale. Les sénateurs ont notamment rejeté un amendement déposé par le groupe écologiste visant la suppression du très polémique article 13.

Les sénateurs écologistes arguaient du fait que cet article soulève de graves questions en termes de protection des droits et libertés invidivuels, alors que le scandale de l'espionnage des télécommunications mené par l'agence de renseignement américaine (NSA) ne cesse d'alimenter le débat dans le monde entier. Ils déplorent aussi que la CNIL (commission informatique et libertés) n'ait pas été saisie pour avis de cette disposition

 

Lire : Renseignement : les sénateurs votent un contrôle renforcé des services

 

« LES LIBERTÉS PUBLIQUES SERONT PRÉSENTES »

Le président de la commission des lois, Jean-Pierre Sueur (PS), celui de la commission défense, Jean-Louis Carrère, et le ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian, se sont efforcés de les rassurer. « Les libertés publiques seront présentes, tout en maintenant l'efficacité opérationnelle du dispositif », a déclaré M. Le Drian. Pour M. Sueur, la loi « accroît les garanties et contrôles en matière d'accès aux “fadettes” et d'opérations de géolocalisation ». Quant à la CNIL, « elle sera forcément amenée à s'exprimer sur le décret qui devra permettre l'application du texte », a-t-il dit.

La loi de programmation militaire prévoit 190 milliards d'euros de crédits sur la période 2014-2019, avec un budget annuel maintenu à 31,4 milliards d'euros jusqu'en 2016, à hauteur de 1,5 % du produit intérieur brut, et en légère progression ensuite. Pour maintenir un dispositif militaire cohérent en période de crise, le texte prévoit la suppression de 34 000 postes dans les armées en six ans, dont 7 881 en 2014. A l'horizon 2019, la défense devrait compter 242 000 personnes (militaires et civils). Les premières restructurations ont été annoncées cet automne, avec la dissolution de plusieurs régiments et unités dès 2014.

 

OPPOSITION DE L'UMP

Cette réduction des moyens a été critiquée par Gérard Larcher (UMP), qui a jugé que « cette logique-là ne répondait ni aux attentes ni aux besoins de nos soldats, qui pour assurer leur missions ont besoin de confiance ». « Sur l'engagement des forces à l'étranger sûrement, oui, il y a consensus, mais pas sur les moyens que nous devons  y consacrer », a-t-il poursuivi en expliquant le vote négatif de son groupe.

A gauche, le texte a été voté par les sénateurs socialistes et Rassemblement démocratique et social européen, à majorité Parti radical de gauche. Les communistes se sont abstenus et une grande majorité des écologistes ont voté contre.

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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 08:55
Prise de commandement du bâtiment base des plongeurs démineurs Styx et du groupement des plongeurs démineurs

 

 

06/12/2013 Marine Nationale

 

Le contre-amiral Bruno Deméocq, adjoint organique à Brest de l'amiral commandant la force l'action navale à Brest a fait reconnaître, le 6 décembre 2013,  le capitaine de corvette Christophe Hequet comme nouveau commandant du bâtiment base pour plongeurs démineurs Styx et du groupe de plongeurs démineurs de l’Atlantique en remplacement du capitaine de corvette Ronan Sévette.

 

Basés à Brest, les 35 plongeurs-démineurs du GPD Atlantique opèrent en plongée autonome entre 0 et 80 mètres de profondeur sur toutes les mers du monde, dans le cadre de missions opérationnelles ou d’exercices internationaux. Ils sont capables d’intervenir sur tout type de munitions en milieu terrestre comme en milieu subaquatique, se déployant par la mer grâce au BBPD Styx, par voie routière ou aérienne. Spécialisé pour intervenir sur une mine inconnue ou pour plonger en eaux polluées, le GPD Atlantique assure également une alerte dans le cadre de l’action de l’état en mer, traitant les colis suspects et les engins explosifs historiques découverts entre le Mont Saint-Michel et la frontière espagnole. C’est dans ce cadre que près de 500 munitions remontées du fond de la rade de Brest ont été traitées au cours de la saison de pêche à la coquille 2012-2013

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