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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 08:54
Les opérations militaires à l'usage des média

 

12.06.2013 Michel Goya - La Voie de l'Epée

 
Ceux qui ont lu la France et la guerre depuis 1962 peuvent tout de suite aller au dernier paragraphe.
 

Imaginons que Le magazine de la santé ne soit pas présenté par des médecins et ne fasse même intervenir aucun d’entre eux sur leur plateau. Pire, imaginons que lorsque se posent de graves problèmes sanitaires en France, on ne fasse jamais appel à des médecins mais simplement à des représentants politiques, des experts « non-pratiquants » ou, au mieux, au porte-parole du Conseil de l’ordre.

 

C’est exactement ce qui se passe pour les questions militaires et c'est ainsi que l’on raconte souvent n’importe quoi en la matière sur les plateaux de télévision. Après cinquante années et 115 opérations militaires, on continue à demander si c’est la guerre à chaque fois que l’on tire un coup de feu, à s’étonner qu’un soldat tombe au combat ou à parler d’enlisement dès qu’une opération dure plus d’une semaine.

 

Il est donc pas inutile de rappeler les principales caractéristiques des opérations militaires modernes.

 

1. La France est en guerre depuis 1962…presque exclusivement contre des organisations non étatiques

 

Les forces armées françaises ont été engagées depuis 1962 dans environ 400 opérations dont 115 ont engendré des affrontements, soit une moyenne de deux par an. Ces opérations ayant toutes le même but et presque toutes le même type d’adversaire, même si celui-ci a eu des visages différents, on peut considérer que la France est de fait engagée dans une forme fragmentée de guerre mondiale pour la défense de ses intérêts et la stabilité du monde face à des organisations armées non étatiques. Près de 400 de ses soldats sont « morts pour la France » dans ses opérations et des milliers d’autres y ont été blessés.

 

Cette idée ne s’est pas imposée avec évidence car la guerre reste, malgré la lutte contre le Vietminh et le FLN, encore largement associée dans les esprits à la guerre interétatique avec sa déclaration et son traité de paix.

 

En réalité, sur 155 opérations militaires, 5 seulement relèvent d’un conflit interétatique : contre l’Irak en 1990-91, la république bosno-serbe en 1995, la Serbie en 1999, l’Etat taliban en 2001 et le régime de Kadhafi en 2011. Dans tous les autres cas nos ennemis se sont appelés Frolinat, Tigres kantagais, Polisario, Hezbollah, Amal, FPR, Taliban, HIG, AQMI, MUJAO, etc. Ce sont eux qui ont provoqué 99 % de nos pertes et tout semble indiquer que cela va continuer.

 

C’est le caractère politique de nos adversaires qui fait de l’affrontement une guerre, sinon il s’agit de lutte ou au moins de protection contre du banditisme. Cette distinction est essentielle pour définir le cadre juridique, psychologique et politique de l’emploi des forces. C’est avec des ennemis que l’on fait la paix, pas avec des délinquants dont la répression est sans fin.  Cette vision est brouillée par le fait que ces organisations se greffent souvent sur l’économie illégale pour trouver des ressources et que les Etats hôtes n’aiment généralement pas qualifier ces organisations de politiques, qui induit un statut équivalent, leur associant plutôt les qualificatifs de criminelles ou terroristes.

 

Après les embarras afghans, la qualification immédiate de guerre pour l’opération Serval au Mali témoigne d’une prise en compte de cette réalité par l’échelon politique.

 

On notera également que ces cinq conflits interétatiques ont eu lieu dans une phase stratégique de vingt ans où la puissance américaine a pu s’exercer avec une grande liberté. La « fatigue américaine », la réduction de ses moyens, les contraintes diplomatiques accrues en particulier au Conseil de sécurité laissent présager une fermeture de cette fenêtre. La possibilité d’un conflit interétatique dans les dix-quinze ans à venir ne peut être exclue, sa probabilité est faible et il est presque certain qu’il faudra agir de manière différente, c’est-à-dire sans bénéficier de la puissance aérienne américaine.

 

2. Les tentatives de substitution au duel clausewitzien ont échoué

 

Pour Clausewitz, la guerre c’est la confrontation de deux trinités : un Etat (ou une direction politique)-une force armée-un peuple. L’affrontement est d’abord un duel entre les deux forces armées antagonistes. L’Etat dont l’armée a perdu le duel se soumet et impose la paix à son peuple.

L’acceptation de ce duel induit une prise de risques et donc généralement des pertes humaines, très peu populaires politiquement. On a donc essayé de résoudre les nécessaires confrontations en évitant ce duel.

 

La première tentative a consisté se déclarer comme neutre et à se placer au milieu des organisations combattantes, comme si l’empêchement des combats signifiait la paix. Cela n’a en réalité jamais fonctionné, les adversaires se nourrissant ou instrumentalisant la force d’interposition pour continuer le combat. La liste des missions d’interpositions se confond avec celle des humiliations.

 

Une autre approche à consisté à profiter de la suprématie aérienne des forces occidentales (en fait américaines) pour considérer l’ennemi comme un système dont on pouvait obtenir l’effondrement par une campagne de frappes. Dans cette conception, plus les frappes sont éloignées du contact et en profondeur et plus elles sont considérées comme efficaces (les premières sont qualifiés de tactique, les secondes de stratégiques). Dans les faits, seule de la campagne contre la Serbie en 1999 peut être mis au crédit de cette vision mais en sachant que l’action diplomatique et surtout la présence d’une puissante force terrestre en Macédoine sur le point d’intervenir. Tous les autres exemples prouvent que l’emploi seul des frappes à distance (y compris avec l’artillerie, des hélicoptères d’attaque ou même des raids d’infanterie légère) s’avère impuissant à obtenir une soumission de l’autre, surtout les organisations non étatiques dès lors qu’elles ont un minimum d’implantation populaire. On n’a jamais vu personne se constituer prisonnier devant un chasseur-bombardier ou un drone.

 

La décision ne s’obtient finalement et toujours que par l’occupation ou la destruction des centres de gravité adverses (capitale, base, leader) et cela passe nécessairement pas des opérations au sol, rendues évidemment beaucoup plus puissantes lorsqu’elles sont appuyées par des systèmes de feux à distance dont est dépourvu l’adversaire. 

 

3. la principale difficulté s’est toujours située après le « duel »

 

La supériorité sur le champ de bataille n’amène pas forcément la paix, du moins au sens classique du terme synonyme de dépôt des armes.

 

Cette paix classique est plus facile à obtenir dans le cadre d’un conflit interétatique et à condition de ne pas détruire l’Etat adverse car c’est lui qui va gérer la paix en interne. Cela à été le cas de la République de Palé, de la Serbie et de Saddam Hussein en 1991 et cela a permis une normalisation de la situation. Cela n’a pas empêché la mise en place d’importantes forces de stabilisation en Bosnie et au Kosovo.

 

Lorsque Saddam Hussein ou les Talibans ont été chassés, il a fallu les remplacer et la situation politique locale a évolué débouchant sur une nouvelle guerre beaucoup plus difficile que la première. La destruction, non souhaitée initialement, du régime de Kadhafi a abouti également à un désordre local aux répercussions régionales.

 

Les choses sont encore plus difficiles à conclure avec des organisations non étatiques. Lorsque nous intervenons contre ces organisations, c’est que le plus souvent que la situation locale est déjà grave et qu’elles ont déjà constitué des forces armées. Contrairement à la période des guerres de décolonisation, la guérilla ne précède pas l’affrontement sur le champ de bataille mais tend à lui succéder.

 

Les batailles ont été rares contre les organisations armées (Kolowezi et Tacaud en 1978, Adrar des Ifhoghas en 2013) et nous les avons toujours gagnées, du fait de la supériorité qualitative de nos soldats, de la variété de nos moyens et parce que nous avons toujours combiné la recherche du combat rapproché et les feux.

 

Nous n’avons pas encore été confrontés à des adversaires « hybrides », c’est-à-dire disposant d’armements antichars et antiaériens modernes, comme le Hezbollah, mais a priori les moyens et méthodes employées jusque-là paraissent adaptées contre eux.

 

Ces batailles peuvent être décisives si l’adversaire n’a pas d’implantation populaire locale, comme les Tigres katangais par exemple à Kolwezi ou même dans une moindre mesure AQMI au Mali. La force n’a pas besoin de rester sur place dans ce cas.

 

La vraie difficulté réside lorsque l’organisation que nous affrontons bénéficie d’un soutien local qui peut la cacher, la nourrir, la renseigner et surtout lui fournir des recrues. La difficulté est bien sûr accrue si l’organisation est également aidée par l’étranger et peut s’y réfugier. Dans ce cas, le combat continue normalement sous forme de guérilla et/ou d’attaques terroristes. Cette forme de combat est beaucoup plus complexe à mener. Il peut l’être de deux manières.

 

On peut s’engager dans la voie de la contre-insurrection, c’est-à-dire mener une opération globale visant non seulement à combattre les forces ennemies mais aussi à s’attaquer aux causes du soutien populaire à l’organisation. Cela peut réussir, provisoirement, comme au Tchad de 1969 à 1972, mais cela demande généralement un engagement long et couteux.

 

On peut décider au contraire de ne pas s’engager dans cette voie de contre-insurrection, de se retirer du théâtre ou de se placer tout de suite en deuxième échelon de la force locale, qui dans tous les cas de figure doit forcément prendre à son compte la mission de sécurité. Cette approche impose parfois de revenir « gagner » des duels.

 

4. On peut aussi engager la force dans des opérations qui ne relèvent pas de la guerre

 

On l’a déjà dit, s’il n’y pas ou plus d’opposition politique, il n’y a pas de guerre. sans parler des opérations d'aide humanitaire, la force peut aussi être employée pour sécuriser une population. On parle alors de mission de stabilisation. Il n’y a pas ou plus d’ennemi et les forces locales ne sont pas capables d’assurer la sécurité de leur territoire soit qu’elles ont failli, soit qu’elles n’existent pas encore. 

 

Ces missions de stabilisation, qui ne doivent pas être confondues avec des missions de contre-insurrection, peuvent prolonger des missions de guerre, comme au Kosovo, ou non. L’engagement actuel en république centrafricaine relève clairement de cette dernière logique.

 

Ce type de mission impose une présence physique sur le territoire et donc des effectifs relativement importants au regard de la population locale. Or, les effectifs des armées professionnelles occidentales ayant tendance à diminuer aussi vite que les populations à sécuriser ont tendance à augmenter, le risque premier est celui de l’insuffisance. On compense ce phénomène par l’engagement en coalition, ce qui augmente les délais d’intervention alors que la situation impose souvent l’urgence, et une complexité organisationnelle accrue.

 

Ces forces de stabilisation ont pour vocation là-encore à être relevé par des forces de sécurité locales, ce qui suppose l’existence d’un Etat viable et légitime, généralement la principale difficulté de la mission. De fait, les opérations de stabilisation sont presque obligatoirement longues, ce qui ne doit pas confondu avec un enlisement.

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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 08:50
Les chiffres clés 2012 de l’Europe de la Défense

 

10.12.2013 Helen Chachaty - journal-aviation.com

 

L’Agence européenne de défense a publié le 9 décembre son rapport 2012 sur les dépenses de défense effectuées dans chacun des 26 États-membres qui la composent. Comme attendu suite à des restrictions budgétaires généralisées, le total des dépenses militaires a enregistré une nouvelle baisse en 2012, le montant atteignant 189,6 milliards d’euros, soit -0,6% par rapport à 2011. En valeur réelle, la baisse a été continue depuis 2006 et se chiffre à - 21,1 milliards d’euros.

 

Concernant les dépenses d’investissement - comprenant la R&D et les dépenses d’équipement - celles-ci ont augmenté de 5,4% en valeur absolue, passant de 36,96 à 38,97 milliards d’euros. Alors que pour la R&D l’AED a enregistré une diminution de 38,2% (4,81 milliards contre 7,79 en 2011), ce sont les dépenses d’équipement qui bondissent de 17,1% et atteignent 34,16 milliards d’euros, contre 29,17 en 2011.

 

Enfin, la baisse des dépenses s’accompagne logiquement d’une baisse des personnels de la Défense, civils comme militaires, passant de 2 425 169 en 2006 à 1 875 343 en 2012. Alors que le nombre de militaires a constamment diminué (1 940 342 en 2006, 1 453 028 en 2012), les personnels civils, après une baisse, ont augmenté entre 2011 et 2012, passant de 374 427 à 422 315 en 2012.

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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 08:50
UK To Establish Government Organization To Handle Defense Procurement, Support

 

Dec. 10, 2013 – Defense News

 

LONDON — The British Ministry of Defence has scrapped controversial plans to hand management of its £14 billion (US $22.9 billion) a year defense procurement effort to the private sector, and instead is setting up what it calls a bespoke central government trading entity based on the present equipment and support organization to buy hardware and services.

 

Defence Secretary Philip Hammond told Parliament Dec. 10 that the government would set up the new organization starting in April with current Defence Equipment & Support (DS&E) boss Bernard Gray as the chief executive.

 

Hammond said the new organization would procure private sector expertise through a series of support contracts to deliver “key changes to systems and processes and to strengthen program management while organic capabilities are built.”

 

Questioned by ex-Defence Procurement Minister Peter Luff about the areas where external business partners might play a role in the revamped DE&S, Hammond said “what we envisage in the DE&S plus model is probably three separate contracts; one to provide us with program management support, a spine for the organization; one to provide us with HR support, an area of particular weakness in DE&S; and a task-and-finish project to install some additional financial control systems within the organization.”

 

An MoD spokesman said the new entity is an “arms length body working within specially agreed rules that are different to those used by the rest of the civil service.”

 

The new organization will be accountable to Parliament and have its own board and an independent chairman.

 

The Labour opposition party labeled Hammond’s statement an “embarrassing U-turn”.

 

The new organization is being exempted from normal Treasury rules so it can recruit and reward staff along more commercial lines than is currently allowed under civil service rules.

 

The MoD said it had only shelved its preferred proposals for a government-owned contractor-operated (GoCo) scheme, and that they could be revived following following the 2015 general election.

 

Despite recent improvements in performance, the British have been looking to radically change the way they procure and support the military here after years of lengthy delays and cost overruns to major equipment programs.

 

The procurement changes are part of wider transformation plans being pushed by the government, including handing over responsibility for budgets to the individual service chiefs.

 

The GoCo scheme, of which former businessman and journalist Gray was the architect, was the government’s preferred option to provide the skills and expertise missing at DS&E.

 

The decision to halt the GoCo work was taken after one of the two final bidders for the management contract withdrew in November, leaving only a Bechtel-led consortium called Materiel Acquisition Partners (MAP) in play alongside an in-house proposal known as DE&S Plus.

 

Hammond told Parliament that the withdrawal of the CHMHill2-led consortium meant the MoD did not have a competitive process and the “risks of proceeding with a single bidder are too great to be acceptable.

 

“I have, therefore, decided to build on the DE&S Plus proposition, transforming DE&S further within the public sector supported by the injection of additional private-sector resources ensuring that the organization becomes “match-fit” as the public sector comparator for a future market-testing of the GoCo proposition,” he said.

 

Hammond said Bechtel had already expressed an interest in bidding for the support contract work.

 

A spokesperson for Bechtel signaled the company’s ongoing interest in procurement transformation but said the MAP proposals for the GoCo would have saved the MoD billions of pounds to reinvest in new equipment .

 

“MAP submitted a comprehensive proposal to transform UK military procurement. We were confident this would have generated billions of pounds of savings for the Armed Forces to invest in new equipment. It is obviously disappointing that the other team’s withdrawal at this late stage has led to a collapse in the competition. However, we remain committed to exploring with MoD how best we can contribute to future reforms,” said the spokesperson.

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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 08:45
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

10 décembre 2013 Var Matin

 

Engagée depuis octobre dans l’Opération Boali, la deuxième compagnie de Fréjus est intégrée à la force Sangaris qui doit désarmer les milices et favoriser la tenue des élections en 2014

 

Le déploiement des 1600 soldats français en Centrafrique s'étant achevé ce week-end, place au désarmement des milices pour faire cesser les combats. Le nouveau volet de l'opération française Sangaris lancée jeudi dernier, au sein de laquelle évoluent des hommes de la deuxième compagnie du 21e RIMa de Fréjus (infanterie de marine).

 

Ils sont quelque 160 militaires varois à intervenir aux côtés de quatre autres compagnies de combat. Pour des raisons de sécurité opérationnelle, aucun détail des mouvements ni des effectifs fréjusiens engagés n'a été communiqué hier par l'état-major des Armées qui compte dévoiler ses batteries au fur et à mesure des progressions sur le terrain entre Bangui, Bossangoa et les autres zones rouges du pays.

 

Transition

 

Signe que la tension monte, des échanges de tirs avaient lieu dès hier près de l'aéroport de Bangui. Aucun blessé n'était à signaler au sein de l'armée française confrontée à « des Séléka qui n'ont pas voulu déposer les armes ».

 

La deuxième compagnie du 21e RIMa qui avait relevé en Centrafrique une compagnie du 16e bataillon de chasseurs de Bitche début octobre, participait jusque-là à l'opération Boali. Le détachement était concentré principalement sur les missions de sécurisation des ressortissants et des points d'intérêt stratégiques français ainsi que la sécurisation de l'aéroport de M'Poko.

 

« Boali est à présent mis en veille au profit de Sangaris », précise l'état-major. La montée en puissance de cette force placée sous le commandement du général Soriano, doit s'affirmer comme « une force impartiale qui traitera de la même manière tout groupe armé susceptible de se montrer hostile ».

 

En tête de ses missions, et donc de celles des marsouins varois, sécuriser la région en démilitarisant les groupes armés anarchiques qui font régner la terreur, aider au déploiement de la Mission internationale de soutien à la Centrafrique (Misca) et favoriser, voire « accélérer » comme le souhaite le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, le processus de transition politique. En ligne de mire les élections de 2014.

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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 08:45
Centrafrique: il était temps d'agir dit Hollande à Bangui

 

10 décembre 2013 20h33 Romandie.com (AFP)

 

BANGUI - Le président français François Hollande a déclaré mardi soir à Bangui qu'il était temps d'agir en Centrafrique face aux massacres, après avoir rendu hommage au deux soldats français tués quelques heures plus tôt lors d'une opération de désarmement de milices.

 

Arrivé à l'aéroport de Bangui - placée sous couvre-feu - où se trouve la base des forces françaises, où il est arrivé en provenance d'Afrique du Sud après avoir assisté à la cérémonie d'hommage à l'ancien président sud-africain Nelson Mandela, M. Hollande s'est recueilli devant les cercueils des deux paras tués.

 

Les deux hommes ont été tués dans la nuit au cours d'un accrochage avec des assaillants non identifiés dans quartier proche de l'aéroport. Il s'agit des premières pertes françaises depuis le déclenchement jeudi soir de l'intervention française Sangaris, dans la foulée d'un feu vert de l'ONU.

 

L'émotion, elle est évidente après ce qui s'est produit: deux soldats qui sont morts pour la mission qui leur avait été confiée, qui se poursuit, et d'autres soldats qui sont encore en ce moment même, au moment où je suis présent, sur le terrain, pour pacifier cette ville et ce pays, a déclaré le président.

 

Il était temps d'agir (...) Ici même à Bangui près de 400 personnes ont été tuées. Il n'était plus le temps de tergiverser, a déclaré M. Hollande devant les troupes françaises, alors que la ville était survolée en permanence par des avions et des hélicoptères de combat.

 

La France, ici en Centrafrique, ne recherche aucun intérêt pour elle même (...) La France vient défendre la dignité humaine, a ajouté le président français.

 

Antoine et Nicolas (NDLR: prénoms des deux soldats) sont morts pour la France, pour une belle mission où ils ont donné leur vie pour en sauver d'autres, a-t-il ajouté.

 

Après l'hommage rendu aux soldats, M. Hollande devait s'entretenir à l'aéroport avec les autorités centrafricaines de transition, dont le président Michel Djotodia, vivement critiqué ce week-end par le chef de l'Etat français et qui a présenté mardi soir ses condoléances à la France dans un message radio-diffusé.

 

Le président français avait notamment accusé l'ancien chef rebelle, arrivé au pouvoir en mars à la tête de la coalition rebelle Séléka qui a ensuite dissoute, d'avoir laissé faire les massacres inter-religieux de ces derniers jours qui ont fait quelque 400 morts.

 

Selon l'état-major français, la quasi-totalité des groupes armés ont été désarmés sans incident majeur et en moins de 24 heures, avec le soutien de la force africaine (Misca). Les bases des Séléka dans les quartiers ont été évacuées, et leurs combattants rassemblés dans plusieurs camps militaires.

 

La confusion continuait de régner dans une grande partie de la capitale centrafricaine, ont constaté des journalistes de l'AFP.

 

L'urgence pour les militaires français semble désormais de contenir la vengeance des populations de la capitale, en très grande majorité chrétiennes, contre les ex-Séléka et la minorité civile musulmane qui y est associée.

 

Frustrés d'avoir été désarmés et cantonnés dans leurs bases, beaucoup d'hommes de la Séléka sont de leur côté furieux d'avoir été privés par les Français de tout moyen de se défendre --avec leurs familles et leurs proches-- face à la vindicte populaire.

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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 08:45
photo EMA

photo EMA

 

 

11 décembre 2013 à 04:25 Par RFI

 

Le Burundi avait promis d’envoyer des troupes au sein de la Misca en Centrafrique depuis plus de deux mois, mais le pays s’était heurté jusqu’ici au manque de matériels et à des problèmes de logistiques. Or, depuis la dégradation de la situation dans ce pays, l’intervention de l’armée puis le sommet de l’Elysée, les choses ont changé. La France, qui veut être épaulée par une Misca renforcée, s’est impliquée et comme par miracle, les problèmes ont été résolus, du coup les troupes burundaises devraient être sur place avant la fin de la semaine, selon l’armée burundaise.

 

Les troupes burundaises étaient prêtes depuis un bon moment, un bataillon de 850 hommes préparés dans un premier temps pour être envoyés en Somalie.

 

Mais devant l’urgence de la situation en Centrafrique, Bujumbura a accepté de déployer ces troupes dans ce pays. Restait à résoudre la question de leur acheminement à Bangui et c’est la France qui s’est chargée de demander aux Etats-Unis de donner un coup de main dans ce sens, selon un communiqué du ministère américain de la Défense. Deux avions militaires américains sont attendus à Bujumbura d’un moment à l’autre.

 

« Les militaires burundais qui ont été choisis pour participer dans la mission de maintien de paix en République centrafricaine sont prêts, l’équipe est déjà prête, affirme le porte-parole de l’armée burundaise, le colonel Gaspard Baratuza. C’est bataillon, qui se trouve à l’aéroport international de Bujumbura. D’un moment à l’autre, il peut décoller. »

 

Après plus d’une décennie de guerre civile qui a pris fin en 2006, le Burundi est en train de s’imposer dans de nombreuses missions de paix. Ce pays a déjà déployé en Somalie quelque 5 500 soldats au sein de l’Amisom en Somalie, un contingent de près de 500 hommes est prêt à être déployé au Mali et Bujumbura se dit prêt à examiner toute demande supplémentaire en faveur de la Centrafrique.

 

« Pour le moment, on a demandé un bataillon, on a préparé un bataillon. On est à la hauteur et s’il y a une demande supplémentaire, on est prêt à examiner le cas. »

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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 08:40
Russie: les forces nucléaires rééquipées à 45% d'ici la fin de 2013

 

 

MOSCOU, 10 décembre - RIA Novosti

 

Les forces nucléaires russes seront rééquipées à plus de 45% d'ici la fin de 2013, a annoncé mardi à Moscou le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou.

 

"Les Forces nucléaires stratégiques russes seront rééquipées en nouveaux armements et matériels à 45%, l'Armée de terre à 21%, l'Armée de l'air à 42%, la Marine à 52% et les Troupes de défense aérospatiale à 62% d'ici la fin de l'année dans le cadre de la réalisation de la commande militaire d'Etat", a indiqué M.Choïgou lors d'une réunion élargie du collège du ministère de la Défense.

 

Le ministère de la Défense œuvre en outre pour limiter le nombre des types d'armements et de matériels ayant des fonctions et paramètres techniques similaires ou identiques. "Cela permet de réduire les dépenses publiques pour l'achat et la maintenance des armements et matériels", a expliqué le ministre.

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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 08:40
La Biélorussie reçoit une batterie de missiles russes Tor-M2

 

MINSK, 10 décembre - RIA Novosti

 

La troisième batterie de missiles sol-air russes Tor-M2 achetée par Minsk est arrivée mardi en Biélorussie, a annoncé l'agence publique biélorusse Belta.

 

"La batterie est arrivée en Biélorussie, elle se trouve actuellement à Minsk", a indiqué le commandant de l'Armée de l'air et des Troupes de défense antiaérienne Oleg Dvigalev cité par l'agence.

 

Les missiles seront ensuite transférés à Baranovitchi, dans la région de Brest. L'arrivée de la troisième batterie de missiles Tor-M2 permettra de former une division équipée de ces armes en Biélorussie, selon le commandant.

 

Les deux autres batteries de missiles Tor-M2 biélorusses sont aussi déployées à Baranovitchi, sur le territoire de la 102e brigade de missiles sol-air.

 

Le système tactique Tor assure la protection de sites d'importance contre les frappes de missiles antiradars, de croisière, de drones, de bombes guidées, d'avions et d'hélicoptères. Le système Tor-M2 n'a pas d'équivalent au monde.

 

Une batterie de missiles Tor-M2 comprend quatre rampes de lancement mobiles capables d'abattre 16 cibles évoluant de tous côtés à une vitesse de 700 m/s, à une distance de 12 km et à une altitude de 10 km. Ce système est opérationnel par tout temps, de jour comme de nuit.

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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 08:35
Philippine Marine Corps Seek for Small UAV

Three Marine Brigade will operate 6 small UAV (photo : pdff)

 

10 Desember 2013 Defense Studies



The Department of National Defense (DND) has announced plans of acquiring Marine Forces Imagery and Targeting Support System (MITSS) consist of : 6 small UAV, 9 target acquisition device and 12 tactical sensor integration for P684.2 million.

All of the MITSS will be used for three Marine Brigade of PMC

Delivery of MITSS is required within 5 years from the date of submission and receipts of bids.


Bids must be delivered before on or January 06, 2014 and will be opened in the same day.

(Defense Studies)

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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 08:35
South Korea Air Defense Zone Rattles China

 

December 10, 2013 by Richard Sisk- defensetech.org

 

East China SeaChina expressed “regret” Monday over South Korea’s declaration of an air defense zone overlapping Beijing’s in the latest ratcheting up of tensions over territorial disputes involving Japan, China and South Korea that the U.S. has been seeking to tamp down.

 

China urged Seoul to proceed “safely and cautiously” in dealing with the overlap from “South Korea’s expansion of its air defense identification zone,” said Chinese Foreign Ministry spokesman Hong Lei.

 

South Korea caught Beijing and Tokyo off guard Sunday with the announcement that Seoul’s existing air defense zone was being expanded about 150 miles to the south to include a submerged reef called Ieodo in South Korea and Suyan Rock in China.

 

Maj. Gen. Chang Hyok, a senior South Korean Defense Ministry official, said that in declaring the zone “our top priority is to prevent accidental military clashes in the area.”

 

The expansion meant that the air zones declared by South Korea, Japan and China over the East China Sea now all overlap. The Japanese and Chinese zones both include space over disputed islets called the Senkaku by Japan and Diaoyu by China.

 

Unlike the air defense zone announced by China two weeks ago, the South Korean zone will not affect civilian flights.

 

China angered its neighbors in declaring its own zone on Nov. 23 by ordering all military and commercial flights entering the zone to file flight plans and identify themselves or face possible “emergency measures.”

 

The U.S. immediately signaled that it would not recognize the Chinese zone by flying two B-52 bombers based in Guam through the Chinese zone without giving notification.

 

The air zone disputes dominated Vice President Joe Biden’s talks last week in Japan, China and South Korea.

 

“China’s recent and sudden announcement of the establishment of a new air defense identification zone has, to state the obvious, caused significant apprehension in the region,” Biden told a meeting of U.S. business executives in Beijing.

 

“The United States has a profound stake in what happens here because we need, and we are, and we will remain a Pacific power diplomatically, economically and militarily,” Biden said.

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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 08:35
Australia accepts first MH-60R helicopters

 

Dec. 10, 2013 by Craig Hoyle – FG

 

London - Australia has accepted its first pair of Sikorsky/Lockheed Martin MH-60R shipborne helicopters, under a 24-unit Foreign Military Sales deal signed via the US government in mid-2011. The lead aircraft were received from the US Navy during a ceremony at Lockheed’s Owego modification site in New York on 10 December.

 

To replace the Royal Australian Navy’s existing Sikorsky S-70 Seahawks, the “Romeo” fleet is being acquired under a project worth more than A$3 billion ($2.7 billion).

 

“The entire fleet will be delivered incrementally by the end of 2016,” with roles to include anti-submarine and anti-surface warfare, search and rescue and vertical replenishment, says Lockheed.

 

Describing the new model as “a potent maritime combat helicopter,” Rear Adm Tony Dalton, head of the Australian Defence Materiel Organisation’s helicopter systems division, says: “We look forward to sharing in the US Navy’s ongoing technology upgrades and continuing to build upon the proven capabilities” of the new type.

 

Australia’s first MH-60R made its debut flight at Sikorsky’s Stratford site in Connecticut in June 2013 (below), before being transferred to Owego for mission system integration work.

 

Canberra’s current maritime rotorcraft inventory includes 16 S-70Bs built between 1987 and 1989, as recorded by Flightglobal’s Ascend Online Fleets database.

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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 08:35
upgraded BMP-2 Sarath during military exercise in Rajasthan - photo US DoD

upgraded BMP-2 Sarath during military exercise in Rajasthan - photo US DoD

Domestic Plans: Indian Army BMP-2 vehicles take part in a military exercise. India will proceed with plans to develop its own vehicle to replace Army BMP-2s and -1s. (US Defense Department)

 

Dec. 10, 2013 - By VIVEK RAGHUVANSHI- Defense News

 

NEW DELHI — India will not shelve its homegrown $10 billion Futuristic Infantry Combat Vehicle (FICV) program in favor of advanced Russian BMP-3 combat vehicles.

 

The decision was conveyed to the Russian side at the Nov. 18 meeting of the India-Russia Inter-Governmental Commission on Military Technical Cooperation held in Moscow, officials said.

 

During Russian President Vladmir Putin’s visit to India last December, the Russians offered to transfer technology for its BMP-3 infantry combat vehicles if India agreed to shelve its indigenous FICV program, which will see production of 2,600 vehicles to replace aging BMP-1 and BMP-2 combat vehicles.

 

The FICV program will now get rolling as debate over the Russian proposal had pushed the FICV project into the background, said an Indian Defence Ministry source.

 

An executive of Russia’s Rosoboronexport in New Delhi said the company made the BMP-3 proposal because the Indian Army sought the vehicles, but the Defence Ministry would not agree with the condition that the FICV program be shelved.

 

The FICV project will be in the “Make India” category, which means only domestic companies will be able to compete. The selected company or consortium will develop an FICV prototype on its own although the government will fund nearly 80 percent of the development costs. Thereafter, production will be done in India by the winner.

 

The FICV project was approved nearly five years ago. Since then, India’s Mahindra Defence Systems has tied up with BAE Systems, Larsen & Toubro is working on overseas tie ups, and Tata Motors is also working to connect with overseas companies after its tie up with Rheinmetall was stalled following the blacklisting of the German company. State-owned Ordnance Factories Board is also in the race.

 

MoD now will shortlist two competitors to develop their prototypes, which will be put to trial.

 

BMP-2 Upgrade

 

Meanwhile, the Indian Army plans to upgrade the existing 1,400 BMP-2 infantry combat vehicles with advanced weapons and night-fighting capabilities at a cost of $1.8 billion. However, the MoD canceled a tender floated last year to purchase 2,000 engines for the upgrade because none of the domestic vendors fulfilled the engine’s requirements. Now a global tender is likely to be issued for the engines, the MoD source said.

 

When procured, the engines will be assembled at the Ordnance Factories Board.

 

The Army requires engines that can generate 350 to 380 horsepower and are easy to maintain and operate in extreme weather conditions. The BMP-2’s existing engine has only 285 horsepower and is not suited for cross-country mobility.

 

The upgrade of the BMP-2 will include advanced observation and surveillance, night-fighting capability, an improved anti-tank guided missile (ATGM) system and a 30mm automatic grenade launcher. The upgraded combat vehicles will have an advanced fire control system and have the capability of loading two missiles in ready-to-fire mode.

 

The BMP-2 infantry combat vehicles carry soldiers into battle zones and provide fire support, an Indian Army official said

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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 08:35
Une attaque vise l'OTAN à l'entrée de l'aéroport de Kaboul

 

 

11.12.2013 Le Monde.fr (AFP)

 

L'attaque contre l'aéroport n'avait pas été revendiquée mercredi matin.

 

Un kamikaze a fait exploser, mercredi 11 décembre, sa voiture bourrée d'explosifs près d'un convoi militaire de l'OTAN qui entrait à l'aéroport de la capitale afghane, Kaboul, ont indiqué des responsables qui n'ont fait état d'aucune victime.

 

L'explosion a été entendue dans de nombreux quartiers de Kaboul, qui avait été plutôt épargnée par les attaques ces derniers mois après un début d'année marqué par plusieurs assauts rebelles d'envergure contre des sièges d'organisations étrangères et à proximité de la Cour suprême et de la présidence.

 

ATTAQUE NON REVENDIQUÉE

 

« Nous pouvons confirmer qu'un kamikaze a visé un convoi de la force de l'OTAN en Afghanistan [ISAF] qui entrait à l'aéroport », a déclaré une porte-parole de la force. « Le véhicule a explosé trop tôt pour heurter le convoi. Il n'y a aucune victime au sein de l'ISAF », a-t-elle ajouté.

 

L'attaque contre l'aéroport de Kaboul, qui abrite une base de l'OTAN et d'où sont opérés des vols civils à destination notamment du Golfe, du Pakistan et de l'Inde, n'a fait aucune victime civile, a précisé le porte-parole du ministère de l'intérieur, Sidiq Sediqqi.

 

L'attaque contre l'aéroport n'avait pas été revendiquée mercredi matin mais de tels attentats portent souvent la marque des rebelles talibans, au pouvoir de 1996 à 2001 et qui cherchent à reprendre le pouvoir dans le pays après le retrait de l'essentiel des forces de l'OTAN à la fin de 2014.

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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 08:30
U.S. to boost Israel defense missile funding by $173M

 

TEL AVIV, Israel, Dec. 10 (UPI)

 

U.S. lawmakers have approved boosting funding for Israel's missile defense program by $173 million in fiscal 2014 as the Jewish state's military establishment draws up a new defense doctrine to protect cities from Hezbollah's growing missile arsenal.

 

The Jerusalem Post reported that Israeli military intelligence now believes that the Iranian-backed Lebanese movement now possesses around 5,000 long-range missiles that can reach Tel Aviv, the country's largest conurbation, and carry warheads packing between 1,300 pounds and one ton of explosives.

 

On Monday, leaders of the Senate and House of Representatives Armed Services Committees unveiled a cut-down defense authorization bill for the coming fiscal year that would boost U.S. missile defense spending by $358 million to $9.5 billion.

 

The legislation also authorizes additional funding of $173 million for joint missile defense projects underway with Israel.

 

Funds for collaborative missile projects with Israel are separate from the $3.1 billion in military aid the United States provides Israel annually.

 

The bill must now go before Congress for a final vote. The legislation's promoters called for a vote before the Legislature recesses for the end of the year.

 

The proposed funding includes nearly $34 million for the improving the high-altitude Arrow 3 system currently being developed by state-run Israel Aerospace Industries and the Boeing Co. of the U.S.

 

Arrow 3 comprises the upper level of a planned four-tier Israeli missile shield.

 

The system is designed to intercept Iran's Shehab-3b and Sejjil-2 ballistic missiles, including any armed with nuclear warheads, beyond Earth's atmosphere on the second half of their trajectory.

 

Ynet news, the English-language website of Israel's Hebrew daily Yediot Ahronot, has reported that two recent Arrow 3 trials demonstrated the system's "high reliability" and exceeded expectations.

 

Inbal Kreiss, who until recently headed the Arrow 3 program, told a seminar at Tel Aviv University that "the missile's ability to change course while reaching the targeted missile was proven beyond all doubt as the accuracy of interception high above the State of Israel was improved."

 

He said further tests will be conducted over the next 18 months, including at least one launch into space and "an experimental interception of a missile that simulates a long-range enemy missile with a range of about 1,250 miles."

 

Some $22 million of the $34 million the armed services committees earmarked for Arrow 3 will for developing the system's "kill vehicle," the interceptor designed to hit and destroy hostile missiles.

 

The earlier Arrow 2 variant remains in service, with batteries deployed in northern and central Israel. It operates at a lower altitude.

 

Once Arrow 3 is deployed, it will be used as a back-up for that system to pick off any missiles that get past it.

 

Additional back-up for Arrow 3 will come from David's Sling, a system to counter medium-range threats, now being developed by Israel's state-owned Rafael Advanced Defense Systems and the Raytheon Co. of the U.S. for the U.S. Missile Defense Agency and Israel's Missile Defense Organization.

 

The MDA requested further funding for Arrow 3 in April as part of a $220 million package for fiscal 2014.

 

The authorization bill now before the U.S. Congress includes an appropriation of $117.2 million for David's Sling, according to details released by the bill's sponsors.

 

This system will cover the gap between Arrow 2 and Rafael's Iron Dome system, designed to counter short-range missiles and rockets. It constitutes the bottom lawyer of Israel's missile shield.

 

Iron Dome became operational in early 2011 and by official count has successfully intercepted 84.6 percent of the targets it engaged in several clashes with Palestinian rockets.

 

The Israeli military currently has five batteries deployed, but it needs as many as 20 to ensure complete coverage of the country.

 

The compromise bill proposed by the two armed services committees supported a request by U.S. President Barack Obama for $200 million for Israel to buy additional Iron Dome batteries.

 

It also added $15 million to establish a co-production capability for Iron Dome components by Israel and the U.S., a move apparently intended to consolidate U.S. efforts to achieve greater joint production of the Israeli-designed missiles.

 

The renewed funding push also underlines U.S. efforts to ensure U.S. defense budget cuts do not affect military aid to Israel.

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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 08:30
UAE Aims To Save Costs, Time With Joint Logistics Model

 

Dec. 10, 2013 - By AWAD MUSTAFA  - Defense News

 

DUBAI — The United Arab Emirates’ military in 2014 will complete the rollout of a streamlined joint logistics model and communications system to improve information sharing, procurement and training between its Navy, Army and Air Force.

 

The model was introduced in 2012 to transform procurement into a new joint approach to logistics to better support operations and training, said Matthew Hedges, an analyst with the Institute of Near East and Gulf Military Analysis.

 

According to the director of the program at UAE Armed Forces General Headquarters, Navy Col. Yahya Al Hammadi, until 2012 the three branches separately handled processes such as procurement, inventory and human resources.

 

“We’d like the commanders to have time to concentrate on strategy and policy planning,” Al Hammadi said last year as the system was being launched. “So we are involved in this plan for the armed forces to communicate effectively and quickly through an integrated IT and logistics system.”

 

The UAE understands that any operation at home or overseas is a joint effort and part of a larger coalition, Hedges said, and thus “the provision of logistics needs to be both joint and coordinated. It should also be highlighted that the UAE joins a larger list of nations who are subscribing to a joint logistics model.”

 

Al Hammadi said the system would be fully introduced across UAE forces by next year.

 

Public-private partnerships are a big part of this program. In November, the Armed Forces Gener-al Headquarters appointed the Abu Dhabi-based Advanced Military Maintenance, Repair and Overhaul Center (AMMROC) to ensure the operational readiness of the forces’ fixed- and rotary-wing aircraft.

 

The $5.8 billion two-year deal has been in the works for five years, AMMROC CEO Fahed Al Shamesi said.

 

“This includes the Air Force, Navy, special forces, presidential guards and the Army,” he said.

 

The agreement will enable the UAE Armed Forces to remain focused on aircraft operations while AMMROC provides maintenance and repair services, he added.

 

Another public-private partnership is with the Emirates Classification Society (TASNEEF), which classifies ships and offshore platforms for the UAE. TASNEEF’s primary mission is to promote the security and safety of life and property, and protect and pre-serve the natural maritime environment.

 

Rashid Al Hebsi, CEO of TASNEEF, said the joint logistics model would increase military readiness and reduce costs.

 

“This is part of the government’s vision to build capabilities in the country so we can sustain it ourselves and maintain technical competence,” Al Hebsi said.

 

The concept is new in the region, he said.

 

“Once the system is set up, the UAE believes its [Gulf Cooperation Council] neighbors will follow its lead,” Al Hebsi said.

 

The model includes the adoption of various centers of excellence (CoEs), Hedges said.

 

These “will manage relationships between the UAE General Headquarters and industry, both local and foreign,” he said. “The aim of the CoEs is to move away from numerous traditional transactional relationships to adopting more strategic partnerships.”

 

Contracts for industrial partners will be more sophisticated and will move to output- or outcome-based, i.e. payment based on performance.

 

Another key November agreement was a contract with Abu Dhabi-based Tawazun for the procure­ment, delivery and integration of laser-guided Talon missiles. The Talon missile systems are produced in the UAE under a joint development, production and mar­keting program between the UAE armed forces and Raytheon Missile Systems.

 

The contract states Tawazun will manage the integration of Talon systems into the UAE’s existing rocket systems, and deliver a training program on the Talon for the armed forces’ personnel. The integration program also will include UAE-built Nimr armored vehicles.

 

The key contractual components that the Armed Forces are looking to adopt or further investigate include continuous improvement through a transparent gain share mechanism and key performance indicators, Hedges said.

 

“They also want to define data and information that is required by either party to enable them to fulfill their contractual obligations, but also enhance working operation efficiency,” he said.

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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 08:20
United Launch Alliance Atlas V rocket - photo US Army

United Launch Alliance Atlas V rocket - photo US Army

 

HUNTSVILLE, Ala., Dec. 10 (UPI)

 

BAE Systems has gained eligibility to compete for task orders to provide various support services for the U.S. Army's space and missile defense programs.

 

The services, for the Army Space and Missile Defense Command and the Army Forces Strategic Command, will be delivered under a three-year indefinite-delivery/indefinite-quantity contract with a total value of as much as $220 million.

 

BAE Systems said the contract is called the Test Execution Services and Launch Augmentation award, or TESTLA and is designed to help the Army meet testing objectives in areas such as integrated missile defense, warfighter weapon development, homeland security, cyber technology, and intelligence, surveillance, and reconnaissance.

 

Four other companies also have been awarded the contract, under which they will compete for task orders.

 

"Winning TESTLA builds on our long-standing relationship with SMDC," said Tom White, senior director of Mission Support Solutions at BAE Systems. "The work will also position us for additional growth in the military space market."

 

BAE Systems has provided engineering and technical services under SMDC's Concepts and Operations for Space and Missile Defense Integration Capabilities contract since 2006.

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10 décembre 2013 2 10 /12 /décembre /2013 22:22
Sangaris : point de situation du 10 décembre

 

 

10/12/2013 22:17 Sources : EMA

 

Point sur les opérations de la force Sangaris en Centrafrique

 

A Bangui, dans la nuit du 9 au 10 décembre 2013, peu avant minuit, une section de la force Sangaris a été prise à partie à très courte distance au cours d’une patrouille à pied conduite dans le cadre de la mission de désarmement des groupes armés présents dans la capitale centrafricaine. Les militaires français ont immédiatement riposté. Durant l’échange de tirs, deux militaires français ont été grièvement blessés. Ils ont immédiatement été pris en charge par leurs camarades avant d’être évacués vers l’antenne chirurgicale avancée (ACA) sur l’aéroport de M’Poko, où ils sont décédés des suites de leurs blessures. Les militaires français tués au cours de cette action sont deux soldats du 8e régiment parachutiste d’infanterie de Marine (8e RPIMa) de Castres. Il s’agit des deux premiers militaires français à mourir au combat depuis le début de l’opération Sangaris en République Centrafricaine.

 

En début de soirée, le Président de la République, Monsieur François Hollande, s’est rendu à Bangui auprès des militaires français déployés sur l’aéroport de M’Poko. A son arrivée, il a été accueilli par le premier ministre centrafricain, Monsieur Nicolas Tiangaye, par le chef d’état-major des armées (CEMA), l’amiral Edouard Guillaud, par le commandant de la force Sangaris, le général de brigade Francisco Soriano, et par l’ambassadeur de France en Centrafrique, Monsieur Charles Malinas. Il s’est dans un premier temps recueilli devant les corps des deux militaires français morts au combat dans la nuit avant de s’adresser aux militaires français déployés sur l’aéroport de M’Poko. Il s’est ensuite entretenu avec les autorités militaires et avec les autorités de transition centrafricaines.

 

La France poursuit avec la Force multinationale des Etats d’Afrique de l’ouest (FOMAC) le désarmement de façon impartiale de l’ensemble des éléments armés qui n’ont pas déposer les armes, conformément aux mesures énoncées et relayées par l’autorité de transition le 7 décembre. Celles-ci stipulent que seules les forces armées de police et de gendarmerie sont autorisées à circuler dans la capitale dès lors qu’elles portent un uniforme et des signes distinctifs formels ; que le port d’arme est prohibé pour tout autre individu et enfin que  tous les membres des groupes armés doivent se rendre dans un point unique de cantonnement.

 

Le but de ces mesures est de créer les conditions sécuritaires minimales pour la prise en charge de la situation par la future Mission internationale de soutien à la Centrafrique (MISCA).

 

Sangaris : point de situation du 10 décembre

Au nord, dans la région de Bossangoa, les militaires français ont poursuivi leurs patrouilles.

 

Environ 1600 militaires français sont actuellement déployés en République Centrafricaine. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et faciliter la montée en puissance de la MISCA et son déploiement opérationnel.

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10 décembre 2013 2 10 /12 /décembre /2013 22:05
45 ans d’opérations militaires françaises en RCA

10/12/2013  -  Florent de Saint Victor - CDEF/DREX

 

Au moment du déclenchement de l’opération Sangaris, retour sur 45 années d’opérations en Centrafrique.

 

Points nouveaux qui apparaissent à la faveur des derniers événements (mars à novembre 2013)


• Apparition d’une dimension religieuse dans le conflit (la Séléka composée principalement de musulmans, milices d’autodéfense dans les villages chrétiens dans le Nord-Ouest) alors que les conflits en RCA étaient plutôt marqués par la dimension ethnique.
• Influence de « soldats » soudanais visible chez les rebelles de la Séléka.
• Coexistence de bandes armées de la Séléka et de FACA restructurées dans Bangui, le Nord et le Centre du pays.
• Action de la France en préparation pour raison humanitaire (risque de génocide), déclenchée seulement après une résolution de l’ONU (alors qu’en 2003, 2006, 2007 la France intervenait sans résolution de l’ONU et pour protéger ses ressortissants).
• Projection de moyens lourds par voie maritime puis par route en plus des projections aériennes, contrairement aux opérations précédentes légères et assurées presque entièrement par voie aérienne.

 

Note RPDefense : merci à Michel Goya pour l'information.

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10 décembre 2013 2 10 /12 /décembre /2013 20:37
Le président français François Hollande est arrivé mardi soir à Bangui

 

10.12.2013 20h09 Romandie.com (ats)

 

Le président français François Hollande est arrivé mardi soir à Bangui, placée sous couvre-feu. Il s'est recueilli devant les cercueils des deux soldats français tués quelques heures plus tôt lors d'opérations de désarmement de milices.

 

Accompagné notamment du chef de la diplomatie française Laurent Fabius, M. Hollande est arrivé à 19h15 à l'aéroport de Bangui, où se trouve la base des forces françaises, en provenance d'Afrique du Sud où il avait assisté à la cérémonie d'hommage à l'ancien président sud-africain Nelson Mandela.

 

Le chef de l'Etat français s'est recueilli dès son arrivée devant les cercueils des deux paras tués dans la nuit de lundi à mardi, alors que Bangui était survolée en permanence par des avions de combat. Il s'agit des premières victimes dans les rangs militaires français depuis le déploiement de l'opération en Centrafrique, en appui aux forces africaines. Cinq jours après le début officiel de son intervention en Centrafrique, l'armée française fait face à des "accès de violence", pillages et tentatives de représailles contre les civils musulmans, lourds de menaces pour la suite des événements.

 

Coups de feu, mouvements de foule, corps sans vie sur la chaussée: la confusion a régné une grande partie de la journée dans le quartier "Combattant", proche de l'aéroport M'Poko.

 

C'est dans un quartier voisin que deux militaires français ont été tués dans un accrochage au cours de la nuit, lors d'un échange de tirs "à très courte distance". Selon l'état-major, l'échange de feu "extrêmement nourri" a eu lieu vers 23h30 à l'est de l'entrée de l'aéroport.

 

La France a déployé un contingent de 1600 soldats en Centrafrique, pour l'essentiel dans Bangui, mais aussi dans le nord-ouest du pays. Il vient appuyer la force africaine présente sur place, la Misca, désormais forte de 3000 soldats. Les soldats français ont pour mission de "rétablir la sécurité, protéger les populations et garantir l'accès de l'aide humanitaire".

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10 décembre 2013 2 10 /12 /décembre /2013 20:09
Centrafrique: comment sont morts les deux soldats français

 

10/12/2013 Par LEXPRESS.fr

 

Les deux soldats français morts au combat en Centrafrique lundi, Antoine Le Quinio et Nicolas Vokaer, étaient âgés de 22 et 23 ans. L'Express fait le point sur l'"accrochage" qui s'est produit dans la nuit de lundi à mardi.

 

Cinq jours après le début de l'opération Sangaris en Centrafrique, deux soldats français ont trouvé la mort au cours des opérations de désarmement des milices. 

 

Qui sont les deux soldats tués en RCA?

Les soldats de 1ère classe Antoine Le Quinio et Nicolas Vokaer, du 8e RPIMa de Castres, étaient âgés respectivement de 22 et 23 ans. Tous deux célibataires et sans enfant, ils étaient engagés depuis 2011. 

Les deux soldats avaient déjà été engagés en Centrafrique dans le cadre de l'opération Boali en mars, puis au Gabon en octobre. Ils faisaient partie des renforts envoyés en RCA à la suite du déclenchement de l'opération Sangaris. Selon leur biographie officielle, publiée sur le blog Lignes de défense, ils se distinguaient par leur professionnalisme et avaient reçu des lettres de félicitations "pour la qualité des services rendus". 

 

Que s'est-il passé?

Selon le porte-parole de l'état-major, le colonel Gilles Jaron, les deux jeunes militaires marchaient en tête d'un groupe d'une trentaine d'hommes, dans la nuit de lundi à mardi. Ils venaient de débarquer de leurs véhicules blindés pour patrouiller à pied quand l'accrochage s'est produit, environ 400 mètres plus loin. 

Vers 23h30, un échange de feu "extrêmement nourri" avec des individus munis d'armes légères s'est déroulé à 1,2 km à l'est de l'aéroport M'Poko de Bangui, où est basé l'essentiel du contingent français. Les deux militaires sont décédés peu après de leurs blessures, malgré leur prise en charge par l'antenne chirurgicale de l'aéroport de Bangui. 

Antoine Le Quinio et Nicolas Vokaer ont été tués "à très courte distance" a indiqué a indiqué le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian dans un communiqué.  

Aucun assaillant n'a été retrouvé sur les lieux de l'incident.

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10 décembre 2013 2 10 /12 /décembre /2013 19:55
Les indignés de l’article 13 et le Parlement

 

10 décembre 2013 par Brice Lacourieux – Les cuisines de l’Assemblée

 

Depuis plusieurs jours, l’article 13 du projet de loi programmation militaire [voir ci-dessous] suscite des réactions indignées de la part des acteurs du numérique, largement relayées par les médias.

En quelques mots, cet article, réécrit par le sénateur Jean-Pierre Sueur, concerne le recueil de données en temps réel et étend notamment les données auxquelles l’administration peut avoir accès – à des fins de sécurité intérieure en théorie.

Au-delà du contenu, lui-même sujet à débat, on peut estimer que le buzz a réellement commencé vendredi dernier, lorsque le Conseil national du numérique a jugé que cet article 13 n’était « pas opportun« . Depuis, les réactions se multiplient, et certains sénateurs en viennent à demander sa suppression.

Arrêtons-nous ici sur le calendrier : cette vague de réactions intervient donc depuis le 6 décembre, alors que le texte arrive en seconde lecture au Sénat, et que le gouvernement espère un vote conforme à celui de l’Assemblée, donc sans modification (ce conforme est souhaité afin que certaines dispositions puissent entrer en application dès le 1er janvier 2014). Bref, c’est très (trop?) tard.

Or, l’article 13 est passé complètement inaperçu alors qu’il y avait largement le temps de s’y arrêter :

- l’avis de la commission des Lois du Sénat détaillant la réécriture a été déposé le 9 octobre  ;
- le texte a été débattu en première lecture au Sénat le 21 octobre ;
- puis en commission des Lois de l’Assemblée, le 6 novembre ;
- et en séance le 29 novembre.

Lors de cette séance, un seul député, Lionel Tardy, est intervenu sur l’article 13 à travers une dizaine d’amendements. A chaque fois, une fin de non-recevoir lui a été opposée, le Ministre expliquant clairement qu’il voulait maintenir le texte en l’état.

A ce moment-là – et j’en sais quelque chose, travaillant pour ce député – il n’y avait personne pour s’indigner, personne pour soulever le sujet mis à part quelques sites spécialisés et attentifs (voir ici, ici, ici et ).

A défaut d’être objectif, je peux dire en tant que partie prenante que lorsqu’il a fallu décortiquer le texte en vue de la séance, Lionel Tardy (ainsi que Laure de la Raudière en cosignataire) étaient seuls face à un mur (voir le compte-rendu). Pour cause, au Parlement on est encore aujourd’hui surpris de ce genre de réaction, la version actuelle étant plutôt perçue comme une avancée par ses promoteurs. Bref, comme bien souvent sur les sujets touchant au numérique, l’incompréhension mutuelle domine. Cependant, le bruit médiatique et le soutien actuels auraient alors peut-être pu faire bouger les choses, comme cela a été le cas sur la PPL prostitution (où un blocage administratif des sites Internet était envisagé).

Derrière tout cela, il y a peut-être un gros problème de veille sur le travail parlementaire.

Mais il y a surtout – on ne va pas se mentir – l’idée relativement intégrée que les choses ne se passent pas au Parlement. Les « indignés » de l’article 13, quand bien même ils arrivent après la bataille, ne s’adressent et ne s’intéressent pas aux parlementaires mais aux médias et au gouvernement. Ils n’ont qu’à moitié raison. Car le débat que certains appellent aujourd’hui de leurs vœux aurait bel et bien pu avoir lieu. Aux dernières nouvelles, c’est bien au Parlement qu’un débat peut s’engager sur un texte de loi. C’est aussi là qu’il peut être modifié. A condition de s’y intéresser dans les temps.

Les indignés de l’article 13 et le Parlement

Article 13 (extraits) - Source Assemblée nationale

 

I. – Le livre II du code de la sécurité intérieure est ainsi modifié :

 

[…]

2° Il est ajouté un chapitre VI ainsi rédigé :

 

« Chapitre VI

 

« Accès administratif aux données de connexion

 

« Art. L. 246-1. – Pour les finalités énumérées à l’article L. 241-2, peut être autorisé le recueil, auprès des opérateurs de communications électroniques et des personnes mentionnées à l’article L. 34-1 du code des postes et des communications électroniques ainsi que des personnes mentionnées aux 1 et 2 du I de l’article 6 de la loi n° 2004-575 du 21 juin 2004 pour la confiance dans l’économie numérique, des informations ou documents traités ou conservés par leurs réseaux ou services de communications électroniques, y compris les données techniques relatives à l’identification des numéros d’abonnement ou de connexion à des services de communications électroniques, au recensement de l’ensemble des numéros d’abonnement ou de connexion d’une personne désignée, à la localisation des équipements terminaux utilisés ainsi qu’aux communications d’un abonné portant sur la liste des numéros appelés et appelant, la durée et la date des communications.

 

[…]

 

« Art. L. 246-3. – Pour les finalités énumérées à l’article L. 241-2, les informations ou documents mentionnés à l’article L. 246-1 peuvent être recueillis sur sollicitation du réseau et transmis en temps réel par les opérateurs aux agents mentionnés au I de l’article L. 246-2.

 

« L’autorisation de recueil de ces informations ou documents est accordée, sur demande écrite et motivée des ministres de la sécurité intérieure, de la défense, de l’économie et du budget ou des personnes que chacun d’eux a spécialement désignées, par décision écrite du Premier ministre ou des personnes spécialement désignées par lui, pour une durée maximale de trente jours. Elle peut être renouvelée, dans les mêmes conditions de forme et de durée. Elle est communiquée dans un délai de quarante-huit heures au président de la Commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité.

 

[…]

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10 décembre 2013 2 10 /12 /décembre /2013 18:45
Nord du Mali: 19 jihadistes tués dans une opération de l'armée française

 

10 décembre 2013 18h15 Romandie.com (AFP)

 

BAMAKO - Dix-neuf membres d'un groupe jihadiste ont été tués mardi lors d'une opération de l'armée française en cours dans la région de Tombouctou, dans le nord du Mali, a appris l'AFP de source militaire française à Bamako.

 

Une opération militaire française est actuellement en cours au nord de Tombouctou, a indiqué cette source, ajoutant que les troupes françaises font face à un groupe assez déterminé et le bilan pour le moment est de 19 éléments de ce groupe tués.

 

Nous avons le contrôle de la situation, a affirmé cette source en indiquant qu'aucune victime n'était à déplorer parmi les soldats français engagés dans cette opération

 

Cette source militaire française n'a pas précisé à quel groupe jihadiste appartenaient les 19 éléments tués.

 

L'armée française intervient au Mali depuis janvier aux côtés d'autres armées africaines, intégrées depuis à la force de l'ONU, la Minusma, contre les groupes islamistes armés liés à Al-Qaïda qui ont occupé le nord de ce pays pendant neuf mois en 2012. Ils ont été affaiblis, mais restent néanmoins actifs dans la région.

 

Après une accalmie de plusieurs mois, ces groupes jihadistes avaient repris leurs attaques meurtrières le 28 septembre, tuant depuis une dizaine de civils et de militaires maliens et tchadiens membres de la Minusma.

 

Mi-octobre, l'armée française, la Minusma et l'armée malienne avaient lancé dans le nord du Mali une vaste opération anti-jihadiste de plus de 1.500 soldats baptisée Hydre.

 

Son objectif était de faire pression sur les mouvements terroristes éventuels pour éviter leur résurgence (...) Cela fait partie de ces opérations qui sont régulièrement menées pour stabiliser la Mali, avait alors précisé le colonel Gilles Jaron, porte-parole de l'état-major des armées française.

 

Mi-novembre, une opération spéciale de l'armée française dans le nord-est du Mali, avait permis de neutraliser plusieurs membres de groupes jihadistes et de saisir du matériel, selon le chef d'état-major des armées françaises, l'amiral Edouard Guillaud.

 

Selon des sources sécuritaires régionales, Hacène Ould Khalill, un Mauritanien plus connu sous le nom de Jouleibib, numéro deux du groupe jihadiste dirigé par l'Algérien Mokhtar Belmokhtar, avait été tué lors de cette opération dans la région de Tessalit, près de la frontière algérienne.

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10 décembre 2013 2 10 /12 /décembre /2013 18:35
Karzaï accuse les Américains de livrer une guerre psychologique à l'Afghanistan

 

10 décembre 2013 Romandie.com (AFP)

 

PARIS - Le président afghan Hamid Karzaï, pressé par les Etats-Unis de signer un accord entérinant une présence militaire américaine dans son pays après 2014, a accusé mardi Washington de livrer une guerre psychologique au peuple afghan, dans un entretien avec le quotidien français Le Monde.

 

Il a en outre accusé les Etats-Unis de se comporter en Afghanistan comme une puissance coloniale.

 

M. Karzaï, qui entretient des relations conflictuelles avec le gouvernement de Barack Obama et proteste régulièrement contre la mort de civils afghans dans les opérations militaires américaines, a refusé jusqu'à présent de parapher le traité de sécurité entre Kaboul et Washington, qui définira les modalités d'une présence militaire américaine après que les 75.000 soldats de l'Otan seront partis, fin 2014.

 

Le président afghan refuse de signer cet accord avant l'élection présidentielle d'avril 2014, à laquelle il ne pourra pas se présenter, la Constitution lui interdisant de briguer un troisième mandat.

 

Vous devez devenir un allié et vous comporter en allié. Pas en adversaire, a déclaré M. Karzaï.

 

Aux Américains, je dis: pourquoi le peuple afghan doit-il payer le prix de cette guerre contre le terrorisme ? Pourquoi attaquez-vous une maison afghane en raison de la présence d'un soi-disant taliban, un taliban inconnu, et causez ainsi la souffrance ou la mort de femmes et d'enfants ? Les Américains lanceraient-ils une attaque de drone sur leur sol à cause d'un tueur ou d'un terroriste ? Alors pourquoi le font-ils en Afghanistan ? Pensent-ils qu'un Afghan vaut moins qu'un Américain ? Je souhaiterais que les Américains aient le même respect pour un enfant afghan que pour un enfant américain, a-t-il poursuivi.

 

Attaquer les maisons afghanes est l'acte d'un adversaire. Lancer une guerre psychologique contre le peuple afghan est l'acte d'un adversaire. Il s'agit d'une guerre psychologique contre notre économie, en encourageant les entreprises à quitter l'Afghanistan, en encourageant les capitaux à quitter l'Afghanistan, en effrayant la population afghane sur les conséquences de 2014, dans l'hypothèse où les Américains ne seraient plus ici, a-t-il estimé, ajoutant qu'il s'agissait du résultat d'une propagande d'Etat de Washington.

 

Agacée par le refus d'Hamid Karzaï de signer le traité, pourtant approuvé en novembre par une Loya Jirga (grande assemblée traditionnelle afghane), Washington a laissé planer la menace d'une option zéro, avec retrait de tous les soldats américains d'ici un an à la fin de la mission de combat de la force de l'Otan (Isaf), et la suppression des milliards de dollars d'aide militaire promis à Kaboul.

 

De quoi faire craindre l'effondrement de l'Etat central afghan, déjà faible et sous perfusion de l'aide internationale, au profit des insurgés qui contrôlent une partie du pays, 12 ans après la chute des talibans qui avaient offert un sanctuaire à Oussama ben Laden et à Al-Qaïda avant les attentats du 11 septembre 2001.

 

Les Américains ne peuvent pas nous acculer ainsi (...). Ils ne peuvent pas ainsi profiter de notre état de dépendance. Ce que j'entends ces derniers jours, et ce que j'ai déjà entendu avant, est classique de l'exploitation coloniale. Les Afghans ne s'inclineront pas. Ils ont déjà battu les colonisateurs, a mis en garde Hamid Karzaï.

 

Si les Etats-Unis sont ici, si les pays de l'Otan sont ici avec leurs ressources dépensées à bon escient - et non gaspillées - et nos maisons respectées, si la paix règne, alors leur présence est positive pour l'Afghanistan et nous l'apprécions. (...) Si leur présence ici signifie la continuation de la guerre, des bombes et des tueries, alors cela ne vaut pas la peine, a jugé le chef de l'Etat afghan.

 

Porté au pouvoir par les puissances occidentales fin 2001, après la chute des talibans, Hamid Karzaï a été élu en 2004, puis réélu en 2009 après le retrait de son adversaire à l'issue d'un premier tour calamiteux, entaché de fraudes massives.

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10 décembre 2013 2 10 /12 /décembre /2013 18:21
Centrafrique: l'intervention française sera l'affaire de quelques mois (Ayrault)

 

10 décembre 2013 Romandie.com (AFP)

 

PARIS - Le Premier ministre français Jean-Marc Ayrault a assuré mardi à l'Assemblée nationale que l'intervention française en Centrafrique, au cours de laquelle deux soldats français ont été tués dans la nuit, serait l'affaire de quelques mois.

 

Le Président de la République l'a dit très clairement: notre intervention sera rapide, elle n'a pas vocation à durer, a ajouté le Premier ministre lors d'un débat sans vote au Parlement sur l'opération française en Centrafrique.

 

Le désengagement de nos forces commencera dès que la situation le permettra, en fonction de l'évolution sur le terrain et de la montée en puissance des capacités opérationnelles des forces africaines, a expliqué le chef du gouvernement, pour qui ce doit être l'affaire de quelques mois.

 

M. Ayrault a affirmé que la France n'agissait pas en gendarme de l'Afrique. Le temps de la Françafrique est terminé! a-t-il lancé, ajoutant que la France répond à l'appel de ses partenaires africains et fait face à l'urgence absolue de prévenir une spirale de massacres.

 

Pour la France, l'inaction n'était pas une option, a aussi expliqué M. Ayrault, ajoutant: attendre, c'était prendre le risque d'un désastre. Attendre, c'était nous exposer au risque d'une intervention ultérieure, beaucoup plus coûteuse et difficile, a-t-il fait valoir.

 

Au cinquième jour de l'opération Sangaris, le Premier ministre a rappelé les objectifs de l'intervention.

 

Premièrement, rétablir la sécurité en République centrafricaine, enrayer la spirale d'exactions et la dérive confessionnelle, et permettre le retour des organisations humanitaires ainsi que le déploiement des structures étatiques de base, a détaillé M. Ayrault.

 

L'intervention des 1.600 soldats français doit aussi favoriser la montée en puissance rapide de la Misca (la force panafricaine présente en Centrafrique, ndlr) et permettre son plein déploiement opérationnel, a poursuivi M. Ayrault.

 

La Misca doit en effet être en mesure d'assurer le contrôle de la situation sécuritaire, de désarmer les milices et de faciliter la transition politique, a-t-il dit.

 

La France n'est pas seule, a-t-il aussi assuré. Elle bénéficie du soutien politique de tous les membres du Conseil de sécurité des Nations unies. Le secrétaire général des Nations unies a encore lancé, vendredi dernier, un appel d'urgence sur la situation en République centrafricaine. La France agit (...) aux côtés des Africains, regroupés au sein de la Misca.

 

M. Ayrault a rappelé par ailleurs que l'Union européenne l'accompagne depuis le début, avec des capacités de financement, que le Royaume-Uni a mis des moyens aériens à disposition, que la Belgique se prépare à apporter son appui, ou encore que les Etats-Unis fourniront, dans les prochains jours, des capacités de transport pour les contingents africains et ont promis 40 millions de dollars pour la Misca.

 

Cette cause est juste. Elle correspond à l'idée même que la France se fait de sa place dans le monde, a-t-il conclu.

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10 décembre 2013 2 10 /12 /décembre /2013 17:55
Parking avion de la BA 126 de Solenzara – photo R. Connan DICoD

Parking avion de la BA 126 de Solenzara – photo R. Connan DICoD



06/12/2013 Samantha Lille

 

Depuis le 25 novembre, la base 126 de Solenzara en Corse vit au rythme des sorties aériennes incessantes. L’édition 2013 de Serpentex, un exercice interarmées et interallié majeur dédié à l’appui aérien, a donné son tempo. Mirage 2000 et Rafale décollent de jour comme de nuit.

 

Il est 18h30, le soleil corse a fait place à une belle nuit noire. Deux Mirage 2000 D roulent sur le parking avion. Ils rentrent d’une mission de Close air support ou appui aérien rapproché dont le scénario a été directement inspiré des dernières opérations (Afghanistan, Libye, Mali). Sur le tarmac l’activité a débuté dix heures plus tôt et se terminera aux alentours de 23h. En moyenne, depuis le début de l’exercice la tour de contrôle enregistre 46 sorties d’avions de chasse par jour, dix de plus lorsqu’il y a des vols de nuit.

 

Reportage photos

 

Serpentex 2013, quand le rythme s’accélère

Le 4 et 5 décembre, le lieutenant-Général Yvan Blondin, commandant de l’Aviation royale canadienne s’est rendu sur l’île de beauté accompagné du Général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’Air. La rédaction a recueilli leurs premières impressions.

 

Lieutenant-général Yvan Blondin : « Nous pouvons nous entrainer chez nous mais si l’on ne pas compare nos différentes expériences entre forces armées, nous perdons quelque chose. Un exercice comme celui-ci nous permet de partager des procédures et de vérifier que nos équipements sont compatibles. On s’assure ainsi que même s’il existe des différences entre nous, nous sommes capables de travailler ensemble. La réussite des dernières opérations comme la Libye, réside justement dans cette capacité à agir conjointement, c’est notre force. De plus, venir en Corse implique le déploiement d’une logistique particulière et c’est aussi un domaine à éprouver. Enfin, cette île est un endroit fantastique pour ce type d’exercice entre l’océan et les montagnes, l’environnement dans lequel évoluent les appareils est très varié. »

 

Général Denis Mercier : « La première chose que l’on attend de Serpentex, c’est ce pourquoi l’exercice est fait : entrainer nos équipages et les contrôleurs aériens avancés (FAC-Forward air controller), de manière à ce qu’ils soient le plus opérationnels possible dans un environnement qui est dense et réaliste. C’est le premier objectif et je pense qu’il est parfaitement rempli. Pendant ces trois semaines, on peut aussi s’attendre à développer de nouvelles doctrines, c’est ce qui est fait en ce moment même et on s’aperçoit que cela marche. Enfin, le dernier enjeu c’est l’intégration entre les différentes armées de l’air et même entre l’armée de l’Air et l’armée de Terre. Car nous testons de nouveaux systèmes et il est important que l’on soit tous ensemble pour le faire. Je pense aux liaisons de données tactiques par exemple, si chacun devait développer ses propres standards dans son coin, on ne pourrait plus être déployé de manière conjointe. Donc là, nous innovons ensemble et tout le monde a envie de progresser. Avec le Canada, nous avons une culture commune et surtout des envies communes. Cela s’est traduit notamment par des échanges d’officiers au niveau des états-majors, la participation régulière de la France à l’exercice aérien Mapple Flag et aujourd’hui, un escadron de F18 est déployé ici, à Solenzara. Et pour finir, le fait d’avoir discuté avec mon homologue, nous a permis d’identifier encore beaucoup de voies de coopération. »

Serpentex 2013, quand le rythme s’accélère

Cette année Serpentex réunit 703 militaires au plus fort de son activité. Présentes aux côtés des Français, huit nations étrangères : Royaume-Uni, Etats-Unis, Espagne, Italie, Belgique, République Tchèque, Slovénie et Canada. Ce dernier pays déploie par ailleurs un dispositif conséquent de quelques 200 personnes et 7 aéronefs dont 6 avions de chasse F18.
La troisième et dernière semaine de l’exercice intégrera des hélicoptères Gazelle de l’aviation légère de l’armée de Terre et des missions d’appui avec des unités de transport tactique. Serpentex 2013 s’achèvera le 13 décembre.

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