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26 octobre 2015 1 26 /10 /octobre /2015 17:30
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

21/10/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 7 au 11 octobre 2015, les soldats français de la Force Commander Reserve (FCR) et le contingent des forces armées indonésiennes de la Force Intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) ont conduit un cycle d’opérations et d’entraînements conjoints.

 

Sur le camp militaire du bataillon indonésien (Indobat), un peloton de l’escadron d’éclairage et d’investigation de la FCR armé par le 3e régiment de hussards, a vécu au rythme des soldats indonésiens armant la compagnie Delta au Sud Liban, dont les missions de reconnaissance sont similaires aux leurs. Présentations de matériels et de véhicules se sont ainsi succédé en ouverture de cette semaine d’échanges opérationnels et culturels. Tir à l’arme légère, secourisme au combat, techniques de combat : les deux contingents ont échangé sur leurs procédures opérationnelles respectives avant de patrouiller ensemble au Sud Liban.

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photo EMA / Armée de Terre

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26 octobre 2015 1 26 /10 /octobre /2015 17:25
Arrivée des Rafale en Guyane

Arrivée des Rafale en Guyane

 

21/10/2015 Armée de l'air

 

Organisé du 12 au 15 octobre 2015 sur la base aérienne 367 de Cayenne, l’exercice Urubu vise à renforcer et tester le dispositif permanent de protection de l’espace aérien guyanais (opération Bubo).

 

Cette édition avait notamment pour objectif d’expérimenter une architecture liaison 16 permettant d’interconnecter un E3-F, le centre de contrôle militaire (CCM) de Kourou et les radars NC1 du 3e régiment étranger d’infanterie (REI). Urubu 2015 visait également à éprouver la capacité de la base guyanaise à accueillir des avions de combat après des travaux d’agrandissement de la plateforme réalisés en 2012. Exercice concluant, puisque deux Rafale ont effectivement pu se poser sur la base.

 

Un E3-F, deux Fennec de l’escadron de transport 68, le centre de contrôle militaire de Kourou, les moyens sol-air du 3e REI (mistral et radar NC1) ainsi qu’un plastron Robin de la section aérienne de réserve de l’armée de l’air ont pris part à l’entraînement de défense aérienne. Plusieurs mesures actives de sûreté aérienne ont alors été testées sur avion lent. Toute la chaîne de commandement a pu être validée, jusqu’à la haute autorité de défense aérienne.

 

L’avion radar de l’armée de l’air a par ailleurs réalisé un travail de surveillance maritime en collaboration avec un Falcon 50 de la marine nationale, au profit de la lutte contre la pêche illégale dans nos eaux territoriales.

Survol de la base aérienne guyanaise par les Rafale

Survol de la base aérienne guyanaise par les Rafale

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26 octobre 2015 1 26 /10 /octobre /2015 17:25
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

21/10/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 28 septembre 2015, le bâtiment de transport léger Dumont d’Urville a appareillé de Fort-de-France pour conduire pendant deux semaines, une mission de reconnaissance amphibie et hydrographique sur les îles d'Aruba et de la Barbade. Un détachement du 33e Régiment d’infanterie de Marine (33e RIMa) et du Service hydrographique et océanographique de la Marine (SHOM) ont également participé à cette mission aux côtés des marins du Dumont d’Urville.

 

Suite de l'article

 

 

photo Marine Nationale

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26 octobre 2015 1 26 /10 /octobre /2015 17:25
FAG : 9e participation à la commission mixte franco-brésilienne

 

19/10/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Les 7 et 8 octobre 2015 à Macapa au Brésil, le général Dupont, Commandant supérieur (COMSUP) des forces armées en Guyane (FAG), a participé à la neuvième édition de la commission mixte transfrontalière franco-brésilienne. Cette commission interministérielle bilatérale a pour objectif, entre autre, d’échanger sur les défis sécuritaires auxquels sont confrontés la France et le Brésil de part et d’autre de la frontière formée par le fleuve Oyapock.

 

Le COMSUP était intégré à la délégation française conduite par Monsieur l’Ambassadeur de France au Brésil, le préfet de la région Guyane, et au côté du commandant de la gendarmerie de Guyane.

 

La coopération avec le Brésil, voisin de la France, revêt une grande importance en particulier dans les domaines de la lutte contre l’orpaillage illégal et la pêche illicite en Guyane. Engagés dans une coopération régulière et soutenue, les FAG et le commandement militaire du Nord brésilien se retrouvent régulièrement le long de l’Oyapok pour mener ensemble des patrouilles, des opérations coordonnées ou échanger des informations. Cette coopération active a mainte fois contribué à juguler l’activité d’orpaillage illégal dans la zone orientale de la Guyane. Il en est de même pour la lutte contre la pêche illégale où par quatre fois cette année des patrouilles maritimes communes ont eu lieu. Cette coopération se joue à la fois sur le terrain mais également au niveau stratégique par le biais d’échanges régulier entre nos forces. A ce titre, l’état-major interarmées des FAG a récemment accueilli un officier de liaison brésilien.

 

A 7 000 km de la métropole, les Forces armées en Guyane (FAG) garantissent la protection du territoire national et de ses ressources. Fréquemment engagées en appui de l’action de l’État dans des missions au caractère interministériel, les FAG agissent sur un territoire exigeant par son étendue (1 100 km de frontières terrestres), son littoral difficile et sa forêt équatoriale.

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26 octobre 2015 1 26 /10 /octobre /2015 15:55
ITW du GCA (2S)* Michel MASSON, ancien directeur du renseignement militaire (2005-2008) - SDBR

 

20/10/2015 par Alain Establier - SECURITY DEFENSE Business Review n°136

 

SDBR : L’organisation actuelle du renseignement en France vous parait-elle adaptée aux défis qui se posent ?

MM : Je crois sincèrement qu’elle est adaptée, au vu de notre histoire et de notre culture du renseignement et de la sécurité. La majeure partie des Etats disposant d’une communauté du renseignement crédible ont une structure assez similaire. Toutefois, le rôle, les prérogatives et les moyens du Coordonnateur doivent être revus. Il faut aller vers plus de mutualisation du domaine du renseignement technique (nécessité rappelée par les Livres blancs de 2008 et 2013), les services eux-mêmes en étant convaincus. La maturité des esprits, au sein des services, pour aller plus loin est bien présente: il faut exploiter, de manière intensive, toutes les marges de progrès disponibles dans le respect des missions et des identités de chacun. Il faut ensuite passer d’une gouvernance centrée sur les ministères à une gouvernance centrée sur les services de renseignement. Dès la mise en place du poste de Coordonnateur, en 2008, les ministres de tutelle des différents services n’ont jamais accepté de se départir de leurs prérogatives organiques. Il y aurait en particulier des changements à opérer en matière budgétaire, dans l’esprit de la LOLF, pour gagner en clarté. La Délégation parlementaire au Renseignement, avec les pouvoirs renforcés que lui donne la LPM 2014-2019 (à condition toutefois que les parlementaires eux-mêmes s’y intéressent et s’investissent), devrait se pencher sur ce sujet. Pour pouvoir efficacement combiner mutualisation et gouvernance accrues, le rôle du Coordonateur doit être renforcé. Aujourd’hui, il joue au sein de la communauté nationale du renseignement un rôle d’animation et de secrétariat, mais ni de stimulation ni d’impulsion, ce dont la communauté a besoin. Sa lettre de mission ne lui donne pas suffisamment de prérogatives et il ne dispose pas dans son entourage du minimum de compétences opérationnelles et techniques pour pouvoir agir.

 

L’intégration du renseignement militaire dans le continuum défense et sécurité de la nation est-il souhaitable ?

Ce continuum existe déjà. Aujourd’hui, dans le domaine du terrorisme, les individus dangereux sont passés par les terres de djihad. Qui, au premier chef, est présent sur ces théâtres si ce ne sont les forces armées. Le ministre Le Drian a dit à Strasbourg le 15 septembre dernier : « On ne peut pas désactiver des cellules en France si on ne va pas là où ils sont entrainés ». Très juste mais, avant d’y aller, il faut être renseigné. Repérer, identifier et évaluer ces groupes et leurs sites d’entraînement, c’est dans les cordes du RIM  (Renseignement d’Intérêt Militaire). Le RIM a été très actif dans les Balkans, dans la décennie 90 et ensuite, pour la recherche des caches d’armes qui alimentent le grand banditisme sévissant sur le territoire national. Nous étions, à mon époque, très proches des autres services (y compris de l’ex-DST, pourtant service intérieur) sur différents sujets. Lors du colloque sur le GEOINT à Paris le 11 septembre dernier, l’actuel DRM, le général Gomart, a précisé que nous n’ignorions rien des flux de migrants depuis la rive sud de la Méditerranée. Il voulait dire que nos moyens (pas uniquement l’imagerie) nous permettent d’avoir une bonne idée des organisations maffieuses et peut-être terroristes (les deux sont liées) qui se cachent derrière ce drame humain. Dans ce cas encore, le RIM assure le continuum avec la sécurité de la Nation assurée par d’autres services de l’Etat, comme il le fait en permanence pour la surveillance de l’espace aérien (la sûreté aérienne) ou l’action de l’Etat en mer. La difficulté est en fait dans la coordination des efforts et des échanges d’informations, qui dépendent en grande partie de capacités techniques, lesquelles se mettent en place mais pas assez vite. La coordination est du ressort du Coordonnateur comme je l’ai déjà dit : il n’a pas assez de pouvoirs, pas assez de moyens, il n’est pas assez proche du P.R.** et  il faudrait que ce soit un homme du métier, un ancien directeur de service, par exemple. Pour s’imposer dans ce milieu, il faut en connaître les rouages et les codes. Cela n’a jamais été le cas jusqu’ici et le précédent a jeté l’éponge: c’est révélateur.

 

Comment utiliser le renseignement militaire sur le territoire national (Sentinelle) ? Est-ce souhaitable ?

D’abord, il faut poser comme postulat que le renseignement militaire n’opère pas sur le territoire national, hormis pour les missions régaliennes (interministérielles) citées plus haut. Au milieu des années 2000, l’Etat-major des armées avait élaboré un principe dit de «sauvegarde générale» qui prenait en compte une telle implication, mais en restant assez flou sur l’implication des moyens militaires de  «renseignement». Pourquoi ? Parce que la culture des militaires français a longtemps été nulle à propos de cette fonction (aujourd’hui «stratégique») et qu’ils ne savaient pas par quel bout la prendre, si je puis dire. Ensuite, cela avait aussi et surtout des relents de Troisième République, ce qui n’est aujourd’hui pas politiquement correct en interne. Les militaires sont profondément républicains. L’intervention, sous une forme ou une autre, des armées dans la sécurité intérieure n’est pas bien vue de l’Etat-major et on reste toujours très prudent sur le sujet. En mars 2015, Jean-Marie Faugère (ancien inspecteur général des armées - terre) a montré que l’opération «Sentinelle» était anticonstitutionnelle, puisque déployée en dehors de tout état d’exception (état de siège, état d’urgence, défense opérationnelle du territoire), les armées ayant été réquisitionnées par l’autorité publique sans pour autant être  considérées comme des forces dites de 3ème catégorie, destinées au maintien de l’ordre. C’est pour cette raison que le dispositif «Sentinelle» gêne beaucoup les militaires. Pour répondre à votre question, je ne pense pas que ce soit souhaitable. Il appartient aux autorités politiques, eu égard à l’évolution du contexte sécuritaire et pas uniquement à la suite d’élans émotionnels, de savoir s’il faut envisager une modification juridique du rôle des forces armées sur le territoire,  y compris en matière de renseignement. A ce stade, nous n’avons aucune idée de ce qu’apporterait réellement le renseignement d’intérêt militaire sur le territoire national.

 

En 2013, la Commission nationale d’examen des programmes de R&D de la communauté du Renseignement américain a produit un rapport émettant un certain nombre de recommandations. Qu’en tirez-vous comme analyse ?

Les Américains y font le constat amer qu’ils font maintenant partie du «vieux monde» et que certains risques, non directement perceptibles, émanent de puissances dites émergentes et plus généralement de celles qui veulent se faire rapidement une place dans le panorama stratégique. Ils contemplent avec amertume leurs capacités passées en matière de recherche et d’innovation (programme Corona) et se disent qu’ils sont en voie d’être dépassés. Donc il y a péril ! Pour ce qui la concerne, l’USIC - la communauté américaine du renseignement - doit prendre sa part de ce constat et donc s’alarmer de ses déficiences, à la fois dans la préparation de l’avenir comme dans l’intérêt qu’elle doit porter aux développements de la R&D chez les adversaires potentiels. Elle doit aussi mieux préparer, coordonner et gérer sa propre R&D. Ceci nous interpelle directement: que faisons-nous en ce sens en France? Réponse: pas assez et surtout de façon dispersée. De fait, la DGSE a pris «le lead» et les autres doivent suivre. Ce n’est pas la même méthode. Je suis favorable à la synergie, au sein d’une même instance, des différents services techniques de la communauté nationale du renseignement, au travers d’un statut lui donnant une certaine autonomie de gouvernance stratégique et budgétaire en matière de R&D, présidée par le Coordonnateur. Une «agence» si vous voulez, dans le genre de ce qu’on a pu faire (toutes proportions gardées) dans d’autres domaines de pointe avec l’ONERA et avec l’ANSSI. Les services ont des besoins communs, des visions très proches et surtout des défis et menaces communs qui ne sont plus compartimentés. Il y a, là aussi, un «continuum» et il faut y faire face ensemble !

 

Est-ce que ce rapport permet de mieux comprendre l’action des services de renseignement US dans le domaine du renseignement économique ?

Les Américains ont tendance à paniquer lorsqu’ils pressentent qu’ils ne seront plus les n°1. En conséquence, ils s’alarment, font en interne du «buzz», créent éventuellement une nouvelle structure, avec un nouveau vocabulaire et surtout beaucoup d’argent. Dans les années 90, avec la fin de la Guerre Froide, il fallait rentabiliser les investissements technologiques faits, en particulier en termes de renseignement. Avec les réflexions d’Alvin Toffler, la naissance de la Révolution dans les Affaires Militaires (RMA), accompagnée de son avatar l’ «information dominance», les esprits étaient mûrs pour espionner tout et tout le monde, au prétexte de se prémunir contre la montée en puissance d’un «peer competitor »: la Chine. Ce rapport fait comprendre que tous les coups sont permis pour rester n°1, que les services de renseignement doivent être à la pointe de ce combat et qu’il n’y a pas d’amis ou d’ennemis dans cette optique. Si nous étions à leur place et disposions des mêmes moyens, n’en ferions-nous pas autant?

 

La France a-t-elle fait ce type d’analyse ?

La France ne pouvait faire une telle analyse, parce qu’on ne joue pas «dans la même cour» et que nous n’avions pas la même stratégie. En avions-nous même une? Songez qu’entre 1972 et 1994, il n’y a pas eu de Livre Blanc et celui de 1972 était presqu’entièrement consacré à la dissuasion nucléaire. Nos services étaient très mal orientés par l’autorité politique. L’ex-CIR (Conseil Interministériel du Renseignement), même revitalisé temporairement en 1989 par Michel Rocard alors Premier Ministre, était au mieux inefficace car chacun sait que, sous la V° République, rien ne se fait dans les domaines «régaliens» sans une impulsion et la haute autorité de l’Elysée. Or les différents P.R. qui se sont succédés depuis 1958 n’avaient que peu d’appétence pour le Renseignement, quand ce n’était pas de la méfiance voire du dédain. En conséquence, dans la compétition mondiale post-guerre froide, on n’a pas orienté nos services au bénéfice de la nouvelle guerre, la guerre économique. Ou trop peu! Je ne connais qu’une prise de conscience sérieuse et réaliste sur le sujet: le rapport de la DPR pour l’année 2014. Le constat est édifiant et attristant. Espérons que nos autorités y aient réagi positivement.

 

Le renseignement français a-t-il fait sa révolution numérique? Avec des fournisseurs de confiance?

Oui, le renseignement national a «fait sa révolution numérique» depuis plusieurs années déjà. Mais de façon non homogène entre les services: en particulier pour des raisons budgétaires, moins pour des raisons culturelles. En fait, l’arrivée de jeunes ingénieurs au sein des services a contribué aux changements portés par la numérisation. C’est surtout la DGSE qui a été pionnière, grâce à l’impulsion donnée en 1983 par Henri Serres et reprise plus tard durant sept années consécutives par Bernard Barbier son DT. Pour le renseignement militaire, la jeunesse de l’institution DRM (créée en 1992) et le manque d’autonomie de cette direction interarmées ont mis cette maison sous la dépendance du couple état-major des armées-DGA. Or pour ces deux maisons, le renseignement n’a commencé à véritablement trouver de la considération qu’avec le Livre Blanc de 2008. Non pas par prise de conscience soudaine, mais parce que tout à coup le politique s’est mis de la partie (Nicolas Sarkozy: «sans le renseignement, on est dans la main des autres». Janvier 2008). Quant à l’ex-DST, devenue DCRI, elle n’avait même pas de véritable direction technique. Ce passé explique qu’aujourd’hui la DGSE ait pris la direction des opérations dans le cadre des mutualisations en cours. Mais une fois encore, la supervision de cette évolution et de son avenir devrait revenir en toute logique au Coordonnateur. Ce qui n’est pas le cas. C’était pourtant noir sur blanc dans la lettre de mission de Bernard Bajolet quand il inaugura le poste… Les services sont devenus étroitement dépendants des moyens numérisés: pour la recherche, l’exploitation, le stockage et la diffusion/échange/partage des données. Pour se défendre aussi. Mais les produits informatiques du marché sont intrinsèquement vulnérables, sans correctif réaliste possible. On comprendra aisément que les services ne peuvent se permettre d’être vulnérables. De plus, ils ont des spécifications bien particulières sur lesquelles je ne m’étendrai pas, qui, sans être vraiment révolutionnaires pour les chercheurs et les industriels en pointe dans ces secteurs, deviennent tout de même hors du commun quand on les associe toutes ensembles. Sans compter que, contrairement à ce qui est préconisé en la matière, pour favoriser l’innovation, le mode de relation contractuelle doit intégrer une grande souplesse dans l’appréciation de la qualité des travaux réalisés par le fournisseur et ne pas voir le donneur d’ordres imposer des obligations de résultats qui brideraient fortement les prises de risques. Or c’est bien ce qu’imposent les services, que ce soit dans l’étude amont, puis dans le développement et enfin dans la production. Un peu la quadrature du cercle. En conséquence, on comprendra que dans ce domaine la «confiance» n’est pas immédiate entre un service et un fournisseur. D’autant que celui-ci n’aura jamais de vision globale du sujet (c’est intentionnel) et il ne sera jamais propriétaire de quoi que ce soit. Donc fournisseurs de confiance, oui, mais choisis par les services (et non l’administration), sur des créneaux très cadrés, triés sur le volet et, s’ils sont performants, fidélisés. Sachant que leur collaboration avec les services n’aura pas d’«effet marché» à la clef !

 

* GCA (2°s) : Général de Corps Aérien en 2ème section

**P.R. Président de la République

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26 octobre 2015 1 26 /10 /octobre /2015 13:35
FANC : Visite des Marine Corps Forces Pacific à Nouméa

 

21/10/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 8 au 10 octobre 2015, le Lieutenant General John A. TOOLAN Jr., Commander U.S. des Marine Corps Forces, Pacific (MARFORPAC), s’est rendu à Nouméa, accompagné de 5 personnes, dont son conseiller politique, l’officier en charge de l’Océanie au sein d’USMC (US Marine corps) Pacific et du représentant des sous-officiers au sein d’USMC Pacific.

 

Cette visite s’inscrit dans le cadre de la coopération opérationnelle bilatérale entre la France et les Etats-Unis. Ces dernières années, elle s’est accentuée plus particulièrement dans le Pacifique qui constitue une zone d’intérêt stratégique renforcée pour notre partenaire. Après  une visite officielle en Australie, le déplacement du LTG John Toolan en Nouvelle-Calédonie  visait à renforcer la connaissance mutuelle entre MARFORPAC et les FANC.

 

FANC : Visite des Marine Corps Forces Pacific à NouméaFANC : Visite des Marine Corps Forces Pacific à Nouméa

L’après-midi du 8 octobre a été consacrée à un entretien avec le commandant supérieur, ainsi qu’à une présentation des FANC au sein de l’état-major interarmées à Nouméa. La journée du 9 octobre a été, quant à elle, dédiée aux moyens d’instructions dont dispose le Régiment d’infanterie de marine du Pacifique Nouvelle-Calédonie (RIMaP-NC). Cela a été l’occasion de suivre un parcours de tir section au niveau du complexe de tir du RIMaP-NC à Plum, une présentation du centre d’instruction nautique commando à Nouméa, assortie d’une démonstration d’un groupe sur la piste aquatique. Le Lieutenant General John A. TOOLAN Jr. a quitté la Nouvelle-Calédonie le 10 octobre en début de soirée pour rejoindre Honolulu.

 

Les FANC constituent le point d’appui central du théâtre Pacifique avec un dispositif interarmées centré sur un Groupement tactique interarmes (GTIA) et les moyens de projection associés. Avec les Forces armées en Polynésie Française (FAPF), dispositif interarmées à dominante maritime, les FANC ont pour principales missions d’assurer la souveraineté de la France dans leur zone de responsabilité, d’animer la coopération régionale et d’entretenir des relations privilégiées avec l’ensemble des pays riverains de la zone Pacifique. Enfin, les FANC engagent régulièrement leurs moyens pour des opérations d’aide aux populations, en appui des autres services de l’État.

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26 octobre 2015 1 26 /10 /octobre /2015 12:56
Crédits photo: Section PARVI de l'Ecole de l'air

Crédits photo: Section PARVI de l'Ecole de l'air

 

23.10.2015 par ONERA

 

Vendredi 16 octobre après-midi, le premier vol d'un radar passif utilisant des signaux de télévision numérique (la TNT) a eu lieu sur la Base Aérienne 701 de Salon-de-Provence. Cette expérimentation fait suite aux premiers essais prometteurs au sol du système complet et qui se sont déroulés au printemps 2015.

 

Depuis 2013, l'École de l'air et l’ONERA mènent des travaux de recherche de détection par radar passif aéroporté. Ce projet réunit le Centre de recherche de l'armée de l'air (CReA), l'ONERA, et le laboratoire SONDRA* - alliance entre l'ONERA, l'école Centrale-Supélec, l'université nationale de Singapour et le DSO, laboratoire de R&D de la défense de Singapour.

 

Voir sans être vu

 

Cette technologie récente offre la capacité de détecter d'éventuelles menaces aériennes à basse altitude et à faible vitesse, tout en restant discret. La principale caractéristique de ce système radar tient au fait qu'il n’agit qu’en récepteur et utilise les émissions électromagnétiques déjà présentes dans l'environnement. Il s'agit en effet d'exploiter les échos créés par des émetteurs civils tels que ceux de télévision numérique terrestre (TNT).

 

L'avion expérimental utilisé pour ces essais est le motoplaneur BUSARD de l'ONERA. Ce dernier a embarqué le système complet de réception spécialement développé pour le projet, afin notamment de pouvoir s'intégrer dans le POD de l'appareil.

Ce premier vol, d'une durée de 2 heures, s'est déroulé dans la zone Salon-de-Provence – Orange – Aix-en-Provence afin de profiter des émetteurs de TNT de Marseille Grande Etoile et du Mont Ventoux. Ces essais ont permis de valider la partie électronique du système.

 

Une étape importante du projet vient ainsi d'être franchie. L’intégrité des données a été validée et leur exploitation par l’équipe du projet est en cours afin de poursuivre le développement des traitements adaptés à l'environnement aéroporté.

 

(*) Supelec Onera Nus Dso Research Alliance

Crédits photo: Section PARVI de l'Ecole de l'air

Crédits photo: Section PARVI de l'Ecole de l'air

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26 octobre 2015 1 26 /10 /octobre /2015 12:55
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

18/10/2015 armée de Terre

 

L’armée de Terre fête cette année les cinquante ans de l’utilisation du drone. Un demi-siècle de pratique au cours duquel l’aéronef sans pilote a su se rendre incontournable. L’édition 2015 du forum du renseignement, organisé par l’École du renseignement de Saumur, était l’occasion pour les militaires de faire part de leur expérience sur l’utilisation de cette technologie en opération.

 

Destiné aux unités chargées du renseignement, le drone permet d’appuyer les forces terrestres en assurant des missions de surveillance, de reconnaissance ou de recueil d’information. Des caractéristiques soulignées par le lieutenant-colonel Daniel Chabbert, chef de corps du 61e régiment d’artillerie, pour qui « il n’est pas possible d’envisager une opération militaire sans drone compte tenu de l’apport de cette technologie dans les opérations actuelles ».

 

Dans le cadre de l’adaptation de ses équipements aux défis d’aujourd’hui, l’armée de Terre teste actuellement de nouveaux modèles de drones. C’est le cas par exemple du nano-drone. Tenant le creux d’une main, il sera capable de fournir au combattant une information immédiate sur son environnement proche. Le drone apparaît ainsi de plus en plus comme une capacité clé en termes de gain opérationnel et de diminution du risque.

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26 octobre 2015 1 26 /10 /octobre /2015 12:55
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

21/10/2015 Armée de Terre

 

Théâtres extrêmes, nouvelles technologies, utilisation de matériels en pleine mutation... Autant de raisons qui, aujourd’hui, conduisent à repenser en profondeur le maintien en condition opérationnelle des matériels terrestres (MCO-T). Un défi d’anticipation sur le futur que s’apprête à relever l’armée de Terre.

 

Le système de drone tactique intérimaire, exclusivement utilisé par le 61e régiment d’artillerie, nécessite une maintenance très particulière.

 

Le lieutenant Jérôme, chef de section maintenance drone au sein du régiment, revient sur les caractéristiques du matériel et de son environnement. Plongée dans les coulisses de la maintenance d’un aéronef de l’armée de Terre.

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26 octobre 2015 1 26 /10 /octobre /2015 12:50
photo LTN Aelbretch / Armée de Terre

photo LTN Aelbretch / Armée de Terre

 

22/10/2015 Actu Terre

 

En vue de sa projection au Mali, la 3e compagnie du 27e bataillon de chasseurs alpins a participé à un stage d’aguerrissement dans les Alpes allemandes du 5 au 16 octobre.

 

Deux semaines éprouvantes durant lesquelles les savoyards ont notamment gravi le Zugspitze, plus haut sommet d’Allemagne avec 2962 mètres.

L'ascension du sommet aura duré 10h, pour les premiers arrivés au sommet. Un aguerrissement éprouvant mais efficace pour  renforcer la cohésion de la compagnie.

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26 octobre 2015 1 26 /10 /octobre /2015 12:50
Pre Deployment Training, entrainement spécifique pour l'opération Sophia

 

22.10.2015 by F930 Leopold I - Belgian Navy

 

PDT -> Pre Deployment Training, ceci est un entrainement spécifique pour l'opération Sophia.

SOIT -> SchootsOnderricht – Instruction de Tir
C'est une cellule d'entrainement au sein de la Marine qui assure l'entrainement au tir pour son personnel et qui peut, éventuellement, donner une formation aux personnels des équipes de contrôles (Boarding) et de "Force protection" en coopération avec la marine néerlandaise.

 

Reportage photos

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26 octobre 2015 1 26 /10 /octobre /2015 12:50
photo EMA / NATO

photo EMA / NATO

 

23/10/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 21 octobre au 6 novembre 2015 se tient, l’exercice annuel de certification de la National Response Force (NRF) de l’OTAN baptisé Trident Juncture 2015. Avec 36 000 hommes et 30 nations engagés, il s’agit du plus important exercice interarmées réalisé par l’Alliance depuis 2002 et du premier entraînement élaboré dans la perspective d’une rénovation de la capacité d’action rapide de l’OTAN.

 

Trident Juncture 2015 se déroule sur trois sites : Espagne, Italie, Portugal. Il est commandé depuis l’état-major de Brunssum (Pays-Bas) dont il vise à certifier la capacité d’alerte opérationnelle NRF complète pour 2016.

 

Malgré un engagement opérationnel très soutenu de ses forces sur les théâtres d’opération extérieurs et sur le territoire national, la France participe à cet exercice qu’elle considère comme indispensable à l’entretien et au perfectionnement de notre capacité d’engagement en interalliés. Ainsi les forces françaises mobilisent 3 Mirage 2000-5, un détachement Sol-Air, un détachement TOC APOD, la frégate légère furtive Surcouf, le bâtiment de commandement et de ravitaillement Somme et le chasseur de mines tripartite Sagittaire. La France est également attendue par ses partenaires pour l’expertise détenue dans les domaines clefs du soutien logistique opérationnel. A ce titre, les forces françaises dirigeront une unité multinationale de soutien pétrolier armée par le service des essences des armées (SEA) et œuvreront à la constitution d’une capacité d’ouverture de théâtre.

 

A travers cet exercice, qui contribue également aux mesures d’assurance de l’OTAN sur son flanc Est, la France confirme son plein engagement au sein de l’Alliance et son adhésion aux objectifs relevant de l’adaptation stratégique de l’OTAN.

Repère : La France dans l’OTAN

Dans le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale de 2013, la France réaffirme son engagement fort dans l’Alliance Atlantique, composante essentielle de sa stratégie de défense et de sécurité.

Complémentaire de l’action conduite dans le cadre de l’Union européenne, l’OTAN est essentielle à la sécurité collective. Elle est, en effet, la seule alliance militaire en mesure de mener des opérations couvrant l’ensemble du spectre de la défense collective aux opérations de stabilisation, sur court préavis, dans la zone euratlantique et à sa périphérie. Entretenir cette capacité d’engagement multinationale est essentielle au même titre que les entraînements qui y contribuent.

La France participe également activement au processus d’adaptation stratégique et de transformation engagé par l’Alliance depuis les sommets de Chicago en 2012 et de Newport en 2014.

Le commandement suprême allié pour la transformation de l’OTAN est ainsi, depuis 2009, assuré par la France.

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26 octobre 2015 1 26 /10 /octobre /2015 12:45
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

19/10/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 14 octobre 2015 au large du Sénégal, le BPC Mistral actuellement déployé en opération Corymbe, est rentré dans les eaux territoriales du Sénégal escorté par le patrouilleur espagnol Centinela.

 

Cette séquence entre les deux bâtiments illustre la collaboration maritime quadripartite renforcée entre le Portugal, l’Espagne, le Danemark et la France dans la région du Golfe de Guinée. Fin octobre, les deux bâtiments se retrouveront à nouveau pour un exercice à plus grande échelle regroupant les marines des pays riverains du Golfe de Guinée et la Royal Navy britannique.

 

La mission Corymbe est une mission de présence quasi-permanente depuis 1990 des forces armées françaises dans le golfe de Guinée. Elle vise deux objectifs majeurs : participer à la protection des intérêts français dans la zone et participer à la diminution de l’insécurité maritime, en aidant les marines riveraines à renforcer leurs capacités d’action dans les domaines de la sécurité et de la surveillance maritime.

 

Le BPC Mistral complète le dispositif français prépositionné en Afrique occidentale (Gabon, Côte d’Ivoire et Sénégal) et peut également apporter son soutien à d’autres opérations d’aide aux populations, de sécurisation ou d’évacuation de ressortissants.

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26 octobre 2015 1 26 /10 /octobre /2015 11:55
Le porte-avions Charles de Gaulle est qualifié

 

16/10/2015 Sources : Marine nationale

 

Du 6 au 16 octobre, le porte-avions Charles de Gaulle a poursuivi sa remontée en puissance en effectuant une phase de remise à niveau opérationnelle (RANO) à la mer.

 

Cette étape vise à éprouver le bâtiment et ses marins dans tous les domaines de lutte.  Une quinzaine d’entraîneurs de la force d’Action navale est ainsi chargée d’organiser, de jour comme de nuit, une série d’exercices pour vérifier la bonne réaction de l’équipage, dont le tiers a été renouvelé cet été. Le Groupe Aérien Embarqué (GAé) était également associé à cet entraînement pour une phase importante de qualification des pilotes.  Douze avions Rafale et deux Super Etendard Modernisé ainsi que le personnel des flottilles ont pris part à cet entraînement, les exercices se sont succédés avec un niveau de difficulté croissant : intervention incendie, ravitaillement à la mer, lutte contre des menaces asymétrique, crash aéronef, détection et lutte contre menaces surface, sous-marines ou aériennes…  Les scénarii variés ont permis de tester l’équipage dans tous les domaines, de la navigation à la mise en œuvre des avions en passant par la sécurité, les opérations ou encore les systèmes de combat ou d’informations. A cette occasion,  le Charles de Gaulle a procédé au tir d’une salve de 4 missiles Aster 15, démontrant ainsi sa capacité à faire face à des menaces simultanées provenant de différentes directions. Les menaces étaient simulées par des cibles mises en œuvre depuis le centre d’essais missiles de l’île du Levant.

 

Une phase d’entraînement a également été dédiée à l’aéronautique navale afin que le porte-avions et ses aéronefs soient aptes à conduire, au sein du groupe aéronaval,  l’ensemble des missions opérationnelles qui  leur seraient confiées.

 

L'équipage du Charles de Gaulle a fait preuve tout au long de sa RANO d'un très grand professionnalisme. Au terme de deux semaines particulièrement denses, la qualification opérationnelle du bâtiment et de son équipage a été confirmée ainsi que la capacité du porte-avions à mettre en œuvre les aéronefs de la Marine nationale dans d'excellentes conditions.

 

 La prochaine étape de cette remontée en puissance sera une nouvelle période d’entraînement dédiée cette fois à l’aéronautique navale, sous l’autorité de la force maritime de l'aéronautique navale.

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26 octobre 2015 1 26 /10 /octobre /2015 11:55
Les contrats Rafale boostent les exportations françaises d'armements (Crédits : Dassault Aviation A. Pecchi)

Les contrats Rafale boostent les exportations françaises d'armements (Crédits : Dassault Aviation A. Pecchi)

 

26/10/2015 Par Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Fin août, les prises de commandes des groupes de défense à l'exportation s'élevaient à environ 8,5 milliards d'euros. Déjà un record qui va aller encore en s’améliorant d'ici à la fin de l'année.


Quoi qu'il arrive, la France va battre un nouveau record dans le domaine des exportations d'armements en 2015. L'an dernier déjà, les prises de commandes des groupes français de défense avaient atteint 8,21 milliards d'euros, le meilleur résultat de ces vingt dernières années juste devant ceux réalisés en 2009 (8,16 milliards) et 1998 (8,18 milliards), selon les chiffres publiés dans les rapports au Parlement sur les exportations d'armement de la France. Même si le contrat tripartite Donas (Arabie Saoudite, Liban, France), signé en 2014, rencontre des difficultés d'exécution...

L'année 2005 "sera donc historique en termes d'exportations, même si tout cela reste encore conditionné par un certain nombre de négociations en cours avec différents pays du Moyen-Orient ou d'Asie", a souligné début octobre le délégué général pour l'armement Laurent Collet-Billon aux députés de la commission de la défense.

Le délégué général pour l'armement a précisé que "le montant des contrats entrés en vigueur fin août atteignait 4,4 milliards (hors contrats Rafale) et les prévisions de prises de commandes pour l'année 2015 seront probablement dépassées. Pour mémoire, l'objectif en 2015, hors Rafale, est fixé à 5,7 milliards d'euros". La revente des deux Bâtiments de projection et de commandement (BPC), de type Mistral, à l'Egypte, n'est pas comptabilisée dans les prises de commandes 2015.

 

Environ 8,5 milliards d'euros de ventes engrangées

En 2015, la France a remporté ses deux premiers contrats export Rafale. Le premier, qui est entré en vigueur, a été signé avec l'Égypte et porte sur 24 Rafale, avec les armements associés, pour un montant total de 5,2 milliards d'euros, ce montant incluant également la vente d'une frégate multimissions FREMM estimée à 1 milliard d'euros environ. On peut estimer que, fin août, la France avait déjà vendu 8,5 milliards d'euros d'armements environ, compte tenu que le contrat Rafale signé avec le Qatar pour 24 avions n'était pas encore entré en vigueur. Le montant de ce contrat est évalué à 6,3 milliards, dont un peu plus de 2 milliards d'euros environ pour l'armement.

Des chiffres un peu moins ambitieux que ceux annoncés en mai par le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian. "Si l'on ajoute les Rafale, les hélicoptères et les ventes dans les domaines naval et satellitaire, nous avons déjà engrangé plus de 15 milliards d'euros de commandes d'armement français cette année", avait-il indiqué dans une interview au Journal du Dimanche (JDD), le 3 mai. Avec la mise en vigueur du contrat Rafale au Qatar, le total approchera la barre des 15 milliards d'euros. Quelques contrats significatifs pourraient être mis en vigueur d'ici à la fin de l'année comme ceux des 24 hélicoptères Caracal (H225M), et six appareils en option, au Koweït (1 milliard d'euros) et des patrouilleurs rapides en Arabie Saoudite (600 millions d'euros)

 

Des emplois "made in France"

Lors de cette interview, Jean-Yves Le Drian avait rappelé que les exportations d'armements représentaient "pour la France près de 30.000 emplois nouveaux sur plusieurs années pour ce secteur industriel". Selon une étude d'impact réalisée en 2014, les exportations d'armement ont permis de réduire le déficit commercial de la France de l'ordre de 5 % à 8 % sur la période 2008-2013, de maintenir les emplois de la défense en France à travers environ 27.500 emplois directs et indirects (de rang 1) associés aux 3,81 milliards d'euros de matériels livrés en 2013.

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26 octobre 2015 1 26 /10 /octobre /2015 11:55
photo Marine Nationale

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21/10/2015 Sources : Marine nationale

 

Vendredi 16 octobre, le contre-amiral Damlaincourt, adjoint à Brest de l’amiral commandant la force d’Action navale, a fait reconnaître le capitaine de corvette Bariller comme commandant de l’équipage A du bâtiment multi-missions D’Entrecasteaux. Cette cérémonie marquait également la première levée des couleurs sur cette unité. Construit à Concarneau par les chantiers Piriou, le D’Entrecasteaux ainsi que ses trois prochains sister ships ont vocation à assurer les missions de souveraineté outre-mer. Le bâtiment, armé par 2 équipages composés chacun de 23 marins, doit rejoindre Brest d’ici la fin de l’année pour y effectuer une période d’essais. Le bâtiment regagnera enfin, courant 2016, Nouméa, son port d’attache.

 

Les B2M sont dotés de deux équipages de 23 membres  qui  se relaieront à bord tous les 4 mois. Le second se consacrera à des tâches organiques, des phases d’entraînement à quai ou de permission. Il pourra également servir de renfort au premier équipage lors de maintenance et sera stationné dans le port d’attache du B2M.

 

Le Bougainville doit, quant à lui, arriver à Papeete au 4ème trimestre 2016, le Champlain à La Réunion au 1er trimestre 2017 et le 4èmeB2M –dont le nom n’est pas encore défini- aux Antilles à l’été 2017.

 

Bâtiments modernes et polyvalents,  les 4 B2M ont vocation à assurer des missions de souveraineté outre-mer (protection ZEE, projection, soutien logistique, sauvegarde et assistance), en remplaçant partiellement les bâtiments de transport léger (BATRAL).

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26 octobre 2015 1 26 /10 /octobre /2015 11:30
Inherent Resolve – Chammal sit rep 26 Oct.. – CJTF-OIR

 

October 26, 2015 by CJTF-OIR Release # 20151026-01

 

Military Strikes Continue Against ISIL Terrorists in Syria and Iraq

 

SOUTHWEST ASIA- On Oct. 25, coalition military forces continued to attack ISIL terrorists in Syria and Iraq. In Iraq, coalition military forces conducted 15 strikes coordinated with and in support of the Government of Iraq using fighter, attack, bomber, ground attack, and remotely piloted aircraft against ISIL targets.

 

The following is a summary of the strikes conducted against ISIL since the last press release:

 

Iraq

• Near Bayji, one strike struck a large ISIL tactical unit and destroyed four ISIL fighting positions, three ISIL mortar positions, an ISIL heavy machine gun, and an ISIL cave entrance.

• Near Habbaniyah, two strikes suppressed two ISIL mortar positions.

• Near Kisik, one strike struck an ISIL tactical unit and destroyed an ISIL fighting position.

• Near Mosul, one strike struck an ISIL tactical unit and destroyed an ISIL fighting position.

• Near Ramadi, five strikes struck an ISIL tactical unit and destroyed two ISIL fighting positions, two ISIL weapon caches, an ISIL command and control node, an ISIL building, and denied ISIL access to terrain.

• Near Sinjar, three strikes struck an ISIL tactical unit and destroyed 18 ISIL fighting positions and two ISIL vehicles.

• Near Sultan Abdallah, one strike suppressed an ISIL sniper position.

• Near Tal Afar, one strike destroyed an ISIL fighting position.

 

Additionally, on 22 Oct., in conjunction with an operation to free 70 hostages, the following targets were struck in Iraq:

• Near Al Huwayjah, two strikes destroyed an ISIL prison camp and denied ISIL forces an avenue of approach.

 

Strike assessments are based on initial reports. All aircraft returned to base safely.

 

The strikes were conducted as part of Operation Inherent Resolve, the operation to eliminate the ISIL terrorist group and the threat they pose to Iraq, Syria, and the wider international community.

 

The destruction of ISIL targets in Syria and Iraq further limits the group's ability to project terror and conduct operations. Coalition nations which have conducted strikes in Iraq include Australia, Belgium, Canada, Denmark, France, Jordan, Netherlands, United Kingdom, and the United States. Coalition nations which have conducted strikes in Syria include Australia, Bahrain, Canada, France, Jordan, Saudi Arabia, Turkey, United Arab Emirates, and the U.S.

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26 octobre 2015 1 26 /10 /octobre /2015 08:55
La 7e BB se réorganise

 

22/10/2015 armée de Terre

 

Dans le cadre du nouveau modèle stratégique Au Contact, la 7e brigade blindée (7e BB) se réorganise. L’expérimentation est lancée pour une organisation plus rationnelle et plus lisible de l’armée de Terre. Objectif du général Bosser, chef d’état-major de l’armée de Terre : accroître la cohérence entre le temps de préparation et celui de l’engagement.

 

L’échelon divisionnaire représentera en effet prochainement le futur niveau offrant davantage de verticalité et de subsidiarité dans le commandement. A ce titre, le 19e régiment du génie (19e RG) est désormais rattaché à l’état-major de force n°1 (EMF1), qui deviendra bientôt état-major de division. De leur côté, le 1er régiment de tirailleurs (1er RTir) et le 3e régiment du génie (3e RG) rejoignent les rangs de la 7eBB.

 

Cette réorganisation permettra d’accroître la cohérence entre préparation et engagements opérationnels de l’armée de terre.

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26 octobre 2015 1 26 /10 /octobre /2015 08:45
Film documentaire : MINUSMA 2 Ans

 

22 oct. 2015 by MINUSMA

D’une durée de 41 mn, ce film de capitalisation retrace les efforts que la MINUSMA déploie auprès des autorités et des populations maliennes pour restaurer l’intégrité territoriale et rétablir l’état de droit dans toutes ses composantes au Mali. Il s’agit d’actions de restauration de la paix menées au quotidien, depuis la signature de l’Accord de Ouagadougou jusqu’au parachèvement du processus d’Alger. Ainsi commence notre histoire et voici un documentaire qui la raconte...

Le présent documentaire contient des images et des musiques soumises au droit d’auteur. Toute utilisation non autorisée est interdite.
Le copyright de ce film appartient à MINUSMA. Si vous êtes intéressé à utiliser la vidéo pour des fins d’éducation, contacter nous.

Cet film documentaire est disponible seulement pour un usage NON-COMMERCIAL.


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Site web : http://minusma.unmissions.org
Photos de la MINUSMA: http://www.flickr.com/photos/minusma
Vidéos de la MINUSMA : http://www.youtube.com/user/MINUSMA
MINUSMA sur Facebook : https://www.facebook.com/minusma
MINUSMA sur Twitter : https://twitter.com/UN_MINUSMA

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**Click Below to SUBSCRIBE for More Videos:
http://www.youtube.com/minusma

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25 octobre 2015 7 25 /10 /octobre /2015 10:30
Le 5e Régiment de Cuirassiers à Kaiserslautern

Le 5e Régiment de Cuirassiers à Kaiserslautern

 

25 octobre par Jean-Dominique Merchet

 

Il y succède à la 13ème DBLE.

 

Le général Jean-Pierre Bosser, chef d'état-major de l'armée de terre, l'a annoncé aux députés de la commission de la défense lors de son audition du 13 octobre. «En remplacement du drapeau de la 13ème demi-brigade de la Légion étrangère, je vais lui (au détachement Terre de la base française à Abu Dhabi) attribuer celui du 5ème Régiment de Cuirassiers, l'un des régiments les plus anciens et les plus décorés de l'armée française» a indiqué le Cemat.

 

Cette hypothèse avait été évoquée récemment, notamment sur ce blog. L'autre idée était le drapeau du 5ème régiment de Dragons, dont les traditions sont repris par le Centre d'entrainement au combat (centac) qui montera en puissance autour de Mailly, Sissonne et Mourmelon.

 

Créé en 1653 et dissous en 1992, le 5ème Cuir est surnommé le Royal Pologne depuis que Louix XV l'avait racheté pour l'offrir à son beau-père, l'ex roi de Pologne Stanislas. Il a participé aux campagnes de l'Ancien Régime, de l'Empire, à la guerre de 70 puis à la Première guerre mondiale et ensuite à la campagne de France de 40. Après l'Indochine, il est stationné en Allemagne.

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23 octobre 2015 5 23 /10 /octobre /2015 16:20
Close-in defense systems provide "last chance" ship defense- photo Raytheon

Close-in defense systems provide "last chance" ship defense- photo Raytheon

 

TUCSON, Ariz., Oct. 23, 2015 /PRNewswire

 

The U.S. Navy awarded Raytheon Company (NYSE: RTN) a $159.9 million contract to manufacture, inspect and test Phalanx Close-in Weapon Systems (CIWS).

 

Phalanx 1B encompasses the range of actions required to assure success and shape the battlespace for naval, joint, and combined forces. The contract, which provides for a $10 million option in FY15 and another valued at $291 million in FY16, includes support equipment for the Phalanx and SeaRAM Weapon Systems, Block 1B radar upgrades and kits for reliability, maintainability, and availability. The contract also covers overhaul of four Land-based Phalanx Weapon Systems. "Phalanx provides the U.S. Navy's ships with a 'last-chance' defense against anti-ship missiles and littoral warfare threats while SeaRAM extends that inner-layer battlespace," said Rick Nelson, vice president of Raytheon's Naval and Area Mission Defense product line. "Close-in systems give warfighters the ability to automatically carry out functions usually performed by separate systems on other ships." Work under the contract, which was signed in the third quarter of 2015, is expected to be completed by August 2018 in Louisville, Kentucky. This contract was announced by the Department of Defense on September, 30, 2015.

 

Close-in Defense Solutions

Phalanx is a rapid-fire, computer-controlled radar and 20 mm gun system that automatically acquires, tracks and destroys enemy threats that have penetrated all other ship defense systems. More than 890 systems have been built and deployed in navies around the world.

Intended to enlarge Phalanx's keep-out range against evolving anti-ship missiles, rotary- and fixed-wing aircraft and other threats, SeaRAM Anti-ship Missile Defense Systems use advanced Phalanx Block 1B sensors and replaces the gun with an 11-round Rolling Airframe Missile guide. SeaRAM is aboard the Independence-class of the U.S. Navy's Littoral Combat Ships.

 

About Raytheon

Raytheon Company, with 2014 sales of $23 billion and 61,000 employees worldwide, is a technology and innovation leader specializing in defense, civil government and cybersecurity markets throughout the world. With a history of innovation spanning 93 years, Raytheon provides state-of-the-art electronics, mission systems integration and other capabilities in the areas of sensing; effects; and command, control, communications and intelligence systems, as well as cybersecurity and a broad range of mission support services. Raytheon is headquartered in Waltham, Mass. For more about Raytheon, visit us at www.raytheon.com and follow us on Twitter @Raytheon.

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23 octobre 2015 5 23 /10 /octobre /2015 10:55
Chronique culturelle 23 Octobre 2015 - SHD

 

23.10.2015 source JFP - SHD

 

23 octobre : fête des aumôniers militaires. L’évêché aux armées a choisi Saint Jean Capistran (1386–1456) pour saint patron des aumôniers militaires catholiques.

 

23 octobre 1812 : le général de Malet rate son coup d’Etat contre Napoléon (Paris). Profitant de l’absence de l’empereur (campagne de Russie), le général Malet s’échappe de la résidence surveillée où il est incarcéré pour tentative de putsch. Il fait croire à la mort de Napoléon puis tente d’imposer un gouvernement provisoire. La tentative échoue lorsque le général Hulin, commandant la place de Paris, demande des ordres écrits. Malet panique, tire sur Hulin et est arrêté. Il est exécuté le 29 octobre. Napoléon, apprenant le 6 novembre qu’il avait failli être renversé, sera surtout surpris que personne n’aie crié : « Napoléon 1er est mort, vive Napoléon 2 ! »

 

23 octobre 1917 : bataille de la Malmaison (Aisne). « Bataille école des offensives à objectif limité voulues par Pétain. Les objectifs assignés sont presque tous atteints dans la journée et l’offensive cesse dès le 25 après avoir atteint le canal de l’Oise ». LCL Rémy Porte (EMAT).

 

23 octobre 1942 : contre-attaque britannique (El Alamein). L’Afrikakorps entame une retraite définitive face à la VIIIème armée de Montgomery. C’est le premier revers significatif du Reich depuis le début de la guerre. Cette victoire d’El Alamein est en partie due à la résistance héroïque et inattendue de la brigade Koenig à Bir Hakeim en mai et juin. Le répits ainsi donné aux britanniques leur a permis de préparer leurs lignes de défense pour recevoir l’Afrikakorps.

 

23 octobre 1944 : bataille aéronavale de Leyte (golfe de Leyte – Philippines). Plus grande bataille aéronavale de l’histoire qui voit la neutralisation de la flotte japonaise par l’US Navy. C’est aussi la première apparition des Kamikazes.

 

23 octobre 1954 : création de l’U.E.O (Paris). Lors de la signature des accords de Paris, l’Union de l’Europe Occidentale est créée (F, GB, RFA, It, Benelux). Ils mettent aussi officiellement fin à l’état de guerre entre ces pays. L’U.E.O est née de l’échec de la C.E.D (communauté européenne de Défense), projet mort-né.  Dissolution de l’U.E.O en 2011. 

 

23 octobre 1956 : début de l’insurrection de Budapest (Hongrie).La mort de Staline (1953) ayant entraîné un relâchement relatif de la pression soviétique sur l’Europe de l’Est, 20 000 étudiants hongrois provoquent la démission du gouvernement pro-Moscou lors d’une manifestation qui dégénère. L’URSS intervient  le 4 novembre avec 17 divisions et écrase la révolte en moins d’une semaine.

 

23 octobre 1983 : attentat contre le Drakkar (Beyrouth – Liban). A quelques minutes d’intervalle, les PC américain (aéroport) et français (bâtiment Drakkar) explosent dans un attentat au camion piégé. Les explosions tuent 241 américains et 58 français (du 1er et 9ème RCP) appartenant à la Force multinationale de sécurité de Beyrouth.

Note RP Defense: voir Imad Mougnieh, l'homme du Drakkar a été tué

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23 octobre 2015 5 23 /10 /octobre /2015 07:50
photo Richard Seymour Thales UK

photo Richard Seymour Thales UK

 

October 23, 2015: Strategy Page

 

In October 2015 Britain finally overcame opposition by civil aviation bureaucrats and was allowed to fly military UAVs (Unmanned Aerial Vehicles) in Britain. Just once. As a test. This was a major breakthrough because such restrictions in Europe have severely limited development and use of military UAVs. For example the British military has been developing Watchkeeper UAV since 2006 but has not been able to use it in Britain. This aircraft is based on the Israeli Hermes and is a 450 kg (992 pound) aircraft with a payload of 150 kg. It can also carry Hellfire missiles for support of troops in Afghanistan. This UAV is already designed to carry two extra fuel tanks under its wings. Each of these fuel tanks weighs more than the 50 kg (110 pound) Hellfire missile. The Watchkeeper is 6.5 meters (20 feet) long and has an 11.3 meter (35 foot) wingspan. It can stay in the air for up to 20 hours per sortie and fly as high as 6,500 meters (20,000 feet). The Hermes 450 is the primary UAV for the Israeli armed forces, and twenty or more were in action each day during the 2006 war in Lebanon.

 

As of late 2015 Britain had received 33 of the 54 Watchkeepers ordered but did not have any pilots for them. That’s because doubts about getting permission to fly in Britain (at least in civilian air space) caused the training program to be put on hold. But now the training is underway but it will take two years to produce 24 Watchkeeper operators and eventually a hundred will be needed to handle a force of 54 Watchkeepers. There are about half a dozen Watchkeeper operators, but these are trainers. Meanwhile Britain does have nearly a decade of experience using large UAVs (like Watchkeeper, Predator and Reaper), mainly in Afghanistan. The operators were trained in the United States initially and later in Britain. Most of the training can be done on simulators and British operators in training can practice in UAVs flying in the United States because the Predator and Reaper use a satellite link to communicate with the operator. Three Watchkeepers were sent to Afghanistan in 2014 and performed well.

 

In the United States and Western Europe air safety bureaucrats have long resisted calls to allow UAVs to be used for commercial purposes. In some European nations even military UAVs are heavily restricted from operating, even in air space controlled by the military. In other parts of the world UAVs are allowed to operate in civilian air space with no ill-effects. China has become an enthusiastic user of UAVs for monitoring pollution, crops and to do many other commercial jobs that previously were handled, at much high cost, by manned aircraft or space satellites. Israel does all that as well as flying UAVs through civilian air space just to get them where needed for some security or military situation. Israel is a small country and there’s not much choice. But the Israelis and Chinese also did the math and realized that UAVs are the real or even potential danger that American and European flight safety bureaucrats believe exists. That sort of thing does little to change the rules for UAVs in North America and Europe.

 

These policies can be expensive. In 2013 Germany cancelled plans to buy five RQ-4 UAVs, and wrote off $700 million in development costs, because they found it impossible to get permission from European Union aviation bureaucrats to operate these 14 ton UAVs in Europe. Called the Euro Hawk, this German version of the American RQ-4 was to be equipped with European electronics and serve as a long endurance recon aircraft. The problem was that European aviation authorities demanded extensive tests to ensure that the unmanned Euro Hawk could coexist with manned aircraft in European air space. It was determined that this process would cost over $800 million and there was no guarantee the UAV would be cleared to operate.

 

Flying has long been much safer than most people believed it to be. That paranoia has been extended to UAVs despite no lives lost to UAV collisions in Iraq, Afghanistan, or anywhere else. There is a potential danger with large (over 50 kg/110 pound) UAVs, as these are hefty enough to bring down manned aircraft. Yet in a decade of heavy use in Iraq and Afghanistan there has been one such collision for every 250,000 UAV flight hours. In the one incident so far there was no loss of life.

 

Despite the excellent safety record for UAVs in a combat zone, the fear of collisions has led to heavy restrictions on UAV use in disaster relief operations, which the military is often called upon for overseas and inside the United States. Right now the military must receive permission from the Secretary of Defense before using UAVs off the battlefield. That’s not really an issue at the moment because most recent disasters the military got involved in there were sufficient manned aircraft to look for survivors, assess damage, and so on. But overseas that is often not the case. Moreover disaster relief experts point out that in the early hours and days after a major disaster you can’t have too many eyes in the sky.

 

The one actual UAV collision took place in 2011 when a U.S. Army RQ-7 UAV and a U.S. Air Force C-130 transport collided. The RQ-7 hit a wing of the C-130, between the two engines. The RQ-7 was destroyed, while the C-130 had the skin of the front of that wing torn open and some of the interior spars bent. One of the props on the inboard propeller was destroyed (and that engine had to be turned off). But the C-130 was able to land safely, and parts and technicians were flown in to repair the C-130 where it was.

 

An RQ-7B Shadow 200 weighs only 159 kg (350 pounds), compared to 70,000 kg for a loaded C-130, so the outcome of this collision is not surprising. Shadow is small, being 3.5 meters (11 feet) long with a wingspan of 4.1 meters (12.75 feet). Most UAVs in the air over combat zones are even smaller. Indeed over 90 percent of them are the tiny two kilogram (4.4 pounds) Raven. Witnesses in Iraq and Afghanistan have seen a few of them destroyed, or simply knocked out of the air by a passing aircraft, usually a helicopter. Raven operators suspect that many of those that were lost for unknown reasons were similarly hit or caught in the backwash of low flying aircraft. A few have been seen getting attacked by birds. There have been very few recorded collisions.

 

The small, plastic, Raven would not do much noticeable damage to an aircraft. The pilots and crew of helicopters hit by Ravens apparently don’t notice it at all. After landing ground crews may notice a new dent and wonder where it came from. The Shadow collision was understandable because the Shadow is the largest UAV that often operates at low altitude (under 300 meters) and uses military airfields to land and take off.

 

In light of all this, the U.S. Army has developed a new radar system (GBSAA or Ground-Based Sense And Avoid) to increase safety for UAVs. GBSAA is mainly a software system using existing radars to track UAVs and manned aircraft and alert UAV operators when their UAVs are too close to other aircraft (manned or unmanned). GBSAA can be expanded to use transponders (which commercial aircraft have been using for a long time) and more flexible software. But the basic idea is to insure that UAV operators are no longer “blind” to what is in the air nearby. GBSAA had its first field test a year ago and it was a success. The first GBSAA was to be deployed in 2014 and five more bases will have it by 2016.

 

GBSAA will likely be more in demand by potential civilian UAV users. Battlefields have much lower safety standards than civilian air space, what with all those artillery and mortar shells, plus the bullets and rockets. But civilian air space has a lot of small aircraft and helicopters, so UAVs are generally banned. GBSAA could change that and make battlefields safer as the UAV traffic becomes denser.

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22 octobre 2015 4 22 /10 /octobre /2015 16:50
UK MOD Purchases Deployable Hospital System from Marshall

 

October 22, 2015 by Marshall Land Systems

 

The UK MOD has taken delivery of a mobile hospital system to enhance its operational medical capability as part of Future Force 2020. Marshall Aerospace and Defence Group has provided a modular Role 3 hospital, complete with all the departments expected of a conventional trauma hospital, including resuscitation, operating theatre, intensive care wards, advanced diagnostics, together with the necessary infrastructure such as recovery wards, sterilisation, pharmacy and laboratory facilities. The hospital has full environmental control maintaining optimum temperature and humidity levels throughout the entire hospital within a wide range of external climatic conditions. The hospital is a step change in providing a modern clinical infrastructure designed to operate as a coherent system, complete with a fully integrated logistic support.

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22 octobre 2015 4 22 /10 /octobre /2015 16:30
Le Caracal sur le stand Airbus à MSPO 2015 photo Airbus HC

Le Caracal sur le stand Airbus à MSPO 2015 photo Airbus HC

 

22 octobre 2015 par Jacques Marouani - electroniques.biz

 

Les contrats militaires se montent à 2,5 milliards d'euros tandis que le fonds d'investissement sera créé avec Bpifrance pour un montant de 450 M€.

 

La France et le Koweït viennent de conclure un accord avec le Koweit portant sur des contrats d'armement terrestre, aérien et maritime, pour un montant estimé à 2,5 milliards d'euros, selon l'entourage du minstre de la Défense, Jean-Yves Le Drian.

 

Ce pays avait indiqué en juin son intention d'acquérir 24 hélicoptères lourds Caracal, d'Airbus Helicopters, pour un montant d'un milliard d'euros. Mais cela pourrait être revu à la hausse. Les premières livraisons pourraient intervenir d'ici deux ans et demi.

 

Deux autres volets, d'un montant estimé à 1,5 milliard d'euros, ont fait l'objet de lettres d'acceptation entre la France et le Koweït. "Il y a une partie très importante sur les véhicules terrestres, Renault Trucks Defense étant très bien implanté au Koweït, et un programme de modernisation et de réarmement des patrouilleurs P37 de la société française DCI (Défense Conseil International), avec la marine koweïtienne", selon la même source.

 

La création d’un fonds public-privé destiné au financement de PME et d’ETI françaises dans les secteurs stratégiques, un partenariat de sécurité et défense, ainsi qu'une coopération culturelle et scientifique sont également prévus avec le Koweit.

 

Ainsi, Bpifrance financera avec les institutions financières koweitiennes des fonds français de capital-risque à hauteur de 450 millions d’euros.

 

Cette coopération prendra la forme d'investissements conjoints dans des fonds français de capital-risque dans lesquels les institutions financières koweïtiennes investiront jusqu’à 300 millions d’euros et Bpifrance jusqu’à 150 millions d’euros.

 

La première opération concernera la participation dans un fonds ciblant les technologies de l'information, d'une taille cible de 250 millions d’euros et d'une taille minimale de 200 millions d’euros, dans lequel l’Etat du Koweït participera à hauteur 100 millions d’euros, au travers des institutions qu’il désignera, et Bpifrance à hauteur de 50 millions d’euros.

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