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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 12:55
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

13/06/2013 Michel Cabirol,- LaTribune.fr

 

Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian conteste à demi-mots la rente que constituerait le programme Rafale pour l'avionneur. Mais ses marges de maoeuvre restent très limitées compte tenu du poids de ce programme pour l'ensemble de la filière aéronautique tricolore.
 

Le dossier n'est pas simple pour le ministère de la Défense. Il demande de la finesse... et surtout un coup de pouce - un premier contrat export - pour régler en douceur et sans casse le dossier Rafale,  certes un des bijoux technologiques de l'industrie française, mais qui pèse toutefois lourdement sur le budget de la Défense dans un contexte financier tendu. Et surtout il doit être géré sans dogmatisme. Car le Rafale fait vivre toute une filière de hautes technologies avec des savoir-faire uniques. Soit plus de 7.000 emplois répartis parmi les grands sous-traitants de Dassault Aviation, Thales et Safran en tête, ainsi que 500 PME. Faut-il rappeler également que la France, même si c'est un choix risqué, demeure l'un des rares pays à pouvoir fabriquer seul un avion de combat...

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, doit prochainement entrer dans une période d'arbitrages pour construire la prochaine loi de programmation militaire (LPM) 2014-2019. Selon l'hypothèse de travail privilégiée, il devrait continuer à prendre livraison de 11 Rafale par an jusqu'en 2016 inclus (2014, 2015 et 2016), a-t-il expliqué lors d'un déjeuner avec quelques journalistes. "Je ne peux pas vous le confirmer définitivement. On n'a pas fini la discussion avec eux", précise-t-il cependant. "C'est l'hypothèse sur laquelle nous travaillons, mais après on espère que l'exportation prendra le relais". L'avion de combat, qui fait l'objet d'une commande ferme de 180 exemplaires devant courir au rythme actuel jusqu'en 2019, échapperait ainsi aux étalements de livraisons qui risquent de frapper d'autres grands programmes dans le cadre de la LPM, prévue pour être votée au Parlement cet automne.

 

Le Rafale bloque des marges de manoeuvre

Mais le ministre aimerait s'émanciper de cet échéancier très contraignant. Il regrette que "Dassault soit installé sur un concept de rente  qui assure un nombre d'avions à livrer pendant un certain temps", mais parallèlement, il juge "étayé" le niveau de 11 livraisons par an, en deçà duquel Dassault Aviation estime que la production du programme relèverait de la mission impossible. "C'est la cadence minimale fixée au regard de la continuité industrielle et de la capacité des fournisseurs de Dassault à produire les équipements nécessaires", avait expliqué à l'automne 2012 le Délégué général pour l'armement, Laurent Collet-Billon. Les cadences de la production de Rafale ont déjà été beaucoup ralenties. Ainsi, le 137e Rafale qui devait être livré fin 2000 à l'origine, ne le sera que fin 2014.

Mais le Rafale pèse sur les marges de manoeuvre financières du ministère, qui aimerait dégager des crédits pour des programmes jugés urgents par la nouvelle équipe, notamment les drones et les avions multi-rôles MRTT. Pour l'heure, le Rafale pèse sur les programmes à effet majeur (PEM), autrement dit les grands programmes. Pour l'heure, le ministère a ainsi prévu 1,11 milliard d'euros de crédits de paiements en 2013 pour les 11 Rafale livrés, 1,01 milliard en 2014 et, enfin, 762,4 millions en 2015. A cela, il faut ajouter l'opération de rétrofit des 10 Rafale F1 livrés à la Marine avant 2003  en vue de les mettre au standard F3. Soit un investissement d'environ 113 millions d'euros répartis sur 2013-2015.

En outre, le ministère poursuit les travaux d'intégration du futur missile air-air Meteor sous le Rafale pour un montant de 146 millions d'euros sur la même période. Au total, l'avion de combat monopolise en crédits de paiements 1,31 milliard d'euros en 2013, 1,2 milliard en 2014 et, enfin, 891 millions en 2015. Bref, des montants importants sur une enveloppe de 5,7 à 5,9 milliards d'euros par an destinée aux grands programmes des armées.

 

L'export, le miroir aux alouettes ?

Seul espoir de Jean-Yves Le Drian, l'export. Cela permettrait de réduire la cadence de production des Rafale France. Comment ? En remplaçant un Rafale France par un Rafale exporté. Encore faut-il conclure un premier contrat à l'export. Ce qui est dans le domaine du possible en Inde. Mais quand ? L'idée de remplacer un pour un n'est pas nouvelle - le gouvernement Fillon l'envisageait déjà - mais elle permettrait cette fois-ci de faire des économies... à moyen terme. Et pour ceux qui pensaient qu'un contrat export du Rafale pouvait desserrer à court terme la contrainte budgétaire pesant sur le ministère de la Défense, c'est raté. Ce ne sera pas avant 2017. Les déclarations à l'automne 2012 de Laurent Collet-Billon avait jeté un froid. "Si elle se produit, l'exportation du Rafale permettra d'alléger la charge à partir de 2017", avait-il expliqué. Il faut en moyenne trois ans pour fabriquer un exemplaire. Soit à la fin du quinquennat de François Hollande.

Jean-Yves Le Drian, qui multiplie les déplacements dans les pays à la recherche d'avions de combat, comme la Malaisie, le Qatar ou les Emirats arabes unis, dit ne pas pouvoir imaginer que le Rafale échoue à s'exporter. "On me parle du Rafale partout", souligne-t-il. Paris, qui essaie depuis des années de vendre l'avion militaire à l'étranger pour soulager ses finances, espère décrocher un méga-contrat de 126 unités auprès de l'Inde pour un total évalué à environ 18 milliards d'euros. Mais c'est loin d'être conclu. Certains observateurs, sans remettre en cause le travail effectué, estiment que la finalisation du contrat interviendra après les élections législatives du printemps 2014

Concernant le Brésil, à qui la France espère vendre au moins 36 Rafale, Jean-Yves Le Drian n'a pas souhaité faire de commentaires sur la préférence supposée du pays sud-américain pour le F-18 de l'américain Boeing, évoquée par des responsables brésiliens début juin. Le gouvernement brésilien, qui semble avoir d'autres priorités que le renouvellement de sa flotte d'avions de combat, a cependant fait savoir lundi que le Rafale faisait toujours partie de ses choix potentiels. A Paris, on estime que Brasilia préfère investir dans des bâtiments pour sa marine en vue de protéger ses réserves de pétrole.

 

Le Drian a un moyen de pression sur Dassault

L'Etat dispose néanmoins d''un moyen de pression sur Dassault car des discussions vont s'engager sur la commande de la cinquième tranche de Rafale. L'armée de l'air espère qu'elle sera conclue à l'horizon 2016-2017. Jusqu'à présent, 180 Rafale ont fait l'objet d'une commande ferme par l'État français, sur un besoin exprimé avant la publication du Livre blanc de la Défense par les forces armées françaises de 286 unités (228 pour l'armée de l'air et 58 pour la marine). Quelque 118 appareils ont été livrés à fin décembre 2012. A raison d'une livraison de 11 Rafale par an entre 2013-2016, Dassault Aviation aura livré 162 appareils fin 2016. Il sera alors temps de passer la commande de la cinquième tranche. Reste à savoir combien car le nouveau Livre blanc s'appuie sur un modèle d'armée comprenant 225 avions de combat (air et marine) sans préciser s'il s'agit d'une configuration tout Rafale ou d'un mix Rafale-Mirage 2000.

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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 12:55
Autour de l'aéronef, des hommes (webdocumentaire)

13/06/2013 Armée de l'Air

 

À l’occasion de la 50e édition du Salon international de l’aéronautique et de l’espace du Bourget qui se tiendra du 17 au 23 juin 2013, un  webdocumentaire vous propose d’aller à la rencontre d’hommes et femmes que le métier lie aux aéronefs de la Défense : avions radar, de chasse ou de transport, ravitailleurs, hélicoptères légers ou de manœuvre.

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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 12:50
European Union and United States convene CBRN Risk Mitigation Dialogue

Brussels, 13 June 2013 EUROPEAN UNION - A 312/13

 

On June 12, the European Union and the United States launched the Chemical, Biological, Radiological and Nuclear (CBRN) Risk Mitigation Dialogue in Brussels, Belgium. The Dialogue, which is co-chaired by the European Union and the United States, represents a renewed effort to coordinate E.U. and U.S. CBRN assistance activities to mitigate CBRN risks of all kinds and international proliferation threats.

 

As long-time partners with a shared interest in promoting international security and preventing the proliferation of Weapons of Mass Destruction (WMD), the European Union and the United States sponsor a broad range of activities designed to build international capacity to mitigate CBRN risks. The EU and the US hope to build on their strong relationship by using the CBRN Risk Mitigation Dialogue to promote improved coordination, identify gaps in assistance, and explore possible joint efforts to efficiently and effectively mitigate proliferation threats worldwide.

 

The Dialogue brings together the range of relevant E.U and U.S. stakeholders, including the European External Action Service, the European Commission, the U.S. Departments of State and Defence, and the U.S. National Nuclear Security Administration.

Note RP Defense : For general information concerning the EU CBRN Centre of Excellence Initiative, please consult the official website : www.cbrn-coe.eu

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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 11:55
BA 125 d’Istres, les Rafale Marine arrivent !!

11 juin 2013 Par Rédacteur en chef.PORTAIL DES SOUS-MARINS

 

Dimanche soir, une dizaine de Rafale Marine va arriver à Istres sur la BA 125. Comme l’an dernier, les ’’marins’’ viennent à Istres s’entraîner à l’appontage. Une semaine durant la plus longue piste d’europe va se transformer en porte-avion !

 

Référence : Maritima.info

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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 11:55
Entraînement GABIAN en Méditerranée

12.06.2013 source Marine Nationale

 

Du 10 au 14 juin 2013, l’entraînement Gabian réunira en Méditerranée 10 bâtiments français ainsi que le bâtiment-plastron Rebel de la société V.Navy. Durant quatre jours, des manœuvres aéronavales seront effectuées par l’ensemble des bâtiments, elles seront ponctuées d’actions dans l’ensemble des domaines de lutte anti-aérienne, au-dessus de la surface, anti-sous-marine.

 

Planifié plusieurs fois par an, l’entraînement Gabian permet à plusieurs bâtiments de combat non-déployés et basés à Toulon de s’entraîner mutuellement à la navigation, aux exercices tactiques, aux ravitaillements à la mer et à toute activité leur permettant d’élever rapidement et de manière combinée leur niveau de qualification opérationnelle.

 

À l’occasion de cet entraînement, la frégate de défense aérienne Chevalier Paul  occupe les fonctions d’Officier Tactical Command (OTC) chargé de la planification et de la coordination de l’ensemble des phases tactiques de l’entraînement.

 

Unités participantes :

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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 11:55
BEM Monge en route vers Rouen photo G. Rueda 2013-06-07 Source Mer et Marine

BEM Monge en route vers Rouen photo G. Rueda 2013-06-07 Source Mer et Marine

8 juin 2013 Par Rédacteur en chef.PORTAIL DES SOUS-MARINS

 

Le Monge est un bâtiment d’Essais de la Marine Nationale. Il est spécialisé dans la dissuasion nucléaire. Le public peut le découvrir pendant l’Armada. on vous propose en avant-première, une rencontre avec l’équipage.

 

Référence : France 3

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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 11:55
Notes de veille "Armement et économie de défense"

13.06.2013 Economie et technologie

 

Rédigées par Aude-Emmanuelle Fleurant, directrice du domaine  "Armement et économie de défense" de l'IRSEM.

 

Les questions liées à l’économie de défense ont pris une grande place au sein de l’actualité stratégique et politico-économique mondiale, notamment sous les aspects budgétaires, industriels et technologiques.

 

C’est pourquoi le domaine de recherche de l’IRSEM Armement et économie de défense, dirigé par Aude-Emmanuelle Fleurant, vient de créer une Note de veille bimestrielle, entièrement dédiée à ce domaine, à partir du mois de juin 2013.

 

L’objectif est double :

  • fournir une information sur des dossiers, des débats et des articles d’actualité qui ont mobilisé l’attention du monde de l’économie de défense dans la période écoulée ;
  • éclairer les problématiques propres au champ d’études, en analysant quelques livres et articles de fond publiés dans des revues à comité de lecture.

 

Les lecteurs sont invités à faire part de leurs commentaires ou suggestions sur cette initiative.

 

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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 11:50
BAE Systems has appointed Centrica boss Sir Roger Carr to replace Dick Olver as its chairman.

BAE Systems has appointed Centrica boss Sir Roger Carr to replace Dick Olver as its chairman.

 

 

Jun. 12, 2013 By ANDREW CHUTER – Defense News

 

LONDON — BAE Systems has appointed Centrica boss Roger Carr to replace Dick Olver as its chairman, Europe’s top defense contractor announced today.

 

Carr, 66, will take over during the first quarter of next year. He

 

has been chairman at Centrica, a leading British energy group, for nine years. Until recently, he was also president of the CBI, Britain’s chief business lobby group.

 

Carr’s extensive business credentials include being chairman of confectionary maker Cadbury during the controversial takeover of the company by US foods giant Kraft. He has no defense industry experience.

 

One of Britain’s most senior businessmen, Carr will become a nonexecutive director in October and will succeed Olver by the end of March 2014.

 

Nick Rose, senior independent director at BAE and the man who led the search for a new chairman, said in a statement that Carr was the “outstanding candidate with two decades of board-level experience at the top of British industry. His skills, reputation and relationship with investors and government ministers will be of considerable value both at home and abroad.”

 

Carr takes up the BAE post at a difficult time, with defense spending in the US and the UK in decline and competition for export work becoming increasingly cutthroat.

 

Olver, appointed as chairman in July 2004, came under pressure to quit last year after the company’s failed attempt to merge with EADS. He also played a significant role in helping BAE through a series of corruption allegations in Saudi Arabia and elsewhere.

 

Rose said the outgoing chairman has been “excellent” and has led BAE through wide-ranging cultural and governance changes.

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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 11:40
Défense: nouvelle visée pour les chars T-80, T-90 et T-72

MOSCOU, 13 juin – RIA Novosti

 

Le célèbre fabricant d'appareils photo Zenit – l'usine Zverev de Krasnogorsk – a développé un nouveau système de visée Agat-MDT, capable de voir dans le noir complet jusqu'à 4 kilomètres, écrit jeudi le quotidien Izvestia.

 

Intégralement conçu avec des éléments russes, il est également basé sur la matrice russe fabriquée par la société Orion avec une résolution inédite pour l'industrie du pays (640x512 pixels).

 

Cependant ce système n'est pas prévu pour les futurs chars russe à châssis Armata ou Kourganets et ne peut être installé que sur les chars T-72, T-80 et T-90.

Le directeur général de la société Alexandre Tarassov estime que ce n'est pas un défaut majeur car les chars T-72 et T-90 ont beaucoup de potentiel en termes de modernisation et d'exportations.

 

"Le char T-90 est très populaire auprès de nos partenaires étrangers. Le Pérou a récemment annoncé l'achat des T-90S. D'autant que le ministère de la Défense russe modernise activement les chars T-72 et T-90. Par conséquent nous pensons que notre produit a beaucoup de perspectives", explique Alexandre Tarassov.

Par ailleurs, il souligne que l'usine Zverev de Krasnogorsk voit en Agat-MDT un produit intermédiaire et poursuit le développement de systèmes mécaniques-optiques pour les chars de l'avenir. Toutefois, Alexandre Tarassov ne précise pas si le ministère de la Défense a commandé ce genre de concepts.

 

C'est précisément le manque de mise au point du système de visée qui a provoqué l'atermoiement de six mois avant la mise en service d'Armata - et le système a été finalement commandé en Biélorussie à la compagnie Peleng.

 

Vladimir Goutenev, vice-président du Comité pour l'industrie à la Douma (chambre basse du parlement), explique que la création du système Agat permettrait aux fabricants de chars russes de renoncer aux visées thermiques, jusqu’ici importées en l'absence d'analogues russes.

 

"Jusqu'à présent les différentes versions du T-90 prévues pour l'exportation étaient équipées de visées thermiques construites par la société française Thales. D'après les performances annoncées Agat n'a rien à leur envier. Le holding Chvabe, dont fait partie l'usine Zverev, présente toute la gamme de ces dispositifs – c'est un grand pas en avant, nous devenons compétitifs sur ce marché de systèmes relativement coûteux", remarque Goutenev.

 

Il ajoute que le système de visée thermique russe rendait non seulement les chars indépendants des équipements étrangers mais permettrait également un cycle complet de modernisation des équipements des chars. De plus, Goutenev estime que la demande pour les T-72 et T-90 ne diminuera pas dans les années à venir.

 

"Ces chars ne seront pas recyclés : ils seront modernisés et vendus à l'étranger. Grâce au système Agat il sera plus simple de le faire sans fournisseurs étrangers", explique Vladimir Goutenev.

 

D'après l'usine Zverev de Krasnogorsk, le système de visée et d'observation combiné, équipé de la vision thermique Agat-MDT de fabrication russe, permet d'identifier des cibles ennemies mobiles et statiques jusqu'à 4 km, de mesurer la distance jusqu'à la cible grâce à un télémètre laser et de tirer avec précision à partir du canon et des mitrailleurs du char.

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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 11:35
4k44B Redut-M a mobile coastal defence system with P-35 missiles  (NATO : SS-N-3 Shaddock) with rocket launchers ZIL-135 and placed on BAZ-135MB 8x8 truck vehicle. (all photos : TienPhong, ttvnol)

4k44B Redut-M a mobile coastal defence system with P-35 missiles (NATO : SS-N-3 Shaddock) with rocket launchers ZIL-135 and placed on BAZ-135MB 8x8 truck vehicle. (all photos : TienPhong, ttvnol)

13.06.2013 Defense Studies

TPO-owned weapons, powerful ammunition, 679 battalion is considered 'shield' of Vietnam Navy in defenses, protect maritime sovereignty, national continental shelf.

To strengthen defense capabilities, protect maritime sovereignty, islands, national continental shelf, 6/1979, the Ministry of Defense decision 679 Battalion established under Navy (now Union missiles 679 coast of Navy Region 1). Currently, 679 teams have 8 of attached units, detachments and 26 equivalent.


 


679 teams currently manage, use missile defense system cell bank, used to destroy enemy targets, such as the type of surface combat ships, cargo ships, amphibious ships, maritime works both on the ground and ...

 


679 teams are often tasked with training, mobility ready to battle along the coast and on the islands, united with the forces of the Navy and other forces fighting to enemy at sea .

Also stationed at a location large city in the north, the unit also has some coastal battlefield and other battlefields from Quang Ninh to Quang Binh

 


Functions and duties of the missile unit of 679 teams :

Fire division: Armed assault launchers, rocket loaded car TZM. There are rocket mission from the battlefield with or without fortifications fortifications, destroy enemy targets at sea or shore.
Control Station: Equipped with remote control system, including station control centers, radar stations equipped with the uniform.

 


There mission control missile aimed by radio command signals and attack targets when locked.

Station Specifications: Equipped assembly, inspection station test missiles as KIPS-35B missiles, air compressor, air CT-70, hydraulic station ...

 


It serves as storage, periodic inspection, assembly, preparation for the handover rocket fire teams for training and fighting.

Information Station - Radar: Equipped with radar MWT-E and the media.

There observer mission, target designation range to 60 nautical miles and communications security commanders, coalition warfare.

 


Features Specifications of basic missile systems REDUT-M :
Shoot the farthest distance: 300km
Last shot distance: 12 (25) km
Cruise altitude: 400 meters, 4,000 meters, 7,000 m
Last altitude orbit: 24 (100) m
The system can also control missiles to shoot 4 targets.

(TienPhong)

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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 11:35
Beach Party

6/10/2013 Strategy Page

 

GULF OF THAILAND (June 10, 2013) Amphibious assault vehicles approach Hat Yao beach in preparation for a joint amphibious assault exercise with the Royal Thai Navy as a part of exercise Cooperation Afloat Readiness and Training (CARAT) Thailand 2013. CARAT is a series of bilateral military exercises between the U.S. Navy and the armed forces of Bangladesh, Brunei, Cambodia, Indonesia, Malaysia, the Philippines, Singapore, Thailand and Timor Leste. (U.S. Navy photo by Mass Communication Specialist 3rd Class Amanda S. Kitchner)

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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 11:35
Le groupe amphibie traverse le détroit de Malacca

12.06.2013 source Marine Nationale
 

Le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Tonnerre et la frégate anti-sous-marine (FASM) Georges Leygues, déployés dans le cadre de la mission Jeanne d’Arc 2013, ont embouqué le détroit de Malacca, le 12 juin 2013.

 

Situé dans la zone de compétence du contre-amiral Cullerre, commandant la région maritime de l’océan Pacifique (ALPACI), ce détroit constitue aujourd’hui - avec Ormuz, Bab El-Mandeb, le Bosphore, Suez et Panama - une voie de passage privilégiée, voire incontournable pour le transport maritime mondial.

 

Cette artère maritime, dont le trafic ne cesse de croître, fait l’objet de tensions entre les pays riverains qui veulent asseoir leur autorité et la légitimité de leur contrôle aux abords de cette route. Au regard de l’essor du trafic, les risques sont nombreux : collisions, dégradations environnementales, risques d’engorgement, brigandage. Ces enjeux environnementaux, économiques et stratégiques nécessitent la mise en place d’une politique de coopération internationale afin de garantir une exploitation durable et protectrice de ces espaces. C’est donc dans le cadre de la dynamique de coopération multilatérale mise en œuvre dans la zone «Asie-Pacifique-Océan Indien» - comprenant les États-Unis, Singapour, la Chine, le Japon, la Corée du Sud, l’Australie et l’Inde - que s’inscrit l’action française.

 

L’amiral Bernard Rogel, chef d’état-major de la Marine, rappelait en 2012: «la mer est désormais une des bases de la richesse et de la prospérité, qu’il faut défendre et protéger». La présence du groupe amphibie Jeanne d’Arc, composé du BPC Tonnerre et de son escorte dans le détroit de Malacca, permet ainsi à la France de défendre ses intérêts stratégiques et de marquer sa participation à la politique de coopération dans cette zone

Le groupe amphibie traverse le détroit de Malacca
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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 11:35
India To Speed BMP-2 Upgrades; FICV Stalls

 

 

Jun. 12, 2013 - By VIVEK RAGHUVANSHI  - Defense news

 

NEW DELHI — Keeping its US $10 billion Futuristic Infantry Combat Vehicle (FICV) program on the shelf, the Indian Ministry of Defense instead will accelerate the upgrade of its Russian-made BMP-2 infantry combat vehicles and will issue tenders to buy 2,000 engines for the program, Defense Ministry sources said.

 

The Indian Army’s more than 1,500 BMP-2s will be upgraded at a cost of more than $1.2 billion in the next three to five years, and the program last month received formal MoD clearance, the sources said. Though this move doesn’t necessarily shut down the homegrown FICV project, it is less likely to see the light of day because the decision has already been delayed, said an Army official.

 

The tender for the purchase of 2,000 engines to power the upgraded BMP-2 has been sent to domestic auto majors Mahindra & Mahindra, Tata Motors, Force Motors, Ashok Leyland, Maruti Udyog and Crompton Greaves, and to MTU of Germany, Thales of France and Rosoboronexport of Russia.

 

The Army requires engines able to generate 350 to 380 horsepower and are easy to maintain and operate in extreme weather conditions. The existing engine of the BMP-2 has 285 horsepower and is not suited for cross-country mobility.

 

The upgrade will improve observation and surveillance, night-fighting capability and fire control, and will provide an improved anti-tank guided missile system and 30mm automatic grenade launcher.

 

The Russians last year offered their BMP-3 vehicles to replace the FICV, but no decision was made.

 

The proposed FICV project would be the first built in the “Make India” category, which means only Indian companies would be allowed to participate.

 

The project would involve participation by the Indian government and Indian companies. Two short-listed companies would be asked to make an FICV prototype, and after field trials of the prototype, the winning company would produce up to 2,600 FICVs.

 

After nearly two years of discussions, no final decision has been made about which companies will participate.

 

The Defense Ministry had selected state-owned Bharat Earth Movers and a consortium of Larsen & Toubro, Mahindra Defense and Tata Power, but former Indian Army chief general, V.K. Singh, questioned the ability of the Indian companies to take on such a big project, MoD sources said.

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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 11:30
Exercise Eager Lion begins in Jordan

June 13th, 2013 By Army News Service - defencetalk.com

 

Exercise Eager Lion kicked off in Jordan this week as U.S. service members began training with military forces from 19 nations.

 

The multi-national exercise, which runs June 9-20, began with a press conference in which Maj. Gen. Robert Catalanotti, director of exercises and training for U.S. Central Command, explained how impressed he was with the Jordanian way of running the training.

 

“We from the United States are following behind our lead, the Jordanians, this year, who have really taken this exercise to a great level after building it over the last four years,” Catalanotti said.

 

Eager Lion is designed to strengthen military-to-military partnerships and enhance security and stability in the region by responding to realistic, modern-day security scenarios, according to U.S. Central Command. This year’s scenarios will focus on integrated air and missile defense, humanitarian assistance and disaster relief, officials said.

 

Around 5,000 U.S. service members are participating in the exercise. Included among those are Soldiers with a U.S. Army Patriot missile battery that deployed in order to participate.

 

“This exercise is designed to encounter national security challenges such as counterinsurgency, border security, close air support and integration of the whole of government,” said Maj. Gen. Awni al Adwan, chairman of joint task force with the Jordanian Army. He spoke during the press conference announcing the beginning of Eager Lion 2013.

 

In hosting the military training exercise, Jordan is opening its doors to allow more than 8,000 participants who will be conducting operations by land, air and sea.

 

Eager Lion includes events ranging from board, search and seizure techniques to live-fire demonstrations being conducted by the participating militaries. It is designed to increase the capabilities and partnerships of the participating countries.

 

“Eager Lion is an excellent example of teamwork that brings together military forces and inter-agency partners from around the world,” Catalanotti said. “This exercise challenges the participants to respond to realistic, modern-day security scenarios by integrating a variety of disciplines in the air, on land and at sea. Our relationship with Jordan and the 19 partner nations involved in the exercise is built on a foundation of interoperability that brings us closer together and enhances regional stability.”

 

Eager Lion culminates with a massive display of sea-land capabilities, June 18-20.

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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 11:30
Iranian Navy re-launches upgraded Bayandor ship

12 June 2013 naval-technology.com

 

The Iranian Navy has re-launched its newly modernised ship, Bayandor, in the Southern port of Bandar Abbas, aimed at boosting the nation's ability to protect and maintain security in regional and international waters.

 

Fars News Agency cited Iranian Army commander major general Ataollah Salehi as a saying that the upgraded vessel would be deployed in the high seas and free waters to leverage the Iranian Navy's capabilities.

 

Upgrades to the vessel include optimising the monitoring control systems and overhauling the main engines, heat exchangers and fuel and oil systems.

 

Named to honour martyred commander Bayandor, the ship has been armed with 76mm and 40mm canons, a surface-to-surface Nour (Light) missile, Qader (Mighty) missile and long-range Qadr (Magnitude) missile systems as part of its modernisation programme.

 

The ultra-advanced and self-relying systems, Nour and Qader anti-ship cruise missiles have been designed to provide improved radar, satellite, precision, range and navigation capabilities.

 

"The 40-mm cannon mounted on the destroyer is also among advanced artilleries in air defence," Salehi added.

 

Fitted with missile, torpedo, artillery, sonar and other information and communication systems, the vessel is expected to be deployed in the next few days or months off the Pacific, Southern Indian or Atlantic Oceans.

 

The Iranian Navy has deployed its first Mowdge-class vessel, Jamaran, in October 2011, while Jamaran 2 was launched in March 2013 and Jamran 3 is scheduled to be commissioned by the end of the current Iranian year.

 

The 14,000t Mowdge-class vessels are fitted with modern radars and electronic warfare capabilities, as well as a variety of anti-ship, surface-to-surface and surface-to-air missiles.

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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 11:20
Japan, US stage joint island retaking drill

June 11, 2013 Spacewar.com (AFP)

 

Tokyo - Japan and the United States have started a joint drill to practise retaking remote islands, the Japanese government said Tuesday, as Tokyo and Beijing continue to face off over a disputed archipelago.

 

Defense Minister Itsunori Onodera, who has previously stressed "Dawn Blitz" was not aimed at China, told reporters that the joint exercise was designed to "significantly contribute to our capability".

 

It is the first time all the three arms of Japan's Self Defense Forces -- army, navy and airforce -- have taken part together in a drill based on the US mainland.

 

Of some 1,000 Japanese personnel participating in the multi-national amphibious exercise, the bulk are naval troops from three destroyers of the Maritime Self Defense Force, according to Japanese media.

 

Canada, New Zealand and military observers from seven other nations are also taking part in the US-led exercise in California, which will last until June 28 according to the US Marine Corps. Japan's participation lasts until June 26.

 

The exercise comes as Beijing and Tokyo remain at loggerheads over the ownership of Tokyo-administered islands in the East China Sea, with frequent confrontations between official ships from the two sides.

 

The United States has repeatedly said it did not take a position on the sovereignty of the Senkaku islands, which China calls the Diaoyus, but has said they are covered by a mutual defence treaty.

 

Japanese Prime Minister Shinzo Abe, seen as a hardliner against China, has stepped up defence spending by the world's third largest economy and taken an uncompromising stance on the islands.

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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 11:20
Raven Aerostar system deployed onboard HSV-2 Swift vessel. Photo Raven Industries, Inc.

Raven Aerostar system deployed onboard HSV-2 Swift vessel. Photo Raven Industries, Inc.

12 June 2013 naval-technology.com

 

Raven Aerostar has successfully deployed a turnkey maritime persistent surveillance solution to meet an urgent operational requirement needed to support US Southern Command's effort to boost surveillance in the Carribean Sea, following completion of trials.

 

Deployed aboard the US Navy's HSV-2 Swift (HSV-2) chartered high-speed vessel, the surveillance solution comprised Raven Aerostar Tethered aerostat system integrated with Vista smart sensing radar system, General Dynamics electro-optic/infrared (EO/IR) camera, and data link.

 

During the month-long testing, the Aerostar aerostat system flew at 2,000ft above ground level (AGL) without any changes to the sea frame from the HSV-2, while providing increased detection, recognition and identification capabilities.

 

Raven Aerostar programme manager Craig Laws said that the aerostat has validated its ability to support critical operations even in rough seas and strong winds during flight operation trials.

 

The Joint Interagency Task Force South has shared the intelligence, surveillance and reconnaissance (ISR) data gathered by the Raven Aerostar solution and the Puma unmanned aerial vehicle (UAV) onboard the ship.

 

"The HSV-2 pulled the aerostat over 3,000nm during the course of downrange operations, topping out at a ship speed of 28k," Laws said.

 

Raven Aerostar president Lon Stroschein added: "Our team was excited to prove the aerostat, a perceived 'old' technology, can provide cost-effective, mission enhancing, maritime capabilities when integrated with high-performance sensors like the Vista radar and General Dynamics camera."

 

US Naval Forces CN programme manager/unmanned aircraft systems commander Ted J Venable said: "By incorporating this system on a moving vessel, it provided a broad picture of the surface and air traffic around the HSV SWIFT.

 

"The entire team of participants in this effort gained valuable experience and developed procedures to apply to future deployments."

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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 11:20
Le NCSM Victoria à la base d’Esquimalt, en Colombie-Britannique (Photo: Archives/Nicolas Laffont/45eNord.ca)

Le NCSM Victoria à la base d’Esquimalt, en Colombie-Britannique (Photo: Archives/Nicolas Laffont/45eNord.ca)

 

12 juin 2013 Par Rédacteur en chef.PORTAIL DES SOUS-MARINS

 

L’Institut Rideau et le Centre canadien de politiques alternatives viennent de publier un rapport sur l’avenir du programme canadien des sous-marins. Portant le titre de « That Sinking Feeling : Canada’s Submarine Program Springs a Leak » (Naufrage appréhendé : le programme canadien des sous-marins prend l’eau), le rapport ne laisse planer aucun doute sur ses conclusions.

L’article est disponible sur le site du journal.

Référence :

45e Nord (Canada)

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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 11:20
Une juriste devient numéro deux de la CIA

13.06.2013 Le Monde.fr (AFP)

 

C'est la première femme à occuper un tel poste. Avril Haines, 43 ans, conseillère de Barack Obama et juriste auprès du conseil de Sécurité nationale (NSC) a été nommée directrice adjointe de la CIA, ont annoncé mercredi des responsables américains. Elle va remplacer Michael Morell, qui a assuré par deux fois l'intérim à la tête de l'agence de renseignement.

 

Contrairement à son prédécesseur, Avril Haines est un nouvel élément à la CIA mais elle a, par le passé, travaillé avec l'actuel directeur John Brennan, ancien conseiller de Barack Obama dans la lutte anti-terroriste. "Elle a participé quasiment à toutes les réunions des responsables de ces deux dernières années et préside le groupe des juristes qui examine les programmes les plus sensibles de l'agence" de renseignement, a affirmé John Brennan dans un communiqué. "Dans toutes les circonstances, Avril a fait preuve d'un sens profond de l'autorité, de jugement et de perspicacité", a-t-il ajouté.

 

La nouvelle directrice adjointe devrait aider le nouveau directeur de la CIA à revoir le programme controversé d'utilisation des drones, selon les vœux du président, qui s'est engagé à encadrer davantage leur usage à l'étranger.

 

Avant de travailler à la Maison Blanche, Avril Haines a été conseillère juridique au département d'Etat sur les questions de traités, a représenté les intérêts des Etats-Unis dans les négociations internationales. Diplômée en sciences physiques et en droit, qu'elle a étudié à la prestigieuse université de Georgetown, cette fonctionnaire a également travaillé à la commission des affaires étrangères du Sénat lorsque le vice-président Joe Biden et l'actuel chef de la diplomatie américaine, John Kerry, en étaient membres.

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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 10:50
Cybersecurity Strategy and Defence Industrial Base debates in SEDE - Subcommittee on Security and Defence
13-06-2013 Source : © European Union, 2013 - EP

 

The SEDE subcommittee will exchange views on the European Defence Technological and Industrial Base with its rapporteur Michael Gahler (EPP) and on the EU Cybersecurity Strategy.
 
When : 19 June 2013, 15:15-18:30

Further information
meeting documents
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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 07:55
Pour Jean-Marie Bockel, "il faut établir des règles internationales au cyberespionnage"

11 juin 2013 Propos recueillis par Ridha Loukil - Usine Digitale

 

Le scandale Prism de cyberespionnage américain fait couler beaucoup d’encre. Quel en est l’impact sur la cyberdéfense française ? Comment les entreprises hexagonales doivent-elles appréhender le problème ? Réponses à L’Usine Nouvelle de Jean-Marie Bockel, Sénateur et auteur du rapport "Cyberdéfense : un enjeu mondial, une priorité nationale" publié en juillet 2012.

 

L’Usine Nouvelle - Votre rapport n’évoque pas Prism. Est-ce que vous étiez néanmoins au courant de ce programme de cyberespionnage ?

 

Jean-Marie Bockel - Non. Quand je me suis présenté à la NSA, qui constitue les grandes oreilles des États-Unis dans le monde, les portes m’ont été fermées. J’ai compris alors l’importance de la cyberdéfense outre-Atlantique. C’est une machine qui dispose de moyens autrement plus conséquents qu’en Europe. Cette politique est assumée jusqu’au sommet de l’État. Le président Obama lui-même s’est exprimé sur Prism en le justifiant par des impératifs de sécurité nationale. Il a toutefois tenté d’en minimiser le risque pour les citoyens américains en disant le réserver à l’étranger. Qui va le croire ? Nous avons bel et bien affaire à un problème international. La question est de savoir jusqu’où on va aller dans le cyberespionnage.

 

Est-ce que vous êtes surpris par la révélation de ce programme ?

 

Pas vraiment. Il est dans la logique de la montée en puissance des cybermenaces. Les Américains parlent d’un possible Pearl Harbor cyber, l’équivalent dans le cyberespace de l’attaque japonaise contre leur base navale Pearl Harbor en décembre 1941. Ils veulent éviter un traumatisme similaire dans le cyberespace. Ce qui justifie les gros moyens qu’ils consacrent à la cyberdéfense et à des programmes comme Prism.

 

Que peut faire l’Europe et tout particulièrement la France ?

 

Il est important d’établir des règles internationales. Tout le monde le demande : l’Europe, la Chine, le Japon, etc. Seuls les Américains sont réticents à entrer dans ce jeu. La souveraineté dans ce domaine est essentielle. Pour pouvoir s’asseoir autour de la table et négocier avec eux des règles de jeu, il faut d’abord exister en maîtrisant les technologies clés de cyberdéfense. La France dispose dans ce domaine de fleurons comme Thales, Cassidian, Bull ou Alcatel-Lucent. Ce qui manque c’est une vraie stratégie industrielle. Il faut construire l’Europe de la cyberdéfense, tout en gardant certains équipements de souveraineté comme ceux de la cryptologie dans une compétence strictement nationale. Comme je l’ai dit dans mon rapport, il faut aussi que nous nous dotions de capacités offensives suffisantes pour être dissuasives et d’une vraie doctrine en matière de cyberdéfence.

 

Apple, Google, Microsoft et d’autres géants américains de l’internet sont touchés, à leur insu semble-t-il, par Prism. Comment les entreprises françaises, qui utilisent leurs services, peuvent-elles se protéger ?

 

C’est une question importante. Car ces entreprises américaines fournissent leurs services non seulement à des sociétés françaises, mais aussi à des administrations et autres services de l’État. Il n’y a aucune raison de ne pas travailler avec elles. Il faut juste mettre en place un dispositif de contrôle pour garantir qu’il n’y a aucun risque de fuite d’informations. C’est faisable techniquement comme le montre l’exemple britannique de contrôle de la sécurité des routeurs chinois. Et ces entreprises américaines ont tout intérêt à collaborer. Leur réputation est en jeu. Elles n’ont pas envie d’apparaître comme le cheval de Troyes des grandes oreilles de l’Amérique.

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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 07:55
Eurosatory 2014

Eurosatory 2014

Every 2 years the entire Land and Air-Land Defence and Security industry come together at the Eurosatory exhibition.


In 5 days you can:

- Make new business contacts
- Foster B to B opportunities
- Compare the global products offering
- Discover new solutions and systems
- Identify current trends
- Benchmark the competition
- Discuss and exchange ideas
- Strengthen your network

Enjoy exclusive interactive benefits:

- All the Land and Air-Land Defence and Security industry
- Technology clusters
- Live demonstrations
- Conferences and Think Tanks
- Eurosatory one-to-one Business Meetings
- Exhibitor – Visitor contact service

Trade and Industry Sectors

- All types of land vehicles
- Weapons, turrets and weapon systems
- Helicopters – Air-land systems
- Command and Information systems
- Homeland security and Peacekeeping
- Antiterrorism, anti-IED solutions, CBNRe
- Individual and protective equipment
- Infrastructure protection
- Engineer field works
- Civil Security and Emergency Response
- Training and Simulation
- Operational electronics and IT
- Optics and Optronics
- Services, industrial and technical support
- Measurements, tests and testing centres

Eurosatory key figures*

- 1 432 exhibitors from 5 continents
- 53 480 professional Visitors from
130 countries
- 684 accredited journalists
- 152 Official Delegations from 87
countries
- 8 393 members of the armed and
international security forces from
111 countries
- 163 523 m² of indoor and outdoor
exhibition space with 20 000 m²
for live demonstrations
- 450 innovations presented
for the first time at the exhibition


*2012 statistics

Contact:

65, rue de Courcelles
75008 Paris FRANCE
Phone: +33 (0) 1 44 14 58 10
Mail: visit@eurosatory.com

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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 07:55
Sous-marin Scorpene photo  DCNS

Sous-marin Scorpene photo DCNS

04/06/2013 DCNS

 

DCNS s’engage en faveur du développement des PME. L’accord signé entre les deux sociétés établit un cadre pour des développements communs.

 

L’ambition de DCNS, au delà de sa croissance sur ses marchés, est d’être une entreprise responsable. En effet, le Groupe considère que sa réussite n’a de sens que si elle favorise le développement de toutes ses parties prenantes.

 

Les PME représentent les deux tiers du panel de fournisseurs de DCNS. ALCEN, entreprise de taille intermédiaire (ETI), est composée d’une trentaine de PME.

 

En application directe de cet accord de coopération, DCNS et BMTI, PME filiale du groupe ALCEN, lancent un premier co-développement dans le domaine des communications des sous-marins. Il s’agit de concevoir un système innovant permettant d’accroître les capacités d’émission et de réception des sous-marins en plongée. Cela représente un challenge difficile car les ondes radio pénètrent très peu dans l’eau.

 

L’accord de coopération entre ALCEN et DCNS comporte ainsi deux volets : – le premier vise à renforcer la coopération entre les deux parties en matière de recherche et développement à travers la co-conception de produits et systèmes innovants ; – le second porte sur le développement d’une dynamique commerciale conjointe favorisant l’identification de débouchés sur les marchés français et internationaux.

 

L’accord de coopération entre ALCEN et DCNS s’inscrit dans le cadre du plan de DCNS en faveur du développement des PME. Ce plan favorise notamment l’intégration des PME au panel de fournisseurs stratégiques de DCNS avec lesquels le Groupe établit des relations durables.

 

L’engagement du Groupe contribue au Pacte national pour la croissance, la compétitivité et l’emploi présenté le 6 novembre dernier par le Premier ministre.

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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 07:55
photo Jean Ponsignon AerobuzzFr

photo Jean Ponsignon AerobuzzFr

11/06 LesEchos.fr (Reuters)

 

La France devrait continuer à réceptionner 11 Rafale par an jusqu'en 2016.

Le Drian espère qu'une vente à l'export prendra le relais en 2017

 

La France devrait continuer à prendre livraison de 11 Rafale par an jusqu'en 2016 inclus, avant que les ventes à l'export tant attendues de l'avion de combat de Dassault Aviation ne prennent le relais, a déclaré mardi le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian.

 

L'avion de combat tricolore, qui fait l'objet d'une commande ferme de 180 unités devant courir au rythme actuel jusqu'en 2019, échapperait ainsi aux étalements de livraisons qui risquent de frapper d'autres grands programmes dans le cadre de la loi de programmation militaire pour 2014-2019, prévue pour être votée au Parlement cet automne. (Voir : )

 

Paris, qui essaie depuis des années de vendre le Rafale à l'étranger pour soulager ses finances, espère décrocher enfin d'ici décembre un méga-contrat de 126 unités auprès de l'Inde pour un total estimé à environ 15 milliards de dollars.

 

"Dassault est installé sur un concept de rente qui indique qu'il y a un certain nombre d'avions pendant un certain temps", a résumé Jean-Yves Le Drian, lors d'une rencontre avec des journalistes.

 

Il a jugé "étayé" le niveau de 11 livraisons par an, en deçà duquel Dassault Aviation estime que la production du programme relèverait de la mission impossible et il a souligné que ce rythme devrait être maintenu jusqu'en 2016 inclus.

 

"Je ne peux pas vous le confirmer définitivement. On n'a pas fini la discussion avec eux", a-t-il cependant précisé.

 

"C'est l'hypothèse sur laquelle nous sommes, mais après on espère que l'exportation prendra le relais".

 

MALAISIE, EMIRATS, QATAR...

 

Jean-Yves Le Drian, qui multiplie les déplacements dans les pays à la recherche d'avions de combat, comme la Malaisie, le Qatar ou les Emirats arabes unis, dit ne pas pouvoir imaginer que le Rafale échoue à s'exporter.

 

"On me parle du Rafale partout", a-t-il noté.

 

Concernant le Brésil, à qui la France espère vendre au moins 36 Rafale, Jean-Yves Le Drian n'a pas souhaité faire de commentaire sur la préférence supposée du pays sud-américain pour le F-18 de l'américain Boeing, évoquée par des responsables brésiliens début juin.

 

Le gouvernement brésilien a cependant fait savoir lundi que le Rafale faisait toujours partie de ses choix potentiels.

 

Dassault Aviation reste d'ailleurs dans la course pour la perspective, certes lointaine, du futur drone de combat, envisagé pour les années 2030, avec son prototype Neuron qui a effectué son premier vol en décembre dernier.

 

Mais dans l'immédiat, Paris négocie avec l'américain General Atomics une commande potentielle de 12 drones de surveillance Reaper pour un coût total estimé à environ 670 millions d'euros, sous réserve de l'aval du Congrès américain.

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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 07:55
Le Drian tire la sonnette d'alarme sur le Rafale

11 juin 2013 Par Elodie Vallerey – Usine Nouvelle

 

Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a rappelé à Dassault Aviation, le constructeur français de l'avion de combat Rafale, qu'à partir de 2017, l'avionneur devra compter sur les exportations pour vendre son chasseur.

 

C'est écrit noir sur blanc dans le Livre blanc de la défense dévoilé le 29 avril dernier. L'équipement de l'armée française en avions de combat Rafale va se poursuivre mais la cible sera réduite à 225 appareils au lieu de 286 prévus au début du programme.

 

En commande ferme, cela représente 180 appareils (armée de l'air et Marine), dont près de 120 ont déjà été réceptionnés par l'armée. Il ne reste donc qu'une poignée d'années (tout au plus jusqu'en 2019) avant que la France ne soit plus un client - l'unique à ce jour - pour le Rafale.

 

Lors d'un déjeuner avec la presse spécialisée le 11 juin, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a prévenu Dassault Aviation : l'exportation de l'avion de combat reste la seule issue pour continuer à produire le Rafale.

 

"Dassault est installé sur un concept de rente (...) On va continuer le rythme de livraison dans l'immédiat et après il faut que l'exportation joue son rôle", a déclaré le ministre, comme le rapporte l'AFP.

 

D'après ses calculs, à un rythme de 11 Rafale livrés par an, l'armée continuera à en recevoir "jusqu'en 2016 ou 2017", même si cette date n'est pas "gravée dans le marbre", a assuré Le Drian. Le seuil de 11 appareils annuels a toujours été brandi par Dassault comme un minimum pour sa cadence de production.

 

L'exportation du Rafale reste l'une des priorités de Dassault, avait confié Eric Trappier, le PDG de Dassault Aviation, en avril. En Inde, les négociations exclusives se poursuivent, mais pourront prendre encore des années. De son côté, le Brésil hésiterait encore entre le Rafale français et le F-18 Super Hornet de l'américain Boeing. Aux Emirats arabes unis, le Rafale est bien placé, mais sans appel d'offres, le processus décisionnaire reste un chemin tortueux.

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