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16 septembre 2015 3 16 /09 /septembre /2015 16:55
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

16/09/2015 Sources : Marine nationale

 

Mardi 15 septembre 2015, la base aéronautique navale de Landivisiau (BAN Landivisiau) a accueilli un 1er A400M pour la première fois. Il s’agit du 14ème et avant-dernier avion de ce type réceptionné par l’armée de l’Air.

 

La BAN Landivisiau a réalisé cet été des travaux d’adaptation de la piste pour pouvoir accueillir cet aéronef de grande taille. En provenance d’Orléans, il s’est posé à Landivisiau pour embarquer du personnel avant de décoller en direction de Keflavik en Islande. L’A400M est un nouvel avion capable d’assurer plusieurs missions telles que le ravitaillement, le transport de personnel ou de fret et bientôt le largage de matériel et de parachutistes. Il est deux fois plus rapide et couvre le double de distance d’un Transal.

 

Selon les missions, il peut transporter jusqu’à 37 tonnes de fret et 116 passagers. Désormais, il fera partie du paysage de Landivisiau au même titre que le Casa, le Transal ou le C130.

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16 septembre 2015 3 16 /09 /septembre /2015 16:55
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre


16 sept. 2015 par Armée de Terre

 

Ce n'est pas tous les jours qu'un militaire du rang est fait chevalier de la Légion d'honneur. Le 11 septembre, c'était donc l'événement au 3e RIMa autour du caporal-chef de 1re classe Benjamin Itrac.

En août 2009, dans la vallée de Kapisa, en Afghanistan, Benjamin Itrac est grièvement blessé par balle lors d’une violente attaque dirigée contre sa compagnie. Touché au bras, il est rapidement prit en charge par ses compagnons d’armes. Transporté d’urgence sur la base américaine de Bagram, il est ensuite transféré à l’hôpital Percy à Clamart pour y être soigné.

Pris en charge par la cellule d’aide aux blessés de l’armée de Terre (CABAT), Benjamin est soigné et entame rapidement sa rééducation, entouré de ses proches. Un long parcours de reconstruction physique et mentale qui lui permet aujourd’hui d’être photographe au sein de son régiment.

Remise pour la deuxième fois à un militaire du rang en activité, la Légion d’Honneur récompense les sacrifices auxquels a consenti le caporal-chef Itrac, en mission comme lors de sa rééducation. Un sacrifice qui rappelle ceux vécus par ses illustres prédécesseurs tombés à Bazeilles, 145 ans auparavant.



* Pour la petite histoire, le titre de cette vidéo est tiré d'un couplet de l'hymne de l'infanterie de marine :

La gloire t'a pris sous son aile
Car à l'honneur toujours fidèle
Tu meurs en combattant ou tu reviens vainqueur

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16 septembre 2015 3 16 /09 /septembre /2015 16:55
Hexagone Balard - photo MinDef Fr

Hexagone Balard - photo MinDef Fr

 

16/09/2015 Par Jean Guisnel - Le Point.fr

 

Les 9 000 civils et militaires terminent leur installation à Balard. Mais sans Jean-Yves Le Drian qui ne s'y installera pas. Le ministre a ses raisons !

 

Les occupants du nouveau ministère de la Défense à Balard ne sont pas encore vraiment installés dans leurs bureaux, mais l'inauguration officielle par François Hollande approche. La date n'en est pas fixée, mais devrait intervenir après le 20 octobre. En décembre, l'ensemble des états-majors et des services de la Défense seront rassemblés sur l'énorme site ultramoderne de Balard, non loin de la porte de Versailles, juste en face des futurs nouveaux locaux du Point ! En décembre, 9 000 et quelques postes de travail de cette nouvelle structure signée en partenariat public-privé sous le quinquennat précédent seront occupés. Mais plusieurs dizaines resteront vacants, pour lesquels trois étages ont été construits : ceux du ministre de la Défense et de ses deux cabinets, le civil et le militaire. Tous demeureront dans le magnifique hôtel de Brienne, au cœur de Paris et du quartier des ministères, à deux pas de Matignon, de l'Assemblée nationale et à trois minutes de l'Élysée.

Situation curieuse

Cette situation n'est pas ingérable, loin de là, mais elle est curieuse : le ministre Jean-Yves Le Drian et ses plus proches collaborateurs ont en permanence besoin de tenir des réunions avec des centaines de personnes qui se trouvaient naguère dans tous les quartiers de la capitale et dans sa proche banlieue. Tous sont aujourd'hui rassemblés à Balard. Pour que les chefs d'état-major - pour ne citer qu'eux - voient le ministre et ses plus proches collaborateurs, ils n'ont que deux solutions : soit ils prennent leurs voitures, les transports en commun ou leurs vélos pour se rendre en quelques dizaines de minutes (aller) à l'hôtel de Brienne, soit - comme on l'entend dans l'entourage du ministre - ce sont les occupants de Brienne qui se rendent à Balard.

Commentaires acides

En direct, personne ne dit un mot, bien sûr. Mais dans les coursives de ce gigantesque bâtiment, les commentaires sont acides sur l'attitude de Le Drian. Alors que, paradoxalement, ce ministre combatif, vendeur d'armes et gagneur de budgets est mieux considéré dans les armées qu'aucun de ses prédécesseurs ! À l'université d'été de la Défense, qui s'est tenue les 14 et 15 septembre à Strasbourg, Jean-Yves Le Drian a évoqué les bienfaits de Balard : « Rapprocher les états-majors et les services entre eux ; offrir un lieu de travail et d'échanges, qui soit moderne et fonctionnel, à tous ceux qui œuvrent plus largement au sein de la communauté de défense dans son échelon central : c'est là un changement majeur dans la vie du ministère et des armées. »

Bilocalisation

Jean-Yves Le Drian a dit aux participants de l'université d'été que « l'inauguration prévue cet automne sera aussi un moment important et j'aurai le plaisir de vous y retrouver, j'y ai aussi un bureau..., contrairement à ce que j'ai pu lire, et j'ai l'intention d'y siéger ». Faut-il déduire de cette formule que le ministre de la Défense a l'intention de rejoindre ses troupes ? Tel n'est pas le cas... Son activité ne sera que très partiellement « bilocalisée », ce qui ne va pas simplifier son emploi du temps explosif. Si le dernier étage du bâtiment qui lui est réservé demeure vide, il est néanmoins utilisé comme bureaux de passage et comme salle de réunion. Quant aux deux étages du dessous, ils ont déjà été redistribués !

« Vente à n'importe qui »

Pourtant, ce refus de s'installer au milieu de ses troupes ne relève pas d'un caprice ministériel. Conformément à son habitude, le Breton taiseux ne s'exprime pas sur le sujet, mais on peut entendre ses arguments dans son entourage. Le premier a un petit côté gardien du temple : « Si le ministre le quittait, l'hôtel de Brienne serait immédiatement vendu à n'importe qui ! Le ministère de la Défense s'y trouve installé depuis 1817. Ce lieu vit : de Gaulle y a rétabli la République, et le bureau de Clemenceau, qui vient d'être restauré, ne peut pas partir à l'encan ! » Mais le problème majeur, entend-on, viendrait d'une hérésie portée au débit d'Hervé Morin et de Nicolas Sarkozy, qui ont lancé ce projet : « Ils ont oublié l'importance régalienne de ce ministère ! Il est impossible d'y recevoir quelque dignitaire étranger que ce soit avec un minimum d'égards. Ils ont construit un campus, sans aucune majesté ! » On l'aura compris : Le Drian est entré en résistance. Il tiendra le temps qu'il faudra, mais les paris sont ouverts : où s'installera son successeur ?

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16 septembre 2015 3 16 /09 /septembre /2015 16:50
NATO Air Policing: Deutsche Eurofighter fliegen im Baltikum


16 sept. 2015 Quelle: Redaktion der Bundeswehr 09/2015 15E31401

 

Es geht wieder los: Seit September schützen deutsche Jagdflugzeuge für vier Monate den östlichen Luftraum der NATO.
Beim verstärkten Air Policing Baltikum starten Kampfjets von zwei Standorten im Baltikum.
Die 180 deutschen Soldaten, zum großen Teil aus dem Geschwader 31 "Boelcke", sind in Estland stationiert.

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16 septembre 2015 3 16 /09 /septembre /2015 16:50
Royal Navy to build laser cannon by end of the decade

The US Navy has already deployed a drone-killing laser cannon to the Gulf Photo: Mass Communication Specialist 2nd Class Daniel M. Young

 

15 Sep 2015 By Ben Farmer, Defence Correspondent

 

The “directed energy weapon” will be able to fire high energy beams to damage and burn up targets at the cost of only pence per shot.

 

Britain will test a prototype laser cannon on its warships by the end of the decade, the head of the Navy has said. The “directed energy weapon” will be able to fire high energy beams to damage and burn up targets at the cost of only pence per shot. It will see Britain join the laser arms race after America has already deployed a laser to the Gulf on one of its own warships. The announcement by Admiral Sir George Zambellas, the First Sea Lord, comes after the Ministry of Defence said it was looking for defence firms to build a military laser weapon.

 

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16 septembre 2015 3 16 /09 /septembre /2015 16:50
Contrats Rafale : le missilier MBDA va embaucher 550 personnes en France

Les contrats Rafale permettent à MBDA d'embaucher 550 personnes sur 18 mois en France (Crédits : Dassault Aviation A. Pecchi)

 

16/09/2015 Par Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le PDG du missilier européen, Antoine Bouvier, a lancé un vaste plan d'embauches en France et en Grande-Bretagne. Il a annoncé le recrutement de 550 personnes sur les sites français d'ici à fin 2016.


 

Les commandes pleuvent (ou vont pleuvoir) chez MBDA, notamment celles liées aux contrats Rafale et Eurofighter : Égypte (1,1 milliard, dont 300 millions pour l'armement de la frégate FREMM) et Qatar (autour de 2 milliards d'euros à confirmer) pour le Rafale et, enfin, Koweït pour l'Eurofighter. Du coup, le PDG du missilier européen, Antoine Bouvier, a lancé un vaste plan d'embauches en France et en Grande-Bretagne. Il a annoncé vendredi lors d'un comité central d'entreprise (CCE) aux syndicats français du missilier le recrutement de 550 personnes sur les sites français d'ici à fin 2016. Soit un solde net de de 220 salariés.

"Les contrats Égypte arrivent au bon moment en raison de l'incertitude sur la charge qui pesait en 2016 et 2017", avait admis en début d'année Antoine Bouvier lors de sa conférence de presse sur le bilan 2014.

Cette augmentation des salariés de MBDA France correspond à une hausse d'environ 5% des personnels du missilier dans les sites français (4.060 salariés sur un total de 10.900 dans le monde). Antoine Bouvier doit prochainement annoncer un plan d'embauches aux syndicats britanniques.

De nombreuses commandes britanniques

Cette nouvelle hausse des effectifs en Grande-Bretagne est le fruit des nombreuses commandes gagnées ces dernières années par les équipes britanniques. D'ailleurs, MBDA a annoncé ce mercredi avoir gagné un contrat de plus de 300 millions de livres (près de 410 millions d'euros) portant sur la livraison de nouveaux missiles air-air ASRAAM, destinés à la Royal Air Force. Ces missiles seront produits dans le nouveau site de fabrication et d'assemblage de Bolton, qui sera mis en service à la mi-2016.

En 2014, l'essentiel des commandes (4,1 milliards d'euros en 2014) a été essentiellement réalisé grâce à des produits britanniques. Ainsi, l'Arabie Saoudite, en vue d'équiper ses Eurofighter fournis par BAE Systems, s'est offert des missiles air-air Meteor, un contrat estimé à un plus de 1 milliard d'euros. C'est le premier contrat export du Meteor. En outre, MBDA avait également enfin obtenu un contrat en Inde. New Delhi a mis en vigueur un contrat estimé à 428 millions de dollars en vue d'équiper les vieux Jaguar de l'armée de l'air indienne de missiles britanniques air-air de courte portée Asraam

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16 septembre 2015 3 16 /09 /septembre /2015 16:50
Strategic responsibilities of navies

 

14 September 2015 Admiral Sir George Zambellas - Ministry of Defence

 

Speech by First Sea Lord Admiral Sir George Zambellas.

 

Introduction

It’s a pleasure to welcome you to the RUSI Seapower Conference.

In the UK, a very large part of the centre of gravity of our defence and security is steadily moving toward the maritime.

After a decade of enduring land operations, we are recapitalising our maritime capabilities, brought on by fresh thinking that I think will shape many of our wider defence and security options in the years ahead.

Some of us have used the rather challenging expression of the “maritime century” and I think it wont be for us to judge whether that’s true, it will take some years, maybe decades, to discover the truth of such a comment.

But what is true is things are changing.

So you, our partners and friends from around the world, many personal friends of mine, are very welcome to be part of this process and we look forward, as ever, to working with you.

Now we might be meeting in a corner of north west Europe. Yet the trends we consider daily are global; far beyond the remit of one government or one country; they span entire oceans and continents and are rooted in many centuries of connected history.

So, just as navies pool their ships and aircraft in response to contemporary challenges, so we must also pool our ideas in order to share our future maritime journey.

And whether here today we represent navies large or small, we all recognise maritime power is more than just a tool of defence and security; it is more than a contribution to the Joint; it actually practicalises our presence, our sovereignty, and our national ambition beyond territorial boundaries, in a world that is increasingly cross connected by the sea through trade and technology, culture and conflict.

Navies, by their nature, are strategic in effect. And when governments invest in maritime forces, as they certainly are in the UK, it is a deliberate and substantial commitment, placing demands on people and skills, and industrial capacity and performance, at home and abroad, on partnership and on economics. These demands also warrant considerable investment in their own right, because they can open wide opportunity as a spur for prosperity and growth and a focus for science and technological innovation, and much of that I’ll be discussing at DSEI tomorrow. So there are strategic consequences, and opportunities, for navies too, as well strategic responsibilities.

Certainly in the UK there is a growing recognition of how the Royal Navy can play across all arms of government, be it for hard or soft power; for physical security or economic security. Indeed I sense an increasing understanding that investment in the Royal Navy itself can play into the whole of the UK prosperity agenda, underlined by the instinct of government, reflected in the Chancellor’s repeated statement that he aims “to build the most modern navy in the world”.

So while I do not intend to rehearse every twist and turn of the Royal Navy’s journey over the past couple of years, I do intend to talk about our future, because I believe this has relevance amongst our friends here today far beyond the UK shores.

And while we have much to learn from our international partners, I am conscious that the Royal Navy has the privilege of international leadership roles with NATO, with the EU Naval Force Somalia and Combined Maritime Forces in the Gulf, and indeed for very many of you through the international reach of Flag Officer Sea Training and his people. Very many of you have generously contracted your futures, through us, into the Flag Officer Sea Training organisation and we’re deeply respectful of that priviledge.

So like-minded navies around the world must work together to extend their presence and capability, and supprt the rule of law, but there is a special responsibility placed on the Royal Navy to set an example and to contribute to the frameworks which can bring us together, and we feel that acutely as a service.

 

Global Context

From the UK’s perspective, our security is currently viewed through the simultaneous threats from franchised ideologies such as ISIL, as well as sophisticated threats from states such as Russia.

We do not know how these threats will evolve over the coming years, or what new ones might emerge. But, looking back over the past few years, the Royal Navy has launched maritime strikes against Libya, tracked submarines in the Atlantic, removed chemical weapons from Syria, rescued migrants in the Mediterranean, responded to pandemics in West Africa, and we have searched for missing aircraft in the Southern Indian Ocean. I have chosen this specific list, because unlike our standing tasks, none of it was predicted; and all of these tasks were performed at short notice. That’s the nature of the maritime domain.

And set against this sort of continuing requirement, the Royal Navy does I think offer agility and efficiency to UK defence, because of the nature of the efficiencies we have pursued to support maritime power effectively.

We can go where we want, as soon as we want. We don’t need to ask anyone’s permission, or rely on host nation or external support, because we take everything we need with us. And we use the sea to our advantage, to distance ourselves from some of the complications that come from being fixed ashore, particularly in the concept of protection ashore.

At the same time, the government wants to grow its national economic authority, by accessing new markets and pursuing technological advantage.

The Royal Navy fits neatly into that glove. Like the other services, the Royal Navy has its areas of concentration, like the North Atlantic and the Gulf, but we maintain a selective global presence, from the Caribbean to the Antarctic.

We can be anywhere, but very truthfully, not everywhere at the same time. But wherever we are, whatever we are doing, we are demonstrating UK intent and the world is watching our performance. Take the destroyer HMS Daring’s deployment to Asia-Pacific. She was doing everything from ballistic missile trials with the US in Hawaii to delivering aid to the typhoon-ravaged Philippines. Hard and soft power globally, both together, that’s what we tend to do best.

And soon the Royal Navy will be able to draw upon a new UK naval base in Bahrain which will create a Middle East hub, giving us hub and spoke option for deployers, bringing the Indian Ocean and Pacific, with its rising maritime economics and importance, within easy reach in support of UK and multi-national objectives.

 

The Future

So while we are not complacent about the outcome of the ongoing SDSR, and much remains to be decided formally, the Royal Navy expects to contribute to global security and stability, independently and in coalition, to advance our national and collective responsibilities and our prosperity.

We will do so through two key strategic outputs; through deterrence and through power projection. Both of those reflect our Nation’s status and ambition.

The Royal Navy has proudly delivered the continuous at sea deterrent for the past 47 years. Government will achieve the 50th anniversary of this unbroken undertaking in June 2019, within the life of this Parliament and, through successor, we will continue to do so for many decades ahead.

But the navy is also now developing the ability to project really meaningful force through a continuous carrier capability in a form that not only delivers from sea the most capable fifth-generation strike fighter in the world, that not only combines with our amphibious ships, our aviation and our marines to give credible and continuous amphibious readiness, but also offers so much more potential as a secure platform for future unmanned capabilities, counter-terrorism and intervention options.

We will bring these capabilities together into what is characteristically known as the Maritime Task Group, but it is so much more. It will provide strategic assurance and reassurance, and the means for all three services to project power and to mount sustained operations anywhere we choose, on our own through the Joint Expeditionary Force, or through a NATO framework or in a more ad-hoc coalition.

So our sister services and joint organisations within UK defence are very much part of this journey. We will draw, indeed we must draw, on their support to deliver the Maritime Task Group in a way that it is credible and resilient, but it also has the potential to unlock new solutions for them.

It is easy to see how, for instance, the Maritime Task Group could play a fundamental role to enable theatre access for special forces and the army as part of any larger joint response, supported by appropriate shipping. And as I will outline at DSEI tomorrow, the ability to unlock the connectivity in data transfer is a key and often unseen element of the capability growth that is necessary to achieve maximum advantage of such a construct.

We will draw on our international partners too. The Task Group is international by design because it will incorporate ships and aircraft from partner nations, just as we send our ships to join French and American carrier groups in the Gulf today.

Last month, the US Marine Corps declared an F35B initial operating capability. We will draw continuously on the generous partner support of the US Navy and the French who are making great progress helping us preparing to introduce the F35B into Royal Navy and RAF service. But, as for operating the jet, the US Marine Corps will show us much of the way.

Of course, there are a few more pieces of the Maritime Task Group jigsaw to put in place, including Fleet Solid Support shipping and the future of Maritime Intra Theatre Lift. We will also work with Joint Forces Command to get the enablers of command and control, and cyber and medical, exactly right.

But these are really significant opportunities that did not exist when I stood here 2 years ago. Then, our aspirational view as we looked forward to what might be at the back end of a focus on Afghanistan and the opportunity of a defence review, would never have been quite so characterized as they are by my words today.

And the next most important and outstanding component for our future is the Type 26 frigate. This is the lynchpin that holds together the continued success of the nuclear deterrent, the future success of the Maritime Task Group, and the Royal Navy’s contribution to joint operations. Our current Type 23 frigates are recognised globally as one of the quietest and most effective submarine hunters ever brought into service. But they are ageing and if we are to maintain this level of capability, against the backdrop of a global proliferation of nuclear and conventional submarines, then the Type 26 is crucial.

 

Maritime security

As well as these instruments of global, expeditionary power, the Royal Navy will continue to deliver its maritime security responsibilities.

Sometimes it is the nature of conferences that conversations tend to focus on the big stuff. Domestically, the signing of the UK’s first ever National Strategy for Maritime Security in 2014 and the creation of the Portsmouth-based National Maritime Information Centre represent really important steps on a genuinely cross-Government approach to Maritime Security. Already this year the Royal Navy has supported the Border Force and UK National Crime Agency in five operations, including the largest drugs haul in UK waters ever.

We can and must do more. After a successful trial earlier this year, we are already working closely with the Department for Transport and Home Office, to create a more effective operating model of joint employment of our older Offshore Patrol Vessels with the Border Force cutters, with combined law enforcement detachments embarked. This is really important, because across government it shows we’re not just willing but enthusiastic about the connectedness required to deliver a more agile response in UK waters.

But in this globalised world, the defence of our homeland begins at range, and we are confident that most, if not all, of the Royal Navy’s capabilities are powerful contributors to the counter-terrorism fight.

Much of this can’t be discussed here. Be reassured, we’re extremely focused on today’s world and today’s threats.

I would add as a footnote, the Royal Marines already provide 42% of our badged Special Forces personnel, despite representing only 4.5% of military manpower, and all our ships, represent mobile, flexible sovereign bases from which we can project capabilities from all manner of agencies and specialist forces.

Nor should we forget the Royal Navy’s built in ISTAR capabilities, including our submarines, which wait patiently, observing pirates, people smugglers or terrorists ashore with virtual impunity. They collect and process continuous streams of data across the electromagnetic spectrum, day after day, watching and waiting.

We don’t normally talk about these things, but in the counter terrorism fight they are important contributions to our capability.

 

Efficiencies and responsibilities

Beyond our focus on current operations, we must understand and reflect on the changing nature of threats we face in the subsurface, surface, air, land and cyber components of the maritime domain; we then have to grow our capability to match or, better, outstrip these challenges; and we have to resource this in leadership, in imagination and creativity, money and people. That will not be easy. I think that’s one of the conversations for today. How do we get our people to think differently, to be more ambitious and agile, and to lose the complacency of the isolated maritime domain?

We in the UK have an enviable track record of efficiency, from force generation to harmony, and we will continue down this path, because we know it is always possible to use our resources better and find more effective ways of working and what that allows us to do, in the economic construct that has been delegated to me, is particularly in the years ahead to spend our money much more as we would want.

The creation of centres of excellence in our 3 naval bases has been held up within defence as a model of efficiency for others to follow. This has included the co-location of specialist units and the release of vacant land back on to the market for commercial or community use.

And as I said before, we now have the delegated authority, and a budget, and these savings can be ploughed back into the frontline. So the incentive is there, we have our own economic war to fight, and I can assure you the Royal Navy will not let this opportunity pass us by.

But manpower will remain a critical challenge, not just for the navy, but for defence, in the years ahead.

The demographics are against us and as our traditional source of recruits gradually contracts, we must increase our efforts to recruit from the widest possible pool of talent available.

And there’s the conundrum. While we are leaders in technology and innovation, we are also demanding of our people, and the leadership required to make people stay in the service is key.

 

Prosperity and innovation

Within this manpower challenge is a fantastic opportunity to work with industry to our mutual benefit; to bring forward the engineering skills our country needs for defence and prosperity.

That’s why the Royal Navy is working really hard with industry to exploit science, technology, and engineering in order to promote UK prosperity.

And there are elements of this which are invisible to most of you. We are particularly proud to be the only Service to sponsor 5 University Technical Colleges, with several more in the pipeline, creating an annual flow of over 1200 additional technically qualified youngsters into our catchment areas.

Why would we do that?

We do that because we expect investment in technology and the excitement of innovation to be a national responsibility beyond just that of the Royal Navy.

We certainly don’t expect every student who passes through them to join the Navy, that would be unrealistic, but we do want to play our part to inspire and guide them toward a career in technology and engineering. The Government is promoting a prosperity agenda. We need to feed a strong and important and I hope growing industrial base, with the backing of research and academia, to do so.

It is difficult to quantify, but two recent reports from CEBR and Kings College London suggest strongly, but not definitively because more data is required, that for every £1 spent on defence you get £2 back.

High-end war-fighting demands timely research and development, industrial investment and the nurturing of considered technologies. As we face the proliferation of cyber skills, never mind the expanding market in cheap ballistic missiles and mines, we cannot ramp up R&D and an industrial response at very short notice, it just doesn’t work like that, because the skills and capacity don’t exist. We do have to invest now and seriously.

So, as I will outline tomorrow at DSEI tomorrow, while other navies pursue mass, and I can understand why that is the case, we are looking also to new ideas and technology to cut costs and reduce manpower demands, and to increase capability to retain a decisive advantage over more conventional opponents.

Maritime autonomous systems will steadily offer a range of lean manned, low risk, persistent solutions beyond ISTAR and into anti-submarine warfare, mine countermeasures, command and control mechanisms and hydrography.

Elsewhere in our complex portfolio ahead, directed-energy weapons and rail guns are being pursued with vigor, and offer the route to address the spiraling costs of missile development and production, as well as reducing supply chain demands.

This is science fact, already in development using British expertise. Indeed, the Type 26 design is not entirely what it appears to be. It is not a simple ship. It is not a like-for-like replacement. It is centered on space, weight, power and cooling options, so it can flex to absorb new ideas, and has the right substance and support to encourage those ideas over the next 30 years.

So, both as a supplier of expertise, and as a customer of the products this expertise produces, the Royal Navy aspires to be at the heart of the UK’s technology led-recovery. Just you watch us.

 

Conclusion

Let me conclude by saying the government has set clear direction in our maritime investment. If you take the basic building blocks, it appears to be relatively straight forward, but within that journey is quite a challenge. That has set a challenge for more than just the Navy, it has set a challenge for Defence.

The sovereign and strategic delivery responsibilities of a replacement continuous at sea nuclear deterrence and a new continuous carrier strike capability will, together, determine our standing as a front rank military power, and a nation.

It is not about the navy. It is about defence. It is about joined-up and connected capabilities. It is about willingness to work together.

And the delivery of these projects, 2 largest and most strategic programmes in the last 50 years, is a huge collective responsibility for the whole of UK defence, and for industry, and for research and development, and we will continue to draw upon the generous support of some of our international partners too.

But, my friends, amongst all those capabilities and all that aspiration, a very substantial part which is properly vested in considered technical and economic thought will get a Royal Navy that offers flexibility, global reach, worldwide influence, giving political choice and military options, power at sea, and perhaps more importantly power from the sea, working with all 3 services, working across government, working with industry, working to meet our international commitments, our legal responsibilities, but most of all working with friends and we really look forward to that.

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16 septembre 2015 3 16 /09 /septembre /2015 16:45
photo EFS

photo EFS

 

16/09/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 17 au 28 août 2015, le détachement « génie », composé de légionnaires du 1er régiment étranger de génie, renforcé d’une équipe opérationnelle de déminage du groupe régional d’intervention NEDEX (GRIN) des éléments français au Sénégal (EFS), s’est rendu au centre d’entraînement tactique n°7 de Thiès, à environ 80 kilomètres à l’Est de Dakar.

 

Cette action de formation de deux semaines, au profit du bataillon sénégalais prévu pour être engagé au sein de la MINUAD (mission des Nations Unies au Darfour) à partir d’octobre 2015, avait pour objectif de former les cadres du bataillon sur l’ensemble du spectre des savoir-faire en matière de lutte contre les engins explosifs improvisés. Privilégiant la pratique, l’instruction a été conduite sous forme d’ateliers individuels puis collectifs et s’est achevée par des exercices de niveau section permettant à cette dernière de mettre en œuvre les savoir-faire enseignés et de coordonner les actions.

 

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photo EFSphoto EFS

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16 septembre 2015 3 16 /09 /septembre /2015 16:45
photo EMA / Marine Nationale

photo EMA / Marine Nationale

 

16/09/2015 Sources : État-major des armées

 

Depuis le 5 septembre 2015, un Falcon 50 de la Marine nationale participe aux opérations de recherche d’un avion disparu en mer au large de Dakar (Sénégal).

 

Au moment de sa disparition le 5 septembre 2015, à 19h08, l’avion qui transportait sept personnes dont une femme de nationalité française, se situait à  une centaine de kilomètres à l’Ouest de Dakar. Il appartient à la compagnie Sénégal Air, et effectuait une mission d’évacuation sanitaire entre Ouagadougou (Burkina Faso) et Dakar. Une demi-heure après sa disparition, la cellule « opérations » des éléments français au Sénégal (EFS) a été avertie, et a fait décoller le Falcon50 pour une mission SAR (Search And Rescue – recherche et sauvetage), au profit du centre de coordination et de sauvetage  (CCS) de Dakar.

 

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16 septembre 2015 3 16 /09 /septembre /2015 16:35
S-3 Viking anti-submarine warfare aircraft

S-3 Viking anti-submarine warfare aircraft

 

16.09.2015 by By Franz-Stefan Gady Pacific Sentinel

 

Seoul is moving ahead with plans to purchase refurbished Viking S-3 planes.

 

South Korea’s Navy will procure 12 Lockheed Martin S-3 Viking anti-submarine warfare (ASW) aircraft with the option of eight more from the United States to counter threats from North Korea Yonhap news agency reports.

 

The article notes that a military program review group approved the purchase in August, which will now have to be evaluated by the Defense Acquisition Program Administration. Final approval will be up to South Korea’s national defense system committee. According to an unnamed South Korean defense official, “using the planes can give the country the ability to deal more effectively with underwater threats.”

 

The United States retired its fleet of S-3 Vikings in 2009 and purportedly offered its surplus S-3 aircraft to South Korea and other allies thereafter. Between 1971 and 178, a total of 187 S-3As were built. In the 1980s a much-improved S-3B version of the aircraft entered service specifically designed to counter quieter Soviet submarines. There are currently 91 S-3B models in storage out of which 87 could be refitted for active duty, according to the Defense Industry Daily.

 

Read the full story at The Diplomat

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16 septembre 2015 3 16 /09 /septembre /2015 16:30
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air


16.09.2015 45eNord.ca (AFP)
 

La France effectuera « dans les prochaines semaines » ses premières frappes aériennes contre l’organisation État islamique (EI) en Syrie, a annoncé mercredi le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian.

 

Interrogé par la radio France Inter sur l’échéance à laquelle les chasseurs français, qui effectuent depuis le 8 septembre des vols de reconnaissance au-dessus de la Syrie, passeraient à des frappes, le ministre a répondu: « Dans les prochaines semaines, dès que nous aurons des cibles bien identifiées ».

M. Le Drian s’est refusé à plus de précisions alors que le président français François Hollande a noté lundi que des frappes seraient « nécessaires ». « Je ne vais pas vous indiquer tous les plans de vols », a-t-il répliqué. « Ce serait une erreur tactique. »

« Aujourd’hui Daech (acronyme arabe de l’EI) a progressé de telle sorte qu’elle menace à la fois l’Armée syrienne libre et la résistance syrienne dans la région d’Alep mais aussi, derrière l’axe Damas-Homs, le Liban si d’aventure Daech arrivait à percer cette ligne », a noté le ministre.

Dans ce contexte, la France rassemble du renseignement avec tous les moyens dont elle dispose, notamment avions et satellites, a-t-il poursuivi.

La raison pour laquelle les Russes renforcent leur présence militaire dans le fief du président syrien Bachar el-Assad, à Lattaquié (nord-ouest), reste difficile à clarifier. « Est-ce que cela veut dire qu’ils se protègent contre une éventuelle chute de Bachar el-Assad ? C’est une question qu’il faudrait leur poser », a-t-il dit.

« Ce qui importe c’est que la Russie fasse partie de la solution et la solution ne passe pas par Bachar el-Achad », a-t-il souligné.

M. Le Drian a démenti tout accord implicite avec le régime de Damas pour que les avions français puissent survoler le territoire syrien sans s’exposer au feu anti-aérien syrien. « Toute opération aérienne est risquée et nous prenons les dispositions nécessaires pour éviter à nos pilotes les dangers qui sont là », a-t-il seulement commenté.

La France, qui participe depuis un an à la coalition contre l’EI en Irak, a lancé la semaine dernière des opérations aériennes de reconnaissance au-dessus de la Syrie, ce qu’elle s’était interdite jusque-là, par crainte que cela ne profite au président syrien.

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16 septembre 2015 3 16 /09 /septembre /2015 16:25
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

16/09/2015 Sources : État-major des armées

 

Après une première phase de trois semaines du 20 juin au 10 juillet 2015, l’opération Willau II s’est terminée le 28 août par la destruction de 9 puits d’extraction sur le site « eau claire ».

 

Du 22 au 28 Août, un détachement interarmes (DIA) du 9e RIMa, composé de 4 groupes de combat de l’infanterie de marine et du génie, ont procédé à la recherche et à la destruction des puits illégaux de la zone « eau claire ». Les puits permettent aux orpailleurs d’extraire des roches aurifères et ensuite d’en retirer quelques grammes d’or à l’aide de concasseurs. Ces derniers sont aujourd’hui les cibles privilégiées par les forces armées en Guyane (FAG).

 

Arrivé sur la zone, le DIA s’est immédiatement mis en action. Le commando de recherche et d’action en jungle (CRAJ) a découvert un concasseur extrait par un groupe d’orpailleurs. Cette prise logistique est d’importance puisqu’elle supprime l’élément central de l’extraction primaire (1). Pendant ce temps, le reste du détachement réinvestissait le village « eau claire », et dressait le bilan.

 

La dernière phase de Willau II a été un franc succès : entre la reconnaissance des 9 puits à détruire, la sécurisation de la zone, les calculs de charge, la réception de 400 kg d’explosif, les missions se sont rapidement enchaînées se soldant par la découverte et la destruction de 9 puits détruits, 1 concasseur, plusieurs moteurs, 1 table de levée et de nombreux éléments logistiques.

 

Cette opération conclue un processus proposés lors du RETEX technique de la précédente opération Willau et confirme un procédé de destruction efficace des puits d’extractions. Ce dispositif d’action permet de porter un coup important aux orpailleurs illégaux.

 

À 7 000 km de la métropole, les forces armées en Guyane (FAG) garantissent la protection du territoire national et de ses ressources. Fréquemment engagées en appui de l’action de l’État dans des missions au caractère interministériel, les FAG agissent sur un territoire rendu exigeant par son étendue (1 100 km de frontières terrestres), son littoral difficile et sa forêt équatoriale.

 

(1) Deux types d’extractions sont possibles : primaire et alluvionnaire. Primaire : des roches sont extraites puis concassées ; alluvionnaire : un mélange de boue, de sable et d’eau passe dans des filtres et est renvoyée ensuite à la rivière (beaucoup plus visible en hélicoptère).

photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

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16 septembre 2015 3 16 /09 /septembre /2015 16:20
Royal Canadian Navy Introduces New Tactical Operator Position

 

15.09.2015 by Wes Kennedy - SOFREP

 

In recent years, the Royal Canadian Navy (RCN) has been a little behind the times, but lately they have really been pushing to up their game. Since their recent discipline issues and ships malfunctioning at sea, the RCN has buckled down and begun upgrading their capabilities. Recent press releases have officially announced the awarding of contracts for upgrading the current RCN fleet, replacing the Sea King helicopters, acquiring amphibious assault vessels, and building the new joint-support ship. The RCN also announced in early 2014 the creation of the Maritime Tactical Operations Group (MTOG), which could bring about a huge increase in their boarding parties’ tactical capabilities.


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16 septembre 2015 3 16 /09 /septembre /2015 16:20
Photo V. Barone  - Staten Island Advance

Photo V. Barone - Staten Island Advance

 

15 septembre 2015. Portail des Sous-Marins

 

Le bâtiment d’essais et de mesures Monge effectue actuellement une escale au Stapleton Pier, dans la région de New York (Etats-Unis). Un porte-parole des Gardes-Côtes a confirmé la présence du Monge dans le port depuis jeudi. La raison de son escale n’est pas précisée. Selon un membre d’équipage, le navire attendrait la visite de membres des Nations Unies ce mardi.

 

Référence : Staten Island Advance (Etats-Unis)

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16 septembre 2015 3 16 /09 /septembre /2015 14:55
photo European Parliaement

photo European Parliaement

 

16 septembre* par Jean-Dominique Merchet

 

Le député européen Les Républicains critique les appels à une opération terrestre en Syrie

 

Député européen Les Républicains, Arnaud Danjean est un spécialiste des questions de défense et des affaires internationales. Il soutient Alain Juppé.

 

En Syrie, faut-il une opération terrestre comme le réclament plusieurs responsables de l’opposition?

Aller au sol, pour quoi faire? En Syrie, il n’y pas de lignes de front, il suffit de voir la complexité de la situation autour d’Alep ou de Damas. Avant d’intervenir au sol, il faudrait d’abord une coalition et une «exit strategy» - une stratégie de sortie de la guerre. Or, il n’y en a pas. Chez tous les acteurs régionaux, on constate à la fois ambiguïtés, double-jeux et intérêts contradictoires. Les Américains n’iront évidemment pas au sol, à l’approche des élections et avec le souvenir douloureux de l’Irak et de l’Afghanistan. Aujourd’hui, seul l’Iran est effectivement militairement engagé au sol, surtout en Irak, mais avec des motivations très spécifiques, pas forcément compatibles avec une solution politique «occidentale», tant à Bagdad qu'à Damas. La Turquie a malheureusement mais assez logiquement désigné les Kurdes comme ennemis prioritaires. Les Russes aident le régime syrien, affirment haut et fort des principes anti-Daech mais n'ont jusqu’alors jamais participé effectivement à des coalitions internationales offensives. Les monarchies sunnites du Golfe, qui font un effort minimal, ont leurs propres motivations vis-à-vis des régimes syrien et irakien. Et elles sont plus intéressées pour intervenir au Yémen, contre des milices chiites soutenues par l’Iran, qu’en Syrie ou en Irak. Bref, nous serions seuls !

 

Qu’en est-il du point de vue des opérations militaires ?

Le président de la République a annoncé lundi une petite inflexion, qui est une conversion au réalisme. Nous ne sommes plus tout à fait dans le ni-ni (ni Bachar, ni Daech) et il y a un début de priorisation contre Daech. Mais de là à vouloir pacifier la Syrie ! Certains rêvent de faire un coup, en imaginant une Blitzkrieg [guerre éclair] comme l’armée française l’a faite au Mali en 2013. Une intervention contre Daech, ce ne serait pas le remake de la conquête du massif des Ifoghas, mais celui de la bataille de Falloujah en 2004. Contre le même ennemi qu’aujourd’hui – c’était l’Armée islamique de Zarkaoui, le terreau de l’Etat islamique – les Américains ont engagés 15000 marines dans une bataille de trois mois. Ils ont perdu une centaine d’hommes, détruit la ville, tué entre 3000 et 4000 combattants ennemis et sans doute 2000 à 3000 civils. Et ils ont rapidement reperdu le contrôle de la ville, qui est aujourd’hui entre les mains de Daech. Une victoire à la Pyrrhus ! Aujourd’hui, il faudrait prendre des villes comme Raqqa, Mossoul ou Falloujah, puis les tenir avant de transmettre le pouvoir à d’autres. Mais à qui ?

 

On parle d’éradiquer Daech. Qu’en pensez-vous ?

Notre grille de lecture est à front renversé. On part du terrorisme chez nous pour aller le combattre là-bas. Mais ce à quoi nous faisons face, c’est à un extrémisme sunnite combattant. Peut-on l’éradiquer ? On peut décapiter Daech, lui infliger des pertes importantes, le contenir, le dégrader, mais le fond sunnite en ébullition persistera, faute de solutions politiques. Les fiers-à-bras ont la mémoire courte : le terrain en question n’est pas le Mali, c’est plutôt Mogadiscio ou Kandahar !

 

Vous êtes sévère avec ces fiers-à-bras…

Il y a, dans ma famille politique, une inflation de la terminologie martiale et virile, sans doute pour plaire à un électorat chauffé à blanc, en quête de fermeté. D’où les expressions d’éradication ou de guerre contre le terrorisme, que l’on retrouve aussi à gauche. C’est une posture et si on nuance, on est accusé de défaitisme. A droite, il y a une contradiction flagrante entre l’affirmation, non dénuée de fondement, selon laquelle l’armée française n’a plus les moyens de ses ambitions et la volonté de lui assigner un engagement militaire hors de proportion. Je me méfie de l’inflation terminologique. Je ne crois pas, par exemple, que nous soyons en guerre sur le territoire national. Cela ne correspond pas à la lutte antiterroriste, qui exige des moyens de police et de renseignement. Je m’interroge enfin sur le degré de résilience de la société française par rapport à la barbarie, au vu de l’émotion suscitée par les attentats de janvier. Or, si on fait une opération terrestre, on aura des pertes, peut-être autant en quelques jours qu’en dix ans en Afghanistan. Et vous imaginez des soldats français prisonniers et brûlés vifs par Daech ?

 

* Cet article est paru dans l'Opinion des 8/9 septembre, avant le débat parlementaire du mardi 15 septembre sur l'enagement militaire français en Syrie.

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16 septembre 2015 3 16 /09 /septembre /2015 14:20
centrale BlueNaute photo Daniel Linares - Sagem

centrale BlueNaute photo Daniel Linares - Sagem

 

Salon DSEI, Londres, 16 septembre 2015 - Sagem

 

Sagem (Safran), à l'issue d'une compétition internationale, vient de signer avec l'industriel OSI Maritime Systems Ltd le marché d'équipement en systèmes de navigation inertielle des six futurs patrouilleurs arctiques et océaniques de la classe Harry DeWolf (1) de la Marine Royale du Canada.

Au titre de ce contrat, chaque bâtiment sera équipé de deux centrales de cap et d'attitude BlueNaute®.

Equipement de nouvelle génération, la centrale BlueNaute® repose sur la technologie du gyroscope résonnant hémisphérique (GRH). Cette technologie innovante brevetée Sagem, initialement utilisée pour des applications spatiales, représente une avancée majeure en termes de maintenance et de coût global de possession par rapport aux équipements de navigation de générations précédentes.

La centrale BlueNaute®, par sa capacité à opérer dans les environnements les plus sévères, permettra d'accompagner les missions de longue durée des patrouilleurs canadiens en zones arctiques (jusqu'à quatre mois). Particulièrement fiable, elle se caractérise par un MTBF (2) supérieur à 100.000 heures. Elle permet en outre d'offrir un service totalement adapté aux besoins de la navigation maritime civile, conformément aux obligations de l'Organisation Maritime Internationale et du traité SOLAS (Safety of Life at Sea).

Ce marché consacre le succès de Sagem en matière de navigation inertielle auprès des unités océaniques de garde-côtes, l'US Coast Guard ayant sélectionné cette année le système BlueNaute® pour la modernisation des patrouilleurs hauturiers de la classe Reliance et des navires de soutien de la classe Juniper.  

La centrale BlueNaute® est produite dans l'établissement de Sagem à Montluçon (Région Auvergne).

Leader mondial des systèmes et équipements de navigation, Sagem maîtrise l'ensemble des technologies inertielles (mécanique, laser, fibre optique, vibrant, MEMS) et affiche plus de 60 ans de savoir-faire dans les systèmes de navigation civils et militaires, en France et à l'international.

 

Sagem : la centrale de navigation BlueNaute équipera les futurs bâtiments arctiques océaniques du Canada

(1) Les patrouilleurs océaniques de la classe Harry DeWolf s'inscrivent dans le cadre d'un programme de renouvellement des navires de souveraineté brise-glace du Canada. Leur entrée en service est prévue à partir de 2018. Ils affichent une longueur de 103 mètres et un déplacement de 6 300 tonnes.  

(2) Mean Time Between Failures (temps moyen entre pannes)

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16 septembre 2015 3 16 /09 /septembre /2015 13:50
Complex cyber crisis management exercise in Vienna

 

Vienna - 16 September, 2015 European Defence Agency

 

The third Strategic Decision Making Course & Exercise on Cyber Crisis Management within the framework of the European Defence Agency (EDA) takes place in Vienna from the 14th to 16th September 2015. The event is a joint initiative of the EDA, the European Cyber Security Initiative (Estonia), the Austrian Ministry of Defence and the Austrian Ministry of Interior. Forty representatives from the Austrian Federal Chancellery, the Ministries of Interior, Justice, European and International Affairs, Defence and Sports as well as from seven private companies participate in the exercise which is hosted at the Austrian Defence College. The exercise is also observed by 40 national and international cyber security experts.

 

The main aim of the exercise is to prepare strategic leaders to deal with cyberspace crisis management processes in complex situations and to promote a cyber security and cyber defence strategic culture. It also concentrates on stimulating national synergies and to foster EU member states cooperation. 

The exercise set-up includes presentations as well as a decision-making exercise and an in-depth feedback session. The exercise audience is confronted with a customised fictional political scenario where a crisis situation outside  EU boundaries spills back to an EU member state, here Austria. Manifestations of this spill over are an escalating sequence of targeted cyber-attacks of different degree of severity which are affecting both Austrian public and private sector entities, including national critical infrastructures such as telecommunications and Internet service providers, the energy sector, water supply and the public health care sector;all of this has had an impact on the public up to the level of casualties. The exercise audience is asked to apply the existing Austrian legal and political framework to the escalating scenario. At the same time participants must react to the population’s perception of the situation and to maintain public order. The exercise is following a playbook of more than 200 pages. 
 

Cyber defence – a key capability

The previous two cyber defence exercises for decision-makers were organised in Portugal in May 2014 and Prague in June 2015. The initiative is part of the EDA’s cyber defence work strand which among others aims at improving training, education and exercises opportunities as highlighted in the "Cyber Defence Policy Framework" which was adopted by the European Council in November 2014. 

"The 2013 EDA landscaping study on cyber defence capabilities among EDA member states revealed a need for harmonised cyber training for decision makers. The present course and exercise are the direct result of this study. The courses are constantly being improved according to participant’s feedback to ensure that our offer corresponds with Member State’s needs", said Peter Round, Director Capability, Armament & Technology at the European Defence Agency.
 

Background

Cyber defence is the military dimension of cyber security. The military requirements are to prepare for, prevent, detect, respond to, recover from and learn lessons from attacks, damage or un-authorized access originated from cyber space affecting systems and services that support and enable military tasks and operations. 

In the EDA’s capability development plan, cyber defence is one of the priority actions. A project team of EDA and its participating Member States' representatives is responsible for jointly developing cyber defence capabilities within the EU common security and defence policy (CSDP). A network of EDA and Member States research & technology experts support this work by collaborative activities delivering the required technologies at the right time. All of this is positioned next to existing and planned efforts by civil communities (national and EU institutions) and NATO. Given that threats are multifaceted, a comprehensive approach is taken, seeking to enhance synergies between the civilian and military domains in protecting critical cyber assets.

 

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16 septembre 2015 3 16 /09 /septembre /2015 12:57
13e édition de l’Université d’été de la Défense : trois questions à Patricia Adam


16/09/2015 LV Sandra Lewinski  - DICOD

 

Intitulée  «  Savoir, pouvoir, agir »,   l’Université d’été de la Défense 2015  s’est déroulée les 14 et 15 septembre à Strasbourg. Placée sous le signe du renseignement et du soutien opérationnel, cet évènement a rassemblé près de 400 décideurs français et européens, politiques et militaires, acteurs clés de l’administration et du secteur industriel. Avec comme partenaire de défense l’Etat-major des armées (EMA), cette 13e édition a souhaité, en incluant des directions, des services et des organismes de recherche,  mettre en avant les fonctions interarmées indispensables à la conduite des opérations. A cette occasion, la présidente de la commission de la défense nationale et des forces armées, députée du Finistère, Patricia Adam, a accepté de répondre à nos questions.

 

Pourquoi avoir choisi l’État-major des armées comme partenaire de défense cette année ?

Pour cette 13eédition, nous avons fait le choix de rompre avec nos habitudes.  Après chacune des trois armées, c’est, pour la première fois, l’Etat-major des armées (EMA) et les organismes interarmées  qui ont été mis à l’honneur. L’EMA est au cœur de la transformation du ministère de la Défense, au cœur de la conduite des opérations et son objectif principal est tourné vers la satisfaction des besoins opérationnels des forces. C’est pourquoi il nous semblait nécessaire, avec nos forces  armées  fortement engagées, en opération extérieure mais également sur le territoire national, de mettre en valeur tous les services de soutien qui, dans l’ombre, sont au cœur de ces engagements opérationnels.

 

 

Suite de l'entretien

 

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16 septembre 2015 3 16 /09 /septembre /2015 12:55
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

15/09/2015 par Bénédicte Chéron - Tribune FigaroVox

 

Bénédicte Chéron évoque ces opérations militaires aériennes rarement sur le devant de la scène en raison de l'absence de spectaculaire qui leur est attaché.

 

Alors que le débat sur une intervention au sol est ouvert, que savent les Français de l'opération Chammal engagée depuis le 19 septembre dernier par la France? Les armées sont en effet confrontées à la difficulté de raconter et faire comprendre une guerre par frappes aériennes. Les points de situation du Ministère de la Défense sur le sujet sont en eux-mêmes révélateurs. Celui du 20 mars 2015 racontait par exemple: «Cette semaine, la force Chammal a réalisé 117 sorties aériennes, dont dix ont abouti à des frappes au sol. Plusieurs véhicules armés et logistiques ont été détruits par les aéronefs français, ainsi qu'un véhicule suicide dans la région de Kirkouk. Les avions français ont également ciblé des combattants à plusieurs reprises, ainsi que du matériel d'artillerie».

 

Suite de l’article

 

* Bénédicte Chéron est chercheur partenaire à l'IRICE, spécialiste du traitement médiatique des conflits.

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16 septembre 2015 3 16 /09 /septembre /2015 12:54
President Roosevelt signs the Selective Service Training and Service Act on Sept. 16, 1940, establishing the first peacetime draft and creating the Selective Service System

President Roosevelt signs the Selective Service Training and Service Act on Sept. 16, 1940, establishing the first peacetime draft and creating the Selective Service System

 

16.09.2015 source SHD

 

16 septembre 1873 : les troupes allemandes évacuent la France. L'évacuation de Verdun par les troupes allemandes marque la fin de l'occupation militaire suite à la défaite de 1871, à l’exception de l’Alsace-Lorraine, annexée. La rançon exigée par Bismarck est de 5 milliards de Franc-or, soit environ 15 milliards d'Euros. Un emprunt d'Etat a été levé pour collecter les fonds. En quelques jours, l'emprunt est couvert 4 fois… !

 

16 septembre 1896 : le général Gallieni nommé gouverneur de Madagascar. Fort de son expérience indochinoise (92-96), le général Gallieni applique à la « Grande Ile », Madagascar, les principes coloniaux qu’il a testés avec succès en Extrême-Orient. Il pacifie progressivement l’île, nouvellement annexée par la France. Patiemment, intelligemment mais parfois fermement, il met en place tous les ingrédients qui feront de Madagascar une des plus belles réussites des coloniaux français.  Un de ses grands subordonnés, le futur maréchal Lyautey, théorisera et développera ce qui jusqu’alors s’appelait le système Gallieni, la colonisation par « tâches d’huile » , bref l’esprit Troupes de marine (TDM).

 

16 septembre 1917: bataille de La Courtine (Creuse). Suite à l'abdication du Tsar en février, les deux brigades russes présentes sur le front de l'ouest forment des conseils de soldats (comme en Russie). Craignant une contagion dans l'armée française, l'état-major décide de les éloigner du front en les internant dans la Creuse, au camp de la Courtine. 10 000 soldats russes se mutinent alors contre l'ordre de Kérensky de rendre leurs armes aux autorités françaises. Jusqu’au 18 septembre, quatre bataillons d'infanterie français affrontent les mutins avec l'aide des soldats russes fidèles à Kerenski. Le général Comby dirige les opérations. Des meneurs sont fusillés. Beaucoup sont déportés aux travaux forcés en Algérie et attendront 1920 pour être rapatriés.

 

16 septembre 1940 : début de la Conscription aux Etas-Unis. Le selective and training service act est signé par Roosevelt. Tous les hommes de 21 à 35 ans seront recensés pour débuter une montée en puissance de l’armée américaine. Les Etats-Unis n’entreront en guerre qu’après l’attaque de Pearl Harbour (7 décembre 1941) soit plus d’un an plus tard.

 

16 septembre 1944 : les américains prennent le fort Monbarey (Brest). Un bataillon de parachutistes allemands tient l’ouvrage fortifié pendant le siège de Brest pour défendre l’entrée Ouest de la ville et l’accès au port. Les américains doivent  percer une brèche dans le périmètre miné puis faire intervenir des chars britanniques équipés de lance-flamme (Churchill Mk VII crocodile) pour réduire la résistance acharnée du lieutenant Floter.

 

16 septembre 1982 : massacre de Sabra et Chatilla  (Banlieue de Beyrouth - Liban). Alors que les troupes de la FMSB, Force multinationale de sécurité à Beyrouth viennent de se retirer du Liban suite au départ de l'OLP (organisation de la libération de la Palestine), Béchir Gemayel à peine élu président du pays périt dans un attentat à la bombe le 14 septembre. Le soir même Tsahal envahit le Liban et encercle les deux camps. Les phalanges chrétiennes, milices alliées d'Israël et cherchant des responsables à l'attentat ayant couté la vie à Gemayel, investissent les deux petites villes dans lesquelles elles se livrent à un massacre aveugle jusqu'au 18 septembre. Selon les sources, entre 800 et 2000 Palestiniens sont tués. Les images sont nombreuses, insoutenables et largement diffusées. Le scandale est grand dans le monde car Tsahal aurait sciemment laissé faire les phalanges chrétiennes. Lire le quatrième mur de Sorj Chalandon (lien ténu, certes, mais le livre en vaut le coup).

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16 septembre 2015 3 16 /09 /septembre /2015 12:50
Saab Receives First Order For Carl-Gustaf M4

 

 

Defence and security company Saab has received the first order for the new Carl-Gustaf M4 system from the armed forces of the Slovak Republic. Deliveries are expected to take place during 2016.

The Carl-Gustaf M4 made its market debut in late 2014. It has all the effectiveness and versatility of the proven Carl-Gustaf system but its improved, lightweight design (weighing only about 7 kg) offers significant mobility improvements to the soldier.

The M4 also compatible with future battlefield technology developments such as intelligent sighting systems and programmable ammunition. Now Slovakia has become the launch customer for the next-generation M4 system. In addition, the
Carl-Gustaf M4 system have been acquired by two other undisclosed countries for evaluation/qualification purposes.

“This is a great milestone for Saab and the Carl-Gustaf system. I am very proud to announce that Slovakia is the first country to implement the Carl-Gustaf M4 in its armed forces. For Saab and for business area Dynamics this is further proof of our ability to offer world-leading solutions to our customers,” says Görgen Johansson, head of Saab business area Dynamics.

“Slovakia now has a system that will further increase its defence capabilities. Since the launch of the system we have seen a tremendous interest in the market and we look forward to taking further orders from more countries,” says Magnus Lewis-Olsson, head of Saab Market Area Europe, Middle East and Africa.

Saab’s Carl-Gustaf system has a long and distinguished service history all around the world. It has been successively modernised and enhanced to meet the changing requirements of its users.

The Carl-Gustaf M4 is the latest version of the portable, shoulder-launched, multi-role weapon system. It gives users a wide range of engagement options and allows troops to remain agile and effective in any scenario. It builds on the system’s formidable capabilities, offering a higher degree of accuracy, lighter construction and compatibility with future innovations.

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16 septembre 2015 3 16 /09 /septembre /2015 12:35
Défense : Airbus compte-t-il pour du beurre au Japon ?

Airbus Helicopters a refusé de participer au Japon à un appel d'offres avec le NH90 dans sa version navale - photo Airbus HC

 

16/09/2015 Par Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Les groupes américains sont il avantagés par rapport au géant européen au Japon? Après l'invraisemblable échec en juillet dans un appel d'offres portant sur des hélicopères, Airbus Group a successivement dû jeter l'éponge au Japon en ne participant pas à deux appels d'offres lancés par le ministère de la Défense japonais.


 

Le groupe Airbus vient de prendre trois grosses claques au Japon en très peu de temps dans la défense, et plus particulièrement dans des domaines où le géant européen a pourtant du succès : Airbus Helicopters deux fois et Airbus Defence and Space (avions ravitailleurs). Des déboires d'autant plus surprenants qu'ils interviennent au moment où l'Europe et le Japon vont prochainement conclure d'ici à la fin de l'année un ambitieux accord de libre-échange. Tokyo joue-t-il vraiment le jeu?

La filiale hélicoptères du groupe européen a d'abord perdu en juillet un contrat imperdable à sa très grande surprise. D'où le communiqué dépité fin août du constructeur de Marignane qui "confirme son extrême surprise à la suite de l'annonce faite par le ministère japonais de la Défense le 17 juillet".  Et pourtant Airbus Helicopters proposait à Tokyo de codévelopper et de cofabriquer le programme X9, un hélicoptère de 4 à 5 tonnes. Mais le ministère de la Défense japonais s'est tourné vers "une plate-forme existante et ancienne", le Bell 412. Les Etats-Unis ont-ils forcé la main aux Japonais pour ne pas perdre ce contrat au moment où les tensions en mer de Chine sont extrêmes?

 

Airbus Helicopters jette l'éponge

Puis mardi, Airbus Helicopters a annoncé avoir jeté l'éponge au Japon dans le cadre d'un appel d'offre de Tokyo qui souhaite s'équiper d'un hélicoptère naval destiné à la Force maritime d'auto-défense. Le constructeur franco-allemand, qui voulait vraisemblablement proposer le NH90 dans sa version navale (NFH), a estimé que la demande du ministère de la Défense japonais, qui privilégie "l'importance du contenu local par rapport à la performance opérationnelle réelle", ne lui permettait pas d'avoir des chances de succès.

"Il est presque impossible pour Airbus Helicopters de prendre part à cette compétition bien que nous estimons avoir la plate-forme la plus appropriée pour répondre aux besoins opérationnels" de la marine japonaise, a-t-il expliqué. D'où la "décision de ne pas participer à cet appel d'offres".

 

Airbus Defence and Space aussi

Enfin, Airbus Defence and Space a estimé en septembre que les chances de gagner de l'A330 MRTT au Japon étaient trop faibles compte tenu des conditions qui tendaient trop à orienter le choix vers les appareils du concurrent américain Boeing. Officiellement, le ministère japonais de la Défense pensait effectuer un choix entre le modèle KC-46A et les A330 MRTT. Mais Airbus ne souhaite pas jouer le lièvre dans cet appel d'offres. La date limite pour le dépôt des offres était le mercredi 9 septembre.

Dans un communiqué, Airbus DS a expliqué avoir été contraint de "conclure qu'il n'y avait pas de perspective réaliste de remporter cette compétition". L'avionneur a estimé que le fait de permettre à l'offre concurrente de passer par le système américain de ventes militaires à l'étranger "sans mécanisme permettant d'établir une comparaison équitable du prix rend extrêmement difficile pour toute autre compagnie de participer à la compétition". En outre, "l'efficacité de combat accrue de l'A330 MRTT doit être prise en compte dans toute comparaison avec un avion plus petit et moins efficace", a-t-il ajouté.

 

L'A330 MRTT, un best-seller à l'export

L'A330 MRTT a déjà gagné six contrats à l'export, tous presque face à son concurrent américain. Dernier en date en Corée du Sud, qui est le sixième pays à l'exportation à opter pour l'A330 MRTT, après Singapour, l'Australie, l'Arabie Saoudite, les Émirats Arabes Unis et le Royaume-Uni, qui ont commandé 34 exemplaires au total. L'A330 MRTT a également été sélectionné par l'Inde (six appareils), le Qatar (deux) ainsi qu'une commande de l'Agence européenne de défense (AED) pour le compte des Pays-Bas, de la Pologne et de la Norvège (4 appareils). A chaque appareil vendu à l'export, la part française s'élève à un tiers du contrat sur ce type d'appareils. A ce jour, 24 A330 MRTT sont en service au sein de quatre pays.

L'A330 MRTT a rendu les armes seulement deux fois dans les compétitions auquel il a participé. Aux États-Unis en 2011 après un combat de titan face à Boeing pour le contrat du siècle qui représentait 179 avions ravitailleurs pour une valeur totale de 35 milliards de dollars. Plus récemment au Brésil, Airbus a dû affronter un concurrent israélien, qui proposait la modernisation de KC-767 de Boeing à des prix extrêmement bas. Mais la compétition a été finalement annulée par Brasília

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16 septembre 2015 3 16 /09 /septembre /2015 11:57
photo MinDefFR

photo MinDefFR

 

15/09/15 Capital.fr (Reuters)

 

Jean-Yves Le Drian restera ministre de la Défense jusqu'à la fin du mandat de François Hollande en 2017 même en cas de victoire de la liste socialiste aux élections régionales en Bretagne, a-t-on appris de sources parlementaires et gouvernementale.

 

Très discret sur ses intentions en vue du scrutin de décembre, ce fidèle du président a laissé échapper un indice lundi, à l'occasion de l'université de la Défense à Strasbourg. "C'est ma quatrième université d'été comme ministre de la Défense", a-t-il dit. "Je dois dire que depuis 2012 je crains de faire à chaque fois un discours un peu plus long et je ne vous dis pas l'année prochaine." En mars, il avait fait une première allusion aux rumeurs le donnant sur le départ en assurant qu'il "exécuterait jusqu'à fin 2015 l'agenda du ministère de la Défense" sans aller au-delà. "Bien sûr qu'il reste", dit une source parlementaire à propos de l'avenir de Jean-Yves Le Drian au gouvernement. Une information confirmée de source gouvernementale. Le ministre de la Défense ne renonce pas pour autant à la Bretagne. Selon une autre source parlementaire, il devrait maintenir sa candidature aux élections régionales sans toutefois devenir officiellement tête de liste afin de ne pas prêter le flanc aux critiques sur un mélange des genres. "En cas de victoire de la liste PS, l'idée c'est que François Hollande lui demande de rester à la Défense en raison de la situation sécuritaire", ajoute cette source. A la fin du quinquennat, Jean-Yves Le Drian récupérerait la présidence de la région Bretagne après démission du président du conseil élu, précisent les sources. Interrogé par Reuters, l'entourage de Jean-Yves Le Drian s'est refusé à tout commentaire.

 

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16 septembre 2015 3 16 /09 /septembre /2015 11:55
Observatoire du Monde Cybernétique - Lettre Mensuelle Août 2015


01/09/2015 Observatoire du Monde Cybernétique

 

Les lettres mensuelles et trimestrielles de l'Observatoire du Monde Cybernétique (CEIS) proposent une veille et des analyses qui couvrent l'ensemble des enjeux liés au cyberespace, qu’ils soient politiques, diplomatiques, militaires, économiques ou technologiques.

 

Lettre mensuelle n°41, août 2015

Lettre mensuelle n°40, juillet 2015

Lettre mensuelle n°39, juin 2015

Lettre mensuelle n°38, mai 2015

Lettre mensuelle n°37, avril 2015

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16 septembre 2015 3 16 /09 /septembre /2015 11:50
MOD to upgrade air-to-air missile

 

16 September 2015 Ministry of Defence, Defence Equipment and Support and The Rt Hon Michael Fallon MP

 

The Ministry of Defence has awarded a £300m contract to sustain a key air-to-air missile used by RAF Typhoon jets, supporting over 400 jobs across the UK.

 

MBDA (UK) Ltd will design and build the new variant of their Advanced Short Range Air-to-Air Missile (ASRAAM) missile, incorporating updated sub-systems into the current ASRAAM design. This will make it possible to upgrade the weapon system as necessary.

The eight-year contract will directly sustain around 200 highly skilled technology jobs across MBDA sites in Bristol, Stevenage, Hertfordshire and Lostock, Lancashire and the UK-based supply chain, with around another 200 supported in wider industry.

Defence Secretary, Michael Fallon, said:

ASRAAM missiles provide our Typhoon jets with battle-winning technology on combat missions, and these upgrades will help to make it a missile for the future, ready for use on our new Lightning II aircraft.

This contract is part of our £160 billion equipment plan, supported by a rising Defence budget. It will sustain hundreds of skilled British jobs and ensure that the RAF continues to perform at its very best.

100%

The timeline slider below uses WAI ARIA. Please use the documentation for your screen reader to find out more.

00:00:00

Chief of Materiel (Air) at the MOD’s Defence Equipment and Support organisation, Air Marshal Simon Bollom, said:

Sustainment of the UK’s short range air-to-air capability is essential as it supports standing operational commitments such as the protection of UK airspace and any other air defence roles.

The contract provides the most cost-effective way of maintaining this capability and allows what is a very effective missile to be retained whilst ensuring continued compatibility with the aircraft we launch it from.

 

MOD to upgrade air-to-air missile

ASRAAM is currently in-service on Typhoon and Tornado GR4 aircraft, and will be integrated onto the Lightning II platform in time for first aircraft delivery.

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