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14 septembre 2015 1 14 /09 /septembre /2015 16:30
Basel al-Assad International Airport

Basel al-Assad International Airport

 

September 13, 2015 defense-aerospace.com (Source: Deutsche Welle German radio)

 

A group monitoring the conflict in Syria says Russian forces are expanding a major airport in Latakia province. Russia has reiterated its support for the Syrian regime, but denies it is staging a military build-up.

 

The Britain-based Syrian Observatory for Human Rights said on Sunday that Russian forces were working to extend an airstrip near a military airport in Latakia province, a stronghold of Syrian President Bashar al-Assad and his minority Alawite sect.

"Russian forces are building a long runway capable of accommodating large aircraft near the Hemeimeem military airport in Latakia province," the Observatory said, adding that hundreds of Russian technicians and military advisers had been brought to the site.

It also reported that the Russians were "preventing Syrians, whether military or civilian, from entering the area where they are building the runway."

The Hemeimeem airport, which houses a military base, is the second most important government-controlled airport after Damascus airport. It has come under shelling from rebel militants as they advance through the region.

The Observatory's director, Rami Abdurrahman, said sources had also reported that Russia was extending the Hamadiyeh airport in Tartus province, another regime stronghold, where Russia has a naval facility (photo above).

The Observatory bases its reports on a network of civilian, military and medical sources inside Syria.

 

Washington's fears

The claims come as US officials increasingly voice concerns that Russia is stepping up its military activities within the country, with President Barack Obama warning Moscow against propping up Assad. Washington says Russian aid is helping Assad avoid negotiating a political solution to the conflict.

Moscow, a long-time Assad ally, has freely admitted its support for the Syrian government, but denies any claims of a military build-up in the country, saying it is simply taking part in international efforts to combat the jihadist group "Islamic State" ("IS), which has made large territorial gains in both Syria and Iraq.

 

Continued Russian help

On Sunday, Russian Foreign Minister Sergei Lavrov said Russia would continue to back Assad's regime in "its efforts to fight terrorism."

He also criticized the West for refusing to cooperate with Syrian forces in the fight against "IS," calling the government armed forces "the most efficient military force in the country."

Syria has been embroiled for more than four years in a civil conflict that began with anti-government protests in March 2011. More than 250,000 people have been killed in the violence, which has seen the government lose considerable swathes of territory to rebels and various jihadist groups such as "IS."

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14 septembre 2015 1 14 /09 /septembre /2015 16:20
NGC's AQS-24B Mine Hunting System Sets New Standard for Synthetic Aperture Sonar

 

Sep 14, 2015 ASDNews Source : Northrop Grumman Corporation

 

In a U.S. Navy field test, Northrop Grumman Corporation's (NYSE:NOC) AQS-24B mine hunting system successfully demonstrated the ability to perform synthetic aperture sonar processing at 18 knots in real time. The AQS-24B was developed at Northrop Grumman's Undersea Systems campus in Annapolis. The field testing took place at the U.S. Navy Central Command in Bahrain, May 19-28. The AQS-24B finished 12 for 12 in successfully executing missions during the test exercise. During separate Tactics Development trials in Panama City, Florida, the AQS-24B achieved a record long single sortie tow duration of 16.25 hours from a surface ship.

 

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14 septembre 2015 1 14 /09 /septembre /2015 15:55
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

14/09/2015 armée de Terre

 

Le 7 septembre 2015, Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, s'est rendu à Poitiers au contact des militaires du régiment d'infanterie char de marine (RICM) qui s'apprête à engager près de 300 de ses hommes en Afrique, dans le cadre de l'opération BARKHANE.

 

Parallèlement, depuis janvier 2015 et le lancement de l'opération SENTINELLE, environ 500 marsouins du RICM ont également été déployés sur le territoire national. Comme l'explique le lieutenant-colonel Mickaël, chef des opérations du RICM, " en un peu moins d'un an, c'est près de la moitié du régiment qui aura été engagé tant en opération intérieure qu'en opération extérieure".

 

L'occasion pour le ministre de la Défense de rappeler la polyvalence de nos soldats et la complémentarité de ces deux missions qui visent à assurer la sécurité des Français, tant sur le territoire national qu'à l'étranger.

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14 septembre 2015 1 14 /09 /septembre /2015 14:55
Le SSA expose ses savoir-faire à l’université de la Défense



14/09/2015 - Direction :  DCSSA

 

Sous le titre « savoir, pouvoir, agir », l’université d’été de la Défense (UED) 2015 a pour objectif de montrer la finalité opérationnelle des services du soutien, dont le soutien santé. Une première pour les UED, habituellement dédiées aux forces armées.

 

Les services de soutien contribuent directement à l’engagement des forces, depuis l’entrée sur le théâtre d’opération.  Sur tous les théâtres où les armées sont engagées, le SSA déploie ses équipes médico-chirurgicales au plus près des combats. Ce concept quasi-unique en Europe garantit aux armées l’entrée en premier sur les théâtres d’opération et offre aux blessés les meilleures chances de survie et de récupération fonctionnelle.

« Dans l’action, nos armées peuvent également compter sur la chaîne de santé opérationnelle mise en œuvre par le service de santé des armées ; très expérimenté et doté de compétences uniques, il est indispensable à l’engagement , en confiance, des combattants » Général de Villiers, chef d’état-major des Armées.

Pour démontrer les capacités de sa chaine santé, le SSA déploie à l’université d’été de la Défense 2015 sept ateliers au profit des participants : veille épidémiologique en temps réel, apprentissage du sauvetage au combat, élaboré et enseigné par le SSA à toutes les unités combattantes, poste médical, premier maillon de la chaine santé en opérations, module de chirurgie vitale qui permet de réaliser 2 interventions chirurgicales dans l’heure qui suit la blessure et MORPHEE, module qui permet de rapatrier par avion sur de longues distances des blessés en réanimation.

L’expertise du Service dans la gestion des crises sanitaires est  également mise en exergue avec la démonstration du laboratoire P3 déployé dans le centre de traitement des soignants en Guinée, pour lutter contre Ebola.

Dossier de presse  

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14 septembre 2015 1 14 /09 /septembre /2015 14:47
"Savoir, Pourvoir, Agir" en images (UED2015)


14 sept. 2015 Ministère de la Défense

 

#UED2015 : L'Université d'été de la Défense a pour ambition de montrer que les moyens du renseignement militaires, les soutiens assurés par le service du commissariat des armées, le service dess essences des armées et le service de santé des armées, sont tournés vers une finalité opérationnelle.

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14 septembre 2015 1 14 /09 /septembre /2015 14:35
Les soutiens des opérations en images (UED2015)


14 sept. 2015 Ministère de la Défense

 

#UED2015 : Illustration des soutiens en opérations assurés le service du commissariat des armées, le service des essences des armées et le service de santé des armées.

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14 septembre 2015 1 14 /09 /septembre /2015 13:30
UAE launches ground offensive against Houthis in Yemen

 

September 14, 2015 Simon Pluckrose - 7DAYS UAE

 

The UAE has launched a ground offensive against rebels in Yemen.

 

National news agency WAM reported on Monday morning that the assault was part of the Saudi-led Arab coalition. The report said: “The UAE Armed Forces have launched a successful ground offense on the Houthi rebel militias and made advance on the ground in Marib as part of the Saudi-led Arab coalition in Yemen. “The General Command of the UAE Armed Forces announced that an Emirati serviceman was martyred during the operations.” No further details were released by WAM.

 

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14 septembre 2015 1 14 /09 /septembre /2015 12:55
Photo C. Bordères / Armée de Terre

Photo C. Bordères / Armée de Terre


13.09.2015 Armée de Terre

L'exercice BAC KAN 2015 est un exercice aéroporté sur le camp militaire de Caylus, mené par le 17e régiment du génie parachutiste de Montauban. Cet exercice régimentaire de 36 heures permet d'évaluer les différents savoir-faire du soldat, du sapeur et du parachutiste.

 

Reportage photos

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14 septembre 2015 1 14 /09 /septembre /2015 12:54
MOOC Questions stratégiques

 

Le cours commence aujourd'hui ! 

Dès à présent vous pouvez aller à l'adresse de la plateforme FUN

https://www.france-universite-numerique-mooc.fr/login

afin de vous connecter avec votre identifiant c'est à dire votre adresse mail et le mot de passe que vous avez choisi lors de l'inscription (si vous l'avez oublié suivez la procédure indiquée pour en obtenir un nouveau : mot de passe oublié ?)

Vous accédez à votre tableau de bord où figurent les cours auxquels vous êtes inscrit :  cliquez sur le bouton bleu "voir le cours".

Vous arrivez sur la page  "infos du cours" où un premier message vous guidera dans l'interface. Lisez-le attentivement et n'oubliez pas de consulter, lors de votre première visite, le document à droite de l'écran, puis allez au "contenu du cours".

Bon début, bonne découverte !

 

L'équipe pédagogique

 

Voir le cours
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14 septembre 2015 1 14 /09 /septembre /2015 12:50
"Il faut absolument avancer dans la coopération entre Européens" (Jorge Domecq, Agence européenne de défense)

"Toutes les possibilités d'établir des programmes en coopération sont le seul moyen d'intégrer l'industrie de la défense en Europe", estime le directeur exécutif de l'Agence européenne de défense, Jorge Domecq

 

14/09/2015 par Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Lors de l'Université d'été de la défense, qui se tient le 14 et 15 septembre à Strasbourg, le directeur exécutif de l'Agence européenne de défense, Jorge Domecq, appellera à une consolidation de l'industrie de la défense en Europe. Sinon, explique-t-il, "elle perdra des capacités industrielles et technologiques dans les cinq à dix ans".

 

Quelle est votre ambition pour l'Agence de défense européenne (AED)?
Depuis que je suis arrivé à la tête de l'AED, j'ai établi des priorités dans des domaines où je pense que l'Agence peut aider à bâtir une Europe de la défense, qui est inscrite dans le Traité de Lisbonne. Nous devons disposer d'instruments au sein de l'Agence pour atteindre cet objectif. J'ai donc soumis aux ministres de la Défense des pays membres un plan de travail en trois volets pour ne pas disperser les efforts de l'AED : soutenir les efforts des Etats membres dans le développement de capacités structurantes, par exemple dans la mise en place d'un programme de drone de surveillance européen ; contribuer au renforcement de la base industrielle de défense en Europe notamment à travers la Recherche et technologie, être le relais des intérêts de la communauté défense dans les enceintes européennes. Nous ne sommes qu'une petite agence de 125 personnes. Mon action, et donc mon ambition, dépend uniquement de la volonté des Etats membres. Ce sont souvent des questions de souveraineté nationale que nous traitons. Nous ne pouvons avancer qu'avec l'accord des Etats.

 

Quel bilan tirez-vous du sommet européen du 25 et 26 juin?
Il était important que l'Europe se rende compte qu'elle n'a plus de temps à perdre sur les questions de défense. Chaque année qui passe, se pose effectivement la question du poids de l'industrie de la défense européenne. Pourquoi ? Pour être un contributeur à un monde plus stable et un monde en paix, l'Europe doit disposer de capacités opérationnelles et donc d'une base industrielle et technologique robuste . Je voudrais insister sur un élément très important de ce sommet: l'action préparatoire en matière de recherche. La Commission Européenne, en étroite concertation avec l'Agence européenne de la défense, planifie son prochain cycle de financement de projets en recherche et développement incluant - pour la première fois - des possibilités de financement pour la recherche et technologie dans le domaine de la défense. Il s'agit d'une avancée majeure, tant pour les ministères de la défense que pour la Commission européenne. Nous commencerons des 2016 avec des projets-pilotes.

 

Quelles sont vos trois priorités?
Premièrement l'Agence doit se concentrer sur le développement de capacités pour la défense européenne. Et nous voulons développer des programmes en coopération structurants d'un point de vue opérationnel et industriel à la fois pour les grands et les petits pays. Par exemple, dans la lutte contre la menace initiée par les mini-drones. Sur le plan opérationnel, nous devons aider les armées européennes à disposer de capacités leur permettant d'agir ensemble si les pays le souhaitent. Sur le plan industriel, nous devons pousser à une intégration progressive des industries de défense. L'offre capacitaire est aujourd'hui trop fragmentée en Europe. Il faut harmoniser dès le départ les décisions portant sur les besoins militaires des ministères de la Défense. Cela donnerait d'abord de la visibilité aux industriels et pourrait contribuer à une intégration au moment du lancement de la production.

 

Sinon?
Si l'Europe perd ces capacités industrielles et technologiques dans les cinq à dix 10 ans à venir, alors son poids, comme partenaire pour d'autres pays, y compris pour nos alliés, va faiblir. L'Europe deviendra alors un contributeur secondaire. Nous avons donc besoin d'avancer dans les domaines capacitaires et d'avancer vers une plus grande intégration de l'industrie pour qu'elle soit plus compétitive et qu'elle dispose d'un poids technologique à la hauteur des futurs besoins de la défense européenne.

 

Peut-être pouvez-vous influer sur les priorités concernant la recherche?
C'est effectivement notre deuxième priorité. Comme l'Agence n'a ni la taille, ni les instruments régulatoires ni financiers adaptés pour mettre en route une politique industrielle commune à l'Europe, nous avons la possibilité de créer un réseau d'experts pour stimuler la recherche et de consolider les besoins de nos forces armées. C'est précisément dans les activités de recherches et d'innovations que nous pouvons arriver à une harmonisation. La politique de soutien aux PME dans le domaine de la recherche et l'innovation est aussi très importante pour essayer d'intégrer l'industrie européenne de la défense. En général, l'AED doit servir d'outil pour soutenir l'industrie européenne de la défense qui pourrait être confrontée d'ici à quelques années à de graves problèmes.

 

Quels sont les thèmes de recherche que l'AED souhaite développer?
Pour l'AED, il est fondamental que les efforts dans le domaine de la recherche répondent bien sûr à des améliorations technologiques. Mais ce qui est plus important, nous devons concentrer l'élan de notre industrie sur des priorités capacitaires au niveau européen. Un plan de travail, le Plan de développement des capacités (Capability Development Plan), a été adopté par les ministres de la Défense en novembre 2014. Ce sera notre guide pour les efforts dans le domaine de la recherche et des futurs programmes menés en coopération, que ce soit sur une base multilatérale, ou dans le cadre de l'AED.

 

Et votre troisième priorité?
Nous devons nous assurer que les politiques générales mises en place par l'Union européenne dans différents domaines n'ont pas d'impact sur les politiques de défense. Par exemple, le programme européen « Ciel ouvert » avec son pilier technologique SESAR a un impact important sur les capacités des forces aériennes européennes, qui disposent in fine de la plus grande flotte européenne. En Europe, il y a 150.000 vols militaires par an effectués par plus de 9.500 avions. L'AED a été désignée par les ministères de la défense pour représenter les intérêts militaires auprès de la Commission européenne. Nous jouons un peu le rôle de sentinelle de la défense dans les politiques européennes en général. En même temps, l'Agence travaille sur des projets qui vont permettre aux forces aériennes d'accéder à des financements de l'Union européenne pour intégrer des adaptations technologiques sur tous les appareils de contrôle de l'espace aérien dans les années à venir.

 

L'Europe ne devrait-elle pas avoir une défense commune, les menaces étant en grande partie communes à tous les pays européens?
Absolument. Les menaces actuelles au sud et à l'est de l'Europe impliquent une mise en commun des moyens européens. Mais pas seulement. Avec la crise économique actuelle, le mot d'ordre doit être la coopération dans le secteur de la défense. Cela devrait être un must. Au contraire, aujourd'hui seulement 8% des dépenses R&T de défense en Europe sont consacrés à des programmes en coopération. Il faut absolument avancer dans la coopération entre Européens. Mais peut-être pas à 28 sur tous les dossiers. Nous n'avons plus le choix même si nous retardons encore les décisions. Les pays européens doivent dépenser plus efficacement qu'aujourd'hui leurs ressources dédiées à la défense. Par exemple, l'Europe ne peut pas dépenser la moitié de l'argent que les États-Unis mettent chaque année dans la défense et n'obtenir que 15% de leurs résultats en terme de restitution opérationnelle.

 

Quelles économies pourraient faire les ministères de la Défense?
On peut se demander si effectivement il est raisonnable que les ministères de la Défense consacrent 50% des dépenses de défense en Europe aux salaires des personnels au moment où les Etats réinvestissent dans leurs capacités de défense. Déjà 16 pays de l'OTAN, dont douze pays de l'Union européenne, ont décidé d'augmenter leurs dépenses de défense C'est très important que des pays arrêtent de couper leurs dépenses de défense. Il faut que cet argent soit dépensé de façon plus efficace. Notamment qu'il bénéficie à des efforts de recherche menés en commun, ou à des programmes en coopération dans le domaine de l'armement.

 

Mais les programmes en coopération coûtent en général plus cher que les programmes nationaux...
... Pas dans tous les cas. Il est clair que nous avons eu des mauvaises expériences dans le domaine de la coopération dans le passé. Tout le monde a en tête des programmes qui ont coûté beaucoup plus cher qu'initialement prévu, y compris parce que la l'architecture mise en place pour mener à bien ces programmes n'était pas appropriée ; et aussi parce que les Etats ne sont pas parvenus à harmoniser leurs spécifications. C'est le cas sur l'hélicoptère de transport, le NH90. Mais il faut se demander si c'est raisonnable et soutenable de maintenir encore 14 types de chars de combat et 19 véhicules blindés en Europe. La coopération est vraiment nécessaire.

 

Comment pouvez-vous réduire les surcoûts des programmes en coopération?
Le travail de l'Agence est d'identifier les besoins capacitaires très tôt et de tenter rallier le plus grand nombre de pays sur un programme avant même que la chaine de décision au niveau national commence à bouger. Dès qu'il y a des intérêts nationaux et industriels, il est beaucoup plus difficile de faire travailler ensemble des pays sur un programme. C'est pour cela que qu'il est très important de commencer à faire bouger les lignes avec la recherche. Nous devons absolument faire ce travail sur les lacunes capacitaires européennes déjà identifiées.

 

Et concrètement? 
Sur les futurs programmes en coopération, nous devons agir différemment. Premièrement, nous devons harmoniser les besoins militaires très tôt et, ensuite, laisser l'industrie exécuter le programme sans aucune intervention des Etats. Deuxièmement, il faut absolument réduire les temps de prise de décision dans les pays membres. Cela prend trop longtemps et, parfois, les capacités arrivent en retard. Ce sont deux axes de travail sur lesquels l'Agence va se concentrer. Nous devons nous inspirer des industries les plus novatrices dans le domaine civil.

 

L'AED pourrait-elle lancer le futur système aérien de combat piloté ou pas?
Cela pourrait être un programme structurant. En tout cas, l'Agence est là si les pays membres souhaitent profiter de ce cadre. D'autant que l'Agence agit à la carte. Il n'y a aucun problème de lancer un programme avec deux pays ou plusieurs. Nous travaillons à la mise en place d'incitations fiscales pour favoriser les coopérations. C'est également un axe de travail très important.

 

Quel est le niveau d'adhésion des pays européens à une Europe de la Défense ? Existe-t-il vraiment une adhésion collective, notamment des pays appartenant à l'OTAN?
J'aimerais que les Etats membres utilisent plus l'Agence qu'ils ne l'utilisent aujourd'hui. Il faut avancer à la carte. L'AED a le potentiel pour faire plus en matière d'Europe de la défense mais il faut que les Etats viennent à l'Agence avec des programmes qu'ils veulent mener en coopération. Et cela ne concerne pas seulement les pays appartenant à l'OTAN. Car des pays qui ont foi en l'Europe de la défense n'utilisent pas l'Agence au maximum. J'aimerais que cela change.

 

Même le concept de "pooling and sharing" n'a pas véritablement explosé...
... L'idée de "pooling sharing" est encore là. Mais ce concept est arrivé au moment où les budgets de défense étaient réduits. En réaction, les pays ont renationalisé leur approche de la défense pour sauver des emplois. Mais nous avons eu des réalisations intéressantes dans le domaine de l'entrainement par exemple. Même les pays les plus eurosceptiques participent à des programmes dans le domaine des hélicoptères, des avions de transport. Des programmes qui représentent une vraie possibilité pour mieux utiliser les moyens réduits dont l'Europe dispose.

 

En clair, vous défendez une politique des petits pas.
Peut-être mais cette initiative va déboucher dans deux ou trois ans sur la création de groupes d'utilisateurs (« users groups »). Des pays, qui ont une même capacité, pourraient décider de se regrouper en matière d'appui logistique, d'entretien, de pièces détachées. Ce qui leurs ferait faire des économies. C'est le futur pour beaucoup de pays. Et je crois, même si c'est une question très sensible, à une spécialisation du travail dans le domaine de la défense. De facto, cela est déjà en train de se produire. Il y a beaucoup de taches que des pays ne peuvent plus se permettre de continuer à faire. Par exemple, des pays n'ont plus de capacités dans la lutte contre les mines. Ils confient cette mission à un autre partenaire ou à un allié. Cette division du travail existe déjà dans les pays du Benelux.

 

Et que pensez-vous des pays qui achètent du matériel américain?
J'ai un message pour ces Etats. Dans les pays qui sont en train d'augmenter leurs dépenses de défense, je souligne la responsabilité des gouvernements dans le processus d'intégration de leur industrie dans l'industrie européenne de défense. Ils ont la possibilité avec les systèmes de défense du futur d'établir une base technologique dans leur pays. J'attends qu'ils prennent une décision dans ce sens. C'est à eux de décider quel est le meilleur chemin pour disposer à l'avenir d'une base industrielle dans leur pays.

 

Prenons l'exemple de la Pologne qui a le choix d'acheter du matériel américain ou de profiter d'offres de transferts de technologies importants de la part de l'industrie européenne.
Au-delà de ces achats de court terme, je pense que le point le plus important, dans le cas de la Pologne ou d'autres pays, est d'identifier des programmes de coopération pour produire les prochains systèmes dont nous aurons besoin. Il faut commencer maintenant car les systèmes dont les militaires vont avoir besoin devront livrer dans cinq à dix ans. La Pologne doit prendre ces décisions maintenant. Par exemple, nous devons penser à produire la troisième génération de chars de combat en Europe. Faisons-le ensemble et pas chacun dans son coin.

 

Justement le rapprochement entre Nexter et Krauss-Maffei Wegmann n'est-elle pas une bonne base de travail?
Toutes les possibilités d'établir des programmes en coopération sont le seul moyen d'intégrer l'industrie de la défense en Europe.

 

Vous avez beaucoup évoqué une intégration industrielle européenne. Pourquoi ne pas consolider l'AED, l'OCCAR et la NSPA (Nato Support and Procurement Agency)?
La défense est un domaine très complexe... Et chaque pays a ses arrière-pensées et ses difficultés théologiques qu'il faut respecter. Il faut jouer avec les équipes que l'on a.

 

Mais mettre la préparation de l'avenir, l'exécution des programmes et leur entretien ne serait-il pas logique?
Bien sûr mais la logique politique n'a pas toujours l'obligation de suivre la logique matérielle.

 

Aujourd'hui comment l'AED et l'OCCAR coopèrent?
La relation est très bonne. Nous avons les idées très claires sur ce que nous devons faire à l'AED et à l'OCCAR. Et je peux vous citer un exemple - l'acquisition d'une flotte d'avions ravitailleurs pour la Pologne, les Pays-Bas et la Norvège - où notre coopération a été efficace. L'AED a déterminé les besoins militaires et le business case. Puis l'OCCAR va s'occuper de la procédure d'achat des avions. Et enfin, l'entretien des appareils sera confié à une agence de l'OTAN, la Nato Support and procurement agency (NSPA). Dans ce cas, il y a eu une division du travail. Par ailleurs, l'AED travaille à convaincre d'autres pays à se joindre à ce programme. D'ici à la fin de l'année, au moins deux autres pays devraient rejoindre le programme.

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14 septembre 2015 1 14 /09 /septembre /2015 12:35
Australia: Government invests $14 million in Defence technology

 

14 Sept. 2015 Pacific Sentinel
 

Seven Australian organisations will receive Australian Government funding of $14.2 million to develop and demonstrate innovative technologies that can enhance defence capability.

 

The funding is made available under the Capability and Demonstrator Program managed by the Defence Science and Technology Group.

 

Seven technology proposals from Australian companies, universities and science organisations have been selected this year to demonstrate possible defence application.

 

These proposals have the potential to advance Defence capability, produce innovative products for Defence and civilian use, and stimulate Australian industry growth.

 

This year’s successful proposals include:

 

  • a low profile body armour for better soldier protection;

  • a miniaturised wide-band, low-noise radio frequency antenna;

  • mobile x-ray imagers for use during field deployments and detecting improvised explosive devices;

  • a stealthy unmanned surface vessel to track submarines and torpedoes;

  • a tactile flight display that improves helicopter safety in poor visibility and threat environments;

  • technology to securely transmit three-dimensional geospatial data to ships at sea; and

  • a low-cost, high-G centrifuge for simulators used in pilot training.

The successful proposals were submitted by Armor Composite Engineering, CSIRO, Micro-X Pty Ltd, Ocius Technology, University of Canberra, the Bureau of Meteorology and Deakin University.

 

I congratulate all those involved in putting forward proposals and supporting innovative research and development for defence applications.

 

Since the Capability and Technology Demonstrator Program began, Defence has invested $270 million in 118 projects, half of them proposed by small-to-medium enterprises.

 

Of these, 104 projects have successfully demonstrated the feasibility of their technologies.

 

These are very good results for high risk research and development projects that benefit Defence and Australian industry.

 

AUS DoD

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14 septembre 2015 1 14 /09 /septembre /2015 12:30
Inherent Resolve SITREP September 13, 2015 – CJTF-OIR

 

September 13, 2015 by CJTF-OIR Release # 20150913

 

Military Airstrikes Continue Against ISIL Terrorists in Syria and Iraq

 

On Sep. 12, coalition military forces continued to attack ISIL terrorists in Syria and Iraq. In Syria, coalition military forces conducted seven airstrikes using attack, bomber, fighter and remotely piloted aircraft. Separately in Iraq, coalition military forces conducted 18 airstrikes coordinated with the government of Iraq using attack, bomber, fighter, fighter-attack and remotely piloted aircraft against ISIL targets.

 

The following is a summary of the strikes conducted against ISIL since the last press release:

 

Syria

• Near Al Hawl, two airstrikes destroyed seven ISIL fighting positions and an ISIL tank.

• Near Ar Raqqah, one airstrike struck an ISIL tactical unit.

• Near Kobani, one airstrike destroyed an ISIL artillery piece.

• Near Mar’a, three airstrikes struck an ISIL staging facility and destroyed four ISIL buildings an ISIL artillery piece and an ISIL weapons cache.

 

Iraq

• Near Bayji, one airstrike struck an ISIL tactical unit and destroyed an ISIL building.

• Near Fallujah, six airstrikes struck two ISIL VBIED facilities, two ISIL weapons caches, an ISIL command and control facility and an ISIL staging area.

• Near Kisik, one airstrike struck an ISIL tactical unit and an ISIL truck.

• Near Mosul, three airstrikes struck an ISIL tactical unit, an ISIL mortar firing position an ISIL rocket firing position and destroyed an ISIL heavy machine gun and an ISIL fighting position.

• Near Ramadi, three airstrikes struck three ISIL tactical units and destroyed two ISIL fighting positions, two ISIL buildings and an ISIL homemade explosives cache.

• Near Sinjar, two airstrikes struck two ISIL tactical units and destroyed two ISIL fighting positions.

• Near Tuz, two airstrikes struck an ISIL tactical unit and destroyed two ISIL vehicles and an ISIL bunker.

 

Airstrike assessments are based on initial reports. All aircraft returned to base safely.

 

The strikes were conducted as part of Operation Inherent Resolve, the operation to eliminate the ISIL terrorist group and the threat they pose to Iraq, Syria and the wider international community.

 

The destruction of ISIL targets in Syria and Iraq further limits the group's ability to project terror and conduct operations. Coalition nations which have conducted airstrikes in Iraq include Australia, Canada, Denmark, France, Jordan, Netherlands, United Kingdom and United States. Coalition nations which have conducted airstrikes in Syria include Bahrain, Canada, Jordan, Saudi Arabia, Turkey, United Arab Emirates and the U.S.

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14 septembre 2015 1 14 /09 /septembre /2015 12:30
photo Eurofighter

photo Eurofighter

 

September 14, 2015 By Eurofighter GmgH

 

Germany: The Eurofighter Consortium today welcomes the State of Kuwait as a new member of the Eurofighter community.

 

This new international success follows an order from the Sultanate of Oman for 12 aircraft in December 2012 and it is a further evidence of growing interest in the Eurofighter Typhoon across the globe and in the Gulf Region in particular with the Kingdom of Saudi Arabia and the Sultanate of Oman who have already ordered this combat aircraft.

 

On behalf of the consortium and its Eurofighter Partner Companies (EPC) the CEO of Eurofighter, Alberto Gutierrez, said: “This new agreement is the confirmation of the superiority of the Eurofighter over its competitors and will provide a great opportunity for further Eurofighter orders. We are delighted to welcome Kuwait as the newest member of our Eurofighter Typhoon family. The Eurofighter is already proven and trusted by six nations to perform in all operational environments.”

 

With Kuwait, the Eurofighter Typhoon confirms its role as Europe’s largest military collaborative programme with a total of 599 aircraft committed. It provides leading-edge technologies and strengthens Europe’s defence industry in international competition. More than 100,000 jobs in 400 supplier companies are involved in this four-nation programme and deliver significant contributions.

 

Since entry into service of the first Eurofighter Typhoon at the end of 2003, 444 aircraft have been delivered to six nations: Germany, the United Kingdom, Italy, Spain, Austria and Saudi Arabia. In December 2012, Oman became the seventh customer and ordered a total of twelve aircraft.

 

Eurofighter Typhoon is currently in service at 22 operational units and up to now, the whole fleet has completed more than 300,000 flying hours worldwide.

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14 septembre 2015 1 14 /09 /septembre /2015 11:50
EUNAVFOR Med: Council adopts a positive assessment on the conditions to move to the first step of phase 2 on the high seas


 

The Council adopted a positive assessment that the conditions to move to the first step of phase two on the high seas of EUNAVFOR MED have been met, the naval operation having fulfilled all military objectives related to phase 1 focusing upon the collection and analysis of information and intelligence.

This assessment is part of the formal steps required in the process of transitioning the operation to phase 2 on the high seas and will be followed soon by a force generation conference and approval of rules of engagement for phase 2 on the high seas. Once these rules are agreed and the Operation Commander indicates that he has the required assets, the EU Ambassadors within the Political and Security Committee will decide when to launch the first step of phase 2.

This important transition will enable the EU naval operation against human smugglers and traffickers in the Mediterranean to conduct boarding, search, seizure and diversion on the high seas of vessels suspected of being used for human smuggling or trafficking, within international law.

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14 septembre 2015 1 14 /09 /septembre /2015 11:45
Alger commande encore russe

 

12 septembre 2015 par Henri Weill Ainsi va le monde !

 

L’armée de l’air algérienne vient d’acquérir 14 Sukhoi 30 (Su30), qui devraient être livrés d’ici 2017. Alger possédait, depuis 2007, 44 chasseurs russes de ce type. Autre chantier pour la défense aérienne : le renouvellement des bombardiers Su 24, le remplacement des Mig 25 et 29 par un appareil plus moderne. Si les négociations, avancées, sont menées avec les habituels fournisseurs russes, l’issue, aujourd’hui, ne semble pas être encore évidente. "Certains courants" seraient favorables à l’achat d’appareils occidentaux. Les précédents lots russes étant équipés de technologies occidentales, en particulier françaises ou suédoises.

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14 septembre 2015 1 14 /09 /septembre /2015 11:45
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

14/09/2015 Armée de l'air

 

Durant un mois, le C160 Transall de l’escadron de transport 50 « Réunion » a effectué neuf rotations sur l’île d’Europa, située à quatre heures de vol de l’île de La Réunion, pour y projeter des engins du 25ème régiment du génie de l’air.

 

L’arrivée du Casa 235 en juin 2015 au sein de l’escadron de transport (ET) 50 « Réunion » a nécessité la remise en état du terrain d’aviation d’Europa, une des cinq îles éparses composant le 5ème district des terres australes et antarctiques françaises. Pour ce faire, des engins, du matériel et du personnel spécialisés du 25ème régiment du génie de l’air (RGA) ont été projetés grâce au dernier Transall encore présent sur l’île de La Réunion. Neuf rotations ont été effectuées au-dessus de l’île d’Europa pour transporter ces matériels spécifiques encombrants. Pour obtenir une capacité de chargement optimale, il a fallu réaménager la soute : démontage des rails d’arrimage, chemins de roulement et dépose des sièges ont permis d’alléger l’appareil. Ainsi, le Transall a pu transporter en une fois jusqu’à neuf tonnes de matériel aussi varié que des bulldozer, des niveleuses, des tracteurs et autres servitudes nécessaires aux importants travaux qui attendent le détachement du 25ème RGA déjà présent sur place.

 

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photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

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14 septembre 2015 1 14 /09 /septembre /2015 11:45
photo EMA

photo EMA

 

09.09.2015 Ministère de la Défense

Le détachement de liaison du service des essences des armées (DLSEA) des Forces Françaises stationnées à Djibouti a mis en œuvre ses savoir-faire pour assurer le soutien pétrolier de la Frégate anti-aérienne Cassard, en escale à Djibouti du 27 au 30 août 2015. Les soldats du SEA ont réalisé un avitaillement moteur tournant rotor tournant (MTRT) du Panther de la frégate. Ils ont ensuite procédé à l’avitaillement du Cassard en gazole de navigation et lui ont également fourni du carburéacteur au point d’éclair (carburant pour aéronef embarqué dans les bâtiments de la Marine) nécessaire aux futures missions du Panther.

 

Reportage photos

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14 septembre 2015 1 14 /09 /septembre /2015 11:35
Bangladesh to receive Yak-130’s from Russia

 

September 14, 2015 By: George Allison

 

Russia will deliver the first Yak-130 trainer aircraft to Bangladesh this week.

 

The Yak-130 is reportedly able to replicate the characteristics of several fourth generation fighters and also perform light attack and reconnaissance duties.

 

Bangladesh is the second foreign country beyond former Soviet states to order the Yak-130 combat trainer. Algeria had received 16 of the type before it. At first, Bangladesh wanted 24 Yak-130s, but had to reconsider due to financial constraints.

 

According to Rostec Director General Sergei Chemezov: “The shipping of the first Yak-130 consignment to Bangladesh will start on September 17, with six aircraft out of the 16 ordered planes to be delivered.”

 

The aircraft were purchased with an extended loan from Russia.

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14 septembre 2015 1 14 /09 /septembre /2015 11:30
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

11.09.2015 photo Armée de l'Air

reportage photos

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14 septembre 2015 1 14 /09 /septembre /2015 10:45
Crédits : Marine Nationale (2014)

Crédits : Marine Nationale (2014)

 

13/09/2015 Par Jean Guisnel -  Le Point.fr

 

Grâce aux écoutes et aux satellites, le renseignement militaire français connaît exactement la situation des migrants parqués en Libye.

 

« De 800 000 à un million de migrants sont prêts à partir de l'autre rive de la Méditerranée » pour gagner l'Europe. Cette assertion ne vient pas de quelque source obscure ou invérifiable, mais bien de l'un des hommes chargés de renseigner au jour le jour les autorités militaires et civiles françaises : le général de corps d'armée (quatre étoiles) Christophe Gomart, patron de la DRM (Direction du renseignement militaire) chargée de recueillir toutes les informations imaginables susceptibles d'aider la France à prendre ses décisions d'ordre militaire.

 

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14 septembre 2015 1 14 /09 /septembre /2015 10:45
photo EMA / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air

 

11 septembre 2015 Par Pierre Boisselet - jeuneafrique.com

 

Paris, qui s’apprête à accueillir le président nigérian Muhammadu Buhari en visite officielle, du 14 au 16 septembre, coopère de plus en plus étroitement avec Abuja dans la lutte contre Boko Haram. Malgré les précédents démentis de l'armée française, ses chasseurs sont désormais bien autorisés à survoler le territoire du Nigeria.

 

Jusque-là, officiellement, les avions français s’arrêtaient aux frontières du Nigeria. À partir de leur base de N’Djamena, au Tchad, ils pouvaient certes apercevoir des combattants des islamistes de Boko Haram en survolant les pays frontaliers. Et lorsque, le 3 février, François Hollande avait déclaré que les avions français décollaient « pour surveiller le Sahel, la République centrafricaine ou le Nigeria […] en ce moment », des sources du ministère de la Défense avait démenti, affirmant que les chasseurs ne pénétraient pas dans l’espace aérien nigérian. En réalité, cela fait plusieurs semaines que cette version est dépassée. Des avions français de reconnaissance survolent bien le nord du pays, pour recueillir des informations sur les terroriste de Boko Haram, alias l’État islamique en Afrique de l’ouest. « Il arrive même que les Nigérians nous demandent de survoler certaines zones spécifiques pour obtenir des renseignement», explique un diplomate français haut placé. Les silences et les démentis servaient, sans doute, à éviter d’écorner l’image d’une armée alliée malmenée par ses défaites face à au groupe jihadiste.

 

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14 septembre 2015 1 14 /09 /septembre /2015 08:55
Pierre Savorgnan de Brazza (1852-1905), officier de marine et explorateur français de l'Afrique centrale. Photo Fratelli Vianelli (BNF)

Pierre Savorgnan de Brazza (1852-1905), officier de marine et explorateur français de l'Afrique centrale. Photo Fratelli Vianelli (BNF)

 

14.09.2015 source SHD

 

14 septembre 1515 : fin de la bataille de Marignan (Italie). Le roi de France François 1er a 21 ans et décide de conquérir le duché de Milan. Il  traverse les Alpes avec 60 000 hommes. Les Suisses, au service de Milan, les attendent sur l'habituelle route du mont Cenis, mais les Français empruntent le col de Larche grâce aux sapeurs qui élargissent et carrossent le chemin. Surpris, les Suisses veulent parlementer mais l'un de leurs détachements provoque les Français le 13. Pour sa première bataille, François 1er mène la charge à la tête de ses chevaliers. Le combat dure deux jours, les belligérants passant la nuit sur les lieux mêmes de la bataille où l’artillerie française fait des ravages. A 11h00 le lendemain, 14 000 Suisses et 8 000 Français jonchent le terrain. François 1er est adoubé par le chevalier Bayard le jour même. L'itinéraire emprunté par l'armée française est celui-là même que la section d'éclaireurs skieurs du lieutenant Costa de Beauregard (futur Inspecteur de l'Infanterie) a si brillamment défendu en 1940.

Note RP Defense : voir François Ier, portrait vérité d'une légende

 

14 septembre 1905 : mort de Savorgnan de Brazza (Dakar). Le conquérant pacifique du Congo meurt d'épuisement, agé à peine de 47 ans. Il est l'un des plus grands coloniaux français. Son ouvrage Au coeur de l'Afrique, vers la source des grands fleuves relate son expédition longue de trois ans.

 

14 septembre 1956 : les Français quittent l’Indochine

Note RP Defense: voir 1954-1956, le départ du corps expéditionnaire français d’Extrême-Orient

 

14 septembre 2005 : mort de Vladimir Volkoff (Dordogne). Les britanniques ont encore le célébrissime John Le Carre, les Français avaient Volkoff. Ecrivain français (né à Paris en 1932) d’origine russe, il est l’auteur de très nombreux ouvrages sur le monde du renseignement, la désinformation et d’une manière générale sur la difficulté d’embrasser ce qu’est la vérité sans se corrompre. Docteur en philosophie, professeur d’anglais et de russe, Volkoff était chrétien orthodoxe. Après ses études à la Sorbonne, il sert en Algérie en tant qu’officier renseignement (1957 – 1962). Il passe ensuite quelques années aux Etats-Unis où il commence à publier. Revenu en France dans les années 70, il devient un des écrivains français les plus pertinents sur la lutte secrète des blocs durant la Guerre Froide. Quelques ouvrages ont fait date : le retournement (1979), le montage (1982 grand prix de l’Académie française), la désinformation, arme de guerre (1984), l’enlèvement (2000)… Mort à 72 ans à Bourdeilles, il a contribué à enrichir la culture militaire tant par les thèmes traités tout au long de sa vie que par son style limpide et agréable.Il publiait dans la collection de la bibliothèque verte et sous le nom d’emprunt Lieutenant X, la fameuse série Langelot qui avec sa quarantaine d’aventures a bercé l’adolescence de quelques générations de futurs militaires.

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14 septembre 2015 1 14 /09 /septembre /2015 07:56
Le Major Laurent Pruvot, cité à l'ordre de la nation

01.09.2015 Hommage major Laurent Pruvot - photo Gendarmerie de la Somme

 

13 septembre 2015 par Henri Weill - Ainsi va le monde !

 

Ce gendarme du peloton autoroutier de Roye (Somme) était intervenu le 25 août avec un collègue dans un camp de gens du voyage, tout proche de la gendarmerie. Laurent Pruvot, 44 ans, avait été gravement blessé par l'auteur présumé de la fusillade, au cours de laquelle trois membres d'une même famille avaient été tués. Le gendarme avait succombé à ses blessures au CHU d'Amiens. Le Journal officiel publie, ce matin, sa citation à l'ordre de la nation. Le major Pruvot avait été fait, à titre posthume chevalier de la Légion d'honneur.

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14 septembre 2015 1 14 /09 /septembre /2015 07:55
Le président nigérian attendu lundi à Paris pour resserrer les liens face à Boko Haram

 

13.09.2015 Romandie.com (AFP)

 

Abuja - Le président nigérian Muhammadu Buhari se rendra lundi à Paris pour resserrer ses liens avec la France, notamment en matière de sécurité, alors qu'Abuja et les pays voisins luttent contre le groupe islamiste Boko Haram, a annoncé dimanche la présidence.

 

M. Buhari passera trois jours à Paris à l'invitation du président français François Hollande, a fait savoir le porte-parole de la présidence, Femi Adesina, dans un communiqué.

 

Le président nigérian sera accompagné par le conseiller à la Sécurité nationale, Babagana Monguno, ainsi que par de hauts fonctionnaires de la Défense, des Finances et des Affaires étrangères.

 

M. Buhari rencontrera M. Hollande lundi soir, et s'entretiendra avec le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius et d'autres hauts responsables du gouvernement, a précisé le porte-parole.

 

Le voyage mettra l'accent sur le renforcement et la consolidation de la coopération bilatérale en cours entre le Nigeria et la France en matière de défense, de sécurité, du commerce et des investissements, a ajouté M. Adesina.

 

Une rencontre avec les ambassadeurs africains à Paris est également au programme du chef d'Etat, ainsi que des réunions avec les patrons du géant pétrolier Total et du cimentier Lafarge, présents au Nigeria. Une des tâches prioritaires du président Buhari consiste en effet à revitaliser l'économie nigériane, dépendante du pétrole, après une baisse des recettes provoquée par la chute des prix du brut.

 

Pour ce qui est des questions sécuritaires, fin août, François Hollande avait déjà annoncé qu'il proposerait aux pays impliqués dans la lutte contre Boko Haram de se réunir à Paris pour envisager des actions communes. Tous les pays de la région sont concernés, le Nigeria, le Cameroun, le Tchad, le Niger, avait-il souligné. Nous leur devons une solidarité sans faille, parce que ce sont des pays amis, et parce qu'il en va aussi de l'équilibre de toute l'Afrique de l'Ouest.

 

Depuis son arrivée au pouvoir le 29 mai, M. Buhari a érigé en priorité la lutte contre Boko Haram, tenu pour responsable de la mort de plus de 15.000 personnes en six ans, essentiellement dans le nord-est du Nigeria.

 

Une Force d'intervention conjointe multinationale (MNJTF), composée de troupes du Nigeria, du Tchad, du Cameroun, du Niger et du Bénin, doit être déployée incessamment dans le nord-est du Nigeria.

 

Pour le Nigeria anglophone, un rapprochement avec ses voisins francophones pourrait être crucial pour vaincre les insurgés islamistes.

 

La France a une forte présence militaire dans la capitale du Tchad, N'Djamena, pour effectuer des opérations contre les jihadistes dans la région du Sahel.

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14 septembre 2015 1 14 /09 /septembre /2015 07:45
Algérie: Toufik, le puissant chef du renseignement quitte son poste

 

13 septembre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Alger - Le président algérien Abdelaziz Bouteflika a mis fin aux fonctions du puissant chef des services de renseignements militaires algériens, le général Mohamed Mediene, dit Toufik, a annoncé dimanche un communiqué de la présidence confirmant une information obtenue par l'AFP de source sécuritaire.

 

M. Bouteflika a nommé à sa place son conseiller à la sécurité, le général Athmane Tartag dit Bachir, qui fut longtemps le numéro 2 du DRS (Département du renseignement et de la sécurité), selon le communiqué de la présidence.

 

M. Bouteflika a mis fin ce jour aux fonctions de chef du Département du renseignement et de la sécurité, exercées par le général de corps d'armée, Mohamed Mediene, admis à la retraite, précise le communiqué de la présidence.

 

Le général Toufik, 76 ans, dirigeait le DRS depuis 25 ans.

 

C'est le dernier chef militaire en activité parmi le collège des généraux qui ont barré en 1992 la route du pouvoir aux islamistes du Front islamique du salut (FIS), après leur victoire aux premières législatives pluralistes de l'histoire du pays.

 

Après l'annulation de leur victoire, les islamistes ont lancé une insurrection armée qui a fait 200.000 morts dans les années 90.

 

Lors de cette période, le DRS a étendu ses pouvoirs et son chef, jamais apparu en public, était devenu l'homme le plus puissant du pays.

 

Dimanche, pour la première fois sa photo s'est affichée à la une d'un journal. En-Nahar le montre habillé en costume et cravaté, les yeux dissimulés derrière des lunettes de soleil.

 

Depuis fin 2013, M. Bouteflika avait commencé à le dépouiller de plusieurs de ces pouvoirs.

 

Avec le départ du général Toufik, soupçonné d'un soutien tiède à un quatrième mandat de M. Bouteflika l'année dernière, le chef de l'Etat a assis complètement sa domination sur l'armée considérée comme la détentrice réelle du pouvoir dans le pays.

 

Depuis fin juillet, le président Bouteflika a effectué de nombreux changements à la tête de l'armée et des services de sécurité.

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