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18 novembre 2013 1 18 /11 /novembre /2013 08:55
Déconstruire les navires les plus anciens, dans le strict respect de la réglementation- photo Marine Nationale Alain Monot

Déconstruire les navires les plus anciens, dans le strict respect de la réglementation- photo Marine Nationale Alain Monot

 

14/11/2013 Marine nationale

 

Parce qu'elle est écologiquement vertueuse et se conforme aux normes environnementales et de développement durable en vigueur dans notre pays, la Marine Nationale élimine proprement, depuis plusieurs années, ses vieilles coques. Environ 100 000 tonnes de navires correspondant à trente-cinq grandes coques et une centaine de petites coques et engins nautiques, sont en attente ou en cours de déconstruction. Chargé de mission des « navires en fin de vie » auprès du chef d’état-major de la Marine (CEMM), le vice-amiral  Hubert Jouot s’explique.

 

«Amiral, quelle est la politique de la Marine en matière de démantèlement de ses navires?

 

Jusqu’au début des années 2000, les bâtiments condamnés de la Marine, devenus sans emploi, servaient de cibles de tirs pour l’entraînement des forces et la mise au point des systèmes d’armes. Depuis, la Marine a intégré l’évolution de la réglementation internationale sur les immersions, percevant surtout l’intérêt de valoriser les coques dans une approche de développement durable.

 

À l’exception de quelques cas possibles de cession à l’export, l’objectif principal est désormais de déconstruire les navires, dans le strict respect de la réglementation, de la protection des personnels et de l’environnement, sans pour autant renoncer à la performance économique. Par ailleurs, la Marine a lancé les études de remplacement des navires utilisés en brise-lames par des ouvrages maritimes. Quant aux opérations de déconstruction, la priorité est logiquement donnée aux coques les plus anciennes.

 

Démantèlement de la frégate Lucifer à Querqueville

Démantèlement de la frégate Lucifer à Querqueville

Quelles sont les principales étapes de la déconstruction de navires militaires?

 

On peut distinguer 3 phases. La première est celle du désarmement, avec la mise en sécurité et en état de conservation des bâtiments concernés. La deuxième, celle de l’inventaire - ou de sa mise à jour - des matériaux potentiellement dangereux. La dernière phase, la déconstruction elle-même, intégrant la dépollution et le recyclage.

 

L’établissement de l’inventaire des matières potentiellement dangereuses présentes à bord est l’une des dispositions de la Convention de Hong-Kong de l’Organisation maritime internationale (OMI). Cet inventaire est réalisé ou mis à jour par un expert indépendant.  Les navires les plus récents de la Marine sont, désormais livrés avec cet inventaire et les bâtiments en service en sont progressivement dotés. Il est ensuite fourni aux industriels candidats à la déconstruction afin de leur permettre de bâtir une offre technique et financière appropriée et robuste. Il est essentiel aussi pour organiser la protection des personnels travaillant sur les chantiers.

 

Les travaux de dépollution et de déconstruction, puis le traitement des matières polluées et la valorisation des matières  recyclables achèvent ce processus, étroitement contrôlé par le Service du soutien de la flotte. Compte tenu des contraintes techniques, juridiques et administratives, ce processus est généralement assez long, mais à la rapidité, est préférée la qualité du travail effectué par le chantier. À ce jour, tous les bâtiments condamnés de la Marine, sont intégrés à des degrés d’avancement divers dans un processus d’inventaire  des matières potentiellement dangereuses qu’ils contiennent, en vue de leur prochain démantèlement.

 

Comment sont choisis les industriels pour ces marchés?

 

Les industriels sont sélectionnés conformément aux dispositions du code des marchés publics de l’État. Il s’agit de marchés négociés avec publicité et mise en concurrence. Les industriels doivent d’abord apporter les garanties qu’ils disposent des capacités techniques et professionnelles permettant de réaliser les prestations nécessaires pour assurer en sécurité les opérations de déconstruction dans le respect des différentes règlementations.

 

Au terme de la négociation, la meilleure offre industrielle est retenue sur la base de critères techniques et financiers. Sur le plan technique, l’offre doit être fiable et les processus de dépollution, de déconstruction, de gestion des déchets, de valorisation des matériaux recyclables, de management et de suivi environnemental et SST (santé et sécurité au travail), parfaitement maîtrisés.

 

Ces garanties obtenues, le critère financier est alors pris en compte afin d’obtenir le meilleur ratio coût-efficacité. Si le candidat retenu opère sur le territoire national, les installations qu’il va utiliser doivent disposer d’une autorisation «installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE)». Cette autorisation, accordée par le préfet du département d’implantation du chantier, constitue un préalable pour que le marché lui soit notifié.

 

Dans les processus de dépollution, comment procédez-vous précisément pour la gestion de matières potentiellement dangereuses comme l'amiante?

 

Comme tous les bâtiments d’ancienne génération, les polluants qu’ils  contiennent sont principalement des matériaux amiantés, des PCB (Poly-Chloro-Biphényls), des métaux lourds et des composants actifs des peintures de carène.

 

Le but de l’inventaire des matières potentiellement dangereuses réalisé en amont des travaux de déconstruction consiste à les identifier et à les localiser. Tout navire comprend ainsi une part de déchets «valorisables», dangereux ou non, ainsi qu’une part mineure de déchets à «éliminer», non valorisables et non recyclables. Cette partie non recyclable représente généralement de 2 à 10% du tonnage total.

 

La réglementation prend en compte cette distinction, et la classification de ces déchets induit des restrictions sur leurs exportations possibles.

 

Aussi, il a été décidé d’adopter une posture de précaution, et de déconstruire les bâtiments de la Marine condamnés, au sein de l’Union Européenne. Toutes les filières de traitement des déchets sont contrôlées et l’autorisation de les exploiter, vérifiée avant d’y recourir. Les matières non polluées sont vendues et recyclées.

 

Amiral, en quoi cette ultime phase de la vie des navires est-elle devenue importante?

 

La déconstruction des navires désarmés est un sujet que la Marine inscrit dans une perspective de développement durable. Aussi, elle s’attache tout au long du processus, et dans le respect de la réglementation, à préserver la santé des personnels et l’environnement, à éliminer en assurant leur traçabilité les matières polluantes et à recycler aussi complètement que possible tous les autres matériaux, comme l’acier ou le cuivre principalement.

 

En prenant la décision de déconstruire ses bâtiments condamnés et sans emploi, la Marine a eu une démarche de pionnière. Elle a ainsi mis sur pied, avec le soutien des services de l’Etat, un processus respectant l’ensemble des règlementations, et qui aujourd’hui, fait référence.

 

Prenant en compte la vie de ses bâtiments «du berceau à la tombe» dans une approche totalement intégrée, elle accorde tout autant d’importance à leur déconstruction qu’à leur conception et à leur mise en œuvre».

Navires desarmes de la Marine nationale, en attente de demantelement

Navires desarmes de la Marine nationale, en attente de demantelement

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17 novembre 2013 7 17 /11 /novembre /2013 19:30
Syrie: l’OIAC adopte le plan de destruction de l’arsenal chimique

 

16/11/2013 45eNord.ca (AFP)

 

Albanie, démantèlement, arsenal chimique, OIAC, plan de destruction,

 

L’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques a approuvé vendredi à La Haye le plan de destruction de l’arsenal chimique syrien d’ici la mi-2014, opération que l’Albanie a refusé d’accueillir sur son sol.

 

«Le plan est adopté», a déclaré à l’AFP Christian Chartier, porte-parole de l’OIAC, à l’issue d’une réunion des 41 membres du Conseil exécutif de l’OIAC à La Haye.

 

Vendredi était en effet une date butoir aux termes d’un accord russo-américain ayant permis d’éviter des frappes militaires américaines en Syrie, date avant laquelle le Conseil exécutif de l’OIAC était censé approuver les différentes échéances pour la destruction de plus de 1.000 tonnes d’armes chimiques.

 

D’autre part, alors que l’opposition syrienne a subi dernièrement plusieurs revers, dont la mort jeudi de cinq commandants rebelles, une conférence de paix, plusieurs fois reportée, a été annoncée pour le 12 décembre à Genève par un quotidien syrien proche du régime. Ni Damas, ni les rebelles n’ont confirmé cette date.

 

Le régime se dit prêt à y participer tant que le départ du président Bachar al-Assad n’est pas à l’ordre du jour, mais l’opposition insiste sur le départ du président et son exclusion d’un éventuel processus de transition.

 

Les discussions au siège de l’OIAC ont été interrompues deux fois avant qu’un accord ne soit trouvé, vendredi vers 20h00 GMT.

 

Aux termes de cet accord, les armes chimiques syriennes seront transportées hors du pays en guerre, afin d’assurer leur destruction de la manière «la plus sûre et plus rapide» possible, a indiqué l’OIAC dans un communiqué.

 

Presque toutes les armes chimiques et les précurseurs entrant dans la composition des produits toxiques, à l’exception de l’isopropanol pouvant servir à la fabrication de gaz sarin, doivent être retirés du pays d’ici le 5 février 2014.

 

Les armes chimiques les «plus critiques» doivent être retirées du pays d’ici la fin de l’année, a indiqué l’OIAC.

 

Les installations de production déclarées par le régime seront détruites entre le 15 décembre et le 15 mars 2014, selon l’organisation.

 

Les armes chimiques dont l’élimination est jugée «prioritaire» seront détruites en dehors de la Syrie d’ici avril 2014, et toutes les autres armes chimiques d’ici la date butoir du 30 juin 2014, selon le calendrier approuvé par l’OIAC.

 

Mais qui accueillera l’opération?

 

Parallèlement, le Premier ministre albanais Edi Rama a exclu vendredi la destruction en Albanie des armes chimiques syriennes, contrairement à ce que lui demandait Washington, un de ses proches alliés.

 

Dans cette nation des Balkans qui a détruit tout l’arsenal chimique datant de son époque communiste, quelque 4.000 personnes réunies à Tirana, la capitale, ont acclamé la décision du Premier ministre. Ce dernier a déclaré que son pays n’avait «pas les capacités» nécessaires pour cette opération.

 

Malik Ellahi, conseiller politique du chef de l’OIAC Ahmet Uzumcu, a indiqué ne pas encore savoir dans quel pays les armes chimiques syriennes pourraient être transportées pour être détruites, après le refus de Tirana.

 

«Mais le Conseil exécutif a adopté une décision et est confiant quant au fait qu’il existe des alternatives et que ce matériel sera transporté hors de la Syrie», a-t-il déclaré à la presse.

 

«Les dates butoir ont été fixées avec l’assurance qu’il y aura des alternatives pour la destruction», a-t-il ajouté.

 

La France et la Belgique auraient été contactées par les États-Unis, tandis que la Norvège a d’ores et déjà exclu de détruire les armes chimiques sur son sol, disant que les délais sont trop courts et qu’elle ne possède pas l’expertise nécessaire.

 

La Norvège et le Danemark se sont engagés à fournir des navires pour aider à transporter les armes hors de la Syrie, Copenhague ayant également promis une équipe de protection pour la délégation de l’OIAC sur place.

 

Une équipe conjointe ONU-OIAC est en Syrie depuis octobre pour inspecter l’arsenal chimique syrien. Les sites de production ont été rendus inutilisables et les armes placées sous scellés.

 

Les inspecteurs travaillent dans «une zone de guerre active, une situation extrême sur le plan de la sécurité», a déclaré la coordinatrice de la mission, Sigrid Kaag, à l’ouverture de la réunion à La Haye.

 

Elle a assuré que son équipe était en contact avec «des groupes armés de l’opposition» afin de s’assurer de la sécurité de la mission.

 

Selon une source diplomatique, le directeur de l’OIAC Ahmet Uzumcu a écrit le 11 novembre à Mme Kaag, lui présentant une ébauche du plan.

 

Selon cette ébauche, du matériel pour emballer et manipuler les armes chimiques sera envoyé vers 12 sites de stockage d’ici au 13 décembre, après quoi les armes chimiques seront transportées vers le principal port syrien, Lattaquié, d’où elles partiront par bateau avant le 5 février.

 

Damas a demandé de l’aide logistique pour ce processus, dont des 4×4 blindés et de l’équipement électronique de pointe. Mais les puissances occidentales rechignent à fournir ce genre de matériel, qui pourrait être utilisé dans la guerre civile.

 

Moscou, allié de Damas, pourrait toutefois fournir de tels équipements sans broncher.

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17 janvier 2011 1 17 /01 /janvier /2011 08:55
Le démantèlement des bâtiments à propulsion nucléaire


11/07/2010 DGA

 

Le démantèlement est une étape incontournable de la vie d'un bâtiment à propulsion nucléaire. La maîtrise d'ouvrage de cette opération, conduite dans des conditions de sécurité nucléaire optimisées, a été confiée à la direction générale de l'armement (DGA). Elle a pour objectif de garantir la conservation des six tranches réacteurs des SNLE type Le Redoutable avant d'achever leur démantèlement. Ce vaste programme s'inscrit dans la durée puisque le premier sous-marin nucléaire d'attaque (SNA) devrait être retiré du service actif au milieu de la prochaine décennie.

 

Depuis mai 2002, le SNLE Le Redoutable, premier sous-marin nucléaire français, est ouvert au public de la Cité de la mer à Cherbourg. Cet événement est l'aboutissement d'une série d'opérations conduites dans des conditions de sécurité nucléaire optimales. La coque de l'ex-SNLE Le Redoutable a fait l'objet d'un traitement particulier pour entrer dans le patrimoine public. Les autres SNLE suivront le cycle normal qui conduira à leur élimination totale dont la logique est présentée ci-après.

 

Il convient de distinguer deux démarches parfaitement indépendantes : le démantèlement, qui s'attache aux opérations touchant à la sécurité nucléaire, et la déconstruction, qui traite de la coque après séparation de la tranche réacteur. La DGA assure la maîtrise d'ouvrage du démantèlement et DCNS la maîtrise d'oeuvre. La déconstruction de la coque sera conduite par une maîtrise d'ouvrage restant à définir.

Le démantèlement est une opération sensible au point de vue de la sécurité nucléaire, techniquement délicate à réaliser, mais maîtrisée, notamment sur les plans de la radioprotection et du traitement des déchets. En revanche, la gestion de la coque libérée de son installation nucléaire après contrôle n'entraîne plus de contraintes particulières sur le plan de la sécurité nucléaire. Le sous-marin amputé de sa tranche réacteur est remis à l'eau et remorqué vers un quai en attente de déconstruction. Toutes ces opérations de démantèlement ont lieu dans les sites DGA du port militaire de Cherbourg.

 

La mise à l'arrêt définitif 

Cette opération d'une durée de quelques mois consiste principalement à décharger le coeur du réacteur nucléaire et à débarquer les différentes énergies. Les éléments combustibles irradiés constituant le coeur sont entreposés dans la piscine de l'atelier réacteur du Homet en attendant leur reprise par le Commissariat à l'énergie atomique (CEA) pour stockage et/ou retraitement. Le sous-marin est alors mis en sécurité pour éviter tout risque de naufrage du navire et de pollution.

 

Le démantèlement de niveau I 

Des matériels de la tranche réacteur sont débarqués, des installations de surveillance supplémentaires sont mises en place.

 

Le démantèlement de niveau II  

La partie confinée est réduite au minimum, l'étanchéité et la protection biologique sont renforcées. Une décontamination poussée est opérée, tous les fluides sont vidangés et le circuit primaire réduit aux grandes capacités est asséché. Les traversées de cloison sont soudées par des tapes métalliques et l'étanchéité du compartiment est vérifiée. Cette opération dure de dix à douze mois suivant l'état radiologique du sous-marin. Cette phase se termine sur le dispositif de mise en eau par la découpe de la tranche réacteur alors parfaitement confinée.

N'ayant plus de liaison avec le reste du sous-marin, la tranche réacteur peut être découpée sur le dispositif de mise en eau. Le navire est remonté au niveau du sol. L'opération d'une durée de trois mois consiste à séparer cette tranche de 700 tonnes du reste du navire. La tranche sera transportée sur plate-forme vers son lieu d'entreposage.

L'avant et l'arrière du sous-marin sont alors repositionnés grâce au système de marcheurs puis joints par soudage, l'ensemble est remis à l'eau et la coque entreposée le long d'un quai.

 

L'entreposage de longue durée 

La tranche réacteur est entreposée sous surveillance au Homet sur une dalle sismorésistante. Elle est protégée des intempéries par une structure adaptée. Un système de ventilation permet d'effectuer une pénétration annuelle pour opérer des vérifications de l'évolution des matériels dans le temps et garantir des conditions d'ambiance adéquates.

Cet entreposage est aujourd'hui envisagé pour une durée de l'ordre de quelques dizaines d'années. La décroissance radioactive des matériaux métalliques activés et contaminés au cours du fonctionnement du réacteur permet de réaliser les opérations de niveau III dans les meilleures conditions de radioprotection et de coût. La première tranche réacteur - celle du SNLE Le Redoutable - est entreposée depuis quinze ans.

 

Le démantèlement de niveau III 

Tous les matériaux et équipements nucléaires sont enlevés, l'installation est entièrement découpée et conditionnée en fûts de déchets pour l'ANDRA. Ces travaux devront être effectués sur site dans une infrastructure spécifique permettant de démanteler complètement la tranche réacteur.

Le CEA est chargé des études de faisabilité de cette phase. Un premier examen a déjà permis de décrire les hypothèses sur les états de déclassement et les critères de choix des scénarios envisagés pour les opérations à réaliser sur les chaufferies pour passer du niveau II au niveau III de démantèlement.

La poursuite de ces études permettra de valider la durée d'entreposage de la tranche réacteur ainsi que la compatibilité avec les contraintes de transport et les critères d'acceptabilité de l'ANDRA dans le cadre d'un stockage définitif des colis.

 

La déconstruction 

Après autorisation par les autorités de sûreté, la coque peut être recyclée hors du domaine nucléaire. La déconstruction fait actuellement l'objet d'études qui prennent en compte le traitement des matières dangereuses et le respect de l'environnement. Cette opération techniquement lourde nécessite des outillages spécifiques et des surfaces de travail importantes. Chaque coque d'une longueur de plus de 100 mètres et de 10 mètres de diamètre représente en effet un colis très encombrant de 7 000 tonnes !

 

Vision à long terme 

Le traitement au niveau II de démantèlement des ex-SNLE type Le Redoutable sera achevé dans les dix prochaines années. Les premiers SNA type "Rubis" regagneront Cherbourg au milieu de la prochaine décennie pour subir les mêmes opérations. Une vision très large incluant les SNA type Barracuda montre que ce programme est loin d'être terminé.

Les deux premiers niveaux de démantèlement des SNLE se sont déroulés dans des conditions de sécurité permettant de garantir l'absence de risque pour le public. Cette réussite repose sur les principes adoptés lors de la conception et au cours de la réalisation des sous-marins à propulsion nucléaire sur la reprise et le traitement des éléments combustibles et des déchets, sans oublier le savoir-faire des équipes chargées de ces opérations.

La poursuite de cette démarche confirme la volonté de la France de mener à son terme, dans le respect des règles de protection de l'environnement, l'élimination totale des installations nucléaires de la Défense retirées du service. Ce programme n'en est qu'à ses débuts. L'enchaînement des opérations assurera la pérennité du savoir-faire des intervenants ; la rigueur de l'application des règles en matière de sûreté nucléaire et la prise en compte du retour d'expérience seront le gage de notre sécurité.

 In English : Dismantling of the nuclear-powered ships  

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