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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 12:55
Photo F. Robineau, Dassault Aviation

Photo F. Robineau, Dassault Aviation

 

12/02/2015 par La rédaction numérique de RTL

 

L'accord de vente de 24 Rafale à l'Égypte a été signé ce jeudi 12 février, mettant un terme à trois mois de négociations.

 

Selon les informations recueillies par RTL, les 24 avions Rafale vendus à l'Égypte par Dassault seront tous fabriqués en France. Cet accord a été signé ce jeudi 12 février. Le Monde précise que ses modalités doivent encore faire l'objet d'une double signature officielle du président égyptien, Abdel Fattah Al-Sissi et François Hollande ou son ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian. Celle-ci se fera le 16 février, au Caire. La vente des Rafale à l'Égypte représente l'aboutissement d'une négociation menée en trois mois. Les discussions avaient démarré lors de la venue du président égyptien à Paris. Ce dernier avait annoncé vouloir renforcer sa défense aérienne.

 

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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 12:30
Rafale en Egypte : la revanche du mal-aimé

Photo F. Robineau, Dassault Aviation

 

12.02.2015 par Vincent Lamigeon - Supersonique


Ce n'est pas le Pérou, mais c'est déjà l'Egypte. Et c'est une sacrée nouvelle : lundi 16 février, le ministre de la défense Jean-Yves Le Drian signera officiellement le premier contrat export du Rafale, un accord à 5,2 milliards d'euros comprenant aussi, rappelons-le, une frégate multi-missions (FREMM) et des missiles MBDA et Sagem. Une malédiction rompue ? La fin d'une incongruité, plutôt. Si on le laisse de côté l'étrange acrimonie qu'a toujours provoqué cet avion chez nombre de commentateurs, rien ne justifiait l'absence éternelle de commandes export de l'avion de Dassault.

 

Les échecs ? Il étaient dûs à un subtil mélange de surpuissance diplomatique américaine (Corée du Sud, Singapour), d'impairs politiques dans le camp français (Maroc), d'une certaine tendance -disons les choses- à la suffisance chez les industriels sur certains marchés, et surtout à la taille limitée du marché des biréacteurs de combat, les prospects se limitant, entre les pays qui fabriquent ces machines et ceux qui n'ont pas les moyens d'en acheter, à une grosse dizaine. Même la Suisse et le Brésil, intéressés au départ par des bimoteurs, se sont rabattus sur un avion plus rustique, le Gripen suédois.

 

16 février 2015 : le Rafale se vend donc enfin à l'export. Cette fois, les conditions étaient réunies : un client, l'Egypte, qui a un besoin urgent d'avions de combat modernes pour combattre les djihadistes dans le Sinaï, et a clairement fait le pari d'équipements français pour ne pas dépendre de Washington ou Moscou ; une équipe de France des politiques et industriels, menée par Jean-Yves Le Drian, qui a su pousser dans la même direction ; une volonté implacable de l’État français de boucler le deal, avec le pari de garantir le contrat par la Coface à un niveau jamais vu auparavant. Et un produit mature, « combat proven », qui ne pouvait rester éternellement le « Rafale-qui-n'affiche-toujours-pas-la-moindre-commande-export ».

 

Car opérationnellement, l'appareil fait le job, et le fait très bien. Il l'a prouvé en Afghanistan, en Libye, au Mali, désormais en Irak. Il est l'un des seuls avions véritablement multirôles : renseignement, police du ciel, frappes au sol, et une capacité à être embarqué sur porte-avions que n'ont ni l'Eurofighter, ni le Gripen. Avec 14 points d'emport, il est d'une polyvalence quasi-unique sur le marché. Sa nouvelle configuration très lourdement armée en fait une machine de guerre redoutable, capable d'emporter 1,5 fois son poids : 6 missiles air-sol de précision AASM, 4 missiles air-air moyenne et longue portée MICA, 2 missiles Meteor très longue portée, le tout avec trois réservoirs de 2 000 litres de carburant. Son radar à antenne active RBE2 est un des meilleurs du monde, de même que sa panoplie d'armements (SCALP, Mica, AASM, Exocet, Meteor, bombes à guidage laser, canon de 30mm...)

 

Bien sûr, le prix n'est pas à la portée de toutes les bourses :142,3 millions d'euros pièce développement compris, et 101,1 millions d'euros l'unité au prix unitaire de production selon la Cour des Comptes en 2010. Mais c'est le lot de tous les chasseurs de cette gamme, comme le rival historique Eurofighter Typhoon. Même le monoréacteur américain F-35 (ou JSF), présenté comme low-cost lors de son lancement, est en train de rattraper allègrement le prix du chasseur français. Ce prix réserve le Rafale à un marché bien plus limité que celui des monoréacteurs comme le F-16 ou le Gripen. Le débat est toujours ouvert pour savoir si le maintien de la chaîne du Mirage 2000, malgré le manque de commandes du début des années 2000, n'aurait pas été un choix plus judicieux que sa fermeture.

 

Une chose est sûre : la commande égyptienne, pour réjouissante qu'elle soit, n'est que le début de l'histoire. Pour faire du Rafale un vrai succès à l'export, un objectif sensé serait de viser un nombre de commandes export au moins égal au nombre d'appareils prévus en France (probablement 225). C'est la performance qu'avait atteinte le Mirage 2000 en son temps, avec environ 300 commandes de chaque côté. Le défi semble jouable si les dernières anicroches avec l'Inde (126 appareils) sont résolues rapidement, et si le Qatar se décide à signer définitivement sa commande de 36 appareils. Des commandes en Malaisie et aux Emirats Arabes Unis permettraient de compléter ce scénario idéal. Qui, même si le contrat égyptien est à saluer comme il se doit, reste encore, à ce jour, théorique.

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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 12:30
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

13 février 2015 Par Hassan Meddah - Usinenouvelle.com

 

L’Égypte va acquérir 24 exemplaire de l'avion de combat français Rafale. Une première vente historique à l’export qui permet de pérenniser la supply chain de Dassault Aviation et laisse espérer de nouveaux contrats plus significatifs, nécessaires à une montée en cadence.

 

La vente que tout le monde militaire tricolore attendait est enfin là. Le Rafale, l’avion que la France et Dassault Aviation n’avaient jamais réussi à vendre à l’export, a brisé la malédiction. "Les autorités égyptiennes viennent de me faire savoir ce jour leur intention d’acquérir 24 avions de combat Rafale", a précisé François Hollande le 12 février dans un communiqué des plus sobres. La république arabe va acheter 24 appareils mais également une frégate et des missiles air-air pour un montant estimé à plus de 5 milliards d’euros. Jean-Yves Le Drian et le président égyptien, le général Abdel Fattah al-Sissi, doivent parapher le contrat final lundi 16 février au Caire.

Pour la filière Rafale, ce contrat est un immense soulagement. Il assure la pérennité à court et moyen terme non seulement de la chaîne d’assemblage de Mérignac mais de l’ensemble de la supply chain du Rafale. Au total, ce sont plus 500 entreprises françaises et plus de 7000 emplois directs et indirects qui soufflent. En 2011, Gérard Longuet, alors ministre de la défense, évoquait un arrêt programmé de l'activité en cas d’absence de contrats à l’export.

"Dans l’immédiat, ce contrat, même s’il est relativement modeste, est une excellente nouvelle pour la filière Rafale. Il peut permettre de faire la transition avec de futurs contrats plus significatifs comme ceux attendus avec l’Inde et le Qatar", explique Philippe Plouvier, partner en charge du secteur aéronautique au sein du Boston Consulting Group. En sortant un exemplaire par mois, la chaîne Rafale tourne pour le moment à son minimum vital. Il n’est pas sûr que la commande des 24 appareils égyptiens assure un surcroît de charge industrielle, la France ayant décidé de réduire autant que possible son rythme de commandes.

 

Relancer l’embauche ?

 

Les syndicats se veulent optimistes : "Contrairement aux Indiens, les Égyptiens vont acheter leurs 24 appareils directement sortis de chaîne. La production devrait être totalement réalisée en France", se félicite Pierre Etchegoyen, élu syndical CGT basé à Biarritz (Pyrénées Atlantiques) où la production du Rafale représente près d’un quart de l’activité du site. "Seul un second contrat pourrait véritablement changer la donne sur le plan industriel et permettrait d’envisager des cadences plus élevées, estime pour sa part Jean-Baptiste Etcheto, de la CFDT Dassault Aviation. Nous pourrons y faire face assez facilement. Car même durant les années les plus dures comme en 2008, la société n’a jamais pratiqué de plan social. Nous avons su maintenir les compétences critiques et garder les postes stratégiques de techniciens et d’ingénieurs."

Certains estiment même que le groupe doit relancer l’embauche. "Nos effectifs de production sont passés de 2400 à 2000 personnes entre le début des années 2000 et aujourd’hui. Ce contrat est l’opportunité de recruter à nouveau. Nous pourrions passer d’une cadence d’1 à 1,5 avion par mois", explique Pierre Etchegoyen. C’est d’autant plus vrai qu’un Rafale, du fait de sa complexité, nécessite environ cinq fois plus de travail qu’un avion d’avion d’affaires de type Falcon.

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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 07:55
Hollande a confirmé l'achat de 24 Rafale par l'Egypte

 

12/02/2015 Par lefigaro.fr, AFP

 

L‘Egypte est sur le point d'acquérir 24 avions de combat Rafale et une frégate multi-missions, a annoncé le chef de l'Etat dans un communiqué ce jeudi. La signature du contrat aura lieu le 16 février.

 

Le président de la République a confirmé ce jeudi la prochaine vente de24 avions de combat Rafale et une frégate multi-missions du constructeur Dassault Aviation* à l'Egypte. «Les autorités égyptiennes viennent de me faire savoir ce jour leur intention d'acquérir 24 avions de combat Rafale et une frégate multi-missions ainsi que les équipements associés. Ces équipements permettront à l'Egypte d'accroître sa sécurité et de jouer tout son rôle au service de la stabilité régionale», a annoncé François Hollande dans un communiqué publié jeudi soir. Le président de la République précise que la signature du contrat, d'une valeur évaluée à 5 milliards d'euros selon l'AFP, aura lieu le 16 février prochain au Caire. C'est le ministre de la Défense, Jean-Yves le Drian, qui signera le contrat au nom de la France.

Le PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier, a remercié jeudi soir l'Egypte de sa «confiance». «Je remercie les plus hautes autorités égyptiennes pour ce partenariat stratégique et historique. Dassault Aviation sera au rendez-vous de la confiance qu'elles viennent une nouvelle fois de nous témoigner», a-t-il déclaré. Le PDG a rappelé que la coopération du groupe avec l'Egypte «remonte aux années 70», a-t-il rappelé. Il a également remercié «les autorités françaises, qui sont à l'origine du programme Rafale et qui lui ont apporté le soutien politique sans lequel il ne peut y avoir d'exportation militaire».

 

Un avion de chasse multirôles

 

Sorti d'usine en 1998, le Rafale est un fleuron de l'aéronautique militaire française. Il s'agit d'un avion de chasse multirôle, déjà éprouvé au combat et actuellement engagé dans des opérations en Irak et contre l'organisation Etat islamique (EI). Il n'avait cependant encore jamais été acheté à l'étranger. L'armée française en a commandé 180 exemplaires, dont 137 ont été livrés à ce jour. Et elle doit prendre livraison de 26 appareils supplémentaires aux termes de la loi de programmation militaire (LPM) couvrant la période 2014-2019. Mais Dassault Aviation doit assurer une cadence minimale de production de 11 appareils par an, ce qui rend cruciale la vente de l'avion de combat à l'étranger, en sus des commandes françaises.

«Le fait d'avoir une vente à l'export est important car cela ouvrira la porte à d'autres ventes» à l'étranger, explique par ailleurs à l'AFP Philippe Plouvier, du cabinet de conseil en stratégie Boston Consulting Group. Dans une interview récente au Figaro, Eric Trappier précisait que le groupe «mène un travail de fond avec l'Inde dans un dossier très complexe en termes de montage industriel. Et nous avons des campagnes Rafale plus lointaines, y compris en Europe».

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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 07:30
L’Egypte commande 24 Rafale

 

13 février 2015 par Edouard Maire – Info Aviation

 

Le 10 février, le président François Hollande  a annoncé via un communiqué officiel que les autorités égyptiennes souhaitent acquérir 24 avions de combat Rafale et une frégate multimissions (FREMM), ainsi que les équipements associés. Le montant du contrat est estimé à 5,6 milliards d’euros avec une première livraison dès 2018 (source : Élysée).

 

La cérémonie de signature aura lieu en présence du président égyptien al-Sissi, ainsi que les PDG des trois entreprises concernées : Éric Trappier (PDG de Dassault Aviation), Hervé Guillou (PDG de DCNS, fabricant des frégates), ainsi qu’Antoine Bouvier (PDG du missilier MBDA).

Trois jours plus tôt, le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian avait déclaré à la radio Europe 1 que les négociations avec l’Egypte étaient « assez avancées ».

Parallèlement, le chef de la marine française, l’amiral Bernard Rogel, avait confirmé aux journalistes le 9 février que l’Égypte était aussi intéressé pour acquérir une frégate furtive FREMM. La Normandie (D561), qui est en train de terminer ses essais en mer, pourrait être remise à l’Égypte plus tard cette année si son transfert n’a pas d’impact sur la Marine française à plus long terme.

Du coté égyptien, le président Abdel Fattah Al-Sissi (ancien ministre de la défense) avait déjà approuvé dans la soirée du 9 février le contrat d’achat de 24 Rafale, d’une frégate FREMM et de missiles MBDA.

Le montant global du contrat est estimé à 5,6 milliards d’euros : 3,5 milliards d’euros pour les 24 Rafale dont six exemplaires pourraient être prélevés sur la flotte de l’armée de l’air, 1 milliard pour la frégate FREMM, et 1,1 milliard pour les missiles (Mica, Scalp Naval).

La question du financement

Comment l’Egypte qui est en proie à de grandes difficultés économiques peut-elle financer une telle transaction ?

Paris a consenti de nombreuses facilités pour conclure cette vente historique et permettre ainsi l’exécution de sa loi de programmation militaire. La France propose au Caire de prendre à sa charge 60% du crédit acheteur, le reste étant pris par un pool bancaire, notamment le Crédit Agricole. En outre, l’acompte sera payé à 50 % par l’Egypte et à 50 % par les banques.

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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 05:55
Op. Chammal - photo Armée de l'Air

Op. Chammal - photo Armée de l'Air

 

12/02/2015 LeFigaro.fr (AFP)

 

Déployé dès 2007 en Afghanistan, le Rafale a été le premier appareil à intervenir en Libye en 2011, avant d'être engagé au Mali en 2013 dans le cadre de l'opération Serval. Neuf appareils sont actuellement engagés en Irak.

 

De l'Afghanistan à l'Irak où il est engagé aujourd'hui dans des opérations contre l'organisation Etat islamique, l'avion de chasse français Rafale, dont 24 exemplaires vont être vendus à l'Egypte, a été éprouvé au combat sur de multiples terrains d'interventions.

Fer de lance de la défense française, entré en service en 2004, «le Rafale est un avion de combat de quatrième génération considéré comme l'un des appareils multirôle les plus performants actuellement en service», explique Edward Hunt, consultant sénior chez IHS Jane's.

Conçu dès l'origine comme un avion omnirôle, c'est-à-dire capable de remplir toutes les missions de la chasse française, le Rafale a acquis un haut degré de maturité opérationnelle depuis son entrée en service en 2004. L'appareil est qualifié pour des opérations de défense aérienne, de bombardement stratégique et d'appui au sol, de lutte anti-navires et de reconnaissance aérienne. Capable de mener différentes missions au cours d'un même vol, il est également le vecteur aéroporté de la dissuasion nucléaire française.

Déployé dès 2007 en Afghanistan, le Rafale a été le premier appareil à intervenir en Libye en 2011, avant d'être engagé au Mali en 2013 dans le cadre de l'opération Serval. Là, il s'est illustré en menant le raid le plus long de l'armée de l'air française: 9 heures 35 en vol entre la base aérienne de Saint-Dizier (Haute-Marne) et N'Djamena au Tchad.

Neuf appareils sont actuellement engagés dans l'opération Chammal en Irak, que mène la France aux côtés de ses alliés contre l'organisation Etat islamique (EI). L'appareil, désormais éprouvé au combat, a ainsi apporté la preuve de sa pertinence dans le contexte géopolitique actuel fait de conflits asymétriques, avec une capacité de déploiement rapide et d'excellentes performances opérationnelles.

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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 05:30
Contrat historique pour le Rafale en Égypte

 

12/02/2015 par Véronique Guillermard, Service infographie du Figaro


Le Caire commande 24 avions de combat ainsi qu'une frégate, pour 5 milliards d'euros. Le contrat sera signé lundi au Caire par le président égyptien al-Sissi.

 

C'est par un communiqué de l'Élysée que la nouvelle a été officialisée. «Les autorités égyptiennes viennent de me faire savoir leur intention d'acquérir 24 avions de combat Rafale et une frégate multimissions (FREMM), ainsi que les équipements associés, a annoncé François Hollande, jeudi dans la soirée. Ces équipements permettront à l'Égypte d'accroître sa sécurité et de jouer tout son rôle au service de la stabilité régionale.» Le Rafale «remporte son premier contrat export. La signature interviendra lundi au Caire», a encore précisé le président de la République, qui a demandé à son ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, de le signer «au nom de la France».

La cérémonie aura lieu en présence du président égyptien al-Sissi, ainsi que les PDG des trois entreprises concernées: Éric Trappier, PDG de Dassault Aviation (le groupe Dassault est propriétaire du Figaro), constructeur du Rafale, Hervé Guillou, PDG de DCNS, fabricant des frégates, ainsi qu'Antoine Bouvier, PDG du missilier MBDA.

La commande égyptienne est valorisée à 5 milliards d'euros. Il s'agit d'un contrat historique à plusieurs titres. Il restera dans les annales pour la rapidité de sa conclusion. Il aura fallu trois mois à peine pour le ficeler. Le président al-Sissi est en effet désireux de renforcer au plus vite sa défense aérienne, composée de Mirage 5 et 2000, car l'Égypte fait face à un environnement sécuritaire très dégradé à ses frontières. D'un côté la Libye, livrée aux mains de milices tribales, est devenue un nouveau foyer de Daech ; de l'autre, dans le désert du Sinaï, l'armée égyptienne lutte contre des intrusions de djihadistes venus de Syrie. Les premiers Rafale seront livrés rapidement et pourront «défiler» en août prochain, lors de l'inauguration de l'extension du Canal de Suez.

L'histoire retiendra aussi que l'Égypte est pour la seconde fois le premier client export d'un chasseur français. C'était déjà le cas en 1981 avec le Mirage 2000. Ensuite, cette commande rompt avec une longue série de déconvenues. Cela faisait quinze ans que la France tentait, en vain, de vendre le Rafale à l'exportation (les derniers contrats export remontent à l'an 2000, avec l'Inde pour des Mirage 2000 H et avec la Grèce pour des Mirage 2000-5 Mark 2). Des Pays-Bas au Maroc, en passant par la Corée du Sud ou encore plus récemment le Brésil, le Rafale n'avait jamais été choisi, alors qu'il sortait toujours premier des évaluations menées par les armées étrangères.

En janvier 2012, la tendance s'est spectaculairement inversée, avec l'annonce par New Delhi du choix du Rafale pour moderniser son armée de l'air. L'Inde est alors entrée en négociations exclusives avec la France pour signer «le contrat du siècle», portant sur la livraison de 126 appareils pour quelque 10 milliards d'euros. Sur ce total, 18 appareils doivent être livrés depuis la France et les autres assemblés en Inde, dans le cadre d'un transfert de technologie aussi inédit que complexe. Depuis, les négociations se poursuivent avec l'Inde, en parallèle avec d'autres pays intéressés par le Rafale, notamment le Qatar.

 

Contrat historique pour le Rafale en Égypte

Mais avec l'Égypte, cliente historique de Dassault Aviation, il s'agit bien d'un contrat en bonne et due forme. Cette première victoire à l'export, qui pourrait en enclencher d'autres, constitue une très bonne nouvelle pour l'industrie aéronautique française. Et au premier chef pour Dassault Aviation et ses partenaires au sein du team Rafale, l'électronicien de défense Thales et le motoriste Safran, mais aussi les 500 entreprises sous-traitantes et les 7000 salariés français du programme. Le contrat égyptien va en effet profiter à de nombreux bassins d'emploi en France.

«C'est un grand honneur et je suis très fier. Mes pensées vont aux hautes autorités égyptiennes, que je remercie pour leur confiance. Nous allons pouvoir amplifier notre partenariat avec l'Égypte», affirme Éric Trappier. «C'est aussi un succès pour l'équipe France, qui a bien travaillé, chacun - politiques, autorités, militaires, industriels - dans son secteur de jeu. Je salue aussi l'extrême rapidité de la prise de décision de l'Égypte», se réjouit le PDG de Dassault Aviation pour qui ce premier contrat export du Rafale est «mérité». «J'espère qu'il en appellera d'autres dans les mois à venir.»

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12 février 2015 4 12 /02 /février /2015 18:30
La FREMM Normandie au port de Toulon - photo Marine Nationale

La FREMM Normandie au port de Toulon - photo Marine Nationale

 

12 February 2015 by defenceWeb

 

The French Navy is supportive of tentative plans to sell its FREMM frigate Normandie to Egypt at short notice, with the vessel to be delivered before August.

 

The vessel, built by DCNS, is currently undergoing sea trials. French Navy chief Admiral Bernard Rogel said earlier this week that Normandie could be handed over to Egypt later this year if its transfer does not affect French Navy operations.

 

"Just for now it's not a done deal," Rogel said. "Everyone is talking about it, so it's no secret that today we are working on a request from Egypt, the purchase of a multimission frigate with a very quick delivery, for the summer 2015," he told the French defence journalists association.

 

In order for this to happen, the French Navy would have to extend the life of one of the F70 anti-submarine frigates due to be replaced by the FREMMs (this would be the Motcalm, due to be decommissioned this year), and DCNS would have to deliver six FREMMs by 2018.

 

"There should not be an overall impact on the Navy, which is already very extended," Rogel said. "The shipbuilder must be able to guarantee we will have four FREMM frigates by 2016 and six FREMM frigates by 2018. I have been seriously told that could be done. With those conditions, the Normandie can be sold," he said.

 

The speeded up schedule necessitated by a sale to Egypt goes against the French government’s plans of slowing down FREMM deliveries in order to feel less of a financial impact, Defense News reports.

 

The French ministry of defence is facing a 2.2 billion euro budget shortfall this year, and as a result is considering selling and leasing back up to six Airbus A400M Atlas transport aircraft and two or three FREMM frigates. The money from the sales would go to the defence budget while the defence ministry would lease back the equipment from state-owned companies. France’s defence procurement budget faces a 5.5 billion euro shortfall between 2014 and 2019.

 

French defence procurement head Laurent Collet-Billon on Monday said that France plans to later extend the sale and leaseback model to other equipment like C295 transport aircraft and military helicopters.

 

Egypt is currently negotiating the sale of 24 Dassault Rafale fighter jets as well as the FREMM and Mica and Aster 15 missiles from MBDA in a combined deal worth five to six billion euros. A French source on Tuesday said the deal was imminent.

 

Egypt is keen to acquire the Rafales and FREMM in time for the planned opening of a new waterway for the Suez Canal in August. It also hopes to get the Rafales from French military stocks.

 

Last year Egypt ordered four DCNS Gowind corvettes worth around 1 billion euros from France, with options for two more.

 

France has eight FREMM frigates on order plus three options. The first of class, Aquitaine, was commissioned in November 2012 while the third vessel, Provence, was launched in September 2013 with sea trials beginning in September last year. The fourth vessel, Languedoc, is due for delivery in 2016.

 

The multirole FREMM frigates have been designed for several roles, including anti-air, anti-ship and anti-submarine warfare. They feature Herakles multifunction radar, Aster surface-to-air missiles, MdCN cruise missiles, Exocet MM40 anti-ship missiles, MU90 torpedoes and an Otobreda 76 mm gun. Each vessel is 142 metres long, has a beam of 20 metres and displaces 6 000 tonnes.

 

Although there is accommodation for 145 personnel, the standard complement is 108 including the helicopter crew - the frigate has an aft helicopter hangar and deck able to accommodate medium helicopters like the NH90, EH101 and Cougar.

 

The FREMM's hybrid CODLOG (COmbined Diesel eLectric Or Gas) power package combines electric motors for low-speed silent-mode propulsion and a gas turbine for high-speed mechanical propulsion, with a maximum speed in excess of 27 knots. This gives a range of 6 000 nm at 15 knots.

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12 février 2015 4 12 /02 /février /2015 08:30
French Rafale fighter jet sale to Egypt 'imminent'

 

11 February 2015 defenceWeb (Reuters)

 

France is close to selling Dassault Aviation-built Rafale fighter jets to Egypt, sources close to the matter said on Tuesday, as Cairo looks to upgrade its military hardware over fears the crisis in neighbouring Libya could spill over.

 

France and Egypt have been negotiating since a November state visit by Egyptian President Abdel Fattah al-Sisi over 24 Rafale jets, a Fremm naval frigate and MBDA air-to-air missiles in a deal worth 5 billion to 6 billion euros ($5.65-$6.78 billion), two industrial sources told Reuters last week.

 

"It's imminent. For me the signature is certain," a French source told Reuters on Tuesday. The source said one remaining issue was the delivery timeframe.

 

Despite exclusive negotiations with India for the last three years, Dassault has not found a foreign buyer for its multi-role Rafale. Billed to be one of the most sophisticated fighter jets in the world, it is also one of the most expensive.

 

The source said the French and Egyptian defence ministries, Dassault and other industrial firms, including Thales and Safran, were holding technical talks on Tuesday.

 

Le Monde newspaper reported on Tuesday that Sisi had approved the deal and that the contract could be signed on Wednesday or Thursday. It did not identify its source.

 

A second source, close to French Defence Minister Jean-Yves Le Drian, said talks would conclude in "several days."

 

"There's still work to be done, but we're optimistic," defence procurement chief Laurent Collet-Billon said on Monday about the negotiations with Egypt. Collet-Billon was speaking at the annual press conference by the procurement office, Direction Générale de l'Armement.

 

Egyptian army and government officials could not be reached for comment. Dassault declined to comment.

 

Paris and Cairo have enjoyed close economic ties in the past but turmoil in the north African state since President Hosni Mubarak was overthrown in 2011 left Western governments wary of signing contracts, especially in defence.

 

"Egypt quickly needs planes," Patricia Adam, president of the French parliamentary defense committee, told Reuters. "They are especially worried by what's happening in Libya." She added that the deal could be financed through loans and by credit insurance firm Coface.

 

Egypt is keen to acquire the Rafale and DCNS multimission frigate in time for the planned opening of a new waterway for the Suez Canal in August.

 

France secured its first major military contract in Egypt in about 20 years in 2014 with a 1 billion euro deal for four naval frigates.

 

Dassault is under increasing pressure to sell the jet overseas. The French government is slowing the pace at which it takes delivery of Rafale jets, taking 26 over the next five years instead of 11 a year.

 

The Fremm is built by state-controlled DCNS, 35 percent owned by Thales. MBDA is a venture of Airbus Group, BAE Systems and Finmeccanica.

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11 février 2015 3 11 /02 /février /2015 17:30
Rafale en Egypte : signature en fin de semaine ?

 

11/02/2015 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

La signature des trois contrats portant sur la vente à l'Égypte de 24 Rafale (Dassault Aviation), d'une frégate FREMM (DCNS) et des missiles (MBDA) devrait avoir lieu en fin de semaine.

 

La signature des trois contrats portant sur la vente à l'Égypte de 24 Rafale (Dassault Aviation), d'une frégate FREMM (DCNS) et des missiles (MBDA) devrait avoir lieu en fin de semaine, selon des sources concordantes, et son officialisation un peu plus tard si François Hollande souhaitait la mettre en scène. Ce que l'on sait c'est que le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a donné son accord de principe en début de semaine sur la proposition française concernant le financement des trois contrats. Des équipements qui feront l'orgueil de la nation égyptienne lors de l'inauguration de l'élargissement du canal de Suez, prévue à l'été 2015.

 

Un premier accord entre Bercy et la délégation égyptienne

Vendredi la délégation égyptienne était repartie avec en poche un accord pour la vente de 24 Rafale, dont six exemplaires pourrait être prélevés sur la flotte de l'armée de l'air, d'une frégate multi-missions FREMM - et non plus deux comme prévues initialement - et des missiles pour les deux plateformes pour un montant d'environ 5,6 milliards d'euros : 3,5 milliards pour les avions de combat fabriqués par Dassault Aviation, 1 milliard pour le navire de guerre (achat, formation, maintien en condition opérationnel) et 1,1 milliard pour les missiles (Mica, Scalp Naval...). La France va fournir au Caire la frégate Normandie, la deuxième FREMM de lutte anti-sous-marine qui était destinée à la Marine nationale et qui est en train d'effectuer les dernières mises au point de son système de combat. Des modifications sont prévues pour la livrer à la marine égyptienne.

Ce qui posait question dans les négociations, c'était surtout le financement de la transaction. Finalement Paris a consenti beaucoup d'efforts pour séduire Le Caire et faciliter cette opération. Sous pression en raison d'une loi de programmation militaire qui prévoit la vente à l'export des Rafale et des FREMM pour sa bonne exécution financière, la France propose donc de prendre à sa charge 60% du crédit acheteur, le reste étant pris par un pool bancaire, notamment le Crédit Agricole. En outre, l'acompte sera payé à 50 % par l'Egypte et à 50 % par les banques.

 

Le film des négociations

L'affaire commence à se nouer en septembre quand l'Egypte exprime un intérêt pour le Rafale lors de la visite mi-septembre au Caire de Jean-Yves Le Drian. Une demande qui n'était pas nouvelle. Déjà au début de l'été 2011 avant les élections législatives prévues en fin d'année, les militaires égyptiens avaient déjà adressé à Paris une "expression d'intérêt" pour 12 à 20 Rafale. Paris est alors très embarrassé et Dassault Aviation pas intéressé. Pour autant, Paris commence à discuter avec Le Caire pour comprendre le besoin des militaires égyptiens. Des pilotes égyptiens essaieront même le Rafale. Mais cela n'ira pas plus loin.

L'opération prend vraiment tournure lors de la visite d'Abdel Fattah al-Sissi à Paris fin novembre. Le président égyptien confirme à François Hollande son intérêt pour le Rafale et pour également deux frégates FREMM. Le Caire veut effectivement acquérir des frégates multi-missions très rapidement. Livrer rapidement une FREMM, cela tombe plutôt bien. La France est prête à lui fournir la Normandie, la deuxième FREMM de lutte anti-sous-marine destinée à la Marine nationale. DCNS a déjà conclu en un temps record (six mois) un contrat portant sur la vente de quatre corvettes de type Gowind.

 

Des visites fréquentes au Caire et à Paris

Quinze jours environ après la visite à Paris du président Abdel Fattah al-Sissi, une délégation de très haut niveau d'une quinzaine de militaires égyptiens de l'armée de l'air et de la marine, arrivent le 10 décembre en France en vue de discuter avec Dassault Aviation et le groupe naval DCNS. La délégation égyptienne doit rester une dizaine de jours en France avec comme objectif de conclure avant de rentrer au Caire. Mais les négociations butent finalement sur le financement de l'opération. "Il y a un écart très (trop ?) important entre la volonté politique et Bercy qui reste très frileux", expliquait-on alors à La Tribune.

Mais les fils ne sont pas rompus entre Paris et Le Caire même si beaucoup d'observateurs ne croient toujours pas à cette opération. Mais finalement, tout s'accélère mi-janvier quand une délégation du Trésor se rend au Caire pour évaluer les garanties de l'Égypte en cas d'un accord avec les industriels français. Et visiblement les Égyptiens répondent positivement aux questions et surtout aux attentes de la délégation française. Parallèlement, les PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier, de DCNS, Hervé Guillou, et du missilier MBDA, Antoine Bouvier, sont le 16 janvier au Caire pour faire avancer un accord avec l'Égypte, voire finaliser les négociations, selon des sources concordantes. Ce ne sera pas le cas mais les deux pays ont la volonté de conclure. Ce qui pourrait être le cas très prochainement.

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11 février 2015 3 11 /02 /février /2015 13:30
La Fremm « Normandie » pourrait être rapidement livrée à l'Égypte

 

 

La frégate Normandie, en cours d'admission au service actif pour la Marine nationale, pourrait en fait être livrée avant l'été à l'Égypte (ce qui coïnciderait avec l'inauguration du canal de Suez élargi). Ceci dans le cadre d'un contrat global de 5 milliards d'euros (dont 1milliard pour le volet Fremm, armes, formation des équipages et maintenance comprises) comportant 24 Rafale, qui trouveraient là leur premier contrat à l'export, doublant le Qatar, en phase de concrétisation.

Selon le quotidien Le Monde, la décision aurait été prise par le président de la République arabe d'Égypte, le maréchal Abdel Fattah al-Sissi le 9 février.

Paradoxe, ce même jour, il recevait Vladimir Poutine, dont la presse a relaté le voyage au Caire, destiné à renforcer l'influence de la Russie en Égypte et à concrétiser des ventes d'armes. 

Quoi qu'il en soit, l'entourage du ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, qui entretient de bonnes relations personnelles avec al-Sissi, lui même ancien ministre de la Défense avant de devenir président en 2014, a confirmé au Monde que la signature du contrat était en bonne voie et pourrait même intervenir dans les semaines à venir. Ce qui en ferait, pour un contrat de cette importance, l'un des plus rapidement menés à terme. 

Reste, après l'accord informel, à finaliser le financement et à concrétiser officiellement un engagement ferme. La Coface est pressentie pour assurer une part substantielle du crédit export, des banques françaises apportant de leur côté plusieurs prêts.

Le contenu précis des armes qui seraient apportées en complément de la Fremm n 'est pas connu à ce jour. Les Fremm destinées à la Marine nationale, à vocation anti-sous-marine pour les 11 premières, mais dotées d'une bonne capacité antiaérienne ou d'action vers la terre grâce au missile de croisière naval (équivalent des Tomahawks américains), sont normalement dotées de 16 missiles de croisière naval, 16 missiles Aster de défense aérienne, 8 missiles antinavires Exocet, de torpilles légères et d'un canon de 76 mm. L'un des éléments essentiels de la lutte anti-sous-marine est l'hélicoptère embarqué doté d'un sonar actif permettant de détecter à coup sûr un sous-marin tout en restant hors de sa portée.

L'Égypte, partenaire historique des États-Unis, est également un client régulier de l'industrie française d'armement, à laquelle elle a notamment acheté des Mirage. Tout récemment, c'est auprès de l'Égypte que DCNS a placé, en juin 2014, quatre corvettes Gowind de 2 400 tonnes (contre 1 400 tonnes pour L'Adroit) pour un montant estimé d'un milliard d'euros.

Du point de vue français, il permettra de soulager un peu le budget de la Défense et d'éviter d'éventuels glissages des programmes destinés à la Marine.

Les industriels français concernés se refusent à toute déclaration, mais selon l'un d'entre eux, ce contrat illustre un nouvel état d'esprit, mettant un terme aux rivalités internes des industriels français, insufflé par l'amiral Édouard Guillaud, ancien chef d'état-major des armées et de la Marine et actuel PDG d'Odas, organisme français de soutien à l'exportation d'armement.

 Le nouveau contrat aurait l'approbation à la fois de l'Arabie saoudite et d'Israël. L'Égypte redoute l'évolution des crises et tensions à la fois en Syrie, chez son voisin lybien ainsi que sur son propre territoire dans la péninsule du Sinaï (est du canal de Suez). 

Elle doit, en outre, faire face au développement des trafics au large de ses eaux en Méditerranée, comme en témoigne l'attaque mortelle contre une des vedettes de sa marine, en novembre, vraisemblablement causée par des trafiquants.

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11 février 2015 3 11 /02 /février /2015 12:30
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

10.02.2015 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord – Défense Globale
 

Déjà satisfait des 8,06 milliards d'exportation des industriels français de défense en 2014, Laurent Collet-Billon, le délégué général à l'armement, affichait lundi un grand optimisme pour l'année 2015. Surtout pour un futur contrat de 24 Rafale et de la frégate multimissions Normandie (photo DCNS) avec l'impatiente Egypte...

 

L'Egypte, depuis l'arrivée à la présidence d'Abdel Fattah Al-Sissi, tient à moderniser d'urgence ses équipements militaires très vieillissants. Après un premier contrat de quatre corvettes de patrouille Gowind de DCNS, signé durant l'été 2014, on évoque l'achat de 24 avions de chasse muti-rôles Rafale de Dassault et d'une frégate multi-missions (FREMM), toujours du fleuron industriel marin français, mais aussi de missiles de MBDA.

Les Egyptiens sont si pressés pour la FREMM (livraison été 2015 !) que la France évoque que la Normandie, prévue pour la Marine nationale, bifurque vers la Méditerranée orientale. Et que l'équipage prévu attende la sortie de la frégate suivante...

" Les négociations sont en cours mais on peut le faire sous certaines conditions, assure l'amiral Rogel, rencontré ce lundi. On peut prolonger d'un an une frégate en fin de vie (la Montcalm) et le constructeur (DCNS) nous garantit la livraison de quatre FREMM avant 2016 et six avant 2018. Dans ces conditions, la Normandie peut être cédée. "

Lundi à Paris, lors du bilan annuel de la Direction générale de l'armement, son Délégué général, Laurent Collet-Billon, n'a pas caché de grands espoirs. " Pour l'Egypte, on a franchement le sourire ", a-t-il dit en regardant ses proches collaborateurs l'œil gourmand. En principe, les premiers avions égyptiens seraient livrables en 2018.

Après les échecs aux Emirats arabes unis, en Corée du Sud, au Brésil, au Maroc, au Pays-Bas, à Singapour, en Suisse, 2015 sera-t-elle l'année de la délivrance à l'exportation pour le Rafale ? Après l'Egypte, le DGA observe que " les travaux sont en cours avec le Qatar " (36 appareils) , que " le processus est un peu compliqué " avec l'Inde (responsabilité industrielle au-delà des 18 construits en France) mais " qu'il est préférable de prendre en compte les cultures locales pour réussir " (126 avions).  Car au bout du compte, " nous avons toujours l'objectif d'alléger la Loi de programmation militaire d'une quarantaine d'avions ". Et ça, personne ne l'oublie.

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11 février 2015 3 11 /02 /février /2015 08:30
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

10 février 2015 Romandie.com (AFP)

 

Paris - Les négociations sur la vente de 24 avions de chasse français Rafale à l'Egypte, soit un contrat de 4 à 5 milliards d'euros, sont suspendues à un feu vert du président Abdel Fattah al-Sissi et vont nécessiter encore plusieurs jours de dialogue, a indiqué mardi le ministère français de la Défense.

 

Contrairement aux informations relayées ici ou là sur une approbation ou une signature de l'offre francaise par le président égyptien Sissi, aucune officialisation, signature ni approbation de cette offre n'a été émise au Caire, a relevé un porte-parole du ministère.

 

Il reste encore plusieurs jours de dialogue pendant lesquels nous restons extrêmement prudents quant à toute annonce intempestive, a-t-on ajouté de même source.

 

Les discussions pourraient aboutir cette semaine, a-t-on indiqué de source diplomatique française. Nous leur avons fait des conditions financières intéressantes. On devrait y arriver. Dans la semaine. Mais tant que ce n'est pas signé, ce n'est pas signé, a souligné cette source.

 

Ce contrat, très attendu, représenterait le premier succès à l'exportation du Rafale, qui équipe depuis 2004 l'armée française mais n'a jamais trouvé jusqu'ici preneur à l'étranger. Les discussions ont notamment tourné court avec le Brésil, les Emirats arabes unis, la Suisse et le Maroc.

 

Des succès à l'export sont cruciaux pour le constructeur Dassault Aviation, afin de pérenniser la chaîne de production de l'appareil, tout comme l'Etat français qui doit s'engager dans le cas contraire à en acheter un certain nombre d'exemplaires alors que le budget de la Défense est déjà calculé au plus près.

 

Le fait d'avoir une vente à l'export est important car cela ouvrira la porte à d'autres ventes à l'étranger, explique Philippe Plouvier, du Boston Consulting Group. L'Inde et le Qatar sont également en négociations pour acheter des Rafale.

 

Le PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier, avait affirmé samedi dans le quotidien Le Figaro que l'avionneur était en passe de réussir le premier contrat export du Rafale.

 

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a souligné dans la foulée que les discussions avec l'Egypte étaient bien avancées mais pas conclues. J'espère que ça se fera, a-t-il dit dimanche.

 

L'Egpyte est aussi en discussions pour l'achat d'une frégate multimissions FREMM. La Marine française pourrait ainsi renoncer à la prochaine FREMM qu'elle doit recevoir, le Normandie, au profit de son homologue égyptienne.

 

Selon le quotidien Les Echos, l'accord prévoit que la Coface, organisme français d'assurance-crédit, garantisse 50% de la commande, hors paiement de l'acompte, qui représente en général 15% du montant de ce genre de contrat. Le Caire, qui souhaitait au départ une garantie portant sur 90% du montant hors acompte, aurait ainsi accepté de revoir ses prétentions à la baisse, affirme le quotidien.

 

Amnesty International France a appelé pour sa part Paris à suspendre tous les transferts d'armes à l'Egypte en raison de la répression, sans précédent depuis 30 ans qui sévit dans le pays.

 

A la veille du quatrième anniversaire de la chute du président Hosni Moubarak, le 11 février 2011, l'ONG a demandé, dans un communiqué, la libération d'Ahmed Maher, Mohamed Adel et Ahmed Douma, figures de proue de la révolution qui a conduit au renversement du Raïs, emprisonnés pour avoir appelé à manifester il y a plus d'un an.

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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 13:30
Rafale Photo  JL. Brunet Armée de l'air

Rafale Photo JL. Brunet Armée de l'air

 

10.02.2015 Par Dominique Gallois - Le Monde.fr

 

Le président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi a approuvé, lundi 9 février dans la soirée, le contrat d’achat de 24 Rafale, d’une frégate multimission FREMM et de missiles MBDA d’un montant de plus de 5 milliards d’euros. La signature officielle pourrait intervenir dans les jours prochains, voire dès mercredi ou jeudi. « Il reste encore plusieurs jours de dialogue », a précisé l’entourage du ministre de la défense Jean-Yves Le Drian à Reuters.

Chez Dassault Aviation, le fabricant du Rafale, on ne fait aucun commentaire à ce stade. Ce contrat est le premier conclu à l’exportation par l’industriel français. Ce dernier attendait d’abord de conclure une première vente du Rafale avec le Qatar pour 36 appareils, suivi de l’Inde pour 126.

« Ce serait du jamais vu », indique-t-on à Paris, car l’affaire égyptienne serait ainsi bouclée en trois mois. Les questions de financement, qui posaient quelques problèmes, ont été réglées la semaine dernière à Paris lors de la visite d’une délégatino égyptienne de haut niveau.

 

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9 février 2015 1 09 /02 /février /2015 14:30
Photo R. Nicolas-Nelson Armée de l'air

Photo R. Nicolas-Nelson Armée de l'air

 

08/02/2015 latribune.fr

 

Le ministre de la Défense a confirmé dimanche la tenue de discussions "assez avancées" avec Le Caire pour la vente d'avions de combat de Dassault.

 

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a confirmé dimanche l'existence de négociations pour la vente d'avions de combat Rafale de Dassault à l'Egypte. La rumeur circule depuis plusieurs semaines de discussions en vue de l'achat par Le Caire de 24 Rafale et d'une frégate Fremm, pour un montant compris entre 5 et 6 milliards d'euros.

"Il y a effectivement des discussions assez avancées avec l'Egypte mais elles ne sont pas conclues", a déclaré Jean-Yves Le Drian lors du Grand Rendez-vous Europe 1-iTELE-Le Monde. "Je prends beaucoup de précautions (...) j'espère que ça se fera", a-t-il ajouté.

Le Rafale, qui équipe l'armée française depuis 2004, n'a encore jamais trouvé preneur à l'étranger. Le PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier, a indiqué dans un entretien publié samedi dans "Le Figaro" que l'avionneur était proche de conclure le premier contrat export du Rafale, sans  préciser avec quel pays.

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9 février 2015 1 09 /02 /février /2015 13:55
Rafale photo K. Tokunage - Dassault Aviation

Rafale photo K. Tokunage - Dassault Aviation

 

09 February 2015 defenceWeb (Reuters)

 

Egypt is moving closer to a five billion euro arms deal with France for 24 Dassault Rafale fighters and one DCNS FREMM frigate, with a tentative agreement apparently reached on financing.

 

French Defence Minister Jean-Yves le Drian said on Sunday that "advanced" talks with Egypt were being conducted over the potential Rafale sale. "There are actually pretty advanced discussions with Egypt, but they're not over," Le Drian told television station iTele.

 

Le Drian's comments confirmed what was told to Reuters by two sources close to the matter on Saturday -- that Egypt was discussing the purchase of 24 Rafale jets and a FREMM frigate in a deal estimated at 5 billion euros.

 

Also on Saturday, Dassault's CEO, Eric Trappier, told Le Figaro daily the company was close to signing its first Rafale export contract, without specifying a country. There were "still several steps to cross" regarding a sale to Egypt, Trappier said separately.

 

On February 5, daily Les Echos reported that French export credit bank Coface would guarantee 50% of the deal’s value, down from the initial 80-90% requested by Egypt, and financing would be provided by a number of French banks, headed by Credit Agricole, and possibly Saudi Arabia. Egypt has reportedly agreed to make a down payment of 500 million euros, split between Egypt and the pool of banks, according to La Tribune.

 

La Tribune reported that the after the financing portion of the deal was ironed out, the Egyptian delegation visiting France went back home to present the deal to President Abdel Fattah al Sisi. The paper reported that the deal calls for the delivery of six Rafales by mid-year and 18 to follow later. The initial Rafales would come from French Air Force stocks. Regarding the frigate, this would come from the French Navy and would be the vessel Normandie, currently undergoing sea trials.

 

Egypt apparently expressed interest in up to 24 Rafales in September last year during a visit by Le Drian. The country had originally shown interest in the Rafale in 2011 during the Arab Spring.

 

Paris and Cairo have enjoyed close economic ties in the past but turmoil in the north African state since president Hosni Mubarak was overthrown in 2011 left Western governments wary of signing contracts, especially in the defence sector.

 

With the recent rise to power of al Sisi, ties have improved and both sides are concerned by the rise of jihadist groups in Libya and Egypt.

 

France secured its first major military contract in Egypt in about 20 years in 2014 with a 1 billion-euro deal to sell four Gowind 2500 corvettes. France will deliver one and build the remaining three in Egypt.

 

Senior French officials have repeatedly travelled to Egypt over the last year and Sisi in November undertook a state visit to Paris, where discussions were held about replacing Egypt's fleet of 18 Dassault-made Mirage 2000 jets. Egypt was the first foreign buyer of the Mirage 2000 in 1981.

 

Dassault is under increasing pressure to sell the Rafale overseas. The French government said last year it would slow the pace at which it takes delivery of Rafale jets, taking just 26 over the next five years instead of 11 a year.

 

A French delegation in January visited New Delhi to salvage an agreement to supply 126 Rafale fighters to the Indian Air Force which has hit a snag over the local assembly of the planes. France has been negotiating with India for three years over the Rafale purchase.

 

As a result of the US suspension of some of its $1.3 billion in annual military aid following the ouster of President Mohamed Mursi by the military in July 2013, Egypt has looked elsewhere to meet its military needs, notably Russia. In September, Alexander Fomin, Russia’s chief of Federal Service for Military-Technical Cooperation, said Egypt had agreed to a $3.5 billion arms deal that includes fighter jets, surface-to-air missiles, submarines and other equipment. Egypt and Russia will hold high level diplomatic talks later this week.

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8 février 2015 7 08 /02 /février /2015 21:30
Rafale Photo  JL. Brunet  Armée de l'air

Rafale Photo JL. Brunet Armée de l'air

Les discussions entre la France et l'Égypte sur la vente d'avions de combat Rafale sont "bien avancées" mais "pas conclues", a indiqué le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian

 

08/02/2015 Le Point

 

"Je prends beaucoup de précautions (...) j'espère que ça se fera", a déclaré le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian.

 

Les discussions entre la France et l'Égypte sur la vente d'avions de combat Rafale sont "bien avancées", mais "pas conclues", a indiqué dimanche le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian. "Il y a des discussions, elles sont bien avancées. Mais elles ne sont pas conclues", a déclaré Jean-Yves Le Drian sur I>Télé/Le Monde/Europe1. "Je prends beaucoup de précautions (...) j'espère que ça se fera", a-t-il ajouté. Le Rafale, qui équipe l'armée française depuis 2004, n'a encore jamais trouvé preneur à l'étranger. "Le Rafale est un très bon avion. Il est souvent de bon ton de se gausser, or c'est un avion très performant", a-t-il poursuivi.

Le P-DG du constructeur Dassault Aviation, Éric Trappier, a affirmé samedi dans Le Figaro que l'avionneur était en passe de "réussir le premier contrat export du Rafale", l'avion français de combat. Selon le quotidien économique Les Échos, la France est sur le point de conclure avec l'Égypte un plan de financement pour lui vendre 24 avions de combat Rafale et une frégate multimission FREMM, un marché évalué entre 5 et 6 milliards d'euros.

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7 février 2015 6 07 /02 /février /2015 22:30
Rafale et frégate FREMM : l'accord que la France a proposé à l'Egypte

L'Egypte va très certainement s'offrir 24 Rafale et une frégate multimissions FREMM

 

06/02/2015 Michel Cabirol  - LaTribune.fr

 

Le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, a entre ses mains la proposition détaillée de la France pour la vente de 24 Rafale et d'une frégate multimissions pour environ 4,5 milliards d'euros.

 

Comme La Tribune l'avait révélé mi-janvier, un accord est maintenant très proche entre la France et l'Egypte. Paris a proposé ce vendredi un accord à la délégation égyptienne de haut niveau venue à Paris depuis le début de la semaine pour négocier la vente de Rafale et de frégate FREMM. Repartie au Caire avec un accord conclu avec le Trésor, la délégation va le proposer au président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, qui doit statuer très rapidement.

Le PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier, affirme samedi dans "Le Figaro" que l'avionneur est en passe de "réussir le premier contrat export du Rafale", l'avion français de combat. "Quand la température monte, je reste très prudent. Je peux juste dire que nous sommes proches de réussir le premier contrat export du Rafale", confie Eric Trappier au "Figaro Economie", sans nommer le pays acquéreur potentiel.

"Nous avons plusieurs prospects au Moyen-Orient qui sont très actifs. En Egypte, il reste encore plusieurs étapes à franchir. Nous menons un travail de fond avec l'Inde dans un dossier très complexe en termes de montage industriel. Et nous avons des campagnes Rafale plus lointaines, y compris en Europe", déclare le PDG de Dassault Aviation.

 

Que propose précisément la France à l'Egypte ?

La délégation égyptienne est donc repartie avec en poche un accord pour la vente de 24 Rafale, dont six exemplaires pourrait être prélevés sur la flotte de l'armée de l'air, et d'une frégate multi-missions FREMM - et non plus deux comme prévues initialement - pour un montant d'environ 4,5 milliards d'euros : 3,5 milliards pour les avions de combat fabriqués par Dassault Aviation et 1 milliard pour le navire de guerre (achat, formation, maintien en condition opérationnel). La France va fournir au Caire la frégate Normandie, la deuxième FREMM de lutte anti-sous-marine qui était destinée à la Marine nationale et qui est en train d'effectuer les dernières mises au point de son système de combat. Des modifications sont prévues pour la livrer à la marine égyptienne.

Ce qui posait question dans les négociations, c'était surtout le financement de la transaction. Finalement Paris a consenti beaucoup d'efforts pour séduire Le Caire et faciliter cette opération. Sous pression en raison d'une loi de programmation militaire qui prévoit la vente à l'export des Rafale et des FREMM pour sa bonne exécution financière, la France propose donc de prendre à sa charge 60% du crédit acheteur, le reste étant pris par un pool bancaire, notamment le Crédit Agricole. En outre, l'acompte sera payé à 50 % par l'Egypte et à 50 % par les banques.

 

Le film des négociations

L'affaire commence à se nouer en septembre quand l'Egypte exprime un intérêt pour le Rafale lors de la visite mi-septembre au Caire de Jean-Yves Le Drian. Une demande qui n'était pas nouvelle. Déjà au début de l'été 2011 avant les élections législatives prévues en fin d'année, les militaires égyptiens avaient déjà adressé à Paris une "expression d'intérêt" pour 12 à 20 Rafale. Paris est alors très embarrassé et Dassault Aviation pas intéressé. Pour autant, Paris commence à discuter avec Le Caire pour comprendre le besoin des militaires égyptiens. Des pilotes égyptiens essaieront même le Rafale. Mais cela n'ira pas plus loin.

L'opération prend vraiment tournure lors de la visite d'Abdel Fattah al-Sissi à Paris fin novembre. Le président égyptien confirme à François Hollande son intérêt pour le Rafale et pour également deux frégates FREMM. Le Caire veut effectivement acquérir des frégates multi-missions très rapidement. Livrer rapidement une FREMM, cela tombe plutôt bien. La France est prête à lui fournir la Normandie, la deuxième FREMM de lutte anti-sous-marine destinée à la Marine nationale. DCNS a déjà conclu en un temps record (six mois) un contrat portant sur la vente de quatre corvettes de type Gowind.

 

Des visites fréquentes au Caire et à Paris

Quinze jours environ après la visite à Paris du président Abdel Fattah al-Sissi, une délégation de très haut niveau d'une quinzaine de militaires égyptiens de l'armée de l'air et de la marine, arrivent le 10 décembre en France en vue de discuter avec Dassault Aviation et le groupe naval DCNS. La délégation égyptienne doit rester une dizaine de jours en France avec comme objectif de conclure avant de rentrer au Caire. Mais les négociations butent finalement sur le financement de l'opération. "Il y a un écart très (trop ?) important entre la volonté politique et Bercy qui reste très frileux", expliquait-on alors à La Tribune.

Mais les fils ne sont pas rompus entre Paris et Le Caire même si beaucoup d'observateurs ne croient toujours pas à cette opération. Mais finalement, tout s'accélère mi-janvier quand une délégation du Trésor se rend au Caire pour évaluer les garanties de l'Égypte en cas d'un accord avec les industriels français. Et visiblement les Égyptiens répondent positivement aux questions et surtout aux attentes de la délégation française. Parallèlement, les PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier, de DCNS, Hervé Guillou, et du missilier MBDA, Antoine Bouvier, sont le 16 janvier au Caire pour faire avancer un accord avec l'Égypte, voire finaliser les négociations, selon des sources concordantes. Ce ne sera pas le cas mais les deux pays ont la volonté de conclure. Ce qui pourrait être le cas très prochainement.

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4 février 2015 3 04 /02 /février /2015 12:30
CVN-78 USS Gerald R. Ford

CVN-78 USS Gerald R. Ford

 

January 17, 2015: Strategy Page

 

An Egyptian engineer (Mostafa Ahmed Awwad) was arrested in November 2014 and charged with espionage. The engineer, who received a security clearance in August so he could work on the new Ford class aircraft carriers, promptly began stealing technical data on the Fords and passing it to Egyptian intelligence for cash. Awwad had married an American in 2007 and had applied to become a citizen. Apparently Awwad wanted to help his home country by providing data on the Fords that would make it easier for an enemy to sink one (by knowing the best place to aim the missiles). Egypt could then sell that information to a nation that could use it (like China, Russia or Iran) and afford to pay well. This would also improve the reputation of the Egyptian intelligence agency. Awwad seemed quite disheartened when he discovered that the “Egyptian agents” he was dealing with, in Arabic, were actually from the FBI, which suspected Awwad’s loyalty and were testing him. Awwad failed the test, not the least because of his enthusiasm for spying on the United States. Awwad now faces 20 years in prison.

 

The Ford class carriers are built to better survive the large missiles Russia and China build to destroy or disable large warships. The U.S. Navy's first Ford class aircraft carrier, the USS Gerald R Ford (CVN 78), is nearly complete and will be delivered in 2016. The Ford is a unique new carrier design in many ways, not just in its new protective aspects. For example, the Ford will be the first modern American warship built without urinals. There are several reasons for this. The Ford will have a smaller crew (by at least 20 percent) and more of them will be women. Currently about ten percent of American warship crews are women, but the Ford crew will be at least 15 percent female. Since women sleep in all-female dormitories ("berthing areas"), a toilet ("head") will now be attached to each berthing area (instead of being down the hall for all in the area). Moreover, berthing areas will be more spacious (because of the smaller crew) and hold a third to half as many bunks as previous carriers. Finally, drain pipes for urinals more frequently get clogged than those coming from toilets. So eliminating the urinals means less work for the plumbers. Many of the junior sailors, who have to clean the heads, won't miss the urinals, which are more of a chore to keep clean than the toilets.

 

The Fords will be about the same length (333 meters/1,092 feet) and displacement (100,000 tons) of the previous generation (Nimitz class ships) but will look different. The most noticeable difference will be the island set closer to the stern (rear) of the ship. The USS Ford is expected to cost nearly $14 billion. About 40 percent of that is for designing the first ship of the class, so the actual cost of the first ship (CVN 78) itself will be some $9 billion. Against this the navy expects to reduce the carrier's lifetime operating expenses by several billion dollars because of greatly reduced crew size. Compared to the current Nimitz class carriers (which cost over $5 billion each) the Fords will feel, well, kind of empty. There will be lots more automation, computer networking, and robots. The most recent Nimitz class ships have a lot of this automation already. That also includes new damage control equipment, which the navy does not like to publicize, if only to keep the enemy guessing.

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4 février 2015 3 04 /02 /février /2015 07:30
Dans le Sinaï, la branche égyptienne de l’EI gagne en puissance

 

2 février 2015 45eNord.ca (AFP)

 

Les derniers attentats, particulièrement meurtriers, perpétrés dans le Sinaï par des djihadistes liés au groupe État islamique (EI), sont de véritables camouflets pour l’armée égyptienne qui, malgré une offensive sans précédent, peine à enrayer une insurrection de plus en plus violente.

 

Les attaques du principal groupe armé Ansar Beït al-Maqdess sont de plus en plus sophistiquées, grâce notamment au savoir-faire de combattants de l’EI revenus de Syrie ou d’Irak, estiment les experts. Visant quasi-exclusivement les forces de l’ordre, elles se sont espacées mais ont laissé place à des attentats coordonnés et apparemment bien planifiés, beaucoup plus meurtriers.

Et les frappes et bombardements de l’armée dans la péninsule du Sinaï (nord-est), qui durent depuis plus d’un an à une échelle inédite dans l’histoire récente de l’Egypte, sont loin d’avoir mis un terme aux violences des jihadistes.

Ansar Beït al-Maqdess (Partisans de Jérusalem, en arabe) est né en mars 2011 avec comme objectif revendiqué alors de s’en prendre à Israël, frontalier du Sinaï, et d’empêcher la coopération égypto-israélienne.

Mais, il s’en prend systématiquement au nouveau pouvoir égyptien depuis que l’armée a destitué en juillet 2013 le président islamiste Mohamed Morsi, assurant frapper les forces armées en représailles à la sanglante répression menée contre les pro-Morsi.

Depuis qu’il a fait allégeance à l’EI en novembre 2014, le groupe a adopté un nouveau nom, « Province du Sinaï », pour bien marquer que son bastion fait partie du « Califat islamique » proclamé par l’EI sur les territoires qu’il occupe en Syrie et en Irak.

« Ils accélèrent clairement le rythme de leurs opérations, ce qui suggère un renforcement de leurs capacités, probablement grâce à des financements supplémentaires de l’EI » et à son expertise, analyse Aaron Reese, un chercheur de l’Institute for the study of war, basé à Washington.

 

‘Conquête territoriale’

Jeudi, malgré un couvre-feu drastique dans certaines régions du nord du Sinaï, les djihadistes ont mené une série d’attaques audacieuses contre des installations de la police et de l’armée, faisant 30 morts, en majorité des soldats.

Ils ont notamment pris pour cible un périmètre ultra-sécurisé au coeur d’Al-Arich, chef-lieu du Nord-Sinaï, au moyen de pièces d’artillerie volées à l’armée lors d’une attaque en octobre, a dit à l’AFP le porte-parole du ministère de l’Intérieur, Hani Abdel Latif, qui appelle à ne pas sous-estimer « l’important armement » dont dispose le groupe.

Le 24 octobre, 30 soldats avaient été tués dans l’attaque également très sophistiquée d’un campement militaire près d’Al-Arich, l’assaut le plus meurtrier depuis des années.

Pour Mathieu Guidère, spécialiste français des mouvements jihadistes, Ansar Beït al-Maqdess est passé d’une logique de « ciblage d’individus » à une stratégie de « conquête territoriale ».

« Il y a probablement un ou deux chefs de l’EI qui sont revenus dans le Sinaï pour structurer et organiser le groupe, » explique ce professeur d’islamologie et de géopolitique à l’Université de Toulouse en France.

 

Sympathiser avec les djihadistes

La tâche de l’armée dans le Sinaï est rendue encore plus ardue par la nature géographique de la péninsule désertique et montagneuse, qui permet aux djihadistes d’échapper facilement à l’armée.

Également, ces derniers se fondent dans une population qui leur est en partie acquise ou est terrorisée, dans les villages reculés du nord-Sinaï, se déplaçant rapidement d’une localité à l’autre lorsque l’armée lance ses opérations.

Pour les experts, la stratégie de l’armée pousse en outre une partie de la population, victime collatérale de sa guerre à outrance « contre le terrorisme », à sympathiser avec les djihadistes.

Après l’attentat d’octobre, un état d’urgence et un couvre-feu ont été imposés dans une partie du nord-Sinaï, près de la frontière avec la bande de Gaza palestinienne. L’armée a aussi entamé la construction d’une zone tampon le long de cette frontière, ce qui a entraîné l’expulsion de plus d’un millier de familles et la destruction de centaines de maisons.

Pour les autorités, la zone tampon devrait permettre d’isoler les « terroristes » dans un secteur désertique et éliminer les tunnels clandestins vers Gaza, qui seraient utilisés pour le trafic d’armes et le passage des jihadistes.

« Les pertes civiles causées par les représailles de l’armée, la démolition des maisons, malheureusement tout cela provoque la colère contre le gouvernement et encourage le recrutement des groupes djihadistes, » estime M. Reese.

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3 février 2015 2 03 /02 /février /2015 21:30
Le Hamas, une "organisation terroriste" en Egypte

 

31 janvier 2015 BBC Afrique

 

L’Egypte interdit désormais la branche armée du Hamas dans son territoire et la considère comme une organisation terroriste.

 

Le Hamas est un mouvement islamiste palestinien constitué d'une branche politique et d'une branche armée. Il est surtout actif à Gaza. Les autorités égyptiennes ont récemment déclaré que des armes ont transité de la bande de Gaza au nord du Sinaï, où l’Egypte tente d’éradiquer une insurrection armée. Elles ont fait cette déclaration après que des islamistes armés ont tué au moins 30 personnes dans une série d’attaques perpétrées dans cette partie du territoire égyptien.

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21 janvier 2015 3 21 /01 /janvier /2015 08:30
Egypt interested in purchasing Rafale fighters, FREMM frigates

 

20 January 2015 by defenceWeb

 

Egypt is interested in procuring 20 Rafale fighter jets as well as two FREMM frigates from France in a potential deal worth nearly six billion euros.

 

French newspaper La Tribune reported that France has offered two DCNS FREMM multi-mission frigates worth 1.8 billion euros and 20 Dassault Rafales worth 3.6 billion euros, with representatives from the companies visiting Egypt this week to promote the deal.

 

La Tribune quotes ‘reliable sources’ as saying the deals could be finalised soon, with contracts signed in the coming weeks. MBDA would supply missiles for both the ships and aircraft.

 

Egypt apparently expressed interest in up to 24 Rafales in September last year during a visit by French defence minister Jean-Yves Le Drian. The country had originally shown interest in the Rafale in 2011 during the Arab Spring.

 

The Egyptian military has fairly close ties with France, and operates French equipment such as vehicles and around 18 Mirage 2000 fighters. The country recently ordered four Gowind 2500 corvettes from France, which will deliver one and build the remaining three in Egypt.

 

As a result of the US suspension of some of its $1.3 billion in annual military aid following the ouster of President Mohamed Mursi by the military in July 2013, Egypt has looked elsewhere to meet its military needs, notably Russia. In September, Alexander Fomin, Russia’s chief of Federal Service for Military-Technical Cooperation, said Egypt had agreed to a $3.5 billion arms deal that includes fighter jets, surface-to-air missiles, submarines and other equipment.

 

Russian defence industry official Sergei Chemezov earlier told RIA Novosti that arms exports to Egypt would include deliveries of small arms, air defence systems and artillery. Russia earlier expressed interest in MiG-29/35 fighters, Mi-35 attack helicopters and other hardware.

 

Presumably part of the deal, Egypt is buying S-300VM air defence systems from Almaz Antey for around $500 million. This is according to Russian daily Vedomosti. The Fontanka newspaper earlier this month reported that a factory in St Petersburg was building 22 tracked vehicles used with the S-300VM for an unidentified foreign customer.

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20 janvier 2015 2 20 /01 /janvier /2015 18:50
Les Européens comptent travailler avec les pays arabes pour contrer le terrorisme

 

20.01.2014 par 45eNord.ca (AFP)

 

Les Européens ont appelé lundi à plus de coopération avec les pays arabes dans la lutte contre le terrorisme, alors que l’Europe était en état d’alerte après les attentats de Paris et le monde musulman en ébullition contre les caricatures de Mahomet.

 

« Nous préparons des projets spécifiques à lancer dans les prochaines semaines avec des pays précis pour accroître le niveau de coopération en matière de contreterrorisme », a déclaré la chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini en citant « la Turquie, l’Égypte, le Yémen, l’Algérie, les pays du Golfe ».

L’UE a aussi décidé une meilleure coordination en matière d’échange d’informations et de renseignement, à la fois à l’intérieur de l’UE mais aussi avec d’autres pays. Mme Mogherini a à cet égard mentionné la Turquie, l’Égypte, des pays du Golfe, l’Afrique du Nord, mais aussi l’Afrique et l’Asie.

Elle a indiqué qu’elle ferait deux actions concrètes immédiates : la mise en place d’attachés de sécurité dans toutes les délégations de l’UE dans les pays pertinents afin d’entretenir des contacts réguliers entre professionnels de la sécurité et du contreterrorisme, et l’amélioration de la communication avec les populations arabophones, au sein de l’UE et avec la communauté arabe dans le monde.

Mme Mogherini a évoqué une prochaine conférence internationale à Bruxelles sur les moyens d’assécher le financement des réseaux terroristes.

Sur le plan intérieur européen, les 28 ont appelé le Parlement européen à relancer le travail sur le PNR, le projet de registre européen des passagers dans le transport aérien, que les élus européens bloquent depuis 2011, réclamant des garanties sur la protection des données personnelles.

« Il faut qu’on renforce notre façon de coopérer (…) avec les pays arabes », avait affirmé la chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, avant la réunion des 28 ministres des Affaires étrangères de l’UE à laquelle était convié le secrétaire général de la Ligue arabe, Nabil al-Arabi.

« Les attaques terroristes ciblent surtout les musulmans dans le monde, il nous faut donc une alliance, un dialogue pour faire face ensemble », avait-t-elle expliqué. « On va discuter aujourd’hui des relations d’échange plus denses aussi avec les États musulmans dans le monde », avait rnchéri pour sa part le ministre allemand, Frank-Walter Steinmeier.

 

Le monde musulman en ébullition

Mais la pression est forte dans de nombreux pays musulmans. Des centaines de milliers de personnes ont manifesté lundi à Grozny, capitale de la Tchétchénie, contre la publication d’une nouvelle caricature du prophète Mahomet dans Charlie Hebdo, cible de l’attentat meurtrier du 7 janvier. Des islamistes radicaux ont défilé à Gaza, brûlant le drapeau français et menaçant de s’en prendre aux Français.

De nombreuses manifestations avaient déjà eu lieu ce week-end dans des pays musulmans. Au Niger, de violentes émeutes ont fait dix morts.

La lutte contre le terrorisme n’est pas seulement « une question militaire ou sécuritaire », a estimé à Bruxelles M. al-Arabi, affirmant qu’il fallait la livrer « au niveau intellectuel, culturel, médiatique, religieux ». « C’est cela que nous tentons ».

Certains ministres, comme le luxembourgeois Jean Asselborn, ont reconnu que cette coopération euro-arabe ne devait toutefois « pas » se faire « aux dépens de la démocratie ».

La coopération en matière de renseignement, le renforcement des contrôles aux frontières de l’espace Schengen, la lutte contre le trafic d’armes ou la création d’un registre commun des passagers aériens (PNR) sont devenus une priorité des dirigeants européens après les attentats meurtriers de Paris et la vaste opération anti-jihadistes en fin de semaine dernière en Belgique.

Ces questions seront discutées par les ministres compétents, ceux de l’Intérieur, le 29 janvier à Riga, et surtout par les chefs d’État et de gouvernement le 12 février, lors d’un sommet consacré à la lutte contre le terrorisme et les « combattants étrangers » européens de retour de Syrie ou d’Irak.

 

L’Europe en alerte

Plusieurs chefs de la diplomatie de l’UE participeront aussi jeudi à Londres à une rencontre organisée conjointement par le Royaume-Uni et les Etats-Unis entre pays membres de la coalition contre le groupe Etat islamique (EI) en Syrie et en Irak.

L’Europe est en alerte. En Allemagne, le manifestation hebdomadaire du mouvement anti-islam Pegida a été annulée à Dresde (est) en raison de menaces de mort proférées par l’EI contre l’un des organisateurs. Lundi dernier, 25.000 personnes, un record, avaient défilé dans la capitale de la Saxe.

En France, neuf personnes soupçonnées d’avoir pu apporter un soutien logistique à Amédy Coulibaly, en armes et véhicules notamment, sont en garde à vue jusqu’à mardi soir. Coulibaly avait tué une policière près de Paris puis quatre personnes juives dans une supérette casher dans l’est de Paris le 9 janvier.

Un Algérien de 33 ans arrêté samedi à Athènes et soupçonné d’avoir un lien avec la cellule jihadiste démantelée en Belgique devait être présenté lundi au parquet en vue de son éventuelle extradition, demandée par Bruxelles.

Mais le chef et pourvoyeur de fonds de la cellule belge qui projetait des attentats contre des policiers est toujours en fuite. Il s’agirait d’Abdelhamid Abaaoud, un Belge d’origine marocaine de 27 ans qui a combattu dans les rangs de l’EI en Syrie, selon les médias belges.

Dès samedi, l’armée a commencé à surveiller certains sites sensibles à Bruxelles et à Anvers, notamment des ambassades et lieux juifs. La police britannique a conseillé à ses agents d’être prudents et a « pris des mesures autour des bâtiments ».

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16 janvier 2015 5 16 /01 /janvier /2015 14:30
Rafale et frégates FREMM : l'Egypte et la France proches d'un accord

L'Egypte pourrait prochainement s'offrir des Rafale et des frégates FREMM (Crédits : DCNS)

 

16/01/2015 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Les deux pays seraient proches d'un accord pour la vente d'une vingtaine de Rafale et de deux frégates multi-missions FREMM. Des contrats estimés entre 5 et 6 milliards d'euros.

 

Ce serait la très bonne nouvelle de ce début d'année pour les industriels de l'armement français. La France et l'Égypte seraient proches d'un accord pour la vente de deux frégates multimissions FREMM et d'une vingtaine d'avions de combat Rafale à l'armée égyptienne armés de missiles de MBDA. Selon des sources concordantes, une délégation du Trésor s'est rendue en début de semaine au Caire pour évaluer la garantie de l'Égypte en cas d'un accord avec les industriels français. Et visiblement les Égyptiens ont répondu positivement aux questions et surtout aux attentes de la délégation française. D'autant que la France a demandé de son côté à la Coface de faire un nouvel effort pour faciliter le contrat.

Dans la foulée de la visite du Trésor, les PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier, de DCNS, Hervé Guillou, et du missilier MBDA, Antoine Bouvier, étaient jeudi au Caire pour faire avancer un accord avec l'Égypte, voire finaliser les négociations, selon des sources concordantes. Des contrats pourraient être signés rapidement si tout se déroulait conformément. Certains observateurs visaient une signature d'ici à la fin du mois tandis que d'autres plus prudents dans quelques semaines.

 

Une visite égyptienne de haut niveau à Paris

Après le départ le 19 décembre d'une délégation égyptienne de très haut niveau présente à Paris pendant dix jours, il existait pourtant un sentiment très mitigé sur le résultat de cette visite. Certains industriels s'interrogeaient même sur un mauvais remake du Maroc quand la France avait perdu un contrat Rafale imperdable. Car la délégation égyptienne est repartie sans un accord formel sur le financement qu'elle était pourtant venue chercher à Paris pour 23 Rafale et deux frégates multimissions FREMM. Soit une opération évaluée entre 5 et 6 milliards d'euros. En arrivant en France, la délégation avait pourtant pour objectif de conclure. C'était en tout cas le vœu du président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, qui était venu en visite officielle en Paris fin novembre.

Si l'Égypte devenait le premier client du Rafale, elle coifferait sur le poteau d'arrivée le Qatar et l'Inde, où des problèmes de garantie des appareils demeurent. Même s'il faut rester dans ce type de négociations prudent, très prudent. C'est indéniable le Rafale est à la mode actuellement mais il reste encore à Dassault Aviation à signer ce fameux premier contrat tant attendu. Une chose est sure Le Caire est diablement intéressé par le Rafale (entre 23 et 26 avions de combat, selon les sources interrogées). Un contrat évalué à 3,6 milliards d'euros environ

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16 janvier 2015 5 16 /01 /janvier /2015 13:55
L'Egypte proche d'un accord pour l'achat d'une vingtaine d'avions Rafale (presse)

 

Paris, 16 jan 2015 Marine & Océans (AFP)

 

L'Egypte est proche d'un accord avec la France sur l'achat d'une vingtaine d'avions de combat Rafale et de deux frégates FREMM pour 5 à 6 milliards d'euros, affirme vendredi le site d'informations financières La Tribune, citant des sources concordantes.

 

Après la venue en décembre à Paris d'une délégation de militaires égyptiens, des responsables du Trésor français se sont rendus en début de semaine au Caire pour évaluer la garantie de l'Egypte "et visiblement les Egyptiens ont répondu positivement aux questions et surtout aux attentes de la délégation française", indique la Tribune.

 

Les PDG de Dassault Aviation Eric Trappier, des chantiers navals DCNS qui construisent les frégates, Hervé Guillou, et du missilier MBDA qui arme les avions Rafale, Antoine Bouvier, se sont ensuite rendus jeudi dans la capitale égyptienne.

 

Selon le site, une signature pourrait intervenir d'ici à la fin du mois ou dans quelques semaines. Mais il souligne qu'il faut encore rester prudent sur l'issue des négociations.

 

Le montant du contrat pour les avions Rafale, fabriqués par Dassault Aviation, serait de 3,6 milliards d'euros. Même si des négociations sont en cours avec l'Inde et le Qatar, cet avion de combat n'a jamais été vendu à l'exportation.

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