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10 avril 2015 5 10 /04 /avril /2015 16:35
photo Dassault Aviation

photo Dassault Aviation

 

10 avril 2015 Romandie.com (AFP)

 

Vallon-Pont-d'Arc (France) - Le président François Hollande a dit vendredi espérer avancer sur une vente de l'avion de combat français Rafale à l'Inde, lors de sa rencontre dans l'après-midi à Paris avec le Premier ministre Narendra Modi, même s'il y aura d'autres rencontres.

 

Je souhaite, mais il n'y a pas non plus de date limite, que nous puissions avancer au cours de la visite du Premier ministre Modi, mais il y aura d'autres rencontres et nous verrons bien comment nous pouvons finaliser ce possible contrat, a déclaré le président français, interrogé par l'AFP lors d'un déplacement dans le sud de la France.

 

Selon lui, beaucoup de discussions ont été engagées depuis déjà plusieurs semaines alors que Français et Indiens réfléchissent depuis longtemps à ce qu'(ils peuvent) faire ensemble pour l'avion Rafale.

 

Je pense que sur ces affaires-là, il vaut mieux dire la chose quand elle est conclue plutôt que de faire des annonces qui pourraient être contraires à l'intérêt de notre pays et en tout cas, contraires à l'intérêt de l'Inde, a souligné M. Hollande.

 

Le gouvernement indien est en négociations exclusives avec Dassault depuis janvier 2012 pour l'achat de 126 Rafale, dont 108 fabriqués en Inde, pour un montant alors estimé à 20 milliards de dollars.

 

Mais le gouvernement de Narendra Modi, arrivé au pouvoir en mai, a soufflé le chaud et le froid sur l'avancée de ces discussions complexes.

 

Dassault a décroché en février son premier contrat pour le Rafale, pourtant entré en service en 2004 dans les forces armées françaises, avec la vente de 24 avions de combat à l'Egypte.

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2 avril 2015 4 02 /04 /avril /2015 07:56
Crédits militaires : le cri d’alarme de la DGA

Laurent Collet Billon, le délégué général pour l'armement, n’a pas caché les inconvénients du projet de location de matériels destiné à compenser le décalage de la vente des fréquences de la TNT. photo Sebastien Lafargue ECPAD

 

01/04 par Alain Ruello / Chef de service adjoint – LesEchos.fr

 

 

Intervenant ce mercredi à l’Assemblée nationale, Laurent Collet-Billon, le Délégué général pour l’armement, a dressé un tableau très tendu de la programmation militaire.

 

La situation budgétaire de l’armée est tendue, on le savait, mais pour le délégué général pour l’armement (DGA), Laurent Collet-Billon, elle l’est plus que l’on pense. Intervenant hier devant la commission des Finances de l’Assemblée nationale, le DGA a estimé qu’il manquait 2,7 milliards d’euros d’ici à 2019 pour tenir les engagements prévus par la programmation militaire, sans cacher les inconvénients du projet de location de matériel en cours de mise en place par le gouvernement pour limiter la casse.

Afin de comprendre comment le DGA est arrivé à ce chiffre, il faut se plonger dans les mécanismes de la loi de programmation militaire 2014-2019 (LPM). Faute de crédits budgétaires suffisants, il a été prévu 6,1 milliards de ressources exceptionnelles sur la période, les Rex, c’est-à-dire des ressources tirées de la vente d’actifs publics. Un actif en particulier a été ciblé : les fréquences de la TNT qui doivent être vendues aux enchères aux opérateurs télécoms. A peine la LPM a-t-elle été promulguée que Bercy a tordu le bras des militaires en ajoutant 1,5 milliard de Rex, pour faire autant de d’économies de crédits budgétaires. On arrive donc au chiffre astronomique de 7,6 milliards de Rex au total.

 

Michel Sapin hostile malgré les ordres de Hollande

En 2014, première année de la LPM, la Défense a pu toucher ce qui était prévu. Mais c’est pour cette année et les suivantes que cela risque de devenir dur. Selon les décomptes du DGA, il va falloir trouver 5,7 milliards de Rex d’ici à 2019. Comme, toujours d’après lui, les fréquences de la TNT ne rapporteront au mieux que 3 milliards, il en manque donc 2,7, dont 2,2 dès cette année.

Pire, la vente des fréquences n’interviendra pas dans les temps. François Hollande a donc demandé que l’on mette sur pied un mécanisme de location de matériel censé faire la soudure. De manière simplifiée, l’armée va vendre trois frégates multimissions et quatre avions de transport militaire A400M à deux sociétés dites « de projet » (SPV), d’où une rentrée d’argent frais. Ces SPV reloueront aussitôt le matériel en question à la grande muette.

Ce tour de passe-passe budgétaire suscite l’opposition résolue de Bercy. Et pour cause : le schéma a le tort d’augmenter la dette de l’Etat, ce qu’a parfaitement reconnu Laurent Collet-Billon. « Entre la rémunération du capital à l’APE et les frais d’assurance, l’accroissement de la dépense publique est tout à fait évident », a-t-il admis. D’autant plus que le schéma induit une certaine rigidité, car ces SPV pourraient durer très longtemps. Mais faute de plan B, le DGA s’en tient aux ordres du chef de l’Etat, n’en déplaise au ministre de l’Economie.

« Quoi qu’il advienne des sociétés de projet, nous devrons revoir le modèle de financement de notre Défense lors de la revoyure de la LPM (...) sans même parler des surcoûts liés notamment à la moindre déflation des effectifs, aux Opex et à l’opération Sentinelle », a réagi Jean-François Lamour, député UMP de Paris et membre de la commission des finances de l’Assemblée.

De son côté, François Cornut-Gentille (Haute Marne, UMP également), a noté que sur la présence de capitaux privés dans les sociétés de projet, le délégué ne s’est pas inscrit dans les propos du ministre de la défense. Pour Laurent Collet-Billon en effet, hormis DCNS, les industriels ne sont pas intéressés.

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26 mars 2015 4 26 /03 /mars /2015 11:55
France : l'armée va recruter 11.000 hommes sur trois ans

 

25/03/2015 Par Le Figaro.fr


Le nouveau modèle de l'armée de terre, qui sera présenté le 1er avril à Jean-Yves Le Drian, prévoit le recrutement de 11.000 militaires sur trois ans. En 2017, les forces opérationnelles terrestres devraient ainsi atteindre 77 000 hommes, soit 10 000 de plus que le niveau fixé par le dernier livre blanc.

Ce tournant est rendu nécessaire par la mobilisation de 7 000 militaires «dans la durée» annoncée le 11 mars par François Hollande pour assurer la protection du territoire national dans le cadre de l'opération «Sentinelle», face à la menace terroriste.

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18 mars 2015 3 18 /03 /mars /2015 14:55
Crédits : symboles-et-traditions.fr

Crédits : symboles-et-traditions.fr

 

17 mars 2015 par Henri Weill - Ainsi va le monde !

 

Sophie Hatt, qui dirige la sécurité rapprochée du président de la République, pourrait prochainement quitter son poste. Policière, elle a été promue contrôleur général en décembre dernier. Et souhaiterait aujourd’hui être nommée préfet. Dans ce cas, le Groupe de sécurité de la présidence de la République (30 policiers/30 gendarmes) pourrait être commandé par un gendarme. Selon notre confrère Pierre-Marie Giraud de l’Essor de la gendarmerie, c’est son adjoint le colonel Lionel Lavergne qui devrait alors lui succéder. Cet ancien du GIGN, à l’Elysée depuis l’automne dernier, a également commandé pendant trois ans le groupement de Haute-Corse. Entre 2007 et 2012, les gendarmes avaient été écartés du GSPR par Nicolas Sarkozy.

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17 mars 2015 2 17 /03 /mars /2015 17:35
photo Ministère de la Défense

photo Ministère de la Défense

 

Paris, 17 mars 2015 Marine & Océans (AFP)

 

L'aide de la France au Vanuatu sera "amplifiée dans les prochains jours pour répondre à l'urgence de la situation", a déclaré mardi l'Elysée à l'issue d'un entretien téléphonique entre les présidents français et du Vanuatu, François Hollande et Baldwin Lonsdale.

 

M. Hollande a indiqué à son homologue "que l'aide apportée dès dimanche (par la France, NDLR) serait amplifiée dans les prochains jours pour répondre à l'urgence de la situation, évaluer les besoins et permettre la reconstruction du pays", a précisé la présidence dans un communiqué.

 

"J'ai donné tous les ordres et toutes les instructions pour que nous puissions apporter une aide immédiate, une aide matérielle, une aide humanitaire", a souligné un peu plus tard le chef de l'Etat français lors de l'inauguration de nouveaux laboratoires du Collège de France, à Paris.

 

Parlant d'une "situation terrible" et d'une "cataclysme" sans précédent, François Hollande a rapporté des propos de son homologue du Vanuatu, lui disant: "nous sommes aujourd'hui à la fois dévastés et en même temps conscients que ça ne peut plus durer et que vous devez, la communauté internationale, non pas simplement nous apporter une aide mais permettre d'espérer dans la conclusion de la conférence de Paris sur le climat".

 

Selon le communiqué de l'Elysée, le président français a rappelé lors de cette conversation "sa détermination" à ce que cette conférence mondiale s'achève sur "un accord ambitieux" en décembre.

 

"Le cyclone Pam est un nouveau cri d'alarme pour que la communauté internationale prenne toutes ses responsabilités dans la lutte contre le changement climatique", a-t-il fait valoir.

 

A Baldwin Lonsdale, François Hollande a également fait part, toujours selon l'Elysée, "de l'entière solidarité de la France face aux conséquences désastreuses du cyclone Pam" et du "plein soutien de la France dans cette épreuve".

 

Saluant "le courage avec lequel le peuple et le gouvernement du Vanuatu font face à la catastrophe", il a "présenté ses condoléances pour les familles et les proches des victimes", a poursuivi la présidence française.

 

La France a affrété lundi un nouvel avion militaire français avec de l'aide humanitaire vers l'archipel de Vanuatu, qui a été ravagé par le cyclone Pam, évacuant six Français.

 

Un appareil français avait déjà rallié dimanche le Vanuatu depuis la Nouvelle-Calédonie afin d'y apporter du matériel et une équipe d'évaluation des dégâts.

 

Entre autres moyens déployés, la frégate française Vendémiaire, basée à Nouméa, doit aussi appareiller avec du fret et un hélicoptère Puma à bord, qui permettra d'explorer des lieux difficiles d'accès.

 

L'archipel du Vanuatu, dans le Pacifique sud, a été balayé vendredi par le cyclone Pam qui a provoqué la mort d'au moins 24 personnes avec des vents de 320 km/h, ont indiqué lundi les Nations unies.

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17 mars 2015 2 17 /03 /mars /2015 08:35
FANC : Visite du Président de la République aux Philippines

 

16/03/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 27 février 2015, dans le cadre de la visite officielle du Président de la République Française aux Philippines, les Forces Armées en Nouvelle-Calédonie (FANC) ont assuré le transport du Président et de sa délégation, entre Manille et Guiuan.

 

Pendant dix jours, un avion tactique de transports légers et logistique CASA CN 235, appartenant à l’escadron de transport 52 « Tontouta » de la base aérienne 186 « Lieutenant Paul Klein », a été mobilisé aux Philippines afin d’effectuer cette mission de transport de la délégation présidentielle. Malgré une piste d’atterrissage courte, jonchée d’une végétation dense le CASA, parfaitement adapté à ce type d’environnement contraint, a déposé la délégation présidentielle en toute sécurité sur le tarmac de Guiuan.

 

Après deux jours de transit rythmés par des escales australiennes (Cairns et Darwin) et indonésienne (Manado), le CASA est arrivé à Manille le 22 février. Les jours suivants ont permis de préparer l’avion pour sa mission. Le 27 février, le CASA des FANC a réalisé un aller-retour entre Manille et Guiuan, avec à son bord 33 personnes, dont le Président de la République, accompagné de nombreuses autorités et de trois ministres philippins. Dès le lendemain, le CASA débutait son transit retour vers Nouméa, où il est arrivé le 2 mars après deux escales à Darwins et Cairns.

 

Les FANC constituent le point d’appui central du « théâtre Pacifique » avec un dispositif interarmées centré sur un groupement tactique interarmes (GTIA) et les moyens de projections associés. Avec les forces armées en Polynésie Françaises (FAPF), dispositif interarmées à dominance maritime, les FANC ont pour principale mission d’assurer la souveraineté de la France dans leur zone de responsabilité, d’animer la coopération régionale et d’entretenir des relations privilégiées avec l’ensemble des pays riverains de la zone pacifique. Enfin, les FANC engagent régulièrement leurs moyens pour des opérations d’aide aux populations, en appui des autres services de l’Etat.

FANC : Visite du Président de la République aux Philippines
FANC : Visite du Président de la République aux Philippines
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12 mars 2015 4 12 /03 /mars /2015 07:55
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

11/03/2015 Par lefigaro.fr (AFP, AP, Reuters)

 

Le chef de l'Etat a annoncé le maintien des 10.000 militaires déployés dans le cadre du dispositif Sentinelle «au minimum jusqu'au début de l'été». Il a également déclaré qu'il y aurait encore moins de postes supprimés dans l'armée.

 

Les mesures exceptionnelles prises dans le cadre du plan Vigipirate deployé après les attentats de janvier vont êtres conservées. François Hollande a décidé de «maintenir l'engagement des armées sur le territoire national à hauteur de 10.000 militaires» en «soutien» des forces du ministère de l'Intérieur, a déclaré mercredi l'Élysée, à l'issue d'un Conseil de défense. Lors d'une conférence de presse, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a précisé que le dispositif Sentinelle sera maintenu «au minimum jusqu'au début de l'été, date à laquelle il sera réévalué».

«7000 d'entre eux sont déployés dans la durée, principalement pour la surveillance et la protection de sites à caractère confessionnel particulièrement menacés», a précisé la présidence, deux mois après les attaques djihadistes de début janvier qui ont fait 17 morts à Paris et dans la région parisienne. Près de la moitié des 682 sites protégés par l'armée se trouvent en Ile-de-France (330), a relevé M. Le Drian, le niveau «alerte attentats» étant décrété dans la région parisienne et les Alpes-Maritimes, le reste de l'Hexagone relevant de la «vigilance renforcée».

Le maintien du dispositif, dont le coût est estimé à un million d'euros par jour, s'accompagnera d'une diminution supplémentaire des suppressions de postes dans l'armée. Le chef de l'Etat a demandé «d'en tirer toutes les conséquences en termes d'adaptation des effectifs du ministère de la Défense, au-delà des 7500 postes dont il avait déjà décidé le maintien le 21 janvier dernier». Un «travail (qui) sera réalisé dans le cadre de l'actualisation de la loi de programmation militaire».

 

Moins d'emplois supprimés dans l'armée

François Hollande souhaite, poursuit le communiqué de l'Élysée, que «les mesures nécessaires» soient prises «pour adapter l'organisation des armées à cette évolution de leur mission et leur permettre d'apporter une protection adaptée à l'évolution des menaces et aux besoins de protection des Français».

Le 21 janvier, à l'issue d'un précédent Conseil de défense réuni à l'Elysée, le chef de l'État avait annoncé que 7500 emplois de moins que prévu seraient supprimés sur la période 2015-2019 au sein des armées, leur donnant un peu de répit après une série de restructurations massives.

Les réductions d'effectifs devaient être ainsi inférieures de 30% au projet initial, qui prévoyait un total de 26.000 suppressions de postes, dont 7500 par an en 2015, 2016 et 2017 et 3500 en 2018. Dès cette année, le nombre de suppressions de postes doit être ramené à environ 6000.

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11 mars 2015 3 11 /03 /mars /2015 16:55
Vigipirate : « On est au taquet et au-delà »

L'armée, venue en renfort de la gendarmerie et de la police épuisées par les contraintes de Vigipirate, devra recruter pour faire face. A quel prix ? Photo MinDefFR

 

11.03.2015 par valeursactuelles.com

 

Coulisses. Jean-Yves Le Drian se dit sûr de disposer de crédits militaires de 31,4 milliards d’euros dans le budget 2015, mais cet objectif ne sera vraiment atteint qu’avec les 2,2 milliards de ressources exceptionnelles que doivent apporter les sociétés de projets (chargées de la location-vente de matériels militaires).

 

Elles ne seront créées qu’en juin, sauf si Bercy retarde le programme. Vigipirate pose un autre problème préoccupant : les gros besoins en effectifs de l’opération Sentinelle que l’Élysée veut maintenir à ce niveau (7 000 à 10 000 hommes) jusqu’en juillet. « On est au taquet et le contrat opérationnel est même dépassé », disent les militaires.

 

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9 mars 2015 1 09 /03 /mars /2015 14:45
photo EMA

photo EMA

 

09 March 2015 defenceWeb (Reuters)

 

France and Mali have agreed to new measures to reinforce security in Mali in the wake of an attack that killed five people at a restaurant in Bamako, the French presidency said in a statement on Saturday.

 

"The two presidents decided common measures to reinforce security in Mali," the statement said after French President Francois Hollande spoke to his Malian counterpart.

 

It did not specify how the measures would be strengthened.

 

France has more than 3,000 troops in West Africa as part of a counter-insurgency force targeting al-Qaeda linked militants.

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9 mars 2015 1 09 /03 /mars /2015 11:56
Actualisation de la Loi de programmation militaire

 

09/03/2015 Ministère de la Défense

 

Après les attaques terroristes des 7, 8 et 9 janvier derniers et à la suite de la décision du Président de la République d’engager les travaux d’actualisation de la Loi de programmation militaire, le ministre de la Défense présentera son agenda de travail pour l’année 2015.

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9 mars 2015 1 09 /03 /mars /2015 11:55
Défense : mais pourquoi Bercy joue les prolongations sur les sociétés de projet

Défense En dépit de l'arbitrage de François Hollande en faveur des sociétés de projet, Michel Sapin continue de s'opposer à cette initiative qui est censée générer des recettes exceptionnelles pour le budget de la défense en 2015

 

09/03/2015 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le ministère des Finances n'a pas désarmé. Il est toujours vent debout contre les sociétés de projet censées générer des recettes exceptionnelles dans le budget de la défense en 2015. Il est prêt à dégainer son fameux "plan B".

 

Bercy ne lâche jamais. Le temps joue même souvent en faveur du ministère des Finances face à un ministère comme celui de la Défense. La preuve? En dépit de l'adoption à l'Assemblée nationale des sociétés de projet (SPV, Special Purpose Vehicle) dans la loi Macron en vue de financer les recettes exceptionnelles (REX) de l'Hôtel de Brienne en 2015 (2,3 milliards d'euros au total), le ministre des Finances, Michel Sapin, qui a très longuement combattu au plus haut niveau ce projet, n'a toujours pas abdiqué.

En cas d'absence des 2,2 milliards d'euros attendus de la vente des bandes de fréquences 700Mhz, le gouvernement veut se donner la possibilité de mettre en œuvre des sociétés de projet pour compenser cette perte dans le budget 2015. Mais seulement "à titre de précaution", comme l'a expliqué en février le secrétaire d'Etat au Budget, Christian Eckert. Il avait alors souligné que "la position de Bercy (sur les SPV, ndlr) est connue : ce n'est pas la solution qui avait notre préférence".

 

D'autres solutions pour Michel Sapin

Début mars, rebelote. Michel Sapin a laissé planer un doute sur l'exécution du budget de la défense en 2015. "Les sociétés de projets présentent un certain nombre d'inconvénients. Il n'est donc pas interdit de s'interroger sur d'autres solutions", a-t-il affirmé mercredi dernier à l'Assemblée Nationale après avoir été interrogé par le député UMP, François Cornut-Gentille. Une déclaration qui jette une nouvelle fois un doute sur l'arbitrage de François Hollande en faveur des SPV.

Et Michel Sapin d'expliquer "la seule ligne qui existe au gouvernement : la loi de programmation militaire (LPM) sera respectée (31,4 milliards d'euros en 2015, ndlr) ; il existe un risque, non encore avéré, que les ressources exceptionnelles ne soient pas au rendez-vous ; les sociétés de projets constituent une solution intéressante ; il est de ma responsabilité d'examiner les solutions alternatives qui permettraient de donner à nos armées tous les moyens nécessaires sans présenter d'inconvénients".

On avait pourtant pensé que le débat était clos. D'autant que le chef de l'état-major des armées, le général Pierre de Villiers a récemment exigé de disposer des 31,4 milliards d'euros prévus dans le budget 2015 "à temps - il nous faut notamment les 2,3 milliards de ressources exceptionnelles inscrites au titre de 2015 avant le 1er juilletMa responsabilité est de veiller à ce que je puisse engager les crédits le 1er juillet et, si ce n'était pas le cas, je le dirai".

 

Le "plan B" de Bercy

Bercy a donc toujours dans ses cartons un mystérieux "plan B", qui a été exposé lors d'un conseil de défense mais qui a été retoqué "assez rapidement", comme l'avait regretté en février à l'Assemblée nationale Christian Eckert, avec ce piquant commentaire : "qui veut noyer son chien l'accuse de la rage". Déjà mi-février il souhaitait jouer la montre. "J'entends qu'il est acquis que les recettes exceptionnelles provenant de la vente de fréquences hertziennes ne rentreront pas avant la fin de l'année 2015. C'est probable, mais ce n'est pas certain", avait-il lui aussi expliqué.

Quant au ministre de l'Economie Emmanuel Macron, il confirmait "bien" le 12 février à l'Assemblée nationale le plan B de Bercy": "Nous le connaissons et l'avons longuement étudié, mais c'est le calendrier de son exécution qui est incertain. Or nous ne voulons qu'aucune incertitude à court terme ne subsiste quant au calendrier d'exécution d'ici la révision de la LPM, soit cet été, et c'est pourquoi nous mettons en place cette société de projet". Pour Emmanuel Macron "il s'agit simplement de résoudre l'aporie face à laquelle nous sommes sans laisser subsister la moindre incertitude".

 

Quelles alternatives?

Christian Eckert avait également souligné qu'il ne fallait "négliger aucune opportunité". Lesquelles? "D'autres recettes exceptionnelles pourraient bouleverser la donne : il ne vous a pas échappé qu'un certain nombre de contrats de vente d'équipements militaires sont en cours de finalisation - j'utilise ces termes pour rester prudent, et je ne peux entrer dans les détails", avait-il fait remarquer. Pour autant, les contrats export pour un total de 48 Rafales sont déjà intégrés dans la LPM à partir de 2016 en vue justement de décaler après 2019 la livraison des appareils destinés à l'armée de l'air, et donc de donner de l'air aux prochains budgets de la défense. Ces ventes ne peuvent donc pas se substituer au REX de 2015, à l'exception de trois Rafales livrés à l'armée de l'air égyptienne dès cette année.

Par ailleurs, Christian Eckert avait affirmé que le ministère de la Défense pouvait "par exemple jouer sur le fait que, pour le matériel militaire, la comptabilisation de la dépense se fait au moment de la livraison et non du paiement. À quelques semaines ou quelques mois près, il est donc possible de faire des choses grâce à une gestion rigoureuse du calendrier". Enfin, dans le cadre de la révision de la LPM qui aura lieu d'ici à l'été, le secrétaire d'Etat avait estimé qu'il fallait :

"Intégrer certaines dépenses liées au nombre croissant d'opérations extérieures ou au redéploiement de nos forces, y compris pour le maintien de la sécurité intérieure, mais également tenir compte des évolutions des prix à la baisse : l'armée n'est pas la dernière à utiliser des produits pétroliers, ce qui n'est pas sans effet sur ses dépenses. Autrement dit, nous devons nous doter des éléments législatifs permettant d'envisager toutes les solutions, et nous verrons, le moment venu, ce qu'il y aura lieu de faire et de ne pas faire".

 

Pourquoi Bercy est réticent aux SPV

Bercy ne veut pas des SPV pour une raison simple. Les dépenses liées aux sociétés de projet sont "seront à tous les coups requalifiées pour être intégrées au périmètre maastrichtien. Il est donc clair que ce montage ne répond pas à l'un des objectifs recherchés", avait expliqué le 11 février à l'Assemblée Nationale, le secrétaire d'Etat au Budget. A savoir, les sociétés de projet ne permettent pas d'échapper à la comptabilisation en dépense maastrichtienne.

C'est pour cela que Bercy tente par tous les moyens de gagner du temps pour enterrer les SPV sans pour autant donner des solutions alternatives viables pour trouver les 2,2 milliards d'euros de REX qu'il manque au budget de la défense 2015, explique un bon connaisseur du dossier. Christian Eckert avait confirmé : "le gouvernement entend aujourd'hui mettre les éléments législatifs qui permettraient d'utiliser la solution des sociétés de projet si cela se révélait inévitable. (...) Si une autre solution est trouvée pour assurer la rentrée des recettes du ministère de la Défense - et par là même ses dépenses -, nous n'utiliserons pas ce mécanisme".

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5 mars 2015 4 05 /03 /mars /2015 16:55
photo S. Randé - Dassault Aviation

photo S. Randé - Dassault Aviation

 

05 mars 2015 Par Hassan Meddah - Usinenouvelle.com

 

Venu à l'usine de Dassault Aviation à Mérignac pour saluer la première vente à l'exportation de l'avion de combat français, le président de la République a aussi tiré les leçons des succès de la filière aéronautique.

 

Un président de la République dans une usine Dassault Aviation, ça ne s'était jamais vu. En visitant le 4 mars, l'usine d'assemblage des Rafale de Mérignac (Gironde), François Hollande réalise ainsi une première. Arrivé vers 14 heures avec son Falcon présidentiel (un jet d'affaires fabriqué par Dassault Aviation), le chef de l'Etat a été accueilli par les principaux dirigeants du groupe, des centaines de salariés ainsi que par un passage à basse altitude d'un Rafale dans un bruit assourdissant. L'avion de combat était au cœur de la visite de la chaîne d'assemblage et des discours.

Malgré les baisses de commandes de Rafale de l'Etat du fait des contraintes budgétaires, François Hollande savait qu'il serait bien accueilli. Cette visite surprise intervient quelques semaines après le premier succès de l'avion de combat à l'exportation avec la vente à l'Egypte de 24 appareils. Un succès qui selon lui en appelle d'autres.

"Aussitôt cette réussite connue, le ministre de la Défense Jean Yves Le Drian est reparti. Il a été appelé par de nombreux pays et lui-même est allé voir tout ceux qui s'étaient un moment intéressés au Rafale. Je pense que c'est vraiment un très bon signe qui est venu grâce à la conclusion de ce contrat", a-t-il précisé. Alors que la France négocie avec l'Inde la vente de 126 appareils, d'autres pays ont manifesté un intérêt pour le Rafale comme le Qatar, les Emirats Arabes Unis, la Malaisie... Un deuxième contrat à l'exportation redonnerait des couleurs à la ligne d'assemblage des Rafale qui tourne avec une cadence minimale d'un avion par mois, soit environ la moitié environ de ses capacités.

 

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5 mars 2015 4 05 /03 /mars /2015 07:55
photo S. Randé - Dassault Aviation

photo S. Randé - Dassault Aviation

 

04/03/2015 Pascal Rabiller – LaTribune.fr

 

François Hollande est venu à Mérignac visiter l’atelier d’assemblage du Rafale dont il est le premier président de la République à avoir accompagné une signature de contrat à l’export. Au pied des Rafale en cours d’assemblage, le président a prononcé un discours pendant lequel il a fait part de son espoir de voir l’industrie et l’économie française décoller.

 

C'était une première.

Pour la première fois depuis sa création, le site Dassault de Mérignac a reçu un président de la République française. C'était à 14h pile, une arrivée en Falcon présidentiel, saluée par un passage au ralenti d'un Rafale suivi d'une remise des gaz aussi spectaculaire que tonitruante, quelques centaines de mètre au-dessus des têtes de la délégation. Pas un de ceux qui prendront prochainement la direction de l'Égypte dans le cadre du tout premier contrat export signé il y a quelques semaines. Non, les trois premiers exemplaires qui seront livrés à l'Égypte, sans vraiment le savoir, c'est dans l'atelier d'assemblage des Rafale, le Hall A, que le président de la République les a croisés.

En effet, les trois premiers exemplaires de la commande signée pour 24 exemplaires seront livrés dès cet été. Il s'agit de trois Rafale qui sont actuellement en cours d'assemblage, qui étaient initialement prévus pour l'armée française, mais qui prendront la direction du Caire.

 

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4 mars 2015 3 04 /03 /mars /2015 17:55
 photo  Dassault Aviation - S. Randé

photo Dassault Aviation - S. Randé

 

04.03.2015 Dassault Aviation
 

Wednesday, March 4th, the French President visited the Mérignac Dassault Aviation site where he was welcomed by Eric Trappier, Serge Dassault, Charles Edelstenne and Olivier Dassault.

Accompanied by Jean-Yves Le Drian, French Defence Minister, François Hollande was notably shown the Rafale production line as well as the latest technological innovations in terms of support.

The head of state, also Chief of the French Armed Forces, gave a speech to the staff, local dignitaries, military authorities and the press.

François Hollande then met with engineers, foremen and workers.

Speaking just a few days after signing the first Rafale export contract, this unprecedented event for the company represents an exceptional new moment in the history of Dassault Aviation.

 

 

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4 mars 2015 3 04 /03 /mars /2015 17:55
photo  Dassault Aviation - S. Randé

photo Dassault Aviation - S. Randé


04.03.2015 Dassault Aviation
 

Mercredi 4 mars, le président de la République s’est rendu dans l’établissement Dassault Aviation de Mérignac où il a été accueilli par Eric Trappier, Serge Dassault, Charles Edelstenne et Olivier Dassault.

Accompagné par Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, François Hollande s’est notamment fait présenter la chaîne Rafale ainsi que les dernières innovations technologiques en matière de soutien.

Le chef de l’Etat, également chef des armées, a prononcé un discours devant le personnel, les élus locaux, les autorités militaires et la presse.

François Hollande s’est ensuite entretenu avec quelques ingénieurs, agents de maîtrise et compagnons.

Intervenant quelques jours après la signature du premier contrat Rafale export, cet événement, sans précédent pour la société, constitue un nouveau moment exceptionnel dans l’histoire de Dassault Aviation.

 

Galerie photo : Visite du Président de la République à Mérignac

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24 février 2015 2 24 /02 /février /2015 16:55
Discours du président de la République sur la dissuasion nucléaire depuis la base aérienne 125 d’Istres

 

20/02/2015 Armée de l'air

 

Jeudi 19 février, M. François Hollande accompagné de Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, s’est rendu sur la base aérienne (BA) 125 d’Istres pour prononcer un discours sur la dissuasion nucléaire.

 

« Le contexte international n’autorise aucune faiblesse et montre que le temps de la dissuasion nucléaire n’est pas dépassé. » Sept ans après son prédécesseur, dans ce traditionnel discours sur la dissuasion nucléaire, François Hollande confirme l’intérêt de cette dissuasion nucléaire pour la France, tout en soulignant l’évolution du contexte international.

« Il ne saurait être question (…) de  baisser la garde », dans le domaine de la dissuasion nucléaire, a fermement rappelé le président de la République, même si « la France ne se sent pas directement agressée (et qu’elle) n’a pas d’ennemi déclaré ». Dans la politique de défense de la France, la dissuasion nucléaire a plus que jamais sa place. Le président a d’ailleurs confirmé son attachement aux deux composantes sous-marine et aéroportée : « toutes deux concourent à l’ensemble des missions de la dissuasion et c’est leur complémentarité qui permet au chef de l’Etat de disposer, à tout moment, de la gamme d’options nécessaires et suffisantes et de ne jamais être tributaire d’un seul type de moyens ». Afin de conserver la crédibilité de ces deux composantes et malgré un contexte budgétaire contraint, François Hollande a confirmé leur nécessaire modernisation : la mise en œuvre des adaptations futures du missile M51 destiné aux sous-marins lanceurs d’engins (SNLE), la poursuite d’études pour préparer des SNLE 3e génération, le remplacement progressif des derniers Mirage 2000N par des Rafale et les études pour faire évoluer le missile de croisière ASMP-A (air-sol moyenne portée améliorée) et préparer son successeur l’ASN4G. Le chef des armées a également précisé : « Par ailleurs, la loi de programmation militaire a engagé le renouvellement de la flotte des avions ravitailleurs, 12 avions Phénix ont été commandés et les deux premiers seront livrés à partir de 2018. ».

« La France doit être lucide. Elle sait qu’il ne suffit pas de proclamer le désarmement nucléaire immédiat et total, il faut que la réalité des actes de chacun soit cohérente avec les discours. » Dans le domaine du nucléaire militaire, la France doit compter avec de nouvelles puissances qui cherchent à émerger. A ce sujet, le président de la République a rappelé que « l’accroissement du nombre d'États possédant l'arme nucléaire (est) un risque majeur pour la paix ». Et de rajouter « En même temps (que la France) est prête à se défendre, elle ne veut pas pour autant renoncer à l’objectif même du désarmement, y compris du désarmement nucléaire. La France, c’est une puissance de paix, et c’est pourquoi elle se défend, pour la paix ! »

« Je tenais à venir ici à Istres pour faire cet exercice de vérité, de transparence, et en même temps, de reconnaissance de ce qu’est la Force de dissuasion pour notre pays ». « Pour réaffirmer l’enjeu fondamental qu’elle représente (…) pour la sécurité de la France. (…) Indépendance, liberté, capacité à faire prévaloir nos valeurs, voilà pourquoi nous devons chaque jour, assurer la permanence de la dissuasion nucléaire et être capables, à chaque instant, d’en améliorer encore l’organisation, le fonctionnement et les armes. »

Enfin, le président de la République a rappelé que la dissuasion nucléaire était complémentaire des moyens militaires conventionnels « Ainsi, en emportant des armements conventionnels, les chasseurs des forces aériennes aux capacités duales ont réalisé environ un quart des frappes effectuées par des avions français lors des opérations en Libye et au Sahel. Ils opèrent aujourd’hui en Afrique et en Irak, et contribuent tous les jours à l’alerte de défense aérienne. »

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24 février 2015 2 24 /02 /février /2015 12:55
Visite de François Hollande et Jean-Yves Le Drian au sein des Forces aériennes stratégiques


20/02/2015  SL  -  DICoD

 

Le 19 février, le président de la République, François Hollande, accompagné du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, s’est rendu sur la base aérienne 125 d’Istres (Bouches-du-Rhône). A cette occasion, le chef des armées a réaffirmé l’importance de la dissuasion nucléaire, fondamentale pour la sécurité de la France et la garantie de la survie de la Nation.

 

« Le contexte international n’autorise aucune faiblesse. Et c’est pourquoi, le temps de la dissuasion nucléaire n’est pas dépassé. Il ne saurait être question, y compris dans ce domaine, de baisser la garde. »  C’est à Istres, sur l’une des bases aériennes à vocation nucléaire de l’armée de l’Air, que le président de la République a décliné ses grandes orientations stratégiques pour la dissuasion nucléaire.

Dans son discours prononcé devant des équipages des forces aériennes stratégiques et des hautes autorités politiques et militaires telles que le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius ou encore le chef d’État-Major des armées, le général d'armée Pierre de Villiers ; le chef de l’État a répété sa volonté de sanctuariser et de moderniser l'outil nucléaire français.

En effet, le chef des armées s’est livré à un véritable exercice de transparence « …je ne crains pas d’informer que la France dispose de trois lots de 16 missiles portés par sous-marins, et de 54 vecteurs ASMP1 » a-t-il déclaré avant de réaffirmer son souhait de maintenir la crédibilité de la composante océanique et de la composante aéroportée « La loi de programmation militaire est justement celle qui nous permet de poursuivre l’adaptation des SNLE, nos sous-marins, aux M51, qui nous permet de mettre en service la tête nucléaire océanique à partir de 2016, de lancer les études de conception du SNLE de troisième génération et de remplacer, d’ici à 2018, les derniers Mirage 2000N par des Rafale emportant le missile ASMPA. Par ailleurs, la loi de programmation militaire a engagé le renouvellement de la flotte des avions ravitailleurs, 12 avions Phénix ont été commandés et les deux premiers seront livrés à partir de 2018. »

Enfin, le président de la République a rappelé que dans un contexte budgétaire contraignant, la dissuasion nucléaire était complémentaire des moyens militaires conventionnels « Ainsi, en emportant des armements conventionnels, les chasseurs des forces aériennes aux capacités duales ont réalisé environ un quart des frappes effectuées par des avions français lors des opérations en Libye et au Sahel. Ils opèrent aujourd’hui en Afrique et en Irak, et contribuent tous les jours à l’alerte de défense aérienne. »

 

 

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23 février 2015 1 23 /02 /février /2015 11:55
photo Ministère de la Défense

photo Ministère de la Défense

 

23.02.2015 Par Raphaël Stainville - V.A.


En première ligne pour combattre les djihadistes, le ministre de la Défense est aujourd’hui le nouvel homme fort du gouvernement. Enquête sur ce proche de François Hollande, que beaucoup surnomment désormais le “vice-président”.

 

Un mail aura suffi pour que, cinq minutes plus tard, on obtienne une première réponse à notre demande de rendez-vous. À l’autre bout du téléphone, Gwendal Rouillard, qui a hérité de l’ancienne circonscription de Jean-Yves Le Drian dans le Morbihan, s’amuse que l’on s’étonne de son hyperréactivité. « On est toujours sur la brèche, prêt à répondre aux sollicitations. C’est la marque des équipes Le Drian. »

Depuis l’annonce de la signature d’un contrat d’armement majeur entre la France et l’Égypte, qui porte sur la livraison de 24 Rafale, d’une frégate et de missiles pour les avions de combat et le navire de guerre, le député socialiste assure bien volontiers le service après-vente de celui qui est depuis toujours son protecteur. Il le fait d’autant plus volontiers qu’il connaît les réticences du ministre de la Défense à parler de lui-même. « Comme on dit en Bretagne, on préfère les faisous aux disous. »

L’homme est un taiseux. Silhouette granitique, regard d’orage, rides profondes, Jean-Yves Le Drian n’est pas du genre à vouloir faire des pieds et des mains pour décrocher la couverture d’un magazine. Il cultive la discrétion. « Je ne suis pas un mec qui donne dans l’esbroufe », confie-t-il à ses interlocuteurs et aux jeunes communicants qui rêveraient qu’il devienne un pilier des matinales. Lorsqu’il parle, c’est pour déclarer la guerre ou défendre avec force le budget des armées. Sa parole sourde, caverneuse n’en est que plus entendue et écoutée. Pourtant, presque malgré lui, les regards se concentrent désormais sur celui que certains surnomment le “vice-président” pour mieux souligner le poids et l’influence...lire la suite...

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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 07:55
Hollande a confirmé l'achat de 24 Rafale par l'Egypte

 

12/02/2015 Par lefigaro.fr, AFP

 

L‘Egypte est sur le point d'acquérir 24 avions de combat Rafale et une frégate multi-missions, a annoncé le chef de l'Etat dans un communiqué ce jeudi. La signature du contrat aura lieu le 16 février.

 

Le président de la République a confirmé ce jeudi la prochaine vente de24 avions de combat Rafale et une frégate multi-missions du constructeur Dassault Aviation* à l'Egypte. «Les autorités égyptiennes viennent de me faire savoir ce jour leur intention d'acquérir 24 avions de combat Rafale et une frégate multi-missions ainsi que les équipements associés. Ces équipements permettront à l'Egypte d'accroître sa sécurité et de jouer tout son rôle au service de la stabilité régionale», a annoncé François Hollande dans un communiqué publié jeudi soir. Le président de la République précise que la signature du contrat, d'une valeur évaluée à 5 milliards d'euros selon l'AFP, aura lieu le 16 février prochain au Caire. C'est le ministre de la Défense, Jean-Yves le Drian, qui signera le contrat au nom de la France.

Le PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier, a remercié jeudi soir l'Egypte de sa «confiance». «Je remercie les plus hautes autorités égyptiennes pour ce partenariat stratégique et historique. Dassault Aviation sera au rendez-vous de la confiance qu'elles viennent une nouvelle fois de nous témoigner», a-t-il déclaré. Le PDG a rappelé que la coopération du groupe avec l'Egypte «remonte aux années 70», a-t-il rappelé. Il a également remercié «les autorités françaises, qui sont à l'origine du programme Rafale et qui lui ont apporté le soutien politique sans lequel il ne peut y avoir d'exportation militaire».

 

Un avion de chasse multirôles

 

Sorti d'usine en 1998, le Rafale est un fleuron de l'aéronautique militaire française. Il s'agit d'un avion de chasse multirôle, déjà éprouvé au combat et actuellement engagé dans des opérations en Irak et contre l'organisation Etat islamique (EI). Il n'avait cependant encore jamais été acheté à l'étranger. L'armée française en a commandé 180 exemplaires, dont 137 ont été livrés à ce jour. Et elle doit prendre livraison de 26 appareils supplémentaires aux termes de la loi de programmation militaire (LPM) couvrant la période 2014-2019. Mais Dassault Aviation doit assurer une cadence minimale de production de 11 appareils par an, ce qui rend cruciale la vente de l'avion de combat à l'étranger, en sus des commandes françaises.

«Le fait d'avoir une vente à l'export est important car cela ouvrira la porte à d'autres ventes» à l'étranger, explique par ailleurs à l'AFP Philippe Plouvier, du cabinet de conseil en stratégie Boston Consulting Group. Dans une interview récente au Figaro, Eric Trappier précisait que le groupe «mène un travail de fond avec l'Inde dans un dossier très complexe en termes de montage industriel. Et nous avons des campagnes Rafale plus lointaines, y compris en Europe».

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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 07:40
BPC Vladivostok photo Marine Nationale

BPC Vladivostok photo Marine Nationale


12.02.2015 LesEchos.fr

 

Selon les médias russes, la France pourrait finalement autoriser la livraison de deux navires Mistral, suspendue en novembre dernier. Une information démentie par le chef de l’Etat à l’issue du sommet européen.

L’accord de paix trouvé jeudi matin à Minsk ne va pas pour autant débloquer la livraison des navires Mistral à la Russie, comme l’ont indiqué jeudi les médias russes. Une information démentie par François Hollande, qui a jugé lors du sommet européen que « les conditions ne sont toujours pas réunies ». « Les conditions ne sont toujours pas réunies. Elles le seront je l’espère un jour », a-t-il déclaré à l’issue du sommet européen. « Il est clair que si tout se mettait en place » pour le règlement de la crise ukrainienne, « des mesures seraient prises au niveau européen pour alléger les sanctions » et « la France pourrait s’inscrire dans ce processus », mais « nous n’en sommes pas encore là », a dit le président.

En novembre dernier la France avait décidé de suspendre la livraison du Mistral en représailles des actions menées par Moscou en Ukraine. Hollande avait alors imposé deux conditions nécessaires à la livraison : un cessez-le-feu observé par tous et une preuve tangible d’un règlement politique sur le conflit en Ukraine. Pour mémoire, le contrat avait été signé sous la présidence Sarkozy en 2011 et prévoyait la fourniture de 2 porte-hélicoptères pour 1,2 milliard d’euros.

Cette suspension avait été sans précédent pour l’industrie militaire française depuis une décision du général de Gaulle au détriment d’Israël en 1967. La Russie a-t-elle réclamé des compensations ? Ce n’est pas très clair. En novembre, Moscou avait indiqué qu’il ne comptait pas poursuivre la France « pour l’instant » auprès d’une cour d’arbitrage internationale. En décembre, François Hollande avait également semblé vouloir apaiser les relations et avait plaidé pour une « désescalade » des sanctions européennes contre la Russie.

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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 07:30
L’Egypte commande 24 Rafale

 

13 février 2015 par Edouard Maire – Info Aviation

 

Le 10 février, le président François Hollande  a annoncé via un communiqué officiel que les autorités égyptiennes souhaitent acquérir 24 avions de combat Rafale et une frégate multimissions (FREMM), ainsi que les équipements associés. Le montant du contrat est estimé à 5,6 milliards d’euros avec une première livraison dès 2018 (source : Élysée).

 

La cérémonie de signature aura lieu en présence du président égyptien al-Sissi, ainsi que les PDG des trois entreprises concernées : Éric Trappier (PDG de Dassault Aviation), Hervé Guillou (PDG de DCNS, fabricant des frégates), ainsi qu’Antoine Bouvier (PDG du missilier MBDA).

Trois jours plus tôt, le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian avait déclaré à la radio Europe 1 que les négociations avec l’Egypte étaient « assez avancées ».

Parallèlement, le chef de la marine française, l’amiral Bernard Rogel, avait confirmé aux journalistes le 9 février que l’Égypte était aussi intéressé pour acquérir une frégate furtive FREMM. La Normandie (D561), qui est en train de terminer ses essais en mer, pourrait être remise à l’Égypte plus tard cette année si son transfert n’a pas d’impact sur la Marine française à plus long terme.

Du coté égyptien, le président Abdel Fattah Al-Sissi (ancien ministre de la défense) avait déjà approuvé dans la soirée du 9 février le contrat d’achat de 24 Rafale, d’une frégate FREMM et de missiles MBDA.

Le montant global du contrat est estimé à 5,6 milliards d’euros : 3,5 milliards d’euros pour les 24 Rafale dont six exemplaires pourraient être prélevés sur la flotte de l’armée de l’air, 1 milliard pour la frégate FREMM, et 1,1 milliard pour les missiles (Mica, Scalp Naval).

La question du financement

Comment l’Egypte qui est en proie à de grandes difficultés économiques peut-elle financer une telle transaction ?

Paris a consenti de nombreuses facilités pour conclure cette vente historique et permettre ainsi l’exécution de sa loi de programmation militaire. La France propose au Caire de prendre à sa charge 60% du crédit acheteur, le reste étant pris par un pool bancaire, notamment le Crédit Agricole. En outre, l’acompte sera payé à 50 % par l’Egypte et à 50 % par les banques.

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11 février 2015 3 11 /02 /février /2015 08:55
Plutôt 3 000 par an, vers un étalement des suppressions de postes dans les armées

 

10.02.2015 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord – Défense Globale

 

La décision présidentielle et du Conseil de Défense du 21 janvier de réduire les déflations de 7 500 postes au sein du ministère de la Défense mène à une puissante bataille d'influence interne. Chaque DRH d'armées, de structures organiques, d'administration se promettant d'en bénéficier au maximum (au détriment du voisin, bien sûr)... Dans les armées, les premiers comptes aboutissent à la suppression d'environ 3 000 postes par an avec la nouvelle répartition des déflations sur toute la durée de la Loi de programmation militaire.

 

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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 07:55
photo Thomas Baronnet - PR / Elysée

photo Thomas Baronnet - PR / Elysée

 

09 Février 2015 valeursactuelles.com

 

COULISSES. Il y a un an, alors qu’il venait d’avoir 61 ans, le général Benoît Puga, chef d’état-major particulier du président de la République, a vu son mandat prolongé de manière exceptionnelle, retardant ainsi une retraite qu’il se voyait prendre à la grande chancellerie de la Légion d’honneur.

Mais à l’été prochain, la question de son départ se posera de nouveau. Au sein de la “grande muette”, beaucoup voient le général Didier Castres, qui a déjà travaillé à l’Élysée, occuper ce poste, à défaut d’avoir pu devenir chef d’état-major de l’armée de terre. À moins qu’un marin ne revienne à l’Élysée. Dans ce cas, tout le processus de succession de l’amiral Bernard Rogel, chef d’état-major de la marine, promis pour la retraite dans quelques mois, se trouverait gelé.

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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 07:45
Carte des forces prépositionnées au 23 janvier 2015 - crédits EMA

Carte des forces prépositionnées au 23 janvier 2015 - crédits EMA

 

source Sénat.fr

 

Question écrite n° 04513 de M. Jean-Paul Fournier (Gard - UMP)publiée dans le JO Sénat du 07/02/2013 - page 386

 

M. Jean-Paul Fournier souhaite interroger M. le ministre de la défense sur le devenir des forces prépositionnées en Afrique qui ont montré toute leur pertinence ces derniers mois.

L'opération Serval au Mali, mais également l'engagement en République centrafricaine au cours du mois de décembre 2012 ont en effet souligné combien la réactivité de nos armées et leur aptitude à la projection dans l'urgence tiennent notamment à l'existence de bases en Afrique et de forces immédiatement disponibles et projetables conséquentes.
À l'heure où les travaux de révisions du Livre blanc sur la sécurité et la défense nationale de 2008 sont en cours et alors que nombre de voix s'élèvent pour réduire cet outil militaire, dans son format et ses capacités, au titre des efforts, certes légitimes, de réduction de la dépense publique, il lui demande de préciser ce qui est envisagé pour la présence de l'armée française en Afrique dont l'intérêt stratégique dans la lutte contre les mouvements terroristes internationaux et la défense de notre sécurité vient de se rappeler à notre pays de façon criante.

 

Transmise au Ministère de la défense


 

Réponse du Ministère de la défense,publiée dans le JO Sénat du 05/02/2015 - page 257

 

Conformément aux évolutions programmées par le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale publié en 2013, la réorganisation des forces de présence françaises constitue un projet global tendant à transformer notre dispositif en le rapprochant de la bande sahélo-saharienne, tout en contribuant à l'objectif général de réduction des effectifs du ministère de la défense.

Dans ce contexte, s'agissant de l'Afrique, le président de la République a décidé la mise en place d'un schéma de présence permettant :

- de développer les capacités de la force africaine en attente (FAA), en formant chaque année 20 000 soldats locaux. Cet effort reposera essentiellement sur les pôles opérationnels de coopération de Dakar et de Libreville qui, dotés chacun d'un effectif de 350 militaires, sont en mesure de proposer plus de 188 formations différentes à nos partenaires ;

- de préserver une capacité d'intervention à partir de deux bases implantées à Abidjan et à Djibouti. Cette organisation a été définie de manière à soutenir et à compléter le dispositif déployé par la France dans le cadre de la conduite des opérations extérieures.

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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 07:45
photo PR - Elysée

photo PR - Elysée

 

09.02.2015 par JDD

 

François Hollande et le souverain marocain Mohammed VI se sont entretenu lundi à Paris. Tous deux ont dit vouloir souhaiter "une nouvelle dynamique de coopération confiante et ambitieuse entre la France et le Maroc", qui passera notamment dans "la lutte contre le terrorisme".

 

L'échange a mis fin à un an de brouille diplomatique entre les deux pays. François Hollande et le souverain marocain Mohammed VI ont souhaité lundi à Paris "une nouvelle dynamique de coopération confiante et ambitieuse entre la France et le Maroc". Ils ont également affirmé la détermination de la France et du Maroc "à lutter ensemble contre le terrorisme et à coopérer pleinement dans le domaine de la sécurité", selon le communiqué.

Lors d'un entretien d'une heure à l'Élysée, les deux dirigeants se sont félicités, selon un communiqué de la présidence, de la reprise "d'une coopération judiciaire plus efficace entre les deux pays", grâce à un accord bilatéral signé le 31 janvier.

 

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