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17 mars 2014 1 17 /03 /mars /2014 07:55
BPC Vladivostok photo T. Bregaris Ouest-France

BPC Vladivostok photo T. Bregaris Ouest-France

 

16.03.2014 journal-aviation.com (Reuters)

 

Des sanctions sur des accords militaires pourraient être décidées par Paris dans le cadre d'un troisième niveau de sanctions contre la Russie s'il n'y a pas de désescalade en Crimée, a déclaré samedi François Hollande.

 

L'Union européenne et les Etats-Unis prévoient d'annoncer lundi, au lendemain du référendum sur le rattachement de la Crimée à la Russie, une série de sanctions, dont des gels d'avoirs financiers et des interdictions de déplacement.

 

Interrogé sur une éventuelle suspension d'un contrat d'environ 1,2 milliard d'euros signé avec la Russie pour deux porte-hélicoptères de type Mistral, François Hollande a déclaré : "Quant aux sanctions autres, notamment liées à la coopération militaire, c'est le troisième niveau de la sanction, nous en sommes au premier."

 

Avant cette déclaration du président français, le ministre russe de l'Economie avait estimé que les sanctions prévues par les pays occidentaux auraient un impact économique limité.

 

Jusque-là, les autorités françaises avaient dit ne pas envisager de suspendre leurs contrats militaires avec la Russie. Vendredi, un diplomate français assurait à Reuters que cette question n'était pas à l'ordre du jour.

 

La France et la Russie sont parvenues en mai 2011, sous la présidence de Nicolas Sarkozy, à un accord sur la fourniture à la marine russe de quatre porte-hélicoptères de type Mistral, ou BPC (bâtiment de projection et de commandement). L'option pour deux d'entre eux n'a pas été levée à ce jour par Moscou.

 

"PSEUDO-CONSULTATION"

 

Le Vladivostok - construit pour moitié à Saint-Nazaire et à Saint-Pétersbourg et dont les essais en mer devaient se terminer la semaine dernière - doit être livré à la marine russe fin 2014.

 

Un deuxième BPC baptisé Sébastopol, du nom de la ville de Crimée où la marine russe stationne sa flotte depuis l'indépendance de l'Ukraine, doit être livré en 2016.

 

Dénonçant le référendum de dimanche en Crimée comme une "pseudo-consultation" sans légalité internationale, François Hollande a répété samedi que "la France comme l'Union Européenne ne reconnaî(traient) pas (sa) validité."

 

Les ministres français de la Défense et des Affaires étrangères doivent se rendre mardi à Moscou pour y rencontrer leurs homologues russes, un déplacement prévu de longue date et qui intervient dans le cadre des relations bilatérales entre les deux pays.

 

"Pour décider de ce déplacement, j'attendrai lundi", au lendemain de la consultation en Crimée, a dit samedi le président français.

 

(Elizabeth Pineau, Chine Labbé et John Irish, édité par Tangi Salaün)

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17 février 2014 1 17 /02 /février /2014 18:50
EUTM Mali - photo Bundeswehr

EUTM Mali - photo Bundeswehr

 

15.02.2014 Le Monde.fr (AFP)

 

La chancelière Angela Merkel a annoncé samedi 15 février que l'Allemagne voulait renforcer sa coopération avec la France dans le domaine de la défense. « J'ai convenu avec le président français François Hollande que nous voulions profiter de ce conseil des ministres franco-allemand pour parler de nouveaux projets communs (...) notamment dans le domaine de la sécurité, en particulier en Afrique », a souligné la chancelière, qui se rendra à Paris, mercredi, avec son gouvernement pour un conseil des ministres franco-allemand.

 

« Plus de convergences sont possibles », notamment dans la coopération militaire au Mali et en République centrafricaine, a ajouté la chancelière dans son podcast hebdomadaire.

 

L'armée allemande participe au Mali à une mission d'instruction de soldats maliens initiée par l'Union européenne. Berlin a décidé au début du mois d'augmenter son contingent au Mali de 180 à 250 militaires. La Bundeswehr va également fournir un Airbus médicalisé en République centrafricaine en soutien à la mission militaire française Sangaris.

 

La rencontre entre les deux dirigeants européens portera aussi sur le changement climatique et la protection des données personnelles sur Internet.

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17 février 2014 1 17 /02 /février /2014 13:59
Economies budgétaires: quand le ministre de la Défense veut passer son tour

Selon le ministre de la Défense, les militaires ont déjà largement payé leur quote-part aux économies

 

17/02/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Jean-Yves Le Drian a expliqué lors du deuxième conseil stratégique de la dépense publique, que le temps des économies au ministère de la Défense était révolu. En douze ans, l'Hôtel de Brienne va faire partir près de 80.000 militaires.


 

C'est non... Lors du deuxième conseil stratégique de la dépense publique, auquel ont participé Jean-Marc Ayrault et plusieurs ministres sous la présidence de François Hollande, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, invité à s'exprimer sur de nouvelles économies de l'Hôtel de Brienne, a expliqué que son ministère ne participerait pas aux futures économies, selon nos informations. A la grande fureur des autres ministres présents et qui ont pour objectif de réaliser "au minimum" 50 milliards d'économies d'ici à la fin du quinquennat en 2017. Aux autres de faire aussi bien que le ministère de la Défense.

Car Jean-Yves Le Drian, dont le budget a été sanctuarisé par le président de la République à plusieurs reprises, a précisé que son ministère avait déjà largement payé sa quote-part aux économies de l'Etat ces dernières années. Les deux dernières lois de programmation (LPM) 2008-2013, puis 2014-2019, ont programmé le départ de près 80.000 militaires. Du jamais vu dans aucun ministère. Sur les 23.500 postes supprimés entre 2014-2019, 9.000 doivent l'être au sein des forces opérationnelles et 14.500 dans le soutien et l'environnement des armées. Cette baisse des effectifs s'ajoute aux 54.000 postes supprimés dans le cadre de la LPM 2008-2013. 

Fin 2012, les armées françaises comptaient 225.000 hommes et femmes (donc des emplois...) et représentaient 1,5 % du PIB, soit 8 à 9 % du budget de l'État. A la fin de la guerre froide, c'était 500.000 hommes, 2,7 % du PIB, 15 % du budget de l'État. "L'effort de défense était, aux normes OTAN - c'est-à-dire hors pensions et hors gendarmerie -, de 2 % du PIB en 1997, avant de se stabiliser ces dix dernières années entre 1,6 % et 1,7 %, avait expliqué devant le Parlement le chef d'Etat-major des armées, l'amiral Edouard Guillaud. "La dépense publique, en France, représente 56 % du PIB. Quand on enlève 1,5 % pour la défense, il reste 54,5 %", rappelait de son côté il y a encore peu de temps l'ancien chef d'état-major des armées (2006-2010), le général Jean-Louis Georgelin.

 

La crédibilité de François Hollande et Jean-Yves Le Drian engagée

François Hollande avait assuré en juillet dernier devant la communauté militaire réunie à l'Hôtel de Brienne que la LPM 2014-2019  "reposera sur un principe, le maintien de l'effort financier important de la Nation avec la reconduction du budget de la défense à hauteur de 31,4 milliards d'euros, c'est-à-dire au niveau où il se situe cette année". Au-delà de François Hollande, la crédibilité de Jean-Yves Le Drian est également engagée. Il a répété à plusieurs reprises que que le budget de la défense était gravé dans le marbre. "L'ensemble de la loi de programmation est blindé", avait-il expliqué dans une interview accordée à "La Tribune".

En outre, la France, qui semble vouloir jouer un rôle sur la scène internationale notamment en Afrique, a besoin d'une institution militaire forte. Paris vient d'ailleurs de décider d'envoyer 400 militaires supplémentaires en Centrafrique, ce qui portera "temporairement à 2.000" ses effectifs dans ce pays. Et puis la perspective même très réduite de voir un jour des militaires français dans la rue, à l'image de ce qui s'est passé au Portugal, pourrait faire reculer Bercy et Matignon, qui tentent de tailler dans le budget du ministère de la défense sans aucune vision stratégique.

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15 février 2014 6 15 /02 /février /2014 12:55
La France envoie 400 soldats supplémentaires en Centrafrique

 

14/02/2014 Par Adrien Jaulmes - LeFigaro.fr

 

La France va renforcer le contigent de l'opération «Sangaris», afin de soulager les unités sur place et faire face à la montée de l'insécurité dans le pays.


 

La France a décidé d'envoyer 400 hommes supplémentaires en ­Centrafrique, augmentation importante du volume de l'opération «Sangaris» que le pouvoir politique a pourtant tout fait pour éviter. La décision a été annoncée hier à l'issue d'un Conseil de défense restreint, et après le retour du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, de sa visite en RCA. Le président de la République a décidé de porter «temporai­rement à 2000 les effectifs militaires français déployés en Centrafrique», dit le communiqué de l'Élysée, «pour répondre à l'appel du secrétaire général de l'ONU», et «à la décision de l'Union européenne d'engager une opération militaire en Centrafrique.»

Ces renforts de 400 hommes comprennent une cinquantaine de gen­darmes, qui permettront de faire face à la nouvelle situation à Bangui, où le départ et le casernement des ex-Séléka ont réglé en partie le problème militaire, mais a fait naître une insécurité qui relève plus de la criminalité: pillages, lynchages et autres violences. Ces gendarmes devraient à terme être intégrés à une force européenne (Eufor), qui devra être déployée en RCA. Le reste, soit 350 hommes, sera composé de troupes de combat. Ils permettront de soulager un peu les unités déjà sur place, soumises depuis deux mois et demi à un rythme épuisant. Et de donner plus de mobilité à l'opération «Sangaris», qui est en train de se déployer dans les provinces et a besoin de plus d'hommes que les volumes initiaux. Les effectifs de la Misca, la force panafricaine, ont atteint un volume de 6000 hommes, mais manquent de moyens de transports permettant d'opérer dans les provinces.

 

Les effectifs initiaux ont rapidement été dépassés par les événements

La question des effectifs se pose depuis le début de l'opération française en RCA le 5 décembre 2013. François Hollande avait à l'époque assuré que le chiffre de 1600 hommes ne serait pas dépassé. «Il n'y en aura pas davantage, cela suffira.» Mais l'opération «Sangaris», planifiée initialement pour faire face aux seules milices de l'ex-Séléka qu'il s'agissait de consigner dans leurs casernes et de désarmer progressivement, s'est retrouvée dès son déclenchement face à des situations imprévues. Le soulèvement des milices Anti-Balaka, qui avaient réussi à attaquer Bangui quelques heures avant le déclenchement de «Sangaris», puis le déchaînement de la vengeance populaire contre la minorité musulmane ont vite dépassé les capacités des forces déployées, obligées d'intervenir comme des pompiers sur des feux multiples, qui reprennent aussitôt étouffés.

Les effectifs sur le papier n'indiquent pas non plus les forces réelles dont dispose le commandement sur le terrain. Une partie des troupes appartiennent à des unités de soutien, ou sont «consommées» par des astreintes de garde. Le nombre de véhicules est aussi limité, et, en comptant d'indispensables périodes de repos, seule une partie des soldats présents en RCA sont disponibles opérationnellement. Le ministère de la Défense a précisé que la décision d'envoyer des renforts était motivée par l'évolution positive de la situation, et que l'opération était entrée «dans une deuxième phase». Elle contredit cependant toutes les assurances répétées depuis le début que le volume des forces ne dépasserait en aucun cas les 1600 hommes initialement prévus.

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14 février 2014 5 14 /02 /février /2014 17:03
Centrafrique: la France accroît sa présence militaire

14/02/2014 LeFigaro.fr (AFP)

 

La France va envoyer un contingent supplémentaire de 400 hommes en Centrafrique, d'après l'Elysée. 


Actuellement, l'armée française compte 1600 hommes présents dans le pays.

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4 février 2014 2 04 /02 /février /2014 17:45
François Hollande donnera-t-il un coup de pouce à Airbus Helicopters en Tunisie ?

Le constructeur européen tente depuis plusieurs mois de vendre six EC725 Caracal à Tunis destinés aux forces spéciales pour un montant de 300 millions d'euros environ

 

04/02/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

La visite du président français en Tunisie pourrait faire avancer un des dossiers export d'Airbus Helicopters. Le constructeur souhaite vendre six EC725 Caracal aux forces armées tunisiennes.

 

La visite de François Hollande en Tunisie prévue vendredi pourrait faire avancer un des dossiers importants d'Airbus Helicopters. Le constructeur européen tente depuis plusieurs mois de vendre six EC725 Caracal à Tunis destinés aux forces spéciales pour un montant de 300 millions d'euros environ. "Le Figaro" avait révélé l'information en novembre dernier. Selon nos informations, le Caracal est le premier appareil sur la liste des Tunisiens. "Ils en ont besoin", explique-t-on à "La Tribune". Il serviront dans des opérations anti-terroristes.

 

En 2013, Airbus Helicopters a vendu 33 appareils dans la famille de Super Puma/Cougar (EC725/EC225) et 37 en 2012. La filiale d'Airbus Group a enregistré l'année dernière 422 prises de commandes contre 469 en 2012, mais ses livraisons ont progressé de près de 5 %, à 497 unités contre 475 l'année précédente.

 

Un appareil multimissions

 

L'EC725 est un hélicoptère destiné à accomplir des missions de recherche et de sauvetage en zone de combat, de transport de troupes sur longue distance et des missions spéciales. Il intègre des équipements spécifiques pour ce type de missions, tel que le ravitaillement en vol, un système de contre-mesures, une caméra infrarouge ou des instruments de localisation d'un pilote éjecté.

 

Hélicoptère biturbine de la classe des 11 tonnes, l'EC725 est le premier hélicoptère français équipé d'un système d'autoprotection complet, de visualisation par écran LCD et d'un blindage.

Il est aussi capable d'accomplir des missions de sauvetage en mer.

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31 janvier 2014 5 31 /01 /janvier /2014 17:50
UK and France agree closer defence co-operation

An RAF guard of honour greets French President Francois Hollande and UK Prime Minister David Cameron at RAF Brize Norton [Picture: Sergeant Dave Rose RAF, Crown copyright]

 

31 January 2014 Prime Minister's Office, 10 Downing Street and Ministry of Defence

 

The UK and France have agreed to strengthen defence co-operation following a summit at RAF Brize Norton today.

 

A communiqué signed by UK Prime Minister David Cameron and French President Francois Hollande sets out plans for closer ties between the 2 countries.

Building on the Lancaster House treaty signed in 2010, the agreements further the security and prosperity of the 2 nations through commitments to jointly invest in the procurement of defence equipment, the joint training of armed forces and the continued development of the Anglo-French Combined Joint Expeditionary Force.

Both countries have today signed:

  • a statement of intent for a future combat air system, which would launch a 2-year, £120 million joint feasibility phase that will see British and French industries working together

  • technical arrangements for our exchange programme to provide RAF pilots and engineers with experience of operating the A400M ahead of the delivery of the UK’s first aircraft later this year; and for French pilots to gain flying experience on the RAF’s A330 Voyager aircraft

  • a memorandum of understanding confirming joint orders for a future helicopter-launched, anti-surface guided weapon for our navies

 

Agreements have also been reached that will see:

  • a £10 million contract for the development of underwater vehicles capable of finding and neutralising seabed mines

  • investment in the Atomic Weapons Establishment at Aldermaston, Berkshire, to allow collaboration on and safe testing of UK and French stockpiles and greater sharing of technical and scientific data to further joint research

  • further co-operation between both armies in the areas of equipment capability and interoperability

Both countries also agreed to build on international peacekeeping missions carried out by their respective forces in Libya, Mali and the Central African Republic.

Defence Secretary Philip Hammond and his French counterpart, Jean-Yves Le Drian, agreed to continue the development of a Combined Joint Expeditionary Force capable of carrying out co-ordinated expeditionary military operations.

The 2 nations also agreed joint efforts to tackle security issues in north and west Africa, in particular terrorism, as well as drug and arms trafficking to achieve long term stability in the regions.

Mr Hammond said:

Britain and France are natural partners for defence co-operation. We have made substantial progress since the Lancaster House treaty was signed in 2010 and today we have committed ourselves to go further still.

The agreements we have reached at this summit will improve the interoperability of our forces, enhance our joint equipment procurement and build on our capacity to support security and stability in places such as Libya, Mali and the Central African Republic.

Philip Hammond shakes hands with the French Defence Minister
Defence Secretary Philip Hammond shakes hands with the French Defence Minister, Jean-Yves Le Drian, at RAF Brize Norton [Picture: Paul Crouch, Crown copyright]
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31 janvier 2014 5 31 /01 /janvier /2014 13:50
Un pilote anglais sur le Rafale français (crédits: Ministère de la Défense)

Un pilote anglais sur le Rafale français (crédits: Ministère de la Défense)

 

31 janvier, 2014 Guillaume Belan (FOB)

 

David Cameron accueille aujourd’hui François Hollande et Jean-Yves Le Drian sur la base de l’armée britannique de Brize Norton, près d’Oxford. La base d’où décollent les avions engagés dans les opérations de transport militaire au Mali et en Centrafrique en soutien des forces françaises engagées. Lancée par les accords de Lancaster House de 2010 et réaffirmée par le précédent sommet de Paris de février 2012, la coopération entre le Royaume-Uni et la France se porte bien. Londres est devenu en quelques années le partenaire défense privilégié de la France.

 

Depuis les trois dernières années, les visites, échanges et exercices entre les deux armées se sont multipliés et les programmes d’armements communs se développent.

 

Sur le plan opérationnel, l’objectif, qui devrait être réaffirmé aujourd’hui est l’établissement d’une force de projection commune, la Common Joint Expeditionnary Force (CJEF), qui doit obtenir sa certification dès 2016. De nombreux exercices sont en cours et une importante étape devrait être franchie avec l’exercice de niveau division Rochambeau en mai prochain.

 

De nombreuses annonces sont attendues sur le plan des programmes, ils concernent tous les secteurs: volet dissuasion, air (recherches communes sur un futur drone de combat UCAS), mer (anti-navire-léger; guerre des mines).

 

Le terrestre n’est pas en reste avec la probable acquisition par la France de drones tactiques Watchkeeper (Thales), afin de remplacer le SDTI Sperwer (Sagem) vieillissant.

 

Les anglais quant à eux s’intéressent de près au VBCI de Nexter et devraient bientôt lancer une campagne d’évaluation. Des rumeurs insistantes font également état d’un fort intérêt britannique pour le canon automoteur d’artillerie Caesar de 155 mm (Nexter). Les deux pays développent également ensemble un nouveau calibre, le CTA 40 mm qui équipera les futurs blindés britanniques et l’EBRC français.

 

Les anglais mettent également en œuvre le drone MALE Reaper que la France utilise depuis Niamey (Niger) pour le théâtre malien depuis peu.

 

De nombreux projets communs qui vont renforcer l’interopérabilité des deux armées. Le Royaume Uni est aussi l’un des très rares soutiens européens indéfectibles dans les récentes opérations menées par Paris (Lybie, Mali, RCA…), à la différence de l’autre grand partenaire, l’Allemagne.

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26 janvier 2014 7 26 /01 /janvier /2014 12:45
Les Etats-Unis et la France cherchent à renforcer leur partenariat de défense et de sécurité

 

25 jan 2014 - Xinhua

 

Jean-Yves-Le-DrianxLe secrétaire américain à la Défense Chuck Hagel a rencontré vendredi à Washington son homologue français Jean-Yves Le Drian, s’engageant à renforcer la coopération en matière de sécurité et de défense entre les deux pays.

 

« Nous avons renforcé le partenariat de sécurité profond et durable entre la France et les Etats-Unis », a indiqué M. Hagel au Pentagone lors d’une conférence de presse avec M. Le Drian.

 

« La France est le plus ancien allié des Etats-Unis. Notre partenariat de défense continue à être de grande importance. Il est important à la fois pour l’Europe et le monde », a-t-il noté.

 

M. Hagel a annoncé en début de semaine que les deux pays ont signé un accord sur la connaissance des conditions spatiales. « Cela renforcera le partage d’informations entre nos deux pays dans ce domaine critique », a-t-il ajouté.

 

Ces dernières années, les troupes françaises et américaines ont servi côte à côte dans le monde entier, de l’Afrique à l’Afghanistan, a souligné le secrétaire américain à la Défense.

 

« Une des priorités d’aujourd’hui a été notre coopération continue et le soutien de nos efforts internationaux en Afrique, dont les contributions françaises importantes au Mali et en République centrafricaine », a déclaré M. Hagel.

 

Le ministre français de la Défense s’est dit d’accord sur le besoin de poursuivre la coopération dans le dialogue sur l’Afrique, ajoutant que lui et M. Hagel ont convenu de créer un groupe de haut niveau pour discuter de leurs analyses et initiatives communes en Afrique.

 

M. Le Drian a aussi expliqué le nouveau positionnement des forces françaises en Afrique afin de mieux identifier et cibler les terroristes dans diverses régions, de la Mauritanie à la Corne de l’Afrique.

 

Pendant ce temps, le ministre français a indiqué que le voyage avait également pour but de préparer la prochaine visite du président français François Hollande.

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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 11:55
Vœux aux armées et au monde combattant du président de la République


10/01/2014 armée de l'air

 

Monsieur François Hollande, président de la République, a présenté ses vœux aux forces armées sur la base aérienne 110 de Creil ce mercredi 08 janvier 2014.

 

Monsieur Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, Monsieur Kader Arif, ministre délégué aux anciens combattants, l’amiral Édouard Guillaud, chef d’état-major des armées, et le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air, ont accompagné le président de la République.

 

Après les honneurs, Monsieur François Hollande a visité des unités comme le centre national de ciblage (CNC) 34/664, le centre de formation et d’interprétation interarmées de l’imagerie (CF3I) 24.664 ainsi que le 13erégiment de dragons parachutistes de Pau.

 

 

Le président a ensuite rencontré les pilotes de chasse et les mécaniciens assurant la permanence opérationnelle. À cette occasion, il a pu suivre en direct le décollage d’un Mirage 2000. Ces aviateurs en alerte sont des acteurs de la police du ciel et de la protection de l’espace aérien français.

 

Le discours présidentiel fut prononcé devant 1700 personnes, civiles et militaires : «C’est par vous que la France peut porter un message universel qui est celui de la paix, de la sécurité et de la stabilité. C’est la raison pour laquelle je vous adresse non seulement mes meilleurs vœux de réussite pour vos projets professionnels, personnels et familiaux, mais je vous renouvelle ma confiance, mon soutien et ma reconnaissance pour tout ce que vous faite pour le pays…»

 

Retrouvez le discours du président de la République en intégralité et en vidéo sur le site Internet de l’Élysée.

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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 20:13
Centrafrique: la France n'obtient qu'un timide engagement de l'Europe

 

20 décembre 2013 Par RFI

 

A l'issue du second jour du sommet des dirigeants de l'UE à Bruxelles, François Hollande s'est déclaré satisfait du soutien apporté par ses partenaires européens sur la question de la Centrafrique. Mais les Européens se sont tout de même montrés très prudents et ont reporté la décision d'une mission commune à janvier 2014.

Avec notre envoyé spécial à Bruxelles, Guillaume Naudin

L'Europe se décidera donc à accompagner la France en Centrafrique, un peu ou un peu plus au mois de janvier, lors d'un Conseil des Affaires étrangères de l'Union européenne. Autrement dit, les chefs d'Etat et de gouvernement ont laissé la question à leurs ministres des Affaires étrangères et à une échéance ultérieure.

François Hollande peut présenter ce résultat comme une accélération des procédures européennes plutôt longues. Il ne faut pas oublier qu'il était venu chercher à Bruxelles un soutien un peu plus marqué de ses partenaires qui préfèrent donc jouer la prudence.

Soutien moral

Message reçu puisque le président français envisage désormais des missions humanitaires ou de santé. En tout cas, pas les missions les plus périlleuses pour d'éventuels renforts européens. La question des financements des opérations extérieures est, elle aussi, repoussée à plus tard.

Une certitude cependant : la chancelière allemande Angela Merkel a expliqué qu'il n'y aurait pas de financement rétroactif. Jusqu'à une éventuelle décision à venir, c'est donc la France qui assume seule le coût de sa participation à l'opération en Centrafrique. En attendant, elle devra donc se contenter d'un soutien que l'on qualifiera de « moral » de la part des Etats membres.

→ A (RE)LIRE : Jean-Yves Le Drian: en RCA, notre mission c’est le «désarmement impartial»

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20 décembre 2013 5 20 /12 /décembre /2013 12:45
photo EMA

photo EMA

 

20.12.2013 Par Jean-Pierre Stroobants (Bruxelles, bureau européen) Le Monde.fr

 

Le sommet des chefs d'Etat et de gouvernement qui avait, notamment, à son programme l'annonce de projets communs pour l'Europe de la défense aura surtout servi à acter les divisions des Vingt-Huit quant au financement de missions comme celles de la France en Centrafrique.

 

Jeudi 19 décembre, François Hollande espérait un soutien financier mais aussi opérationnel. Paris tente de forcer l'élargissement du dispositif Athena, qui sert déjà à financer une partie des missions militaires européennes. Catherine Ashton, la Haute représentante pour la diplomatie, rentera un rapport et il semble acquis que le système évoluera pour les opérations décidées à l'avenir.

 

Et pour la Centrafrique ? M. Hollande aimerait transformer l'intervention française en une opération européenne mais il doit, pour cela, décrocher une autre aide que celle offerte, à l'heure actuelle, par quelques uns. Jeudi soir, il ne pouvait toutefois évoquer que la Pologne, qui va envoyer un avion gros porteur et ses 50 hommes d'équipage. La Belgique n'a rien décidé et ne veut agir, dit-elle, que « dans le cadre d'une mission commune ».

 

UN ENJEU PLUS SYMBOLIOQUE QUE FINANCIER

 

Le dossier centrafricain devait être rediscuté vendredi et le président entendait souligner désormais qu'il serait bon « politiquement et pour la solidarité » que la France ne reste pas seule sur le terrain. L'enjeu semble donc être devenu, en l'espace de quelques jours, plus symbolique que financier. Le président avait lancé l'idée d'un fonds permanent de financement de missions visant à assurer la sécurité de l'ensemble du continent.

 

A son arrivée à Bruxelles, il se réjouissait d'avoir reçu un appui politique de « la quasi-totalité » des pays membres et ajoutait : « donc les financements doivent suivre ». « Nous ne pouvons pas cofinancer une mission si nous ne participons pas à la décision » répliquait la chancelière allemande Angela Merkel.

 

« Quand nous sommes intervenus, nous ne pouvions pas convoquer un Conseil européen et nous avons été amenés à agir unilatéralement », répondait M. Hollande. Il pense que les ministres des affaires étrangères pourraient acter prochainement une demande formelle d'appui à l'opération « Sangaris ». D'autres sont plus dubitatifs.

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19 décembre 2013 4 19 /12 /décembre /2013 12:45
photo EMA

photo EMA

 

18.12.2013 Par Frédéric Pons- V.A.

 

Centrafrique. Il fallait intervenir pour éviter un carnage. Mais François Hollande a trop attendu. Il s’est engagé sans véritable politique, sur un agenda irréaliste et des objectifs flous.

 

« La mission de la France en Centrafrique est dangereuse, disait François Hollande le 10 décembre à Bangui, en s’inclinant devant les cercueils des deux jeunes parachutistes tués, la nuit précédente, dans une embuscade. L’opération Sangaris était nécessaire pour éviter un carnage. » Écumé par des hommes en armes échappant à toute autorité, ce « pays à la dérive », selon Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, menaçait de sombrer dans un pandémonium africain rappelant le Rwanda.

 

Malgré le déploiement des premiers soldats français dès le 5 décembre, des violences ethno-religieuses, sans précédent en Centrafrique, faisaient près de 600 morts en une semaine. Des milliers de gens en quête de sécurité et de nourriture s’installaient sur l’aéroport de Bangui M’Poko, poumon de l’opération française. Aguerris mais sollicités par de multiples tâches — patrouilles, désarmement, soins aux blessés, fouilles de maisons —, nos soldats étaient trop peu nombreux —, d’abord 1 200 puis 1 600, bientôt davantage — pour à la fois garder l’aéroport, un site stratégique, et « rétablir une sécurité minimale » dans le pays.

 

Jean-Yves Le Drian dit que cette mission, « beaucoup moins onéreuse » que celle au Mali, est « beaucoup plus difficile (…) parce que l’identification de l’adversaire n’est pas si simple ». L’expérience et la supériorité des armes peuvent suffire pour la première phase : rétablir la sécurité dans les principales villes. Le succès repose sur le métier des parachutistes et de leurs chefs, ces qualités que leur envient tant d’armées étrangères : esprit d’initiative et intelligence de situation, sang-froid et discipline de feu, culture locale et empathie pour les populations.

 

Il en va autrement pour la phase suivante, annoncée le 13 décembre aux soldats français par Le Drian : « Votre action, je le précise, ne se limitera pas à Bangui, car l’enjeu c’est bien de rétablir la stabilité de l’ensemble du pays. » Il faudra plus de troupes pour sécuriser cet État immense (622 984 kilomètres carrés) où tout est délabré. Le délai de six mois fixé par François Hollande est irréaliste, même avec l’aide des pays africains, si peu mobilisés par le sort de la Centrafrique, pays clé à la charnière de la savane et de la forêt. Ce temps qui file n’arrange pas l’Élysée. Le dernier sondage Ifop pour Dimanche Ouest-France montre que le soutien des Français à cette opération est passé de 51 à 44 % en une semaine. Cette chute de popularité n’était intervenue qu’au bout d’un mois et demi dans le cas de l’opération au Mali.

 

Pour les Français, les hostiles sont partout : « Chouf  [Regardez] à 360 degrés », disent les cadres à leurs hommes en patrouille. Les moins redoutables sont les sudistes chrétiens. Assoiffés de vengeance contre les musulmans, équipés de pétoires, de machettes ou de bâtons, ils pillent les magasins de leurs ennemis, lynchant au passage ceux qui n’ont pas eu le temps de fuir. Des mosquées ont été incendiées.

 

Les combattants Séléka (“alliance” en sangho, la langue officielle de la Centrafrique), qui ont pris le pouvoir en mars dernier sont plus dangereux. Musulmans venus du Nord, mais surtout du Tchad et du Soudan, dont le rôle est trouble, parfois islamistes et pour certains sous influence djihadiste, ils ont voulu mettre en coupe réglée ce pays chrétien à 80 %. La population sudiste et Bangui leur sont hostiles. Nerveux, inquiets, les Sélékas voulaient garder leurs armes, « pour se protéger », alors que les Français devaient les désarmer. « Il faut nous adapter à une situation volatile et piégeuse », reconnaît un familier du dossier.

 

La ligne n’est pas claire alors que les Africains, hostiles ou amis, ont besoin de clarté. L’option “impartiale” choisie par Paris accroît l’incertitude de la population, aggrave les risques et peut dégrader la situation. Certains “justiciers” sudistes comprennent mal cette posture et commencent à en vouloir aux Français qu’ils avaient accueillis en libérateurs, croyant se débarrasser sans délai des combattants de la Séléka.

 

Les Français se retrouvent dans une position inconfortable. Des officiers rappellent le « mauvais scénario » de la Côte d’Ivoire des années 2002-2004, quand Paris n’avait pas voulu trancher entre le pouvoir central et les rebelles. À Bangui, les Français ont choisi de traiter avec les nordistes de la Séléka, « pour apaiser la tension ». Leurs chefs s’attendaient à être ou ar rêtés ou chassés, comme Paris l’avait laissé entendre. Mais le coup de poing prévu s’est transformé en main tendue — au moins pour un temps.

 

Michel Djotodia, le président putschiste, a même pu saluer François Hollande, le 10 décembre. Son départ se négocie mais ses combattants ne quitteront pas Bangui sans butin ni garanties de sécurité. D’autant qu’ils savent que le retour à la démocratie réclamé par la France redonnera, ipso facto, le pouvoir aux sudistes chrétiens, loi du nombre oblige.

 

Ces combattants vont se replier dans le nord-est du pays, dans la région dite “des trois frontières” (Centrafrique, Soudan, Tchad), d’où ils étaient partis. Non contrôlée, cette “zone grise” risque très vite d’attirer des islamistes et djihadistes africains et d’être transformée en base d’assaut, comme le fut l’adrar des Ifoghas au Mali. Les Sélékas y attendront le retrait français. « Dans six mois », a imprudemment promis François Hollande. Si l’armée française ne va pas désarmer et pacifier cette région, ils relanceront leurs raids vers le Sud et l’Ouest, comme le firent leurs ancêtres, pendant des siècles, qui razziaient des esclaves dans les forêts de l’Oubangui. Jusqu’au coup d’arrêt mis par la colonisation.

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18 décembre 2013 3 18 /12 /décembre /2013 08:25
Rafale écarté du Brésil, la rumeur du moment.

17 décembre 2013 portail-aviation

 

 

La semaine dernière, était publiée  une « information », lancée par un journal local brésilien, et depuis repris en boucle par plusieurs médias internationaux, ou mêmes français

L’information est courte, et est livrée sans source. Elle provient du site folha.uol.com.br. La voici :

Dilma Rousseff disse nesta semana ao presidente François Hollande que o Brasil não comprará da França os 36 caças do programa FX-2, da Aeronáutica. O entrave para a aquisição do Rafale, fabricado por um consórico liderado pela francesa Dassault, é o preço: ele custaria o dobro dos concorrentes --o F/A-18 Super Hornet, da norte-americana Boeing, e o sueco Gripen-NG. Na expectativa de selar o negócio, Hollande trouxe o presidente da Dassault, Éric Trappier, em sua visita ao Brasil.

Traduction: Dilma Roussef a dit cette semaine au président français François Hollande que le Brésil n’achètera pas à la France les 36 avions de combats du programme FX-2. L’obstacle à l’achat du Rafale, fabriqué par un consortium mené par Dassault Aviation, est son prix. Il couterait (ndlr : notez le conditionnel) le double du prix de ses concurrents – Le F/A-18 Super hornet, de l’américain Boeing, et le Gripen NG suédois. Anticipant sur une signature de la vente, M. Holllande a fait venir avec lui le président directeur général de Dassulat, Eric Trappier, lors de sa visite au Brésil.


Il n’en aura fallu pas plus pour que plusieurs autres médias aillent encore plus loin en affirmant que le Rafale est désormais écarté de la compétition.
Il convient désormais de prendre un peu de recul et d’analyser l’information livrée par le journal brésilien.

Premièrement, les négociations, quand elles ont lieues, se déroulent de façon confidentielle. Il y a peu de chance, mis à part lors d’une conférence publique et officielle, que ne filtre une information pareille.


Deuxièmement, où a-t-on déjà vu, un jour, une information selon laquelle un avion était évincé d’une compétition en phase finale sans que ne soit annoncé un vainqueur ? C’est une chose complètement illogique et même contre-productive pour le gouvernement brésilien. Que le prix de l’offre Rafale soit plus élevé que celle des autres compétiteurs, cela ne fait aucun doute –et j’y reviendrai un peu plus tard- Mais chaque offre possède des avantages qui leurs sont propres, et les négociations étant encore en cours, l’acheteur se sert du levier naturel qu’est la concurrence pour se voir proposer la meilleure offre. Retirer un compétiteur n’a donc, de ce point de vue, aucun sens.

Troisièmement, le but de ce voyage n’était absolument pas de rentrer en France avec un contrat en poche. Cela n’aurait pas été possible, car il faut premièrement que soit annoncé le vainqueur de la compétition avant que ne soit engagé des négociations exclusives avec lui (CF : l’Inde), négociations qui peuvent durer de quelques mois à plusieurs années. Le but était plutôt de mettre à jour l’offre française, avec certainement de nouvelles propositions, en plus du fait que le Rafale a beaucoup évolué depuis 2009, date à laquelle avaient été remises les premières offres de tous les concurrents.


Pour en revenir au prix, mais pas seulement.
Tous les chiffres annoncés ne sont que des suppositions, et des estimations plus ou moins juste. Ni un constructeur, ni le gouvernement brésilien ne se risquerait à divulguer des chiffres, au risque de fausser le jeu de la concurrence. Mais la tendance est par contre clairement établie.

Le Gripen NG est l’avion le moins cher à l’achat, mais aussi à l’heure de vol. Il consomme moins de carburant, et étant monoréacteur, il consomme moins d’heures de maintenance… Ce qui peut être un avantage financier à court terme peut se révéler devenir un véritable problème, au-dessus de l’immense zone à protéger. Avec un seul réacteur, aucune solution de secours n’est envisageable autre qu’une éjection, associée à la perte d’un avion. L’avion n’est pas non plus navalisable, bien que des études soient possibles, mais à un coût non négligeable. Brasilia ayant prévu de se doter d’un groupe aéronaval crédible, cette dernière déconvenue n’est pas négligeable. Un blocage existe également au niveau des transferts de technologies, une part importante de matériels de l’avion étant d’origine américaine.

Le F/A-18 E/F Super Hornet est également moins cher que le Rafale, mais situé dans une fourchette de prix proche du Rafale. Le Super Hornet bénéficie d’une production en grande série, et d’un potentiel évolutif très fort (voir l’article sur l’Advanced Super Hornet). Bien que légèrement moins performant que le Rafale, son principal handicap est que le congré, historiquement, n’a jamais permis de transferts de technologie à la hauteur de ce que demande Brasilia. Alors que du même point de vue historique, la France a toujours largement fait ses preuves dans ce domaine-là. Ne perdez pas de vue qu’un transfert de technologie n’est jamais gratuit. Voilà ce qui pourra aussi expliquer en partie un tarif bien plus élevé de l’offre française, capable de vendre des technologies que Boeing ne pourra même pas proposer.

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17 décembre 2013 2 17 /12 /décembre /2013 00:13
Hommage national au Caporal Nicolas VOKAER et au Caporal Antoine LE QUINIO

 

16/12/2013 Armée de Terre

 

Après les instants de recueillement lors du passage du convoi funéraire sur le pont Alexandre III, s'est déroulée la cérémonie d'hommage national à nos deux camarades, les caporaux Nicolas VOKAER et  Antoine LE QUINIO, morts pour la France.

 

Sources : Présidence de la République

 

Note RP Defense : pas de mention de la prière pour les familles, en la cathédrale Saint Louis des Invalides. Dommage ...

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16 décembre 2013 1 16 /12 /décembre /2013 13:45
Sangaris : le CEMA à Bangui (10 dèc 2013)

 

 

13/12/2013 16:35 Sources : EMA

 

Le 10 décembre 2013, l’amiral Edouard Guillaud, chef d’état-major des armées (CEMA), s’est rendu en Centrafrique au sein de la force Sangaris.

 

Le CEMA s’est rendu en Centrafrique quatre jours après l’engagement de l’opération Sangaris. Ce déplacement avait pour objectif de faire de faire un point de situation des opérations avec le général Francisco Soriano.

 

Présent pour accueillir le Président de la République lors de son étape en Centrafrique, il était à ses côtés lors de l’hommage rendu aux deux soldats tués durant l’accrochage du 9 décembre.

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16 décembre 2013 1 16 /12 /décembre /2013 11:55
Centrafrique: Hollande menacé par des Sélekas? "Absolument pas", répond la Défense

 

15/12/2013 Par LEXPRESS.fr

 

Selon Le Parisien, deux 4X4 et cinq pick-up chargés de miliciens armés de la Séléka se sont placés devant le Falcon présidentiel alors que François Hollande se trouvait à deux pas de là, mardi soir.

 

Que s'est-il passé mardi soir sur l'aéroport de Bangui, en Centrafrique? Pour Le Parisien, François Hollande s'est trouvé en danger. "Absolument pas", répond le ministère de la Défense. 

 

Une chose est sûre: les forces spéciales chargées de protéger le président français et les Sélékas, milice armée fidèle au chef de l'Etat centrafricain, Michel Djotodia, se sont faits face sur le tarmac de l'aéroport. Pendant ces cinq minutes de tension, à deux pas de là, François Hollande et Michel Djotodia s'entretenaient de la situation chaotique dans lequel le petit pays africain est plongé.  

Les Sélékas, armés, se seraient alors rapprochés du Falcon présidentiel. "Ça a été la panique du côté des forces spéciales qui protègent l'appareil", témoigne, dans Le Parisien, une source locale. Il faut dire qu'à ce moment-là, le président de la République française est à portée de canons des Sélekas. 

Par cette manoeuvre, la garde rapprochée de Michel Djotodia aurait cherché à mettre la pression sur François Hollande, craignant qu'il ne demande au leader centrafricain de quitter le pouvoir. 

 

Le ministère de la Défense parle d'une situation normale

Interrogé par l'AFP, le ministère de la Défense affirme que François Hollande n'a pas été en danger. Michel Djotodia est certes arrivé avec 10-15 hommes armés de l'ex-Séléka, mais "ces hommes sont les hommes de la garde personnelle du président Djotodia, qui a le droit d'en disposer", explique l'entourage de Jean-Yves le Drian. 

"Ces hommes sont d'ailleurs immédiatement partis une fois le président arrivé et l'entretien a débuté", a indiqué cette source, précisant que Michel Djotodia se déplaçait habituellement avec cette garde. 

"Le groupement de sécurité du président n'a en rien été débordé; on était dans le cadre de consignes normales", a-t-on précisé de même source. Le ministère a rappelé qu'environ 2000 ex-Séléka étaient cantonnés actuellement à Bangui. 

 

Hollande veut y retourner "dans les semaines qui viennent"

De son côté, et en marge de sa visite en Guyane, François Hollande a affirmé qu'il souhaitait retourner en Centrafrique "dans les semaines qui viennent" pour afficher son soutien aux troupes françaises.  

La France a engagé 1600 soldats aux côtés de la force d'intervention africaine pour pacifier un pays où chrétiens et musulmans s'affrontent. Deux soldats français, Antoine Le Quinio et Nicolas Vokaer, ont trouvé la mort dans une embuscade tendue par la Séléka, une coalation de rebelles musulmans.

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15 décembre 2013 7 15 /12 /décembre /2013 11:00
Opérations militaires: il faut "un fonds européen permanent" (Hollande)

 

14/12/2013 latribune.fr

 

La France ne veut plus assumer seule les dépenses liées aux opérations militaires d'urgence. Si convaincre les partenaires européens s'annonce ardu, le Président français s'y emploiera tout de même lors du prochain Conseil européen.

 

"L'Europe fait beaucoup, mais elle le fait ponctuellement. Il faudrait un fonds européen permanent, pas un fonds par opération": François Hollande a plaidé jeudi depuis le Brésil en faveur d'un fonds commun permanent pour financer les opérations militaires.

 A l'occasion du Conseil européen qui se déroulera les 19 et 20 décembre prochain, Paris entend convaincre ses partenaires de créer ce fonds européen, destiné à financer les interventions d'urgence dans les pays en crise.

Il faut dire que la France est engagée dans plusieurs opérations fort coûteuses en Afrique. Si elle ne devrait pas atteindre les 650 millions d'euros qu'a coûté Serval au Mali en 2013, celle en Centrafrique pourrait à son tour faire exploser la facture. Et la France, condamnée à tailler dans les programmes militaires et à rogner les effectifs des armées en période de crise, ne veut plus assumer seule les dépenses.

"Il ne s'agit pas qu'on soit la force armée et qu'on demande à être payé, on n'est pas les mercenaires, ni les gendarmes de l'Europe", a assuré ce samedi le Président de la République.

 

Convaincre les autres pays s'annonce rude

Dès l'intervention franco-britannique en Libye en 2011, les critiques se sont élevées en France pour dénoncer l'apathie des Européens, qui refusent de s'engager militairement pour défendre la sécurité commune. Un fonds européen permanent permettrait de financer les interventions d'urgence jusqu'à ce qu'elles basculent sous statut d'opérations de maintien de paix des Nations unies, et bénéficient dès lors des crédits de l'ONU.

Si Paris aura du mal à convaincre ses partenaires dans un domaine, l'Europe de la défense, où les avancées sont souvent millimétriques, les Européens semblent disposés à accompagner financièrement les interventions militaires dès lors qu'on ne leur demande pas d'envoyer des troupes au sol. Ainsi Berlin, Bruxelles et Londres ont promis une aide en transport aérien de troupes et matériels pour la Centrafrique, et l'UE a décidé de débloquer 50 millions d'euros supplémentaires pour appuyer la montée en puissance de la force africaine qui doit prendre à terme le relais des Français.

 

Urgence sur les Groupements tactiques de l'Union Européenne

Pierre angulaire de cette Europe de la défense souvent qualifiée de "coquille vide", Paris veut bousculer ses partenaires.

"S'il y a une réflexion à avoir d'urgence, c'est sur le concept de groupement tactique. Comment l'utiliser à bon escient dans le cadre d'une relation entre l'Europe et l'Afrique qu'il faut remettre à l'ordre du jour", a estimé mercredi le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian.

Ébauche d'une force de réaction rapide européenne, les GTUE (Groupements tactiques de l'Union Européenne) existent sur le papier mais n'ont jamais été mobilisés pour répondre aux situations d'urgence. Faute à un manque de volonté politique commune et à un mécanisme lourd qui nécessite l'accord des 28 membres de l'UE avant toute action. "Chacun a pu constater, y compris dans la situation en RCA, que les GTUE ne sont pas au rendez-vous", s'agace d'ailleurs Jean-Yves Le Drian.

Aucune décision ne devrait être prise les 19 et 20 décembre à Bruxelles, mais Paris pousse pour que le dossier "soit traité rapidement".

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12 décembre 2013 4 12 /12 /décembre /2013 00:06
Centrafrique : pas d’incidents majeurs à Bangui mais la situation reste fragile

 

 

11 décembre 2013 à 22:22 Par RFI

 

Le président français, François Hollande, s'est engagé mercredi 11 décembre à poursuivre la délicate intervention armée en Centrafrique. « Ne pas intervenir, c'était rester les bras ballants à compter les morts », a déclaré le chef de l'Etat devant le Conseil des ministres. Sur le terrain, aucun incident majeur n’a été signalé ce mercredi à Bangui, alors que ces derniers jours, violences et règlements de compte avaient rythmé la vie de la capitale centrafricaine. Les militaires français poursuivent le difficile désarmement des milices mais la situation reste fragile même si l'on assiste à un début timide de normalisation dans certains quartiers de la capitale.

 

Ce mercredi 11 décembre au matin, les soldats français ont repris leurs patrouilles en ville. Les opérations de désarmement se poursuivent dans certains quartiers. L’armée française va, par ailleurs, envoyer des renforts à Bossangoa, au nord.

 

A Bangui, la vie a repris. Les habitants sont de nouveau sortis. « Les gens ont faim. Ils sortent pour se ravitailler », indique un représentant de la communauté musulmane. La circulation redevenait normale dans le quartier.

 

Dans l’après-midi, dans le quartier Combattants, près de l’aéroport, quelques passants fouillaient encore dans les décombres des boutiques des commerçants musulmans, pillées la veille. Les moquées de Fou, Boy-Rab et Combattants ont été saccagées, indique cette même source.

 

Par ailleurs, des réfugiés congolais se sont rassemblés autour du bureau du HCR, sur l’avenue Boganda. Ils réclament la protection de la communauté internationale alors que devant le terminal de l’aéroport, selon MSF, 30 000 personnes sont venues chercher refuge. Elles s’entassent toujours dans des conditions exécrables : manque de latrines, manque de nourriture et manque de médicaments.

 

Le Premier ministre de transition à l’aéroport, pour des raisons de sécurité

 

Nicolas Tiangaye, Premier ministre de la transition s’exprime, pour la première fois depuis que la ville de Bangui subit les violences. Ce mercredi 11 décembre, il se trouve à l’aéroport, sur le camp de la force internationale africaine (Fomac), pour des raisons de sécurité.

 

Au micro de RFI, Nicolas Tiangaye explique que son domicile a été vandalisé en son absence et, pour des raisons de sécurité, il « préfère rester quelques moments au camp, le temps de pouvoir ranger sa maison ». Il affirme que les mesures seront prises pour que sa sécurité soit assurée.

 

Concernant la situation très préoccupante qui prévaut à Bangui et les actes de violence interreligieux qui se multiplient dans la capitale, le Premier ministre de transition les condamne.

 

« Ce sont des actes que je condamne. Les différentes communautés religieuses ont vécu, en toute quiétude, ensemble. Aujourd’hui, il est regrettable que des actes de violence soient perpétrés entre ces différentes communautés, entraînant des centaines de morts. Je les condamne personnellement et au nom du gouvernement également », a déclaré Nicolas Tiangaye. Le gouvernement mettra tout en œuvre en vue de faire cesser ces actes de violence ».

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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 13:40
Centrafrique: les dessous de la rencontre entre Hollande et Djotodia

 

11 décembre 2013 à 13:31 Par RFI

Le président français, François Hollande a rencontré, mardi 10 décembre 2013, à Bangui le président de la transition, Michel Djotodia, ainsi que le Premier ministre Nicolas Tiangaye et le président du CNT, Alexandre Ferdinand Nguendet. François Hollande a exhorté Michel Djotodia à reprendre au plus vite le contrôle sur les éléments armés de l'ex-Seleka. Une rencontre à l’atmosphère tendue.

 

En arrivant au salon présidentiel de l'aéroport de Bangui, où l'attendait François Hollande, Michel Djotodia était tout sauf serein, affirme un témoin. Le président de la transition ne savait pas sur quel pied danser surtout après les propos très fermes tenus trois jours plus tôt par le président français. Celui-ci avait en effet déclaré à RFI, « on ne peut pas laisser en place un président qui n'a rien pu faire, voire qui a laissé faire ».

 

→ A (RE)LIRE : François Hollande sur RFI: «Nous allons faire la démonstration de l’efficacité de nos forces»

 

Dans l'après-midi, mardi, à Bangui, circulait une rumeur selon laquelle la France voulait renverser Djotodia. Rumeur qui était manifestement arrivée aux oreilles du président centrafricain, car avant de rencontrer François Hollande, il était plus que nerveux raconte un témoin, et il se demandait s'il serait toujours en poste après cette rencontre.

 

Ambiance électrique

« L'ambiance était électrique au début », relate toujours ce témoin. Et même si le ton est resté courtois la tension était palpable. Au fil des minutes cependant, Michel Djotodia se rend compte que François Hollande n'a d'autres intentions que de rappeler au chef de la transition ses obligations. Et l'ambiance s'est détendue.

Cependant François Hollande n'a pas mâché ses mots sur la situation sécuritaire. Il a mis en garde le président de la transition : s'il n'arrive pas à maitriser les hommes de la Seleka, « la France ira droit au but », selon l'expression rapportée par un témoin de la scène.

Il n'y a pas eu de tête-à-tête entre François Hollande et Michel Djotodia. L'entretien s'est déroulé en présence du ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, mais aussi de Nicolas Tiangaye, le Premier ministre et Alexandre Ferdinand Nguendet, le président du Conseil national de transition.

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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 08:45
Centrafrique: il était temps d'agir dit Hollande à Bangui

 

10 décembre 2013 20h33 Romandie.com (AFP)

 

BANGUI - Le président français François Hollande a déclaré mardi soir à Bangui qu'il était temps d'agir en Centrafrique face aux massacres, après avoir rendu hommage au deux soldats français tués quelques heures plus tôt lors d'une opération de désarmement de milices.

 

Arrivé à l'aéroport de Bangui - placée sous couvre-feu - où se trouve la base des forces françaises, où il est arrivé en provenance d'Afrique du Sud après avoir assisté à la cérémonie d'hommage à l'ancien président sud-africain Nelson Mandela, M. Hollande s'est recueilli devant les cercueils des deux paras tués.

 

Les deux hommes ont été tués dans la nuit au cours d'un accrochage avec des assaillants non identifiés dans quartier proche de l'aéroport. Il s'agit des premières pertes françaises depuis le déclenchement jeudi soir de l'intervention française Sangaris, dans la foulée d'un feu vert de l'ONU.

 

L'émotion, elle est évidente après ce qui s'est produit: deux soldats qui sont morts pour la mission qui leur avait été confiée, qui se poursuit, et d'autres soldats qui sont encore en ce moment même, au moment où je suis présent, sur le terrain, pour pacifier cette ville et ce pays, a déclaré le président.

 

Il était temps d'agir (...) Ici même à Bangui près de 400 personnes ont été tuées. Il n'était plus le temps de tergiverser, a déclaré M. Hollande devant les troupes françaises, alors que la ville était survolée en permanence par des avions et des hélicoptères de combat.

 

La France, ici en Centrafrique, ne recherche aucun intérêt pour elle même (...) La France vient défendre la dignité humaine, a ajouté le président français.

 

Antoine et Nicolas (NDLR: prénoms des deux soldats) sont morts pour la France, pour une belle mission où ils ont donné leur vie pour en sauver d'autres, a-t-il ajouté.

 

Après l'hommage rendu aux soldats, M. Hollande devait s'entretenir à l'aéroport avec les autorités centrafricaines de transition, dont le président Michel Djotodia, vivement critiqué ce week-end par le chef de l'Etat français et qui a présenté mardi soir ses condoléances à la France dans un message radio-diffusé.

 

Le président français avait notamment accusé l'ancien chef rebelle, arrivé au pouvoir en mars à la tête de la coalition rebelle Séléka qui a ensuite dissoute, d'avoir laissé faire les massacres inter-religieux de ces derniers jours qui ont fait quelque 400 morts.

 

Selon l'état-major français, la quasi-totalité des groupes armés ont été désarmés sans incident majeur et en moins de 24 heures, avec le soutien de la force africaine (Misca). Les bases des Séléka dans les quartiers ont été évacuées, et leurs combattants rassemblés dans plusieurs camps militaires.

 

La confusion continuait de régner dans une grande partie de la capitale centrafricaine, ont constaté des journalistes de l'AFP.

 

L'urgence pour les militaires français semble désormais de contenir la vengeance des populations de la capitale, en très grande majorité chrétiennes, contre les ex-Séléka et la minorité civile musulmane qui y est associée.

 

Frustrés d'avoir été désarmés et cantonnés dans leurs bases, beaucoup d'hommes de la Séléka sont de leur côté furieux d'avoir été privés par les Français de tout moyen de se défendre --avec leurs familles et leurs proches-- face à la vindicte populaire.

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10 décembre 2013 2 10 /12 /décembre /2013 20:37
Le président français François Hollande est arrivé mardi soir à Bangui

 

10.12.2013 20h09 Romandie.com (ats)

 

Le président français François Hollande est arrivé mardi soir à Bangui, placée sous couvre-feu. Il s'est recueilli devant les cercueils des deux soldats français tués quelques heures plus tôt lors d'opérations de désarmement de milices.

 

Accompagné notamment du chef de la diplomatie française Laurent Fabius, M. Hollande est arrivé à 19h15 à l'aéroport de Bangui, où se trouve la base des forces françaises, en provenance d'Afrique du Sud où il avait assisté à la cérémonie d'hommage à l'ancien président sud-africain Nelson Mandela.

 

Le chef de l'Etat français s'est recueilli dès son arrivée devant les cercueils des deux paras tués dans la nuit de lundi à mardi, alors que Bangui était survolée en permanence par des avions de combat. Il s'agit des premières victimes dans les rangs militaires français depuis le déploiement de l'opération en Centrafrique, en appui aux forces africaines. Cinq jours après le début officiel de son intervention en Centrafrique, l'armée française fait face à des "accès de violence", pillages et tentatives de représailles contre les civils musulmans, lourds de menaces pour la suite des événements.

 

Coups de feu, mouvements de foule, corps sans vie sur la chaussée: la confusion a régné une grande partie de la journée dans le quartier "Combattant", proche de l'aéroport M'Poko.

 

C'est dans un quartier voisin que deux militaires français ont été tués dans un accrochage au cours de la nuit, lors d'un échange de tirs "à très courte distance". Selon l'état-major, l'échange de feu "extrêmement nourri" a eu lieu vers 23h30 à l'est de l'entrée de l'aéroport.

 

La France a déployé un contingent de 1600 soldats en Centrafrique, pour l'essentiel dans Bangui, mais aussi dans le nord-ouest du pays. Il vient appuyer la force africaine présente sur place, la Misca, désormais forte de 3000 soldats. Les soldats français ont pour mission de "rétablir la sécurité, protéger les populations et garantir l'accès de l'aide humanitaire".

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10 décembre 2013 2 10 /12 /décembre /2013 17:45
photo EMA ECPAD

photo EMA ECPAD

 

10/12/2013 Par Adrien Jaulmes – LeFigaro.fr

 

Deux soldats français sont morts dans la nuit de lundi à mardi à Bangui. Dès ce matin, nombre de patrouilles françaises ont été suspendues dans la capitale de Centrafrique, où est attendu le président Hollande.

 

La situation évolue très vite à Bangui. Après la mort dans la nuit de deux soldats français du 8ème RPIMa, les patrouilles françaises ont quasiment cessé en ville, mardi depuis le début de la matinée. Les hélicoptères français survolent Bangui, mais dans les rues, on croise surtout les camionnettes camouflées des ex-Séléka chargées de combattants, qui sont ressortis des casernes où ils étaient cantonnés. Souvent assez agressifs, très critiques envers la France, ils interviennent dans les quartiers où la population non-musulmane avait commencé à profiter de leur absence pour se livrer à du pillage et à des attaques contre des mosquées.

 

Dans le quartier ‘Combattants', qui commence juste à la sortie de l'aéroport M'Poko, la foule a pillé les boutiques musulmanes du marché, avant d'être dispersés par les ex-Séléka.

 

Les opérations de désarmement débutées lundi par les soldats français dans les rues semblent avoir cessé. Ces actions avaient eu pour conséquence de donner le signal de la revanche aux foules de non-Musulmans, qui suivaient les soldats français pour se livrer à des exactions contre les Musulmans, une fois ceux-ci désarmés.

 

Tireurs d'élites à l'aéroport

 

François Hollande a annoncé lundi matin une escale surprise en Centrafrique, à son retour d'Afrique du Sud. Le président français atterrira au beau milieu d'une situation qui se détériore à grande vitesse. L'aéroport de M'Poko, base militaire, camp de réfugiés et dernier lien de Bangui avec le monde extérieur, offre un bon résumé du casse-tête que la France doit tenter de résoudre en RCA.

 

Le terminal et le camp militaire voisin abritent les troupes françaises et les contingents africains de la FOMAC, soit environ 3000 hommes en tout, retranchés derrière des barbelés. Des tireurs d'élite français et des postes de tir de missiles Milan font le guet sur le toit de l'aéroport.

 

Dans les hangars de l'aéroclub, dans les herbes qui entourent la piste, et jusque sur une partie du tarmac, M'Poko est aussi devenu un vaste camp de réfugiés. Plus de 10.000 habitants de divers quartiers de Bangui, terrorisés par les exactions de l'ex-Séléka, sont venus se réfugier à proximité des positions françaises. La situation sanitaire se détériore très rapidement, en l'absence de latrines, d'eau potable et de logement. Les gens, hommes, femmes et enfants, dorment sous les avions dans les hangars, dans l'herbe, à même le sol, ou dans des abris fait d'herbes tressées.

 

Pour corser le tout, se trouvent parmi ces réfugiés de nombreux jeunes hommes, souvent ex-FACA (Forces Armées Centrafricaines), qui brûlent de se venger sur les ex-Séléka, dès que ces derniers auront été désarmés par les Français. Et, pour faire bonne mesure, sur n'importe quel musulman. Les ex-Séléka accusent évidemment la France de se faire complice d'assassins en puissance.

 

La position ambiguë de Djotodia

 

Si François Hollande sort du périmètre de M'Poko, passe le panneau Bienvenue à Bangui, il entrera directement dans le quartier ‘Combattants', où ont eu lieu les plus violents combats entre paras français et éléments de l'ex-Séléka, et aussi des pillages et lynchages contre les Musulmans. Ailleurs dans Bangui, rumeurs de violences interconfessionnelles, mosquées brûlées et pillages divers, alimentent le cycle de la peur et de la violence.

 

On ignore si le président de transition centrafricain, Michel Djotodia, rencontrera ou non François Hollande. Le président français avait annoncé au sommet de l'Élysée, la semaine dernière, qu'on ne pouvait «pas laisser en place» «un président qui n'a rien pu faire, qui a laissé faire». Depuis, Laurent Fabius et l'ambassadeur de France en Centrafrique ont rassuré Djotodia, en lui garantissant qu'il restera jusqu'à la fin de la période de transition.

 

La position de Djotodia est ambiguë. Il a été porté au pouvoir par les mêmes milices qu'on lui demande aujourd'hui de désarmer. Ces milices de l'ex-Séléka se sont, par leur brutalité et leurs exactions, aliénées la majorité non-musulmane de Bangui. Mais elles constituent pour Djotodia le dernier rempart de son pouvoir, voire même de sa sécurité personnelle, puisqu'il vit sous leur protection (et sous leur influence) dans l'enceinte du camp de Roux.

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10 décembre 2013 2 10 /12 /décembre /2013 13:45
Hollande doit rencontrer les autorités de transition centrafricaines mardi soir à Bangui

 

 

10 décembre 2013 Romandie.com (AFP)

 

PARIS - François Hollande doit rencontrer mardi soir lors de son escale à Bangui les autorités de transition centrafricaines, en particulier le président Michel Djotodia qu'il avait vivement critiqué samedi, a-t-on appris dans l'entourage du président français.

 

Outre le président de transition, le chef de l'Etat français devrait s'entretenir avec le Premier ministre Nicolas Tiangaye, mais aussi saluer et encourager les soldats français engagés dans l'opération Sangaris, a-t-on précisé de même source. Deux d'entre eux ont été tués dans un accrochage à Bangui dans la nuit de lundi à mardi.

 

Au cours de cette brève visite, qui intervient alors que la situation est encore loin d'être sous contrôle en Centrafrique, François Hollande devrait appeler les autorités de transition, dont le président centrafricain, à leur sens des responsabilités et à faciliter par tous les moyens le retour au calme, indique-t-on encore dans l'entourage du chef de l'Etat français.

 

Samedi, le président Hollande avait vivement critiqué le président centrafricain, l'accusant notamment d'avoir laissé faire les derniers massacres à Bangui.

 

Ce dernier a réagi lundi, assurant avoir le soutien des autorités françaises. La déclaration de M. Hollande constitue un important soutien pour la transition qui n'a pas été remise en cause, contrairement aux allégations relayées par certains observateurs, a-t-il affirmé.

 

La visite surprise du chef de l'Etat français, qui assiste mardi à Johannesburg à l'hommage mondial à Nelson Mandela, intervient au cinquième jour de l'opération française Sangaris visant à rétablir la sécurité en Centrafrique.

 

Les soldats français ont entamé lundi une délicate opération de désarmement des milices et groupes armés, après une nouvelle vague de violences meurtrières qui a fait près de 400 morts dans la capitale.

 

La Centrafrique est plongée dans le chaos et un engrenage de violences communautaires et inter-religieuses entre chrétiens et musulmans depuis le renversement en mars du président François Bozizé par une coalition hétéroclite à dominante musulmane, la Séléka.

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10 décembre 2013 2 10 /12 /décembre /2013 10:45
Décès de deux soldats français à Bangui

 

 

10 Décembre 2013 Elysée

 

Le Président de la République a appris avec une profonde tristesse la mort au combat, la nuit dernière à Bangui, de deux soldats français du 8ème régiment de parachutistes d’infanterie de marine de Castres. Ils ont perdu la vie pour en sauver beaucoup d’autres.

 

Il adresse avec émotion ses sincères condoléances à leur famille et à leurs proches et les assure de la solidarité de la Nation dans ces douloureuses circonstances.

 

Le chef de l’Etat exprime son profond respect pour le sacrifice de ces deux soldats et il renouvelle sa pleine confiance aux forces françaises engagées, aux côtés des forces africaines, pour rétablir la sécurité en République centrafricaine, protéger les populations et garantir l'accès de l'aide humanitaire.

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