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18 juillet 2014 5 18 /07 /juillet /2014 17:55
Saint-Cyr Coëtquidan ouvre ses portes ce week-end

 

18.07.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

 

Les écoles militaires du camp de Coëtquidan ouvrent leurs portes au public, depuis hier, à l'occasion du Festival du livre militaire, et de la fête des écoles. Mon camarade Olivier Cléro, de la rédaction de Ploërmel, répond à quelques questions.

 

À qui s'adresse le Festival international du livre militaire ?
À tous. Lancé il y a quatre ans, ce salon du livre militaire réunit quelque 120 auteurs, militaires et civils, dont 90 présents en dédicaces, qui écrivent sur le thème de la défense, l'histoire, les conflits contemporains, mais aussi la jeunesse, la BD, etc. Des conférences, projections de films et expositions de photos animeront ces deux jours de salon dans cette grande librairie spécialisée de 850 m2 implantée au coeur des écoles de Saint-Cyr Coëtquidan.

 

Qu'est ce que le Triomphe ?
Le Triomphe, c'est la cérémonie qui clôture la formation des élèves officiers et plus particulièrement la formation de trois ans, ceux qui vont quitter Coëtquidan pour se spécialiser. Le Triomphe est aussi le moment où tous les sous-officiers de l'armée de terre devenus officiers cette année reçoivent leurs sabres. Le terme triomphe remonte à 1821, où un élève qui avait réussi à atteindre sa cible d'artillerie avait été porté en triomphe sur un tonneau. C'est devenu la fête traditionnelle des écoles, où cette scène de triomphe est rejouée par les élèves. Un spectacle à 14 h 30 mêlant démonstrations militaires et reconstitutions historiques l'après-midi qui est également l'occasion pour les écoles de proposer une journée portes ouvertes toute la journée de samedi avec des animations et des présentations de matériel militaire. La cérémonie officielle organisée le samedi soir à partir de 21 h 45.

 

Que regroupent les écoles de Saint-Cyr Coëtquidan ?
Les écoles de Saint-Cyr Coëtquidan sont en fait une grande école de commandement qui regroupent plusieurs formations dont la prestigieuse École spéciale militaire, créée en 1802 par Napoléon Bonaparte. Elle forme chaque année 200 officiers de recrutement externe, au cours d'une formation d'un ou trois ans. Son 4e bataillon forme, lui, quelque 1 200 stagiaires au cours de formations allant d'une semaine à six mois. L'École militaire interarmes, créée en 1961, forme, elle, une centaine d'officiers de recrutement interne au cours d'une formation de deux ans.

 

Que trouve-t-on sur le camp de Saint-Cyr ?
Le camp de Saint-Cyr Coëtquidan est une véritable ville dans la ville de Guer, avec une communauté de 5 000 personnes, dont 1 000 résidants. 250 familles et 120 célibataires ou célibataires géographiques y habitent. Le camp compte aussi 700 logements d'élèves. Ils sont 3 000 à s'y former pour des stages de quelques semaines à une formation de trois ans. L'encadrement militaire compte, lui, 465 personnes qui travaillent avec 199 enseignants et 85 personnels civils non enseignants. Ils se trouvent tous sur le camp bâti, jouxtant les zones de manoeuvre et de tirs séparées par la départementale 724. En surface, le camp s'étale sur 5 500 hectares le long de la nationale 24 Rennes-Ploërmel, dans les communes de Guer, Beignon et Saint-Malo-de-Beignon. Le camp a aussi la particularité d'avoir sa propre usine d'eau potable et un centre de production alimentaire qui fournit 2,5 millions de repas par an aux bases de tout le Nord-Ouest du pays.

 

D'où vient son nom Saint-Cyr Coëtquidan ?
Les écoles doivent leur nom à Saint-Cyr, du nom de la localité située à 5 km de Versailles qui accueillait l'école spéciale impériale militaire (Esim) jusqu'à sa destruction en 1940. Inaugurées en 1969 à Guer, elles ont repris le nom local qui vient du breton coët (bois) et idan (dessous).

 

Pratique:
Vendredi et samedi, Festival international du livre militaire à partir de 15 h vendredi aux Écoles de Saint-Cyr Coëtquidan à Guer. Portes ouvertes et spectacle traditionnel samedi de 9 h à 20 h. Entrées libres. Accès tribunes pour le spectacle 15 €, 8 € pour les enfants de 5 à 10 ans.

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18 juillet 2014 5 18 /07 /juillet /2014 17:55
ESM : quel avenir ?

 

17 Juillet 2014 Général de corps d'armée (2s) Dominique DELORT , Président de la Saint-Cyrienne

 

Équation impossible ou/et faux problème ?

 

Bien que membre du conseil de perfectionnement de l’ESM de Saint-Cyr j’ai été très surpris par des propos concernant l’évolution de l’Ecole et ceci d’autant plus que le commandement n’a cessé, toutes ces dernières années, de se féliciter de son système de formation d’officiers. Le débat qui semble s’ouvrir concerne tous les membres de notre association. Que personne ne soit surpris de notre intérêt pour ce sujet.

 

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16 juillet 2014 3 16 /07 /juillet /2014 21:55
Cne Hervouet, Eleve Officier à Saint-Cyr

Cne Hervouet, Eleve Officier à Saint-Cyr

 

16.07.2014 par Philippe Chapleau – Lignes de Défense

 

Le capitaine Yves Hervouet commandait l'escadron de char schaffee M24 à Dien Bien Phu (10 tanks arrivés en pièces détachés). Cet officier du 1er RCC (régiment de chasseurs à cheval) était avant de rejoindre l'Indochine l'aide de Camp du Maréchal Juin. Il fut capturé à la chute du camp retranché et décédera en captivité. Il avait déjà donné son nom à une promotion des EOR / EAABC de Saumur en avril 1993.

 

Coëtquidan: le capitaine Hervouet, parrain de la promotion entrante de l'ESM

Par ailleurs, le parrain de la promotion entrante de l'EMIA est le général Jean-Louis Delayen, un marsouin né en 1921 et mort en 2002. Il a commandé le 2e RIMa.

Général Jean-Louis DELAYEN - source Amicale 2e RIMa

Général Jean-Louis DELAYEN - source Amicale 2e RIMa

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1 juillet 2014 2 01 /07 /juillet /2014 10:55
Triomphe de Saint-Cyr: tous les détails de la journée du 19 juillet

 

29.06.2014  par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

 

Portes ouvertes de 9h à 20h :
• Activités décentralisées : festival international du livre militaire, visites du musée du Souvenir et de la salle d’évolution de l’armement, exposition statique de matériels de l’armée de Terre et des autres armées. • Animations diverses : piste d’audace pour enfants, simulateur de tir aux armes légères, paint-ball, tir laser simulé, balades en poneys, structure gonfl able pour jeunes enfants, tours en véhicules anciens, baptême de l’air en hélicoptère.

 

Le Triomphe:
L’origine de cette manifestation traditionnelle annuelle remonte à la visite du Duc d’Orléans à Saint-Cyr, le 27 juillet 1834. Aujourd’hui, le Triomphe marque la fin des études pour les promotions arrivant en fin de scolarité et quittant les Écoles. Il associe également les futurs offi ciers des autres recrutements pour la remise de leurs galons. A cette occasion, les nouvelles promotions reçoivent également solennellement leur nom de baptême.

 

Programme de la journée:
9 h - 11 h : concours de saut d’obstacles (grande carrière).
11 h 15 - 12 h 15 : offices religieux en souvenir des officiers disparus.
11 h 30 - 14 h : déjeuner sur réservation au restaurant Wagram.
13 h 45 : ouverture des tribunes au public
14h 30 - 17 h 15 : • Parade de la musique de l’artillerie. • Sauts de parachutistes. • Démonstration de la section cynophile des écoles de Saint-Cyr Coëtquidan. • Démonstration de sauts opérationnels par les parachutistes des forces spéciales. • Évocation de la vie du parrain par les élèves-offi ciers du 2e bataillon de l’école spéciale militaire de Saint-Cyr. • Parade de la musique de l’artillerie. • Démonstration tactique de matériels militaires terrestres et aériens (hélicoptères et Rafale Marine) présentée par les élèves-offi ciers de l’école militaire interarmes. • Reconstitution du « Triomphe du tonneau » par les élèves de l’école spéciale militaire de Saint-Cyr. • Sauts de parachutistes. * Programme susceptible d’évoluer en fonction des conditions météorologiques et de la disponibilité des unités.
18 h : Tirage de la tombola.
18 h 30 - 21 h : Dîner sur réservation au restaurant Wagram.
20 h 45 : Ouverture des tribunes au public.

 

Cérémonie nocturne:
21 h 45 : parade de la musique de l’artillerie.
22 h 45 : présentation des formations aux autorités civiles et militaires, remise de galons, baptêmes des promotions, défilé des promotions

 

Renseignements:
Bal ESM : Bureau promotion du 3e bataillon : www.baltriomphe2014.placeminute.com (site de réservation) ou baltriomphe2014.esm3@laposte.net
Bal EMIA : bal.triomphe.2014@gmail.com  ou 02 97 70 74 87 (répondeur)

 

Tarifs: ICI

 

Restauration:
Tarif du restaurant Wagram : • déjeuner : 15 € • dîner : 11 €.

Triomphe de Saint-Cyr: tous les détails de la journée du 19 juillet
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15 mai 2014 4 15 /05 /mai /2014 07:54
Décès du général de corps d'armée Maurice HENRY

 

14.05.2014 Général de Corps d’Armée Dominique Delort, Président de la Saint-Cyrienne

 

La Saint-Cyrienne a la tristesse de vous faire part de la mort du Général de corps d’armée Maurice HENRY, de la promotion de « La plus grande France » 1938-1939, survenu le 13 mai 2014.

 

Le général Henry était le plus ancien président d’honneur de la Saint-Cyrienne. Il a assuré la présidence de notre association de 1981 à 1987. C’ est une des personnalités les plus marquantes des jeunes saint-cyriens sortis avant guerre. Il a participé à tous les combats de la Deuxième Guerre Mondiale ainsi qu’aux conflits d’Extrême-Orient et d’Algérie.

Le général Henry a montré un attachement sans faille à notre association, en participant à toutes les assemblées générales et à tous les 2S.

Sa joie de vivre et son grand sourire resteront la marque d’un officier ouvert aux autres et nourri d’un grand espoir dans les générations qui suivaient la sienne.

Tous les cyrards qui seraient en mesure de se rendre à ses obsèques pourront témoigner de leur infini respect pour leur Grand Ancien dans la Cathédrale des Invalides Vendredi 16 mai à 10h30

 

Décès du général de corps d'armée Maurice HENRY

 

Le général Maurice Henry est admis à Saint-Cyr en 1938, à l’âge de dix-neuf ans. Il prend part à la campagne de France à la tête du groupe franc du 110e RI. Blessé en mai 1940, fait prisonnier sur son lit d’hôpital, il s’évade et rejoint, au Maroc, le 4e RTM. En permission en France lors de l’invasion de la zone libre, il passe en Espagne, est interné et s’évade pour rejoindre l’AFN. Il participe comme chef de section du 4e RTM aux campagnes d’Italie, de France et d’Allemagne. Blessé deux fois, titulaire de quatre citations, il est fait chevalier de la Légion d’honneur à titre exceptionnel et promu capitaine en mars 1945.

En 1947, il rejoint l’Indochine avec le bataillon « Pothier ». À la tête de sa compagnie de tirailleurs, puis du 2e BMEO (Bataillon de marche Extrême-Orient), il est engagé dans les opérations de la zone ouest de Cochinchine. Blessé et quatre fois cité, il est promu officier de la Légion d’honneur.

En 1953, jeune chef de bataillon, il est de retour en Indochine à la tête du III/1er RTM qui opère au Moyen-Laos, blessé et deux fois cité, il est fait commandeur de la Légion d’honneur en 1955.

En 1960, il sert en Algérie au 3e bureau du commandement supérieur puis comme chef d’état-major de la zone ouest-oranais et de la 5e division blindée.

Colonel à quarante-trois ans, il prend le commandement du 1er GCP (Groupement des commandos parachutistes), qui va jouer un rôle déterminant dans les expérimentations « Massena ».

Chef d’état-major de la 3e RM, général de brigade le 1er septembre 1969, il est tour à tour commandant de la 4e BM, chef de la division emploi de l’EMA et commandant de la 4e division mécanisée. En mars 1975, il prend le commandement de la 4e RM et est élevé aux rang et appellation de général de corps d’armée. En octobre 1976, il devient Inspecteur de l’Infanterie.

 

Source crdp-reims

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8 mai 2014 4 08 /05 /mai /2014 07:55
TERRE D’AFRIQUE, des officiers dans la tourmente

 

07/05/2014 Armée de Terre

 

Préfacé par le général d’armée Henri Bentegeat, ancien chef d’état-major des armées, cet ouvrage original replace la promotion Terre d’Afrique de l’ESM de Saint-Cyr, (1957-1959), dans son époque.

 

Un pari réussi, celui d’une confrontation entre les souvenirs de ces officiers de l’armée de Terre et la trame d’une période de bouleversements géopolitiques, techniques et sociétaux. Au-delà des témoignages des élèves de cette promotion, qui retracent leurs parcours, leurs origines, leurs aspirations et leurs carrières, ce sont les valeurs d’abnégation, d’honneur, de patriotisme, de discipline et d’esprit de camaraderie qui sont honorées. Un livre dense, documenté et illustré qui s’adresse aussi bien aux historiens qu’à toutes les générations d’officiers.

 

Martine Cuttier DIACRES Éditions

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10 avril 2014 4 10 /04 /avril /2014 20:55
 Des terriens en mer


10/04/2014 CNE Philibert - Armée de Terre

 

10 saint-cyriens ont navigué, du 3 mars au 4 avril 2014, à bord d’un groupe amphibie, dans le cadre de la mission Jeanne d’Arc.

 

Une manière empirique de découvrir une autre culture de commandement dans une autre armée, la Marine nationale. Pendant un mois, ces 10 sous-lieutenants ont partagé la vie des enseignes de vaisseau de la promotion 2011 de l’Ecole Navale à bord du BPC Mistral et de la frégate Lafayette, principaux bâtiments de la mission Jeanne-d’Arc, partie de Toulon le 12 mars pour 4 mois dans le cadre de l’année d’application des officiers élèves de marine.

 

Associés aux activités sur le terrain des unités de l’armée de Terre (9e BIMa et ALAT), participant à la mission Jeanne-d’Arc, ils ont côtoyé nos soldats au cours des exercices amphibie comme Mistral d’Ouest et Mistral d’Emeraude, menés en coopération avec les Forces Armées Sénégalaises, dans la région de Thiès. Ils ont ainsi pu appréhender la dimension internationale de leur action militaire.

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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 12:54
Paire de jumelles du Chef de Bataillon Paul SALLERIN (1878-1959) - Photo ESCC

Paire de jumelles du Chef de Bataillon Paul SALLERIN (1878-1959) - Photo ESCC

 

10/01/2014 st-cyr.terre.defense.gouv.fr

 

Chaque semaine, les écoles de Saint-Cyr Coëtquidan vous proposent de découvrir les officiers de la Grande Guerre à travers un objet issu des collections du Musée du Souvenir. Le commandant Tristan Leroy, conservateur du musée et le commandant Michael Bourlet, chef du département histoire des Écoles vous proposent ainsi la présentation d’un objet ayant appartenu à un officier ayant participé à la Grande Guerre, des éléments biographiques et des explications sur le contexte historique. Cette semaine, retrouvez la paire de jumelles du commandant Sallerin.

 

L’objet :

 

Paire de jumelles réglementaire pour l'Infanterie et la Cavalerie, « Extra lumineuse » à facteur de grossissement 7, fabriquée par la maison « Huet » à Paris. Le Numéro de série est gravé près de l'objectif gauche : 22394 - Modèle IC.MG (pour « Infanterie et Cavalerie, Matériel de Guerre »).

 

Le corps des jumelles a été très sérieusement endommagé par le projectile qui blessa Paul Sallerin en janvier 1915, le rendant presque aveugle. On mesure à l’état de ces jumelles la violence de l’impact. Le métal est percé en plusieurs endroits. Le cuir de revêtement et une partie des optiques côté droit ont été arrachés. On devine la trace de deux plaquettes de laiton, également arrachées, qui étaient vissées sur la partie supérieure des jumelles et portaient les silhouettes gravées d’un fantassin et d’un cavalier, associées à des repères gradués permettant à l’observateur d’évaluer les distances.

 

L'étui est en cuir, de section ovale et muni d'une bandoulière fermée par une boucle métallique à ardillon au corps guilloché, identique à celle fermant le couvercle de l'étui. L'arrière est muni de deux passants de ceinturon.

 

L’officier :

 

Né le 5 janvier 1878 à Douai (Nord), Paul Sallerin s’engage à Versailles le 28 octobre 1897 avant d’intégrer l’école spéciale militaire de Saint-Cyr. Saint-cyrien de la promotion de Bourbaki (1897-1899), il est ensuite affecté au 110e  régiment d’infanterie en octobre 1899. Promu lieutenant, il est admis à suivre les cours de l’école supérieure de guerre (session 1908-1910) dont il sort breveté d’état-major. En 1914, il est capitaine au 126e  régiment d’infanterie de Brive-la-Gaillarde. Parti en campagne avec son régiment, il est promu chef de bataillon à titre temporaire le 28 septembre 1914. A plusieurs reprises, il s’illustre au feu à la tête de son bataillon. Il est grièvement blessé au combat le 1er janvier 1915. Il est touché par une balle alors qu’il observe le terrain avec ses jumelles pour rechercher des objectifs pour l’artillerie. Devenu aveugle à la suite de cette blessure, il est mutilé de guerre à 100 %. Néanmoins, il est maintenu en activité. Après la guerre, il enseigne l’histoire militaire à l’école spéciale militaire de Saint-Cyr. Promu lieutenant-colonel, il est retraité en 1937 et décède à Limoges le 9 juillet 1959.

 

Le  contexte :

 

Le bilan humain de la Première Guerre mondiale est particulièrement lourd. Aux 9 millions de morts s’ajoutent presque autant d’invalides. L'emploi massif des tirs d'artillerie, des bombes, des grenades et des gaz de combat mais également les spécificités de la guerre des tranchées où la tête du combattant se trouve souvent la partie du corps la plus exposée, sont autant de facteurs qui expliquent le nombre important des blessés de la face et la gravité des blessures. On compte en Europe, au lendemain de la guerre, environ 6,5 millions d'Invalides, dont près de 300 000 mutilés à 100 % : aveugles, amputés d'une ou des deux jambes, des bras et blessés de la face. Le chef de bataillon Sallerin est de ceux-là, que l’on surnommera les « gueules cassées » à partir du 21 juin 1921, date de création de l’union des blessés de la face présidée par le colonel Yves Picot.

 

 

Objet associé :

 

Cliché représentant le lieutenant-Colonel Sallerin, alors professeur d’histoire militaire à l’École Spéciale Militaire de Saint-Cyr. Il porte l'uniforme bleu horizon modèle 1922 avec ceinturon et bélière. Les pattes de collet de l'ESM brodées en cannetille d’or sont visibles sur le col de sa tunique et le revers de sa capote portée ouverte.

 

Il porte la cravate de Commandeur de la Légion d'Honneur, la Croix de Guerre 14-18 avec 2 palmes, la Croix de Guerre belge avec une palme, la médaille d'officier des Palmes Académiques, la médaille commémorative 1914-1918, la médaille interalliée de la Victoire 14-18 et la Croix de Chevalier de l’ordre impérial russe de  Saint-Stanislas.

 

Cette photographie datant des années 1930 est signée « Nadar », (du temps de Paul Nadar, qui avait repris l’atelier de son père, Félix Tournachon dit Nadar, pionnier de la photographie et auteur de clichés très célèbres représentant de nombreux artistes de la deuxième moitié du XIXème siècle).

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12 décembre 2013 4 12 /12 /décembre /2013 12:55
Le 4e bataillon de l'ESM baptisé ce soir

 

12.12.2013 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

Le baptême de promotion du 4e bataillon de l’école spéciale militaire de Saint-Cyr se déroulera ce soir, 12 décembre, à 19h, sur la Cour Rivoli.

 

Cette année les élèves-officiers du quatrième bataillon ont choisi d’honorer la mémoire d’un officier de réserve qui s’est illustré pendant la Grande Guerre, le chef de bataillon Charles Delvert. Charles Delvert a participé notamment à la bataille de Verdun et en particulier à la défense du Fort de vaux à la tête de sa compagnie. Il est en outre un historien reconnu de la Grande Guerre, à l’égal de Marc Bloch pour la seconde Guerre Mondiale. 

 

Cette cérémonie sera présidée par le général Antoine Windeck, commandant les écoles de Saint-Cyr Coëtquidan, commandant la base de défense de Vannes Coëtquidan.

 

La cérémonie comprend trois phases principales :
- la remise des galons d’aspirant aux élèves officiers polytechniciens, ingénieurs en études et techniques d’armement, ingénieurs militaires d’infrastructure, aux élèves-officiers du corps technique et administratif du service des essences des armées et aux élèves officiers sous contrat de la filière spécialistes ;
- la remise des sabres à tous les élèves officiers du 4e bataillon ainsi qu’aux stagiaires IEP / ESSEC et commissaires-élèves en formation de milieu Terre en scolarité au 1er bataillon de l’ESM ;
- le baptême de promotion suivi du défilé final.

 

Commandé par le lieutenant-colonel Jean-Michel Antoine, le 4e bataillon compte actuellement 213 élèves-officiers dont 110 polytechniciens (EOX), 11 ingénieurs des études et techniques de l’armement (IETA), 10 ingénieurs militaires d’infrastructure (IMI), 52 officiers sous contrat de la filière encadrement (OSC-E) dont 4 sont issus du corps technique et administratif du service des essences des Armées et 29 officiers sous contrat spécialistes (OSC-S). Parmi eux, 38 élèves-officiers sont des élèves-officiers féminins.

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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 12:50
source etudetactique.wordpress.com

source etudetactique.wordpress.com

 

2 décembre 1805 : victoire de Napoléon à d'Austerlitz (actuelle Tchéquie).

 

Napoléon à la bataille d'Austerlitz par François Gérard

Napoléon à la bataille d'Austerlitz par François Gérard

Napoléon Bonaparte impose son génie tactique à l’empereur d'Autriche et au tsar de Russie. Ayant renoncé après les évènements de Trafalgar à envahir l’Angleterre, ses troupes regroupées dans la région de Calais se sont redéployées à une vitesse foudroyante en Europe Centrale. Dans une situation toutefois précaire, susceptible de s’aggraver avec l’arrivée de nouveaux renforts autrichiens, Napoléon simule un retrait partiel du plateau de Pratzen, où se situe le village d’Austerlitz, incitant ses adversaires à attaquer sans attendre. Profitant en outre d’un brouillard masquant ses réserves, Napoléon peut surprendre ses ennemis sur leur flanc et les mettre en déroute. Les pertes austro-russes s’élèvent à près de 7 000 pour 1 288 Français. 50 drapeaux sont enlevés à l'ennemi et vont orner la voûte de l'église Saint-Louis des Invalides. En outre, le bronze des 180 canons pris à l’ennemi est employé pour fondre la colonne Vendôme, à Paris (copie de l'antique colonne Trajane qui célèbre à Rome la victoire de l'empereur romain sur les Daces). Les écoles de Coëtquidan reconstituent chaque année cette victoire retentissante qui vit pour la première fois tomber au combat des jeunes officiers de la toute nouvelle école spéciale impériale militaire de Saint-Cyr.

source JFP

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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 00:36
Bon 2 S 208 aux Saint-Cyriens
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30 novembre 2013 6 30 /11 /novembre /2013 17:50
Visite de l’ambassadeur de France au Centre d’Excellence de Cyber-défense de l’OTAN à Tallinn, le 8 novembre 2013

Visite de l’ambassadeur de France au Centre d’Excellence de Cyber-défense de l’OTAN à Tallinn, le 8 novembre 2013

 

 

26 novembre 2013 ambafrance-ee.org

 

Le 8 novembre, l’ambassadeur a visité le Centre d’Excellence de Cyber-défense de l’OTAN à Tallinn. Il était accompagné du commissaire capitaine Pascal Brangetto, officier français affecté au centre en tant que conseiller juridique, et d’une délégation d’élèves de l’école de Saint-Cyr. Le directeur du centre, le colonel Artur Suzik, a conduit la visite et a répondu à leurs questions.

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27 novembre 2013 3 27 /11 /novembre /2013 08:54
Remise des sabres et des casoars aux Ecoles de Saint-Cyr Coëtquidan

 

27.11.2013 La Saint-Cyrienne

 

La traditionnelle cérémonie « sabres et casoars » s’est déroulée le 16 novembre 2013 aux écoles de Saint-Cyr Coëtquidan. Présidée par le général d’armée Bertrand Ract Madoux, elle s’est déroulée en présence du général Antoine Windeck, commandant les Ecoles, et de nombreuses autorités civiles et militaires.

 

Les 13 officiers sur titre du premier bataillon de l’école spéciale militaire de Saint-Cyr et les 158 élèves-officiers, français et étrangers, du troisième bataillon de l’école spéciale militaire de Saint-Cyr ont reçu leur casoar des mains de leurs anciens de la promotion « Lieutenants Thomazo » et des autorités présentes. Ce geste marque symboliquement leur entrée dans la communauté saint-cyrienne. Les trois bataillons réunis ont ensuite entonné ensemble une "galette". Les 102 élèves-officiers de la 53e promotion de l’école militaire interarmes ont quant à eux reçu leurs sabres des mains de leurs parrains sous le regard de leurs anciens de la promotion « Ceux d’Afghanistan » avant d’entonner avec eux le chant traditionnel de l’école militaire interarmes : "La Prière".

 

Moment particulier, traditionnel et primordial  pour chacune des deux écoles, cette cérémonie marque la cohésion profonde du corps des officiers. Précédée par la présentation au Drapeau de leur école respective, puis par une veillée au drapeau, cette cérémonie les amène à réfléchir sur leur propre engagement au service de la France, parfois jusqu'au sacrifice ultime, en ayant en mémoire l'exemple de leurs anciens.

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20 novembre 2013 3 20 /11 /novembre /2013 09:55
Sabres et casoars pour 273 élèves des écoles de Coëtquidan


20.11.2013 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

 

Actualité coëtquidantesque ce matin sur Lignes de défense: après l'annonce d'un Jeudi de la Défense costarmoricain, voici quelques photos de la traditionnelle cérémonie "sabres et casoars" qui s’est déroulée le 16 novembre 2013 aux écoles de Saint-Cyr Coëtquidan. 

Cette cérémonie marque l'entrée dans la communauté des officiers par la remise des sabres et dans la communauté des saint-cyriens par la remise des casoars.

sabre.jpg

Les 102 élèves-officiers de la 53e promotion de l’école militaire interarmes ont ainsi reçu leurs sabres des mains de leurs parrains avant d’entonner avec eux le chant traditionnel de l’école militaire interarmes: "La Prière".

casoar.jpg

Les 13 officiers sur titre du premier bataillon de l’école spéciale militaire de Saint-Cyr et les 158 élèves-officiers, français et étrangers, du troisième bataillon de l’école spéciale militaire de Saint-Cyr ont quant à eux reçu leur casoar des mains de leurs anciens de la promotion "Lieutenants Thomazo".

Les trois batillons réunis ont ensuite chanté ensemble le chant de tradition de saint-Cyr : « la galette ».

Prochain rendez-vous le 30 novembre pour le 2s

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18 novembre 2013 1 18 /11 /novembre /2013 19:55
Le film Trois de Saint-Cyr projeté le 2 décembre au Musée de l'armée

18.11.2013 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense

 

A ne pas manquer la projection aux Invalides le lundi 2 décembre 2013 à 14h30 du film "trois de Saint-Cyr" de Jean-Paul Paulin. Cette projection, organisée par les amis du musée du souvenir, à l’occasion des cérémonies traditionnelles du 2S, fête des Saint-Cyriens commémorant l’anniversaire de la bataille d’Austerlitz, sera suivie d’un débat avec Jean Tulard, historien et spécialiste de l’époque napoléonienne.

La version initiale du film, réalisé en 1939, avant la déclaration de la seconde guerre mondiale a fait l’objet d’une réédition en mai 2013.

Inscriptions: museedusouvenir@st-cyr.terre-net.defense.gouv.fr

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16 octobre 2013 3 16 /10 /octobre /2013 07:55
Etudes tactiques et historiques pour le 2° bataillon

15.10.2013 La Saint-Cyrienne

 

Du 23 septembre au 1er octobre 2013, les élèves-officiers du deuxième bataillon de l’école spéciale militaire de Saint-Cyr ont participé à des études tactico-historiques à Dangeul (Sarthe) portant sur les combats de la 2e division blindée dans la région du Mans et d’Alençon les 10 et 11 août 1944. Ces études se sont déroulées sous la direction des historiens du cours d’histoire militaire de la direction générale de l’enseignement et de la recherche avec l’assistance des cadres de la direction de la formation militaire.

Créés en 2003, ces études se déroulent dans le cadre du 3e semestre de formation de l’école spéciale militaire de Saint-Cyr, semestre à dominante académique. Elles ont pour ambition de faire se rejoindre l’enseignement de l’histoire militaire et de la tactique. Les élèves découvrent ainsi la complémentarité existant entre l’étude des documents et celle du terrain sur lequel ils se rendent. Ils appréhendent aussi la difficulté que présente l’application des principes élémentaires de la tactique dans des circonstances qui ont été particulières.

Les études tactiques et historiques se décomposent en deux volets. D’abord un cours magistral destiné à donner aux élèves officiers l’armature intellectuelle nécessaire à la compréhension des manœuvres sur le champ de bataille. Puis, les élèves suivent un exercice pratique sur le terrain.

Le cours théorique comprend un exposé d’ensemble sur la Seconde Guerre mondiale et les opérations militaires en Normandie en 1944  avec une présentation du milieu, un cours sur les blindés, un exposé historique sur la 2e division blindée (sous l’angle du groupement tactique interarmes actuel),  un exposé sur la 9e division de panzers, une présentation de l’armement petit calibre de 1944, un cours de topographie et deux cours de tactique.

La séance en terrain libre se compose de  différents ateliers : historique (présentation historique des différents engagements) ; tactique (débordement, embuscade) ; linguistique (anglais opérationnel) ; topographie (ossature, réalisation d’un catalogue de tir, utilisation de matériel). Le lieutenant-colonel Nick Fenton, officier de liaison britannique en France a assuré une instruction tactique en anglais.
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6 septembre 2013 5 06 /09 /septembre /2013 17:55
Les sous-lieutenants effectuent un exercice d’ infiltration - Crédits : S. Auche

Les sous-lieutenants effectuent un exercice d’ infiltration - Crédits : S. Auche

06/09/2013 Laura Bataille - Armée de Terre

 

Du 23 au 30 août 2013, le premier bataillon de l’école spéciale militaire (ESM) et la première brigade de l’école militaire interarmes (EMIA) des écoles de Saint-Cyr Coëtquidan ont réalisé leur exercice de rentrée au centre d’entraînement au combat en zone urbaine (CENZUB) de Sissonne, avec la participation des 120 élèves du séminaire HEC « leadership et esprit d’équipe ».

 

Dans un premier temps, les sous-lieutenants des deux écoles ont bénéficié de l’expertise des instructeurs spécialisés du CENZUB, lors d’une phase d’instruction par ateliers, sur le combat en zone urbaine. Un parcours de nuit  a clos cette première phase.

 

Après une opération aéroportée, près de 240 sous-lieutenants ont effectué un exercice de synthèse au cours duquel ils ont mené successivement une infiltration jusqu’au « village de Beauséjour ». Le but était de s’en emparer puis de le défendre et de finalement s’installer en contrôle de zone.

 

Enfin, les sous-lieutenants ont pu échanger avec les 120 élèves d’HEC qui étaient présents dans le cadre du séminaire HEC organisé pour la 8e année par les écoles de Saint-Cyr Coëtquidan. Ceux-ci jouaient en effet le rôle de la population civile et des ONG présentes dans la zone de responsabilité des unités.

 

L’objectif de ces 10 jours d’entraînement était d’acquérir les savoir-faire tactiques de base de combat, en zone urbaine, et de les restituer dans le cadre d’une action de la compagnie.

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26 août 2013 1 26 /08 /août /2013 14:09
RIP - Commandant Hélie de Saint Marc 1922-2013

26.08.2013 Par Frédéric Lert (FOB)
 

L’ancien officier de la Légion, écrivain prolixe et respecté, est mort ce matin à l’âge de 91 ans. C’est une grande figure du monde militaire qui s’éteint, au terme d’une vie forgée dans les tourments du 20ème siècle. Seconde Guerre mondiale, Indochine, Algérie, Hélie de Saint Marc aura affronté les plus grandes épreuves du siècle passé en première ligne, sans jamais baisser la tête. Putschiste contre le général de Gaulle dont il n’acceptait pas la politique algérienne, il connaitra les prisons françaises de 1961 à 1966. Un demi-siècle après son embastillement, il avait été fait grand-croix de la Légion d’honneur en novembre 2011 par le président Sarkozy. Très affaibli, il avait tenu a se tenir debout pour recevoir sa distinction. Ainsi était l’homme.

 

On lira ici avec bonheur l’excellent portrait que signe Etienne de Montety dans le Figaro.

RIP - Commandant Hélie de Saint Marc 1922-2013

Après les combats de Nghia-lo le CNE Hélie Denoix de Saint Marc, chef de la 2e CIPLE du 2e BEP est décoré par général de Lattre de Tassigny au cours d'une prise d'armes à Ninh-Giang. photo ECPAD

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22 juillet 2013 1 22 /07 /juillet /2013 12:10
L'adjudant-chef Laurent Garin lors de la remise de la Légion d'honneur - Crédits ESCC

L'adjudant-chef Laurent Garin lors de la remise de la Légion d'honneur - Crédits ESCC

21/07/2013 Armée de Terre 2013

 

Semaine clef dans la carrière du lieutenant Laurent Garin, chef d’une section d’élèves au 3e bataillon de l’école spéciale militaire de Saint-Cyr (première année de scolarité). Jeudi 18 juillet 2013, il a été élevé à la dignité de chevalier de la Légion d’honneur. Samedi 20, il a reçu son galon d’officier.

 

Bel exemple pour nos jeunes officiers, mais aussi pour les sous-officiers qui souhaitent devenir officier, quelle que soit la voie de recrutement choisie ! Le colonel Francis Chanson, directeur des formations d’élèves, a remis les insignes de chevalier de la Légion d’honneur lors de la répétition générale du Triomphe des écoles de Saint-Cyr Coëtquidan (ESCC).

 

Samedi 20 juillet, lors des cérémonies nocturnes du Triomphe 2013, l’adjudant-chef Garin est devenu officiellement lieutenant : il a reçu son galon d’officier lors de la remise des galons à l’ensemble du recrutement officier de l’année 2013.

 

L’adjudant-chef Garin revient sur sa remise de Légion d’honneur : « J’ai pensé à tous les hommes que j’ai commandés lors de mes deux temps de commandement de chef de section : c’est un peu grâce à eux si j’en suis arrivé là. J’ai pensé aussi à un camarade mort en Afghanistan à mes côtés. J’ai pensé enfin à ma famille et à son abnégation.»

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