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21 mars 2012 3 21 /03 /mars /2012 08:45
Londres espère que les Emirats préféreront l'Eurofighter au Rafale

 

photo Armée de l'Air

 

20 mars 2012 par Peter Griffiths (Reuters)

 

LONDRES, 20 mars - Le consortium de défense européen Eurofighter espère toujours décrocher un contrat de plusieurs milliards d'euros avec les Emirats arabes unis, malgré des informations de presse selon lesquelles la France serait sur le point de le remporter.

 

Latribune.fr rapportait début février que la vente par Dassault Aviation de 60 Rafale aux Emirats arabes unis pourrait être annoncée d'ici début avril. (voir )

 

S'il se confirmait, ce contrat estimé à 10 milliards de dollars (7,55 milliards d'euros) marquerait un revirement après la douche froide subie par l'avionneur français l'an dernier, lorsque les Emirats avaient jugé l'offre de Dassault non compétitive et irréalisable.

 

Il constituerait aussi une nouvelle victoire pour le Rafale, Dassault ayant obtenu fin janvier l'ouverture de négociations exclusives avec l'Inde pour l'achat de son avion de combat.

 

Cependant, deux ministres britanniques disent encore espérer pouvoir persuader Abou Dhabi de choisir le Typhoon, construit par Eurofighter, un consortium réunissant la Grande-Bretagne, l'Allemagne, l'Italie et l'Espagne.

 

Interrogé sur les chances de voir un tel accord survenir, le secrétaire d'Etat britannique au Commerce, Stephen Green, a dit à Reuters: "Je pense certainement qu'il y a une réelle possibilité, (même) s'il y a un concurrent sérieux, comme nous le savons tous."

 

"Il y a eu un engagement ministériel considérable", a-t-il ajouté en marge d'une conférence de dirigeants d'entreprise visant à renforcer les liens commerciaux entre la Grande-Bretagne et les Emirats dans des secteurs aussi variés que la défense, l'infrastructure, la santé et la technologie.

 

Gerald Howarth, sous-secrétaire d'Etat britannique à la Défense, a précisé de son côté que le gouvernement britannique continuait de soutenir la campagne d'Eurofighter auprès d'Abou Dhabi.

 

"Il y aurait vraiment de quoi espérer un partenariat fort si les Emirats venaient à sélectionner le Typhoon", a-t-il dit. "C'est à présent une réelle possibilité, vu l'intervention du Premier ministre et bien sûr la réponse des Emirats."

 

Le Premier ministre britannique David Cameron s'était rendu aux Emirats peu après sa prise de fonction en 2010.

 

L'Eurofighter est construit par le groupe britannique BAE Systems, l'italien Finmeccanica et EADS .

 

Outre Dassault, Eurofighter est en concurrence avec Lockheed Martin et Boeing. (Natalie Huet pour le service français, édité par Nicolas Delame)

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2 février 2012 4 02 /02 /février /2012 17:35
L'Eurofighter a perdu tous ses duels face au Rafale

 

01/02/2012 Michel Cabirol - LaTribune.fr

 

A chaque fois que l'Eurofighter a été en compétition face au Rafale, c'est ce dernier qui l'a devancé. Même si cela n'a jamais été un gage de réussite au final pour l'avion tricolore. L'Inde confirme la prédominance du Rafale face à l'Eurofighter.

 

Face au Rafale, l’Eurofighter (BAE Systems, EADS et Finmeccanica) n’y arrive décidément pas… Car, en dépit de ses quelques succès à l’exportation (Autriche, Arabie saoudite), cet avion de combat a toujours été devancé par l’avion tricolore fabriqué par Dassault Aviation dans les compétitions auxquelles ils ont tous les deux participés. Ce qui donne un éclairage à la victoire du Rafale e en Inde, sélectionné par New Delhi pour entrer en négociations exclusives.

 

C’était déjà le cas aux Pays-Bas début 2002 quand l’armée de l’air néerlandaise a évalué les appareils en compétition (85 avions de combat). Le F-35 de Lockheed Martin devançait très légèrement le Rafale (6,97 contre 6,95). En revanche, l’Eurofighter Typhoon se traînait loin derrière avec une note de 5,83. La même année, l’appareil fabriqué par le consortium européen était éliminé en Corée du sud dès la phase de présélection (short list) dans le cadre de l’appel d’offre "KF-X" portant sur l’acquisition de 40 avions de combat. L’armée de l’air sud-coréenne classait le Rafale premier des trois appareils évalués (F-15E de Boeing, Eurofighter) à l’issue des évaluations techniques, financières et des offsets (compensations). Au final, c’est Boeing qui avait remporté la compétition sur des critères exclusivement politiques.

 

Nouveau duel, cette fois-ci dans le ciel de Singapour en 2005. Là aussi, le ministère de la Défense de la ville-Etat, qui souhaite acquérir 20 chasseurs dans le cadre de l’appel d’offre "NFRP", élimine l’avion européen. Le Rafale affronte une nouvelle fois en finale le F-15E de Boeing. L’offre américaine s’impose en septembre 2005 sur des considérations politiques. Le communiqué de Dassault Aviation est d’ailleurs sans équivoque : « le poids américain donne une fois de plus raison au proverbe chinois : le bambou penche toujours du côté de celui qui pousse le plus fort ». Dassault Aviation a également perdu en raison de la faiblesse du dollar cette année-là.

 

Nouvelle douche froide pour l’Eurofighter le 1er octobre 2008 au Brésil, qui l’élimine de la compétition « F-X2 » tandis que le Rafale, le Gripen NG (Saab) et le F-18E/F Super Hornet (Boeing) sont présélectionnés. Au final, les Brésiliens entrent en négociations exclusives avec Dassault Aviation mais, coup de théâtre en décembre 2010, le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva déclare, lors d'une interview à la télévision, qu'il ne prendrait pas de décision avant la fin de son mandat le 1er janvier sur l'achat de 36 avions de combat, une commande estimée entre 4 et 7 milliards de dollars.

 

Enfin, le dernier duel perdu par l’Eurofighter contre le Rafale est récent. C’est en Suisse en 2011, où le Rafale est également arrivé en tête des évaluations. Mais c’est le Gripen NG, l’avion le moins performant qui a gagné.

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7 décembre 2011 3 07 /12 /décembre /2011 13:00

http://referentiel.nouvelobs.com/file/2780767.jpg

EADS croit aux chances de son Eurofighter Typhoon pour remplacer les vieux F5 et MiG 29 de l'armée de l'air malaisienne (SIPA)

 

07-12-11 par Vincent Lamigeon – Challenges.fr

 

REPORTAGE Les Malaisiens choisiront-ils les Tigre d'Eurocopter et les Eurofighter Typhoon d'EADS ? Pour gagner la bataille, les géants français de l'aviation militaire se montrent sous leur plus beau jour au salon aéronautique LIMA à Langkawi.

 

C’est toute la beauté des compétitions entre les Rafale, Eurofighter, et autres F-18 : elles sont un éternel recommencement. A peine digérés les propos du prince héritier d’Abu Dhabi sur l’ "offre non compétitive" du Rafale, à peine intégrée la décision de la Suisse de préférer le chasseur Gripen du suédois Saab à l’appareil français, le grand barnum s’est déjà déplacé à quelques milliers de kilomètres à l’est, sur l’île malaisienne paradisiaque de Langkawi.

 

Le ring ? Le salon aéronautique LIMA, un des plus importants de la région. Dans les allées sur-climatisées pour compenser les 32°C et les 90% d’humidité du tarmac, des militaires à uniforme fluo et seyante plume bleue sur le képi voisinent avec le gratin du secteur, Lutz Bertling, le patron d’Eurocopter, Patrick Boissier, PDG de DCNS, ou Eric Trappier, le directeur commercial de Dassault Aviation. Au dessus du hangar, un boucan infernal : Rafale, F-18, Eurofighter et Su-30 règlent leurs comptes à grand renfort de postcombustion.

 

La Malaisie souhaite acheter entre 12 et 20 nouveaux hélicoptères

 

Le message est clair : la Malaisie est devenue un client de premier ordre pour l’industrie de défense européenne et mondiale. Après le retrait (provisoire ?) de l’Afrique du Sud, le pays est le seul client export de l’appareil de transport militaire A400M d’Airbus, avec quatre exemplaires commandés. Il a aussi pris livraison de deux sous-marins de la famille Scorpène à DCNS, et commandé une douzaine d’hélicoptères lourds EC725 à Eurocopter.

 

Et ce n’est pas fini : la Malaisie prépare une commande d’hélicoptères de combat – estimée de 12 à 20 appareils - où le Tigre, le fleuron d’Eurocopter, fait figure de favori. "Nous avons une bonne chance de gagner : le Tigre a prouvé ses capacités au combat et affiche une disponibilité au delà de 90% en Afghanistan, assure Lutz Bertling, président d’Eurocopter. Il ne faut pas s’attendre à une annonce sur le salon, mais ce genre de manifestation nous permet d’avancer dans les négociations"

 

Le pilote d’essai de l’appareil exposé ne chôme pas : en plus de l’impressionnante démonstration en vol, où l’hélicoptère vole sur le dos, il va également offrir quelques sensations fortes aux membres de l’état-major de l’armée de l’air qui ont demandé à tester l’appareil. Un appel d’offres courant 2012 et une décision fin 2012 - courant 2013 est le calendrier le plus crédible.

 

En attendant, le pays discute également avec DCNS d’une commande de six corvettes de la famille Gowind, des navires de 2500 tonnes destinés à la lutte anti-aérienne, anti-surface et anti-sous-marine, pour lesquels le groupe naval de défense français a reçu une lettre d’intention l’été dernier. Et les discussions semblent bien avancées : une maquette de la corvette Gowind est même exposée sur le stand du chantier naval malaisien Boustead, qui serait le partenaire industriel en cas de signature du contrat… "A priori, c’est très bien embarqué", assure un familier du secteur. La Malaisie serait la première référence export pour cette gamme de corvettes.

 

EADS croit aux chances de son Eurofighter

 

Et le Rafale ? Après l’échec suisse et le coup de semonce d’Abu Dhabi, il est plutôt en position d’outsider dans la compétition malaisienne, destinées à remplacer les vieux F-5 et MiG-29. Deux favoris semblent mieux placés : l’Eurofighter Typhoon, développé par EADS, BAE et Finmeccanica, que le ministre de la défense Ahmad Zahid Hamidi a récemment considéré comme le meilleur avion ; et le F-18 Super Hornet de Boeing, dont une version précédente équipe déjà l’armée de l’air locale.

 

Chez Eurofighter, on se veut confiant : "L’appareil est sans équivalent en termes d’enveloppe de vol, d’accélération, c’est presque un chasseur de cinquième génération, assure le commandant Foxy Gregory, pilote de la Royal Air Force appelé en renfort pour faire l’article. En Libye, 200 armements ont été délivrés, avec un taux de réussite de 99% pour les cibles fixes."

 

Le Rafale, de même que le Gripen suédois et le Su-30 de Sukhoi, semblent avoir un peu de retard, mais Dassault peut compter sur le soutien du chef d’état-major de l’armée de l’air, le général Jean-Paul Palomeros, qui a fait le déplacement en Malaisie. Le soutien d’un grand client –et pour l’instant le seul- n’est jamais de trop.

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13 novembre 2011 7 13 /11 /novembre /2011 12:30
L'Eurofighter défie le Rafale aux Emirats arabes unis

13/11/2011 Michel Cabirol, laTribune.fr

 

Les Emirats arabes unis, agacés par la gestion brouillonne des Français, font monter les enchères et demandent à BAE Systems de concurrencer l'offre de Dassault Aviation avec leur Eurofighter.

Douche glacée pour le Rafale et la France ce dimanche lors de l'inauguration du salon aéronautique, le Dubaï Airshow. Les Emirats arabes unis (E.A.U.), jusqu'ici en négociations exclusives avec Dassault Aviation pour l'acquisition de 60 Rafale, pour un montant éstimé entre 6 à 8 milliards d'euros, ont révélé avoir demandé au consortium Eurofighter (BAE Systems, EADS et l'italien Finmecannica) de lui faire une offre commerciale (« Request for proposal » ou RFP). Une annonce qui a complètement pris au dépourvu tous les industriels et officiels français présents au salon.

Les discussions entre Abu Dhabi et BAE Systems, qui porte la proposition commerciale de l'Eurofighter aux Emirats, ont débuté il y a moins d'un mois. Le 17 octobre dernier, le groupe britannique a présenté l'Eurofighter Typhoon aux Emiriens, qui, dans la foulée, ont demandé à BAE Systems de formuler un RFP.

Pris à froid, les industriels et officiels français, interrogés au Dubaï Airshow par « La Tribune », minimisent ce coup de théâtre. Ils assurent pour la plupart qu'il s'agit d'une tactique des E.A.U. pour faire baisser le prix du Rafale, jugé trop cher. La ficelle semble grosse mais aujourd'hui les industriels veulent croire à leur analyse. « Est-ce un moyen de faire courir un lièvre devant Dassault Aviation ou les E.A.U. cherchent-ils vraiment une alternative », se demande un industriel tricolore. « Il y a différentes grilles de lecture celle que l'on privilégie pour le moment, c'est celle d'une tactique de négociations des Emiriens », estime un autre. Il est vrai que les E.A.U. avaient déjà fait en 2010 à Boeing une demande d'information technique pour le F/A-18 Super Hornet. Sans aller beaucoup plus loin.

Pas de pilote dans l'avion

Le ministre de la Défense, Gérard Longuet, confirme que « cette demande de cotation apparaît plus comme une mesure d'animation de la procédure ». Il veut encore croire que la France est proche « du point final d'une négociation très bien engagée ». « Selon la position que l'on occupe, chaque froncement de sourcils peut rapporter ou coûter quelques centaines de millions d'euros », dit-il. Une chose est sûre, si Abu Dhabi choisit l'Eurofighter, il ne pourra plus compter sur la France pour lui reprendre les 60 Mirage 2000-9 que l'Emirat avait la possibilité de céder en cas d'accord sur le Rafale.

Pourtant, depuis plusieurs semaines, les clignotants s'étaient mis au rouge pour l'avion de combat de Dassault Aviation. La décision des E.A.U. de mettre en piste l'Eurofighter est donc clairement « un signal envoyé à Dassault Aviation », estime un industriel. L'échec cuisant du Rafale au Maroc a été semble-t-il aujourd'hui trop vite oublié. Et pourtant ce n'était qu'en 2007, un temps pas si lointain où Nicolas Sarkozy voulait constituer une équipe de France unie, qui parle d'une seule voix à l'exportation pour gagner les grands appels d'offres internationaux civils et militaires en général, et ceux concernant le Rafale en particulier. Car le chef de l'État s'est secrètement fixé le défi d'être celui qui vendra enfin l'avion de combat tricolore à un pays étranger. Pour ce faire, il avait nommé un pilote, Claude Guéant, alors secrétaire général de l'Élysée, en qui il avait toute confiance, et créé un outil, la « war room », censée impulser une stratégie et une cohérence à ce qu'il appelait « l'équipe de France ». Le bilan est plutôt mitigé au bout de cinq ans mais au moins, la France parlait d'une seule et même voix à ses interlocuteurs.

Las. Claude Guéant, parti au ministère de l'Intérieur, la cacophonie semble être revenue dans cette « équipe de France » privée de capitaine. Chassez le naturel il revient au galop. C'était le cas il y a peu de temps encore pour le Rafale aux Emirats. Abu Dhabi, qui a relancé les négociations en plein été et a maintenu un rythme intensif, y compris lors du ramadan en août, entendaient depuis quelques semaines plusieurs sons de cloche au gré des visiteurs venus vendre les qualités et les prouesses du Rafale. « Les Emirats avaient trop d'interlocuteurs, l'industriel mais aussi beaucoup trop d'étatiques », confirme-t-on au ministère de la Défense, qui stigmatise plutôt « l'État et ses chapelles trop nombreuses ». Il manque visiblement à nouveau un pilote d'autant que le nouveau secrétaire général de l'Élysée, Xavier Musca, n'a vraiment pas le temps de gérer ce dossier jugé « mineur » au regard de toutes les catastrophes qui s'abattent les unes après les autres sur la zone Euro. Par défaut, le dossier échoit au chef d'état-major particulier du président de la République Benoît Puga, un officier de la Légion étrangère, ancien patron des opérations spéciales et qui était auparavant à la tête de la Direction du renseignement militaire. Le général, qui a remarquablement géré l'intervention militaire française en Libye (opération Harmattan), selon la plupart des observateurs, est semble-t-il moins aguerri sur ce type de dossier.

Incompréhensions

À Abu Dhabi, l'incompréhension monte de plus en plus. À tel point que furieux le prince héritier d'Abu Dabi, Cheikh Mohamed bin Zayed Al Nahyan, qui a l'impression que les Français ne l'écoutent plus, fait une visite express de quelques heures à Paris après l'été en septembre pour rencontrer Nicolas Sarkozy à l'Élysée. Mal préparée, la visite, censée tout remettre en ordre, ne fait pas avancer d'un pouce le dossier du Rafale. Bien au contraire. Mal briefé, le chef de l'État, pensant que le dossier Rafale était enfin réglé, aborde cette rencontre avec un angle de politique régionale, évoquant entre autre la question de la Palestine. Cheikh Mohamed repart de Paris sans avoir les réponses qu'il attendait. D'autant qu'il se plaindrait d'un gros écart de prix. C'était pourtant l'une de ses trois demandes personnelles à Nicolas Sarkozy : obtenir un prix raisonnable. Ses deux autres souhaits : disposer d'un avion plus performant que le Mirage 2000-9 et que la France finance une partie des coûts « non récurrents » du Rafale.

« Le débriefing de la visite de Cheikh Mohamed à l'Élysée est violent », rapporte un observateur. Conséquence, quelques jours plus tard, Nicolas Sarkozy décide de confier le dossier au ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé. « Il fallait une personne de poids pour remettre le dossier à l'endroit », explique-t-on à « La Tribune ». La « nomination » d'Alain Juppé, en tant que nouveau patron des négociations, a semble-t-il permis de remettre le dossier sur les rails. Trop tard ? Les E.A.U., boudeurs, ont quant à eux mis très longtemps pour désigner un nouveau patron des négociations. Et ont décidé de mettre à l'épreuve les Français avec l'Eurofighter. Mais, dans le camp français, certains, comme Gérard Longuet, continuent de parier sur la possibilité d'une annonce le 2 décembre, jour du quarantième anniversaire de la fédération des E. A. U... 

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15 septembre 2011 4 15 /09 /septembre /2011 07:00
EADS Awaits Fighter Radar, UAV Decisions

photo Eurofighter - source flightglobal.com

 

Sep 14, 2011 By Robert Wall aerospace daily and defense report

 

LONDON – With two flagship programs in the balance, EADS is awaiting formal government endorsement of both its Eurofighter Typhoon active, electronically scanned array (AESA) radar and Talarion unmanned aircraft endeavors.

 

The outlook for the two is slightly split, though. For the Typhoon AESA – deemed critical for the Indian Medium Multirole Combat Aircraft program, which is considering the Typhoon and Dassault’s Rafale – the prospects are internally seen as positive. “We are almost there,” says Cassidian chief executive Stefan Zoller. Since Typhoon buyers endorsed the effort, Zoller says it is “no concern anymore.” The money is being finalized and is expected to materialize.

 

For the Talarion program, EADS is trying to sustain a similarly positive outlook. But reality is more complex.

 

Spain and Turkey have signaled their willingness to participate, but the support of Germany and France is crucial to see the program gain traction. Neither country has signed on yet.

 

Furthermore, EADS is reaching the end of the time it will self-fund Talarion development efforts.

 

The focus now is securing €300 million to €400 million ($409 million - $545 million) for prototyping work. Zoller notes that spread over several countries, that is a small sum. But he refuses to discuss how long EADS will sustain self-funded activities, noting merely that “there is no deadline,” while conceding “we can’t be going on forever.”

 

Zoller believes Talarion still has a chance at survival, though, even if France and the U.K. are discussing the Telemos bilateral medium-altitude long-endurance drone effort. Two countries cannot sustain such an initiative, he argues, which is why a broader effort is needed.

 

When a German funding decision may materialize is uncertain. And any commitment from Paris – even if the government were favorably disposed to Talarion – could be caught up in electoral politics, slowing decision cycles.

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13 juillet 2011 3 13 /07 /juillet /2011 05:55
Britain Supports Eurofighter Bid For Indian MMRCA

 Typhoons photo: Geoffrey Lee

 

Jul 11, 2011 By Jay Menon AviationWeek.com

 

NEW DELHI — Britain has outlined its strong support for the Eurofighter Typhoon’s bid for the Indian air force’s $11 billion Medium-Multi-Role Combat Aircraft (MMRCA) program, as the U.K. seeks to advance its defense industrial cooperation with the country.

 

“The Eurofighter Typhoon not only provides India with cutting-edge operational capability, but also unmatched potential for an enduring strategic partnership in developing future defense technology,” said U.K. Defense Secretary Liam Fox after a meeting with Indian Defense Minister A.K. Antony in New Delhi July 8.

 

According to a British High Commission statement, Fox’s visit to India underlines the commitment at the highest levels of the British and Indian defense establishments to ensure that defense cooperation is a fundamental pillar of the enhanced partnership between the U.K. and India as set out by U.K. Prime Minister David Cameron and Indian Prime Minister Manmohan Singh last July.

 

“In today’s world of multi-layered security and economic interdependence, the U.K. and India are looking for relationships that are built on partnership and respect, not one-off transactions,” Fox says.

 

The Tyhpoon is pitted against French company Dassault Aviation’s Rafale for the MMRCA program. Indian authorities are set to open final bids for the 126-aircraft order.

 

The Eurofighter consortium comprises Italy’s Alenia Aeronautica, BAE Systems of the U.K., EADS CASA and EADS Germany. Recently, France and Germany also made last-ditch efforts to boost their companies’ chances to win the fighter program.

 

French Defense Minister Gerard Longuet had pitched the Rafale during his visit to New Delhi in May, and the Eurofighter Typhoon topped the agenda during German Chancellor Angela Merkel’s discussions with Prime Minister Singh on May 31. German Defense Minister Thomas de Maizere also met Antony on May 31.

 

EADS has even invited India to become a partner for the Typhoon program if the aircraft wins the contract. Eurofighter’s offer to establish a production line in India could give it an edge.

 

The Rafale has the advantage of being logistically and operationally similar to the Mirage 2000. The Indian air force has similar fighters, and the Rafale’s inclusion would require fewer changes in existing infrastructure.

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12 juin 2011 7 12 /06 /juin /2011 11:00

http://www.eads.com/dms/Press-DB/EADS/Financial_Communication/2011/June/CASSIDIAN-at-the-Paris-Air-Show-2011/CAS-11-87_490_318.jpg

 

10 June 2011 Cassidian press release

 

Lors du 49e Salon international du Bourget, Cassidian présentera sur le stand A253 (Hall 2A) l’ensemble de sa gamme de solutions de sécurité dédiée au monde aéronautique, qui permettra de relever les défis à venir.

 

Le monde, toujours plus ouvert et global, nécessite des solutions et systèmes de sécurité avancés en constante évolution. Fort de son statut de leader mondial des solutions et systèmes de sécurité intégrés pour les marchés civils et militaires, Cassidian développe les solutions et technologies de demain, en s’appuyant sur ses compétences clés en matière d’aéronautique, de sécurité, de défense et de services. Innovation et excellence des technologies sont les atouts maîtres qui permettront à Cassidian de conserver sa position de leader dans son secteur.

 

Pour démontrer ses avancées technologiques sur le Salon international du Bourget 2011, Cassidian mettra en scène, dans son « TouchLab » (laboratoire de démonstrations interactives), des scénarios en 3D de toute nouvelle génération réalisés autour des drones, de la cybersécurité ou de la gestion du trafic aérien en 2025.

 

Les drones

 

Fort de trente années d’expérience en tant qu’intégrateur systèmes, Cassidian est un expert en matière de drones, depuis le développement jusqu’au soutien opérationnel :

 

    Gestion de l’ensemble des programmes de R&T et projets de drones par une unité de programmes unique, qui permet une synergie entre les systèmes de production et les nouveaux projets.

    Partage des expériences tout au long du cycle de vie et à travers la gamme complète de drones.

    Capacités d’innovation et maîtrise exceptionnelles en matière de coopération internationale.

    Utilisation de « Battle Labs » pour la saisie des exigences et recours à des outils de développement et de support de pointe.

 

En matière de drones, Cassidian adopte une approche résolument mondiale : s’appuyant sur plusieurs décennies de conception de systèmes aériens pilotés, la Division maîtrise les technologies clés (conception aéronautique, navigation de précision, architecture des logiciels de vol, interfaces standardisées, planification de mission, etc.), qu’elle exploite et adapte pour concevoir des solutions de drones globales en parfaite adéquation avec les exigences opérationnelles des systèmes aériens sans pilote (par ex., insertion dans le trafic aérien, fusion multicapteurs, contrôle du véhicule).

Sur le statique, Cassidian présentera le DRAC, un drone éprouvé au combat. La démonstration sera réalisée par des soldats de l’Armée française, qui l’ont déployé en Afghanistan. La Division projettera également des vidéos illustrant les dernières missions du drone Harfang, et exposera une maquette grandeur nature du futur drone MALE Talarion.

 

La cybersécurité

 

Face à la multiplication et à la diversité des cyber attaques, Cassidian a créé en 2009 le Cyber Security Center, qui réunit des experts basés en France, en Grande-Bretagne et en Allemagne, afin de mettre en place les solutions nécessaires pour détecter et contrer ces nouvelles menaces. Pour anticiper au mieux les agressions futures, ces équipes d’élite travaillent étroitement avec les autorités gouvernementales de nombreux pays pour intercepter les menaces, et constituent de ce fait les éléments essentiels de la coopération internationale dans la lutte contre la cybercriminalité.

 

Au Salon du Bourget, Cassidian démontrera son expérience dans la protection de réseaux hautement sensibles et complexes, et tout particulièrement dans la protection des infrastructures nationales critiques. En effet, dans un monde de plus en plus informatisé, les infrastructures critiques sont interconnectées et interdépendantes pour garantir une efficacité optimale. Ainsi, la défaillance d’un seul maillon de la chaîne peut avoir des répercussions allant bien au-delà des limites nationales. La protection de ces infrastructures constitue donc l’un des défis majeurs de l’avenir. Dans son « TouchLab », à l’aide d’un scénario en 3D illustrant les infrastructures nationales critiques, Cassidian simulera une attaque informatique et présentera les solutions proposées pour contrer ces menaces.

 

Les services

 

Depuis sa création en 2006, Cassidian Aviation Training Services (CATS, anciennement EADS Cognac Aviation Training Services) est devenu le premier opérateur technique externe en France, fournissant à l’armée de l’Air française des équipements et services pour la formation de ses pilotes. CATS accueille en effet plusieurs centaines de stagiaires au cours de séances de formation technique, et met à disposition de l’armée de l’Air française des avions de dernière génération et des simulateurs de vol qui totaliseront, en juin, 100 000 heures de vol et 25 000 heures de simulation.

 

Sur le Salon international du Bourget, Cassidian proposera pour la première fois une démonstration en vol mettant en évidence sa flotte et ses services de formation. Quatre appareils d’entraînement, pouvant être utilisés pour la formation complète d’un pilote de chasse, seront présentés : un APM 40 Simba destiné à la formation initiale, un Grob 120A pour la formation de base élémentaire, un Pilatus PC-21 réservé à la formation de base avancée, et un Aermacchi M-346 destiné à la formation avancée. Cassidian a mis ces appareils, et bien d’autres encore, à la disposition de plusieurs forces aériennes européennes à des fins de formation. Un appareil CATS sera également présenté sur le statique par un représentant de l’école de pilotage de Cognac.

 

La compétence et le savoir-faire du personnel de CASSIDIAN ATS permettent de fournir aux pilotes de l’armée de l’Air des moyens de formation les plus modernes et performants tout en réduisant significativement les coûts (environ 30%).

 

Fort de son succès auprès de l’armée de l’Air française au cours des cinq dernières années, Cassidian proposera désormais ses services aux organismes de formation des pilotes de ligne et de chasse.

 

L’Eurofighter Typhoon

 

L’Eurofighter Typhoon sera lui aussi présent sur le Salon du Bourget 2011, avec des démonstrations en vol quotidiennes réalisées par l’armée de l’Air italienne. L’Eurofighter Typhoon est l’avion de combat polyvalent le plus moderne actuellement disponible sur le marché mondial. Six nations ont d’ores et déjà passé commande : l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne, le Royaume-Uni, l’Autriche et l’Arabie saoudite. Avec 707 appareils commandés et plus de 270 déjà livrés, il s’agit du plus grand programme de coopération militaire européen. L’Eurofighter Typhoon, grâce à sa technologie de pointe, renforce la position de l’industrie aéronautique et spatiale européenne sur le marché mondial, et assure plus de 100 000 emplois répartis chez quelque 400 fournisseurs. Ce programme est géré par la société Eurofighter Jagdflugzeug GmbH au nom des entreprises partenaires Alenia Aeronautica/Finmeccanica, BAE Systems, EADS Allemagne et Espagne, les plus grandes entreprises de l’industrie aéronautique, spatiale et de défense en Europe, qui totalisent un chiffre d’affaires d’environ 120 milliards d’euros en 2010.

 

L’Eurofighter Typhoon, avion de combat d’une extrême manœuvrabilité, dispose de nombreuses fonctionnalités : systèmes intégrés, interface homme-machine optimisée, armement guidé moderne de haute précision, fusion de données de capteurs, intégration dans des réseaux de données militaires et les dernières technologies de production (utilisation de matériaux composites renforcés de fibres de carbone – CFC). L’Eurofighter, opérationnel depuis peu, jouit en outre d’un fort potentiel de croissance.

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3 juin 2011 5 03 /06 /juin /2011 23:00

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/7/73/Rafale2_ag1.jpg

 

Jun 3, 2011 By Bill Sweetman Aviationweek.com

 

Washington - The European fighter development community’s views on the Joint Strike Fighter (JSF) have become more negative since 2005-06, and this is not, primarily, the result of marketing. The commentary expressed in offline meetings at conferences and shows is much more negative than on-the-record statements suggest.

 

People at Saab, Eurofighter and Dassault are of one voice on JSF and do not believe it will deliver its promised affordability, whether in acquisition, upgrades or operational cost, or that it will deliver capability on its present schedule. They expect that when JSF emerges from development, its stealth technology will be less valuable than expected, and that it will be inferior in other respects to European products.

 

The non-competitive selections of the JSF by the Netherlands, Norway and Canada are attributed to three main factors: political pressure by the U.S. (suspected for years but confirmed in 2010 by WikiLeaks), U.S.-oriented air forces, and political vacillation enabled by the fact that full-rate production JSFs are not available for order.

 

This worldview underpins the Europeans’ determination to keep their programs alive until the JSF program runs its course, or unravels, as they expect it to.

 

India’s decision to eliminate all but two contenders for its Medium Multi-Role Combat Aircraft (MMRCA) requirement was a blow to Boeing and Saab, the companies in the losing group who had reason to hold out most hope in the competition (see p. 21). For the survivors, Eurofighter (Typhoon) and Dassault (Rafale), it means a bruising duel to win the contract and—for the winner—a major challenge to fulfill it.

 

Indian officials say the winners scored highest on technical grounds, which is not surprising. Typhoon and Rafale are larger and more powerful than Saab’s Gripen. The former is better at high altitude and the latter excels in payload and range. The European fighters also have a more contemporary aerodynamic design than Boeing’s Super Hornet.

 

But a word of caution—what is being offered in both cases is not what is coming off the production line today. Boeing’s Super Hornet proposal seems to have been close to the in-production F/A-18E/F Block 2, with the exception of General Electric’s Enhanced Performance Engine (EPE) version of the F414. Gripen NG rests on a development program that is well underway.

 

Whether Rafale or Typhoon is selected, the program will aim to achieve several things simultaneously, including co-developing improvements such as an active, electronically scanned array (AESA) radar and Meteor air-to-air missile (AAM) integration; dealing with obsolescence issues that are inevitable in long development cycles; transfering technology and launching joint indigenous production; and transplanting a complex all-digital aircraft into the Indian air force, all on a tight timescale.

 

If Rafale wins, and is also successful in Brazil, Dassault and its partners—Safran and Thales—will be doing much the same thing, 9,000 mi. from India.

 

Good luck with that. The Indian customer, however, may take the view that the burden of risk will fall on the contractor—and ultimately its domestic government stakeholder, which is unlikely to want to see problems erupt into public finger-pointing.

 

Boeing and Saab, meanwhile, can take comfort in depicting the Indian decision as something less than an outright repudiation of their approach to fighter design and the market. Boeing can present it as a choice to not rely on the U.S. for a principal weapon system, and Saab can point out that either finalist represents a move to closer ties with the major powers of Europe.

 

The current competitive situation of the three “Euro-canard” fighters, however, is shaped by economic, operational, technical and historic factors, and whether one or all survive into the 2020s as viable programs depends on all of them.

 

The historic factor dates to the mid-1980s, when France and the Eurofighter partners went their separate ways. Germany and the U.K. argued that one-nation programs no longer had the critical mass to compete with those from the U.S. France believed multinational programs without a clear leadership structure were impossibly cumbersome.

 

Both arguments were right.

 

Rafale works, but is being built at such slow rates that costs are high. To increase rates would be to starve other national programs of resources. Typhoon’s production and upgrade program has been successively delayed and restructured as the sponsoring nations have wrangled over how much should be spent on each step, and when.

 

Sweden escaped these outcomes because it had always structured its fighter programs differently. Design, integration and most manufacturing remained in Sweden, but subsystems such as the engine, radar and weapons were co-developed with foreign partners or imported. Combined with a uniquely authoritative and highly skilled government arms-development agency, Gripen’s development has been affordable on a national basis.

 

Technically and operationally, Rafale and Typhoon are more different than the distant view suggests. At its conception, Typhoon was expected to enter service at a point where Tornado, developed by three of its four partners, would be at its mid-life point. Combined with the emerging threat of the MiG-29 and Sukhoi Su-27, this drove the design toward air-combat performance, with a configuration that accommodated large radar and a standard, low-drag, six-missile load-out, and aerodynamics and propulsion optimized for agility (including supersonic maneuver) and acceleration.

 

The RAF considers the Typhoon second only to the Lockheed Martin F-22 in the air-to-air regime. Armed with Meteor ramjet-powered AAMs and equipped with a high-end infrared search-and-track (IRST) system, it will be more formidable yet. The problem is that few customers face adversaries with large or modern fighter forces.

 

Also, there is a difference of approach among the four Typhoon nations. The U.K. has recognized since the early 2000s that the Typhoon will have to take over some or all Tornado missions and developed an interim air-to-ground precision-strike capability. But the other partners have not seen this as an urgent need (and are less involved with air operations in Iraq and Afghanistan), so funding for definitive solutions has been slow to materialize.

 

Nonetheless, the Typhoon team continues to promote future variants, including evolved designs with thrust vector control (TVC)—which, among other things, improves handling with heavy external loads—and even a carrier-based version, which is of interest to India (and to the U.K. if JSF has problems). TVC is linked to carrier landing capability, as it permits a trimmed approach at a lower angle of attack and overcomes a problem with earlier “Seaphoon” studies—the big radome that interposed itself between the pilot’s eyes and the ship.

 

afale, by contrast, was designed to permit a one-type air force for France, including the navy, with missions ranging from close air support to nuclear strike. The result was a small aircraft with the ability to carry a large external load and lower top-end performance than Typhoon. Another tradeoff was to accept less radar range in return for flexibility and light weight, with the relatively small passive phased array of the RBE2.

 

The Rafale has impressive capabilities, including discretion, which the French prefer to the term “stealth.” Rafale visibly shows more marks of low-observables technology than its contemporaries, and there is evidence that its Thales Spectra electronic warfare system has an active cancellation mode.

 

The Rafale team has, since the mid-2000s, done reasonably well at keeping its plans to mature and upgrade the aircraft on schedule. It can self-designate with the GBU-12 laser-guided bomb and carries the Sagem AASM extended-range, precision-guided weapon family. For the destruction of enemy air defenses mission, presentations show one Rafale targeting with radar from outside lethal range, while another approaches in terrain cover and delivers a pop-up AASM. The latest version to be tested is the imaging-IR model. Rafale is also operational with the Thales Areos multiband, long-range oblique reconnaissance pod.

 

Stealth, meanwhile, appears to be the hallmark of Gripen development, in that it is moving forward under a shroud of non-publicity. Sweden has taken the strategic decision to retain a small but capable air force, which will be based on Gripen until at least 2040. The only currently planned route to that goal is through the JAS 39E/F Gripen NG.

 

The next milestone is the return to flight of the Gripen Demo prototype, equipped with the E/F’s new avionics system, designed to reduce the cost of upgrades by partitioning mission systems from flight-critical functions. Selex Galileo is pushing forward with the Skywards-G IRST—the first system of its type to operate in dual IR bands—and the Raven ES-05, the first wide-angle AESA.

 

The first new-build Gripen NG is due to fly in 2012. Reports describe stealth enhancements including diverterless inlets. The enhanced performance (EPE) engine would be a useful addition—at its highest reported rating, its non-afterburning output would be over 90% of the maximum thrust of the C/D’s RM12 engine, although Saab may elect to take a smaller thrust boost combined with longer engine life to reduce ownership cost. GE claims that the EPE is relatively low-risk.

 

There’s a lot of work to be done if European programs are to remain viable, but so far, industry considers it worthwhile.

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