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14 janvier 2015 3 14 /01 /janvier /2015 08:55
Crédits C. Luu Marine nationale

Crédits C. Luu Marine nationale

 

12 Janvier 2015 Source : Marine nationale

 

Du 15 au 18 décembre 2014, cinq brigades de protection (BP) de la force d’action navale, représentant les pétroliers ravitailleurs et bâtiment de commandement et de ravitaillement Marne, Meuse, Var et les avisos Cdt Bouan et Cdt Birot ont mutualisé leurs moyens humains et matériels pour effectuer une sortie commune sur le camp des Garrigues de Nîmes (30).

 

La sortie s’appuyait sur un programme d’entraînement et de qualifications très dense afin de mettre à l’épreuve la résilience des marins en les soumettant aux conditions hivernales.

 

De l’arrivée le lundi matin, avec la perception des locaux attribués pour le séjour, au retour le jeudi soir à Toulon, l’enchaînement des exercices s’est fait sans temps mort. La qualité des installations du camp a permis d’effectuer des tirs techniques au FAMAS, à l’AANF1, au HK USP avec une indéniable plus-value par rapport aux séances pouvant être effectuées à la mer. Chaque BP a également suivi une séance de mise en œuvre des explosifs et une séance de jet de grenades offensives.

 

Les deux premières nuits passées sur le terrain de manœuvre ont été l’occasion de découvrir le relief et la végétation locale, selon que sa section se trouvait en topographie de nuit ou en bivouac en zone ennemie.

 

La dernière soirée, animée autour d’un scénario de crash d’hélicoptère allié en territoire hostile, a plongé chaque chef de BP et ses hommes dans un scénario d’infiltration et prise d’objectif par le feu.

 

Après une nouvelle nuit dans le froid, la mission s’achève en matinée avec la « pacification » du village de combats urbains de « Mastac » tenu par l’ennemi où chacun a pu restituer les gestes du combattant enseignés durant la semaine par les BS fusiliers, animateurs de circonstance, de chaque bâtiment.

 

Les présences d’un entraîneur de la section entraînement/protection toulonnaise en qualité d’observateur, et d’un photographe, montrent l’ampleur et l’engouement pris par ce type de sortie et font espérer que l’année 2015 puisse voir encore de nombreux marins s’entraîner à combattre dans la garrigue nîmoise.

Vérification de l'ANF1 - Crédits C. Luu Marine nationale

Vérification de l'ANF1 - Crédits C. Luu Marine nationale

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5 mai 2014 1 05 /05 /mai /2014 07:55
photo Alexandre Paringaux  - Marine Nationale

photo Alexandre Paringaux - Marine Nationale


18 Avril 2014 par Marine Nationale

 

Entretien avec le VAE Philippe Coindreau, commandant la Force d'action navale

 

Vice-amiral d’escadre Philippe Coindreau, commandant la Force d’action navale. © Marine nationale  

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour assurer la dissuasion nucléaire, le pouvoir politique dispose de la composante océanique avec les sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE) et d’une composante aérienne : les forces aériennes stratégiques (FAS / Armée de l’Air) et la force aéronavale nucléaire (FANu / Marine) qui est autonome et complémentaire. La mise en œuvre de la FANu s’appuie sur la Force d’action navale et la Force de l’aéronautique navale. 

 

 Quelle part prend la Marine dans la dissuasion nucléaire?


La Marine nationale met en œuvre la composante océanique de la dissuasion avec les sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE) ainsi que l’une des deux parties de la dissuasion aéroportée : la force aéronavale nucléaire (FANu), embarquée sur le porte-avions  Charles de Gaulle. L’autre partie de cette composante aérienne est de la responsabilité des forces aérienne stratégiques (FAS), constituées dans l’armée de l’Air.

 

La FANu est-elle armée en permanence ?

 

À la différence de la Fost, en déploiement permanent et des FAS, en alerte, la mobilisation de la FANu se fait sur décision du président de la République. Après les  FAS et la Fost - mises en place respectivement en 1964 et 1971 - la FANu est venue en 1978 élargir la palette à disposition du président de la République, qui dispose ainsi depuis lors d’une complémentarité dans les modes d’action. Il peut rechercher par exemple la pression, la surprise, la saturation, la diversification des axes de pénétration … La force aéronavale nucléaire (FANu) s’articule autour d’un porteur principal qu’est le porte-avions Charles-de-Gaulle. L’appareillage du porte-avions avec l’arme nucléaire à bord est un message fort. Du fait de sa mobilité, de la possibilité qui lui est donnée d’opérer librement à partir des eaux internationales, et de son escorte navale qui lui garantit une protection maximale, le porte-avions est un outil parfaitement adapté à la mise en œuvre de l’armement nucléaire.

 

De quels moyens dispose cette force et comment s’entraîne-t-elle ?
 

La FANu n’a pas d’aéronefs, de pilotes, ni encore moins de porte-avions dédiés. La France a fait le choix du « juste besoin », c'est-à-dire que les personnes et les moyens utilisés de manière conventionnelle le sont également pour mettre en œuvre la FANu.

Pour les marins du groupe aéronaval et du groupe aérien embarqué, mettre en œuvre la FANu fait partie du spectre de leurs missions et de leurs savoir-faire. La capacité de la FANu repose sur la capacité d’emport du missile nucléaire ASMP/A (air-sol moyenne portée/ amélioré) par le Rafale au standard F3. Elle est portée aujourd’hui par l’une des deux flottilles « opérationnelles » (la troisième flottille se trouve en « régénération opérationnelle »).

L’entraînement de ces forces est confié aux chaînes de commandement organiques de la Force d’action navale (ALFAN) et de la Force de l’aéronautique navale (ALAVIA), qui s’assurent du niveau d’entraînement du groupe aéronaval et du groupe aérien embarqué - pilotes comme techniciens - pour conduire les missions conventionnelles ou nucléaires. L’entraînement est une exigence permanente pour l’ensemble des marins qui participent à la mise en œuvre de cette force.  

 

Qui dirige cette force et d’où est-elle commandée ?

 

L’Amiral commandant la force d’action navale (ALFAN) est le commandant de la FANu (CFANu). Tout comme le commandant des FAS, il dispose en France d’un PC aménagé dans des ouvrages fortifiés qui abritent le Centre d’opérations de la FANu (COFANu). Son rôle consiste à préparer et à suivre l’exécution des ordres émanant du président de la République. La FANu opère sous le commandement d’une chaîne identique à celle de la FOST ou des FAS. Les prérogatives de la dissuasion nucléaire restent bien entre les mains du président de la République.

 

La FANu travaille-t-elle en liaison étroite avec les FAS ?

 

Les FAS et la FANu travaillent dans une forme de synergie, de complémentarité et d’optimisation. Le programme d’armement ASMP/A est géré en pool et le dialogue est continu avec les FAS, avec lesquelles nous partageons les retours d’expérience.

Des entraînements conjoints se font régulièrement dans le cadre conventionnel, par exemple avec des C135 de l’armée de l’Air au profit du groupe aérien embarqué (GAé). Mais les Rafale Marine ont la capacité à se ravitailler entre eux pour augmenter leur allonge et l’emploi des C135 n’est pas systématique. La FANu est autonome.

Une des caractéristiques de la FANu  réside dans le fait que la mise en œuvre du GAé  requiert des pilotes formés aux particularités d’un théâtre aéromaritime et disposent d’un certain nombre de qualifications, dont certaines propres au fait que le Rafale Marine est monoplace.

 

S’agit-il d’une force unique dans le monde ? 

 

Pour mettre en œuvre une force telle que la FANu, il faut disposer d’un groupe aéronaval et d’un groupe aérien embarqué pleinement opérationnels, ce que seules deux nations savent faire aujourd’hui. Or, les Américains ont fait le choix politique des bombardiers basés à terre et  à long rayon d’action. La France est donc le seul pays à disposer d’une telle force.

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6 décembre 2013 5 06 /12 /décembre /2013 08:55
Le ministre de la Défense à bord du Guépratte - Passerelle

Le ministre de la Défense à bord du Guépratte - Passerelle

 

 

05/12/2013 Sources : Marine nationale

 

Le 5 décembre 2013, dans le cadre de ses visites en immersion dans les  forces pour aller à la rencontre des militaires dans leurs unités, M. Jean-Yves Le Drian, ministre de la défense, a embarqué sur la frégate Guépratte (type La Fayette). Déployée en  Méditerranée, la frégate participait à l'entraînement trimestriel de préparation opérationnelle Gabian réunissant une dizaine des bâtiments de la Force d'Action Navale au large des côtes toulonnaises.

 

A l'occasion de son « immersion » à bord, M. Le Drian a pris le pouls de l’équipage à travers le témoignage de son commandant, le capitaine de frégate Guillaume Pinget, qui est revenu sur leur activité opérationnelle durant l'année 2013 : opération de lutte contre le narcotrafic en Méditerranée, mission de lutte contre la piraterie maritime au large des côtes somaliennes dans le cadre de l'opération Atalanta et, plus récemment, patrouille en Méditerranée occidentale.

 

Par la suite, le ministre de la défense a effectué une visite détaillée de la frégate pour rencontrer les marins à leur poste de quart, à la passerelle, au central-opérations au cours d'un exercice de défense aérienne et au poste de conduite des installations de propulsion. En complément des fonctions opérationnelles du Guépratte, d'autres facettes du quotidien de l'équipage (alimentation, bureau de gestion des  ressources humaines, poste équipage, compartiment et atelier des machines) lui ont été présentées. M. Le Drian a ainsi pu mieux appréhender les spécificités d'un bâtiment de combat et échanger librement avec les marins.

 

Après un déjeuner avec de nombreux représentants de l'équipage, le ministre a poursuivi les discussions au cours d‘une table ronde, qui a permis aux marins d'aborder très librement leurs préoccupations, notamment sur le soutien technique, les conditions et vie et le logement à terre. M. Le Drian a insisté sur le soin particulier qu'il attache à  l'amélioration de la condition militaire, avec notamment la prise en compte du traitement de la solde et sa décision d’abandon du système Louvois.

 

Au cours d'une allocution à l'ensemble de l'équipage, le ministre a témoigné de sa fierté d’être à bord. Il a insisté sur son attachement à la Marine et souligné l’importance de ses missions telles qu’elles ont été réaffirmées dans le livre blanc et la loi de programmation militaire.

 

Le capitaine de frégate Guillaume Pinget, commandant du Guépratte, a déclaré, aux termes de cette visite : « ce fut un honneur, pour la frégate Guéprattede recevoir le ministre de la défense dans un contexte  international marqué par l’imminence du déclenchement d’une opération militaire en  République Centrafricaine. L’équipage et moi-même avons été sensibles à l’attention qu’il a témoigné à chacun d’entre nous. Nos échanges ont été l’occasion de lui faire part de notre quotidien et nous avons été touchés par la confiance qu’il a exprimée concernant la capacité de la Marine à conduire ses missions ».

 

Le ministre de la Défense à bord du Guépratte - Garde

Le ministre de la Défense à bord du Guépratte - Garde

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27 juin 2012 3 27 /06 /juin /2012 08:00

Force d Action Navale FR

 

27.06.2012 MER et MARINE

 

Pas moins de 27 prises de commandement vont avoir lieu cet été à Brest sur les bâtiments de la Force d'action navale, qui regroupe les unités de surface de la Marine nationale. Celles-ci se dérouleront entre le 29 juin et le 22 septembre.

Pour les frégates anti-sous-marines :
Georges Leygues : le CV Romuald Bomont succède au CV Jean Marin d'Hebrail
La Motte Piquet : le CV Geoffroy d'Andigne succède au CV Bruno Tanqueray
Primauguet : le CV Jean Maulbon d'Arbaumont succède au CV Marc Pouly

Pour les patrouilleurs de haute mer :
Cdt L'Herminier : le CC Nicolas Molitor succède au CC Gwénégan Le Bourhis
LV Le Henaff : le CC Justin Peltier succède au CC Paul Merveilleux du Vignaux

Pour les bâtiments hydrographiques :
Borda : le LV Antoine Delaveau succède au LV Arnaud Sibertin-Blanc
Laplace : le LV Erwan Kermabon succède au CC Philippe Laugier
Lapérouse : le CC Christophe Gaume succède au CC François Trystram

Pour le bâtiment hydrographique et océanique Beautemps-Beaupré :
le CF Jean-Charles Lauth succède au CF Rémi de Monteville

Pour le bâtiment d'essais et de mesure Dupuy de Lôme (A) :
le CF Emmanuel Mauban succède au CF Grégoire Germain

Pour les bâtiments remorqueurs de sonars :
Altair : le MJR Pierre Marec succède au MJR Lionel Feugère
Antares : le LV Laurent Coggia succède au MJR Thierry Ouvrard
Aldebaran : le MJR Jean-Pierre Sergent succède au MJR Ludovic Delabye

Pour les bâtiments école :
Leopard : le CC Jacques Lecomte succède au CC Eric Jaslin
Guepard : le LV François Olivier Corman succède au LV Louis Le Proux de la Rivière
Jaguar : le LV Jean-Christophe Chaumery succède au LV Julien Dubs
Tigre : l'EV1 Raphaël Villermet succède au LV Damien Le Guyader
Lynx : le LV Jean Nielly succède au LV Antoine Richebe
Chacal : l'EV1 Stéphane Rouille succède au LV Nicolas de Bouvet
Panthère : le LV Stéphanie Loin succède au LV Alexandre Paulus
Lion : le LV Guillaume Blehaut succède au LV Marie Martineau

Pour le bâtiment d'instruction à la navigation Glycine
Le MP Nicolas Schrack succède au MP Yves Courand

Pour les chasseurs de mines tripartites :
Eridan : le CC Pierre-François Gouret succède au CC Samuel Quéré
Cephée : le CC Vianney Brunel succède au CC Pierrick Haond

Pour le bâtiment d'expérimentation en guerre des mines Thétis :
le CC Eric Haguenier succède au CC Benoît Bugaut

Pour le groupe de plongeurs démineurs Atlantique et le BBPD Styx :
Le CC Ronan Sevette succède au CC Michaël Vaxelaire

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