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2 juin 2015 2 02 /06 /juin /2015 07:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

01/06/2015 Source : État-major des armées

 

Du 18 au 20 mai 2015, les éléments français au Sénégal (EFS) ont assuré une formation en logistique au profit de l’armée togolaise, à Lomé au Togo.

 

L’objectif de cette formation était d’instruire des officiers et sous-officiers aux spécificités logistiques des bataillons engagés sous mandat ONU.

 

Au total, 11 officiers et 2 sous-officiers des armées togolaises ont suivi les cours dispensés par l’instructeur logistique des EFS. Les stagiaires se sont ainsi initiés aux procédures administratives spécifiques des missions « onusiennes ». Dans ce dispositif, les logisticiens administratifs sont des acteurs clés.

 

Le bon niveau des stagiaires, affectés dans les différents postes ayant trait à la logistique, a permis d’aborder toutes les dimensions de la logistique opérationnelle « onusienne ». Leur challenge reste désormais d’appliquer ces procédures aux missions dans lesquelles les armées togolaises sont engagées : la MINUSMA au Mali, et l’ONUCI en Côte d’Ivoire.

 

Depuis 2011, les EFS constituent un « pôle opérationnel de coopération à vocation régionale » en Afrique de l’Ouest. A ce titre, ils conduisent des actions de coopération militaire opérationnelle bilatérale et régionale visant à accompagner les États africains dans le renforcement de leur sécurité collective. Majoritairement tournés vers la coopération militaire opérationnelle en Afrique de l’Ouest, les EFS ont par ailleurs la capacité d’accueillir, de soutenir et de commander une force projetée, comme cela a été le cas lors du lancement de l’opération Serval en janvier 2013.

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1 juin 2015 1 01 /06 /juin /2015 18:55
Le commandant Marchand à travers l'Afrique - Musée de l'Armée

Le commandant Marchand à travers l'Afrique - Musée de l'Armée


01.06.2015 source SHD
 

1er juin 1815 : mort du maréchal Berthier (Allemagne). Né en 1753, il commence sa carrière comme ingénieur cartographe à l'école du génie de Mézières, fait la campagne de la guerre d'Indépendance américaine avec La Fayette puis ne quitte plus Napoléon jusqu'à la campagne de Russie où il démissionne pour manifester son désaccord. Grand organisateur, il sert principalement en tant que ministre de la guerre ou chef d'état-major de l'empereur. Il est avec La Fayette l’un des rares Cincinnati français. L’ordre des Cincinnati a été fondé en 1783 par George Washington afin d'honorer les ainés des familles les plus méritantes dans le combat pour l'indépendance des Etats-Unis et notamment les officiers étrangers. Il existe 14 sociétés des Cincinnati (13 américaines et 1 française) toujours actives. Ce sont les plus anciennes sociétés patriotiques américaines. L’appellation fait référence au héros romain Cincinnatus, modèle de l’honnête homme, aussi courageux dans la guerre que dans la paix.

1er juin 1823 : mort du maréchal Louis Nicolas d'Avout (dit Davout). Cavalier émérite et d'une grande loyauté, il est l'artisan principal des victoires d'Auerstedt et d’Eckmühl. Il n'a jamais perdu de bataille tout en ayant participé à la plupart des campagnes de l’Empire.

 

1er juin 1879 : mort au combat du Prince Louis Napoléon (Afrique du Sud). A 23 ans, le fils de Napoléon III demande avec insistance à être intégré dans les troupes britanniques d'Afrique australe. La reine Victoria l'y autorise et il s'embarque en février. Après un passage au Cap, il est versé dans une unité d'éclaireurs au Natal. Il y arrive au moment où les Britanniques, battus quelques mois plus tôt par les Zoulous, reprennent l'offensive. Le 1er juin, il participe à une mission de reconnaissance à cheval avec quelques hommes dans une région située à environ 50 kilomètres à l'ouest de Dundee. Lors d'une halte au bord d'une rivière, la patrouille est surprise par un groupe de 60 guerriers zoulous. Il meurt, atteint de 17 coups de lance (reçus de face). Le chef zoulou, capturé quelques jours plus tard, confirme que le jeune prince « s’est battu comme un lion ». Sa dépouille est inhumée à Chiselhurst, dans le Kent. Elle sera ensuite transférée à l'abbaye St Michel à Farnborough, dans le sud de l'Angleterre. L'impératrice Eugénie l’a fait bâtir pour que lui et son père y reposent. Une stèle existe aussi dans la chapelle royale de Windsor. L’émotion fut beaucoup plus vive en Angleterre qu’en France.

 

1er juin 1899 : réception triomphale du commandant Marchand (Paris). La mission « Congo-Nil » du CBA Jean-Baptiste Marchand est accueillie par une foule en liesse à Paris après sa traversée de l’Afrique, d’Ouest en Est. 6000 km parcourus en deux ans : une des plus grandes aventures africaines pour l’armée française.

 

1er juin 1915 : abandon du pantalon rouge au profit de la tenue « bleu horizon »

 

1er juin 1939 : naufrage du HMS Thetis (Baie de Liverpool). Lancé en 1938, le sous-marin britannique coule par 40 mètres de fond après une série d'erreurs : Un des tubes lance torpilles est resté accidentellement ouvert innondant une partie du submersible qui reste échoué malgré toutes les tentatives de renflouement des secours de la Royal Navy. Seuls 4 hommes parviennent à regagner la surface. 99 hommes périssent.

 

1er juin 1954 : Genevieve de Galard rentre à Paris. Convoyeuse de l'air et infirmière en Indochine à 28 ans, elle est faite prisonnière lors de la défaite de Dien Bien Phu (7 mai 1954). Son comportement exemplaire au quotidien dans la tourmente du camp retranché fait d'elle une héroïne. Libérée par le Vietnam, elle est célébrée en France et même décorée par le président américain Eisenhower. Elle est Grand-Croix de la légion d'honneur.

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1 juin 2015 1 01 /06 /juin /2015 17:35
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

29/05/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 4 au 23 mai 2015, dans le cadre des activités de coopération militaire bilatérale entre l’Australian Defence Force et les forces armées en Nouvelle-Calédonie (FANC), le Régiment d’Infanterie de Marine Pacifique-Nouvelle Calédonie (RIMaP-NC) a accueilli un détachement de l’Australian Army.

 

Darwinex s’inscrit dans le cadre de la coopération opérationnelle régionale mise en œuvre par les FANC avec leurs partenaires sur le « théâtre » Pacifique. L’objectif principal visait à entretenir et approfondir l’interopérabilité entre les unités françaises et australiennes en développant l’échange de savoir-faire tactiques, techniques et la mise en commun des procédures.

 

A cette occasion, un détachement de vingt soldats du 5ème Royal Australian Regiment basé à Darwin, a pu bénéficier des infrastructures et des compétences du RIMaP-NC pour suivre un entraînement centré sur l’infanterie légère. Chacune des trois semaines de stage était centrée sur un domaine spécifique : savoir-faire de base (tirs individuels, secourisme au combat) et préparation physique, combat et aisance aquatique, techniques commando (organisées au centre d’instruction nautique commando à Nouméa), séances de tirs et exercice de synthèse.

 

Les FANC constituent le point d’appui central du « théâtre » Pacifique avec un dispositif interarmées centré sur un groupement tactique interarmes (GTIA) et les moyens de projection associés. Avec les Forces armées en Polynésie Française (FAPF), dispositif interarmées à dominante maritime, les FANC ont pour principale mission d’assurer la souveraineté de la France dans leur zone de responsabilité, d’animer la coopération régionale et d’entretenir des relations privilégiées avec l’ensemble des pays riverains de la zone Pacifique. Enfin, les FANC engagent régulièrement leurs moyens pour des opérations d’aide aux populations, en appui des autres services de l’Etat.

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1 juin 2015 1 01 /06 /juin /2015 17:30
photo EMA / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air

 

29/05/2015 Sources : État-major des armées

 

Trois jeunes sous-officiers de la filière renseignement, déployés en Jordanie dans le cadre de l’opération Chammal, nous expliquent leur parcours et livrent leurs impressions sur leur métier respectif.

 

La sergent Mélanie est intercepteur technique : après chaque vol de Mirage 2000, elle récupère le boîtier contenant les enregistrements de l’environnement électromagnétique. Elle analyse les paramètres des radars interceptés pour identifier les menaces potentielles qu’ils pourraient constituer. « La détection de ces menaces est déterminante dans le monde des opérations, elle rend mon métier utile, mais aussi ludique d’une certaine façon ».

 

Lorsqu’elle a postulé pour intégrer l’armée de l’Air, après deux ans d’expérience comme hôtesse de l’air, elle a été d’emblée attirée par la filière renseignement et a opté pour la sous-spécialité d’intercepteur technique. Après quatre mois à l’école des sous-officiers à Rochefort pour sa formation militaire, elle a effectué son stage de spécialisation à Rennes où elle a étudié, durant une période de sept mois, la partie technique liée aux émissions radars. Sa formation s’est achevée par un stage de six semaines à Strasbourg, à l’Escadron de Formation au Renseignement, où elle a appris les éléments de base du renseignement.

 

La sergent Mélanie effectue en Jordanie sa première opération extérieure : ce qu’elle apprécie« c’est d’être la seule, sur le théâtre, à savoir réaliser la mission de détection. »

 

Le sergent Guillaume est interprète images : il participe à la préparation de la mission de vol en positionnant des points d’intérêt militaires sur une carte numérique embarquée par les personnels navigants (PN). En vol, les PN se servent de ces points d’intérêt pour repérer les zones sur lesquelles une activité ennemie peut potentiellement survenir, afin de faire remonter l’information au JTAC (joint tactical air controller– équipes de contrôle de l’appui aérien). A la fin de la mission, il exploite les vidéos du vol et des tirs et participe à l’élaboration des comptes rendus de tir. Il apprécie d’ « être au cœur de l’opérationnel et pouvoir régulièrement partir en OPEX ». En effet, en deux ans, il a été déployé au Tchad et au Niger, et effectue actuellement en Jordanie sa troisième opération extérieure.

 

En métropole, dans son escadron de chasse, son rôle est d’aider les pilotes dans leur formation en leur préparant des dossiers d’objectifs fictifs pour les missions d’entraînement à l’attaque au sol, ainsi que des briefings de reconnaissance de matériels militaires.

 

Le sergent Guillaume a débuté sa carrière militaire lors de son entrée à l’école d’enseignement technique de l’armée de l’Air (EETAA) à Saintes, qu’il a intégré via un concours d’entrée. Il y a effectué sa première et sa terminale en tant qu’ « arpète », nom donné à tous les élèves de cet établissement. Après avoir décroché son baccalauréat scientifique en 2012, il a décidé d’intégrer le corps des sous-officiers et a choisi la filière du renseignement. Il est devenu interprète images et a réalisé sa formation de spécialité à Creil pendant six mois, où il a appris les bases de son futur métier : déchiffrer des cartes, définir l’échelle d’une photo, se repérer à partir d’une vidéo vue du ciel, etc. « J’ai trouvé ma formation enrichissante car, jour après jour, j’en apprenais davantage sur le fonctionnement d’un certain nombre de lieux de la vie courante (centrales, aéroports, ports, gares, ponts…). »Il sait analyser, vu du ciel, l’utilité d’un bâtiment et le fonctionnement d’un site.

 

Le sergent Guillaume, enthousiaste et motivé, souhaiterait à terme intégrer le corps des officiers.

 

Le sergent Rami est exploitant renseignement : la veille de chaque vol, il extrait la documentation nécessaire à la mission, tel que le JTAR (joint tactical air request), et la transmet aux PN, qui en assurent l’utilisation finale. Suite à cela, il exploite la documentation opérationnelle, qui apportera aux PN une vision d’ensemble sur les zones actives et celles de ravitaillement en vol, ainsi que sur l’organisme qui contrôle l’équipage en vol.

 

Le jour du vol le sergent Rami vérifie que la documentation opérationnelle est à jour et briefe les PN sur leur mission pendant une quinzaine de minutes. A l’atterrissage de l’avion, il prépare le rapport de mission. Il effectue actuellement sa première opération extérieure.

 

En métropole, son rôle est de maintenir à jour la documentation de l’escadron et d’aider l’officier renseignement à préparer les briefings missions. « Ce qui me plaît dans ma spécialité c’est d’être polyvalent et de connaître toutes les sous-spécialités de la filière renseignement ».

 

Le SGT Rami a intégré l’armée de l’Air en 2009 en tant que militaire du rang et a exercé les fonctions de chauffeur d’autorités en région parisienne. Après trois ans de service, il a intégré le corps des sous-officiers et a fait le choix de devenir exploitant renseignement. Après six mois passés à l’escadron de formation au renseignement à Strasbourg, il est affecté en escadron de chasse à Nancy.

photo EMA / Armée de l'Airphoto EMA / Armée de l'Air

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1 juin 2015 1 01 /06 /juin /2015 16:55
Les drones : vers plus de furtivité

 

01/06/2015 Economie et technologie

 

Un drone est un appareil sans pilote, autonome programmé pour une mission ou télécommandé à distance. C’est à la fois l’aéronef et la station au sol qui permettent de le diriger. Sa fonction première, c’est de voir, de prolonger le regard, d’augmenter la distance de vue.

 

Il existe deux sortes de drones : les drones de moyenne ou haute altitude, avec longue autonomie, pour le renseignement ; ou bien des drones tactiques, plus petits, avec peu d’autonomie mais discrets, pour surveiller le champ de bataille et aider le soldat sur le terrain.

 

Avec l’arrivée du démonstrateur de drone de combat Neuron, la connaissance sur la furtivité a considérablement été améliorée. Pour atteindre ces performances, les ingénieurs ont notamment travaillé sur les matériaux et sur sa forme.

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1 juin 2015 1 01 /06 /juin /2015 16:55
Un thésard soutenu par la DGA propose un robot résiliant aux dommages

Le premier robot capable de trouver lui-même le moyen de poursuivre sa mission après avoir été sérieusement endommagé. Une prouesse à laquelle contribue un thésard soutenu par la DGA.

 

29/05/2015 DGA

 

 Les travaux menés en collaboration avec des chercheurs de l'Université Pierre et Marie Curie (Sorbonne Universités), du Centre national de la recherche scientifique (CNRS), et de l'université du Wyoming, viennent de relever un défi technologique qui pourrait révolutionner la robotique.

 

Il s’agit du premier robot capable d'apprendre à fonctionner à nouveau en quelques minutes après avoir été endommagé. C’est une véritable rupture technologique, inspirée du fonctionnement animal. Dans la vidéo ci-dessous illustrant ce travail, un robot à six pattes réapprend à marcher avec une patte abimée et une patte manquante.

 

« S’il est endommagé, notre robot se comporte comme un scientifique », explique le jeune thésard soutenu par la Direction générale de l’armement (DGA). « Par exemple, si marcher en s’appuyant essentiellement sur les pattes arrières ne fonctionne pas correctement, le robot essaiera alors de marcher en mettant son poids sur les pattes avant. Ce qui est surprenant, c’est la rapidité avec laquelle le robot découvre une nouvelle manière de marcher : malgré une patte coupée en deux, il ne faut que deux minutes au robot pour trouver une manière efficace de boiter ! » poursuit le jeune thésard.

 

Capable de s’adapter aux dommages en toutes circonstances, les robots pourront enfin assurer des missions plus larges, missions d’aide à la population, par exemple aller chercher des survivants après des catastrophes naturelles ou encore alerter les pompiers en cas de feu de forêt. Cette capacité d’adaptation va décupler les scénarios d’utilisation des robots.

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1 juin 2015 1 01 /06 /juin /2015 16:55
Cérémonie de baptême de l’A400M Atlas «Ville de Colmar»

 

29/05/2015 Sources : Armée de l'air

 

Jeudi 28 mai 2015, le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA) a présidé la cérémonie militaire de baptême de l’avion de transport A400M Atlas MSN 14, appareil arborant désormais sur son fuselage gris le marquage «Ville de Colmar».

 

Sur le tarmac alsacien, le CEMAA a été accueilli par le dernier commandant de la base aérienne 132 de Colmar-Meyenheim avant sa dissolution en 2010, le général David Pincet, actuel commandant de la brigade aérienne des forces de sécurité et d’intervention (BAFSI) du commandement des forces aériennes (CFA). M. Gilbert Meyer, maire de la ville de Colmar, était également présent, ainsi que de nombreuses autorités civiles et militaires.

 

Au terme de cette cérémonie, le général Mercier a réaffirmé tout l’attachement qui liait l’armée de l’air à la ville de Colmar, haut lieu de l'histoire militaire française. «Ses habitants ont su tisser des relations étroites avec les générations d'aviateurs qui ont eu la chance de résider dans cette région magnifique. Car ce baptême permet en outre de garder intact le souvenir de la base aérienne 132 de Colmar-Meyenheim «Commandant René Pépin», emprise phare de l'armée de l'air entre 1951 et 2010. (…) Les couleurs de la ville de Colmar accompagneront désormais chaque vol de cet avion, partout dans le monde, à n'importe quelle heure du jour et de la nuit, conformément à l'engagement opérationnel de l'armée de l'air ».

 

Le CEMAA a également déclaré que l’A400M Atlas ouvrait «une nouvelle page dans l’histoire du transport aérien militaire.», «Programme essentiel de la Défense pour lequel la nation consacre un effort important, l'A400M Atlas montre la volonté de la Frange de se doter d'outils conformes à ses ambitions, au service de la préservation de la paix dans le monde et de la protection de nos compatriotes. (…) Face à ce défi, les hommes et les femmes ayant oeuvré sur le programme ont montré un enthousiasme remarquable et peuvent éprouver une fierté légitime alors que les exemplaires de série continuent à être livrés.»

 

Réceptionné le 18 décembre 2014 par l’armée de l’air, le MSN 14 est le sixième appareil livré par l’industriel. Il est également le troisième exemplaire baptisé, après les Atlas «Ville d’Orléans» et «  Ville de Toulouse ». Quelques semaines après son arrivée dans les forces aériennes, le MSN 14 s’élançait déjà avec succès pour le premier tour du monde réalisé par un Atlas.

Cérémonie de baptême de l’A400M Atlas «Ville de Colmar»
Cérémonie de baptême de l’A400M Atlas «Ville de Colmar»
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1 juin 2015 1 01 /06 /juin /2015 16:55
photo J.Redouane - MinDefFr

photo J.Redouane - MinDefFr

 

29/05/2015 C.Martin  - DICoD

 

L'utilisation malveillante des mini-drones représente, aujourd'hui, une menace importante qui nécessite des réponses aux niveaux législatif et opérationnel. Cette question était au centre du colloque « Drones civils : opportunités et menaces », organisé le 28 mai par le Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN).

 

Survol d’un site militaire, occupation de l’espace aérien, l'utilisation de plus en plus fréquente de mini-drones pose de nouvelles problématiques. Comment faire face à ce nouveau type de menace et comment agir de manière opérationnelle ? Pour y répondre bon nombre de représentants de l'État, des armées, de l'industrie et des partenaires internationaux se sont réunis, le jeudi 28 mai, au Palais d'Iéna à Paris, siège du Conseil économique, social et environnemental (CESE), lors du colloque « Drones civils : opportunités et menaces ».

 

Organisé par le Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN), cette journée a été rythmée par des tables rondes, au cours desquelles les intervenants ont évalué les opportunités, mais aussi les menaces liées au développement de cette technologie qui s'inscrit dans l'air du temps. « La première menace est d'avoir un mini-drone acheté à Noël et utilisé par des personnes qui n'ont aucune notion d'aéronautique. Cet engin peut alors devenir un véritable boulet de canon pour nos aéronefs civils et militaires », a expliqué le chef d'état-major de l'armée de l'Air, le général d'armée aérienne Denis Mercier. « Il faut faire de la prévention auprès de tous les utilisateurs de drones. L'objectif est de se partager l'espace aérien avec le maximum de sécurité. »

 

Les mini-drones représentent un domaine économique en plein expansion et un loisir un plein essor. Ces engins apportent également une aide inestimable dans de nombreux domaines : surveillance de sites industriels, sécurité civile, innovation technologique, etc. Mais le risque principal est une utilisation malintentionnée. Une menace qui nécessite aujourd'hui des réponses opérationnelles. « Détection, identification, neutralisation. Il faut un large spectre de dispositifs pour faire face aux mini-drones malveillants, assure le contre-amiral Frédéric Renaudeau, directeur de la protection des installations, moyens et activités de la défense (DPID). Mais dans le futur, il faudra aller au-delà et être capable de s'adapter à l'évolution de cette menace. Notamment avec un cadre juridique adapté à nos besoins opérationnels. »

photo J.Redouane  - MinDefFr

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1 juin 2015 1 01 /06 /juin /2015 16:55
Visite du CEMAT au 2e RD

 

29/05/2015 Armée de Terre

 

Le 21 mai 2015, le chef d’état-major de l’armée de Terre (CEMAT), le général d’armée Jean-Pierre Bosser, a rendu visite au 2e régiment de dragons de Fontevraud, spécialisé dans la lutte contre la menace nucléaire radiologique et chimique, mais également biologique. Il s’est en effet récemment engagé en Guinée contre le virus Ebola.

 

Selon le commandant Cyril, 20 % des soldats du régiment sont également employés à la sécurité des français, avec l’opération Sentinelle, qui s’inscrit désormais dans la durée. Ce rythme soutenu soulève cependant quelques inquiétudes quant au temps restant pour la formation de ces experts en décontamination, un savoir-faire unique dans les forces terrestres.

 

Le nouveau modèle « Au contact », présenté par le CEMAT, vise ainsi un nouvel équilibre entre le métier de soldat et la maîtrise d’une spécialité. D’après le général Bosser, 11 000 postes ne seront finalement pas supprimés, permettant ainsi d’alterner entraînements et interventions.

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1 juin 2015 1 01 /06 /juin /2015 16:50
Signature de la reddition le 7 mai 1945 - Crédits Musée de la Reddition et Fondation Maréchal de Lattre de Tassigny

Signature de la reddition le 7 mai 1945 - Crédits Musée de la Reddition et Fondation Maréchal de Lattre de Tassigny

 

01/06/2015 M. Bernard Edinger - armée de Terre

 

Pourquoi la France célèbre-t-elle la reddition allemande de 1945 le 8 mai, et la Russie le 9 mai, quand un acte de reddition fut signé à Reims le 7 mai ? C’est parce que, pour des raisons diplomatiques, la reddition fut signée une deuxième fois, dans des termes presque identiques,  le lendemain, le 8 mai à Berlin.

 

« Berlin a eu beaucoup plus de publicité que Reims, et comme la chose a été annoncée le 8 mai, la mémoire collective se rappelle le 8 mai. On oublie un peu que c’est à Reims le 7 mai que ça s’est passé », explique à Terre information magazine M. Marc Bouxin,  Conservateur en chef du patrimoine et directeur du Musée de la Reddition à Reims.

 

Hitler est mort le 30 avril. Le 6 mai, le général Alfred Jodl, chef d’état-major allemand, vient négocier en essayant d’obtenir un délai  permettant  à un maximum de civils et soldats allemands de gagner les lignes occidentales en Allemagne pour ne pas tomber aux mains des Soviétiques.

 

Le délai fut accordé car les Alliés voulaient rapidement mettre fin aux négociations pour éviter du jusqu’au boutisme par les Allemands, et parce que l’armée rouge pénétrait de plus en plus profondément en Allemagne et en Europe centrale.

 

L’acte de reddition fut signé à Reims au quartier général allié à 2 heures 41 du matin le 7 mai, prévoyant la fin des combats le 8 mai à 23 h 01, pratiquement deux jours plus tard.

 

Mais le chef soviétique, le maréchal Staline, vexé, exigea ensuite une seconde cérémonie au quartier général soviétique à Berlin. Les Occidentaux acceptèrent pour ménager diplomatiquement l’URSS.

 

La cérémonie de Berlin eut lieu quelques minutes après le cessez-le-feu sur tous les fronts européens le 8 mai à 23 heures 01. Avec la différence de fuseau horaire, c’était déjà le 9 mai pour les Soviétiques.

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1 juin 2015 1 01 /06 /juin /2015 16:50
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

30/05/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Déployé depuis fin avril en Pologne dans le cadre de sa préparation opérationnelle, le SGTIA blindé français a participé, du 25 au 29 mai 2015, à l’édition 2015 de PUMA.

 

Cette année, à l’invitation de leur partenaire polonais, les forces françaises ont pour la première fois participé à cet exercice. L’objectif pour le détachement français était de réaliser des entraînements avec l’armée polonaise, ainsi qu’avec nos alliés américains présents sur le camp. C’était aussi l’occasion d’entretenir les savoir-faire et l’interopérabilité de la composante blindée dans un cadre multilatéral.

 

Par ailleurs, en déployant l’un des plus modernes et des plus performants de ses équipements au plus proche de ses alliés d’Europe Centrale et du Nord, la France contribue aux mesures d’assurance mises en œuvre par l’OTAN.

 

Fondée sur une amitié ancienne entre nos deux nations, la coopération militaire franco-polonaise a été bâtie et renforcée régulièrement tout au long de la dernière décennie. Elle s’inscrit dans le cadre d’un accord intergouvernemental relatif à la coopération de défense signé en avril 2002 et consolidé en 2008 par une déclaration conjointe sur le partenariat stratégique franco-polonais. La coopération militaire bilatérale entre nos deux pays est régulièrement mise en œuvre dans le cadre de programmes d’échanges académiques, mais aussi lors d’exercices et d’entraînements bilatéraux et multilatéraux.

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photo EMA / Armée de Terre

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1 juin 2015 1 01 /06 /juin /2015 16:50
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

01/06/2015 Sources : Marine nationale

 

Du 27 au 31 mai 2015, le BCR Somme a fait escale à Narvik (Norvège), dans le cadre des commémorations de la bataille de Narvik (avril - juin 1940), aux côtés des détachements et représentants des forces armées norvégiennes, polonaises, britanniques et allemandes.

 

C’était pour la ville de Narvik l’occasion de commémorer le 75ème anniversaire de la bataille navale et terrestre qui suivit l’invasion de la Norvège par les allemands. Les combats se déroulèrent du 9 avril au 28 mai 1940, jour de la reprise de la ville par les forces Alliés (France, Pologne, Royaume-Uni, Norvège) engagées contre les 5000 « alpen jaeger » et marins du général allemand Eduard Dietl.

 

Un corps expéditionnaire français de 13 000 hommes, placés sous les ordres du Général Béthouard et composé de deux demi brigades de chasseurs alpins, de la 13ème demi-brigade de Légion Étrangère (DBMLE), d’une compagnie d’artillerie et de la brigade autonome polonaise des chasseurs de Podhale, opéra le débarquement de vive force qui réussit à libérer la ville et à repousser les allemands sur la frontière suédoise.

 

Les représentants et autorités locales et étrangères ont embarqué le 27 mai à bord du Magnus Lagabote (bâtiment de commandement et de support logistique des Gardes Côtes norvégiens) pour déposer des gerbes en mer à l’emplacement des épaves des bâtiments norvégiens, polonais, britanniques et allemands coulés et sabordés entre avril et mai 1940 dans l’Ofotjorden, face à la ville.

 

Le 28 mai, les cérémonies se sont déroulées en présence du Prince héritier de Norvège, son altesse royale le Prince Haakon, du Ministre de la Défense norvégien Mme Ine Eriksen Soreide, et du chef d’Etat major des armées norvégien, le Lieutenant Général Morten Haga Lunde, venus commémorer un moment important de l’histoire militaire du pays.

 

Sur les rangs, les marins du détachement de la Somme étaient présents aux côtés du détachement de chasseurs polonais et des sections norvégiennes composées de jeunes appelés effectuant leur service national. Après une cérémonie au Mémorial des Anciens Combattants, les troupes se sont rendues au cimetière de Narvik pour rendre hommage aux 8 500 soldats tombés au cours des combats, avant de défiler dans le centre ville.

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1 juin 2015 1 01 /06 /juin /2015 16:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

29/05/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 11 Mai 2015, le Colonel Lainé, chef de corps du 21ème régiment d’infanterie de marine (21ème Rima) a succédé au Colonel Helluy, chef de corps du 1errégiment de chasseurs parachutistes (1er RCP), à la tête du groupement tactique désert Ouest (GTD-O). Le GTD Rapace porte désormais le nom de Mistral.

 

Le mandat du GTD Rapace a été marqué par 46 opérations de plus de deux jours, 357 patrouilles quotidiennes et 1 455 heures de vol. À mi-mandat, l’opération Tigharghar a permis à la force de se déployer de Tessalit - au sein du groupe aéromobile adapté - jusque dans l’Adrar des Ifoghas, pendant près d’un mois. Au total, quatre ennemis auront été neutralisés et 15 tonnes de matériels détruites durant cette opération.

 

Arrivant juste avant la saison des pluies et les accords de paix d’Alger, le GTD Mistral a pour mission de consolider les efforts entrepris par ses prédécesseurs en matière de sécurité, mais aussi de poursuivre la coopération avec les forces partenaires, dont les forces armées maliennes (FAMa).

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

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1 juin 2015 1 01 /06 /juin /2015 16:45
photo EFS / Armée de Terre

photo EFS / Armée de Terre

 

31/05/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 4 au 18 mai 2015, le détachement d’assistance opérationnelle « feux dans la profondeur » de l’unité de coopération régionale des éléments français au Sénégal (EFS), s’est rendu au bataillon d’artillerie (BAT ART) de Dakar, afin de mener une action de formation en artillerie au profit de la batterie TRF1 Bravo des forces armées sénégalaises (FAS).

 

Cette action de coopération avait pour objectif de remettre à niveau 45 personnels de la batterie de tir Bravo dans les domaines suivants : calcul des éléments de tir avec le cadet 2G ainsi qu’en mode dégradé total, le service de la pièce TRF1 de 155 mm, la reconnaissance d’itinéraire et implantation de la section de tir, ainsi que la mise en place et le réglage des tirs par la méthode de la grille pour les équipes d’observation.

 

La première semaine a été consacrée à l’instruction théorique en salle de cours et sur la zone technique du BAT ART, afin de remettre à jour les connaissances en artillerie et d’évaluer le niveau de chaque équipe. La seconde semaine a été réservée à des exercices répétitifs (Drill) sous forme de 4 services en campagne sans tir sur la zone de manœuvre du BAT ART, afin de permettre aux stagiaires de s’entraîner à la manœuvre et d’établir des procédures de travail communes en intégrant toutes les équipes de la batterie.

 

Après 2 semaines d’instruction, les 45 stagiaires ont, par leur travail et leur motivation, réussi à réaliser 3 déploiements avec tir d’artillerie fictif et réglage des coups en moins de 5 heures. A l’issue de la dernière journée de Drill, les stagiaires des FAS et le détachement des EFS ont procédé à la remise des attestations de stage, cérémonie présidée par le lieutenant-colonel Diagne, chef de corps du BAT ART.

 

Depuis 2011, les EFS constituent un « pôle opérationnel de coopération à vocation régionale » en Afrique de l’ouest. A ce titre, ils conduisent des actions de coopération militaire opérationnelle bilatérale et régionale visant à accompagner les États africains dans le renforcement de leur sécurité collective. Majoritairement tournés vers la coopération militaire opérationnelle en Afrique de l’Ouest, les EFS ont par ailleurs la capacité d’accueillir, de soutenir et de commander une force projetée, comme cela a été le cas lors du lancement de l’opération Serval en janvier 2013.

photo EFS / Armée de Terrephoto EFS / Armée de Terre

photo EFS / Armée de Terre

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1 juin 2015 1 01 /06 /juin /2015 16:35
Rafale MMRCA photo Livefist

Rafale MMRCA photo Livefist

 

01 juin 2015 Par Julien Bonnet - Usinenouvelle.com

 

Le ministre indien de la Défense a indiqué ce dimanche 31 mai que l'Inde n'achètera pas de Rafale supplémentaires, l'avion de Dassault Aviation étant "beaucoup trop cher". Des déclarations qui éloignent l'hypothèse d'une acquistion par l'armée indienne d'un total de 126 Rafale évoquée depuis 2012.

Après l'achat de 36 Rafale signé lors de la visite du premier ministre indien Narendra Modi mi-avri en France, un contrat estimé à plus de 5 milliards d'euros, l'Inde ne devrait finalement pas "craquer" pour de nouveaux exemplaires de l'avion de chasse de Dasault Aviation.

"Nous n'en achèterons pas d'autres, (...) seulement les 36", a indiqué ce dimanche 31 mai le ministre indien de la Défense, Manohar Parrikar, à l'agence de presse indienne PRI, jugeant l'avion de chasse français "beaucoup trop cher". Les précédents projets gouvernementaux indiens d'acquérir 126 Rafale de la firme Dassault se sont révélés "économiquement non viables, et pas nécessaires" pour ce pays, a-t-il ajouté.

Pour illustrer son propos, le ministre joue la carte de la métaphore automobile : "j'aimerais moi aussi avoir une BMW et une Mercedes, mais je ne les ai pas. Premièrement je ne peux pas me le permettre, et deuxièmement je n'en ai pas besoin", a-t-il déclaré. Concernant l'achat des 36 Rafale, Manohar Parrikar a indiqué qu'un comité franco-indien chargé de définir les détails de ce contrat devrait achever son travail d'ici deux ou trois mois.

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1 juin 2015 1 01 /06 /juin /2015 16:25
Lancement réussi du satellite franco-italien Sicral2

 

28/05/2015  Economie et technologie

 

Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, se félicite du succès du lancement dimanche 26 avril 2015 du satellite franco-italien de télécommunications militaires Sicral 2 (Sistema Italiano per Comunicazioni Riservate ed Allarmi). Sicral 2 a été mis en orbite depuis Kourou par une fusée Ariane 5 à 22h00, heure de Paris.

 

Jean-Yves Le Drian a déclaré : « Cette réussite consolide la coopération franco-italienne dans le domaine spatial et contribue à renforcer les capacités opérationnelles européennes. Elle est le fruit de l’excellent niveau technologique de l’industrie spatiale européenne. »

 

Sicral 2 est cofinancé par la France et l’Italie. Le montant de la part française de cet investissement est de 120 M€. Dans le cadre de cette coopération, la direction générale de l’armement (DGA) est l’interlocuteur français du ministère de la Défense italien qui assure la maîtrise d’ouvrage du programme. Thales Alenia Space a développé Sicral 2 en cotraitance avec Telespazio. L’assemblage du satellite a été effectué par Thales Alenia Space sur son site de Cannes (Alpes-Maritimes). Ce projet a mobilisé 170 emplois à forte valeur ajoutée à Cannes et à Toulouse.

 

Sicral 2 vient compléter les capacités nationales actuelles, constituées des deux satellites militaires Syracuse IIIA et IIIB, lancés en 2005 et 2006, ainsi que le satellite franco-italien de communications civilo-militaire Athena-Fidus lancé en 2014. Cette constellation permet de répondre, en toute autonomie, aux différents besoins des forces armées pour des télécommunications à longues distances, sécurisées et résistantes à la menace de guerre électronique. La relève de ces capacités en France sera assurée au début de la prochaine décennie par le programme Comsat NG qui sera lancé pendant l’actuelle loi de programmation militaire 2014-2019.

 

Sicral 2, plateforme dont la durée de vie est prévue pour 15 ans, embarque trois charges de télécommunications séparées : deux pour l’Italie et une pour la France. La charge française utilise la bande de fréquences SHF, permettant l’emploi des stations au sol fixes et des terminaux déployables du système Syracuse.

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1 juin 2015 1 01 /06 /juin /2015 15:55
Nouveau logo du nouveau modèle armée de Terre

 

29/05/2015 Armée de Terre

 

Le nouveau modèle de l’armée de Terre a un nouveau logo, un nom « Au contact » et un slogan « Notre armée pour vous ».

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31 mai 2015 7 31 /05 /mai /2015 11:55
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

28/05/2015 Armée de Terre

 

Le mercredi 20 mai, la section cynotechnique du 13e régiment du génie (13e RG) a réalisé ses  premiers tirs au pistolet automatique (PA), avec ses chiens.

 

Pour la première fois au 13e RG, les chiens de combat ont été confrontés à des tirs réels PA en entraînement aux patrouilles de sécurité, sur un pas de tir en terrain ouvert. Pour ce type de patrouilles, le maître-chien circule seul avec son chien afin de surveiller un périmètre donné. À la différence de leur maître, les chiens ne sont pas équipés de protections anti-bruit, alors qu’un tir PA provoque un bruit très violent pouvant entraîner des réactions agressives.

 

Finalement, c’était un plein succès pour la section cynotechnique. Un seul chien a « cherché le mordant » (tenté de mordre le tireur à proximité) sur les premiers tirs. Les autres se sont vite accommodés, en faisant preuve d’écoute, malgré le contexte inhabituel d’un pas de tir et le stress du bruit des tirs de pistolet. Cet entraînement sera bénéfique car la section cyno assure la sécurité des emprises du 13e RG.

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31 mai 2015 7 31 /05 /mai /2015 11:55
photo 27e BIM

photo 27e BIM

 

30/05/2015 SCH Beltran Sources : 27e BIM

 

A l’occasion des commémorations du centenaire de la Grande Guerre, un colloque international sur le thème des combats dans les Vosges en 1915 s’est tenu à Epinal et à Colmar du 21 au 23 mai dernier.

 

34 spécialistes et historiens sont venus de toute l’Europe pour aborder cette période particulièrement tragique pour la région. C’est en effet en 1915 qu’ont eu lieu les combats les plus acharnés sur le front des Vosges, unique front de montagne sur les sols français et allemand.

 

Les batailles héroïques menées dans la région par les bataillons de chasseurs alpins et le 152e régiment d’infanterie ont forgé l’identité des troupes de montagne. A cette occasion, la 27e brigade d’infanterie de montagne (27e BIM) a rendu hommage au sacrifice de ses 20 000 soldats morts pour la France dans les Vosges.

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30 mai 2015 6 30 /05 /mai /2015 21:55
Puy du fou : Les amoureux de Verdun

 

29/05/2015 armée de Terre

 

Pour le centenaire de la Guerre des tranchées, le Puy du fou offre à ses visiteurs un nouveau spectacle : Les Amoureux de Verdun.

 

Cette pièce est une histoire originale, qui s’inspire du fait réel d’une correspondance amoureuse d’un Poilu et de sa fiancée au cœur de l’hiver 1916. Elle permet de renforcer le lien très fort qui unit la Vendée à l’armée française. C’était aussi l’occasion pour la chorale du 2e bataillon de l’Ecole Spéciale Militaire de Saint-Cyr de participer à l’inauguration de ce nouveau spectacle en interprétant un répertoire centré autour de la Grande Guerre.

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30 mai 2015 6 30 /05 /mai /2015 11:55
Aéronautique. Les entreprises de Midi-Pyrénées en ordre de bataille pour le Bourget

 

28 mai 2015 par Audrey Sommazi- ToulÉco

 

>  Pour la cinquante-et-unième édition du salon du Bourget, qui aura lieu du 15 au 21 juin, quatre-vingts entreprises régionales vont présenter leur savoir-faire auprès de clients potentiels sous pavillon du pôle Aerospace Valley.

 

Arnaud Setien, fondateur et dirigeant de Skyconseil, jeune entreprise dédiée aux métiers de l’ingénierie dans l’aéronautique et le spatial, en est à son second salon du Bourget. Sa première participation en 2013 s’était soldée par un gain de « crédibilité et de visibilité », sans toutefois « un retour fondamental » pour l’activité de cette entreprise. Comprendre : peu ou pas de nouveaux clients.

 

Pourtant, le patron renouvellera l’expérience sous la bannière du pôle de compétitivité Aerospace Valley Midi-Pyrénées et Aquitaine du 15 au 21 juin. « J’y vois deux intérêts. Le premier reste la visibilité. Le second est d’ordre financier, sachant qu’un stand au Bourget coute 10.000 euros. Avec la délégation et l’aide de la Région, il me coute 2500 euros ».

 

Un argument financier que partage Arnaud Le Maout, président du bureau d’études d’Airborne, spécialisé dans la conception et le développement de drones de défense. « Une start-up n’a pas les moyens de supporter un tel coût. Nous profitons aussi de la communication de la délégation », assure-t-il, précisant que le salon sera l’occasion de dévoiler aux clients mondiaux, ainsi qu’à la presse, le prototype civil et militaire Drop’n Drone. Orange et Airbus sont déjà intéressés par ce concept à voilure fixe, capable de supporter l’aérolargage depuis un avion ou un hélicoptère.

 

La plus grande délégation

Pas moins de quatre-vingts entreprises de Midi-Pyrénées, et quarante autres de la région Aquitaine, profiteront des 1450 m² de stand mis à leur disposition par le pavillon commun du pôle de compétitivité Aerospace Valley, soutenu financièrement par les deux conseils régionaux. « Cette délégation sera la plus grande », se félicite Martin Malvy, président de la Région Midi-Pyrénées. Des petits-déjeuners thématiques sur l’usine du futur par exemple, et des conférences rythmeront ces cinq jours de rendez-vous d’affaires.

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30 mai 2015 6 30 /05 /mai /2015 11:35
La France prête à accompagner le Vietnam dans la modernisation de son armée

 

27/05/2015 Vietnam +

 

L'ingénieur général de 1re classe de l'armement Jacques Cousquer, chargé de la sous-direction Asie-Pacifique à la direction du développement international de la Direction générale de l'armement (France), a souligné que son pays était toujours prête à accompagner le Vietnam dans le processus de modernisation de son armée.

 

Reçu le 26 mai à Hanoi par le général de division Vo Van Tuan, chef-d'état major général adjoint de l'Armée populaire du Vietnam, Jacques Cousquer a déclaré que de nombreuses entreprises françaises du secteur de la défense souhaitaient coopérer avec des agences du ministère vietnamien de la Défense.

 

Le général de division Vo Van Tuan a insisté sur les avancées des relations vietnamo-françaises dans la défense, dont l'industrie de la défense. Il a également affirmé que le ministère vietnamien de la Défense favoriserait et soutiendrait la promotion de la coopération dans ce domaine avec la France. -VNA

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30 mai 2015 6 30 /05 /mai /2015 10:55
Comment se défendre de la cybermenace

Avec les centrales nucléaires, les aéroports figurent au rang des infrastructures les plus sensibles.

 

29/05/2015 Mikaël Lozano – LaTribune.fr

 

Avec les centrales nucléaires, les aéroports figurent au rang des infrastructures les plus sensibles. Ultra-connectés, travaillant avec des prestataires par milliers, ces hubs sont des cibles de choix pour les pirates informatiques, au même titre que les grands industriels de l'aéronautique et du spatial. Consciente du péril, la France va imposer des règles sécuritaires aux entreprises les plus sensibles.

 

Mails infectés envoyés à des employés clés, intrusions sur les systèmes d'information... Indéniablement, les pirates informatiques, ou hackers, font preuve de plus en plus d'imagination et de sophistication. Avec des objectifs qui vont du vol de données commerciales à la subtilisation de savoir-faire technologique en passant par la mise à mal de sites industriels, sans négliger la malveillance voire la mise sur pied d'un attentat.

Quels moyens sont déployés par les aéroports français pour lutter contre ces menaces ? La question est sensible. Tellement sensible que tous ceux qui ont été contactés par nos soins ont préféré botter en touche, de peur de livrer des informations stratégiques...

 

Obligation de déclaration, pour les victimes d'attaques...

De son côté, l'Etat a décidé de prendre les choses en main pour éviter toute conséquence dramatique. Sont désormais sous surveillance plusieurs secteurs clés, dont le transport. Plus précisément, 218 opérateurs d'infrastructure vitale (OIV), dont les noms sont bien gardés, œuvrant dans ces secteurs et surveillés par l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (ANSSI), branche cybersécurité du Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale.

La Loi de programmation militaire 2014 - 209 a, en effet, constitué un tournant. Son article 22 a fait de la France « le seul pays qui protège, par la loi, les opérateurs d'importance vitale, en imposant la mise en place des règles de sécurité définies par l'ANSSI, la remontée d'informations de la part des victimes d'attaques afin de donner l'alerte, de voir s'il y a d'autres attaques simultanées et de les aider à y répondre », détaillait Guillaume Poupard, directeur général de l'ANSSI, lors de son audition devant la Commission des affaires étrangères et de la défense du Sénat en novembre 2014.

 

 

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30 mai 2015 6 30 /05 /mai /2015 10:55
TITUS au Gabon, lors du salon ShieldAfrica

TITUS au Gabon, lors du salon ShieldAfrica

 

29 mai, 2015 Pierre Brassart (FOB)

 

Malgré le récent échec du VBCI au Danemark, Nexter continue son combat pour placer ses produits à l’export. Si jusqu’ici le CAESAR s’est plutôt bien vendu, le VBCI n’a pas encore rencontré de succès à l’export. Des négociations restent ouvertes aux Emirats Arabes Unis pour la nouvelle version de 32 tonnes, selon certaines sources, les forces émiriennes souhaiteraient y adapter une tourelle de BMP-3. En attendant, Nexter compte bien conquérir de nouveaux marchés avec son TITUS.

 

Développé par Nexter sur un châssis 6×6 de l’entreprise tchèque TATRA, le TITUS est un véhicule blindé de transport de troupes déclinable en de nombreuses versions. L’objectif du projet est de proposer un véhicule à un prix optimisé, dans le but de pouvoir atteindre un maximum de marchés, notamment au Moyen-Orient.

 

La semaine dernière, Nexter présentait donc simultanément un TITUS en République Tchèque à l’occasion du salon IDET et un autre au Gabon pour le salon Shield Africa.

 

A Brno, Nexter et Tatra ont officialisé leur accord stipulant que TATRA sera responsable et maître d’œuvre de la production du TITUS en cas de vente aux forces armées tchèques et slovaques, avec le soutien de Nexter Systems. D’après certains responsables de TATRA, le TITUS intéresse au Moyen-Orient, notamment en Arabie Saoudite, qui est déjà grande cliente de camions TATRA.

 

On a pu apercevoir un second TITUS au Gabon à l’occasion de ShieldAfrica, salon itinérant en Afrique et dont la maitrise d’œuvre à récemment été confiée au COGES (les organisateurs, entre autre, d’Eurosatory, rien que ça). Un salon qui se déroule dans un contexte particulièrement conflictuel, l’Afrique étant secouée par la crise au Sahel, la lutte contre Boko Haram sans oublier toutes les opérations de maintien de la paix. Face à ces menaces, les soldats tchadiens et nigérians entre autre utilisent de simples pick-up, aussi mobiles que vulnérables. Avec un prix très compétitif, le TITUS semble être une bonne alternative pour les pays qui souhaitent une meilleure protection pour leurs soldats…

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30 mai 2015 6 30 /05 /mai /2015 10:55
Les attentats font les affaires du Sherpa

Dammartin-en-Goële (Seine-et-Marne), le 9 janvier. Le Sherpa «échelle» de Renault Trucks Défense comporte une rampe d’accès permettant de projeter un groupe d’assaut dans un Airbus A380 en cas de prise d’otages. Son utilisation par le GIGN face aux frères Kouachi a été remarquée. Photo Gendarmerie

 

29 Mai 2015 Jean-Marc Ducos – LeParisien.fr

 

Ce véhicule fabriqué par Renault Trucks Defense, utilisé par le GIGN lors des attentats en janvier, voit ses ventes dopées.

 

C'est une conséquence inattendue de l'assaut du groupe d'intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) le 9 janvier face aux frères Kouachi retranchés dans une imprimerie à Dammartin-en-Goële (Seine-et-Marne). Les gendarmes ont utilisé ce jour-là leur tout nouvel engin tactique, le Sherpa « échelle » fabriqué par Renault Trucks Defense (RTD) en collaboration avec le GIGN.

 

Un véhicule blindé, sorte de Hummer à la française, spécialement conçu avec les techniciens du GIGN pour monter à bord d'un Airbus A 380 en cas de prise d'otages avec une rampe d'accès permettant de projeter un groupe d'assaut dans l'avion.

 

Ces images des gendarmes d'élite positionnés sur le Sherpa pour délivrer l'otage caché à l'étage ont fait le tour du monde. « Cela contribuera inévitablement à élever le niveau des ventes. Mais ce n'est pas notre genre de faire de la publicité. L'effet Dammartin nous fait du bien et cela contribue à la bonne réputation de cette famille de véhicules », avoue un porte-parole de Renault Trucks Defense, branche du groupe Renault Trucks qui appartient à Volvo. Si le groupe concède bien avoir vendu des « Sherpa avec échelle d'assaut à l'émirat du Qatar, mais aussi à d'autres pays au Moyen-Orient et en Amérique du Sud qui ne peuvent être cités », les ventes des autres versions dites Scout, Wagon et transport de troupes ne se portent pas mal.

 

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