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18 mai 2015 1 18 /05 /mai /2015 16:55
Général de corps d’armée (2S) Jean-Marc Duquesne - Délégué général du GICAT

Général de corps d’armée (2S) Jean-Marc Duquesne - Délégué général du GICAT

 

source GICAT
 

Le Groupement des Industries Françaises de Défense et de Sécurité Terrestres et Aéroterrestres (GICAT) annonce la nomination du Général de corps d’armée (2S) Jean-Marc Duquesne au poste de Délégué général du Groupement en succession de M. Jean-François LAFORE.
 

Prenant officiellement ses fonctions le 18 mai 2015, le général Duquesne aura pour mission de maintenir le dialogue fructueux et soutenu entre institutionnels et industriels, de promouvoir les intérêts et la visibilité de la communauté de défense et de sécurité terrestres. Il aura également à cœur de favoriser le développement du soutien export aux industriels français notamment grâce à Eurosatory, le plus grand salon International de Défense et de sécurité terrestres et aéroterrestres.

A l'occasion d'un conseil d'administration administration extraordinaire qui s'est tenu le 16 avril dernier, les administrateurs ont renouvelé leur confiance à Stefano Chmielewski au poste de Président du GICAT.

Compte-tenu du développement croissant du GICAT dans le domaine de la sécurité, la fonction de délégué adjoint chargé de la Sécurité est confirmée et confiée à Bernard Refalo.

 


Né le 13 juin 1956, le général de corps d’armée Jean-Marc Duquesne est ancien élève de l’École spéciale militaire de Saint-Cyr et breveté  des Ecoles de guerre française et allemande. Issu de l’arme blindée cavalerie, il effectue l’essentiel de sa carrière opérationnelle dans les unités parachutistes et particulièrement au 1er régiment de Hussards parachutistes à Tarbes qu’il commande   (1998-2000).

Affecté en 1995 à l’état-major des armées à la division "Sécurité européenne"  il y est en charge notamment de la coopération militaire franco-allemande.

 

En septembre 2000, il rejoint l’état-major de l’armée de Terre où il traite de l’adaptation des doctrines et des équipements face à l’évolution des menaces. En 2002, il est auditeur de la 55e session nationale de l’Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN) et de la 52e session du Centre des hautes études militaires (Chem). De 2003 à 2006, il est représentant militaire adjoint de la France auprès  de l’Union européenne à Bruxelles. De  2006 à 2008, le général  Jean-Marc Duquesne commande la 11e brigade parachutiste à Toulouse. En septembre 2008, il est nommé chef d’état-major du corps de réaction rapide à Lille.  En mai 2010, il prend la fonction de directeur adjoint de la Délégation aux affaires stratégiques (DAS) du ministère de la Défense. Élevé au rang et appellation de général de corps d’armée à compter du 1er septembre 2012, il est nommé directeur de l’Institut des hautes études de défense nationale et directeur de l’Enseignement militaire supérieur, postes qu’il occupera jusqu’en août 2014.


Le général Duquesne est commandeur de la Légion d’honneur, commandeur de l’ordre national du Mérite et titulaire de la croix de la Valeur militaire avec une citation.

Il est marié et père de quatre enfants.

 

A propos du GICAT
Le GICAT est le groupement professionnel qui rassemble aujourd’hui près de 330 sociétés françaises de défense et de sécurité terrestres et aéroterrestres : principaux maîtres d’œuvres industriels, équipementiers, systémiers et un tissu de PME dynamiques et innovantes qui constituent environ 60 % de ses membres adhérents. Le GICAT fédère l’offre du secteur, nourrit sa réflexion, représente les intérêts de la profession, promeut l’offre française et la dynamise à l’export. Pour cela il conduit une politique active d’échanges avec les principaux interlocuteurs institutionnels et industriels concernés par le domaine.

Depuis 2011, le GICAT a progressivement étendu son périmètre et ses actions au domaine de la sécurité terrestre et aéroterrestre, en cohérence avec les attentes du marché et des enjeux. Il soutient notamment activement ses membres à l’export en les accompagnant sur des salons à l’étranger et en promouvant leur savoir-faire à travers des brochures capacitaires (Gestion des foules, Situations d’urgence, etc.)

 

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18 mai 2015 1 18 /05 /mai /2015 16:50
drone MALE européen (Crédits Dassault Aviation)

drone MALE européen (Crédits Dassault Aviation)

 

18/05/2015 Ministère de la Défense - Conseil des Affaires étrangères et de la Défense

 

Déclaration commune des ministres de la Défense de la République fédérale d’Allemagne, Ursula von der Leyen, de la République italienne, Roberta Pinotti et de la République française, Jean-Yves Le Drian, sur l’initiative du drone MALE européen.

 

Depuis décembre 2013, la France, l’Allemagne et l’Italie ont confirmé leur plein soutien à la mise en œuvre des conclusions du Conseil européen relatives au développement d’un drone européen MALE (Moyenne Altitude Longue Endurance) à l’horizon 2025.

 

Nos engagements récents sur les théâtres d’opérations, ainsi que les crises politiques et humanitaires dans notre voisinage, ont démontré le caractère critique de cette capacité et le besoin d’autonomie en matière d’usage et de soutien.

 

A la suite d’une proposition commune des industries de nos trois pays formulée à l’été 2014, et dans le but de tenir le calendrier resserré établi par le Conseil européen, les ministres de la Défense allemand, français et italien ont acté aujourd’hui leur intention commune de conduire une étude de définition afin de préparer la phase de développement d’un drone MALE européen. L’objectif de cette étude, qui doit durer environ deux ans, est de déterminer un ensemble de prérequis opérationnels et d’élaborer un prototype répondant à une expression de besoin commun en termes de performance, de calendrier et de coût.

 

Les principaux paramètres pris en compte dans le cadre de l’étude de définition seront les critères de navigabilité et de certification afin de permettre l’insertion dans l’espace aérien européen, ainsi que la recherche de compétitivité du produit.

 

En fonction de la décision de poursuivre la phase de développement et d’acquisition, le premier système pourrait être livré d’ici 2025.

 

Une fois opérationnel, le système remplira des missions de renseignement à longue distance, de surveillance et de reconnaissance avec différentes capacités de charge utile.

 

Le contrat pour l’étude de définition sera attribué dans le courant de l’année, l’OCCAR exerçant la conduite du programme et l’AED apportant son soutien dans les domaines de l’insertion dans le trafic aérien, de la navigabilité et de la certification.

 

L’Allemagne, la France et l’Italie pourront intégrer la participation d’autres nations européennes lors des phases de développement et d’approvisionnement, en s’appuyant sur le soutien de l’AED pour cette future phase d’élargissement du projet.

 

Au travers de ce programme répondant aux objectifs fixés par le Conseil européen, l’Allemagne, la France et l’Italie s’engagement dans une démarche de renforcement de la Défense européenne et de soutien à une industrie de défense plus compétitive développant et maintenant en Europe des compétences industrielles clés.

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18 mai 2015 1 18 /05 /mai /2015 07:55
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

15/05/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Parti dans les tous premiers jours de décembre, le sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) Améthyste a retrouvé il y a quelques jours le port de Toulon, où sont basés les six SNA français, après cinq mois de déploiement en océan Indien.

 

C’est un déploiement d’une durée inhabituelle que vient d’achever l’Améthyste. Armé par deux équipages, l’équipage « rouge » et l’équipage « bleu », l’Améthyste vient en effet d’opérer durant près de cinq mois en océan Indien.

 

Habitués à se succéder à Toulon pour permettre d’optimiser la présence en mer du sous-marin, les deux équipages se sont cette fois-ci retrouvés lors d’une escale de cinq jours, fin février, sur le théâtre d’opération. L’équipage « rouge », arrivé en avion de Toulon, a rapidement pris la suite de l’équipage « bleu », lequel avait la responsabilité du sous-marin depuis près de quatre mois.

 

Cette relève d’équipage sur le théâtre, défi technique et logistique, a permis de maintenir en océan Indien le sous-marin durant quelque 135 jours, dont une quinzaine a été consacrée à des escales permettant notamment de compléter les vivres.

 

Déployé dans les eaux chaudes de l’océan Indien, de la mer Rouge au golfe arabo-persique, dans une zone traversée par des routes maritimes stratégiques pour nos approvisionnements et bordée par des pays qui connaissent de graves crises sécuritaires, l’Améthyste a mis en œuvre ses capteurs acoustiques, électromagnétiques et visuels pour engranger du renseignement et participer ainsi à améliorer notre connaissance de la valeur opérationnelle des forces en présence, de l’environnement, des flux maritimes et des zones d’intérêt.

 

Pour ce faire, le sous-marin peut compter sur sa discrétion qui lui permet de voir sans être vu et de ne pas modifier le comportement des différents acteurs. Il s’appuie également sur sa très grande endurance qui lui permet d’observer sans discontinuité et sur de très longues périodes de temps.

 

Outil majeur d’appréciation autonome de la situation, l’Améthyste a également participé à la lutte contre le terrorisme en mer et escorté le groupe aéronaval (GAN) constitué autour du porte-avions Charles de Gaulle à l’occasion de sa mission Arromanches. D’abord employé en précurseur, puis intégré à la TF 473, l’Améthyste a opéré en coopération étroite avec les bâtiments du GAN et ceux de l’US Navy présents dans la zone.

 

Evoluant fréquemment dans des zones peu profondes, loin de toute base logistique, les équipages « bleu » et « rouge » ont montré au cours de ce déploiement leur rigueur et leur professionnalisme ainsi que leur capacité à être totalement autonome pour assurer, cinq mois durant, la pleine disponibilité du sous-marin. La densité des activités opérationnelles a toutefois laissé quelques heures de détente aux sous-mariniers pour fêter Noël et l’année 2015 en mer, dans une ambiance chaleureuse, en équipage, loin du cadre familial.

 

Après quelques semaines de travaux et un réapprovisionnement en vivres, l’équipage « bleu » reprendra la mer avec l’Améthyste pour quatre mois de mission.

photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

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18 mai 2015 1 18 /05 /mai /2015 07:55
Des capitaines en stage au CFCU

 

14/05/2015 Armée de Terre

 

Dix-neuf stagiaires de l’école d’application de l’aviation légère de l’armée de Terre (EAALAT) ont participé au cours de formation des commandants d’unité (CFCU) qui se déroule pendant 4 mois. Du 12 au 24 avril, le groupe a effectué les exercices tactiques en régiment qui clôturent le CFCU.

 

Dans ce cadre, un exercice de restitution s’est déroulé dans la région de Phalsbourg 2015. Cette manœuvre d’ampleur a mobilisé 16 hélicoptères du 1er régiment d’hélicoptères de combat (1er RHC) et une section d’infanterie renforcée par un groupe anti-char du 27e bataillon de chasseurs alpins (27e BCA). Des moyens matériels et humains conséquents pour une instruction à la hauteur des ressources engagées dans les sous-groupements tactiques interarmes (SGTIA) en opérations.

 

L’entraînement a permis aux futurs commandants d’unité de s’exercer au combat interarmes dans la perspective de futures projections.

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18 mai 2015 1 18 /05 /mai /2015 06:55
Découvrir le 519e GTM

 

16/05/2015 Armée de Terre

 

Le 519e groupe de transit maritime (519e GTM) a chargé un navire civil affrété (un bateau civil chargé de matériel militaire) dans le port de Toulon en mars dernier. Ce navire avait pour objectif de faire plusieurs escales dans l'Océan Indien, en passant par la mer Méditerranée et le canal de Suez.

 

Le 519e GTM, basé à Toulon, faire preuve de savoir-faire particuliers. Ce groupement est un organisme à vocation interarmées Terre (OVIA Terre). Il s'agit de l'unité d'appui à la projection et de soutien au ravitaillement par voie maritime des armées. Il a vocation à garantir la capacité d'entrée en premier par voie maritime, sur un théâtre d’opération pour les forces armées françaises.

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18 mai 2015 1 18 /05 /mai /2015 06:40
Le BPC Vladivostok et le Smolniy à Saint-Nazaire - photo RP Defense

Le BPC Vladivostok et le Smolniy à Saint-Nazaire - photo RP Defense

 

15.05.2015 sputniknews.com

 

Deputy director from the Russian Federal Service for Military-Technical Cooperation said that Paris and Moscow are holding consultations over the situation of the Mistral-class helicopter carrier ships that were not delivered to Russia and expect to reach an agreement by the end of May.

 

LIMA (Sputnik) – Paris and Moscow are holding consultations over the situation of the Mistral-class helicopter carrier ships that were not delivered to Russia and expect to reach an agreement by the end of May, a deputy director from the Russian Federal Service for Military-Technical Cooperation told RIA Novosti on Friday.

 

“Consultations are being held currently with France on settling the situation within the frameworks of agreements reached between the presidents of Russia and France. We’re expecting results at the end of May,” Anatoly Punchuk said.

 

He said that the negotiations process on the Mistrals are being held with mutual understanding and are showing some positive trends.

 

“According to our assessments, the French side is set on a mutually acceptable solution to the situation at hand,” Punchuk added.

 

Russia and France struck a $1.5-billion deal for two Mistral-class ships in 2011. The first ship was scheduled to be handed over to Russia in November 2014, but the ceremony was postponed. French President Francois Hollande halted the delivery, citing Moscow's alleged interference in the Ukrainian crisis.

 

Russia has repeatedly dismissed allegations of involvement in the Ukraine conflict as groundless and criticized France for not executing its contractual obligations.

 

On April 22, Hollande said Paris would refund Moscow in the event of non-delivery of the warships.

 

Earlier on Friday, the Russian Kommersant newspaper reported that Paris has sent proposals to Moscow on terminating the contract. According to the proposals, Paris will pay back $865 million if Russia consents to authorizing the sale of the ships to a third party.

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18 mai 2015 1 18 /05 /mai /2015 05:55
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre


15/05/2015 Armée de Terre

 

Dans le cadre de l’exercice Calot rouge, le 1er régiment d'infanterie (1er RI) s’est emparé de la place des Cordeliers à Sarrebourg le 29 avril 2015. Trois maîtres mots pour cette action : cohésion, rusticité et rayonnement.

 

La veille au soir, les compagnies du 1er RI se sont déployées à une trentaine de kilomètres autour de la ville de Sarrebourg. Elles ont rejoint la ville à pied au petit matin, convergeant de toutes les directions vers la place centrale où une prise d’armes s’est tenue en fin de matinée.
Dans l’après-midi, de nombreuses activités ont été proposées : exposition de matériels, démonstration de TIOR (technique d'intervention opérationnelle rapprochée) et de savoir-faire tactiques adaptés à la fois au théâtre national et aux opérations extérieures. Ces démonstrations ont permis d’amuser les petits et de présenter aux adultes une armée de Terre engagée pour leur protection.

Intégrés à la brigade franco-allemande (BFA) depuis le 1er septembre 2014, les hommes de Picardie ont accueilli leurs homologues allemands du 292e JägerBatalion pour une présentation conjointe de matériels aux Sarrebourgeois.
Fraîchement rentrés de l'opération Sangaris, les soldats du 1er RI ont retrouvé et renoué le lien avec les habitants de leur ville de garnison.
Détails en images.

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17 mai 2015 7 17 /05 /mai /2015 16:55
Entretien avec Thierry Houette, directeur associé de Kargus Sea Interconnection (KSI)

 

17 Mai 2015 Par Marine & Océans

 

Kargus Sea Interconnection (KSI) est le premier organisme de sûreté habilité par l'Etat français à la formation des personnels dédiés à la protection des navires battant pavillon français.

 

En quoi consiste et à quoi vous donne droit cet agrément reçu de l'Etat le 31 mars dernier ?
Il s'agit d'un agrément pour délivrer les formations professionnelles aux dirigeants et agents des entreprises privées de protection de navires (EPPN) : formation initiale et formation de recyclage de la compétence « emploi de l'arme en dotation ». Dans ce cadre, la société agréée peut se déplacer pour un stage dans les conditions fixées par la règlementation.

 

Quels ont été les critères requis pour l'obtenir et ceux-ci vous paraissent-ils suffisamment exigeants pour crédibiliser les sociétés agréées ?
Il sont au nombre de trois : dispenser des cours conformes aux exigences de l'arrêté du 7 janvier 2015 ; présenter des instructeurs de qualité ayant les compétences tant techniques que pédagogiques dans leur domaine d'intervention ; avoir des installations qui satisfont les besoins. Ces exigences sont suffisantes si le contrôle de l'Etat sur les centres de formation reste constant et permet de maintenir ce niveau d'exigence.

 

Les compagnies françaises sont-elles demandeuses d'une protection armée ? Plus largement, quel est aujourd'hui l'état du marché de la sécurité des navires, en France et à l'étranger ?

Toutes les compagnies dont les navires transitent dans les zones à haut risque de piraterie sont demandeuses d'une protection armée. Jusqu'ici, seule la Marine nationale était habilitée à assurer cette protection mais les délais des autorisations diplomatiques pour déployer nos marins n'étaient pas toujours compatibles avec les exigences du commerce maritime, de plus le plan de charge de la Marine pouvait être tel que toutes les demandes ne pouvaient être satisfaites. Pour le transit des armes, les sociétés privées utilisent le circuit douanier qui est court, de plus l'offre en matière de protection est abondante : ces deux raisons valident le recours aux entreprises privées de protection de navires.

Le marché est à double vitesse :

• Pour ce qui concerne la protection routinière des navires régulièrement en transit en zones à haut risque de piraterie, la tendance est à la volonté de baisser les coûts et à un faible préavis (besoin important en organisation logistique) et ainsi de faire appel à une main d'œuvre bon marché provenant de pays exotiques (Sri Lanka, etc.). Sur ce marché, l'activité des entreprises privées de protection de navires occidentales est en perte de vitesse au profit d'autres concurrents.

• Pour ce qui concerne la protection occasionnelle de navires ayant une capacité de manœuvre restreinte et une vitesse faible durant leur activité en mer, ce qui les rend très vulnérable, la garantie offerte est un élément important et les sociétés occidentales ont sans doute un avantage auprès des armateurs occidentaux (les plus nombreux).

Il y a un nombre restreint de navires sous pavillon français dans les zones à risques mais les garanties présentées par notre règlementation devraient susciter l'intérêt de certains armateurs non français. En particulier l'obtention de la carte professionnelle sera, je l'espère, une opportunité de développement de notre activité.

 

Ce nouveau label va-t-il permettre aux sociétés françaises de se redéployer sur ce marché ?
Oui car jusqu'à présent aucune référence n'était demandée. De ce fait, un grand nombre de sociétés proposaient des formations non labélisées pour des coûts et des durées variables. Pour les candidats, la situation était confuse et pour les armateurs, le contenu et la qualité de la formation proposée étaient difficiles à évaluer. De ce fait, peu de garanties étaient offertes. Avec un label inséré dans une véritable formation professionnelle, encadrée par l'Etat, les prestations dispensées par les organismes agréés devraient être appréciées et couvrir des marchés.

 

Votre société va-t-elle être amenée à recruter des agents privés de protection de navires (APPN) ?
Oui mais a travers une autre société appelée Prorisk International www.prorisk-international.fr qui est, comme KSI, une filiale de la SAS holding Groupe Prorisk www.groupe-prorisk.com

 

Quel est le profil idéal d'un APPN ?

C'est celui d'un ancien militaire ayant de l'expérience sur des théâtres en situation de crise. A cela il faut ajouter une culture maritime et une bonne maîtrise de la langue anglaise, la langue de travail à bord des navires. Une bonne condition physique, un équilibre psychique validé et une éthique conforme à celle de la profession appliquée dans le cadre de la stricte légitime défense, constituent les autres qualités essentielles d'un APPN.

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15 mai 2015 5 15 /05 /mai /2015 10:55
Les spahis chargeant les blindés de Guderian - 15 Mai 1940

Les spahis chargeant les blindés de Guderian - 15 Mai 1940


source SHD
 

15 mai 1917 : Pétain remplace Nivelle. « Le général Pétain remplace Nivelle au commandement en chef des armées françaises. En un mois, l’armée française a perdu 135 000 hommes, 25 000 tués ». LCL Rémy Porte (EMAT/ MGAT).

 

15 mai 1940 : 1460 soldats français tués ce jour. La 1ére armée repousse l'attaque du XVIème corps blindé allemand à Gembloux (Belgique) et le tient en échec pendant 72 heures. A Stonne (Ardennes), le combat est tout aussi furieux : le village change 19 fois de camps. Des poches vont y résister jusqu'au 25 mai. A la Horgne (Ardennes), ce sont les Spahis qui mettent un coup d'arrêt au général Guderian. Le résultat final de la campagne de France est certes un échec cuisant pour l'armée française et donne souvent l'impression que la combativité de nos forces y a été nulle. Cependant, le taux de pertes de cette période est tout aussi effrayant qu'aux mauvais jours de Verdun (1916)  ou de l’offensive du Chemin des Dames (Avril 1917) et la plupart des morts sont comptabilisées au combat et non lors d'une retraite.

 

15 mai 1941 : l'espion Sorge annonce Barbarossa. L'Allemand Richard Sorge, espion à la solde des Soviétiques et en poste à Tokyo, transmet un message à Moscou révélant que l'invasion de l'URSS par le IIIème Reich doit être déclenchée entre le 20 et le 30 juin. Le renseignement est d'une grande valeur mais Staline n'y croit pas. Le 22 juin, Hitler déclenchera le plan Barbarossa.

 

15 mai 1943 : naissance du Comité National de la Résistance. Le CNR est constitué sous l'égide de Jean Moulin. Celui-ci parvient après plusieurs réunions secrètes et quelques compromis à déclarer la primauté du politique (de Gaulle) sur l'ensemble des mouvements de la Résistance intérieure.

 

15 mai 1945 : la France est désignée comme membre permanent au Conseil de sécurité de l'ONU (San Francisco)

 

15 mai 1958 : de Gaulle sort de son silence. La IVème République vacille sous l’effet de la menace d’un putsch de l’armée française en Algérie à l’occasion d’une manifestation patriotique qui dégénère à Alger (13 mai). Une majorité de pied-noir souhaite le retour de de Gaulle pour enrayer le processus d’indépendance de l’Algérie. Le général Massu prend la présidence du Comité de salut public né de l’insurrection algéroise et en appelle au général de Gaulle, l’exhortant à sortir de son silence.  De Gaulle déclare qu’il se tient « prêt à assumer les pouvoirs de la République ».  Le président de la République, René Coty, conscient de l’état d’esprit des Français, appelle le 1er juin, « le plus illustre des Français» à former son gouvernement

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14 mai 2015 4 14 /05 /mai /2015 16:55
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

14/05/2015 armée de Terre

 

Le vendredi 8 mai 2015, pour la première fois, des soldats allemands ont participé sur le sol français à la commémoration du 8 mai 1945 en France.

 

En présence notamment de monsieur Klaus Ranner, consul général d’Allemagne à Lyon et du général Eckart Klink, commandant le Land de Hesse en Allemagne, le général de corps d’armée Pierre Chavancy, Gouverneur militaire de Lyon, a présidé la cérémonie avec le général de brigade Marc Rudkiewicz, commandant la brigade franco-allemande (BFA) à ses côtés.

 

Après un dépôt de gerbe au Veilleur de pierre et une prise d'armes, la cérémonie s’est terminée sur le défilé des unités. Aux airs de la musique de l’infanterie de Lyon, près de 300 militaires ont défilé. Parmi eux : des soldats de la BFA, de l'école franco-allemande Tigre, du 7e Bataillon de chasseurs alpins, de la Préparation militaire marine de Lyon et de la base aérienne de Lyon-Mont Verdun.

Des collégiens et lycéens français et allemands ont également participé à la cérémonie, symbole important pour le devoir de mémoire de la jeune génération franco-allemande.

 

« Je suis très touché de voir défiler la BFA aux côtés des forces françaises, moi qui étais en poste à Paris lors de sa mise en place en 1989 », a déclaré le général Klink, à l’issue de la cérémonie. Le Gouverneur militaire de Lyon a conclu : « l’Allemagne et la France sont des membres fondateurs de l’Union Européenne. Il était légitime pour les 70 ans de la fin de la Seconde Guerre Mondiale de marquer par un symbole fort cette union par ces militaires et ces jeunes rassemblés et tournés dans un même élan vers l’avenir».

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14 mai 2015 4 14 /05 /mai /2015 11:55
[Webdocumentaire] Le parachute


13/05/2015 Cne Flora Cantin  - DICOD

 

Forces spéciales ou conventionnelles, les trois armées françaises possèdent une capacité aéroportée. En France ou à l’étranger, de jour comme de nuit, les parachutistes réalisent diverses missions : renseignement, reconnaissance, appui feu et appui aérien, contrôle de zone, ravitaillement et livraison par air, recherche et sauvetage au combat, sabotage, assistance aux populations… Projeté sur tous les théâtres d’opérations extérieures, ils représentent environ 5 % des effectifs militaires. Ces missions sont possibles grâce au parachute.

 

Prenez les commandes et dérivez dans l'univers du parachute au sein des armées

 

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14 mai 2015 4 14 /05 /mai /2015 07:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

13/05/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 31 mars au 9 avril 2015, le détachement d’assistance opérationnelle « commando » des éléments français au Sénégal (EFS) est retourné au Burkina-Faso, afin de poursuivre l’action de formation entreprise au profit des élèves-officiers de deuxième année de l’académie militaire Georges Namoano (AMGN).

 

Cette formation consistait à former les deux brigades de 23 élèves dans les domaines de l’instruction sur le tir de combat (ISTC) et les techniques commandos.

 

Dans le cadre de l’ISTC, les élèves ont été formés au maniement de leurs futures armes de dotation : modules A (manipulations), B (tirs de 25 à 100 m) et C (tirs en zones létales) avec le fusil d’assaut AK47. Ils ont procédé à des manipulations de base et à des tirs de 25 cartouches sur pistolet automatique CZ99. Tous les élèves ont réussi les modules de qualification, dans les temps et en cible.

 

Concernant les techniques commandos, les instructions se sont basées sur les pistes d’audace, le franchissement (rappels et aide au franchissement) et le combat commando avec des exercices de mise en situation nocturne. Lors d'une synthèse, les élèves devaient s’infiltrer puis installer et descendre sur un rappel tactique avant de récupérer des explosifs dans une « boîte aux lettres morte ».

 

Cette formation s’est clôturée par la traditionnelle cérémonie de remise des attestations de stage. Les élèves recevront encore plusieurs mois de formation avant leur sortie d’école en juillet 2015.

 

Depuis 2011, les EFS constituent « un pôle opérationnel de coopération à vocation régionale » en Afrique de l’Ouest. A ce titre, ils conduisent des actions bilatérales et régionales de coopération militaire visant à accompagner les Etats africains dans le renforcement de leur capacité de maintien de la paix. Depuis le 1er janvier 2015, les EFS partagent cette activité de formation avec les forces françaises en Côte d’ Ivoire (FFCI), seconde base opérationnelle avancée (BOA) en Afrique de l’Ouest avec celle de Djibouti.

photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

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13 mai 2015 3 13 /05 /mai /2015 19:55
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

13/05/2015 Sources : Marine nationale

 

Le 1er mai 2015, Anne Cullerre est promue vice-amiral. C’est la première officier à atteindre ce grade en activité.

 

Entrée sur concours dans la Marine en 1981, elle est brevetée de l’enseignement militaire supérieur en 2001. Après une première partie de carrière à terre dans des postes d’encadrement, elle se porte volontaire pour embarquer sur l’un des deux premiers bâtiments à équipage mixte. Elle entame ainsi une carrière embarquée qui l’amène à servir dans le domaine de l’environnement géophysique, puis en état-major où elle met à profit son expérience opérationnelle dans des postes à haute responsabilité.

 

 Dans le domaine de l'environnement géophysique, elle a successivement servi comme :

- commandant en second du bâtiment océanographique D’Entrecasteaux,

- commandant du bâtiment hydrographique Lapérouse,

- commandant du service Ouvrage Cartes et Documents Centralisés de Brest,

- commandement du bâtiment océanographique D’Entrecasteaux.

 

Outre une activité hydrographique soutenue, son commandement du D’entrecasteauxest marqué par le pilotage de la coordination de la lutte contre la pollution par hydrocarbures suite au naufrage du pétrolier Prestige.

 

Sur le plan opérationnel, elle a occupé de nombreux postes à tous niveaux de commandement, tant en national qu’en international :

- chef de la division « opérations » de l’état-major interarmées des forces armées des Antilles,

- chef de la cellule « entrainement, exercices et retour d’expérience » (J7) au Centre de Planification et de Conduite des Opérations (CPCO) à l’état-major des armées,

- chef d’état-major interarmées de l’amiral commandant la zone maritime de l’océan Indien (ALINDIEN),

- directeur « Plans » de l’état-major du commandement des forces maritimes interalliées (Combined Maritime Force – CMF) à Bahrein.

 

En administration centrale, elle exerce, entre 2003 et 2005, les fonctions de commandant en second du service d’information et de relations publiques de la Marine. A ce titre, elle est le porte-parole des forces françaises engagées dans l’opération humanitaire « Beryx » en Asie du Sud-Est à la suite du raz de marée survenu le 26 décembre 2004. En 2011, elle dirige le bureau Asie Pacifique à l’état-major des armées, poste qui l’amène naturellement aux fonctions de commandant supérieur des forces armées de la Polynésie française (COMSUP FAPF/ALPACI), commandant de la base de défense de Polynésie française, commandant le centre d’expérimentations du Pacifique et commandant des zones maritimes Océan Pacifique et Polynésie française.

 

Depuis le 1 er septembre 2014, elle occupe les fonctions de sous-chef d’état-major « opérations aéronavales » de l’état-major de la Marine, autorité de coordination de la fonction garde-côtes, délégué pour la défense et la sécurité et, depuis le 5 janvier 2015, autorité cyberdéfense de la Marine.

 

Elle est officier de la légion d’honneur, chevalier de l’ordre national du mérite et de l’ordre du mérite maritime.

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13 mai 2015 3 13 /05 /mai /2015 19:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

13/05/2015 Sources : Etat-major des armées

 

La semaine a été marquée par la tenue du Forum de Bangui, du 4 au 11 mai 2015, qui constituait une étape essentielle dans le processus de réconciliation nationale. Les forces de sécurité internationales ont veillé à son bon déroulement, aux côtés de leurs homologues centrafricains. La force Sangaris constituait quant à elle une force de réaction mobile capable d’intervenir en appui, si nécessaire.

 

 

Après une semaine d’échanges sur les thèmes de gouvernance, de paix, de justice, et de « désarmement et démobilisation », le Forum de Bangui, rassemblant l’ensemble des acteurs de la reconstruction du pays, s’est déroulé sans incident sécuritaire. Une telle rencontre, qui aurait été inenvisageable en décembre 2014 au regard de la situation sécuritaire dans la capitale et dans le pays, constitue une démonstration complémentaire des avancées sécuritaires permises par l’action de la force Sangaris depuis décembre 2014.

 

Environ 1 700 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 9 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimale en République centrafricaine et à appuyer la mission de l’ONU, désormais pleinement opérationnelle.

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13 mai 2015 3 13 /05 /mai /2015 19:45
Barkhane : Point de situation au 13 mai 2015

 

13/05/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Dans le fuseau Ouest, la force Barkhane a maintenu un contact régulier avec les forces armées partenaires et les populations locales au travers de nombreuses patrouilles, et de projets d’aide au développement.

 

Le 5 mai, le détachement de liaison et d’appui opérationnel (DLAO) de Tessalit a inauguré la mise en place d’une pompe à eau dans le village d’Amachache. Le DLAO de Tombouctou a quant à lui effectué plusieurs patrouilles et réunions pour recenser, avec les organisations internationales et non gouvernementales stationnées sur place, les projets d’aide au développement prioritaires. Ces actions contribuent au renforcement des liens entre les militaires français et la population dans leur zone d’opérations.

 

Dans le fuseau Est, le 7 mai 215, le détachement air de Niamey a reçu un troisième drone Reaper. Il a été déclaré opérationnel après un vol d’essai de 40 min réalisé avec succès le 12 mai.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

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13 mai 2015 3 13 /05 /mai /2015 19:30
Chammal : point de situation au 13 mai 2015

 

13/05/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Depuis le 7 mai, la force Chammal a poursuivi quotidiennement ses vols de reconnaissance armés et de renseignement, contribuant au recueil d’informations sur le groupe terroriste Daech, en étroite coordination avec nos alliés présents dans la région. Ainsi, cette semaine, la force Chammal a procédé à 18 sorties aériennes vers l’Irak, dont 4 ont abouti à des frappes d’opportunités, neutralisant 8 objectifs.

 

En parallèle, à terre, les actions de formation au profit des militaires de l’Iraqi Counter Terrorism Service (ICTS) et de la 6ème division d’infanterie irakienne se poursuivent.

 

Le 12 mai 2015, le groupe aéronaval, constitué autour du porte-avions Charles de Gaulle, a franchi le canal de Suez dans le sens Sud-Nord. Son arrivée en mer Méditerranée marque son entrée dans la dernière phase du déploiement Arromanches, démarré le 13 janvier dernier. Son retour à Toulon est prévu d’ici la fin du mois.

 

Lancée depuis le 19 septembre 2014, l’opération Chammal mobilise 700 militaires. Elle vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces irakiennes dans la lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de douze avions de chasse de l’armée de l’Air (six Rafale et six Mirage2000D), d’un avion de contrôle aérien E3F et d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2.

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13 mai 2015 3 13 /05 /mai /2015 18:50
photo SGC K. Congini - BA188 Armée de l'Air

photo SGC K. Congini - BA188 Armée de l'Air

 

13/05/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 7 mai 2015, le général de brigade aérienne Philippe Montocchio, commandant les forces françaises stationnées à Djibouti (COMFOR FFDj), a rencontré Monsieur Pedro Morenés, ministre de la défense espagnol.

 

Le général Montocchio, accompagné du colonel Leverrier, commandant de la base aérienne (BA) 188, a accueilli le ministre espagnol, alors que ce dernier effectuait une visite auprès des forces armées espagnoles participant à l’opération Atalante et actuellement installées sur la zone opérationnelle de la base aérienne 188. En effet, les FFDj apportent un soutien logistique aux forces engagées dans l’opération européenne de lutte contre la piraterie.

 

Par ailleurs, cette visite s’inscrivait dans le contexte de la prise de commandement par l’Espagne de l’opération européenne de lutte contre la piraterie, succédant ainsi à la Suède. La veille avait eu lieu le transfert d’autorité entre le vice-amiral Jonas Haggren et le contre-amiral Alfonso Gomez Fernandez de Cordoba.

 

La qualité des relations en matière de défense entre la France et l’Espagne a récemment été mise à l’honneur dans le cadre d’un déplacement à Madrid du ministre de la défense, monsieur Jean-Yves Le Drian, le 26 avril 2015. Quelques mois plus tôt, le 10 décembre 2014, à Paris, le général d’armées Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées, avait salué l’excellence de la coopération entre nos deux pays en recevant son homologue, l’amiral Fernando Garcia Sanchez.

 

Que ce soit dans un cadre bilatéral ou multilatéral, l’Espagne fait partie de nos partenaires majeurs en opération. Présente au Liban depuis 2006 au titre de la force intérimaire des Nations Unis au Liban (FINUL), l’Espagne a été, dès janvier 2013, le premier pays déployé au Mali en appui de la force Serval. Toujours présentes dans la région sahélo-saharienne où elles soutiennent actuellement la force Barkhane et la MINUSMA, les forces espagnoles sont également engagées dans l’opération EUTM Mali. Sensibles aux enjeux sécuritaires liés à la menace terroriste, les forces espagnoles soutiennent également la lutte contre Daech au sein de la coalition. Enfin, avec un appui aérien apporté à la force Sangaris et une participation aux missions européennes EUFOR RCA, puis EUMAM RCA, les forces espagnoles sont présentes à nos côtés en république Centrafricaine.

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la République de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. A ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Par ailleurs, dans le cadre de leurs activités de coopération opérationnelle, les Forces Françaises stationnées à Djibouti soutiennent leurs partenaires africains dans le renforcement de leurs capacités militaires et dans le maintien de leur aptitude à participer aux opérations de maintien de la paix. Plusieurs fois par an, les FFDj participent ainsi à la formation de militaires africains dont les pays ont des accords bilatéraux avec la France.

photo SGC K. Congini - BA188 Armée de l'Air

photo SGC K. Congini - BA188 Armée de l'Air

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13 mai 2015 3 13 /05 /mai /2015 17:50
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

13/05/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 5 mai 2015, le lieutenant-colonel Le Losq a assisté aux premiers entraînements de tirs Leclerc du sous groupement tactique interarmes (SGTIA) sur la zone d’exercice de Mielno. Ces premières manœuvres ont permis la montée en puissance de l’exercice interallié PUMA15.

 

Les premiers obus ont été tirés à près de 1 000 km/h. Les tirs « équipage » menés par le capitaine Pierre-Albert ont été effectués sur des objectifs distants de 1 000 à 3 000 mètres, de jour comme de nuit. Si la zone de tir était réservée aux chars Leclerc, la mise en place et l’animation de l’exercice ont été organisées conjointement par le maître de tir, l’adjudant-chef Humberto, et son homologue polonais. Ce dernier a ainsi eu l’opportunité d’observer les méthodes d'entraînements et le contrôle des équipages français.

 

Depuis le 11 mai, et jusqu’au 29 mai 2015, le SGTIA blindé français participe à l’édition 2015 d’un exercice polonais baptisé PUMA. L’engagement de chars Leclerc traduit l’importance accordée à cet exercice mené à l’invitation de la Pologne, et témoigne de notre capacité à intervenir aux côtés de nos alliés d’Europe Centrale et du Nord, tout en contribuant aux mesures d’assurance mises en œuvre par l’OTAN. Cet exercice permettra d’entretenir les savoir-faire et l’interopérabilité nécessaires à la conduite d’actions de force, en particulier dans un cadre multilatéral.

 

Fondée sur une amitié ancienne entre nos deux nations, la coopération militaire franco-polonaise a été bâtie et renforcée régulièrement tout au long de la dernière décennie. Elle s’inscrit dans le cadre d’un accord intergouvernemental relatif à la coopération de défense signé en avril 2002 et consolidé en 2008 par une déclaration conjointe sur le partenariat stratégique franco-polonais. La coopération militaire bilatérale entre nos deux pays est régulièrement mise en œuvre dans le cadre de programmes d’échanges académiques, mais aussi lors d’exercices et d’entraînements bilatéraux et multilatéraux.

photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

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13 mai 2015 3 13 /05 /mai /2015 17:35
photo J. Bellenand - Marine Nationale

photo J. Bellenand - Marine Nationale

 

13/05/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 3 au 5 mai 2015, le vice-amiral d’escadre Griggs, Vice Chief of the Defence Force de l’Australie, est venu à la rencontre des forces françaises déployées dans le Pacifique, en Nouvelle-Calédonie d’abord, puis à Tahiti.

 

L’amiral Griggs a dans un premier temps effectué une visite aux forces armées en Nouvelle-Calédonie (FANC), au cours de laquelle il a rencontré le général de Revel, le commandant supérieur (COMSUP FANC).

 

Au cours d’entretiens et de présentations des moyens et missions des FANC, le VAE Griggs a pu mesurer la bonne interopérabilité franco-australienne, notamment au travers du passage en revue de notre coopération dans le domaine de la surveillance maritime (SURMAR) et du secours d’urgence aux populations. A ce titre, l’amiral Griggs et les FANC ont pu revenir sur les nombreux exercices multilatéraux auxquels les forces françaises et australiennes participent régulièrement, comme Tui Moana, Kuru-KuruetTautaï dans le domaine SURMAR, ou encore l’exercice Croix du Sud 1,dans le domaine du secours d’urgence. L’amiral Griggs a notamment insisté sur la dernière édition de cet exercice, dont il a souligné l’excellente coopération opérationnelle mise en œuvre par nos forces.

 

L’amiral Griggs s’est ensuite rendu auprès des forces armées en Polynésie française (FAPF), à l’invitation du Contre-amiral Morio de l’Isle, le commandant supérieur. Il s’agissait de la première visite d’une autorité militaire australienne de haut rang aux FAPF, deuxième force prépositionnée française sur le théâtre « Pacifique » avec les FANC.

 

A l’occasion de cette visite, le vice-amiral Griggs s’est entretenu avec monsieur Beffre, haut-commissaire en Polynésie française, et monsieur Fritch, président de la Polynésie française, avant de rencontrer les ministres présents.

 

Au cours de ces entretiens, la problématique de la surveillance maritime dans le Pacifique Sud a longuement été abordée, tout comme les risques sécuritaires liés aux trafics illicites, dont le narcotrafic. L’amiral Griggs et ses partenaires français se sont accordés sur la nécessité de renforcer la coopération franco-australienne pour agir plus efficacement contre cette menace en encourageant, notamment, la mutualisation des moyens disponibles dans cette zone.

 

Le vice-amiral Griggs a également visité le dock en zone de réparation navale, et la société Sabena du centre industriel du Pacifique, responsable de l’entretien des aéronefs des forces armées, y compris ceux stationnés en Nouvelle-Calédonie. Ces deux entités illustrent ainsi la capacité des FAPF à être autonomes en matière de maintenance des matériels.

 

Une visite du régiment du service militaire adapté (RSMA) et un vol de nuit à bord d’un Casa ont également été réalisés. Ce vol a permis de démontrer la maîtrise de nos forces dans l’exécution de posés nocturnes sur des pistes d’atolls non éclairées.

 

Dans le cadre de leurs missions les FANC et les FAPF participent aux activités de coopération régionale et entretiennent des relations privilégiées avec l’ensemble des nations présentes sur le théâtre Pacifique. A ce titre, elles mettent en œuvre la coopération franco-australienne qui est encadrée par plusieurs accords multilatéraux : FRANZ (France, Australie et Nouvelle-Zélande) pour le secours aux populations insulaires victimes de catastrophes naturelles, et QUAD (France, Australie, Nouvelle-Zélande et Etats-Unis) pour les questions sécuritaires. Les relations privilégiées entre la France et l’Australie existent depuis longtemps et se matérialisent par des échanges et des exercices réguliers.

 

1  Organisé tous les deux ans tour à tour par les FANC et les forces armées en Polynésie française (FAPF), Croix du Sud est l’exercice interarmées et interallié de référence régionale en termes de projection de force et de conduite simultanée de deux types d’opération, militaire (RESEVAC) et humanitaire.

Visite du Vice Admiral Ray Griggs, MGA australien aux forces françaises prépositionnées dans le Pacifique
Visite du Vice Admiral Ray Griggs, MGA australien aux forces françaises prépositionnées dans le Pacifique
Visite du Vice Admiral Ray Griggs, MGA australien aux forces françaises prépositionnées dans le Pacifique
Visite du Vice Admiral Ray Griggs, MGA australien aux forces françaises prépositionnées dans le Pacifique
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13 mai 2015 3 13 /05 /mai /2015 16:55
Mesures Diverses d'Ordre Individuel du mercredi 13 mai 2015


13/05/2015 Ministère de la Défense

 

MESURES DIVERSES D'ORDRE INDIVIDUEL

Sur la proposition du ministre de la Défense

 

ARMÉE DE TERRE

PROMOTIONS - 1reSECTION

 au grade de général de division

Pour prendre rang du 1er juin 2015

 M. le général de brigade Nicolazo de Barmon (Arnaud, Gérard, Louis, Marie, Joseph).

M. le général de brigade Parlanti (Jean, François, Dominique, Joseph).

M. le général de brigade de Reviers de Mauny (Hubert, Marie, Denys, Adjutor).

 

Pour prendre rang du 1er juillet 2015

M. le général de brigade Lesimple (Philippe).

M. le le général de brigade Bucquet (Éric, Gérard, Michel).

M. le général de brigade Soriano (Franscisco, José).

M. le général de brigade Latapy (Jean-Marc, Romain, Eugène).

  

NOMINATIONS - 1re SECTION

au grade de général de brigade

pour prendre rang du 1er juillet 2015

 M. le colonel des troupes de marine Rochet (Guy, Georges).

M. le colonel du génie Sépot (Frédéric, Jean).

M. le colonel du génie Bailly (Christian, Jean).

  

NOMINATIONS ET AFFECTATIONS

M. le colonel des troupes de marine Darricau (Gilles, Jean, Claude), nommé chef de la division aéromobilité de l’état-major du commandement des forces terrestres à la même date.

M. le colonel des troupes de marine Labuze (François, Xavier, Pierre, Louis), nommé commandant de la 9e brigade d’infanterie de marine à la même date.

M. le colonel de l’arme blindée cavalerie d’Andoque de Seriège (Alexandre, Tachygène, Marie, Pierre), nommé commandant la 3ebrigade légère blindée à la même date.

M. le colonel du corps technique et administratif Lalanne (Jean, Marie), nommé chef de la division « renseignement » du quartier général du corps de réaction rapide - France à la même date.

  

NOMINATION - 2e SECTION

 au grade de général de brigade

pour prendre rang du 1er juillet 2015

 M. le colonel du train Vervaeke (Philippe, Adolphe, José).

 

MARINE NATIONALE

PROMOTION - 1re SECTION

 au grade de vice-amiral

pour prendre rang du 1erjuin 2015

 M. le contre-amiral Lozier (Jean-Louis, Maurice, François)

  

ARMÉE DE L’AIR

PROMOTION OU NOMINATION - 1re SECTION

au grade de général de division aérienne

pour prendre rang du 1er juin 2015

 M. le général de brigade aérienne du corps des officiers de l’air Rondel (Jean).

au grade de général de brigade aérienne

pour prendre rang du 1er juin 2015

 M. le colonel du corps des officiers de l’air Angel (Thierry, Fernand).

  

NOMINATION ET AFFECTATION

 au grade de général de brigade aérienne

pour prendre rang du 1er juin 2015

M. le colonel du corps des officiers de l’air Pellissier (Matthieu, Henri), nommé chargé de mission auprès du chef d’état-major des armées - Paris, à compter du 26 juin 2015.

  

SERVICE DE SANTÉ DES ARMÉES

PROMOTION ET AFFECTATION

Les rang et prérogatives de général de division avec appellation de médecin général inspecteur sont conférés dans la 1resection des officiers généraux du service de santé des armées à Mme le médecin général, médecin chef des services hors classe Vareille (Anne) pour prendre rang du 1er juillet 2015, nommée adjoint « personnel et écoles » au directeur central du service de santé des armées à la même date.

NOMINATIONS ET AFFECTATIONS

Les rang et prérogatives de général de brigade avec appellation de médecin général sont conférés dans la 1resection des officiers généraux du service de santé des armées à M. le médecin chef des services de classe normale Puel (Charles, Marc, Georges, Bernard, Marie) pour prendre rang du 1erjuin 2015, nommé directeur régional du service de santé des armées de Bordeaux à la même date.

Les rang et prérogatives de général de brigade avec appellation de médecin général sont conférés dans la 1resection des officiers généraux du service de santé des armées à M. le médecin chef des services de classe normale Macarez (Rémi, Jacques, Marc, René) pour prendre rang du 1er juin 2015, nommé médecin-chef de l’hôpital d’instruction des armées Clermont-Tonnerre à compter du 22 juin 2015.

  

SERVICE D'INFRASTRUCTURE DE LA DÉFENSE

NOMINATION - 1re SECTION

au grade d’ingénieur général de 2e classe

pour prendre rang le 1er juillet 2015

M. l’ingénieur en chef de 1re classe Mély (Alain).

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13 mai 2015 3 13 /05 /mai /2015 16:55
Rafale : Dassault se dit capable de doubler sa production avec un investissement quasi nul

Pressé de dire si une augmentation de cadence pour le Rafale nécessiterait des investissements industriels, le PDG de Dassault Aviation a estimé que ces investissements seraient "très légers".

 

13/05/2015 latribune.fr 

 

Le groupe augmentera les cadences s'il obtient un troisième contrat cette année avec l'Inde, explique Eric Trappier, le Pdg de l'avionneur. Le groupe doit finaliser avec ce pays la vente de 36 appareils, après les deux premiers et tout récents contrats signés au Qatar et en Egypte.

"Il y a toujours une chaîne de production, mais on augmentera les cadences si jamais on a un troisième contrat [à l'export, Ndlr]."

Ainsi, Eric Trappier, le PDG de Dassault Aviation a assuré que son groupe avait la capacité de doubler sa production "sans problème", en marge de l'assemblée générale de Thales (dont il est co-actionnaire).

 

Des investissements "très légers"

"Pour l'instant on a les deux premiers contrats (24 commandés par l'Egypte et 24 également pour le Qatar) qui s'inscrivent dans la chaîne de fabrication du Rafale telle qu'elle est aujourd'hui parce que la France substitue les avions français par les avions d'export", a-t-il ajouté.

"Les Indiens ont dit qu'ils étaient pressés d'acheter le Rafale et que, dans une structure accélérée de gouvernement à gouvernement, de gré a gré, ils en prennent déjà 36. Après on verra", a dit Eric Trappier, sans indiquer quand une signature pourrait avoir lieu.

Pressé de dire si une augmentation des cadences pour le Rafale nécessiterait des investissements industriels, le Pdg de Dassault Aviation a estimé que ces investissements seraient "très légers".

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13 mai 2015 3 13 /05 /mai /2015 16:55
Proglio renonce à Thales : "Nous avions confiance en l'homme", dit le Pdg de Dassault

"On s'adaptera, on trouvera une solution, avec l'État. On a l'habitude, on cohabite", a déclaré Eric Trappier. (photo Dassault Aviation)

 

13/05/2015 latribune.fr

 

Eric Trappier, Pdg de l'avionneur français qui est co-actionnaire du groupe d'électronique et de défense, regrette la décision d'Henri Proglio, l'ancien patron d'EDF, qui devait devenir président de Thales.

 

Alors qu'il allait être nommé président du conseil d'administration de Thales, Henri Proglio a préféré renoncer après avoir été rappelé à l'ordre par Bercy, qui lui demandait de rompre ses liens avec Rosatom, l'agence russe de l'énergie atomique. Une défection surprise qui ne rend "pas très heureux" Eric Trappier, le Pdg de Dassault Aviation, co-actionnaire du groupe d'électronique et de défense, comme il l'explique mardi 12 mai à L'Express.

"Nous avions confiance en l'homme, en sa loyauté. Il a quand même été Pdg d'EDF!"

Mais, a-t-il ajouté, "on s'adaptera, on trouvera une solution, avec l'État. On a l'habitude, on cohabite". Pour Eric Trappier, le plus important reste néanmoins de ne pas porter atteinte au groupe d'électronique de défense.

"Ce qu'il faut surtout, c'est ne pas déstabiliser Thales, ce serait mauvais pour tout le monde, sauf pour les concurrents."

 

L'État, "pas le meilleur actionnaire du monde"

Déplorant la rupture "unilatérale" de l'accord trouvé avec l'État (l'actuel Pdg de Thales Patrice Caine conservant la direction exécutive), le patron de l'avionneur adresse un tacle à celui qu'il qualifie de "pas le meilleur actionnaire du monde" et qui détient 26,36% du capital de Thales, Dassault Aviation en possédant 25,28% :

"Pourquoi cette affaire de conflits d'intérêt sort-elle maintenant ? Il y a six mois, on n'a pas demandé à Henri Proglio de choisir entre ses différents mandats. Il y a six mois, on lui a promis une certaine rémunération, qui n'est plus la même aujourd'hui."

La question de la rémunération d'Henri Proglio à Thales a fait l'objet de discussions serrées en février mais ne posait finalement plus de difficulté. D'après Le Monde, l'intéressé se serait en effet contenté des 140.000 euros par an imposés par Bercy, alors qu'il en réclamait au départ 400.000.

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13 mai 2015 3 13 /05 /mai /2015 11:56
Thales: Patrice Caine reste seul à la tête du groupe après le retrait de Proglio

 

13.05.2015 Romandie.com (AWP)

 

Paris (awp/afp) - Le feuilleton à la tête de Thales a pris fin, mercredi, avec l'abandon de la gouvernance dissociée du groupe d'électronique de défense à la suite du retrait d'Henri Proglio qui permet à l'actuel PDG Patrice Caine de rester seul aux manettes.

"Henri Proglio ayant démissionné de ses fonctions d'administrateur hier, le conseil d'administration s'est réuni ce matin afin d'en prendre acte", a déclaré M. Caine à l'ouverture de l'assemblée générale. "Il s'en suit que le projet de gouvernance dissociée qui avait été annoncé en décembre de l'année dernière ne sera pas mis en oeuvre", a-t-il ajouté.

Interrogé par des actionnaires sur le caractère définitif de cette décision, il a insisté: "la gouvernance dissociée n'est pas mise en place, point final". Et d'ajouter: "ma présence répond implicitement" à cette question.

"La page est tournée", a confirmé Eric Trappier, patron de Dassault Aviation, l'un des deux principaux actionnaires du groupe avec l'Etat français.

La veille, le ministre de l'Economie, Emmanuel Macron, avait pourtant indiqué que "des contacts" allaient être "pris dans les prochaines heures" pour organiser le remplacement de M. Proglio.

L'assemblée générale devait initialement valider la désignation de l'ancien patron d'EDF à la présidence non exécutive.

Dans ce schéma, M. Caine, ingénieur de 45 ans, entré chez Thales en 2002 et PDG depuis le 23 décembre dernier, devait céder les fonctions de président mais conserver celles de directeur général exécutif.

Ce scénario est devenu caduc depuis l'annonce mardi par M. Proglio qu'il renonçait à ce poste. Dans un entretien au Monde, ce dernier a dénoncé une "campagne" du ministère de l'Economie "pour des considérations politiciennes", M. Proglio étant un proche de l'ex-président de droite Nicolas Sarkozy.

"J'en ai assez du soupçon, de l'humiliation", a déclaré M. Proglio. "Il faut arrêter de me prendre pour un guignol, un espion, un goinfre, un traître", a-t-il ajouté en réponse à la crainte de Bercy de possibles "conflits d'intérêts" en raison des relations de M. Proglio avec l'agence publique russe de l'énergie atomique Rosatom.

 

DASSAULT "PAS TRÈS HEUREUX"

Conséquence de cet abandon, le conseil d'administration de Thales, qui devait être porté à 18 membres, "restera composé de 16 membres", a indiqué M. Caine.

L'Etat et Dassault, liés par un pacte d'actionnaires, s'étaient accordés à la mi-avril pour désigner chacun un membre supplémentaire au conseil, soit 6 pour le gouvernement, 5 pour Dassault Aviation sur un total passant de 16 à 18.

L'Etat détient 26,36% de Thales et Dassault Aviation 25,28%.

Toutes les autres résolutions liées à ce schéma ont été abandonnées, notamment celle qui repoussait de 65 à 69 ans, l'âge limite du président de Thales, pour permettre à M. Proglio, 65 ans, d'occuper cette fonction.

Le patron de Dassault a admis dans L'Express que son groupe n'était "pas très heureux" du départ de M. Proglio, fortement soutenu par son groupe dans le nouveau schéma de gouvernance.

Mais, a-t-il ajouté, "on s'adaptera, on trouvera une solution, avec l'Etat. On a l'habitude, on cohabite." "Ce qu'il faut surtout, c'est ne pas déstabiliser Thales, ce serait mauvais pour tout le monde sauf pour les concurrents", a-t-il insisté.

Dans l'entretien, M. Trappier a néanmoins taclé l'Etat, en rappelant que les deux partenaires s'étaient "mis d'accord, en un mois, sur le couple Caine-Proglio pour diriger l'entreprise (...) L'arrivée d'Henri Proglio était validée. Aujourd'hui l'accord est rompu de façon unilatérale. De notre côté, nous n'avons pas changé d'un millimètre".

On est loin de la fureur de Dassault à l'automne dernier, quand le groupe avait appris par voie de presse le départ du PDG de Thales, Jean-Bernard Lévy, pour EDF. Même si Eric Trappier a pris soin de défendre M. Proglio: "Nous avions confiance en l'homme, en sa loyauté. Il a quand même été PDG d'EDF!".

Mardi, M. Macron avait jugé "normal" que M. Proglio soit contraint de choisir entre Thales et ses engagements "auprès de grands acteurs du secteur militaire et civil, en particulier nucléaire, russe". "Cela ne nous paraissait pas compatible. C'est un problème d'éthique et de conflit d'intérêt", avait-il fait valoir, en rejetant l'idée d'une "campagne" contre l'ex-patron d'EDF.

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13 mai 2015 3 13 /05 /mai /2015 11:55
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

12 Mai 2015 Source : Marine nationale

 

Mardi 5 mai 2015, l’hélicoptère Caïman Marine a participé à l’opération « Archange 2015 », un entraînement de sauvetage de grande ampleur qui s’est déroulé au Mont-Saint-Michel. Il était organisé par la Préfecture de la Manche et la Préfecture de la zone de défense et de sécurité Ouest. Le scénario de l’entraînement prévoyait la chute d’un groupe de personnes en contrebas de l’une des terrasses des jardins de l’abbaye à la suite de l’attaque d’un chien agressif. 19 touristes ont chuté, certains sont gravement blessés tandis que d’autres sont décédés.

 

Les forts coefficients de marées coupent le Mont-Saint-Michel du continent, empêchant ainsi l’intervention des secours terrestres. Plusieurs hélicoptères sont alors mis en alerte et rejoignent le lieu du drame en vue d’extraire les victimes et les ramener sur la partie continentale. Des moyens aériens de la Sécurité civile, de la gendarmerie, du SMUR et de la Marine nationale se relaient entre 10h15 et 14h00, soit le déploiement de 7 aéronefs. L’hélicoptère Caïman Marine, arrivé sur zone à 13h15, a permis l’évacuation de  huit victimes médicalisées en vue de les déposer au Centre hospitalier universitaire de Rennes.

 

Il s’agissait de la première participation d’un moyen aérien de la Marine nationale à un exercice mené par les autorités civiles dont l’objectif était de tester la coordination et l’optimisation des moyens aériens à l’échelle zonale en situation de crise.

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13 mai 2015 3 13 /05 /mai /2015 11:55
Forum Entreprises Défense (FED) à Versailles-Satory


sourcce entreprises.cci-paris-idf.fr
 

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