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13 avril 2015 1 13 /04 /avril /2015 07:56
Nouveau bâtiment pour la maison du légionnaire

 

10/04/2015 Gabriel Boyer - Armée de Terre

 

Le 31 mars 2015, une cérémonie d’inauguration pour un nouveau bâtiment d’hébergement s’est tenue à « la maison du légionnaire » à Auriol (13). Cette maison financée par les légionnaires a pour but d’héberger les anciens en difficulté. Découverte en images.

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13 avril 2015 1 13 /04 /avril /2015 07:55
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

09/04/2015 SCH Beltran - armée de Terre

 

Du 23 au 25 mars, la 1re compagnie de combat du 19e régiment du génie (19e RG) de Besançon a organisé un raid de fin de stage, dans le Haut Doubs.

 

A cette occasion, la coopération de deux hélicoptères Puma du 3e régiment d’hélicoptères de combat (3e RHC) d’Etain a permis d’enrichir l’exercice. Cette manœuvre d’ampleur conclut la formation générale élémentaire et de spécialité (FGE et FSE) des futurs gradés du régiment. Durant la synthèse, les cinquante stagiaires ont parcouru plus de 40 km dans les massifs forestiers de la région et ont été confronté à divers ateliers d’évaluation.

Le 19e RG, implanté à Besançon depuis 1964, participe au combat de contact dans ses missions à l’étranger. Il fournit un appui à la contre mobilité (minage et destruction) à la mobilité (ouverture d’itinéraires et franchissement) et au déploiement lourd (réalisation de chantiers d’envergure).

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13 avril 2015 1 13 /04 /avril /2015 07:55
La compagnie d’intervention « Églantine » s’est entraînée photo T. Champetier - Armée de l'air.jpg

La compagnie d’intervention « Églantine » s’est entraînée photo T. Champetier - Armée de l'air.jpg

 

10/04/2015 Armée de l'air

 

Du 6 au 10 avril 2015, toutes les bases aériennes vivent au rythme de l’exercice Basex.

 

Un entraînement grandeur nature

Réalisé deux fois par an, cet entraînement grandeur nature, dirigé par le commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes (CDAOA), vise à éprouver les aviateurs en condition opérationnelle. Il s’agit de les entraîner à mettre en œuvre, dans des délais très brefs, un ensemble de mesures afin de faire face à un éventail de situations de crise, de menaces ou d’agressions.

Les aviateurs s’exercent individuellement, en pratiquant des exercices de tir, de secourisme, ou en s’entraînant aux techniques d’autodéfense. Ils ont aussi été mobilisés collectivement lors d’incidents injectés à la fois par le CDAOA et par les bases.

 

La base aérienne 115 d’Orange en mode Basex

La base aérienne 115 d’Orange a mis en œuvre divers exercices. Au programme : exercice hydrazine (tester les procédures en cas d’accident ou incident à l’hydrazine en cas d’accueil de F16 par exemple), exercice perte d’objet en vol, ou encore entraînement au tir ISTC (instruction au tir au combat).

L’entraînement Basex est l’occasion de tester la réactivité des aviateurs face à des situations diverses, telles que des intrusions sur piste, des tentatives d’entrée extérieure au sein de la base, ou des déclenchements soudains de l’alarme incendie. Assistée par la gendarmerie mobile d’Orange, la compagnie d’intervention « Églantine » s’est entraînée à réagir rapidement face à une manifestation fictive à l’entrée de la base.

Enfin, la base aérienne 115 d’Orange a été choisie comme support d’un entraînement NRBC (nucléaire, radiologique, bactériologique et chimique). Les aviateurs devaient réagir à diverses attaques et mettre en œuvre tous les moyens de protection et de secours appropriés.

photos T. Champetier - Armée de l'airphotos T. Champetier - Armée de l'airphotos T. Champetier - Armée de l'air
photos T. Champetier - Armée de l'airphotos T. Champetier - Armée de l'air

photos T. Champetier - Armée de l'air

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13 avril 2015 1 13 /04 /avril /2015 07:55
Le Normandie-Niémen

 

10/04/2015 par DICoD

 

Lorraine, Bretagne, Anjou, Béarn, Provence, Côte-d’Argent… Les escadrons de l’armée de l’air française portent souvent un nom lié à la géographie de notre pays. Pourtant, quelques-uns échappent à cette règle. Parmi eux, le Normandie-Niémen.

 

Aux sources du Niémen…

 

Le Niémen est un fleuve d’Europe de l’Est qui prend sa source en Biélorussie, traverse la Lituanie et longe la frontière russe. Pour comprendre le rapport entre ce fleuve, la Normandie et notre escadron de chasse, il faut remonter à la Seconde Guerre mondiale. Après la rupture du pacte de non-agression germano-soviétique en 1941, le général de Gaulle tente un rapprochement avec l’Union soviétique. En 1942, il décide qu’une unité d’aviation de chasse sera désormais présente sur le Front de l’Est. À cette époque, il existe déjà deux groupes de chasse : l’Alsace et l’Île-de-France. Cette nouvelle formation s’appelle Normandie. Soixante militaires français, dont quinze pilotes, sont alors envoyés à 250 km au nord-est de Moscou, sur la base d’Ivanovo. Ils disposent de quelques mois seulement pour apprendre à communiquer avec leurs nouveaux collègues soviétiques, s’adapter aux conditions climatiques très rudes, et apprendre à se repérer dans les paysages immenses et recouverts de neige.

 

Les débuts d’une unité exemplaire

 

En mars 1943, ils sont fin prêts. À bord des Yakovlevs (ou Yaks) fournis par le commandement soviétique, les Français entament la première de leurs trois campagnes le 22 mars 1943. Au fil des combats, les pilotes français deviennent rapidement des modèles pour leurs homologues soviétiques. Le 21 juillet 1944, par ordre de Staline, l’unité française reçoit le titre de « Régiment du Niémen », et change alors son nom en Normandie-Niémen. Elle est la seule unité de chasse française à porter l’appellation de régiment et à être pourvue d’un drapeau. Le 27 novembre 1944, le Normandie-Niémen est la première unité française à stationner sur le sol allemand. Entre mars 1942 et mai 1945, fin de leur troisième et dernière campagne, les 97 pilotes engagés comptent pas moins de 273 victoires confirmées avec dans ses rangs une trentaine d’As, dont une dizaine comptabilisent plus de 10 victoires chacun. Quarante-deux officiers ne reviendront jamais en France. À la fin de la guerre, les pilotes ont l’honneur de retrouver le sol français à bord des avions qui leur ont permis de s’illustrer dans le ciel soviétique. Ces militaires exceptionnels reçoivent de nombreuses décorations, tant françaises que soviétiques.

 

Le 3 juillet 2009, alors basé à Colmar, l’escadron est officiellement mis en sommeil. Il est finalement recréé le 1erseptembre 2011 et devient le quatrième escadron Rafale de l’armée de l’Air.

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13 avril 2015 1 13 /04 /avril /2015 07:20
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

11/04/2015 SCH Beltran - armée de Terre

 

Du 10 au 28 février 2015, 5 plongeurs du 13e régiment de génie (13e RG) de Valdahon ont participé à l’exercice annuel Roguish Buoy qui s’est déroulé au Québec.

 

Organisé par l’armée Canadienne, cet entraînement avait pour but l’amélioration des capacités opérationnelles et l’échange des procédés entre plongeurs des différentes nations. Au total, près de 70 spécialistes venus de 5 pays ont bravé les conditions extrêmes en s’exerçant par des températures proches des -40°C.

 

Le 13e RG a pour mission de faciliter l’engagement des troupes au contact. A cette fin, il dispose de moyens permettant d’ouvrir des itinéraires, d’aider au franchissement et d’aménager le terrain. Par ailleurs, il a la particularité d’organiser le traitement de l’eau.

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12 avril 2015 7 12 /04 /avril /2015 11:55
photos EMA

photos EMA

 

08/04/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 7 avril 2015, la maison des blessés et des familles de l’hôpital d’instruction des armées (HIA) Percy a été inaugurée par le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, en présence du général Gratien Maire, Major Général des Armées, représentant le CEMA. Cette structure inédite, qui a mobilisé de nombreuses énergies, est une belle réussite.

 

Partant du constat de la saturation sur Paris des capacités d’hébergement des familles et de l’allongement de la durée d’hospitalisation des blessés, le projet est lancé en 2011.

 

A l’hôpital Percy, les familles au cœur de la reconstruction des blessés

La nouvelle structure apporte aux blessés et à leurs familles de meilleures conditions d’accueil dans la durée. Elle permet aux proches d’assurer une présence régulière, un vrai atout dans le parcours de reconstruction. En facilitant une prise en charge globale et intégrée des blessés de guerre, elle s’inscrit ainsi pleinement dans le projet de transformation « Modèle SSA 2020 ».

 

Le choix du HIA Percy pour l’implantation de cette première maison des blessés tient au fait que cet hôpital est la structure d’accueil principale des blessés rapatriés depuis les théâtres d’opérations. En conséquence, il rassemble l’ensemble des disciplines médico-chirurgicales et de réanimation et propose un secteur de rééducation et de réhabilitation indispensables à la reconstruction des blessés. Enfin, il disposait de l’espace disponible pouvant recevoir cette nouvelle structure.

 

Ainsi, une maison de 1 000m² a été construite par le groupe Vinci SRC. Celle-ci se compose de six studios et de cinq autres logements plus spacieux, pour un total de onze appartements. Tous partagent une zone de vie commune où les différentes familles peuvent se retrouver. A l’intérieur, l’infrastructure a été conçue pour une plus grande autonomie du blessé.

 

D’un coût de 4 millions d’euros, le projet a pu aboutir grâce à l’action conjuguée du ministère de la Défense, dont l’état-major des armées (EMA) et le SSA, bien sûr, mais aussi du secrétariat général de l’administration (SGA), de la direction de la mémoire, du patrimoine et des archives (DMPA), du service de l’infrastructure de la Défense (SID) et de l’inspection générale des armées (IGA). A cet effort s’ajoute celui des associations « Terre fraternité », « Solidarité défense » et « Bleuet de France », ainsi que de « l’Association nationale des femmes de militaires » (ANFEM). Le projet doit aussi beaucoup à l’investissement de l’ensemble du personnel hospitalier de l’HIA Percy, désireux d’apporter aux blessés tout le soutien et l’accompagnement qu’ils méritent.

A l’hôpital Percy, les familles au cœur de la reconstruction des blessés
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12 avril 2015 7 12 /04 /avril /2015 11:55
L'arme du Train a fêté ses 208 ans

 

08/04/2015 SCH Beltran - : armée de Terre

 

Le 26 mars 1807, Napoléon Ier créait l’arme du train des équipages militaires pour s’affranchir des ressources réquisitionnées aux entreprises privées.

 

Ce 31 mars 2015, le 503e régiment du train (503e RT) situé à Nîmes-Garons a commémoré le 208e anniversaire de l’évènement. Une prise d’armes était organisée pour l’occasion. 300 invités civils et militaires, parmi lesquels Didier Martin, préfet du Gard et Jean-Paul Fournier, sénateur-maire de Nîmes, ont assisté à la cérémonie. Cette manifestation, empreinte d’histoire et d’émotion a permis aux spectateurs de découvrir les uniformes de l’Empire, portés par la garde au drapeau.

 

Le 503e RT participe en France et à l’étranger au ravitaillement opérationnel et à l’appui mouvement des forces.

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12 avril 2015 7 12 /04 /avril /2015 11:25
photo EMA

photo EMA

 

09/04/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 3 avril, s’est achevée une opération de lutte contre l’orpaillage illégal baptisée Ambaki. Débutée le 16 février 2015, cette opération a été réalisée par les Forces armées aux Antilles (FAG) dans le cadre de la mission de lutte contre l’orpaillage illégal Harpie.

 

Cette opération visait à briser l’attractivité et la rentabilité des sites d’orpaillages illégaux dans les bassins de l’Abounami et de l’Inini, en interdisant pour une durée de 4 semaines aux orpailleurs la libre circulation et l’exploitation des sites majeurs dans cette zone.

 

L’opération Ambakia mobilisé près de 400 hommes et femmes dont une soixantaine de gendarmes ainsi que de nombreux moyens de l’armée de l’Air. Cette opération s’est traduite par des manœuvres pérennes de contrôle de secteurs clés et d’axes logistiques, ainsi que par l’engagement de détachements héliportés, entraînant la déstabilisation des orpailleurs illégaux. La mise en œuvre de procédés tels que la destruction de puits, l’extraction de matériels majeurs saisis, ou encore la mise en place de sous-groupements aéromobiles et de détachements interarmées portent leurs fruits et contribuent ainsi à exercer une pression continue sur les structures liées à l’orpaillage illégal.

 

Ces efforts permanents exercés par les légionnaires du 3erégiment étranger d’infanterie (3eREI), les marsouins, soldats et sapeurs du 9erégiment d’infanterie de Marine (9eRIMa) et les forces de gendarmerie ont déjà permis de réduire de plus de 30 % le nombre de sites d’orpaillage illégal ces 6 derniers mois. Près de 465 grammes d’or, et 3,640 kg de mercure ont été saisis. Les FAG ont aussi détruit 68 moteurs, 18 concasseurs, 10 puits et 1 tunnel, 23 pompes, 15 propulseurs, 20 quads, 20 pirogues, 73 groupes électrogènes.

 

A 7 000 km de la métropole, les forces armées en Guyane (FAG) garantissent la protection du territoire national et de ses ressources. Fréquemment engagées en appui de l’action de l’Etat dans des missions au caractère interministériel, les FAG agissent sur un territoire rendu exigeant par son étendue (1 100 km de frontières terrestres), son littoral difficile et sa forêt équatoriale.

photo EMA

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11 avril 2015 6 11 /04 /avril /2015 11:55
Le numéro d'avril d'Armées d'aujourd'hui est en ligne


 08/04/2015  La Rédaction de Armées d’Aujourd’hui

 

Comme tous les mois, retrouvez dès maintenant la revue du ministère en version numérique sur notre site.

 

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, ouvre le numéro d’avril 2015 d’Armées d’Aujourd’hui  avec  les grandes échéances  du ministère pour l’année : actualisation de la loi de programmation militaire, prolongation jusqu’à l’été au minimum du dispositif de protection du territoire national avec l’opération Sentinelle,  projet de loi sur le renseignement, expérimentation en métropole du service militaire adapté tel qu’il existe en outre-mer, inauguration du nouveau siège du ministère, Hexagone Balard, en octobre et enfin présentation du futur système de paie en décembre. Autant de rendez-vous à honorer.

Opérations extérieures, opérations intérieures, les forces françaises sont engagées sur tous les fronts. Focus sur Sentinelle,  Chammal, Sangaris, ou encore Titan.

 

Prenez le large en suivant pendant dix jours la centaine d’officiers-élèves  embarqués pour cinq mois sur la Jeanne d’Arc afin de découvrir la vie de marin et parfaire leur formation au cours d’exercices qui les mèneront jusqu’en mer de Chine.

Le dossier vous emmène dans le quinzième arrondissement de Paris, où le projet d’unification du ministère prend corps. Il vous permet de découvrir comment l’Hexagone Balard a pris forme, les équipements et les prestations qu’il offre aux 9 300 civils et militaires qui y travailleront, les qualités écologiques du bâtiment principal ou encore comment les commerçants se sont préparés à l‘arrivée de leurs nouveaux voisins.

La rubrique Détour , nous propose de découvrir les images du génocide filmées par les opérateurs militaires soviétiques avec  l’exposition « Filmer la guerre : les soviétiques face à la Shoah », de rencontrer le général François Meyer qui à l’indépendance de l’Algérie, sauvent 350 harkis, enfin d’apprendre que quatorze millions d’animaux ont été mobilisés dès août 1914 pour combattre aux côtés des hommes, au service de la France.

Bonne lecture.

 

  >>> Lire le magazine

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11 avril 2015 6 11 /04 /avril /2015 11:25
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

09/04/2015 Gabriel Boyer - armée de Terre

 

Les forces armées aux Antilles (FAA) garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis les départements de la Martinique et de la Guadeloupe. Leurs principales missions sont : le soutien de l’action de l’Etat, la lutte contre le narcotrafic en mer et le soutien aux populations en cas de catastrophe ou d’événement particulier. Explications en images.

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11 avril 2015 6 11 /04 /avril /2015 07:55
Instruction sur le mortier de 60 mm. - Crédits : ECPAD

Instruction sur le mortier de 60 mm. - Crédits : ECPAD

 

10/04/2015 Général (2S) Bernard Amrhein et B. Edinger - Armée de Terre

 

En 1914, après la Bataille de la Marne, la guerre s’immobilise dans la boue des tranchées. De nouvelles armes d’appui sont inventées pour faire face à un type de guerre inédit.

 

Edgar Brandt, un réserviste qui dirige un atelier de ferronnerie dans le civil, conçoit un obusier pneumatique portable de 60 mm, à tir courbe et à culasse pivotante, reposant sur un affût tripode de mitrailleuse.

Brandt met à profit ses permissions pour réaliser un prototype. Enthousiasmé par la simplicité, la robustesse et la légèreté de cet obusier, l’état-major renvoie Brandt dans son atelier comme « affecté spécial », avec une commande de 500 pièces de type A – Modèle 1915, qui seront rapidement livrées aux unités du front, où elles feront merveille.

« Sa valeur opérationnelle était grande puisquil ne produisait aucun bruit, aucune fumée détectrice au départ des coups. C’étaient des coups de surprise et c’était donc une arme de harcèlement souvent employée quand les positions étaient rapprochées », explique le général (2S) Guy François, spécialiste de l’artillerie de l’époque.

L’innovation réside dans le mode de propulsion pneumatique, qui permet, sans détonation ni lueur, de tirer un obus de la taille d’une grosse grenade jusqu’à 400 m, portée idéalement adaptée à l’appui des fantassins dans les tranchées. Outre sa discrétion,il permet d’utiliser des munitions allégées ne nécessitant ni douille, ni apport de charge propulsive.

 

>>> voir article Se souvenir dans Terre Information Magazine n° 262 de mars 2015, pages 50 et 51.

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10 avril 2015 5 10 /04 /avril /2015 16:55
 Conférence le mercredi 15 avril "Faut-il intervenir militairement en Afrique ?"

 

09/04/2015 IRSEM

 

Conférence organisée par l’Ecole des Affaires internationales de Sciences Po (PSIA) et l'IRSEM le mercredi 15 avril de 17h15 à 19h "Faut-il intervenir militairement en Afrique ?" à l'amphithéâtre Leroy-Beaulieu-Sorel, Bâtiment A - Sciences Po, 27 rue Saint-Guillaume, 75007 PARIS

 

Faut-il intervenir militairement en Afrique ?

Mercredi 15 avril de 17h15 à 19h

Sciences Po - PSIA
Amphithéâtre Leroy-Beaulieu-Sorel, Bâtiment A
27 rue Saint-Guillaume
75007 PARIS

Introduction par

Ghassan Salamé, Doyen de l'Ecole des Affaires internationales de Sciences Po (PSIA)

Conférence en présence de :

- Richard Banegas, Professeur à Sciences Po (Sous réserve)
- Sonia Le Gouriellec, Chargée d’études à l’IRSEM
- Colonel Philippe Susnjara, Chef du bureau Afrique de l’Etat-major des armées et enseignant à l'Ecole des Affaires internationales de Sciences Po (PSIA)

Discussion par :

- Général Vincent Desportes, Enseignant à l'Ecole des Affaires internationales de Sciences Po (PSIA)

Inscription :
psia.events@sciencespo.fr

 

A cette occasion de cette conférence, le prix IRSEM-PSIA 2015 du meilleur devoir sur le thème de la sécurité, sera remis aux deux lauréats.

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10 avril 2015 5 10 /04 /avril /2015 16:45
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

9 Avril 2015 Source : Marine nationale

 

À la suite d’une importante catastrophe naturelle, qui a entraîné de lourds dommages et l’infiltration de bandes armées, la décision d’évacuer nos ressortissants est prise : l’exercice Wakri 2015 commence.

 

Les officiers élèves (OE) de la promotion 2012 de l’École navale débarquent sur la plage d’Arta de Djibouti en hélicoptère ou en engins amphibies.

 

Ils sont intégrés à un dispositif interarmées où l’armée de Terre et la Marine vont mener des actions sur terre, en mer et dans les airs.

 

Les élèves sont répartis en 8 escouades, dirigées par un élève motivé par le métier de commando. Un sous-lieutenant de l’école spéciale militaire de Saint-Cyr tient le role d’adjoint et un médecin des armées assure le soutien santé de chaque groupe.

 

Les « fanas commandos » sont testés sur leur sens du commandement, leur capacité à organiser leurs équipes en fonction de leurs missions, et leur lucidité en conditions dégradées. L’enjeu est de taille car l’évaluation finale conditionnera la possibilité de vivre leur passion.

 

Les équipes arpentent sous un soleil de plomb le relief lunaire. Les esprits s’échauffent et le discernement est mis à l’épreuve. Cependant, tous sont acteurs de la réussite de leur chef, et ils doiventaller au-delà de leurs motivations. Si bien que l’élan ne peut rester intact que si une dynamique commune s’installe. Les douleurs musculaires, la soif et la fatigue oppressent tous les organismes ; c’est là que le chef doit galvaniser ses troupes, leur donner la force d’avancer pour accomplir leur tache. L’entraide et la cohésion deviennent des armes bien plus précieuses que tous les fusils d’assauts portés par les élèves.

 

Cet entraînement permet au futur chef de comprendre l’importance d’être un vrai leader. Il doit avant tout chercher à valoriser les qualités de ses équipiers tout en favorisant le repos des personnes en difficulté. Au cours de l’exercice, les fatigues physique et psychique s’intensifient et le chef doit être pour ses hommes une figure de confiance, car dans un futur proche,  en opérations, ils n’auront pas le droit à l’erreur.

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10 avril 2015 5 10 /04 /avril /2015 16:35
photo Dassault Aviation

photo Dassault Aviation

 

10 avril 2015 Romandie.com (AFP)

 

Vallon-Pont-d'Arc (France) - Le président François Hollande a dit vendredi espérer avancer sur une vente de l'avion de combat français Rafale à l'Inde, lors de sa rencontre dans l'après-midi à Paris avec le Premier ministre Narendra Modi, même s'il y aura d'autres rencontres.

 

Je souhaite, mais il n'y a pas non plus de date limite, que nous puissions avancer au cours de la visite du Premier ministre Modi, mais il y aura d'autres rencontres et nous verrons bien comment nous pouvons finaliser ce possible contrat, a déclaré le président français, interrogé par l'AFP lors d'un déplacement dans le sud de la France.

 

Selon lui, beaucoup de discussions ont été engagées depuis déjà plusieurs semaines alors que Français et Indiens réfléchissent depuis longtemps à ce qu'(ils peuvent) faire ensemble pour l'avion Rafale.

 

Je pense que sur ces affaires-là, il vaut mieux dire la chose quand elle est conclue plutôt que de faire des annonces qui pourraient être contraires à l'intérêt de notre pays et en tout cas, contraires à l'intérêt de l'Inde, a souligné M. Hollande.

 

Le gouvernement indien est en négociations exclusives avec Dassault depuis janvier 2012 pour l'achat de 126 Rafale, dont 108 fabriqués en Inde, pour un montant alors estimé à 20 milliards de dollars.

 

Mais le gouvernement de Narendra Modi, arrivé au pouvoir en mai, a soufflé le chaud et le froid sur l'avancée de ces discussions complexes.

 

Dassault a décroché en février son premier contrat pour le Rafale, pourtant entré en service en 2004 dans les forces armées françaises, avec la vente de 24 avions de combat à l'Egypte.

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10 avril 2015 5 10 /04 /avril /2015 16:25
photo 3e REI

photo 3e REI


10-04-2015 par 3e REI Réf : 221 | 479

 

Héritière des traditions de la compagnie des sapeurs pionniers du 3e Régiment Etranger d'Infanterie, la compagnie de commandement et de soutien du 3e REI a célébré, le 6 mars 2015, l'anniversaire de la percée du tunnel du légionnaire à FOUM ZABEL.

 

En effet, en mars 1927, les légionnaires reçoivent la mission de réaliser une voie de communication carrossable de cent cinquante kilomètres. Ce projet a pour objectif de faciliter la réduction des poches de résistance rebelle actives dans la région. Au cent-onzième kilomètre pourtant, les gorges du Ziz réservent à la Légion un tout autre défi pour ses sapeurs pionniers. Bloquée par un éperon rocheux aux pentes abruptes, le Foum Zabel. Il est impossible de le contourner, il faut donc passer au travers.

"Percer du granit, une montagne de granit. L'homme peut tout faire. Ce jour-là, je n'ai pu m'empêcher de penser cela. Quand l'homme est un légionnaire, naturellement." témoignera un légionnaire à la fin de la construction du tunnel.

Le 6 mars 1928, à 16h30, le tunnel de Foum Zabel est entièrement percé. Il fut achevé en six mois par quarante légionnaires.

"LA MONTAGNE NOUS BARRAIT LA ROUTE. L'ORDRE FUT DONNE DE PASSER QUAND MÊME. LA LEGION L'EXECUTA.
" Octobre 1927 - mai 1928 "

 

Après une cérémonie solennelle marquée par le récit de cet exploit, c'est autour d'un " BIERES, CHANTS " que la grande CCS a continué la soirée en rendant hommage à ses anciens.

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10 avril 2015 5 10 /04 /avril /2015 15:00
Le consortium piloté par l’ONERA sélectionné par l’ANR pour la lutte anti drone

 

 

Paris, le 08 avril 2015 Communiqué de presse de l’ ONERA

 

Le projet  ANGELAS, Analyse Globale et Evaluation des  technologies  et  méthodes pour  la  Lutte  Anti  UAS*,  coordonné  par  l’ONERA  avec six  partenaires  industriels  et académiques,  a  été  retenu  par  l’Agence  Nationale  de la Recherche (ANR) pour  le programme « Protection de zones sensibles vis- à- vis des drones aériens ».

 

Ce projet de développement expérimental, d’une durée de 18 mois, s’inscrit dans le cadre des applications civiles de lutte contre les drones aériens non coopératifs.

Il consiste à la fois, à évaluer les performances de senseurs de technologies différentes (radar, optronique, acoustique...), à faire gagner en maturité certaines technologies plus émergentes, et à combiner ces systèmes de détection, identification et neutralisation afin de répondre spécifiquement à différents scénarios : survol d’installations sensibles en toutes conditions, survol en environnement urbain ou lors de surveillance d’événements (rassemblement, rencontre sportive, visite VIP ...).

 

Les grands enjeux du projet ANGELAS sont multiples :

- Mieux maitriser les signatures électromagnétiques, optroniques et acoustiques des drones ;

- Envisager des axes d’amélioration de ces technologies : par l’adaptation de moyens existants aux contraintes de ce nouveau type de menace ou en proposant des nouvelles technologies à fort potentiel, comme l’optronique (imagerie laser 2D/3D...), l’électromagnétisme (radar passif et actif) et l’acoustique ;

- Etudier  la  complémentarité  des  différents  systèmes et leurs traitements associés pour proposer une solution opérationnelle pertinente ;

- Enrichir la gamme de solutions d’évitement et de neutralisation (brouillage, pistage...) ;

- Confronter tout au long du projet les recherches aux expérimentations sur site.

 

Le projet ANGELAS est porté par une équipe multidisciplinaire public-privé et équilibrée entre partenaires industriels (PME et grands groupes) et laboratoires :

L’ONERA coordonne le projet et apporte son expertise « système drones » qui comprend ses savoir-faire dans le domaine des capteurs (optroniques, électromagnétiques et acoustiques), les traitements de type détection-poursuite, classification-identification et la fusion multi capteurs. Il met également à disposition son site d’essai afin d’opérer et de tester les drones en environnement maitrisé.

Le consortium réunit également :

- Thales, Telecom SudParis, le CEA Leti et Exavision, qui apportent au projet des moyens de détection, de géolocalisation et de neutralisation ; 

- EDF, qui apporte ses connaissances des risques et des besoins ainsi qu’un premier retour d’expérience des solutions proposées. A la fois partenaire et utilisateur final, EDF coordonnera également les démonstrations opérationnelles à l’issue du projet en mobilisant ses infrastructures représentatives ;

- L’Institut de Criminologie de Paris, qui assure la conformité du nouveau dispositif aux conventions, lois et réglementations applicables ;

- Un comité d’utilisateurs finaux dont l’Armée de l’Air, la Marine nationale, la Direction Générale de la Gendarmerie Nationale et la Préfecture de Police de Paris.

* UAS = Unmanned Aerial System

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10 avril 2015 5 10 /04 /avril /2015 14:55
photo CNDH

photo CNDH

 

08/04/2015  DICoD

 

Selon les estimations des Nations unies et des organisations non gouvernementales (ONG), plus de 113 millions de mines sont disséminées dans le monde. L'Europe en comptabilise 13 millions. La Croatie et la Bosnie-Herzégovine en comptent entre 6 et 9 millions, ce qui les place parmi les cinq pays du monde les plus gravement touchés par ce fléau.
À l’occasion de la Journée internationale pour la sensibilisation au problème des mines et de l’assistance à la lutte contre les mines, le 4 avril 2015, la rédaction a fait le point sur le sujet avec le commandant Philippe P. , chef du Centre national de déminage humanitaire.

 

Quelles sont les missions du Centre national de déminage humanitaire (CNDH) ?

En premier lieu, le centre est destiné à préparer les forces françaises à se déployer dans les zones post-conflictuelles à risques. Grâce à ses nouveaux bâtiments inaugurés le 5 février à l’École du génie d’Angers, il va également pouvoir développer ses missions d’éducation auprès d’un public plus large. Par son action, le centre répond depuis 2009 aux engagements pris par la France lors de la signature de la convention d’Ottawa (voir encadré). Il assure notamment la traduction de l’anglais vers le français des normes internationales de l’action contre les mines pour le compte de l’ONU. Il répond également à des missions d’expertise, de formation et de réalisation d’outils pédagogiques, comme des bandes dessinées destinées aux enfants.
Des séances de sensibilisation « à la carte » sont notamment proposées au monde civil.

 

Quel genre de formations proposez-vous et à qui s’adressent-elles ?

Nous organisons des formations théoriques et pratiques adaptées à chaque public. Des scolaires, des étudiants, des membres d’ONG, des journalistes, des détachés d’entreprises, des professionnels du tourisme ou encore des élus peuvent ainsi apprendre à acquérir les bons réflexes qui pourront leur sauver la vie face à un engin non-explosé. En ce sens, les compétences et l’expertise acquises depuis quarante ans par les spécialistes militaires du Génie sont un vrai point fort. Durant les journées de sensibilisation, les formateurs militaires d’Angers passent tout en revue : état des lieux des pays touchés par les restes d’engins explosifs, connaissances des différentes organisations, éducation aux risques ou encore reconnaissance des différentes munitions.

 
photo Armée de terre (Afghanistan, 2011)

photo Armée de terre (Afghanistan, 2011)

Vous réalisez également des outils pédagogiques. De quelle manière et dans quel but ?

La bande dessinée Mille et une mines, réalisée par l’artiste angevin Loïc Jombart et traduite en dix-huit langues, est utilisée pour sensibiliser les populations vivant dans des zones à risques. Vingt mille exemplaires en français et en arabe ont ainsi pu être distribués au Mali via les forces françaises. Une BD pour sauver des vies ! C’est le cœur de notre mission. Pour financer ces projets, le CNDH organise des stages payant auprès d’entreprise. Leur coût modéré nous permet de récolter des fonds intégralement réutilisés pour l’impression et l’acheminement d’outils de sensibilisation diffusés par les forces sur le terrain, notamment dans le cadre d’actions civilo-militaires. Le CNDH œuvre également gratuitement auprès des écoles.

 

Pour en savoir plus, retrouvez toutes les infos sur le site internet du CNDH

 

La Convention d’Ottawa, traité d’interdiction des mines anti-personnel

Ouverte à la signature en 1997, la convention d’Ottawa est entrée en vigueur en 1999. Elle marque une étape majeure sur la voie de l’élimination des mines anti-personnel, à la charnière du désarmement, du droit humanitaire et de l’aide au développement. Sa ratification par la France ouvre une nouvelle étape : celle de mettre les compétences et les savoir-faire des militaires français à la disposition des pays et organisations œuvrant contre les mines anti-personnel

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10 avril 2015 5 10 /04 /avril /2015 14:55
Terre information magazine de mars en ligne

 

10/04/2015 Armée de Terre

 

Le 262e numéro du magazine de l’armée de Terre est en ligne. Fidèle à sa ligne éditoriale, la vie et l’activité des unités y sont détaillées.

 

Au programme ce mois-ci : une immersion au cœur des forces françaises en Côte d’Ivoire, le bilan des exercices en Laponie et au Canada, le témoignage d’un militaire déployé dans le cadre de la mission Vigipirate et une multitude d’informations pratiques.

 

Le TIM, première source d’information pour l’armée de Terre.

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10 avril 2015 5 10 /04 /avril /2015 14:50
Le XV de l'air entonne fièrement la Marseillaise

Le XV de l'air entonne fièrement la Marseillaise

 

10/04/2015 Armée de l'air  

 

Mercredi 1er avril 2015, le XV de l’Air, sélection nationale de rugby de l’armée de l’air, a accueilli son homologue de la Royal Air Force pour un match haut en couleurs.

 

Après deux jours en préparation au centre national des sports de la défense de Fontainebleau, les deux équipes se sont retrouvées à Versailles sous un soleil printanier pour accueillir un public nombreux.

 

Thomas Lièvremont, ancien joueur international français, a donné le coup d’envoi de la rencontre. Les chocs furent rudes tout au long du match et le niveau de jeu très élevé. Après un duel de buteur, les deux équipes étaient à égalité 6 – 6 à cinq minutes de la fin. Les assauts répétés des avants britanniques ont finalement percé la défense du XV de l’Air, qui a encaissé deux essais en trois minutes.

 

Résultat : 20-6, une lourde défaite qui ne reflète pas la physionomie du match. Les deux équipes se sont d’ores et déjà donné rendez-vous l’année prochaine pour une revanche en Angleterre !

Rugby : XV de l’Air vs Royal Air Force
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10 avril 2015 5 10 /04 /avril /2015 12:55
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

7 Avril 2015 Source : Marine nationale

 

Dans le cadre de la 4ème édition de la semaine nationale de l’Industrie, le Centre d’Instruction Naval (CIN) de Saint Mandrier a ouvert ses portes au public, en partenariat avec la maison de l’Emploi de Toulon Provence Méditerranée et de la direction des services départementaux de l’Education nationale.

Cette action visait à promouvoir les métiers de l’industrie et notamment ceux de la Marine nationale auprès du grand public et en particulier des jeunes et des demandeurs d'emploi. Elle a permis également au public de rencontrer les hommes et les femmes de l’industrie et des services associés, de découvrir les sites industriels du 21ème siècle et de prendre conscience du rôle structurant de l’industrie en France.

Le 31 mars, le CIN a accueilli une trentaine d’élèves des collèges Reynier de Six-Fours et Le Vigneret du Castellet. Le 3 avril, une trentaine d’élèves du lycée Cisson de Toulon ainsi qu’une vingtaine de chefs d’entreprises locales ont pu découvrir les métiers techniques enseignés au CIN.

Après une conférence de présentation prononcée par le capitaine de frégate Delmaire-Sizes, adjoint du directeur de l’enseignement, et monsieur Perrier, proviseur du CIN, les visiteurs ont pu découvrir les formations et outils pédagogiques dans les domaines du secourisme, de la mécanique et de l’électrotechnique.

Parallèlement à ces visites, le proviseur du CIN s’est déplacé à la cité scolaire Thomas Edison à Lorgues pour présenter les métiers techniques de la Marine devant des élèves BAC PRO SEN et STI2D «informatique et réseaux ».

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10 avril 2015 5 10 /04 /avril /2015 12:45
photo D..Geffroy - GEAOM

photo D..Geffroy - GEAOM

 

07/04/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 20 au 28 mars 2015, les unités de soutien du 5e régiment interarmes d’outre-mer (RIAOM) ont suivi une formation au sein du centre d’entraînement au combat et d’aguerrissement de Djibouti (CECAD), en coopération avec l’armée américaine.

 

Les stagiaires, comprenant la compagnie de commandement et de logistique, la compagnie de maintenance, et deux personnels du groupement de soutien de la base des Forces Françaises stationnées à Djibouti (FFDJ) et de la base aérienne 188, se sont livrés à cette formation dispensée au sein du centre d’entraînement au combat et d’aguerrissement au désert (CECAD). Cette instruction était axée sur le combat du soutien et la tactique du train de combat (TC2). Elle s’est déroulée conjointement avec une cinquantaine de militaires américains du 1/77 Bataillon et des Civil Affairs américains, ainsi que d’un petit détachement de la Garde Républicaine des Forces Armées Djiboutiennes.

 

Après deux jours d’aguerrissement et d’instruction sur la vie en milieu désertique, les 102 stagiaires ont enchaîné sur une phase tactique spécifique de deux jours dans la région d’Arta-plage, incluant des ateliers sur la procédure de contre explosif, la réaction à l’embuscade, le secourisme au combat, l’escorte de convoi et le tir de niveau groupe. Chaque nuit, un campement était installé en zone d’insécurité, dont le dispositif était régulièrement testé par une force d’opposition simulée par des militaires originaires du 1er Spahis et des instructeurs du CECAD.

 

Enfin, la synthèse de cette formation a été l’exercice amphibie WAKRI 2015. Elle a permis à une partie du TC2 d’embarquer à bord du BPC Dixmude et de participer à la mise à terre du Groupement Tactique Embarqué. Profitant de tous les moyens mis en place pour l’exercice, le TC2 a ainsi pu rassembler les ressortissants, simulés pour l’exercice, et les extraire vers le centre de regroupement et d’évacuation des ressortissants (CRER) d’Arta-plage.

 

L’enrichissante coopération avec les militaires américains, notamment dans la phase de diffusion des ordres et la coopération sur le terrain a contribué à la réussite de l’opération.

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la République de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. A ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Par ailleurs, dans le cadre de leurs activités de coopération opérationnelle, les Forces Françaises stationnées à Djibouti soutiennent leurs partenaires africains dans le renforcement de leurs capacités militaires et dans le maintien de leur aptitude à participer aux opérations de maintien de la paix. Plusieurs fois par an, les FFDj participent ainsi à la formation de militaires africains dont les pays ont des accords bilatéraux avec la France.

photo D..Geffroy - GEAOMphoto D..Geffroy - GEAOM

photo D..Geffroy - GEAOM

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10 avril 2015 5 10 /04 /avril /2015 11:20
L’USNS « Rainier », vu depuis la « Meuse » - photo Marine Nationale

L’USNS « Rainier », vu depuis la « Meuse » - photo Marine Nationale

 

5 avril 2015 par PR Meuse

 

Jeudi dernier, les marines françaises et américaines ont démontré une nouvelle fois que l’interopérabilité était une des clés du succès des armées.

 

Pour remplir ses soutes de carburéacteur F44 (un combustible spécialement destiné aux avions de chasses tels que les Rafales et les Super-Étendards Modernisés du porte-avions « Charles de Gaulle »), la « Meuse » fait habituellement étape au gigantesque terminal pétrolier de Jebel Ali (Émirats Arabes Unis, voir l’article JAFZA by night sur le journal de bord en ligne).

 

Quelques heures seulement avant l’arrivée à Jebel Ali, de forts vents de terre ont réduit à néant nos espoirs de s’approvisionner à temps en F44. La visibilité quasi-nulle à cause de la poussière de sable et l’état de la mer rendant risquée toute tentative d’accostage. L’état-major du CTF 53 a trouvé une solution simple et pratique. Nous avons fait route vers le Nord-Ouest, afin de rejoindre l’USNS « Rainier », un pétrolier-ravitailleur américain dont les soutes sont pleines de F44.

 

C’est la conséquence utile de l’intégration de la « Meuse » à la Task Force 53 : pour assurer la continuité du soutien logistique, l’US Navy peut nous fournir directement du carburéacteur.

 

Réactivité, adaptabilité, interopérabilité : moins de 24 heures après la déconvenue météorologique, nous sommes prêts à nous présenter sur le travers bâbord de l’américain. L’exercice est délicat, car différent de celui que nous connaissons bien. Aujourd’hui, nous sommes le ravitaillé. Les conditions de mer sont acceptables mais exigent de faire attention. Notre présentation est prudente, le ravitaillement se passe bien.

L’américain, qui dispose de capacités de pompage supérieures aux nôtres, parvient à établir un débit de 800 m3/heure, soit plus de 220 litres par seconde ! Dès le début du transfert, il faut procéder aux contrôles de qualité qui permettront de garantir le produit délivré au porte-avions.

 

Pour une fois, c’est la « Meuse » qui appose sa marque sur le probe d’un ravitailleur

Pour une fois, c’est la « Meuse » qui appose sa marque sur le probe d’un ravitailleur

 

Quand vient l’heure de se séparer, les marins procèdent aux traditionnels échanges de casquettes et de porte-clés à l’effigie des bâtiments, ainsi qu’à l’incontournable pose de l’autocollant du ravitaillé sur le probe du ravitailleur.

 

Le bilan de la journée est excellent : en quelques heures, la « Meuse » s’est approvisionnée en carburéacteur, rattrapant ainsi le soutage annulé de Djebel Ali. La coopération avec la marine américaine a permis de pallier les déconvenues d’une tempête de sable. L’expérience est un succès, elle sera peut-être reconduite.

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10 avril 2015 5 10 /04 /avril /2015 07:55
Exercice de destruction d’un Engin Explosif Improvisé avec un canon à eau - photo Marine nationale

Exercice de destruction d’un Engin Explosif Improvisé avec un canon à eau - photo Marine nationale

 

1 avril 2015 par FDA Chevalier Paul

 

Une équipe de quatre plongeurs démineurs a embarqué dans la mission « Arromanches 2015 » et forme le détachement GRIP (Groupe d’Intervention Plongeur). Sa mission est d’assurer l’alerte NEDEX (neutralisation et destruction d’engins explosifs) pour l’ensemble des bâtiments du Groupe Aéronaval (GAN), aussi bien sur des munitions conventionnelles non explosées que sur des engins explosifs improvisés. Cette alerte prend tout son sens notamment lors des escales, mais également en mer, au cours des passages resserrés à risques comme le Canal de Suez ou les détroits d’Ormuz et de Bab El Mandeb. C’est d’ailleurs l’un des retours d’expérience de l’opération Harmattan de 2011 au cours de laquelle les bâtiments du GAN s’étaient ponctuellement retrouvés confrontés à des engins explosifs improvisés flottants.

 

Les plongeurs démineurs se sont également employés à la surveillance du champ de tir de Koron à Djibouti lors d’une campagne de tirs au profit des avions du GAé (Groupe Aérien Embarqué). Et avant chaque escale, le détachement apporte son expertise pour sa préparation sécuritaire.

 

Présentation du matériel aux stagiaires EOR

Présentation du matériel aux stagiaires EOR

 

Ces plongeurs démineurs, tous brevetés supérieur et titulaire du certificat IEEI (Intervention sur Engin Explosif Improvisé), sont issus des trois Groupe de plongeurs démineurs de la marine (Cherbourg, Brest et Toulon). Au cours de la mission, ils mettent à profit leurs compétences pour dispenser des cours de formation EOR (Explosive Ordonance Reconnaissance) à bord des bâtiments de la Task Force 473. Ces formations sont primordiales pour ces unités, qui disposent alors de personnels compétents pour agir au plus vite sur des engins explosifs trouvés à bord, et ainsi faciliter le travail des unités spécialisées qui prennent le relai une fois arrivées sur place.

 

Ils ont ainsi formé « reconedex » 14 membres d’équipage de la FDA Chevalier Paul entre le 22 février et le 25 mars.

 

Le détachement GRIP est maintenant de retour sur le Charles de Gaule. Entre alertes, formations et plongées, l’activité ne manque pas pour les plongeurs démineurs impliqués dans la mission « Arromanches ».

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10 avril 2015 5 10 /04 /avril /2015 07:50
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

8 avril 2015 par FASM Primauguet

 

C’est par un bel après-midi ensoleillé que les amarres du Primauguet ont été larguées. Après avoir quitté le port et le goulet, le navire s’est dirigé vers le Nord, direction l’Ecosse où nous participerons à un exercice d’envergure internationale avec une cinquantaine de navires de nations membres de l’OTAN. Ce grand exercice permettra à toutes les nations participantes dont la France, de démontrer leurs savoir-faire et leurs capacités opérationnelles dans un environnement interallié.

 

Lutte anti-sousmarine, défense antiaérienne. guerre électronique., visite de navires soupconnés d’activités illicites .. Le Primauguet va vivre 3 semaines intensives dans un cadre exceptionnel : la majeure partie des approches maritimes et des côtes écossaises seront mises à profit pour conduire les opérations aéronavales et les opérations amphibies de débarquement de troupes !

 

Le transit s’est effectué par une mer calme et le Primauguet en a profité pour conduire des exercices avec le navire militaire espagnol Mendez Nunez. L’équipage du Lynx nous a par ailleurs rejoints. Il restera avec nous tout au long de la mission pour augmenter notre potentiel de détection, de lutte anti-sous-marine mais aussi de transport de personnels ou de matériels.

photo Marine Nationalephoto Marine Nationale

photo Marine Nationale

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10 avril 2015 5 10 /04 /avril /2015 07:45
photo Sangaris

photo Sangaris

 

09/04/2015 Sources : État-major des armées

 

En République centrafricaine, la situation est principalement tournée vers la préparation du forum de Bangui, qui marquera l’entrée du pays dans un temps politique.

 

Le 4 avril, le commandant de la force Sangaris s’est rendu à Bria auprès des autorités militaires et civiles locales, où il a pu observer une situation calme et des actions de développement en cours de réalisation, appuyées par la MINUSCA.

 

Le 10 février dernier, Bria avait été le théâtre d’une opération de la MINUSCA contre des membres du FPRC, visant à déloger les miliciens qui occupaient illégalement les édifices publics. Cette opération a eu un effet d’entraînement dans l’aide à la restauration de l’autorité de l’Etat centrafricain. Le 8 avril, la force Sangaris a procédé à la destruction de 8 tonnes de munitions confisquée depuis le mois de janvier 2015.

 

Environ 1 700 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 9 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimale en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

photo Sangaris

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