Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
2 février 2015 1 02 /02 /février /2015 08:55
Démonstration de force dans le massif du Vercors

 

30/01/2015 SCH Beltran Armée de Terre

 

Le 16 janvier 2015, un détachement d’appui à l’engagement en terrain montagneux (DATM), issu de la 27e brigade d’infanterie de montagne, a effectué une démonstration de ses savoir-faire au général de corps d’armée Arnaud Sainte-Claire Deville, commandant les forces terrestres. Fief des unités alpines, le massif du Vercors a été le décor de cette manœuvre.

 

Le détachement, composé d’une section du 7e bataillon de chasseurs alpins (7e BCA), d’une équipe de la CCTM et de deux groupes commandos du 93e régiment d’artillerie de montagne (93e RAM) et du 13e bataillon de chasseurs alpins (13e BCA), a mis en œuvre des procédés spécifiques propres à l’environnement singulier dans lequel évolue les troupes de montagne. L’exercice s’est soldé par la neutralisation d’un ennemi armé et la reconnaissance d’un bâtiment.

photo 27e BIM - 13e BCAphoto 27e BIM - 13e BCA
photo 27e BIM - 13e BCA

photo 27e BIM - 13e BCA

Partager cet article
Repost0
2 février 2015 1 02 /02 /février /2015 08:45
Barkhane : transfert d’autorité au groupement transmission

 

30/01/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 27 janvier 2015, a eu lieu à Gao au Mali, la cérémonie de transfert d’autorité du Groupement de transmission (GTRS) entre le colonel Erwan Rolland, chef de corps du 28e régiment de transmissions (RT) et le colonel Stéphane Allouche, chef de corps du 48e RT.

 

Le GTRS Griffon, qui a principalement appuyé les opérations conduites dans le fuseau Ouest par le Groupement tactique désert (GTD), quitte l’opération Barkhane après avoir mis en place des moyens en communication de très haut débit et participé à la montée en puissance de la Base avancée temporaire (BAT) de Madama au nord du Niger.

 

Désormais, le GTRS Mercure avec près de 200 militaires est réparti sur l’ensemble des emprises françaises de la bande sahélo-saharienne (BSS). Ses effectifs se composent de militaires de l’armée de l’air et de l’armée de Terre.

 

Le GTRS met notamment en œuvre et assure le soutien de plusieurs centaines de stations de travail informatiques déployées sur toute la BSS et autant de téléphones fixes. Il veille au bon fonctionnement des réseaux informatiques internes à la force et à ceux nécessaires pour communiquer avec la France.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

Barkhane : transfert d’autorité au groupement transmissionBarkhane : transfert d’autorité au groupement transmission
Barkhane : transfert d’autorité au groupement transmission
Barkhane : transfert d’autorité au groupement transmissionBarkhane : transfert d’autorité au groupement transmission
Partager cet article
Repost0
2 février 2015 1 02 /02 /février /2015 08:30
Arromanches : Coopération bilatérale avec l’Arabie Saoudite

 

30/01/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 27 au 29 janvier 2015, le groupe aéronaval a effectué un exercice avec les forces armées saoudiennes ainsi qu’une courte patrouille opérationnelle.

 

Pendant près de trois jours, en mer Rouge, le groupe aéronaval a conduit de nombreuses activités d’entraînement et une patrouille opérationnelle avec les unités de la marine et de l’armée de l’air saoudiennes, dans le cadre de l’exercice White Shark.

 

Avec les frégates saoudiennes Al Dammamet Makkha, ainsi qu’avec le pétrolier ravitailleur Yunbu, ce sont des exercices de tir, de lutte contre avions ou contre sous-marins et des manœuvres de ravitaillement à la mer qui ont été réalisés. Plusieurs COMposite Air Operation (COMAO) ont été organisées en parallèle entre Rafale Marine, Super Etendards Modernisés français et Typhoon et F15 saoudiens.

 

C’est pour tirer les enseignements de ces activités que le chef d’état-major de la Marine du royaume d’Arabie Saoudite a été accueilli à bord du porte-avions Charles de Gaulle le 28 janvier 2015. Au cours de sa rencontre avec le contre-amiral Chaperon, commandant de la Task Force 473, rejoint pour l’occasion par le contre-amiral Beaussant, commandant la zone maritime de l’océan Indien (ALINDIEN), le vice-amiral d’escadre Abdallah Bin Sultan Al Sultan, manifestement très satisfait de cette visite, a pu évoquer les progrès manifestes accomplis en termes d’interopérabilité et de savoir-faire communs.

 

A la fin de l’exercice, les unités navales saoudiennes ont patrouillé quelques heures avec la TF 473 illustrant la volonté partagée de donner une dimension plus opérationnelle à notre coopération, davantage orientée vers la sécurisation des espaces maritimes.

 

Les relations militaires entre la France et l’Arabie Saoudite sont étroites et anciennes. Formalisées en 1982 par la signature d’un accord de coopération et d’assistance, elles se sont très sensiblement développées au fil des années. Aujourd’hui, cette coopération s’attache au développement des savoir-faire opérationnels communs et de l’interopérabilité. Dans le domaine aéro-maritime, elle se traduit notamment par le partage d’expérience tactique au cours d’exercices bilatéraux tels que Red Shark, avec le groupe amphibie, ou White Shark avec le groupe aéronaval.

 

Le groupe aéronaval ou TF 473 comprend le porte-avions Charles de Gaulle, son groupe aérien embarqué, la frégate de défense aérienne Chevalier Paul, la frégate anti-sous-marine britannique HMS Kent, le pétrolier ravitailleur Meuse et un sous-marin nucléaire d’attaque, déployé en précurseur.

Arromanches : Coopération bilatérale avec l’Arabie SaouditeArromanches : Coopération bilatérale avec l’Arabie Saoudite
Arromanches : Coopération bilatérale avec l’Arabie SaouditeArromanches : Coopération bilatérale avec l’Arabie SaouditeArromanches : Coopération bilatérale avec l’Arabie Saoudite
Arromanches : Coopération bilatérale avec l’Arabie SaouditeArromanches : Coopération bilatérale avec l’Arabie Saoudite
Partager cet article
Repost0
2 février 2015 1 02 /02 /février /2015 06:20
Entraînement franco-canadien Rafale Blanche 2015

 

31/01/2015 Camille Pegol – Armée de Terre

 

Du 19 au 27 janvier, 3 000 hommes, dont deux pelotons du 4e régiment de chasseurs (4e RCh) de Gap, ont été déployés dans des conditions très réalistes dans l’exercice de brigade franco-canadien Rafale Blanche.

 

De la tenue jusqu’à l’armement, tous les moyens canadiens ont été utilisés dans cet exercice interarmes conduit par le 12e régiment blindé de l’armée canadienne.

 

L’exercice Rafale Blanche est une expérience unique d’échange et de savoir-faire entre deux nations dans le domaine du combat de jour comme de nuit, en condition de grand froid.

Partager cet article
Repost0
2 février 2015 1 02 /02 /février /2015 05:45
Sangaris: interception d'un groupe armé décidé à entraver le processus de consultation populaire

 

30/01/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 29 janvier, dans le nord-est du pays, les hélicoptères TIGRE de la force Sangaris sont intervenu pour arrêter la progression d’un groupe lourdement armé.

 

Sur l’initiative de l’Etat de transition centrafricain, des « consultations populaires » sont actuellement organisées sur l’ensemble de la RCA. Conduit par les autorités de transition ce processus vise à préparer le forum de réconciliation de Bangui, en recueillant les préoccupations et les souhaits de la population. Des représentants de l’Etat de transition sont ainsi dépêchés dans les préfectures et sous-préfectures du pays pour rencontrer la population et ses représentants locaux.

 

La sécurisation de ce processus est dévolue aux forces de l’ONU (MINUSCA) et de sécurité intérieures centrafricaines. Elles sont appuyées par la force Sangaris. Les militaires français sont donc engagés dans une mission de protection des différents villages identifiés pour accueillir cette étape du processus de résolution de la crise, notamment dans le nord-est du pays où certains groupes armés tentent, en usant de la manipulation et de de la menace, d’interrompre les consultations et d’amener la population à les boycotter.

 

Le 29 janvier, au nord-est de Bamingui, la force Sangaris est intervenue pour stopper la progression d’éléments lourdement armés (armes légères d’infanterie, roquettes de RPG7 et lance grenade) en provenance du village de Bamingui, où ils y avaient menacé les autorités locales participant aux consultations populaires, et se déplaçant en direction de la ville de N’Délé, où se trouve une délégation chargée d’organiser une consultation populaire. Agissant en violation des mesures de confiance, ce groupe, constitué d’une soixantaine d’individus, progressait au sein d’une colonne constituée de quatre pick up.

 

Alors que la colonne se trouvait à hauteur du village de Kotikasso, une patrouille d’hélicoptères TIGRE dépêchée sur zone s’est présentée pour arrêter sa progression. Face à l’hostilité de ce groupe armé, les équipages français ont effectué des tirs de sommation avant de neutraliser les véhicules dont les équipages avaient débarqué.

 

En appui de la MINUSCA et des forces de sécurité intérieure, la force Sangaris a ainsi démontré qu’elle est déterminée à soutenir le bon déroulement des consultations populaires et à faire appliquer de façon impartiale les mesures de confiance.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 8 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner le déploiement vers sa pleine capacité opérationnelle de la mission de l’ONU.

Partager cet article
Repost0
1 février 2015 7 01 /02 /février /2015 12:55
Avec les techniciens de la flottille 21F

 

30 Janvier 2015 Marine nationale

 

La flottille 21F est installée depuis 2011 sur la BAN de Lann-Bihoué. Pour mettre en œuvre ses Atlantique 2 (ATL2) et conduire ses missions, elle s’appuie sur 240 marins, dont 120 techniciens aéronautiques.

 

Comme pour l’équipage d’un bâtiment à la mer, le service technique de la flottille fonctionne en permanence, ses équipes se succédant toutes les quatre ou six heures. Ainsi, toute l’année, 24h/24, les techniciens préparent et dépannent les aéronefs. En flottille, qu’il s’agisse de la 21F ou 23F, ou en détachement, les marins de spécialités « porteur », « avionique » et « armae » s’affairent sur les avions dès le retour de mission pour les rendre à nouveau prêts à repartir en vol. Alors que les premiers sont des techniciens opérant sur l’avion lui-même, les deuxièmes sont spécialistes des systèmes embarqués de l’appareil tels que les instruments de bords, les consoles tactiques ou le radar, et les derniers, surnommés « les Boums » sont responsables des munitions, armements, artifices et bouées.

 

Diaporama

Partager cet article
Repost0
1 février 2015 7 01 /02 /février /2015 12:50
Les Britanniques appontent sur le Monge

 

29 Janvier 2015 Source : Marine nationale

 

Le 27 janvier 2015, le Bâtiment d’Essais et de Mesures (BEM) Monge a mené des manœuvres aviations avec un hélicoptère seaking britannique.

 

Il est 10h20 (heure locale) ce mardi 27 janvier quand le commandant du Seaking* britannique «Navy 27» prend contact avec le Monge. Tout de suite la mécanique bien rodée s’enchaîne, le centre des opérations lui indique une position de ralliement et une distance pour rallier le Monge.

 

L’hélicoptère britannique va effectuer ensuite 16 «touch and go» en une heure et demie avec deux changements de pilotes. Un officier de liaison britannique était présent d’abord en passerelle aviation puis en passerelle de navigation pour présenter les particularités de l’hélicoptère et aider la compréhension mutuelle !

 

L’après-midi quatre pilotes, ont enchaîné 19 TAG en une heure et demie également.

 

Outre l’aspect entraînement des équipes de la plateforme avec un hélicoptère peu connu (en terme de saisinage notamment), ces manœuvres aviations, ont permis aux marins impliqués de parfaire leur phonie anglaise. Elles ont aussi permis aux pilotes britanniques de retrouver leurs qualifications à l’appontage.

 

*Hélicoptère de transport et de lutte anti-sous-marine

Les Britanniques appontent sur le Monge
Partager cet article
Repost0
31 janvier 2015 6 31 /01 /janvier /2015 17:55
Accident aérien à Albacete : in memoriam


31/01/2015 Armée de l'Air

 

Lundi 26 janvier 2015, un drame d’une rare violence a eu lieu sur la base aérienne d’Albacete en Espagne, sur laquelle se déroulait le stage multinational Tactical Leadership Program (TLP).        

 

Un avion de combat F-16 grec s’est écrasé sur un des parkings de la base où étaient stationnés des aéronefs et du personnel de nationalités différentes, dont plusieurs Français.
Nous déplorons la mort de neuf aviateurs français. Cinq autres Français sont grièvement blessés.
L’armée de l’air adresse ses plus sincères condoléances aux proches des victimes et exprime sa compassion aux blessés.


Retrouvez ci-dessous les biographies des aviateurs décédés :

Lieutenant-colonel Mathieu Bigand (format pdf, 61 kB).

Commandant Gildas Tison (format pdf, 796 kB).

Capitaine Marjorie Kocher (format pdf, 36 kB).

Capitaine Arnaud Poignant (format pdf, 65 kB).

Adjudant-chef Thierry Galoux (format pdf, 32 kB).

Adjudant-chef François Combourieu (format pdf, 50 kB).

Adjudant Gilles Meyer (format pdf, 37 kB).

Sergent-chef Régis Lefeuvre (format pdf, 36 kB).

Sergent-chef Nicolas Dhez (format pdf, 41 kB)

Partager cet article
Repost0
31 janvier 2015 6 31 /01 /janvier /2015 08:30
Chammal : fin de mission pour le Jean-Bart

 

 

29/01/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 22 octobre 2014 au 27 janvier 2015, la frégate Jean Bart a été intégrée à la Task Force 50 articulée autour du porte-avions USS Carl Vinson et de son groupe aéronaval, dans le cadre de l’opération Chammal.

 

Le bilan extrêmement positif de cette intégration de 3 mois, inédite pour la marine française, souligne et confirme la capacité d’une frégate de défense aérienne française à travailler efficacement et en confiance au profit d’un Carrier strike group (Groupe aéronaval) américain.

 

En effet, au même titre que les escorteurs américains intégrés au dispositif, le Jean Bart a pleinement assuré les fonctions de :

    Sector air defence commander(SADC) : contrôle d’une zone de défense aérienne au profit du CAOC (centre inter-alliés des opérations aériennes) situé au Qatar ;

    Air missile defence commander(AMDC) : défense aérienne du porte avions américain.

    Horizon reference Unit (HRU) : positionnement dans l’axe de la piste du porte-avions pour servir de référence aux pilotes de chasse lors de leur séquence d’appontage.

 

En outre, le Panther, hélicoptère embarqué sur le Jean Bart, a contribué, aux côtés des MH-60 américains, à assurer la permanence des missions de surveillance maritime de la zone sanctuaire autour du porte-avions.

 

Enfin, l'interopérabilité des moyens français s'est également exprimée aussi bien lors d’exercices mutuels (plongée, recherches d’engins explosifs, treuillages,…) que dans le soutien de l'homme.

 

Soutien indéniable au dispositif de la coalition, le Jean Bart a ainsi apporté une plus grande flexibilité à la TF 50 assurant une fois encore l’amiral commandant la 5ème flotte américaine de la capacité de la marine française à réaliser des missions de haut niveau technique.

 

Lancée le 19 septembre 2014, l’opération Chammal vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces armées irakiennes dans leur lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de neuf avions Rafale, six avions Mirage 2000D, un ravitailleur C-135 FR et un avion de patrouille maritime Atlantique 2.

Chammal : fin de mission pour le Jean-BartChammal : fin de mission pour le Jean-Bart
Chammal : fin de mission pour le Jean-Bart
Partager cet article
Repost0
30 janvier 2015 5 30 /01 /janvier /2015 17:55
Le général Caspar-Fille-Lambie rencontre les élèves et cadres du Lycée naval

 

30 Janvier 2015 Marine nationale

 

Jeudi 29 janvier 2015, le général de corps aérien (GCA) Thierry Caspar-Fille-Lambie, inspecteur général des armées – air, s’est rendu au Lycée naval, dans le cadre du suivi des directives relatives à la transmission des traditions.

 

Après les honneurs rendus au général, par un piquet constitué d’un élève maistrancier et de mousses, le capitaine de vaisseau Vincent Le Coguiec, commandant le centre d’instruction naval de Brest, lui a présenté les missions du Lycée naval et la mise en application des directives ministérielles sur les traditions.

 

Par la suite, le GCA Caspar-Fille-Lambie s’est entretenu tour à tour avec les cadres et les élèves du lycée de Défense. Des échanges informels ont également pris forme au cours d’une visite dynamique du site et à l’occasion d’un déjeuner en version buffet.

 

Au terme de sa visite, l’inspecteur général des armées-air a pu vérifier que la transmission des traditions au Lycée naval était réalisée dans le respect des valeurs républicaines.

Partager cet article
Repost0
30 janvier 2015 5 30 /01 /janvier /2015 12:55
La course aux abysses

 

29.01.2015 Aspirant Alexia Pognonec - Centre d’études stratégiques de la Marine

 

Le 18 novembre 2014, l'Ifremer[1] signait son deuxième contrat d’exploration dans la zone internationale des fonds marins, dite la « Zone ». Peu relayée par les médias, cette signature est pourtant une avancée majeure sur le chemin de l’exploitation sous-marine.

 

Le permis, relatif à l'exploration de sulfures polymétalliques dans la zone dorsale volcanique médio-atlantique, s'ajoute à un premier permis d'exploration de nodules polymétalliques attribué dès 2001 dans la zone de fracture Clarion-Clipperton (Pacifique nord). Octroyées par une structure spécifiquement dédiée à la gestion des ressources de la Zone, l'Autorité internationale des fonds marins (AIFM), ces autorisations confèrent à l'Ifremer un droit exclusif d'exploration des secteurs concernés pour une période de quinze ans. Ce droit conforte ainsi la position de la France en tant qu'acteur central dans l'expertise des grands fonds marins, pionnier dans leur découverte[2], tout en favorisant la possibilité d'une exploitation future de leurs ressources.

 

LE POSITIONNEMENT DANS LES EAUX INTERNATIONALES, UN ENJEU GEOPOLITIQUE MAJEUR.

Les matières premières minérales, vitales dans la production et le développement de nombreuses technologies de pointe, font l'objet d'une consommation toujours aussi forte de la part des Etats développés – 80 % des ressources – et exponentielle des Etats émergents. La consommation annuelle de la Chine en cuivre par habitant a ainsi connu une hausse de plus de 180 % entre 2010 et 2014, après avoir triplé depuis le début des années 2000. Cette dynamique est toutefois confrontée à l'amenuisement des réserves minérales terrestres et pose un véritable problème d'approvisionnement. La situation est identique pour les métaux dits rares ou stratégiques tels que le cobalt, le platine ou le titane. La dépendance croissante des Etats européens à l'importation de ce type de métaux – plus de 90 % –, la raréfaction des sites terrestres, ainsi que la hausse constante du cours de ces ressources appellent de la même façon une diversification des approvisionnements.

En mer, l'ensemble de ces facteurs génère une concurrence internationale de plus en plus visible pour l'accès à ces minéraux. D'autant que l'ensemble des zones sous-marines riches en sulfures polymétalliques pourrait être couvert par quelques dizaines de permis seulement.

Si dans les faits, seuls les Etats disposant d'une technologie avancée en matière sous-marine sont à même de conduire des activités dans les grands fonds marins, les rares Etats initialement en mesure de le faire (Etats-Unis, Russie, Japon, France notamment) doivent désormais affronter la concurrence de nouvelles nations (Chine, Corée, Brésil…). Cette évolution se traduit par une augmentation du nombre de dépôts de demandes de permis d'exploration auprès de l'AIFM (entre 2001 et 2006, 8 permis ont été accordés. depuis 2011, 18 permis supplémentaires ont été concédés).

Reste que le chemin à parcourir pour l'exploitation de grands fonds encore largement méconnus est encore long.

 

UNE MECONNAISSANCE ABYSSALE

D'un point de vue juridique, la Zone est constituée des fonds et sous-sols marins situés au-delà des limites de la juridiction nationale. Cet espace international, consacré patrimoine commun de l'humanité par la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer, est riche d'écosystèmes foisonnants et de ressources minérales. Malgré un potentiel d'exploitation important, son exploration reste l'un des grands défis de l'humanité depuis près d'un siècle, les connaissances à son sujet demeurant largement inférieures à celles sur l'espace. En effet, 95 % des grands fonds marins et de la biodiversité qu'ils abritent sont encore à découvrir.

Les permis d'exploration accordés par l'AIFM ont ainsi pour but de permettre aux Etats – ou aux entreprises qu'ils patronnent – d'étudier ces écosystèmes et de mieux comprendre la façon dont certains organismes s'adaptent à des conditions environnementales extrêmes. Il s'agit aussi d'identifier les sites, d'évaluer, localiser et cartographier les gisements présents, tout en approfondissant les connaissances scientifiques relatives aux processus de formation des minéraux afin de faciliter la localisation des dépôts les plus riches. C'est enfin au cours de cette phase que sont examinés les impacts potentiels, directs et indirects des activités sur l'environnement pour permettre de déterminer les méthodes d'exploitation les plus appropriées au milieu et d'en limiter au minimun les perturbations.

L’amélioration des connaissances en géologie et biologie marine a eu un impact décisif sur la compréhension des mécanismes d'apparition de la vie : il semble désormais acquis que certaines zones abyssales ont été le berceau du développement des premières biomolécules. Cette quête a révélé en parallèle de vastes potentiels d'application technologique, pharmaceutique et industrielle de ces zones sous-marines.

Un des enjeux majeurs est en effet de maintenir la place de la France – et plus largement des Etats européens – au premier plan de l'expertise scientifique des grands fonds marins et de l'innovation technologique associée. Cette recherche de compétitivité dans tous les domaines doit être au cœur de leurs ambitions, d'autant que si la France dispose du deuxième espace maritime mondial, les Etats européens dans leur ensemble se placent en première position de ce classement. Et cet indéniable atout géographique et stratégique peut sans nul doute se traduire en termes économiques.

Si le XXème siècle a été celui de la conquête de l'espace, la nouvelle frontière s'inscrit désormais sous les mers.

 

La course aux abysses

 

 

FOCUS

Sulfures polymétalliques :
Ressources minérales particulièrement riches en cuivre, zinc, plomb, cobalt et en concentrations en or et en argent.

Nodules polymétalliques :
Petites boules sombres de 5 à 10 cm de diamètre notamment composées de manganèse, fer, nickel, cuivre, cobalt, titane, aluminium, sodium, magnésium, silice et zinc.


[1] L'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer. site web

[2] La France faisant partie des cinq premiers Etats à avoir investi dans la découverte des grands fonds marins en 2001 avec le Japon, la République de Corée, la Russie et l'Inde.

Partager cet article
Repost0
30 janvier 2015 5 30 /01 /janvier /2015 11:30
Cyber jihadists and their web

Jihadist militants have long operated in the ­pockets of instability which stretch from Bamako to Bagdad. However, they have also been making the most of governance problems in the world’s biggest open space: the internet.

Forced to confront this fact, the governments of France, the UK and the US, among others, have already announced their intention to reinforce the powers of their intelligence agencies and ­strengthen cooperation with the private sector in a joint effort to spot and eradicate online ­extremist safe havens.

 

Download document

Partager cet article
Repost0
30 janvier 2015 5 30 /01 /janvier /2015 08:56
Les corps de nos aviateurs décédés rapatriés  sur la BA 133 de Nancy-Ochey

 

29/01/2015 22:16 Armée de l'air

 

Lundi  26  janvier 2015, en Espagne, l’armée de l’air a été brutalement touchée par un accident aérien dans lequel neuf aviateurs ont perdu la vie. Le rapatriement des corps s’est déroulé jeudi 29 janvier sur la base aérienne (BA) 133 de Nancy-Ochey.

 

C’est sous une pluie glaciale que le C130 Hercules espagnol s’est posé sur le tarmac de la BA 133. Le retour des corps des pilotes, navigateur et mécaniciens, tragiquement disparus alors qu’ils participaient au stage Tactical Leadership Program, a eu lieu par voie aérienne. À 19 h 30, près de 200 aviateurs se sont rassemblés sur le tarmac et ont formé une haie d’honneur pour accueillir les dépouilles de leurs camarades.

 

Une chapelle ardente est désormais dressée au sein d’un hangar de l’escadron de chasse 1/3 « Navarre ». Les aviateurs de la BA 133 se relèvent jour et nuit pour la veillée des corps. Les familles et proches des victimes pourront s’y recueillir dès demain matin, avant une cérémonie organisée à Nancy, lundi 2 février 2015.

 

Témoignages de sympathie, messages de soutien à destination des familles et des proches, condoléances… Notre livre d’or est ouvert pour chacun de nos aviateurs disparus et blessés.  Adressez-vous à l’adresse suivante : temoignages@armeedelair.com.

 

Les corps de nos aviateurs décédés rapatriés  sur la BA 133 de Nancy-Ochey
Les corps de nos aviateurs décédés rapatriés  sur la BA 133 de Nancy-OcheyLes corps de nos aviateurs décédés rapatriés  sur la BA 133 de Nancy-OcheyLes corps de nos aviateurs décédés rapatriés  sur la BA 133 de Nancy-Ochey
Partager cet article
Repost0
30 janvier 2015 5 30 /01 /janvier /2015 08:55
Arromanches: décollages et appontages à bord du Charles de Gaulle

 

29 janv. 2015 Crédits : Etat-major des armées / Marine nationale

 

Avant de franchir le 26 janvier 2015 le canal de Suez pour rejoindre l'océan Indien, le groupe aéronaval Arromanches, articulé autour du porte-avions Charles de Gaulle, a effectué des opérations et des exercices avec les forces alliées présentes en Méditerranée durant une dizaine de jours.

 

Partager cet article
Repost0
30 janvier 2015 5 30 /01 /janvier /2015 08:55
Budget: ce rapport secret qui étrille le montage financier de Le Drian

 

28-01-2015 par Laurent Fargues et Vincent Lamigeon – Challenges.fr

 

Les hauts fonctionnaires du ministère de la Défense et de Bercy  qualifiaient dès juillet d’"aléatoire" et "coûteux" ce projet pour combler le trou dans le budget de la Défense.

 

C’est un rapport confidentiel qui tire à boulets rouges sur la solution trouvée par le ministre Jean-Yves Le Drian pour renflouer les caisses des armées. Co-signé en juillet par la Direction générale de l’armement, le Contrôle général des armées et l’inspection des Finances, ce document, que "Challenges" a pu consulter, émet un avis "très défavorable" à tout projet de location de matériel militaire.

L’idée, qui consiste à créer des sociétés à capitaux majoritairement publics pour racheter aux armées des équipements (avions de transport, frégates, radars, etc.) et leur relouer immédiatement, a été envisagée dès le Conseil de défense du 17 juillet 2013. Elle a été confirmée par François Hollande lors de ses vœux aux armées le 14 janvier et sera discutée dans les prochains jours par les députés via un amendement à la loi Macron.

 

Tout de la potion magique

 

Sur le papier, la solution a tout de la potion magique. Elle permet au ministère de la Défense d’encaisser les 2,2 milliards d’euros qui lui manquent pour boucler son budget 2015 et de ne plus payer que des loyers étalés sur des années. Dans les faits, elle relève d’un montage "aléatoire, complexe, risqué et coûteux", selon le diagnostic commun des hauts fonctionnaires de Bercy et du ministère de la Défense. Sa réalisation serait "de nature à faire courir de grands risques financiers au ministère de la Défense sans que les objectifs soient nécessairement atteints".

A lire le rapport, rien ne justifie une telle acrobatie comptable. L’Insee et Eurostat ne seraient pas dupes et rebasculeraient les dépenses des sociétés dans le déficit public. Pis, cela engendrerait des "surcoûts substantiels", via les coûts de gestion des sociétés, l’assurance des matériels, le coût des garanties, la TVA payée sur les loyers ou les charges d’intérêts plus élevés que les emprunts d’Etat... La participation éventuelle d’actionnaires privés – industries d’armement en tête – nécessiterait de les rémunérer et "risquerait de faire perdre au ministère de la Défense la pleine maîtrise des équipements concernés".

Juridiquement, le projet est tout aussi bancal. L’article, ajouté à la hussarde dans la loi Macron, a toutes les chances d’être censuré par le Conseil constitutionnel comme un "cavalier législatif" qui n’a rien à voir avec le reste du texte. Il déroge au code de la propriété des personnes publiques, au code monétaire et financier, ainsi qu’à la loi de programmation des finances publiques…

 

De gros doutes sur la légalité des contrats exclusifs

 

Dans une note du 12 janvier, la direction des Affaires juridiques de Bercy émet en plus de gros doutes sur la légalité de contrats exclusifs entre les futures sociétés et le ministère de la Défense. "La conclusion du marché de location d’équipements militaires avec ou sans option d’achat doit en principe être précédée d’une publicité et d’une mise en concurrence", souligne la note. Au risque que des concurrents cassent les prix et coupent l’herbe sous le pied des futures sociétés ?

Les juristes de Bercy mettent aussi en garde sur le risque d’anti-constitutionnalité du projet. Celui-ci "peut susciter des interrogations de la part du Conseil constitutionnel sur la conformité du dispositif à l’objectif de valeur constitutionnelle de bon usage des deniers publics, dès lors que la location à long terme des matériels peut s’avérer moins rentable que leur utilisation en tant que propriétaire par le ministère de la Défense".

De son côté, le ministère de la Défense dément le risque de censure du Conseil constitutionnel et maintient intégralement son projet. Assisté du cabinet d’avocats Francis Lefebvre, il a d’ailleurs bien avancé sur son architecture. Deux sociétés de projet ou "SPV" (Special Purpose Vehicles), 100% publiques dans un premier temps, seraient créées : l’une rachèterait huit avions de transport A400M, l’autre trois frégates FREMM, ce qui permettrait de récolter les 2,2 milliards manquants au budget de défense.

"Nous aurions été enchantés de pouvoir compter sur des crédits budgétaires classiques, voire un nouveau plan d’investissements d’avenir, mais ces solutions ont été écartées, assure-t-on à l’hôtel de Brienne. Si Bercy ne propose pas de solution alternative, nous n’aurons pas d’autre choix que de lancer les SPV, qui doivent être opérationnelles dès l’automne".

Les grandes manœuvres budgétaires continuent.

Partager cet article
Repost0
30 janvier 2015 5 30 /01 /janvier /2015 08:55
Organisation territoriale de la défense

 

Le ministre de la défense a présenté un décret relatif à l’organisation territoriale de la défense.
 
Dans le cadre des travaux engagés par le ministre de la défense au titre de la rénovation de son organisation et de ses modes de fonctionnement, exposés dans la loi de programmation militaire du 18 décembre 2013, le décret modifie l’organisation militaire territoriale en transformant les régions terre en zones terre, et en supprimant les régions maritimes, de façon à ne conserver que les arrondissements maritimes.
 
Il introduit en outre, dans la mise en œuvre de la défense aérienne, la possibilité pour le commandant de la défense aérienne de déléguer, dans un cadre international, le contrôle opérationnel des moyens aériens mis à sa disposition, le commandement opérationnel de ces moyens restant sous autorité française. Une telle délégation est rendue nécessaire par l’insertion de la France dans le système intégré de défense aérienne et anti-missiles de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord en 2011.

Partager cet article
Repost0
30 janvier 2015 5 30 /01 /janvier /2015 08:55
photo Ouest-France

photo Ouest-France


29 janv. 2015 SCH Beltran - Armée de Terre

 

Un détachement du 16e bataillon de chasseurs de Bitche est déployé à Rennes dans le cadre de l’action nationale de lutte contre le terrorisme.

 

Le plan Vigipirate renforcé décidé par le gouvernement, met à contribution 10 500 militaires de l’armée de Terre qui sont au cœur du dispositif de protection du pays. Les chasseurs, déployés dans la ville la plus peuplée de Bretagne, ont pour mission de sécuriser les lieux publics et de prévenir toute nouvelle attaque. Rompu aux missions les plus exigeantes, la présence du « 16 » dans l’agglomération rassure. La preuve en images…

Partager cet article
Repost0
30 janvier 2015 5 30 /01 /janvier /2015 08:50
La coopération franco-britannique à l’honneur pour les commandos de l’air

 

30/01/2015 Armée de l’Air

 

Du 19 au 21 janvier 2015, le général David Pincet, commandant la brigade aérienne des forces de sécurité et d’intervention (BAFSI), a reçu son homologue britannique du Royal Air Force(RAF) Regiment, l’Air Commodore Andy Hall sur la base aérienne 102 de Dijon. L’occasion de dynamiser la coopération entre les commandos des deux nations.

 

Au cours de cette visite, le général britannique a rencontré les aviateurs de l’escadron de formation des commandos de l’air (EFCA) et du commando parachutiste n°20 (CPA 20). Il s’est ainsi vu présenter les différentes capacités spécifiques qui intéressent le RAF Regiment telles que la mission MASA (mesures actives de sûreté aérienne), l’emploi des équipes cynophiles en « double emploi » (détection de matières explosives et interception d’un individu à l’attitude menaçante) et les techniques commandos d’action rapprochée.

 

Temps fort de ces rencontres, le général Pincet et l’Air Commodore Hall ont co-signé une feuille de route, déclinant les activités de coopération et d’échanges établies pour la période 2015-2016 entre l’armée de l’air et la RAF. Au programme par exemple, les Britanniques viendront se faire former aux différentes capacités mentionnées ci-dessus. De leur côté, les commandos français se rendront au sein du RAF Regiment pour acquérir des savoir-faire dans la gestion d’un centre de commandement de la « Force Protection », dont les Britanniques sont les experts. Des exercices conjoints sont également prévus.

 

La CJEF, composante de la coopération franco-britanniqueDans le cadre des accords de Lancaster House, relatifs à la coopération franco-britannique en matière de défense et de sécurité, la BAFSI et le RAF Regimentsont engagés depuis plusieurs années dans un partenariat visant à améliorer leur interopérabilité dans le domaine de la « Force Protection ». Cette interopérabilité doit permettre, à terme, une capacité d’engagement franco-britannique au sein d’une force expéditionnaire commune interarmées (Combined Joint Expeditionnary Force - CJEF).

La coopération franco-britannique à l’honneur pour les commandos de l’airLa coopération franco-britannique à l’honneur pour les commandos de l’air
La coopération franco-britannique à l’honneur pour les commandos de l’air
Partager cet article
Repost0
30 janvier 2015 5 30 /01 /janvier /2015 08:45
Corymbe : exercice NEMO

 

29/01/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 19 au 22 janvier 2015, le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Tonnerre et l’aviso Lieutenant de vaisseau Lavallée, formant le Task Group 451.01, ont participé à l’exercice multinational NEMO 15.1.

 

Les exercices NEMO s’inscrivent dans la continuité du sommet organisé à Yaoundé en 2013, au cours duquel les Etats de la communauté économique d’Afrique centrale (CEEAC) et d’Afrique de l’ouest (CEDEAO) se sont engagés à renforcer leur coopération dans le domaine de la lutte contre la piraterie dans le golfe de Guinée. Régulièrement, la France pour qui cette activité constitue une menace à la sécurité régionale, y est associée. Cette première édition 2015 de l’exercice NEMO a ainsi été menée en collaboration avec les marines africaines riveraines du golfe de Guinée : le Gabon, le Bénin, le Nigéria, le Cameroun, le Togo et pour la première fois le Ghana. Deux observateurs américains de l’U.S. Navy étaient également présents au sein du centre maritime de commandement national du Ghana, dans le cadre de la coopération opérationnelle qu’ils mènent avec les pays riverains de cette région.

 

L’objectif de cet exercice était de permettre aux marines régionales de coopérer ensemble sur un cas de piraterie et de pêche illicite dans le golfe de Guinée. Elles ont pu tester leur interopérabilité ainsi que leurs propres capacités dans le suivi et l’observation de l’évolution d’un « bateau mère » (mothership) pirate, simulé par le Lieutenant de vaisseau Lavallée. Le Tonnerre jouait le rôle d’un navire pétrolier ciblé par des pirates, scénario encore trop fréquent dans cette région du monde.

 

Les deux bâtiments ont ainsi quitté les ports de Pointe-Noire et de Port-Gentil pour faire route en direction du Togo. Le Lieutenant de vaisseau Lavallées’est tout d’abord dirigé vers les côtes du Cameroun puis du Nigéria comme le font régulièrement les pirates présents dans cette zone. L’objectif de cette partie de l’exercice était, pour le Cameroun et le Nigéria, de le repérer et de le suivre au moyen de leurs centres de contrôle opérationnel tout en diffusant les informations collectées à l’ensemble des participants de l’exercice. Cela permet de mettre en place et de structurer des canaux de communication entre les différentes marines de la zone, qui sont toutes parties prenantes dans la lutte contre la piraterie.

 

Pour sa part le Tonnerre avait pris le large pour être rejoint plus tard par le Lieutenant de vaisseau Lavallée et simuler un acte de piraterie à proximité des côtes du Nigéria. Une fois les appels de détresse envoyés par le BPC à la suite de l’abandon du bâtiment par les pirates, le patrouilleur Ouémé de la marine béninoise est venu lui porter assistance. Les marins béninois sont ensuite montés à bord afin de mener une visite du bâtiment et s’assurer qu’aucun pirate ne se trouvait plus à bord. Puis dans le cadre de l’exercice, des marins pompiers béninois sont intervenus également afin de porter assistance au Tonnerre qui faisait face à un incendie à son bord. Les marines togolaise et ghanéenne ont également apporté leur contribution en relocalisant et en tenant au contact l’aviso alors en fuite.

 

 Pour la dernière journée de cet exercice multinational, des marins togolais sont montés à bord de l’engin de débarquement amphibie rapide (EDAR) qui, pour l’occasion, tenait le rôle de navire exerçant une activité de pêche illicite. Ils ont pu ainsi y mener une visite.

 

Cet exercice a permis de mettre en exergue la structure opérationnelle dans cette zone du golfe de Guinée. Les différents centres opérationnels maritimes africains mobilisés pendant cet exercice ont ainsi été mis à contribution lors de l’évolution en mer du Lieutenant de vaisseau Lavallée. Son positionnement était suivi depuis ces différents centres puis retransmis au centre maritime de coordination qui diffusait alors les informations vers les autorités concernées.

 

En place depuis 1990, la mission Corymbe est un déploiement naval quasi-permanent, en mesure de soutenir les forces armées françaises dans le golfe de Guinée, zone d’intérêt stratégique pour la France. Le dispositif est armé par un bâtiment de la Marine nationale, ponctuellement renforcé par des moyens terrestres et aéromobiles embarqués, et peut soutenir à tout moment tout type d’opérations dans la région. De plus, cette présence quasi-permanente permet de coopérer avec les marines régionales amies, et ainsi de participer à leur montée en puissance et au développement de capacités africaines autonomes.

Corymbe : exercice NEMO
Corymbe : exercice NEMOCorymbe : exercice NEMOCorymbe : exercice NEMO
Partager cet article
Repost0
30 janvier 2015 5 30 /01 /janvier /2015 08:25
Vigipirate : engagement des forces armées aux Antilles en renfort des forces de sécurité

 

29.01.2015 forces armées aux Antilles


Depuis le 24 janvier 2015, deux sections de militaires des forces armées aux Antilles sont engagées en Guadeloupe et en Martinique dans le cadre du renforcement du plan Vigipirate.

 

Les forces armées aux Antilles, sur réquisition de la préfecture de la Martinique, sont en effet employées à l’instar de l’ensemble du territoire national et en complément des forces de police et de gendarmerie, à la protection de points d’intérêt sensibles définies par la Préfecture.

En Guadeloupe comme en Martinique, les forces armées sont ainsi chargées d’assurer la surveillance des principales infrastructures de transport dont les aéroports et les ports. Dans ce cadre, les militaires déployés, appartenant au Détachement Terre Antilles 33e RIMa, ont pour mission de conduire des patrouilles pédestres et autonomes.

Qu’il s’agisse d’opérations extérieures ou intérieures, les militaires poursuivent le même objectif : assurer la défense de la France et la protection des Français. Rompus à ces missions, les militaires des FAA sont en mesure d’intervenir à tout moment.

Les forces armées aux Antilles sont par ailleurs engagées quotidiennement dans le cadre des activités permanentes de protection du territoire grâce notamment aux bâtiments de la Marine nationale et de la gendarmerie maritime qui réalisent des missions de surveillance des approches maritimes et de lutte contre les trafics, ou des fusiliers-marins et des marsouins du DTA 33 qui assurent une protection permanente de ses sites sensibles.

Vigipirate : engagement des forces armées aux Antilles en renfort des forces de sécuritéVigipirate : engagement des forces armées aux Antilles en renfort des forces de sécurité
Vigipirate : engagement des forces armées aux Antilles en renfort des forces de sécurité
Vigipirate : engagement des forces armées aux Antilles en renfort des forces de sécuritéVigipirate : engagement des forces armées aux Antilles en renfort des forces de sécurité
Partager cet article
Repost0
29 janvier 2015 4 29 /01 /janvier /2015 23:45
Barkhane : point de situation du 29 janvier 2015

 

29/01/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 20 au 25 janvier 2015, la force Barkhane a effectué des fouilles de caches découvertes lors d’opérations menées au mois de décembre dans une zone située au Nord d’Almoustarat, dans la région de Tabenkort.

 

Le GTD-Ouest a ainsi effectué la fouille d’une dizaine de caches, permettant de découvrir une importante quantité de munitions parmi lesquelles une dizaine d’obus de 122 mm et près de 120 fusées d’obus.

 

Ces fouilles s’inscrivent dans la continuité des actions menées lors des opérations Beauchene depuis le 12 décembre 2014. Elles permettent de maintenir la pression sur les groupes armés terroristes et les empêchant de reconstituer leurs sanctuaires.

 

Après une baisse continue des activités de groupes armés terroristes, une reprise est observée depuis fin décembre, au Mali. Elle s’exprime sous la forme d’actions de harcèlement. Il n’y a cependant pas de véritable coordination entre les attaques.

 

Les opérations menées par la force Barkhane se poursuivent dans les deux fuseaux de la bande sahélo-saharienne.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

Barkhane : point de situation du 29 janvier 2015
Partager cet article
Repost0
29 janvier 2015 4 29 /01 /janvier /2015 23:45
Sangaris : point de situation du 29 janvier

 

29/01/2015 Sources : Etat-major des armées

 

En  République centrafricaine, la  situation sécuritaire  est  étroitement liée  aux  démarches  de l’Etat de transition et aux initiatives opposées, à l’approche du Forum de Bangui.

 

Alors que l’Etat de transition tente d’avancer sur la voie de la réconciliation nationale à l’approche du Forum de Bangui, les opposants à ce processus semblent s’organiser et vouloir manipuler la population, créant des troubles et des tensions dans certaines villes du pays, notamment dans l’Est.

 

A Bangui, les récents enlèvements ont conduit les forces en présence à multiplier les patrouilles dans la capitale.

 

Pour préparer le forum de Bangui, des consultations populaires ont actuellement lieu sur l’ensemble du territoire, dans toutes les préfectures, sous-préfectures et ce sur une période de 21 jours. Organisées par l’Etat de transition, leur but est de rassembler la population, directement et à travers ses représentants, et d’aller à la rencontre des populations de l’ensemble des sous-préfectures. L’objectif premier de ces consultations est de faire remonter les grands thèmes de préoccupations des Centrafricains.

 

La force Sangaris soutient les consultations conduites par les autorités de transition en appuyant la sécurisation des villes identifiées pour accueillir cette étape du processus de résolution de la crise, notamment dans le nord-est du pays où certains groupes armés sont connus pour rejeter ces consultations et manipuler les autorités locales et la population pour qu’elles les boycottent.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 8 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner le déploiement vers sa pleine capacité opérationnelle de la mission de l’ONU.

 

Sangaris : point de situation du 29 janvier
Partager cet article
Repost0
29 janvier 2015 4 29 /01 /janvier /2015 18:35
Océan Indien : le Guépratte en exercice avec la marine indienne au large de Goa

 

29/01/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 26 janvier 2015, au terme d’une relâche opérationnelle à Goa, le Guépratte a participé à une intense journée d’exercices avec la frégate Talwar de la marine indienne.

 

Ces exercices à la mer (PASSEX) ont été l’occasion pour certains marins indiens et français d’embarquer à bord du bâtiment de leur partenaire pour y découvrir, de l’intérieur les savoir-faire déployés par l’équipage. Ces échanges entre les deux navires ont permis à chacun d’améliorer la connaissance des procédures et de mobiliser conjointement leurs compétences dans le cadre de manœuvres tactiques, comme la présentation pour ravitaillement à la mer, la mise en œuvre de moyens héliportés et des exercices de visite de bâtiment croisés (VISITEX). Au terme d’un exercice d’évolutions tactiques, ce PASSEX a été clôturé par des tirs d’artilleries de 20 mm et 12,7 mm.

 

L’objectif de cet entraînement était multiple. Tout en renforçant l’excellence des liens d’amitié et d’estime réciproque entre nos deux marines, ce PASSEX permettait d’illustrer la capacité des deux marines à conduire ensemble des exercices dans la perspective de l’important exercice bilatéral Varuna qui réunira au printemps des bâtiments indiens de la Force Navale de l’Ouest et le groupe aéronaval français.

 

Cette journée intense est venue conclure une escale durant laquelle les échanges et contacts avec la marine indienne ont été nombreux. Les visites réciproques du Guépratteet celle de la base aéronavale d’Hansa tout comme les activités sportives entre les deux équipages ont été de belles occasions pour renforcer les liens opérationnels et humains entre nos deux marines.

 

L’Inde fait partie de nos principaux partenaires dans la zone maritime océan Indien avec lesquels nous renforçons notre coopération opérationnelle, notamment maritime.

 

Le Guépratte reprend désormais  la mer pour patrouiller de nouveau au sein de la Task Force 150, volet maritime de l’opération Enduring Freedom (OEF).

Océan Indien : le Guépratte en exercice avec la marine indienne au large de Goa
Partager cet article
Repost0
29 janvier 2015 4 29 /01 /janvier /2015 17:55
L’élément air rattaché de Taverny accueille des renforts Vigipirate

 

29/01/2015 Armée de l'air

 

Dans le cadre du renforcement Vigipirate (opération Sentinelle), les armées ont déployé en quelques jours plus de 10 000 hommes sur le territoire national. Une opération intérieure sans précédent qui nécessite un soutien hors du commun. Depuis le 15 janvier 2015, 450 soldats ont pris leurs quartiers à Taverny, dans les locaux de l’élément air rattaché 921 de Taverny.

 

Grâce à la réactivité des différentes unités et antennes du site, l’ancienne base aérienne 921, aujourd’hui composée de quelque 200 aviateurs et civils de la Défense, a absorbé en quelques heures l’arrivée massive de ce détachement.

 

Les soldats sont nourris, logés et blanchis dans des conditions proches de celles de leurs habituels cantonnements régimentaires. Les directives du commandement sont donc strictement appliquées : « un toit, un lit, une douche et un repas chaud par jour ».

 

Ces renforts Vigipirate sont commandés au plus près par un état-major tactique, composé d’une dizaine d’officiers, qui bénéficie d’un centre opérationnel cohérent, installé et entretenu par la délégation militaire départementale du Val d’Oise.

L’élément air rattaché de Taverny accueille des renforts Vigipirate
L’élément air rattaché de Taverny accueille des renforts Vigipirate
Partager cet article
Repost0
29 janvier 2015 4 29 /01 /janvier /2015 17:45
Barkhane : Destruction de munitions

 

29/01/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 18 janvier 2015, le Groupement Tactique Désert Ouest (GTD-O) de Gao a procédé à la destruction de trois missiles découverts en décembre lors d’une opération de fouille au Nord de Gao.

 

Ces trois missiles SA7 avaient été découverts dans la région d’Almoustarat lors d’une opération de fouilles. Une tonne de Home Made Explosive (HME) servant à fabriquer les IED, un mortier de 82mm, un pick-up et une moto avaient également été trouvés pendant l’opération.

 

Le groupe génie et l’équipe EOD se sont rendus sur la zone de destruction située à proximité du camp. Pendant que les EOD extrayaient les missiles de leurs tubes, l’équipe génie s’est chargée de préparer le dispositif de mise à feu nécessaire à la destruction des trois munitions ont parfaitement été détruites.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

 

Barkhane : Destruction de munitionsBarkhane : Destruction de munitions
Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : RP Defense
  • : Web review defence industry - Revue du web industrie de défense - company information - news in France, Europe and elsewhere ...
  • Contact

Recherche

Articles Récents

Categories