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13 janvier 2015 2 13 /01 /janvier /2015 18:55
Les 20 ans de la flottille 36F


source Marine Nationale

 

Anciens et nouveaux de la flottille 36F, vous êtes tous invités à fêter les 20 ans de la flottille le 26 juin 2015 sur la base d'aéronautique navale de Hyères. Confirmer votre présence par mail à l'adresse ci-après. Au programme, cérémonie, démonstrations aériennes et nombreuses activités

 

20ans36f@gmail.com

 

 

 

Les 20 ans de la flottille 36F

Note RP Defense : voir le site Flotille 36F et le site de la Société des Anciens et Sympathisants de la flottille 36F

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13 janvier 2015 2 13 /01 /janvier /2015 17:55
Débarquement de soldats en Algérie depuis un hélicoptère Vertol H-21 -  Musée de l'ALAT

Débarquement de soldats en Algérie depuis un hélicoptère Vertol H-21 - Musée de l'ALAT


13/01/2015 Bernard Edinger

 

L’aviation légère de l’armée de Terre a soixante ans. Mais ses origines remontent aux guerres de la Révolution française. C’est l’armée française qui inaugura la première reconnaissance aérienne au-dessus d’un champ de bataille, il y a 220 ans.

 

Le 2 juin 1794, à la bataille de Fleurus, en Belgique, face aux troupes autrichiennes, l’armée française est la première à utiliser un ballon d’observation à des fins militaires. « Ce fut l’acte fondateur de l’ALAT. En arrivant au camp de Maubeuge, le capitaine Coutelle et la petite équipe du ballon ont été regardés avec des yeux étonnés par les soldats au sol », raconte le général André Martini, ancien commandant de l’école de l’ALAT. « Pour affirmer sa présence, le CNE Coutelle a ordonné à ses gens de laisser là le ballon pour faire le coup de feu, au coin du bois, avec leurs camarades. Ils ont eu deux blessés. Cette petite histoire illustre bien la vocation de l’ALAT ; à la fois aéronautique et terrestre. »

Les ballons, puis les dirigeables, furent d’une grande utilité pour l’observation d’artillerie, jusqu’aux débuts de la Grande Guerre quand ils devinrent des cibles faciles pour l’aviation de chasse.

À partir de 1942, des sections d’observation d’artillerie, équipées de monomoteurs Piper Cub, furent créées dans chaque division de l’armée de Terre. Puis, c’est en Indochine que l’armée de Terre commença à utiliser les hélicoptères, notamment dans de très difficiles missions d’évacuation de blessés sous le feu.

L’ALAT est officiellement née le 22 novembre 1954, trois semaines après le début de la guerre d’Algérie pendant laquelle la nouvelle arme va se distinguer.


>>> Retrouvez l’intégralité de cet article dans Terre information magazine n° 259

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13 janvier 2015 2 13 /01 /janvier /2015 17:45
FAZSOI : l’Escadron de Transport 50 « Réunion » au secours des Glorieuses

 

12/01/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 7 janvier 2015, des militaires des forces armées de la zone Sud de l’Océan Indien (FASZOI) ont réalisé une mission de dépannage sur l’île Glorieuse, située à 2 000 kilomètres de l’île de la réunion.

 

Une avarie générale des générateurs électriques en place sur l’île Glorieuse a nécessité l’intervention de techniciens depuis l’île de La Réunion. Ils ont été mis en place par avion Transall du Détachement Air 181 « Lieutenant Roland Garros » et le personnel de l’Escadron de Transport 50 « Réunion ».

 

Cette mission était de première importance puisque, privés d’électricité, le personnel militaire en place ne pouvait plus assurer la conservation des denrées de première nécessité ainsi que la mise en œuvre des osmoseurs fournissant l’eau potable. Egalement limités aux batteries de secours du téléphone satellite, il fallait donc réagir dans les plus brefs délais pour éviter un total isolement de l’île.

 

Ce petit bout de territoire français fait partie du 5ème district des Terres Australes et Antarctiques Françaises, plus communément appelé Iles Eparses. Une quinzaine de militaires (14 légionnaires affectés au Détachement de la Légion étrangère de Mayotte et 1 gendarme) en relève tous les 45 jours, sont installés sur l’île Glorieuse pour y assurer la mission de souveraineté de la France.

 

Les FAZSOI garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis La Réunion et Mayotte. Elles constituent le point d’appui principal du théâtre « océan Indien » pour lutter contre de nouvelles menaces comme la piraterie ou l’immigration illégale, assurer la surveillance des zones économiques exclusives (ZEE) associées à l’ensemble des îles de la zone de responsabilité et conserver une capacité régionale d’intervention rapide.

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13 janvier 2015 2 13 /01 /janvier /2015 16:56
Rafale : délégation indienne de haut rang à Paris

Dassault Aviation ne veut pas prendre l’entière responsabilité de la fabrication par HAL de 108 des 126 exemplaires de l’avion de combat qui seraient produits sur place par celui-ci.

 

13/01 Alain Ruello – LesEchos.fr

 

Radha Krishna Mathur, le secrétaire à la défense, va rencontrer Jean-Yves Le Drian ce mardi. La négociation bloque sur la responsabilité industrielle des 108 Rafale qui seraient construits en Inde.

 

Une délégation indienne de haut rang est en ce moment à Paris pour tenter de rapprocher les positions des deux parties dans la négociation portant sur la vente par Dassault de 126 Rafale. Arrivée lundi pour deux jours, cette délégation est composée du secrétaire à la défense, Radha Krishna Mathur, un personnage très puissant au sein du ministère éponyme et qui supervise le dossier. Il est accompagné d’un haut responsable de HAL, l’industriel indien étatique, partenaire désigné de Dassault pour la construction des avions.

La venue de cette délégation est conforme aux déclarations faites en décembre par le ministre de la défense, Manohar Parrikar, à l’issue d’une rencontre avec son homologue Jean-Yves Le Drian. Les deux hommes s’étaient mis d’accord pour accélérer le processus qui court depuis début 2012 , quand Dassault est sorti vainqueur de l’appel d’offres baptisé MMRCA (pour « medium multi-role combat aircraft »). Dans l’entourage du ministre français, on laissait même entendre alors que la négociation était « sur le point d’aboutir », même si François Hollande avait aussitôt appelé à la prudence.

 

Qui garantit quoi et à quel prix

 

Sur les 126 avions en jeu, l’appel d’offres a imposé que les 18 premiers soient fabriqués en France, et les 108 suivants en Inde par HAL. Et c’est là que çà coince car New Delhi insiste pour que Dassault prenne la responsabilité de la fabrication de ces 108 exemplaires, ce que l’avionneur français a du mal à accepter, n’ayant pas l’assurance que son partenaire local ait toutes les compétences pour réaliser le travail en temps et en heure. « On ne peut pas accepter d’être responsable du calendrier de livraison d’une entreprise publique contrôlée par l’Etat client, sauf à ce qu’un certain nombre de conditions soient remplies », expliquait aux « Echos » récemment une source proche du dossier.

« Les termes de l’appel d’offres doivent être respectés (...) ils ne peuvent pas être amoindris », a déclaré Manohar Parrikar à une télévision locale, tout en écartant la possibilité pour l’un des prétendants éliminés de pouvoir revenir dans la course. « Comment un autre avion pourrait-il être pris en compte quand celui qui est sorti le moins cher a été désigné ?»,a t-t-il ajouté.

 

Campagne d’hiver de Soukhoï

 

Exit donc les chances de l’Eurofighter, arrivé second dans l’appel d’offres, d’être rattrapé sur le tapis vert. Sentant le bon coup, les Russes ont lancé une campagne d’hiver à coup de fuites dans la presse. C’est de bonne guerre car si la négociation avec Dassault échoue, le seul « plan B » pour l’armée de l’air indienne serait de commander des Soukhoï 30 supplémentaires, même si l’appareil ne lui donne pas entière satisfaction.

Selon le « Times of India », New Delhi veut trancher le sort du projet MMRCA d’ici à avril, période de la visite en France du premier ministre Narendra Modi

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13 janvier 2015 2 13 /01 /janvier /2015 16:55
Terrorisme: Manuel Valls annonce des "mesures exceptionnelles"

 

13/01/2015 Par LeFigaro.fr avec AFP

 

Manuel Valls a estimé cet après-midi dans un discours devant l'Assemblée Nationale qu'il fallait, face au terrorisme, des "mesures exceptionnelles", mais "jamais des mesures d'exception".

 

Le premier ministre a aussi appellé à la sérenité, et à ne "pas céder à la précipitation", affirmant que "le blasphème ne sera jamais dans notre droit", et parlant d'un "esprit du 11 janvier 2015", avant d'égrener une liste de mesures qui allaient être adoptées dans l'année.

 

Manuel Valls a notamment demandé au ministre de l'Interieur, Bernard Cazeneuve, des propositions "dans les huit jours" concernant le contrôle d'internet.

 

La création de "quartiers spécifiques" dans les prisons d'ici la fin de l'année fait aussi partie des mesures annoncées par le premier ministre cet après-midi. Elle intervient dans un contexte de polémique autour de l'endoctrinement en prison. Le chef du gouvernement a fait référence à "l'expérience menée depuis cet automne à la prison de Fresnes" (Val-de-Marne), où la garde des Sceaux Christiane Taubira devait se rendre mardi après-midi.

 

Un quartier de cet établissement regroupe actuellement 23 détenus, contre une quinzaine au début de l'expérience, début novembre 2014.

 

Autre sujet sensible, le système européen sur les échanges de données des passagers européens (PNR), actuellement gelé à Bruxelles. Manuel Valls a promis que le dispositf français en vue de sa mise en place sera prêt en septembre.

 

Le premier ministre a en outre affirmé la nécessité de "régulièrement renforcer" les "services en charge du renseignement intérieur et la juridiction antiterroriste". "Tirer des leçons" des attentats de la semaine dernière, "c'est d'abord prendre conscience que la situation change en permanence et que les services en charge du renseignement intérieur et la juridiction anti-terroriste doivent être régulièrement renforcés", a affirmé le Premier ministre devant les députés.

 

La protection et les moyens sur les terrains d'actions extérieurs ont aussi été abordés lors de ce discours. "La solidarité de l'Europe doit aussi être dans le budget" contre le terrorisme dans le Sahel, a affirmé Manuel Valls.

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13 janvier 2015 2 13 /01 /janvier /2015 16:55
Attentats: le budget illisible du Renseignement

 

12/01/2015 Par Diane Jean – LeFigaro.fr

 

Au lendemain de marches historiques, les attentats perpétrés en France début janvier ont suscité des interrogations sur l'efficacité des services de renseignement et notamment, sur leurs dépenses.

 

Manuel Valls lui-même l'a admis: «quand il y a dix-sept morts, c'est qu'il y a eu des failles». Les deux frères Kouachi, auteurs de la fusillade dans les locaux de Charlie Hebdo, ont cessé d'être mis sur écoute fin 2013 et juin 2014. Pointés du doigt pour ne pas avoir déjoué à temps l'attentat jihadiste, les services de renseignement sont également critiqués pour l'opacité de leur budget alors que leurs moyens augmentent.

L'État aurait alloué en 2013-2014 plus de 1,2 milliards d'euros de crédits à la fonction renseignement, fonds spéciaux compris, d'après une estimation repérée par Les Echos et réalisée par Philippe Rousselot, conseiller-maître à la Cour des Comptes et ancien chargé de mission au ministère de la Défense. Ce dernier dénonce des «zones d'ombre» dans son étude publiée en juin 2014 dans la revue des anciens de l'Ecole nationale d'administration (Ena). Un manque de transparence qu'il regrette au nom de «la visibilité démocratique et la bonne gestion des deniers publics».

Pour cet officier de l'armée de l'air, il y a un véritable «mutisme budgétaire» qui entoure le renseignement intérieur à l'heure où les crédits de la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) devraient augmenter de 40 à 60 millions d'euros dans le but d'atteindre 430 recrutements d'ici 2018.

«L'éparpillement budgétaire (...) ne peut que freiner la mise en oeuvre d'une gestion cohérente des services et nuit à la bonne information», critique Philippe Rousselot. L'illisibilité des dépenses est en partie due à un manque de données, relève le conseiller-maître, mais aussi à un manque de contrôle, observe Jean-Jacques Urvoas, député socialiste du Finistère et président de la commission des lois de l'Assemblée nationale.

L'examen des dépenses du renseignement est «un domaine où les parlementaires ont toujours manifesté une vraie faiblesse», constatait déjà Le Monde au printemps 2013. Jean-Jacques Urvoas avait rendu public à la mi-mai 2013 un rapport d'information sur «l'évaluation du cadre juridique applicable au service de renseignement». Les députés de la mission Urvoas demande une «lisibilité budgétaire dans le cadre d'un contrôle démocratique».

 

Manque de données et de contrôle

A ce jour, la seule délégation parlementaire au renseignement (DPR), créée en 2007, n'est chargée que du «suivi» des services. Dans d'autres pays comme l'Allemagne ou Israël, les députés disposent d'un considérable pouvoir de surveillance. Aux États-Unis et en Norvège, le contrôle et le déblocage des fonds s'effectuent en parallèle des opérations en cours.

Des failles avaient déjà été signalées après l'affaire Merah en mars 2012. Manuel Valls a depuis musclé le renseignement pour «une meilleure coordination entre les services». Mais les critiques fusent toujours. «Pour comprendre comment cela a pu être possible il faudra plusieurs mois», répondait le ministère de l'Intérieur ce week-end. Après cinq réunions de crises, une première «réunion ministérielle sur la sécurité intérieure» s'est ouverte ce lundi matin pour «faire le point sur les dispositifs de prévention et de protection» des Français.

Attentats: le budget illisible du Renseignement
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13 janvier 2015 2 13 /01 /janvier /2015 16:55
L’armée appelée à être plus visible sur le territoire national

 

13.01.2015 Par Nathalie Guibert – LeMonde.fr

 

L’armée sera-t-elle, demain, engagée sur le territoire national contre des citoyens français, dans une «  guerre  » contre le terrorisme ? Le cadre légal de la République l’exclut, mais les attentats de ces derniers jours ont montré que les capacités militaires étaient jugées indispensables, en appui de la police.

 

Le ministre de la défense a mobilisé, lundi 12 janvier, sur ordre du chef de l’Etat, 10 000 soldats au total dans le cadre du plan Vigipirate. « Une opération militaire à part entière », selon les mots officiels, sous le commandement d’un préfet, pour protéger les points sensibles. C’est le volume maximal prévu en appui des forces de sécurité intérieure et civile par le Livre blanc sur la défense de 2013. Mais c’est plus que l’effectif déployé dans les opérations extérieures, qui s’établit actuellement à 9 000 hommes, et cela représente un effort très conséquent pour l’armée de terre. Vingt-six régiments sont concernés. Plus de la moitié des effectifs seront consacrés à la région parisienne.

 

Dimanche 11  janvier, pour la marche parisienne, tous les moyens aériens de l’armée de l’air, à l’exception de drones (satellite, avions, hélicoptères) avaient été employés. Le gouvernement avait déjà, dans la foulée des attentats, triplé en trois jours les effectifs de Vigipirate sur l’Ile-de-France, d’abord portés à 1 350 militaires, tandis que le niveau « Vigipirate attentat » permettait d’armer les patrouilles – dans les échelons inférieurs du plan, les munitions sont disponibles mais ne sont pas chargées dans les fusils.

 

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13 janvier 2015 2 13 /01 /janvier /2015 16:55
Soldats du 6e RG devant la synagogue de Lille, photo Christophe Lefebvre, La Voix du Nord

Soldats du 6e RG devant la synagogue de Lille, photo Christophe Lefebvre, La Voix du Nord

 

13.01.2015 par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord.

 

C'est du jamais vu, sans doute depuis mai 68 et sûrement dans le cadre de la mission d'aide à la protection du territoire national. Mardi soir, dix mille militaires seront déployés pour assurer la sécurité des points sensibles. Il s'agit à la fois d'un record et du maximum du contrat opérationnel formulé dans le Livre blanc de la défense et de la sécurité nationale de 2013.

 

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13 janvier 2015 2 13 /01 /janvier /2015 16:45
Barkhane : atterrissage du premier ravitailleur C135 à Niamey

 

13/01/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 31 décembre 2014, après plusieurs mois de travaux réalisés par le 25e régiment du génie de l’air (RGA) et le Groupement aérien d’appui aux opérations (GAAO), les militaires français de la plateforme de Niamey ont accueilli pour la première fois un avion ravitailleur C135.

 

Les travaux de réfection du taxiway militaire qui ont débuté en avril 2014, se sont achevés à la mi-décembre. Le 25eRGA a entièrement réhabilité le taxiway, permettant ainsi aux aéronefs de circuler sur une plateforme répondant à toutes les normes aéronautiques en vigueur. Ils ont également réalisé un parking temporaire pour l’accueil du C135. Le plot C135 est toujours en chantier et sera livré dans le courant du premier semestre 2015. Récemment, le Groupement aérien d’appui aux opérations (GAAO) a assuré l’installation des infrastructures qui accueillent aujourd’hui les locaux du Groupement de ravitaillement en vol (GRV).

 

L’opération Barkhanebénéficie de trois SPOD (Sea Port of debarkation) que sont Dakar, Abidjan et Douala, deux APOD (Air Port of debarkation) à Niamey et N’Djamena. L’ensemble des flux conduisent ensuite aux divers sites dont Gao ou vers les détachements isolés, tels que Tessalit, ou le Nord Niger (Madama). Dans le cadre des missions opérationnelles réalisées par les détachements chasse de Niamey (Mirage 2000D) et de N’djamena (Rafale), la possibilité d’accueil du C135 sur l’APOD de Niamey est une vraie plus-value qui permet de réduire les délais d’alerte mais accroit également les élongations du Boeing. Le rayon d’action au profit des avions de combat engagés dans l’opération Barkhane en est alors grandement optimisé.L’action des C135 est indispensable pour assurer le ravitaillement en vol des missions quotidiennes des avions de chasse sur la bande sahélo-saharienne (BSS).

 

Les avions ravitailleurs C135 assurent quotidiennement des missions de ravitaillement en vol mais aussi de transport stratégique de fret, ou d’évacuation sanitaire. Souvent sollicité dans des délais très brefs, le GRV répond immédiatement à la mission essentielle qui lui est confiée : renforcer le dispositif Barkhane pour assurer le ravitaillement en vol des missions quotidiennes des avions de chasse sur la BSS.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la BSS.

Barkhane : atterrissage du premier ravitailleur C135 à Niamey
Barkhane : atterrissage du premier ravitailleur C135 à Niamey
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13 janvier 2015 2 13 /01 /janvier /2015 15:55
Arromanches : nouveau déploiement du groupe aéronaval

 

13/01/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le groupe aéronaval a appareillé ce matin de Toulon pour rejoindre l’océan Indien où il sera déployé en opérations durant plusieurs mois.

 

Pour ce déploiement, le groupe aéronaval (GAN) est constitué :

    du porte-avions Charles de Gaulle ;

    d’un état-major embarqué ;

    du groupe aérien embarqué (GAé) comprenant douze Rafale marine, neuf Super étendards modernisés, un avion de guet aérien Hawkeye et quatre hélicoptères ;

    de la frégate de défense aérienne Chevalier Paul et de son hélicoptère Caïman Marine ;

    du pétrolier ravitailleur Meuse ;

    d’un sous-marin nucléaire d’attaque employé en élément précurseur.

 

La frégate anti-sous-marine britannique HMS Kent rejoindra le GAN en mer Rouge.

 

Planifié depuis plusieurs mois, le déploiement du GAN dans le nord de l’océan Indien vise à assurer une mission de présence opérationnelle et de pré-positionnement dans cette zone stratégique pour la France. Il permettra également de développer et d’entretenir nos relations et nos échanges avec les différents pays partenaires présents et leurs forces armées. En particulier, il participera à l’exercice aéromaritime franco-indien Varuna, au large de l’Inde.

 

Outil militaire stratégique, le GAN est à tout moment en mesure d’adapter et modifier son programme en fonction des évolutions de la crise au Levant et des besoins de la coalition pour répondre rapidement aux décisions des autorités politiques.

 

Comme en 2014, durant son dernier déploiement effectué en océan Indien, le GAN sera amené à opérer sous contrôle opérationnel américain afin d’éprouver et renforcer notre niveau d’interopérabilité et de coopération et ainsi entretenir notre capacité à conduire ensemble des opérations de haute intensité.

 

De même, la frégate britannique HMS Kent, qui participera à la protection anti-sous-marine du porte-avions, sera totalement intégrée au GAN, illustrant la confiance qui unit les marines britannique et française et leur haut niveau d’interopérabilité.

 

En 2014, le déploiement du GAN avait pour nom Bois Belleau, en référence au centenaire de la Première Guerre Mondiale et à la coopération avec nos alliés américains, fil rouge de ce déploiement.

 

Cette année, la mission que s’apprête à effectuer le GAN et ses quelque 2 600 marins porte le nom Arromanches, commune du Calvados où fut construit un port artificiel durant le débarquement des Alliés en juin 1944. En souvenir du premier porte-avions français de l’après-guerre et 70 ans après la fin de la Seconde Guerre Mondiale, la mission Arromanches mettra à l’honneur la coopération avec nos alliés américains et britanniques.

 

Le groupe aéronaval français offre à notre pays et à ses décideurs militaires et politiques un atout stratégique et un outil militaire de premier plan. Affirmant la présence et la puissance de la France, il peut contribuer simultanément à la maîtrise des espaces aéromaritimes, à l’entretien de notre capacité autonome d’appréciation de situation et à la projection de puissance. Il offre une capacité d’action polyvalente, graduée et adaptée aux besoins des autorités politiques.

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13 janvier 2015 2 13 /01 /janvier /2015 15:45
Barkhane : Transfert d’autorité du groupement tactique désert ouest (GTD-O)

 

13/01/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 9 janvier 2015, à Gao, le colonel Bruno Helluy, chef de corps du 1er régiment de chasseurs parachutistes (1er RCP), a succédé au colonel Ivan Martin, chef de corps du 35e régiment d’infanterie (35eRI), à la tête du Groupement tactique désert Ouest (GTD-O). Le GTD-O As de Trèfle porte désormais le nom de GTD-O Rapace.

 

Le mandat du GTD-O As de Trèfle a été marqué par une fréquence, une durée, et une réactivité volontairement accrues afin d’accentuer la pression sur les groupes armés terroristes, notamment en perturbant leurs flux logistiques. Entre septembre 2014 et janvier 2015, le GTD-O a mené une quinzaine d’opérations, dont quatre opérations majeures, pouvant mobiliser plus de 400 soldats dans le Tigharghar, à près de 500 kilomètres de Gao. C’est au cours de l’une d’elles que l’adjudant Thomas Dupuy est mort au combat, dans la nuit du 28 au 29 octobre.

 

Ces opérations ont conduit le GTD-O de la frontière nigérienne, au sud, à la frontière algérienne, au nord, jusqu’au lac Faguibine, à l’ouest de Tombouctou, près de la Mauritanie. A ces opérations s’ajoutent les missions de surveillance du grand Gao et les patrouilles quotidiennes menées par les détachements de liaison et d’appui opérationnels (DLAO), conjointement avec les forces armées maliennes (FAMa) et la MINUSMA. Enfin, le GTD-O a réalisé 35 actions et projets d’aide à la population : rénovation de deux écoles, don de motopompes, aide médicale, distribution de kits scolaires, sensibilisations au danger des mines, etc.

 

Ce mandat a été particulièrement marqué, durant le mois de décembre, par des opérations de fouilles au nord de Gao qui ont permis la découverte, la saisie et la destruction de plusieurs tonnes d’armes, de munitions, d’explosifs, aboutissant au démantèlement d’un plot logistique et de deux ateliers de fabrication d’engins explosifs improvisés. Ces fouilles, les plus importantes depuis le lancement de l’opération Barkhane, ont porté un coup direct aux capacités de combat des groupes armés terroristes.

 

Fort de près de 600 soldats, le GTD-O Rapacese compose d’une compagnie d’infanterie (1er RCP), d’un escadron d’aide à l’engagement (1er RCH), d’une compagnie de commandement et de logistique (1er RCP), d’un sous-groupement aéromobile (SGAM - 1er RHC puis 3e RHC), et d’une section du génie (17e RGP). Il comprend également quatre DLAO, répartis auprès de la MINUSMA et des FAMa à Tombouctou (3e RG), Tessalit (CPA 20), Kidal (1er RCP) et Ansongo (1er RCP).

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

Barkhane : Transfert d’autorité du groupement tactique désert ouest (GTD-O)
Barkhane : Transfert d’autorité du groupement tactique désert ouest (GTD-O)
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13 janvier 2015 2 13 /01 /janvier /2015 13:55
Squarcini : «Légaliser les opérations spéciales» pour surveiller les djihadistes

 

12/01/2015 à 20:03 Par - LeFigaro.fr

 

INTERVIEW - L'ancien patron de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) au temps de Sarkozy préconise d'autoriser la pose de micros et de caméras directement dans les lieux de vie ou de réunions conspiratives et plaide pour une loi-cadre sur le contre-terrorisme.

 

Ancien patron de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) au temps de Sarkozy, le préfet Bernard Squarcini expose les attentes du contre-terrorisme après les drames.

 

LE FIGARO - Que manque-t-il au Renseignement pour être encore plus efficace?

 

Bernard SQUARCINI - En termes pratiques, il faut renouer en urgence la coopération avec la Tunisie, l'Égypte, la Turquie, qui fluctuent, et, plus encore, la Syrie et le Maroc, pays avec lesquels les liens sont totalement rompus. Derrière le Maroc, par exemple, il y a la Mauritanie, à l'instabilité extrême. Comment frapper des cibles sans renseignement opérationnel en Syrie, par exemple? Comment tenir à jour la liste des djihadistes sans l'appui des Syriens? Même si la diplomatie a sa logique, il faut au moins permettre à la communauté du renseignement de fonctionner, avec le maintien d'un canal de secours constitué de nos correspondants des services sur place.

 

Que manque-t-il encore pour détenir un arsenal idéal?

Il faut absolument un projet d'ensemble, une loi-cadre pour harmoniser au mieux les dispositifs et en exposer les fondements. Jusqu'à présent, il n'y a eu que du rapiéçage. Avec des oublis énormes.

 

Un exemple?

Il faut légaliser les opérations spéciales. En amont du travail judiciaire, il faut autoriser administrativement les balises et les sonorisations, c'est-à-dire la pose de micros et de caméras directement dans les lieux de vie ou de réunions conspiratives, pour savoir ce qu'ils se disent. Car, on l'a bien vu avec les frères Kouachi, les écoutes téléphoniques en phase administrative ne donnent pas toujours.

 

Pourquoi?

Parce que ces gens ont appris à se méfier des cellulaires. Et pour cause: leurs conversations au téléphone leur ont valu d'être repérés au temps des filières irakiennes en 2005, puis de la tentative d'évasion de Belkacem en 2010. Ils ont appris de leurs erreurs. Il faut donc s'approcher de plus près pour entendre les terroristes murmurer… D'autant qu'ils apprennent en prison toutes les techniques pour échapper à la police.

 

Retrouvez l'intégralité de l'interview dans Le Figaro de mardi ou dès à présent dans l'Espace abonnés du Figaro.fr.

 

Note RP Defense : lire Le renseignement intérieur français réorganisé : Priorité à la lutte antiterroriste

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13 janvier 2015 2 13 /01 /janvier /2015 08:55
Signature d’une convention de partenariat entre MBDA et Phelma

Signée pour trois ans par Pierre Benech, directeur de Phelma, Stéphanie Kraemer, responsable relations écoles et marketing RH à MBDA et Bruno Lerat, responsable du département « composants, technologies & prototypes » de l’ingénierie éectronique à MBDA, cette convention de partenariat permettra d’inscrire dans la durée les relations entre MBDA et Phelma.

 

12 janvier 2015 par Jacques Marouani - electroniques.biz

 

Chaque année, MBDA recrute des stagiaires ou diplômés de Phelma.

 

Grenoble INP-Phelma, grande école d'ingénieurs de physique, électronique et matériaux, vient de signer une convention de partenariat avec MBDA, spécialiste des missiles et systèmes de missiles. MBDA recrute chaque année environ 300 collaborateurs. Les profils recrutés sont majoritairement des ingénieurs des secteurs de l’électronique, de la simulation, de la mécanique, des études systèmes, du logiciel ou du système embarqué. Dans une moindre mesure, le secteur des matériaux de structure est également concerné.

 

Chaque année, MBDA recrute des stagiaires ou diplômés de Phelma. Pour l’année 2014 la société a ainsi accueilli quatre stagiaires de troisième année en projets de fin d’études et embauché trois élèves diplômés Phelma. L’entreprise participe depuis 4 ans à sa Journée des partenaires. Son service RH participe également depuis plusieurs années à la journée de simulations d’entretiens d’embauches pour les élèves de 3ème année de Phelma.

 

MBDA est une société d’intérêt pour le groupe Grenoble INP et plus particulièrement pour les filières propres à Phelma (comme Systèmes électroniques intégrés – SEI) et celles communes avec l’Ense3 et l’Ensimag, (comme Signal, image, communication, multimédia – SICOM ou Systèmes et logiciels embarqués - SLE). Elle est fortement intéressée par la filière par apprentissage que Phelma propose depuis quelques années dans le domaine de la conception de systèmes intégrés.

 

Suite à ce partenariat, la société MBDA sera amenée à faire des conférences techniques au sein des cours pour les filières d’intérêt pour l’entreprise.

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12 janvier 2015 1 12 /01 /janvier /2015 20:55
Vigipirate « Attentat »: 1 350 militaires engagés en Ile de France le 11 janvier 2015

12 janv. 2015 Crédits : Etat-major des armées / ECPAD

Dimanche 11 janvier, 1350 militaires étaient déployés en région Ile de France dans le cadre du plan Vigipirate.

Parallèlement, dans plusieurs villes de province les réserves du dispositif Vigipirate ont été engagées. Dimanche 11 janvier, ce sont donc près de 1900 militaires qui participaient au plan Vigipirate sur l'ensemble du territoire national.

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12 janvier 2015 1 12 /01 /janvier /2015 20:35
Rafale: l'Inde demande à la France de définir sa position d'ici avril

 

Moscou, 12 Janvier 2015 - Ria Novisti

 

Le ministre indien de la Défense Manohar Parrikar a demandé au gouvernement français de préciser sa position concernant la livraison de chasseurs Rafale à l'Inde, a annoncé lundi une source ministérielle à la radio Sputnik.

Les autorités militaires de l'Inde ont demandé à leurs homologues français de régler cette question avant la visite du premier ministre Narendra Modi à Paris. Cette visite doit avoir lieu en avril prochain.

La source a également confirmé que les militaires indiens pourraient accorder leur préférence aux chasseurs russes Su-30MKI.

"Le ministère de la Défense n'a pas encore pris de décision définitive à ce sujet. Cependant, en cas d'échec de la transaction [avec la France], New Delhi pourrait opter en faveur des Su-30", a souligné l'interlocuteur de Sputnik.

 

Le quotidien indien The New Economic Times a auparavant annoncé que le ministère indien de la Défense pourrait renoncer à acheter les Rafale au profit des Su-30MKI. Parmi les raisons susceptibles de motiver cette décision, le journal cite le coût trop élevé du contrat, ainsi que le refus de Paris de livrer les technologies à la partie indienne.

La décision de la France de suspendre la livraison des porte-hélicoptères de classe Mistral à la Russie pourrait constituer pour l'Inde une raison de plus pour renoncer à l'achat des Rafale.

Le premier de ces bâtiments de guerre devait être remis à la Russie le 14 novembre, mais le président François Hollande a gelé sa livraison sine die en raison de la position de Moscou sur la crise en Ukraine.

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12 janvier 2015 1 12 /01 /janvier /2015 18:55
photo Ministère de la Justice

photo Ministère de la Justice

 

11/01/2015 Par Paule Gonzales – LeFigaro.fr

 

Avant de commettre leurs attentats, Chérif Kouachi et Amedy Coulibaly sont passés par la case prison, où leur radicalisation s'est accentuée. Les magistrats évoquent leur impuissance et réclament un renforcement de la réforme pénale.

 

Un haut magistrat s'inquiète: «Les protagonistes des drames de ces derniers jours étaient tous déjà passés par la case justice et prison. Nous retrouvons aujourd'hui les acteurs des attentats de 1995 et ceux de la filière irakienne. Ils ont ou avaient purgé leur peine, ils étaient ou sont encore très jeunes, avec une longue carrière potentielle encore devant eux, et sont tous ressortis plus endurcis de prison quand certains n'étaient que des seconds ou des troisièmes couteaux. C'est un problème.» La réponse pénale paraît soudain inadaptée à la virulence de la menace terroriste et surtout au contrôle du parcours de ces jeunes qui passent par la pénitentiaire.

 

Suite de l’article

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12 janvier 2015 1 12 /01 /janvier /2015 17:55
Horizon Marine 2025

 

02.01.2015 par Fauteuil de Colbert

 

Chassé-croisé entre deux formats de Marine pour débuter l'année : Marine 2015 est chassée par Marine 2025. Occasion proposée de faire le bilan de la précédente maquette. C'est également le moment symbolique retenu par l'état-major de la Marine pour présenter ce projet (accessible à tous, d'un volume de neuf pages) sous la férule de son chef d'état-major, l'Amiral Bernard Rogel.

 

Suite de l'article

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12 janvier 2015 1 12 /01 /janvier /2015 17:55
Journée d'études : Cas pratiques juridiques dans le Cyberespace

 

12/01/2015 Les écoles de Saint-Cyr Coëtquidan

 

Le mardi 3 février 2015, le Centre de Recherche des écoles de Saint-Cyr Coëtquidan, dans le cadre des activités de la Chaire de Cyberdéfense et Cybersécurité Saint-Cyr - Sogeti - Thales, organise une journée d'études consacrée à des cas pratiques juridiques dans le Cyberespace.

 

Présentation :

Si les effets dévastateurs que les Cyberattaques peuvent faire peser sur nos systèmes d’information commencent à être appréhendés, tout comme les catastrophes au niveau national ou international que ces dernières peuvent engendrer, force est de constater qu’une certaine impression de flou semble régner sur le cadre juridique à appliquer en de telles circonstances, et sur l’arsenal juridique existant à notre disposition. Alors même que les frontières nationales du Cyberespace sont parfois imprécises, faut-il en rester aux lois nationales ? Lesquelles sont à appliquer ? A partir de quels faits juridiques ou seuils de gravité les lois internationales entrent-elles en vigueur ?

Rebondissant sur la prochaine publication des décrets d’application de la Loi de Programmation Militaire (LPM) relatifs aux obligation imposées aux OIV, et aux sanctions applicables en cas de non-respect, la chaire Cyberdéfense et Cybersécurité Saint-Cyr - Sogeti - Thales propose une approche novatrice, avec un exercice d’expertise juridique appliqué à trois scénarios fictifs mais réalistes, couvrant un large panel des risques et menaces Cyber, tant sur le plan local, national ou international.

 

•   Une attaque de grande ampleur sur un OIV, avec des dégâts matériels et humains considérables.

•   Une attaque sur une entreprise de taille moyenne doublée d’une attaque sur une collectivité territoriale.

•   Une attaque d’un État souverain par un autre État.

 

Quelle qualification de ces attaques dans ces trois scénarios, quel cadre juridique, quelles règles de droit et lois nationales et internationales s’appliquent ?

A la conjonction des questions de Défense et de Sécurité, la chaire vous propose donc un exercice de recherche appliquée, avec des tribunaux simulés pour la circonstance, des plaidoiries, expertises et jugements, mais aussi un exercice interactif, le public ayant la possibilité de poser des questions avant les délibérés et le jugement final.

Cette journée d’études est ouverte à tous, principalement aux entreprises et aux experts juridiques, mais aussi aux Écoles intéressées par les questions de sécurité et par l’application du Droit existant en cas de cyberattaques.

 

Programme-Journee Etudes-Cas pratique juridique dans le Cyberespace-3fevrier2015.pdf 1,20 MB

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12 janvier 2015 1 12 /01 /janvier /2015 17:55
Le 4 s’est entrainé en terrain libre

 

03-12-2014 4e RE Réf : 430 -857

 

Déployé au camp de Caylus depuis le 17 novembre, le 4ème RE s’est ensuite mis en formation de combat pour un exercice régimentaire aux alentours du camp bâti du 23 au 27 novembre.

 

Centré sur la rusticité et le drill, le régiment a pu faire progresser l’ensemble de la chaine de commandement.

Du plus jeune légionnaire au chef de corps, chacun a pu mesurer que le drill reste, bien souvent, la clef de la réussite de la mission.

 

Reportage photos

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12 janvier 2015 1 12 /01 /janvier /2015 17:55
Terre information magazine de décembre/janvier en ligne


12/01/2015 Armée de Terre

 

Le numéro de décembre/janvier de Terre information magazine vient de paraître.

 

Dans son éditorial, le général d’armée Jean-Pierre Bosser, chef d’état-major de l’armée de Terre, dresse un bilan de l’année écoulée et présente ses vœux. À lire également, la présentation du projet pour construire l’armée de Terre de demain. Au fil des pages, vous pourrez suivre les unités dans leur action en France et à l’étranger. Ce mois-ci l’accent est mis sur la BSS, avec les soldats de l’opération BARKHANE. 

Enfin, comme il est d’usage chaque année, ce numéro ne comporte pas de dossier à thème, mais le calendrier 2015 détachable, présentant une sélection de photos prises au cours des différents reportages réalisés à vos côtés.

 

Le numéro de décembre/janvier de Terre information magazine

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12 janvier 2015 1 12 /01 /janvier /2015 17:45
DIO à Madagascar (Nov 2014)

 

10-12-2014 source DLEM  Réf : 123 | 477

 

Dans le cadre des accords de coopération militaire liant la France et Madagascar, le Détachement de Légion étrangère de Mayotte a mené du 17 au 28 novembre 2014 un Détachement d’Instruction Opérationnelle (DIO) aguerrissement nautique auprès du 2ème  Régiment des Forces d’Intervention (2e RFI) de l’Armée Malgache (Tafika Malagasy) basé à Diego Suarez.

 

Aux ordres du chef de BOI, le détachement composé de l’encadrement expérimenté du Centre d’Instruction et d’Aguerrissement du Nautique (CIAN) et de Légionnaires de la CCL soutenu par le médecin chef et le Padré du DLEM s’est appliqué à dispenser une instruction de qualité, réaliste et adaptée aux moyens des soldats malgaches. L’objectif qui était de montrer tout l’intérêt de la coopération militaire après une longue interruption a été atteint. Pour le DLEM, fidèle à ses origines, il s’agissait aussi de reprendre pied sur DIEGO SUAREZ cher au cœur des anciens.

Anciens Légionnaires dont certains sont toujours présents et magnifiquement représentés par l’Adjudant-chef (ER) GALVEZ, l’Adjudant-chef (ER) FEUGUEUX et le Caporal-chef (ER) ALY MOHAMED qui ont accueilli, guidé et facilité le séjour du détachement avec chaleur et générosité.

Installé sur le camp de la Base Navale (BANA) de RAMENA à 20 kilomètres de DIEGO, au cœur des anciennes fortifications françaises toujours visibles qui défendaient la baie de DIEGO, juste à côté de l’ancien centre d’instruction des snipers du 3e REI, ce DIO rustique et éprouvant a pu se dérouler conformément au programme fixé malgré les difficultés dues à la chaleur, à l’isolement du site d’instruction, au manque de véhicules, aux difficultés pour déporter l’alimentation et assurer le logement des stagiaires sur le camp de RAMENA. Il est permis d’espérer que la reprise de la coopération permettra de réhabiliter une partie des bâtiments de l’ancien camp militaire d’ORANGEA et/ou CAP DIEGO.

60 officiers, sous-officiers et fusiliers marins de la 2ème compagnie et de la compagnie de commandement régimentaire (CCR) du 2e RFI ont suivi pendant 10 jours tout d’abord avec méfiance puis intérêt et enfin enthousiasme cette formation à dominante nautique qui leur a permis de revoir les actes élémentaires et réflexes individuels et collectifs jusqu’au niveau groupe sur terre et à partir de la mer en travaillant la natation utilitaire, le palmage, l’école de rame, le changement de milieu, le balisage de jour et de nuit, l’abordage de plage, le combat par appui mutuel, l’ISTC, le tir, le secourisme au combat (niveau SC1) et les techniques d’intervention opérationnelle rapprochée (TIOR).

Bien commandés et structurés, les soldats malgaches ont confirmé qu’ils étaient disciplinés, rustiques, physiques et volontaires. Fiers de montrer leurs capacités lors du VIP day de clôture du stage, ils ont eu à cœur de restituer impeccablement les différents procédés et savoirs faires appris dans les différentes démonstrations dynamiques présentées aux autorités civiles et militaires : abordage de plage après mise en place par zodiac et palme, balisage, techniques de déplacement et camouflage sur mer, progression sous le feu ennemi, extraction d’un chef rebelle, relève d’un blessé sous le feu, séquence TIOR…

Ainsi, le commandant des forces d’intervention, le Général RABETOKOTANY venu spécialement d’Antananarivo pour la circonstance, le général commandant la région militaire n°7, le Colonel (R) PETITJEAN représentant l’attaché de défense et la coopération de défense française, le Lieutenant-colonel de MESMAY chef de corps du DLEM et tous les responsables militaires de la garnison d’ANTSIRANANA venus nombreux pour la cérémonie ont pu apprécié le travail effectué et sont repartis favorablement impressionnés par ce qu’ont été capables de montrer les fusiliers marins du 2e RFI.

Ce premier DIO réalisé par le DLEM à Madagascar depuis deux ans et demi sur un nouveau théâtre inconnu pour la majorité des encadrants et instructeurs, s’il a été dense et délicat à mener est une réussite totale. Il devrait marquer les esprits, car si les Légionnaires sont repartis fiers du travail accompli et émerveillés par les paysages enchanteurs (et toujours chantés) de la baie de DIEGO, du côté Malgache cette action devrait aider à prendre en compte et améliorer la formation, l’entraînement, l’équipement, le logement et l’aptitude opérationnelle du 2ème RFI.

Le DLEM retournera à Madagascar dès le début de l’année 2015 pour mener un second DIO aguerrissement nautique au profit des 1re et 3ème compagnies du 2e RFI. « Adieu Diego …» nous reviendrons !

 

Reportage photos

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12 janvier 2015 1 12 /01 /janvier /2015 17:45
DIO COMORES (Oct 2014)


10-12-2014 Source DLEM Réf : 121 | 186

 

Du 23 au 30 octobre 2014, dans le cadre des accords de coopération militaire liant la France et les Comores, le DLEM a effectué un Détachement d’Instruction Opérationnelle (DIO) Mise en Condition avant Projection (MCP) au profit de la Compagnie d’Intervention et de Projection (CIP) de la Force Comorienne de Défense (FCD) au camp d’ITSOUNDZOU sur l’île de Grande Comore.


Une montée en puissance progressive

La Compagnie d’Intervention et Projection (CIP) est née en septembre 2013 de la volonté du CEMA Comorien, le Colonel YOUSSOUF IDJIHADI, conscient des enjeux militaires et internationaux liés à la participation d’une unité de la FCD à une opération extérieure qui conférerait une dimension internationale à l’Armée Nationale de Développement comorienne. Le BOI du Détachement de Légion étrangère de Mayotte avait été associé à la réflexion et à la mise sur pied de cette compagnie dès l’origine.

Il avait alors été proposé que cette compagnie soit formée par les meilleurs soldats des six compagnies de combat de Forces Comoriennes de Défense (FCD) sélectionnés au cours du DIO OMP mené sur le camp d’ITSOUNZOU du 20 au 28 novembre 2013 qui avait validé la fin d’une longue période de formation cadres comptant 97 stagiaires élèves caporaux et élèves sous-officiers organisée par l’AND. Au cours de ce DIO, les stagiaires après avoir été formés sur la réglementation militaire et le droit des conflits armés, la mise en pratique de procédés particuliers liés aux opérations de maintien de la paix (patrouille, point de contrôle routier, techniques d’intervention opérationnelle rapprochée - TIOR) avaient été évalués individuellement en tactique (connaissance des actes élémentaires et individuels du combattant, cadres d’ordres simples), en sport (tests d’aptitude parachutistes français et parco
Les 50 meilleurs sous-officiers, caporaux et soldats issus de la FCD ont immédiatement enchaîné sur un DIO aguerrissement organisé du 29 novembre au 10 décembre 2013 à MALOUDJA qui a permis de former les deux premières sections de la CIP. Au cours de cette seconde formation, les stagiaires ont travaillé les savoir-faire « commando » : franchissement vertical et horizontal de coupures sèches et humides, natation utilitaire, palmage en mer, navigation en zodiac, techniques d’intervention opérationnelle rapprochée (TIOR)… mais ils ont aussi été formés en instruction sur le tir de combat (ISTC) et en secourisme.

Cette compagnie a ensuite été regroupée du 24 février au 09 mars 2014 pour effectuer un DIO combat à MORONI puis sur le camp d’ITSOUNZOU où elle a pu être formée en commandement (cadres d’ordres), en combat, et en tir. Ce DIO combat avait intégré une vingtaine de soldats supplémentaires pour former la 3ème section de la CIP.


Finalisation de la préparation

Le dernier Détachement d’Instruction Opérationnel Mise en Condition avant Projection (MCP) effectué par le Détachement de Légion étrangère de Mayotte (DLEM) aux Comores du 23 au 30 octobre 2014 sur le camp d’ITSOUNZOU en Grande Comore avait pour objectif de finaliser la préparation de la Compagnie d’Intervention et Projection (CIP) en vue de sa projection sur le continent africain courant 2015 dans le cadre d’une Opération de Maintien de la Paix (OMP). Alignée à 150 personnels issus de toutes les compagnies FCD de Grande Comore, Moheli et Anjouan répartis en trois sections de combat à 40 soldats plus une section de commandement, le commandement de cette compagnie a été confié au capitaine AZAD, bien connu des Légionnaires français pour avoir été l’officier de liaison de la plupart des DIO depuis 3 ans.

L’instruction de cette dernière formation a priorisé les missions se rapportant à la défense d’un quartier général dans le cadre d’une opération de maintien de la paix :
- le combat : apprentissage des missions liées à la protection d’un quartier général (tenir un point, la patrouille, le point de contrôle routier et piéton, l’escorte de convoi, le procédé particulier « garder une emprise », la sensibilisation au danger IED-engins explosifs improvisés) ;
- le tir : révision de l’Instruction Sur le Tir de Combat, tir au fusil d’assaut « AK 47 » sur le champ de tir d’ITSOUNDZOU ;
- le secourisme de combat : une demi-journée d’instruction en secourisme de combat et une séquence évaluation ;
- la réglementation militaire et l’application du Droit des conflits armés par les forces terrestres (devoirs du militaire en opération, droit international humanitaire, conventions de Genève).

L’effort a porté sur le commandement en cherchant à impliquer systématiquement les chefs tant pour l’instruction que lors des restitutions et la tactique en plaçant chaque séance d’instruction ou de tir dans un cadre opérationnel.

Ce DIO aux ordres du CES RHONE, adjoint au BOI du DLEM, fort de 23 instructeurs légionnaires et militaires français du DLEM (3 officiers, 9 sous-officiers, 11 caporaux chefs et caporaux) était le cinquième effectué par le DLEM aux Comores en 2014.


Une compagnie évaluée très opérationnelle

Contrôlée le 12 novembre 2014 par le brigadier général soudanais Ibrahim Mohamed, chef de liaison de la force Est africaine (EASF) venu évaluer si l’armée comorienne était prête à être engagée dans les pays en crise de la partie est du continent Africain, la CIP n’a pas démérité. Dans son intervention au moment de remettre au chef de l’Etat Comorien le document officiel d’évaluation, le brigadier général Ibrahim Mohamed n’a pas tari d’éloges déclarant être à la fois « surpris » et « impressionné par la démonstration » que la compagnie a exécuté. A l’entendre, après 10 années de préparation pour les composantes devant former l’EASF dont l’élément de police, l’élément civil et l’élément militaire « aujourd’hui, nous sommes arrivés à un stade où nous pouvons dire que l’EASF est prête pour ses missions ».

 

Reportage photos

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12 janvier 2015 1 12 /01 /janvier /2015 17:45
Contre les djihadistes, la Libye veut de l'aide

 

 

12.01.2015 BBC Afrique

 

Le gouvernement libyen se plaint d'être abandonné tout seul à combattre les djihadistes à l'intérieur de ses frontières.

 

L'exécutif à Tripoli exhorte alors la communauté internationale à lui venir au secours.

Dans un entretien à l'Agence France Presse, le Premier ministre Abdallah Al-Thenni souligne que son pays ne reçoit aucune aide, tandis qu'il y a une offensive internationale contre les djihadistes en Syrie et en Irak.

La Libye est en proie à un chaos alimenté par des factions hostiles depuis la chute du colonel Kadhafi en octobre 2011.

La Libye est dirigée par deux gouvernements qui se disputent le pouvoir à distance.

L’équipe reconnue par la communauté internationale et chapeautée par Abdallah Al-Thenni siège à Al-Baïda dans l'est du pays.

L'autre gouvernement, proche des miliciens de Fajr Libya (Aube de la Libye), contrôle Tripoli, la capitale.

"Nous craignons une infiltration en Libye des membres de l'Etat islamique si l'étau se resserre autour d'eux en Syrie et en Irak," a déclaré le Premier ministre Thenni.

La campagne de l'Otan qui a conduit à la chute de Kadhafi a été emmenée par la France.

Mais récemment, le président François Hollande a écarté l'idée d'une intervention militaire de son pays en France.

"La France n'interviendra pas en Libye parce que c'est à la communauté internationale de prendre ses responsabilités," commente le Premier ministre libyen.

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12 janvier 2015 1 12 /01 /janvier /2015 17:45
Djibouti : Dans la peau d’un conducteur avitailleur

 

12/01/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le caporal-chef Christophe est conducteur avitailleur au sein du service des essences des armées (SEA). Engagé volontaire, il a été recruté au sein du SEA en 1997, a effectué un changement d’armée en 2005 au profit de l’armée de Terre qu’il connaissait bien pour y avoir fait son service militaire, puis, 4 ans plus tard, a réintégré le service des essences en 2009. Il a participé à 5 opérations extérieures sur 3 théâtres d’opérations : le Tchad en 1999 et en 2011, le Kosovo en 2001 et 2004, et la Côte d’Ivoire en 2006.

 

Depuis 2013, au sein des Forces Françaises stationnées à Djibouti (FFDj), sa mission principale est d’approvisionner en carburant l’escadron de transport (ET 88) et l’escadron de chasse (EC 3/11) de la Base Aérienne 188 ainsi que le détachement de l’aviation légère de l’armée de Terre (DETALAT). L’avitaillement d’aéronefs militaires français de passage à Djibouti est également possible. Pour accomplir cette tâche, le suivi journalier des prévisions de vols garantit une préparation des missions adaptée aux besoins. L’avitaillement s’effectue directement sur les pistes aéronautiques et, selon le débit désiré, par le biais d’un accrocheur directement branché sur le réservoir de l’appareil ou simplement avec un pistolet comme on peut le faire pour sa voiture à la station essence.

 

Plusieurs types d’opérations existent. Traditionnellement, les aéronefs peuvent avoir besoin de faire le plein ou de compléter le réservoir. Inversement, le conducteur avitailleur peut devoir reprendre du kérosène en cas d’évolution de la mission de l’avion ou de l’hélicoptère (distance à parcourir moins longue, plus de fret à transporter…). Enfin, le « defuelling » ou transfert de carburant d’un aéronef à l’autre autorise une projection plus rapide et plus lointaine. Toutes ces missions sont éprouvantes physiquement à Djibouti avec les fortes chaleurs.

 

Le caporal-chef Christophe exerce son métier en priorité sur le tarmac de la base aérienne qui est utilisée par l’Escadron de chasse, l’Escadron de transport et également le détachement de l’aviation légère de l’armée de Terre. Toutefois, lors des exercices en particulier, il est amené à se déplacer en dehors de Djibouti-ville sur les champs de tir aériens et sur le centre d’entraînement au combat et d’aguerrissement au désert (CECAD).

 

Dans son métier de soldat du pétrole, le caporal-chef Christophe apprécie particulièrement la variété des tâches car au-delà de l’avitaillement, il doit suivre scrupuleusement un protocole de sécurité en testant quotidiennement la qualité du carburant. Il garde bien en tête que la qualité de son travail à des conséquences sur les missions des pilotes. Voilà , un exemple concret du travail interarmées.

Djibouti : Dans la peau d’un conducteur avitailleur
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12 janvier 2015 1 12 /01 /janvier /2015 16:45
Centrafrique: le démenti de Sangaris (11 Jan. 2015)

 

11 janvier 2015 BBC Afrique

 

Selon leur porte-parole, Laurent Bastide, les soldats de cette opération militaire française basés à quelque 600 kilomètres de Bangui n’ont pas tiré en direction de la foule venue protester samedi près de leur base.

 

"Dans la matinée (samedi), une foule s’est approchée de la base où sont stationnés les éléments français présents à Bria", a dit Bastide lorsque BBC Afrique l’a joint par téléphone.

"Nous avons compté des jets de pierre et un jet de grenade venus de cette foule. Il n’y a eu aucun tir venu de Sangaris. (…) Aucun tir", a-t-il soutenu.

 

Des "remous depuis quelque temps"

 

Interrogé sur les raisons des manifestations hostiles aux soldats français, Laurent Bastide a répondu : "Nous n’avons pas de réponse à donner. Il faudrait demander cela aux manifestants."

Bastide signale qu’"il y a des remous depuis quelque temps, à Bria".

Plusieurs sources contactées par BBC Afrique ont fait état samedi de la mort d’une personne, lors d’une manifestation hostile aux soldats français, à Bria.

Les manifestants voulaient se rendre en masse sur le site de Sangaris, à l’aérodrome de la ville, mais ils ont été repoussés par des tirs des soldats de l’opération militaire française, selon des habitants de Bria.

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