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13 décembre 2014 6 13 /12 /décembre /2014 12:55
Mise en place d'un CAESAR (camion équipé du système d'artillerie), par la 1re section de la 4e batterie du 93e RAM.

Mise en place d'un CAESAR (camion équipé du système d'artillerie), par la 1re section de la 4e batterie du 93e RAM.

 

10.12.2014 Armée de Terre

 

Du 24 novembre au 5 décembre 2014, le 93e RAM (régiment d’artillerie de montagne) a participé à l'exercice AIGLE 2014 à Valloire. Cette manœuvre a permis d’entrainer les composantes de l'appui feux Sol-Sol CAESAR et mortier de 120mm.

 

Repportage photos

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13 décembre 2014 6 13 /12 /décembre /2014 12:55
État des lieux du transport maritime français


5 Décembre 2014 Asp Claire de Marignan - Centre d’études stratégiques de la Marine

 

Entre janvier 2012 et juillet 2014, le nombre de navires sous pavillon français a diminué de près d’une trentaine, la France passe sous le seuil symbolique des 200 navires de plus de 500 UMS(1). Faut-il s’en inquiéter ?

 

Adossé à une véritable tradition maritime, le pavillon français jouit d’une excellente image. Le Mémorandum de Paris – accord international visant à améliorer la sécurité maritime par un meilleur contrôle des navires – le classe en tête des pavillons les plus sûrs du monde et l’International Chamber of Shipping (ICS) l’a identifié en 2012 parmi les meilleurs pavillons, tant du point de vue de la qualité de la flotte que du contrôle par l’État du port ou du nombre de conventions internationales ratifiées.

 

La place de l’armement français sur la scène internationale du shipping

Alors que le trafic maritime mondial explose, la flotte marchande française ne cesse de diminuer. Quatrième jusqu’au début des années 70, elle se situe désormais au 29e rang mondial ; véritable paradoxe si l’on songe que les armateurs n’ont jamais été plus à leur avantage. Ainsi, l’armement français compte une centaine de compagnies qui opèrent et 547 navires battant pavillon français, donc immatriculés sous le premier registre(1), applicable en métropole et dans les départements d’outre-mer. Son principal atout est la jeunesse de sa flotte, avec une moyenne d’âge de 7,7 ans. Le groupe français CMA CGM se place au 14e rang mondial des compagnies, toutes activités confondues, mais est au 3e rang pour le conteneur, après Maersk et MSC. La France est également bien représentée dans d’autres secteurs : Bourbon, leader des services maritimes à l’offshore pétrolier, Louis Dreyfus Armateurs, spécialisé dans le transport de vrac sec, ou encore Alcatel-Lucent, Orange Marine et Nexans, principaux câbliers mondiaux. Position fondamentale au regard de l’enjeu stratégique et géopolitique que représente actuellement l’acheminement des télécommunications et de l’énergie électrique. Or, bien que les armateurs français se portent au mieux sur la scène internationale du Shipping, ils détiennent peu de navires (CMA CGM détient 85 navires en propre pour 339 bâtiments affrétés). Cela s’explique notamment par le développement récent de grands navires qui garantissent des économies d’échelle et de meilleures performances. Le deuxième registre d’immatriculation, le registre international français (RIF), contribue aussi au dynamisme du pavillon français, puisque près de 1 400 navires détenus par des compagnies françaises l’arborent. Créé en 2005, le RIF est ouvert aux navires armés pour le commerce au long cours ou le cabotage international. Il a permis de soutenir la compétitivité de l’armement français face à la concurrence internationale et de soutenir l’emploi maritime. Autre levier visant à renforcer l’attractivité du pavillon français : en 2013, le député Arnaud Leroy a remis un rapport sur la compétitivité des services et transports maritimes. L’amendement proposé modifie deux articles de la loi de 1992 sur la réforme du régime pétrolier et étend l’obligation minimale de pavillon français pour les importations de brut aux produits raffinés, ou encore l’amélioration de mesures fiscales pour renforcer la compétitivité des entreprises maritimes et permettre le renouvellement de leur flotte. Aujourd’hui, avec la montée en puissance de pays émergents, en particulier de pays asiatiques, les armateurs français et plus globalement européens doivent nouer des alliances afin de garder une place importante sur la scène internationale du Shipping. Il y a quelques mois, CMA CGM avait ainsi envisagé un regroupement avec Maersk et MSC. Cependant, l’alliance n’a pas été mise en oeuvre. La Chine s’y est opposée, soutenue par le Conseil des chargeurs européens (ESC), car cette alliance entre les trois leaders mondiaux du transport maritime de conteneurs aurait mis à mal la concurrence internationale. Toutefois, le géant français a répliqué peu de temps après avec Ocean Three, une collaboration avec China Shipping Containers Lines et United Arab Shipping Company, une compagnie du golfe Arabo-Persique détenue majoritairement par le Qatar. Ce regroupement, qui prévoit des partages de routes et de navires, permettra notamment de réduire les coûts sur les principales lignes commerciales maritimes.

 

État des lieux du transport maritime français

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Quel avenir pour le shipping ?

Interrogation majeure quant à l’avenir : le gigantisme des porte-conteneurs. La capacité moyenne des porte-conteneurs a triplé en 25 ans. Le calcul économique dicte cette logique : plus le porte-conteneurs est grand, plus il est rentable. Le canal de Panama, par exemple, subit d’importants travaux d’agrandissement afin de permettre aux navires post-Panamax(2)  d’être pris en charge. Toutefois, les navires de plus de 18 000 conteneurs posent un véritable problème de sécurité maritime et portuaire. Des accidents dramatiques en mer font aujourd’hui l’actualité et poussent à s’interroger sur les limites de cette course au gigantisme, en particulier en termes de pollution accidentelle, de remorquage et d’assistance. L’enjeu du développement durable se fait lui aussi de plus en plus prégnant, mais peut se révéler un atout. La France a ratifié l’immense majorité des conventions de l’Organisation maritime internationale et les a mises intégralement en oeuvre. Elle a notamment engagé sa flotte de commerce à appliquer la directive « soufre » à partir du 1er janvier 2015. Issue de la convention Marpol de 1997 pour la prévention de la pollution, cette directive vise à limiter la teneur en soufre à 0,1 % dans les SECAs (zone de contrôle des émissions de soufre), dont la zone Baltique, Manche et mer du Nord. L’excellence du pavillon français dans le respect de l’environnement est un atout de compétitivité qui peut se renforcer avec le « navire du futur », soit un navire conçu pour avoir un faible impact environnemental. Reste que les contraintes de construction, de sécurité, de coût ou d’impact environnemental peuvent affecter à terme la compétitivité du transport maritime, sans oublier la densification d’alternatives terrestres. La « route de la soie terrestre », grand corridor ferroviaire s’étendant de l’océan Pacifique à la mer Baltique que la Chine souhaite développer, peut avoir un impact sur le transport maritime dans l’océan Indien. Ce mode de transport semble une option d’autant plus intéressante que la piraterie demeure une menace bien réelle pour les navires de transport dans certaines régions, notamment dans le golfe de Guinée. Toutefois, le transport maritime reste aujourd’hui, dans bien des domaines, le moyen le plus rentable d’acheminer sur de longues distances une grande quantité de marchandises.

 

(1) (Universal Measurement System) : Unité internationale de tonnage pour les navires d’une longueur supérieure à 24m et effectuant des voyages internationaux.

(2) Les navires post-Panamax ont une taille supérieure à ceux classés Panamax, c’est-à-dire les navires aux dimensions maximum pour rentrer dans les écluses du canal de Panama.

 

Le pavillon français

Le pavillon représente la nationalité du navire, il détermine la loi applicable en haute mer et permet de bénéficier de la protection réservée aux nationaux. Les navires immatriculés en France doivent respecter la réglementation française relative à la sécurité, à la sûreté, au social ou à l’environnement. Un même pavillon peut comporter plusieurs registres pour lesquels les règles juridiques applicables aux marins ou aux navires peuvent être différentes. Le pavillon français compte six registres d’immatriculation :

• le registre applicable en métropole et dans les DOM (1er registre), qui représente 1/3 de la flotte sous pavillon français ;
• le registre international français (RIF), créé par la loi du 3 mai 2005 ;
• le registre des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF) ;
• le registre de Nouvelle-Calédonie ;
• le registre de Wallis et Futuna ;
• le registre de Polynésie française.

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13 décembre 2014 6 13 /12 /décembre /2014 12:55
Présentation du modèle SSA 2020

 

13/12/2014 DCSSA

 

Le 11 décembre, le MGA Jean-Marc Debonne, directeur central du service de santé des armées, a présenté le modèle 2020 devant le personnel du Service à l’École du Val-de-Grâce. Ce modèle, indispensable dans un contexte, en autres, de profonde évolution du monde de la santé en France, conserve les 5 composantes du Service. Il permet d’assurer le contrat opérationnel dans la durée et avec un haut degré de performance, tout en réduisant la sujétion opérationnelle individuelle et en sécurisant le fonctionnement des établissements du Service.

 

La prochaine étape de la mise en oeuvre du modèle sera la déclinaison de la feuille de route par fonction : 1er recours, hôpital, ravitaillement sanitaire, recherche, formation, ressources humaines, finances et SIC. La transformation sera conduite par une nouvelle équipe à partir de janvier 2015. 

 

Document de présentation du modèle du 11 décembre 2014

 

Dossier thématique (pourquoi un nouveau modèle, réorganisation de la médecine des forces, un nouveau modèle hospitalier, la formation, le ravitaillement, la recherche, la réduction des effectifs, objectifs 2020

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13 décembre 2014 6 13 /12 /décembre /2014 08:55
Exposition "Amiral Ronarc'h, bataille de Dixmude" (11 dec – 29 jan 2015)

 

Source Marine Nationale

 

Le Service Historiqe de la Défense (SHD) de Brest propose au grand public l'exposition « Amiral Ronarc’h – bataille de Dixmude » présentée à bord du BPC Dixmude lors des commémorations de la bataille de Dixmude qui se sont déroulées dans la première quinzaine d'octobre 2014.

 

Cette exposition, réalisée par des élèves du lycée Amiral Ronarc’h de Brest, en partenariat avec la Marine nationale, est labellisée par la Mission du Centenaire. Elle est composée de quinze panneaux explicatifs et d'objets remarquables issus de fonds privés et de la Marine. Le SHD de Brest offre la possibilité aux Brestois de découvrir un épisode décisif de la Grande Guerre au cours duquel les fusiliers marins se sont particulièrement illustrés sous le commandement de l'Amiral Ronarc'h.

 

Du lundi 8 décembre 2014 au jeudi 29 janvier 2015

Hall d'accueil du SHD, du lundi au vendredi de 8h30 à 12h et de 13h à 17h30

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13 décembre 2014 6 13 /12 /décembre /2014 08:45
Barkhane : mise en service de la piste d’aviation de Madama

 

12/12/2014 Sources : État-major des armées  

 

Le 4 décembre 2014 a eu lieu le premier posé d’un avion de transport tactique (ATT) sur la piste d’aviation de la base de Madama, site d’implantation du détachement temporaire au Nord Niger (DTNN) de l’opération Barkhane.

 

Un CN 235 CASA, parti de N’Djamena, s’est posé à 10h00 au terme d’un vol de 3 heures 40. Puis, le 7 décembre 2014, c’est un Transall C160 qui s’est posé à Madama. Parti dans la matinée du détachement Air (DETAIR) de Niamey, l’aéronef a atterri quelques heures plus tard dans le nord du Niger. Deux Transall C160 du Groupement de Transport Opérationnel (GTO) du fuseau ouest de la bande sahélo-saharienne (BSS) ont ainsi effectué plusieurs rotations entre Niamey et Madama.

 

Les travaux d’allongement et de revêtement de la piste d’aviation de Madama, menés par un détachement de sapeurs du 25e régiment du génie de l’air (25e RGA), se sont déroulés du 5 au 30 novembre 2014. Ces travaux ont consisté à réhabiliter une ancienne piste de 800 mètres et à l’allonger de 500 mètres afin de pouvoir accueillir les avions de transport tactique (ATT), et notamment le Casa « Nurse » médicalisé. Lors de cette première phase, le 25e RGA a procédé au désensablage de la piste existante et a effectué un terrassement afin de permettre l’allongement de la piste. Afin de répondre au mieux aux besoins de ce chantier, les sapeurs de l’air ont créé une carrière de latérite près de la piste. Cette latérite, après avoir été mise en place, a été nivelée, arrosée et compactée afin d’obtenir la portance nécessaire au posé des ATT.

 

La deuxième phase du chantier, qui vient de débuter, consiste en une extension de la piste de 500 mètres supplémentaires, pour arriver à une longueur définitive de 1800 mètres. Des aires aéronautiques, comprenant une bretelle, deux parkings aéronefs et plusieurs plots de stationnement pour les hélicoptères de manœuvre (HM) sont actuellement en cours de réalisation.

Seuls les convois terrestres ou les rotations par hélicoptère permettaient jusqu’alors de rallier la zone. La mise en service de cette piste d’aviation, couplée à la capacité de stationnement d’aéronefs, permettra ainsi l’augmentation des rotations aériennes et l’accélération de la montée en puissance du DTNN de Madama au travers de la mise en place d’une base avancée temporaire (BAT).

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

Barkhane : mise en service de la piste d’aviation de Madama
Barkhane : mise en service de la piste d’aviation de Madama
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12 décembre 2014 5 12 /12 /décembre /2014 17:55
DCNS teste de nouveaux outils de lutte anti-terroriste et anti-piraterie

 

12.12.2014 DCNS

 

DCNS vient de tester avec succès, en rade de Toulon, un démonstrateur en temps réel de lutte asymétrique contre les attaques terroristes et de piraterie. Fruit de plusieurs années de recherche et de développement, ce système de DCNS intègre des technologies de pointe : vidéo ultra-haute définition et haute sensibilité, réalité augmentée, algorithmes puissants de détection de comportements menaçants… L’objectif est d’accélérer la prise de décision et d’empêcher les dommages collatéraux en situation de défense rapprochée.

 

Les équipes de DCNS ont expérimenté, le 10 décembre 2014, le démonstrateur d’un nouveau système de lutte contre la piraterie et le terrorisme en mer. La Marine nationale a apporté son soutien tant technique qu’opérationnel à ce test grandeur nature durant lequel des attaques maritimes terroristes ou de pirates ont été simulées. Le système de lutte de DCNS a permis de mettre en œuvre rapidement une défense efficace en zone littorale, là où se déroulent essentiellement les missions de lutte anti-piraterie.

 

Constitué d’un réseau de caméras ultra-haute définition à 360 degrés, l’outil développé par DCNS assure une veille sur plusieurs kilomètres autour du navire. Des informations captées par les caméras se superposent aux images de la réalité augmentée afin de faciliter l’analyse des différents objets mobiles à proximité (navires de plaisance, pêcheurs… ou pirates). En cas de mouvements suspects, un opérateur peut utiliser un zoom très puissant, pour confirmer ou non la menace. Une riposte peut alors être mise en œuvre, du simple avertissement sonore ou lumineux, jusqu’au tir de sommation ou d’arrêt. Grâce à une caméra fixée sur l’arme, le Commandant du navire vérifiant au préalable, dans ce cas, qu’il n’y a pas de risques de dommages collatéraux.

 

La situation à 360 degrés est affichée en permanence, en temps réel, sur un écran dans la passerelle du navire, visible par le Commandant du navire et par tous les opérateurs de défense rapprochée. Chacun partage ainsi les mêmes informations au même moment, dans une approche collaborative, que l’on retrouve dans le concept de passerelle de navire de combat du futur de DCNS, présenté par le Groupe au salon Euronaval 2014. Compatible avec un grand nombre de navires, ce système peut fonctionner seul ou être intégré à un système de management de combat (CMS) pour bénéficier des informations fournies par les autres capteurs du navire notamment ceux embarqués sur des drones aéronautiques.

 

Le développement de ce démonstrateur est l’aboutissement de plusieurs années de recherche de DCNS. Pour le réaliser, DCNS s’est associé à des PME innovantes aux expertises complémentaires. Avec cette capacité supplémentaire, DCNS apporte aux Marines une réponse concrète face aux risques croissants d’attaques terroristes (embarcation-suicide, embuscade…) ou d’actes de piraterie.

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12 décembre 2014 5 12 /12 /décembre /2014 17:54
Stages armées-jeunesse 2015


12/12/2014 Source CAJ

 

Plus de 500 stages et contrats armées-jeunesse pour 2015

 

Contrats armées-jeunesse et stages sous conventions de niveau Bac+3 à Bac+7 au sein du ministère de la défense.

Il s'agit soit :

- De contrats de travail à durée déterminée (rémunérés) de 3 mois maximum : il répond à un besoinde l'organisme d'accueil

- De stages sous convention (gratifiés ou non) de 6 mois maximum : le stage est nécessaire à la validation du diplôme. Par conséquent l'établissement universitaire contrôle le contenu du stage

 

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12 décembre 2014 5 12 /12 /décembre /2014 17:50
photo SGT Amaury Duthoy

photo SGT Amaury Duthoy

 

12/12/2014 Armée de Terre

 

Du 1er au 12 décembre, le corps de réaction rapide France (CRR-Fr) organise l’exercice READY SOLDIER sur le camp militaire de Harskamp, aux Pays-Bas.

 

Le but de cet entraînement est de qualifier ou recycler le personnel d’active et de réserve de l’état-major dans les domaines du tir (ISTC Famas et PA) et du secourisme (PSC1 et SC1). 140 personnes sont concernées. L’entretien des savoir-faire est indispensable au sein de cet état-major opérationnel, notamment en 2014 où le CRR-FR tient l’alerte de la NATO Response Force (force de réaction rapide de l’OTAN). Le prochain exercice READY SOLDIER, en avril 2015, revêtira lui aussi une importance particulière car il précédera la projection d’une partie de l’état-major en juin sur le poste de commandement interarmées de théâtre (PCIAT) de l’opération BARKHANE.

 

Reportage photos

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12 décembre 2014 5 12 /12 /décembre /2014 15:55
Pôle d’excellence cyber : Signature d’un accord général de partenariat pour la recherche


2/12/2014 DGA

 

Le ministère de la Défense, représenté par la Direction générale de l’armement (DGA), la région Bretagne et 11 universités, écoles d’ingénieurs et institutions de la recherche* ont signé le 12 décembre 2014 un accord général de partenariat pour la recherche en cyberdéfense. Cet accord s’inscrit dans le cadre du pacte du pacte Défense cyber lancé à Rennes par Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, le 7 février 2014 et du pacte d’avenir pour la Bretagne signé entre l’État et la région le 13 décembre 2013.

 

La signature de cet accord marque une avancée significative pour le pôle d’excellence cyber, implanté en Bretagne avec une portée nationale et un objectif de rayonnement international : il concrétise en moins d’une année l’un des objectifs majeurs consistant à faire converger les compétences et les énergies des partenaires au profit de la formation, de la recherche et du développement de la filière industrielle cyber.

Cet accord établit un cadre de travail stable, traduisant un engagement sur le long terme des signataires et permettant de définir une vision stratégique commune en matière de recherche et de valorisation en lien avec le tissu industriel. Il permettra aussi de faciliter le recrutement de nouveaux chercheurs et de mettre en oeuvre des actions de collaboration scientifique visant notamment à :

- conduire des travaux de recherche dans le cadre de thèses,

- financer des projets de recherche post-doctorants,

- associer des membres du personnel de la DGA aux laboratoires de recherche partenaires,

- organiser des séminaires de recherche communs.

Dès 2015, cet accord permettra, par exemple, de financer 20 thèses supplémentaires par an dans le domaine cyber. Grâce aux différents dispositifs de soutien à la recherche & technologie (R&T) de la DGA, plus d’un million d’euros par an sera investi dans l’écosystème breton de recherche cyber.

 

* Liste des 13 signataires : ministère de la Défense (DGA), région Bretagne, Centre national de la recherche scientifique (CNRS), Institut national de recherche en informatique et en automatique (INRIA), Université européenne de Bretagne (UEB), Université de Bretagne-Sud (UBS), Université de Bretagne occidentale (UBO), Université Rennes 1, Université Rennes 2, École normale supérieure de Rennes (ENS Rennes), École supérieure d’électricité (SUPELEC), Institut national des sciences appliquées de Rennes (INSA Rennes), Télécom Bretagne.

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12 décembre 2014 5 12 /12 /décembre /2014 15:45
Sangaris : sécurisation d’un convoi entre Bangui et N’Délé (màj)

 

12 déc. 2014 Ministère de la Défense

 

Menée en coordination avec la MINUSCA du 26 novembre au 6 décembre 2014, l’opération Arcole a permis de sécuriser le déplacement du convoi de camions de l’entreprise Ecofaune, mandatée pour réaliser les travaux de réfection de l’école de N’Délé. Au cours de cette opération, les sapeurs de la force Sangaris ont reconstruit le pont de Bamingui pour permettre au convoi d’atteindre N’Délé

 

Il ne manquait plus que la livraison du matériel pour commencer les travaux de réhabilitation de l’école de N’Délé. C’est chose faite grâce au travail de la force Sangaris, en coordination avec la MINUSCA : l’escorte des véhicules transportant le matériel de construction et les travaux des sapeurs pour réparer le pont de Bamingui ont permis de faire passer le convoi sur la seule route reliant Bangui à N’Délé.

Le commandant Gilles, chef opération de cette mission, avait donné des ordres clairs à la compagnie d’infanterie et aux appuis déployés par le groupement tactique interarmes (GTIA) Picardie : « rester vigilant et conserver le dispositif de sûreté établi tout au long dutrajet ». La mission de la force était de sécuriser le convoi des camions de l’entreprise Ecofaune. L’escorte du convoi était déployée afin de dissuader toute approche de groupes armés. Le travail de coordination avec la MINUSCA a également été bénéfique à la mission, permettant de traverser en sécurité des villages et zones qui étaient majoritairement occupés par des ex-Séléka.

Les quelques 50 véhicules du convoi ne sont pas passés inaperçus sur les 1 100 kms de piste. La saison des pluies qui s’achève a rendu certains passages de la route particulièrement délicats et 10 jours ont été nécessaires pour rallier N’Délé. Le convoi n’avançait pas rapidement avec une vitesse moyenne de déplacement entre 6 et 25 km/heure.

Sangaris : sécurisation d’un convoi entre Bangui et N’Délé (màj)Sangaris : sécurisation d’un convoi entre Bangui et N’Délé (màj)
Sangaris : sécurisation d’un convoi entre Bangui et N’Délé (màj)Sangaris : sécurisation d’un convoi entre Bangui et N’Délé (màj)

 

Une mission complémentaire a été confiée au génie : réparer le pont situé à Bamingui, lourdement endommagé. « Un sacré périple et un défi relevé» par la section de combat du 3e régiment du génie (3eRG). Les 30 sapeurs ont retiré le bois usé, renforcé le platelage de répartition et d’usure par du bois transporté depuis Bangui. Une journée de travail intensif a permis de rétablir l’itinéraire qui mène à N’Délé. Cet axe est  primordial pour la population et pour le transport de denrées depuis Bangui. « Il ne s’agit pas de notre cœur de métier, mais nous avons été utiles pour la mission, pour la force et pour la population », témoigne le capitaine Cédric, commandant l’unité du génie, particulièrement touché par l’engouement de la population face à la réussite de « cette belle mission ».

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 8 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

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12 décembre 2014 5 12 /12 /décembre /2014 15:00
Le CEAM présente - Expérimentation "Temps Froid" de l'A400M

 

12/12/2014 LTN Christelle Hingant

 

Du 1er au 4 décembre 2014, le centre d’expériences aériennes militaires (CEAM) et son équipe de marque "avions de transport tactique" (EMATT) ont mené une mission d’expérimentation sur l’A400M Atlas. Le nouvel avion de transport de l’armée de l’air, ses équipages et ses mécaniciens avaient rendez-vous au Nord de la planète.

 

Retrouvez un dossier d'informations sur cette grande première pour le mastodonte de l'armée de l'air. Articles, photos et vidéo vous plongent en immersion autour de l'océan Arctique. Petit avant-goût en images...

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12 décembre 2014 5 12 /12 /décembre /2014 14:55
Rendez-vous en terre glacée pour l’A400M Atlas

 

11/12/2014 LTN C. Hingant – Armée de l’Air

 

Du 1er au 4 décembre 2014, le centre d’expériences aériennes militaires et son équipe de marque avions de transport tactique (EMATT) ont mené une mission d’expérimentation sur l’A400M Atlas. Le nouvel avion de transport de l’armée de l’air, ses équipages et ses mécaniciens avaient rendez-vous au Nord de la planète.

 

Découvrez [ce magnifique] dossier d'informations sur cette grande première pour le mastodonte de l'armée de l'air. Articles, photos et vidéo vous plongent en immersion autour de l'océan Arctique.

 

 

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12 décembre 2014 5 12 /12 /décembre /2014 12:55
DETLOG NTI 1 d'Abéché au Tchad- entretien sur une p4. - SIRPATerre 2010

DETLOG NTI 1 d'Abéché au Tchad- entretien sur une p4. - SIRPATerre 2010


12.12.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

Le 31 mai 2013, a été diffusé un projet de marché portant sur la rénovation de véhicules légers tout terrain P4 (VLTT P4). Le marché concernait de 200 à 600 véhicules à réparer sur la durée totale du marché (84 mois). Lire l'avis ici.

Or, le 15 octobre dernier, Jean-Pierre Bosser, le CEMAT, déclarait devant les députés!
"les véhicules P4 ont fait leur temps. La DGA comprend tout l’enjeu de ces petits programmes aux montants somme toute assez faibles, même s’il n’est pas toujours facile de protéger ces crédits en période de forte turbulence budgétaire. De plus, en raison du degré de spécification de ces équipements, on est parfois tenté d’attendre quelques années le matériel parfait alors qu’on en a besoin rapidement et qu’il est peut-être déjà disponible sur étagère. Quand on sait que la rénovation de nos P4 coûte 27 000 euros pièce, je me demande s’il ne serait pas plus judicieux de ferrailler ce parc et, pour le même prix, d’acheter d’autres matériels."

Un avis (n°14-185892) publié le 11 décembre révèle que la procédure de passation a été interrompue (lire ici). Abandon définitif? Ferraillage en vue?

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12 décembre 2014 5 12 /12 /décembre /2014 12:55
Des Hussards sous la neige - Décembre 2014

 

12.12.2014 3e Régiment de Hussards

 

C'est au camp militaire de Baumholder en Allemagne que nous retrouvons le 3e escadron du 3e régiment de hussards en cette première semaine de décembre. Partis pour 2 semaines avec leurs véhicules blindés légers et leurs engins blindés sur roues AMX 10RCR, c'est une centaine de hussards qui ont ainsi pu s'entraîner au tir et au combat débarqué, le tout sous les premières neiges de la campagne allemande.

Ce camp lance la mise en condition avant projection des Najas du 3e Escadron pour l'opération Barkhane en Afrique l'année prochaine. Dans l'optique de cette projection en opération extérieure, les hussards ont pu profiter des installations militaires allemandes du camp Baumholder, de par l'appartenance du régiment à la brigade franco-allemande (BFA).

Sur place, les hussards ont dû faire face à des conditions climatiques peu favorables : gel, pluie verglaçante, neige... Un terrain accidenté sous un ciel hivernal, loin des dunes de sable et le climat désertique qui les attendra en OPEX. Mais les résultats sont là, que ce soit avec leurs armes individuelles ou celles équipant leurs véhicules : les hussards font mouche, les cibles fixes ou mobiles tombent les unes après les autres.

Mais il faut également préparer les soldats à une réplique possible de l'ennemi: l'un d'eux vacille, son véhicule vient d'être touché. Sur ordres des contrôleurs de l'exercice, il simule une blessure à la jambe. Les hussards qui l'entourent, réagissent rapidement, l'extraient du véhicule endommagé et le mettent à l'abri. C'est maintenant le secourisme au combat qui est évalué. Garrot, injection de morphine, message d'évacuation, les ordres sont clairs et permettent une évacuation rapide du blessé. Cette attention toute particulière au combat est essentielle afin de parer à toute éventualité lors de leur futur déploiement.

Les hussards lorrains auront prouvé lors de cette entraînement qu'ils seront aptes à remplir leurs missions, et cela quel que soit le temps ou le lieu. Mais ce n'est pour eux, que le début de cette préparation qui durera plusieurs mois avant leur départ sous le ciel africain.

 

Reportage photos

 

Des Hussards sous la neige - Décembre 2014
Des Hussards sous la neige - Décembre 2014
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12 décembre 2014 5 12 /12 /décembre /2014 12:55
La brigade de protection du Cdt Blaison s’entraine en presqu’île de Crozon

 

11 décembre 2014 par Aviso Cdt Blaison

 

Les 1er et 2 décembre, la brigade de protection (BP) de l’aviso « Commandant Blaison » a effectué un entraînement de combat d’infanterie en presqu’ile de Crozon.

 

Formée d’une douzaine de marins de toutes spécialités, la BP est spécialement entrainée pour réaliser des missions de protection-défense, à bord du bâtiment ou lors d’une projection à terre. Ces compétences sont précieuses pour le renforcement de la posture anti-terroriste lors de certaines escales, pour réaliser des visites en mer sur des navires suspectés de trafic illicite ou pour des opérations d’évacuation de ressortissants dans une zone de crise.

 

Au programme de cette sortie hivernale : camouflage, progression tactique de jour et de nuit, reconnaissance d’axes de communication, assauts, bivouac opérationnel et maniement d’armes d’infanterie. Organisé par le capitaine d’armes, fusilier-marin de spécialité, l’entrainement, basé sur un scénario réaliste, a également permis d’intégrer dans l’équipe les nouveaux volontaires.

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12 décembre 2014 5 12 /12 /décembre /2014 12:50
L’imageur hyperspectral SYSIPHE prêt pour définir les systèmes de défense de demain

 

Paris, le 11 décembre 2014 ONERA

 

Après la livraison par l’ONERA de la partie française du SYstème Spectro Imageur de mesure des Propriétés Hyperspectrales Embarqué (SYSIPHE) à la Direction Générale de l’Armement (DGA), une nouvelle étape commence avec le lancement d’une évaluation en condition opérationnelle. Ses résultats permettront, à terme, d’aider à la définition des systèmes de reconnaissance du futur.

 

Le programme SYSIPHE entame une nouvelle étape cette semaine avec le lancement d’une évaluation en condition opérationnelle du système d’imagerie spectrale à haute résolution spatiale et spectrale. Ce nouveau marché, d'une durée de 4 ans, évaluera le système SYSIPHE sur des scénarios définis par les besoins défense : détection de cibles même camouflées, discrimination de leurres ...

 

Deux campagnes aéroportées sont prévues sur le site militaire de Canjuers (83). Elles permettront l'acquisition d'images hyperspectrales à l’état de l’art mondial, et contribueront à démontrer l’apport de cette technique dans les domaines de la détection, la reconnaissance et l'identification.

 

L’ONERA est maître d’œuvre du programme SYSIPHE pour la DGA. A ce titre, il a conçu et fourni l’instrument français SIELETERS et le système de traitement de données STAD. Il coordonne également les différents intervenants du programme comme l’Allemagne (DLR) et la Norvège (NEO). Enfin, des accords bilatéraux spécifiques entre la France et la Norvège permettront à l’ONERA d'offrir SYSIPHE aux communautés civile et militaire tant à l’échelle nationale qu’internationale.

 

Informations clés

• Très haute résolution spatiale : 50 cm = 1 pixel sur une fauché de 500m de large

• Très haute résolution spectrale : plus de 500 bandes spectrales

• Campagne aéroportée à 2000 m d’altitude depuis un avion Dornier DO-228 (DLR)

• SYSIPHE est composé de :

 l’instrument SIELETERS pour l’infrarouge thermique (France, ONERA)

 l’instrument HYSPEX ODIN pour le visible (Norvège, NEO)

 du système de traitement de données STAD (France, ONERA)

 

• Podcast dédié :  http://www.onera.fr/fr/podcasts/laurent-rousset-rouviere-sysiphe

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12 décembre 2014 5 12 /12 /décembre /2014 12:23
Urgent !!! Dons en aphérèse (plaquettes ou plasma) au profit des militaires blessés en Opex

 

Le 12 décembre 2014 AEPD

 

Urgent !!! Dons en aphérèse (plaquettes ou plasma) au profit des militaires blessés en opérations extérieures

 

Le Centre de transfusion sanguine des armées (CTSA) (Ilot Percy) de Clamart (Hauts de Seine) recherche en urgence des dons en aphérèse (plaquettes ou plasma) au profit des militaires blessés en opérations extérieures et des patients traités dans les hôpitaux militaires.

 

Durée du don : 90 minutes pour les plaquette et 45 à 60 minutes pour le plasma.

 

Inscription obligatoire auprès du CTSA au 01 41 46 72 24.

 

Pour télécharger la plaquette de présentation du CTSA :

pdfLIEN

 

Les coordonnées du CTSA :

Centre de Transfusion Sanguine des Armées Jean Julliard

1 rue du lieutenant Raoul Batany 92140 Clamart 01 41 46 72 24

Plan et itinéraire

Accès Bus 190 ou RER ligne C station Issy

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12 décembre 2014 5 12 /12 /décembre /2014 09:50
Quand la légion française rencontre la légion espagnole - Ex. IBERIAN STAR 2014

 

12 décembre 2014   Defense Sud-Est

 

Du 15 au 29 novembre, la 6e brigade légère blindée a effectué une activité conjointe avec le 8e bataillon de légion espagnole sur le camp de CHINCHILLA dans la région d’ALBACETE en Espagne.

 

Ce sont plus d’une trentaine de légionnaire du 2e régiment étranger d’infanterie de Nîmes qui ont été désigné pour participer à l’exercice IBERIAN STAR aux cotés de la légion espagnole. Ils ont composé un GTIA binational et se sont entrainés à mener des opérations offensives, défensives et de stabilisation.

 

Suite de l’article et reportage photos

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12 décembre 2014 5 12 /12 /décembre /2014 09:45
[1ere partie] « Opération Barkhane : au cœur de la coopération » (#Jdef)


12 déc. 2014 Journal de la Défense (#Jdef)

 

Pour ce numéro spécial « Opération Barkhane : au cœur de la coopération», le Journal de la Défense (#Jdef) nous emmène en plein désert africain. Trois mille hommes, dirigés par un poste de commandement unique, sont répartis sur cinq états (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad). L'opération Barkhane, lancée le 1er août 2014, marque un nouveau départ pour les forces françaises dans la région du Sahel.

Dans la première partie, nous irons à N’Djamena où sont planifiées toutes les actions. Nous verrons l’importance de la logistique et des transmissions pour accomplir les nombreuses missions confiées aux forces de Barkhane. Parmi elles, le détachement « air » de la base de Kossei, avec son escadron Rafale. Nous nous envolerons ensuite au Niger, découvrir les drones, indispensables aux forces pour gérer une zone d’opération aussi étendue.

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12 décembre 2014 5 12 /12 /décembre /2014 08:55
Opération Barkhane : neutralisation de terroristes

 

11/12/2014 Sources : État-major des armées

 

Dans la nuit du 10 au 11 décembre, au Nord du Mali, dans la région de Gao, les forces françaises ont neutralisé plusieurs membres d’un groupe armé terroristes.

 

Cette opération, effectuée suite à un renseignement d’opportunité, a été conduite en coordination avec les autorités maliennes. Elle a permis la neutralisation d’une dizaine de membres d’un groupe armé terroriste.

 

Parmi ces personnes figure Ahmed El Tilemsi, membre fondateur du Mujao et émir d’Al Mourabitoune au Mali, ainsi que des proches combattants de ce chef terroriste.

 

Depuis plusieurs semaines les groupes armés terroristes organisent des attaques contre les forces de la MINUSMA et la population pour tenter de déstabiliser le Nord Mali. Connus pour disséminer des engins explosifs, ces terroristes préparaient de nouvelles attaques suicides.

 

Cette opération porte un coup dur aux activités d’Al Mourabitoune et aux terroristes qui agissent dans la BSS.

 

Elle s’inscrit dans le cadre des opérations que mène en permanence la force Barkhaneet dans la continuité des coups sévères qui ont été portés aux groupes terroristes depuis le lancement de cette opération, le 1eraoût 2014.

 

Pour mémoire, depuis cette date, c’est une cinquantaine de terroristes qui ont été neutralisés et plusieurs tonnes d’armements détruits.

 

Cette action vient rappeler que les forces françaises exercent une pression permanente sur leurs adversaires dans l’ensemble de la bande sahélo-saharienne.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

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12 décembre 2014 5 12 /12 /décembre /2014 08:55
Cérémonie de remise de poignards à des sous-officiers en présence du CEMAA

 

11/12/2014 Armée de l'air

 

Le 8 décembre 2014, le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA), s’est rendu sur la base aérienne (BA) 105 d’Évreux où il a présidé pour la première fois une cérémonie de remise de poignards au profit de plusieurs sous-officiers.

 

Cinq adjudants de la BA105 ont reçu, des mains de leur parrain, leur poignard de sous-officier supérieur de l’armée de l’air. C’est la première fois que le CEMAA, à l’origine de cette nouvelle mesure, assistait à ce type de cérémonie.

 

A l’issue, le général Mercier est parti à la rencontre des aviateurs autour de trois tables rondes axées sur les conditions de vie et de travail du personnel, les perspectives RH (ressources humaines) et les activités opérationnelles.

 

Pour conclure cette journée, le général Mercier s’est ensuite rendu au sein des unités implantées sur la base normande.

 

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12 décembre 2014 5 12 /12 /décembre /2014 08:55
GM 200

GM 200

 

11 décembre 2014, Par Patrick Désavie - Usinenouvelle.com

 

L’usine Thales de Limours (Essonne) sera chargée du développement et de l’intégration des seize radars que la Direction générale de l’armement vient de commander à Thales Raytheon Systems.

 

Thales Raytheon Systems a annoncé le 11 décembre avoir reçu commande de la Direction générale de l’armement (DGA) de douze radars fixes Ground Master 400 ainsi que quatre radars mobiles et tactiques Ground Master 200 destinés aux forces armées françaises.

 

Suite de l’article

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12 décembre 2014 5 12 /12 /décembre /2014 08:51
Un avion Dornier 228 équipé du système Sysiphe

Un avion Dornier 228 équipé du système Sysiphe

 

 

11/12/2014 DGA - Economie et technologie

 

La direction générale de l’armement (DGA) vient de notifier un marché d’une durée de 44 mois à l’ONERA, visant à évaluer en condition opérationnelle le démonstrateur aéroporté franco-norvégien Sysiphe (système spectro imageur de mesure des propriétés hyper spectrales embarqué).

 

Il permet d’acquérir une image aérienne précise du sol avec une résolution de 50 cm dans plus de 500 bandes de couleurs allant du visible à l’infrarouge lointain – on parle dans ce cas d’imagerie hyper spectrale. Développé dans le cadre d’une étude amont de la DGA, Sysiphe est un système innovant unique en Europe.

 

L’image hyper spectrale d’une zone déterminée est la superposition de centaines d’images de cette zone, correspondant chacune à une bande de couleur déterminée. Certaines images font apparaître des détails différents, les objets ou les composants de la zone observés ayant chacun une signature caractéristique. Un traitement logiciel approprié permet d’extraire les images intéressantes. Une application militaire possible est par exemple la détection d’un char peint en vert et dissimulé sous un couvert végétal. Si la peinture verte et la végétation sont vues de manière identique dans le domaine visible – le char est alors invisible à l’œil humain –, il n’est est pas de même en infrarouge où la peinture apparaît de manière différente du feuillage, ce qui rend le char détectable, et ce même s’il a la même température que les arbres qui le cachent (moteur coupé depuis longtemps). Suivant la même logique on pourra aussi distinguer la présence d’agents chimiques, caractériser des sols ou employer ces capacités en matière d’océanographie, que ce soit pour des besoins de défense ou des applications civiles.

 

La première campagne d’évaluation de Sysiphe aura lieu à l’été 2015, en collaboration avec la Norvège, sur le site militaire de Canjuers (83). Les scénarios utilisés, élaborés sous la responsabilité de la DGA, correspondront à des problématiques militaires, comme la détection de cibles camouflées ou la discrimination entre des cibles et des leurres. Cette évaluation permettra à terme d’évaluer le potentiel de l'imagerie hyperspectrale pour la défense, en particulier comme source de renseignement et d’appui aux forces.

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12 décembre 2014 5 12 /12 /décembre /2014 08:50
NATO School Oberammergau - Sur les bancs de l’OTAN

 

11/12/2014 Armée de Terre

 

Principal établissement d’enseignement opératif et tactique de l’OTAN, l’école d’Oberammergau, en Allemagne, dispense 80 % des cours au profit de l’Alliance. Elle offre un catalogue d’une centaine de formations par an, pour plus de 7 000 étudiants.

 

« Nous formons les gens pour travailler dans l’OTAN. Ce n’est pas une formation initiale, nos stagiaires sont des professionnels du milieu et nous les formons aux procédures "otaniennes". Ils ont tous un niveau équivalent dans leur domaine, mais une culture nationale très différente », garantit le lieutenant-colonel Philippe Grudet, directeur de département.

 

Prestataire de service, cette école internationale s’adapte avec souplesse aux besoins des 28 nations membres, mais aussi à ceux des pays partenaires.

 

Témoignages :

Capitaine Christophe, 28 ans de service, stagiaire.
« Depuis que je suis affecté en poste OTAN, c’est mon 3e stage à la NATO School. Il y a beaucoup d’intervenants qui viennent d’univers différents mais qui ont tous un haut niveau d’expertise. Quel que soit le cours, nous travaillons beaucoup en groupe multinationaux. Nous sommes tous d’origines diverses et avons une façon différente d’aborder les sujets. Fidèles aux fondements de l’OTAN, nous sommes toujours à la recherche du consensus pour présenter nos travaux. Je suis officier traitant au Joint Force Command à Brunssum, spécialisé dans l’information opérationnelle. Ce stage va me donner les connaissances suffisantes pour présenter la position de l’OTAN sur le sujet. C’est pour cette raison que mes chefs m’ont permis de saisir de cette opportunité. »

Lieutenant Caroline, 3 ans de service, stagiaire.
« Avec un master en langues étrangères appliquées, j’ai étudié le droit international et le droit des conflits armés. Depuis mon engagement en qualité d’officier sous-contrat spécialiste juriste, j’ai toujours voulu m’orienter vers les actions civilo-militaires. J’ai eu l’opportunité d’être projetée en Jordanie en 2013 dans cette fonction. Aujourd’hui,  je suis spécialiste dans l’influence militaire au centre de commandement et de projection des opérations au ministère de la Défense. Grâce à ce 3e stage dans le domaine, j’ai désormais une approche globale. Étant contractuelle et non insérée OTAN, j’ai un parcours atypique. J’ai la chance d’avoir un chef qui soutient la formation de ses cadres. Cette formation est indispensable pour être plus efficace dans notre travail quotidien. J’espère pouvoir suivre un dernier stage l’année prochaine pour parfaire mon expertise du domaine. »

Colonel Emmanuel, JFC Naples, intervenant.
« Je suis responsable de l’entraînement et des exercices au Joint Force Command à Naples, depuis un an. Nous montons des scénarios pour faire travailler les états-majors opératifs interarmées. J’interviens pour la seconde fois à la NATO School. Chaque entité otanienne doit contribuer à la formation des nouveaux arrivants, selon son expertise, sa disponibilité et sa nation d’origine. J’étais volontaire pour animer à cette session. C’est important de transmettre son expérience. La structure de l’OTAN est complexe car soumise à de nombreuses règles, et peut parfois impressionner les novices. Il faut avoir une bonne expérience des états-majors et être à l’aise avec les sujets conceptuels. Aujourd’hui je participe à la formation des militaires avec qui je travaillerai demain sur de nouveaux exercices. Je prépare mes futurs correspondants. C’est très valorisant de se retrouver de l’autre côté du pupitre, mais je garde la même émotion et la même fraîcheur que lorsque j’étais stagiaire. Je comprends leurs inquiétudes et leurs interrogations. Nous sommes une armée connectée aux autres. Nous partageons chaque jour nos procédures avec les alliés. J’occupe un poste très riche en échange. Un monde gravite autour du notre et je suis fier d’en faire partie. »

 

Les autres écoles de l’OTAN


Le collège de Défense de l’OTAN à Rome est le principal établissement d’enseignement de niveau stratégique. Il s’agit d’un centre d’études et de recherche dans le domaine de la sécurité transatlantique. Plusieurs milliers d’officiers supérieurs et de diplomates ont fréquenté le collège de Défense depuis sa création en 1951.
Spécialisée dans les systèmes d’information et de communication (SIC) de l’OTAN, l’école de Latina forme les membres de l’OTAN à la maintenance et l’exploitation des SIC de l’Alliance.

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12 décembre 2014 5 12 /12 /décembre /2014 08:45
EFS : formation tactique au Togo

 

11/12/2014 Sources : État-major des armées

 

Du 10 au 28 octobre 2014, un détachement de l’unité de coopération régionale des éléments français au Sénégal (EFS) s’est rendu au Togo pour réaliser quinze jours de formation tactique au profit des cadres des sections d’infanterie du régiment parachutiste commando (RPC).

 

Après avoir été accueillis par les autorités du régiment, les stagiaires ont débuté leur ’instruction avec les fondamentaux techniques que sont le TIOR (technique d’intervention opérationnelle rapprochée), et le secourisme au combat. Une fois ces fondamentaux acquis, l’instruction s’est portée sur l’entraînement tactique sur le terrain, où les stagiaires ont été mis en situation avec le renfort d’une troupe de manœuvre et de plastrons. Lors de cette phase dynamique, riche en enseignements, les cadres du RPC se sont entraînés à la mettre en œuvre un check point, préparer et conduire une patrouille, réagir face à une embuscade ou un engin explosif improvisé (IED - improvised explosive device), et, enfin, à gérer et évacuer un blessé ou encore escorter un convoi.

 

Toutes ces missions ont été réalisées dans le cadre du combat de contre insurrection et de contrôle de zone, principale mission de ce régiment, avec des procédures spécifiques à respecter concernant l’ouverture du feu, la gestion de foule et la conduite à tenir face à la population ou encore l’identification des combattants.

 

Les stagiaires togolais ont témoigné un réel intérêt pour cette instruction, conscient de bénéficier d’une expertise unique détenue par le RCP. Cette formation contribue, par ailleurs, à la préparation opérationnelle des contingents pouvant être projeté dans des opérations de maintien de la paix. Actuellement, le Togo arme un bataillon d’infanterie et une unité de force de police (Force police unit – FPU) de la MINUSMA, en partie formés par les EFS. Depuis 2011, les EFS constituent un « pôle opérationnel de coopération à vocation régionale » en Afrique de l’Ouest. A ce titre, ils conduisent des actions bilatérales et régionales de coopération militaire opérationnelle visant à accompagner les États africains dans le renforcement de leur sécurité collective. Majoritairement tournés vers la coopération militaire opérationnelle en Afrique de l’Ouest, les EFS ont par ailleurs la capacité d’accueillir, de soutenir et de commander une force projetée, comme cela a été le cas lors du lancement de l’opération Serval en janvier 2013.

EFS : formation tactique au Togo
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