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15 octobre 2014 3 15 /10 /octobre /2014 11:50
Le pacha de la base navale de l'Adour est aussi vice-roi de l'île aux Faisans

 

15.10.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

La fermeture de la base navale de l'Adour va avoir une conséquence particulière: l'officier commandant (actuellement le capitaine de frégate Xavier Picut), et par ailleurs COMAR (commandant de la marine) à Bayonne, est également vice-roi de l'île aux Faisans ou île de la Conférence!

 

Un peu d'histoire:
Située sur la rivière Bidassoa, près de son embouchure dans la baie de Chingoudy, l'île aux Faisans se trouve sur la frontière franco-espagnole. Depuis le traité de Bayonne de 1856, cet caillou boisé de 6 800 m2, est un condominium sous l'autorité conjointe de la France et de l'Espagne. Il change de souveraineté tous les six mois: du 1er août au 31 janvier il est géré par la France (c'est notre tour en ce moment), du 1er février au 31 juillet par l'Espagne.

Le condominium est géré par deux "vice-rois", des officiers de marine. Le Français commande la base navale de l'Adour (Pierre Loti a occupé ce poste en son temps); l'Espagnol est le commandant la station navale de Fontarrabie et de Saint-Sébastien.

Allons-nous renoncer à notre souveraineté puisque la base navale de l'Adour va fermer? Non bien sûr. Le COMAR Bordeaux pourrait succéder à son malheureux camarade de l'Adour.

On lira ici un article du professeur Pancracio sur ce condominium.

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15 octobre 2014 3 15 /10 /octobre /2014 11:50
Jeunes et Défense européenne


15/10/2014  CAJ

 

Une rencontre inédite Organisée par la Commission armées-jeunesse

Mardi 25 novembre 2014 Paris / École militaire

 

La Commission armées-jeunesse organise pour la première fois une rencontre entre la jeunesse, les armées et des acteurs de la construction européenne, le 25 novembre 2014à partir de 13h. Ouverte à tous et gratuite, cette manifestation se tiendra sur le site de l'École militaire.

 

Intitulé « Jeunes et Défense européenne », cet événement a pour but de créer un espace d'information, de rencontre et d'échange sur les questions de défense européenne mais aussi sur l'Union européenne dans les domaines institutionnels, économiques, sociaux et culturels. Inscrivez-vous dès maintenant et venez participer à un parcours interactif déclinés en trois espaces distincts : l'Europe de la diversité, l'Europe de l'unité, l'Europe de l'avenir. Chaque espace sera composé de plusieurs ateliers animés par différents intervenants(1). Vous pourrez aussi assister à deux tables rondes, organisées en parallèle, sur les valeurs des jeunes Européens et l'Europe de la Défense.

Téléchargez (ci-dessous) le programme de la manifestation, ainsi que le formulaire d'inscription que vous enverrez à l'adresse suivante : genevieve.le-gal@intradef.gouv.fr

Attention : l'inscription est obligatoire (pour des raisons de sécurité).

 

(1) Liste des intervenants : Commission européenne, Parlement européen, Eurojust, Europol, Agence spatiale européenne, Centre européen de la consommation, Maison de l'Europe, Agence Erasmus +, Association Civisme Défense Armée Nation (CiDAN), Centre militaire d’observation par satellites (CMOS), École de guerre, Institut d'études de sécurité Union européenne (EUISS), Eurodefense, Service de santé des armées (SSA), Association Initiatives pour une Europe plurilingue, ...

 

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15 octobre 2014 3 15 /10 /octobre /2014 11:50
OTAN : un AWACS en mission pour l’Alliance

 

15/10/2014 Sources : Etat-major des Armées

 

Le 14 octobre 2014, un avion Awacs de l’armée de l’Air a décollé de la base aérienne d’Avord pour effectuer une mission de surveillance aérienne au-dessus de la Roumanie.

 

Ce sont les mêmes avions qui effectuent depuis le mois d’avril des missions régulières de surveillance des espaces aériens roumain et polonais. 26 missions de surveillance, dont 6 en Pologne, 19 en Roumanie ont ainsi réalisées au départ de la base aérienne d’Avord. En septembre, un AWACS français avait été engagé pour assurer une mission de surveillance aérienne au profit de la sécurisation du sommet de l’OTAN à Newport, au Royaume Uni.

 

Ces missions s’inscrivent dans le cadre des mesures dites de « réassurance » décidées par l’OTAN au profit des alliés d’Europe centrale et du Nord depuis le début de la crise ukrainienne.

 

Voir notre dossier : La France au cœur des mesures de réassurance

 

En novembre prochain, au titre de ces mesures de réassurance, c’est un avion de patrouille maritime Atlantique 2de la Marine nationale, qui sera déployé durant une quinzaine de jours à Gdynia, en Pologne, pour participer à la surveillance du trafic maritime en mer Baltique.

OTAN : un AWACS en mission pour l’Alliance
OTAN : un AWACS en mission pour l’Alliance
OTAN : un AWACS en mission pour l’Alliance
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15 octobre 2014 3 15 /10 /octobre /2014 11:45
Sangaris : transfert à la MINUSCA de la région de Bossangoa

 

 

14/10/2014 Sources : Etat-major des Armées

 

Le 9 octobre 2014 à Bossangoa, une cérémonie a marqué la fin de la présence française permanente dans l’Ouest centrafricain. La responsabilité de la zone a ainsi été transférée à la mission intégrée multidimensionnelle de stabilisation des Nations Unies pour la République centrafricaine (MINUSCA).

 

Présidée par le commandant de la force Sangaris, le général de brigade Eric Bellot des Minières, en présence des autorités civiles et militaires, cette cérémonie a officialisé le passage de flambeau de la force Sangaris à la MINUSCA dans la région.

 

Le 6 décembre 2013, le groupement tactique interarmes (GTIA) Panthère s’est implanté à la cotonnerie de Bossangoa. Il a été relevé par le GTIA Dragon en mars, puis par le GTIA de  Boissieu en juin. Tous ont participé, depuis Bossangoa, à la sécurisation de l’Ouest, en s’engageant notamment à Boguila en mai, à Mbali en juillet et à Batangafo en août.

 

Lors de la cérémonie, le Général Bellot des Minières a salué le travail de ces trois GTIA, qui ont « œuvré avec courage et ténacité pour ramener la paix et assurer la permanence opérationnelle de cette base avancée ». L’amélioration des conditions sécuritaires dans la ville de Bossangoa a permis un retour progressif à la vie normale. Ainsi, l’administration et la gendarmerie centrafricaines ont pu se réinstaller, et l’activité économique a pu reprendre. Cet environnement propice a permis le départ de la force Sangaris et la mise en place de la MINUSCA qui opère désormais en appui des forces de sécurité intérieures centrafricaines.

 

Depuis la réarticulation du GTIA de Boissieu vers le Tchad en septembre dernier, une de ses sections d’infanterie demeurait dans l’Ouest, dans la ville de Bossangoa. Au lendemain de la cérémonie, cette section à rejoint Bangui en convoi, venant ainsi renforcer le dispositif du GTIA Picardie sur la capitale. La force Sangaris a progressivement passé la main à la MINUSCA dans l’Ouest. Elle consacre désormais ses efforts à Bangui, dans le couloir central et à l’Est de la Centrafrique.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 700 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission onusienne.

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15 octobre 2014 3 15 /10 /octobre /2014 11:45
Eléments Français au Gabon : inauguration de la piste de Mokékou

 

 

15/10/2014 Sources : Etat-major des Armées

 

Le 19 septembre 2014, le CASA 235-200 n°45 français a réalisé le premier posé sur la piste sommaire du complexe de tir et de manœuvre des Monts Mokékou, au Gabon.

 

A cette occasion, le général Fransisco Soriano, commandant les éléments français au Gabon (EFG), l’ambassadeur de France, l’attaché de défense, ainsi que de nombreuses autorités militaires gabonaises, dont le secrétaire général de la défense et le chef d’état-major des forces armées gabonaises, ont symboliquement inauguré cette nouvelle piste d’aviation en coupant un ruban aux couleurs de la France et du Gabon.

 

Dix mois seulement après la signature, le 4 octobre 2012, du décret présidentiel attribuant aux forces de défense gabonaises (FDG) un terrain autorisant le tir et la manœuvre militaires sur les Monts Mokékou, une équipe d’une trentaine de militaires du 25 ème régiment d’infanterie de l’Air (25ème RGA) d’Istres a travaillé avec ses engins de terrassement, du 12 août jusqu’au 15 octobre 2013, pour créer cette piste en latérite de 1 000 mètres sur 70 mètres.

 

Son inauguration n’a pu avoir lieu qu’un an après sa réalisation en raison de l’engagement des FFG dans l’opération Sangaris en Centrafrique.

 

Après l’ouverture d’une piste forestière d’accès à la zone vie, la réhabilitation et la création de baraquements sur cette zone vie, la réalisation d’un forage d’eau et la création d’un premier champ de tir, l’inauguration de la piste sommaire d’aviation réaffirme la grande qualité de la coopération bilatérale, et valorise l’investissement consenti par les deux partenaires français et gabonais.

 

Cette piste représente un jalon capital de la montée en puissance du complexe des Monts Mokékou, destiné à devenir une plate-forme de préparation opérationnelle aéroterrestre de premier ordre au Gabon à l’issue de l’ouverture d’un second champ de tir, et la construction de baraquements supplémentaires par le génie militaire gabonais à l’horizon 2015.

 

Les forces armées gabonaises souhaitent en effet en faire le centre d’entrainement et de contrôle de la préparation opérationnelle (CECPO) de leurs bataillons. Les éléments français au Gabon s’appuieront sur ces installations pour la réalisation de leur mission prioritaire de coopération opérationnelle au profit des forces armées des pays de la communauté économique des états d’Afrique centrale (CEEAC).

 

Les FFG constituent l’une des quatre bases militaires permanentes prépositionnées en Afrique avec Dakar, Djibouti et la Réunion. Elles constituent un réservoir de forces à dominante aéroterrestre projetables dans la sous-région dans le cadre des opérations conduites par les armées françaises. Si nécessaire, elles sont également en mesure d’assurer la sécurité des ressortissants français. Par ailleurs, dans le cadre des accords de partenariats rénovés conclus depuis 2008 avec huit de nos partenaires africains (Centrafrique, Cameroun, Togo, Comores, Côte d’Ivoire, Djibouti, Gabon, Sénégal), les FFG contribuent aux coopérations opérationnelles bilatérales.

Eléments Français au Gabon : inauguration de la piste de MokékouEléments Français au Gabon : inauguration de la piste de Mokékou
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15 octobre 2014 3 15 /10 /octobre /2014 11:45
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

14 octobre 2014 .tourcoing.maville.com

 

Le nouveau chef d'état-major de l'armée de Terre, le général Jean-Pierre Bosser, a indiqué à l'AFP que la France réfléchissait à la manière de faire face à Boko Haram, nouvelle menace sur le flanc ouest de son dispositif Barkhane, mis en place en août et jusqu'à présent tourné surtout vers le Nord.

 

"Ce n'est pas une surprise", a-t-il commenté à propos des informations du Figaro, qui évoque mardi un renforcement du dispositif militaire français dans la région.

Selon le général Bosser, Barkhane "prend en compte une menace du Nord", dans la bande sahélienne, de la Mauritanie au Tchad, "or il y a une menace côté gauche, en retrait, Boko Haram ", le groupe islamiste actif dans le nord du Nigeria, en bordure du Cameroun, du Tchad et du Niger.

 

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15 octobre 2014 3 15 /10 /octobre /2014 11:45
Sangaris : Transfert d’autorité du sous-groupement aéromobile

 

14/10/2014 Sources : Etat-major des armées

 

Le 11 octobre 2014 a eu lieu le transfert d’autorité du sous groupement aéromobile (SGAM) sur le camp M’Poko à Bangui. Présidée par le général de brigade Eric Bellot des Minières, commandant l’opération Sangaris, la cérémonie a été l’occasion de saluer le professionnalisme et la détermination de ce détachement.

 

Le lieutenant-colonel Yann Menet a ainsi été relevé par le lieutenant-colonel Pierre Letzelter, commandant le nouveau SGAM, dont l’unité leader est le 1er RHC stationné à Phalsbourg.

 

Déployé de juin à octobre 2014 et composé de 6 hélicoptères de manœuvres PUMA et de 4 GAZELLE, le SGAM « mandat 3 » fût principalement articulé autour du 5e régiment d’hélicoptères de combat (5eRHC) de Pau. Fournissant un appui indispensable à la conduite des opérations, les 85 soldats du SGAM, ont réalisé plus de 400 missions à travers le pays, comptabilisant plus d’un millier d’heures de vol. Cet appui essentiel permet à la force Sangaris de conserver sa liberté de mouvement et d’action sur l’ensemble du théâtre d’opération. Le SGAM intervient dans les domaines du renseignement, de l’appui feu et de la sécurisation des troupes au sol. Il participe en outre au soutien logistique d’urgence et aux évacuations sanitaires. Le crédo particulier de ce groupement est l’engagement dans l’urgence et la capacité à mobiliser les moyens dans les plus brefs délais.

 

Au cours de la cérémonie de transfert d’autorité, le général Bellot des Minières a souligné « l’engagement total et la redoutable efficacité  du SGAM qui a œuvré jours et nuits, dans des conditions toujours difficiles ». Le « manche » est maintenant entre les mains du SGAM « mandat 4 », qui œuvre et vole dès à présent dans sa nouvelle zone de responsabilité.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 700 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangarisvise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission onusienne.

Sangaris : Transfert d’autorité du sous-groupement aéromobile
Sangaris : Transfert d’autorité du sous-groupement aéromobileSangaris : Transfert d’autorité du sous-groupement aéromobile
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15 octobre 2014 3 15 /10 /octobre /2014 11:30
OEF : La frégate Courbet quitte l’opération Enduring Freedom



14/10/2014 Sources : Etat-major des Armées

 

Après plus de deux mois de déploiement en océan Indien, en mer Rouge et dans le golfe arabo-persique, la frégate légère furtive (FLF) Courbet a franchi le canal de Suez dans la nuit du 12 au 13 octobre 2014.

 

Engagé depuis le 4 août dans l’opération multinationale de lutte anti-terroriste Enduring Freedom, au sein des Task Forces150 et 152, le Courbet assure la contribution de la France à la mission de lutte contre les trafics maritimes liés au terrorisme dans la mer Rouge, le golfe d’Aden, la mer d’Arabie et le golfe d’Oman. L’opération Enduring Freedom a été lancée immédiatement après les attentats du 11 septembre 2001.

Parmi les nombreuses activités accomplies durant ces deux mois a eu lieu la visite complète d’un boutre suspect, ainsi qu’une vingtaine de contrôles appelés « approach and assist » contribuant à la protection des activités maritimes licites, et à la connaissance de la zone par la coalition. Le Courbet a également réalisé des manœuvres conjointes avec le groupe britannique Cougar 14 en mer Rouge et lors du passage du détroit de Bab el Mandeb. Auparavant, l’interaction avec le Carrier Strike Group 2américain dans le golfe arabo-persique s’était remarquablement bien déroulée. A chaque escale, le Courbetet la Marine des pays visités ont par ailleurs mené des actions de coopérations.

Enfin, grâce à la présence d’un hélicoptère type Panther et d’un détachement de la flottille 36F, vingt-quatre vols de surveillance maritimes (SURMAR) ont permis de recueillir du renseignement et d’améliorer notre connaissance de la région.

Ainsi avec un rythme opérationnel soutenu, l’équipage a atteint les objectifs assignés. Les 165 marins embarqués, fiers du travail accompli, se tournent désormais vers leur nouvelle mission en Méditerranée orientale et les défis associés.

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15 octobre 2014 3 15 /10 /octobre /2014 11:25
Tricolores 2014 : Le Dumont d’Urville en action, de la mer à la plage

 

14/10/2014 Sources : Marine nationale

 

Profitant de son déploiement à Curaçao dans le cadre de l’entraînement opérationnel Tricolores 2014, le Bâtiment de transport léger (BATRAL) Dumont d’Urville a pris la mer du 6 au 10 octobre 2014 afin de conduire des manœuvres communes avec les forces néerlandaises ainsi que des reconnaissances de plage dans les Antilles néerlandaises.

 

Aux Antilles, les zones d’opération en mer sont vastes et les moyens des armées de la zone sont comptés. Il faut donc travailler ensemble pour continuer d’accomplir toutes les missions confiées aux armées, de la lutte contre le trafic de drogue aux opérations de secours à la population après une catastrophe naturelle par exemple. Durant trois jours, le Dumont d’Urville a donc conduit à la mer des entraînements mutuels avec les moyens hollandais, un des partenaires majeurs de la France dans la zone Caraïbe.

Avec la Royal Netherlands Navy et son bâtiment de soutien Pelikaan stationné à Curaçao, le Dumont d’Urville a eu l’opportunité de driller les procédures de l’OTAN dont la France et les Pays-Bas font partie. Des manœuvres simulant un ravitaillement à la mer avec navigation rapprochée ont été conduites avec le Pelikaan, qui a ensuite pris en remorque le Dumont d’Urville, une manœuvre toujours délicate. Enfin, l’équipe de visite du Dumont d’Urville a effectué un entraînement de visite à bord du bâtiment hollandais. Tous les bâtiments de surface de la Marine disposent, au sein de son équipage, d’un groupe de marins formés, en plus de leur fonction principale, à la visite d’un navire. Si, aux Antilles, les visites de bâtiment sont essentiellement réalisées par les frégates de surveillance dans le cadre de la lutte contre le trafic de drogue, le Dumont d’Urville doit également parfaire la préparation opérationnelle de son équipage dans ce domaine.

 

Pour être toujours prêt à intervenir, dans tout le spectre des missions des forces armées aux Antilles, le Dumont d’Urvilles’est également entraîné avec les garde-côtes néerlandais. Véritables spécialistes de la visite de navire, les garde-côtes hollandais et le Dumontont réalisé deux entraînements de visites croisées particulièrement enrichissant. Les Pays-Bas et la France confirment ainsi leur volonté de poursuivre leur partage de savoir-faire dans deux domaines clefs de notre coopération bilatérale : la lutte contre les trafics illicites et la sécurité maritime. .

 

Enfin, le Dumontaura réalisé durant son escale à Curaçao puis en déploiement à Aruba, 5 reconnaissances de plage et 2 plageages. Le BATRAL dispose en effet d’une équipe de reconnaissance de plage (ERP) composée de quatre marins du bord : un chef de mission, deux équipiers et un pilote d’embarcation également surveillant de plongée. Après avoir suivi une formation en métropole, les quatre marins du Dumont sont en mesure de conduire des opérations de reconnaissance de plage. L’objectif de ce type de manœuvre est d’identifier les plages accessibles par le Dumont, et les procédés à mettre en œuvre pour faciliter l’accès à ces sites.

 

Le Dumont d’Urville était également un acteur-clé de la deuxième phase de l’entraînement opérationnel Tricolores 2014 : l’exercice tactique de débarquement amphibie et d’infiltration terrestre.

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15 octobre 2014 3 15 /10 /octobre /2014 10:55
Défense : le plan de restructuration 2015 présenté ce mercredi

 

15.10.2014 (Boursier.com)

 

Le ministère de la Défense doit présenter ce mercredi son plan de restructuration des armées pour 2015. Pour certains élus, les annonces tant redoutées sont déjà tombées...

 

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15 octobre 2014 3 15 /10 /octobre /2014 10:55
photo Sirpa Terre

photo Sirpa Terre

 

11 octobre 2014 (Breizh-info.com)

 

C’est une première pour la France. La future arme individuelle qui doit remplacer le Famas ne sera pas fabriquée par la France. Et ce, parce que l’appel d’offres a été rédigé ainsi, explique la revue spécialisée DSI dans son numéro de septembre.

La DGA veut acquérir ainsi 45 000 fusils d’assaut en version courte et autant en version standard, mais aussi 38 millions de cartouches d’exercice (5.56 mm), 51.000 grenades de 40×46 mm basse vitesse, 13.000 grenades fumigènes et 28.000 grenades d’exercice. Les premières livraisons sont prévues pour 2017, à raison de 16.000 nouvelles armes par an.

 

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15 octobre 2014 3 15 /10 /octobre /2014 07:55
DPSD : « Sécurité et mobilité » au programme du séminaire cyberdéfense Sud-Ouest
 
12 octobre 2014 ANSSI
 

La mobilité constitue l’un des enjeux de la sécurité informatique auxquels les entreprises doivent s’adapter pour préserver leur patrimoine informationnel. Ce thème sera au cœur des échanges les 15 et 16 octobre 2014, durant le colloque annuel de la « cyberdéfense » organisé par la direction zonale de protection et de sécurité de la défense Sud-Ouest.

L’ANSSI apportera son expertise en matière de cybersécurité lors de cet événement.

 

Pour aller plus loin : ANSSI, Passeport de conseils aux voyageurs : Partir à l’étranger avec son téléphone, sa tablette ou son ordinateur portable.

 

Note RP Defense : voir Séminaire cyberdéfense en zone sud-ouest (Oct 2013)

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15 octobre 2014 3 15 /10 /octobre /2014 06:55
Espionnage : des failles dans la cyberdéfense made in France

Défense -  "Les capacités françaises de cyberdéfense doivent être construites en intégrant des éléments produits à l'étranger, souvent susceptibles d'être piégés", constate le rapport parlementaire

 

10/10/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Les dépendances technologiques de la France à des équipements asiatiques et américains la rendent vulnérable à des risques résiduels d'espionnage, selon un rapport parlementaire.

 

La menace d'espionnage plane en France, y compris en matière de cyberdéfense. Et elle n'est pas prête à être combattue de façon efficace. Pourquoi ? "La consolidation d'une capacité crédible de cyberdéfense française se heurte à un obstacle difficile à réduire : la dépendance technologique de l'industrie française à des équipements et des standards asiatiques ou américains, qui s'imposent parfois comme des monopoles technologiques de fait", explique un rapport parlementaire à paraître sur le contrôle de l'exécution des crédits de la défense pour l'exercice 2013,

Les deux auteurs d'un rapport, Geneviève Gosselin-Fleury (SRC, Manche) et Philippe Vitel (UMP, Var), précisent que pour certains équipements, comme les routeurs - outil logiciel ou matériel informatique servant à diriger des données informatiques à travers un réseau, ou interface entre deux réseaux utilisant des protocoles différents - ou les services de cloud computing (stockage de serveurs informatiques), "les industriels français ont souvent perdu la masse critique nécessaire, voire les capacités technologiqes requises". Dans ces domaines, la demande souveraine française ne suffit pas pour constituer un marché de produits et de services à coûts raisonnables.

 

Des produits étrangers susceptibles d'être piégés

Interrogé par les deux auteurs du rapport, le responsable du pôle sécurité des systèmes d'information de la direction générale de l'armement (DGA), l'ingénieur en chef d'armement Frédéric Valette, estime que "les capacités françaises de cyberdéfense doivent être construites en intégrant des éléments produits à l'étranger, souvent susceptibles d'être piégés". Et ce dernier juge que l'enjeu réside dans la construction d'une architecture de sécurisation des données autour de ces composants. Des solutions palliatives qui ne sont d'ailleurs pas suffisantes. Car, affirment Geneviève Gosselin-Fleury et Philippe Vitel, "il n'en demeure pas moins parfois, admet-il (Frédéric Valette, ndlr) un risque résiduel d'espionnage".

Du coup, les services chargés de la cybersécurité sont "contraints d'accepter certains retards technologiques", explique le rapport. C'est le cas du téléphone TEOREM, fabriqué par Thales. "Ses fonctionnalités sont très rustiques comparées à celles des smartphones actuels, mais faute d'offre industrielle nationale en la matière, il n'est pas possible pour l'heure de fournir aux forces armées et aux services de l'Etat d'autre équipement de téléphonie de très haut niveau de sécurité", regrettent-ils.

 

A l'Etat d'orienter les efforts de recherche

Pour les auteurs, il est "particulièrement important que l'Etat puisse orienter les efforts des industriels français, notamment par les programmes de recherche et technologie dont la loi de programmation militaire (LPM) pour les années 2014 à 2019 a fait une priorité". Au total, la LPM consacre près de 1 milliard d'euros sur la période. L'effort financier consenti par le ministère de la Défense a permis, selon les termes de l'officier général en charge de la cyberdéfense au sein de l'état-major des armées, le contre-amiral Arnaud Coustillière, de "changer d'échelle" et d'être "véritablement à la mesure du défi cyber". En outre, entre 2014 et 2019, les effectifs dédiés à la cyberdéfense seront en augmentation de 30 % au sein de l'état-major et de la DGA. Soit 350 postes supplémentaires.

Après avoir raté le coche des routeurs, les industriels français pourront encore prendre des parts de marché sur des marchés qui sont encore qu'émergents. "L'enjeu est d'autant plus important que l'on observe une sorte de course au cyberespace qui voit notamment les Américains investir massivement dans le secteur, en achetant parfois très cher des entreprises qui développent des technologies identifiées comme particulièrement sensibles à l'horizon d'une diezaine d'années", constate le rapport.

 

Une exécution budgétaire satisfaisante

 Selon Frédéric Valette et le contre-amiral Arnaud Coustillière, les réalisations budgétaires pour 2013 et pour 2014 étaient tout à fait "satisfaisantes", au regard des besoins de leurs services et de la programmation. Ainsi les crédits ouverts en 2013 et en 2014 pour le programme à effet majeur SSI-Cyber (440 millions d'euros sur la période 2014-2020) ont permis "un effort signficatif de développement d'équipements de cyberprotection destinés à protéger les réseaux informatiques à protéger les réseaux informatiques - ainsi que les réseaux de communications téléphoniques - et à mettre sous surveillance certains systèmes existants afin que le Centre d'analyse en lutte informatique défense (CALID) soit en mesure de superviser dès à présent l'ensemble des systèmes informatiques les plus importants du ministère de la Défense".

En 2013, les engagements ont atteint un niveau de l'ordre de 15 millions d'euros, avec le lancement de la conception de chiffreurs de très haut niveau de sécurité et des évolutions du téléphone TEOREM, qui permet de protéger des communications de niveau secret défense. La DGA a en outre consacré 24 millions d'euros en 2013 à des projets innovants. Cette enveloppe va servir à définir des architectures sécurisées pour les plateformes navales de demain.

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14 octobre 2014 2 14 /10 /octobre /2014 21:50
Défense : le patron d’Airbus fusille la politique de Berlin

Pour le patron d’Airbus Group, l’Allemagne va s’isoler encore plus en maintenant sa politique restrictive en matière d’exportation d’armements.

 

14/10 Alain Ruello / Chef de service adjoint – LesEchos.fr

 

Nul part en Europe, il n’existe un antagonisme aussi grand entre industrie de défense et politiciens qu’en Allemagne, a déclaré Tom Enders, le patron d’Airbus Group, lors d’une conférence sur la sécurité organisée par le Handelsblatt ce mardi.

 

Fidèle à son habitude, Tom Enders n’y va pas par quatre chemin pour dire ce qu’il pense. Ainsi sur la politique de l’Allemagne - son pays - en matière de défense. « Dans aucun autre grand pays européen que l’Allemagne il n’existeun tel antagonisme entre les industriels de défense et les politiciens », a déclaré le président exécutif d’Airbus Group lors d’une conférence sur la sécurité organisée par le quotidien allemand Handelsblatt ce mardi.

 

Au delà des seuls aspects industriels, c’est l’attitude globale de Berlin que Tom Enders critique sans prendre de gants, n’en déplaise aux élus de la CDU, de la CSU et du SPD. « La demande politique pour plus de coopération en Europe en matière de défense suit une approche très centrée sur l’Allemagne », a-t-il ajouté, prenant le soin de préciser, pour ceux qui n'auraient pas saisi : « En maintes occasions il a été suggéré que les façons de voir allemandes pourraient et devraient simplement s’appliquer au reste de l’Europe. »

 

Ce n’est pas la première fois que Tom Enders s’en prend à la politique du gouvernement d’Angela Merkel. Cette déclaration intervient dans un contexte de tension grandissante entre les industriels allemands et Sigmar Gabriel, le vice-chancelier et ministre de l’économie. « La politique allemande en matière d'exportation, telle qu’elle est menée actuellement, limite très sérieusement les options militaire, industrielle et politique de l’Allemagne en regard de toute coopération européenne future », a-t-il estimé.

 

La France en subit déjà les conséquences car cette politique ébranle les fondements même de la coopération franco-allemande, matérialisée par les accord dit « Debré-Schmidt » des années 70. Après MBDA dont le contrat de vente de missile terrestre Milan au Qatar est bloqué , et Renault Trucks pour des véhicules blindés destinés au même pays, c’est la vente de 14 hélicoptères par Airbus Helicopters à l’Ouzbékistan qui est touchée. Comme pour les missiles de MBDA, ces hélicoptères contiennent des pièces fabriquées en Allemagne, Berlin peut donc interdire leur sortie du territoire.

 

« A la fin, l’Allemagne va s’isoler un peu plus », a déploré Tom Enders. Bluff ou non, le patron de l’ex-EADS a laissé entendre à Reuters qu’il envisageait sérieusement d’implanter ses nouveaux programmes de construction d’hélicoptères en France plutôt qu’en Allemagne. « Nous y réfléchissons, a-t-il dit en marge de la conférence. Avec ces incertitudes sur la politique d’exportation, nous n’avons plus vraiment le choix. »

 

Ariane 6 : fin du psychodrame entre Airbus, Safran et l’Etat

 

Fin de la grève. Airbus et Safran ont ordonné à leurs troupes en charge du projet de création de leur co-entreprise de lanceurs spatiaux de reprendre le travail. Cinq jour après leur avoir enjoint de remiser les souris et d’éteindre les écrans, les deux industriels ont visiblement trouvé un accord avec l’Etat français. Les termes de l’accord, qui porte sur le contrôle des intérêts stratégique de la République (en clair, la dissuasion ), ne sont pas connus.

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14 octobre 2014 2 14 /10 /octobre /2014 21:20
Marcel Jeanjean. Sous les cocardes: scènes de l'aviation militaire. Paris: Hachette, 1919 Historical Children's Book Collection

Marcel Jeanjean. Sous les cocardes: scènes de l'aviation militaire. Paris: Hachette, 1919 Historical Children's Book Collection

The heroic pilot of Jeanjean's Sous les cocardes represents France. Thus, he flies symbolically under the blue, white, and red of the tricolor circular cocarde. But he literally flies under it as well: it decorates the wings of his plane. World War I was the first in which aircraft were used extensively, mostly for reconnaissance. But in 1914 the French were the first to fire a machine gun from a plane. Children in postwar France must have been thrilled to identify with the exploits of the masters of this new machine and their role in the victory. Image permissions: ©2014 Artists Rights Society (ARS), New York/ADAGP, Paris


Source University of Chicago Library
 

The exhibition is on view in the Special Collections Research Center Gallery from October 14, 2014 - January 2, 2015.

Gallery hours: Monday - Friday, 9:00 a.m. - 4:45 p.m. Saturday, 9:00 a.m. - 12:30 p.m. when classes are in session.

For holiday hours, please consult

 

The centennial of the outbreak of World War I is an occasion for historical commemoration. Many of the decisive scenes of the Great War were enacted in the military theaters of the battlefield, but the impact of mobilization brought a significant social change to the home front as well. En Guerre: French Illustrators and World War I explores one of the most important of these cultural theaters of the war, the contest to influence public opinion and shape loyalties in one of the principal Allied powers. This exhibition examines a group of French artists whose work vividly expressed the partisanship, horror, valor, and absurdities of the war. Alternately promoting and critiquing the official narratives of the conflict, these French illustrators left an eloquent record of the ironies of the great international struggle and the uncertain rewards of victory.

 

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14 octobre 2014 2 14 /10 /octobre /2014 19:35
Bharat Forge strikes French aerospace deal

 

14 October 2014 indiaincorporated.com

 

India’s high tech components manufacturer has clinched a deal with French aerospace giant Safran.

 

The long-term agreement involves the supply of high integrity forged and machined components for commercial aircraft applications of Safran's global affiliates.

 

The companies have been working together for the past 18 months on a demonstrator phase for the trial production of critical forgings in several materials for aerospace. These materials include titanium, nickel-based and steel alloys.

 

The latest agreement will facilitate Safran to explore opportunities and expand its reach in Indian aerospace across civil and military sectors.

 

B.N. Kalyani, chairman and managing director of Bharat Forge, said: “The partnership highlights our unwavering commitment to add tangible value to the vast opportunities offered by the Indian aerospace sector and confirms our resolve to strengthening our partnership for supplying forged components to Safran's global affiliate network.”

 

The first step of the partnership involves a Purchase Order issued by Safran.

 

Stephane Lauret, CEO of Safran India Private Limited, added: "This latest development reflects our two companies' commitment to expanding our collaboration for the benefit of our customers in India and abroad."

 

Pune-headquartered Bharat Forge is the flagship company of the $2.5-billion Kalyani Group.

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14 octobre 2014 2 14 /10 /octobre /2014 17:55
photo Max Rosereau, La Voix du Nord

photo Max Rosereau, La Voix du Nord

 

14.10.2014 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord. – Défense Globale

 

Chef d'état-major de l'armée de terre (CEMAT) depuis le 1er septembre, le général d'armée Jean-Pierre Bosser est passé à Lille ce mardi 14 octobre pour découvrir le Commandement des forces terrestres et échanger avec l'un de ses grands subordonnés, le COMFT, le général Arnaud Sainte-Claire Deville.

Il n'est pas venu pour une simple visite de courtoisie. Le général Bosser travaille d'emblée sur un modèle futur d'armée de terre car " les économies générales à réaliser, notamment en effectifs, ne permettront pas d'atteindre la cible 2019 ". Une phrase forte et claire pour diriger l'armée de terre à la convergence des besoins, de la raison et des menaces... Autre piste intéressante à la veille de l'annonce de dissolutions : " Nous souhaitons réinvestir le territoire national. " Quitte à réduire la taille des unités.

 

Lire l'interview passionnante du nouveau CEMAT qui avait des messages à faire passer...

 

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14 octobre 2014 2 14 /10 /octobre /2014 17:50
Emmanuel Macron et son homologue allemand, Sigmar Gabriel - source electroniques-biz

Emmanuel Macron et son homologue allemand, Sigmar Gabriel - source electroniques-biz

 

14 octobre 2014 par  Jacques Marouani

 

La mission confiée à Henrik Enderlein et Jean Pisani-Ferry s’inscrit dans la volonté de trouver ensemble un « New Deal » pour l’Europe.

 

Le ministre français de l'Economie, de l’Industrie et du Numérique, Emmanuel Macron et Sigmar Gabriel, vice-chancelier allemand, ministre de l’Economie et de l’Energie, viennent de confier une mission à Henrik Enderlein et Jean Pisani-Ferry dont le but est de définir pour la France et pour l’Allemagne des domaines prioritaires d’investissement, de réformes structurelles et d’actions communes.

 

"Dans un contexte de croissance faible et d’inflation excessivement basse, les deux plus grandes économies de la zone euro ont une responsabilité commune essentielle pour accélérer la reprise et favoriser l’activité", souligne un communiqué de Bercy.

 

La mission confiée à Henrik Enderlein et Jean Pisani-Ferry s’inscrit dans la volonté de trouver ensemble un « New Deal » pour l’Europe, fondée sur un agenda de réformes ambitieux pour lever les blocages et renforcer la compétitivité, et un plan d’investissement qui sera mis en œuvre dans les prochains mois au niveau européen.

 

Leur rapport, qui contiendra des recommandations concrètes, sera remis aux deux ministres mi-novembre.

Note RP Defense : les investissements seront-ils à sens unique ?

 

 

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14 octobre 2014 2 14 /10 /octobre /2014 16:55
Pilote et manager, Cédric Tranchon nous révèle Les secrets d’un leader

 

14/10/2014 par Samantha Lille

 

Qui n’a jamais rêvé de pénétrer dans les coulisses de la célèbre Patrouille de France (Paf), de saisir les subtilités de la voltige aérienne mais aussi la finesse du management d’une équipe très singulière? Ce laissez-passer inédit, le lieutenant-colonel Cédric Tranchon, ancien commandant de la Paf, nous l’offre grâce à son ouvrage Les secrets d’un leader. Au fil des pages, il mène le rythme, donne la cadence et raconte son expérience unique. Rencontre avec un homme qui a su passer maître dans l’art de conduire les hommes et les machines.

 

Quelle est la genèse de ce livre, pourquoi avez-vous eu envie d’écrire sur ce thème ?

Après avoir quitté la Patrouille de France fin 2011, j’ai répondu à plusieurs sollicitations de la part d’entreprises qui souhaitaient que je leur parle de mon expérience du leadership. Dans ce monde en pleine évolution, voire révolution, les entrepreneurs cherchent constamment à connaître d’autres milieux, à découvrir de nouvelles méthodes de management . L’exemple de performance collective que reflète une démonstration de la Patrouille de France les intéresse particulièrement. Beaucoup s’interrogent sur notre façon de sélectionner le personnel, de gérer les incidents et les conflits et surtout le facteur humain. Notre préparation mentale, la « Musique » qui s’apparente aux techniques d’optimisation du potentiel, les intrigue et les fascine.
J’ai donc commencé à participer à des conférences. A la fin de l’une d’entre elles, un auditeur est venu me suggérer de faire partager mon expérience à un plus grand nombre, à travers un livre. Je ne vous cache pas que j’ai trouvé l’idée un peu folle car ni moi ni mon interlocuteur -Yorick de Guichen- ne sommes des « littéraires ». Mais il m’a convaincu de nous lancer dans cette aventure en cherchant, à partir de questions ciblées, à décrypter la dimension « interne » du leader. Après deux ans d’efforts, le projet a abouti.

 

A travers votre témoignage, on comprend qu’un leader est non seulement un pilote mais aussi un meneur d’hommes…
La Patrouille de France est un subtil mariage de deux aventures. D’une part, c’est une prouesse technique car on apprend un pilotage très fin, d’autre part, c’est un défi humain, extrêmement riche. Le leader doit faire avancer toute l’équipe dans la même direction, fédérer les individualités pour atteindre son objectif.

 

Pour arriver à un tel niveau, on imagine que la confiance entre tous les équipiers est primordiale ?
En vol, la confiance est indispensable pour pouvoir exceller dans ce que l’on fait. Lors d’une démonstration aérienne, chacun a la responsabilité d’un élément vital. Le leader est attentif à tout ce qui se passe autour de la patrouille (énergie, vitesse, altitude, proximité du sol), il assure la sécurité des huit pilotes. De leur côté, les équipiers doivent maintenir la cohésion de la formation, ils veillent à garder leur place à 2 mètres les uns des autres pour ne pas se toucher tout en volant à 600 km/heure. Quand j’étais leader, à aucun moment je ne regardais derrière moi pour vérifier si mes équipiers étaient en place, je savais qu’ils l’étaient. De la même façon, mes équipiers me faisaient confiance pour nous affranchir du sol et respecter les bons éléments de vol.

 

La Paf, difficile d’y rentrer et… d’en sortir, comment gère-t-on l’après Patrouille de France ?
Je vous dirai sans hésiter que c’est plus difficile de la quitter ! Personnellement, j’ai mis plusieurs mois à m’y faire, pourtant, je m’y étais préparé. Pour un officier de carrière qui enchaîne sur une période en état-major, c’est très dur. On passe du rang de leader de la Patrouille de France, où l’on représente l’armée de l’Air mais aussi bien souvent toute l’institution militaire sur le territoire national et à l’étranger, à celui d’officier rédacteur. Au début, on a l’impression de sortir d’un train lancé à pleine vitesse, la vie ralentit brutalement car on vole peu et l'on se voit confier moins de responsabilités mais c’est une illusion. En réalité, c’est juste la continuité logique dans une carrière d’officier. La Paf est une expérience intense, une parenthèse dorée et gratifiante mais ce n’est pas la normalité. Les Secrets d’un leader m’a permis de revenir sur cette expérience technique et humaine atypique pour pouvoir transmettre à chacun des clés de performance collective.

 

Pilote et manager, Cédric Tranchon nous révèle Les secrets d’un leader

Les secrets d’un leader
Dans les coulisses de la Patrouille de France
Cédric Tranchon avec la collaboration de Yorick de Guichen
17€ - Editions ROBERT LAFFONT

 

Pilote et manager, Cédric Tranchon nous révèle Les secrets d’un leader

Breveté pilote de chasse en 2002, Cédric Tranchon participe à plusieurs missions de protection et de police du ciel sur le territoire national ou à l’étranger, sous mandat de l’Otan. En 2009, il rejoint la Patrouille de France, dont il deviendra le leader deux ans plus tard. En 2012, l’officier est muté à Paris au sein de l’état-major opérationnel de l’armée de l’Air. Dans la foulée, il suit l’enseignement militaire supérieur de l’École de Guerre tout en étant auditeur à l’Institut des Hautes Études de l’Entreprise. Depuis l’été 2014, Cédric Tranchon est affecté sur la base de Nancy-Ochey, à l’escadron de chasse 1/3 « Navarre » en tant que commandant en second.

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14 octobre 2014 2 14 /10 /octobre /2014 16:50
Au premier plan, un hélicoptère Fennec et au second, un Cougar. photo R. Senoussi DICoD

Au premier plan, un hélicoptère Fennec et au second, un Cougar. photo R. Senoussi DICoD

 

10/10/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Selon plusieurs sources concordantes, Berlin travaille sur un éventuel blocage de livraisons d'hélicoptères d'Airbus Helicopters vers l'Ouzbékistan. L'Allemagne a déjà bloqué deux contrats signés par le missilier MBDA et par Renault Trucks Défense.

 

Un nouveau contrat d'armement français est dans le collimateur de Berlin, selon plusieurs sources concordantes. L'Allemagne est actuellement en train de réfléchir pour savoir si elle bloque la livraison d'hélicoptères fabriqués par Airbus Helicopters à l'Ouzbékistan. Berlin "se tâte", explique un proche du dossier. "Les Allemands vont vraisemblablement le faire", explique une autre source. Le constructeur de Marignane avait conclu un contrat avec Tashkent portant sur l'acquisition de 10 Fennec et 6 Cougar pour un montant d'environ 180 millions d'euros. Contacté par "La Tribune", Airbus Helicopters n'a pas souhaité faire de commentaire.

Ce n'est pas la première fois que Berlin bloque des contrats en cours de livraison. Ce qui agace fortement Paris et les industriels, y compris Tom Enders. "Alors qu'on parle sans cesse de davantage de coopération et de consolidation du secteur de la défense en Europe, on s'attaque à des décennies de coopération franco-allemande", avait critiqué le président exécutif d'Airbus Group. L'Allemagne, qui pratique une politique de plus en plus restrictive en matière d'exportation sous l'impulsion du ministre de l'Economie allemand SPD Sigmar Gabriel, bloque déjà un contrat de MBDA en cours d'exécution et la finalisation d'une commande de Renault Trucks Defense (RTD).

 

Des livraisons bloquées au Qatar et au Liban

Le missilier est empêché par l'Allemagne de livrer depuis le début de l'année des missiles antichars Milan ER (un programme en coopération) vers un pays du Golfe. Berlin bloquerait les postes de tir fabriqués en Allemagne. Le groupe français Renault Trucks Défense, détenu par le suédois Volvo AB, est également bloqué dans la finalisation d'un contrat avec le Liban pour une commande de VAB Mark3.

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14 octobre 2014 2 14 /10 /octobre /2014 16:25
FAA : Dans la peau d’un sous-officier chef de groupe en mission de courte durée « Proterre »

 

13/10/2014 Sources : Etat-major des Armées

 

Le 1er septembre 2014, le sergent Otthmann M. débarque d’un Airbus A340 avec 60 de ses camarades du 2e régiment de hussards (2eRH) sur le tarmac de l’aéroport Aimé Césaire du Lamentin en Martinique. Il vient relever la 1ère compagnie du Détachement Terre Antilles – 33eRIMA (DTA 33) pour une mission « Proterre » d’une durée de quatre mois.

 

Le concept « Proterre » est le socle des missions de l’armée de Terre, communes à tous les soldats, quelle que soit leur spécialisation. Il recouvre des missions de reconnaissance, de bouclage de zone, d’appui, de couverture et d’éclairage. Au sein du DTA – 33eRIMa, la mission de courte durée « Proterre » est l’occasion pour le sergent Otthmann M. de parfaire son sens du commandement et de s’aguerrir dans un environnement difficile, avec des conditions climatiques tropicales et un relief volcanique.

 

Otthmann, 29 ans, s’est engagé il y a onze ans dans l’armée de Terre comme militaire du rang. Apres deux missions de courte durée en Nouvelle Calédonie, il effectue actuellement sa troisième mission.

 

Afin de préparer son déploiement en Martinique, Otthmann a effectué une mise en condition avant projection avec l’ensemble de sa compagnie. «Cette occasion est importante pour forger la cohésion du groupe et éprouver les compétences physiques et tactiques de chacun » explique le jeune sous-officier aux onze ans d’expérience.

 

Le sergent M et les sept militaires du rang qui sont sous ses ordres ont commencé leur mission en suivant les entrainements d’aguerrissement en milieu tropical. « L’acclimatement aux Antilles n’est pas aussi aisé et idyllique que l’on peut imaginer, surtout en cette période cyclonique où les ondes tropicales se succèdent au-dessus de nos têtes ».

 

Le sergent M. et ses hommes vivent en permanence ensemble. Tous les jours, séance de sport et instruction sur les savoir-faire militaires sont au programme. Des cours de topographie, d’identification des matériels utilisés par les armées étrangères, d’armement et de procédures de transmission sont notamment enseignés par le sergent M. à ses hommes.

 

Tout comme en métropole, Otthman effectue des services au sein du régiment. Il peut être désigné « sergent de semaine ». Il doit alors s’assurer de la réalisation des « corvées quotidiennes » aussi appelées « travaux d’intérêt général ». Quand sa compagnie est de service et qu’il n’est pas sergent de semaine, Otthman occupe la fonction de chef de l’élément d’intervention à temps, où il dirige alors un groupe de six personnes chargées de la sécurité du Morne Desaix - emprise militaire sur laquelle sont regroupés le DTA 33, mais aussi l’état-major interarmées, le centre opérationnel des FAA, le groupement de soutien de la base de Défense Antilles, le centre médical interarmées, la direction des infrastructures de la Défense et une partie de la DIRISI.

 

Le 26 septembre 2014, le sergent M. et ses hommes ont embarqué sur le bâtiment de transport léger Dumont d’Urville pour conduire un entraînement opérationnel avec l’armée néerlandaise intitulé Tricolores 2014 sur l’île de Curaçao (Antilles néerlandaises). Cette manœuvre interarmées et interalliés durera près de trois semaines.

 

Son aguerrissement se poursuivra également après l’exercice Tricolores lors du stage au centre d’aguerrissement outre-mer à l’étranger du DTA 33, avant de retourner dans son régiment d’origine et d’avoir, durant sa mission, « aussi pu découvrir, un peu, la Caraïbe » espère-t-il.

FAA : Dans la peau d’un sous-officier chef de groupe en mission de courte durée « Proterre »FAA : Dans la peau d’un sous-officier chef de groupe en mission de courte durée « Proterre »FAA : Dans la peau d’un sous-officier chef de groupe en mission de courte durée « Proterre »
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14 octobre 2014 2 14 /10 /octobre /2014 15:55
20 oct. 2014 : don de sang à l’Hôtel national des Invalides à Paris au profit des militaires blessés en Opex

source Association des entreprises partenaires de la Défense

Lundi 20 octobre 2014 : don de sang à l’Hôtel national des Invalides à Paris au profit des militaires blessés en opérations extérieures

 

Le Centre de transfusion sanguine des armées (CTSA) sera présent le lundi 20 octobre de 8 heures 30 à 13 heures 30 à :


l’Hôtel national des Invalides

129 rue de Grenelle Paris 7ème
Métro : La Tour-Maubourg et Varenne

 

Pour répondre aux besoins des forces engagées en opérations extérieures et des 4 hôpitaux militaires rattachés, le Centre de Transfusion Sanguine des Armées (CTSA) doit collecter 420 poches de sang total, 27 de plasma et 20 de plaquettes par semaine.

L'Association des entreprises partenaires de la Défense propose une nouvelle fois de s'associer à cette cause.

 

Il sera possible de faire un don de sang « classique » (don total) ou un don en aphérèse (plasma ou plaquettes) :

  • Don de sang classique (don total) (durée : 7 à 12 minutes) pas d'inscription.
  • Don de plasma ou de plaquettes (aphérèse) (durée : 45 à 60 minutes pour le plasma et 90 minutes pour les plaquettes) inscription obligatoire auprès du CTSA au 01 41 46 72 24.

Il est possible de faire un don de sang total jusqu'à 70 ans, et jusqu’à 65 ans pour un don en aphérèse. Si vous avez des questions concernant le don de sang vous pouvez contacter un médecin du CTSA au 01 41 46 72 24.

N'oubliez pas d'apporter votre carte de donneur ou une pièce d'identité officielle.

 

Vous pouvez contribuer au succès de cette journée en étant présent le lundi 20 octobre de 8 heures 30 à 13 heures 30 bien entendu, mais également en faisant circuler largement cette information au sein de votre réseau, en la mettant en ligne sur Internet, etc...

Pour télécharger la nouvelle plaquette de présentation du CTSA et de son expertise :

pdfLIEN

 

Que vous soyez ou non présent le 20 octobre, vous pouvez montrer votre soutien d’une manière très concrète en insérant une carte dans la signature de votre messagerie électronique.

Signature Je soutiens le don de sang pour les militaires blessésComment faire ?

1 – Ouvrez la carte de soutien au format jpg : jpgLIEN
2 – Enregistrez-la sur le bureau de votre ordinateur en faisant « clic à droite » avec votre souris.
3 – Allez dans la partie « signatures » de votre messagerie et insérer la carte dans votre signature.
4 – Diffusez des mails...

Si vous utilisez une messagerie professionnelle, n'oubliez pas de vérifier que votre règlement intérieur autorise une telle action.

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14 octobre 2014 2 14 /10 /octobre /2014 12:56
Un rapport dénonce le fiasco financier et calendaire du drone Harfang

Airbus Group a mis près de 270 millions d'euros de sa poche pour livrer le drone Harfang à l'armée française (Crédits : Arméé de l'Air)

 

14/10/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Une facture qui enfle (de 100 à 440 millions d'euros), des délais qui explosent (5 ans de retard), une opération qui est mal évaluée, selon un rapport du ministère de la Défense. Le drone Harfang a cumulé tout ce qu'il ne fallait pas faire.

 

Le Predator aurait pu voler beaucoup plut tôt sous les couleurs de l'armée française. Dès 2003. C'est la petite histoire dans l'histoire chaotique, trop chaotique du SIDM (Système intérimaire de drone MALE). Car Sagem, associé à l'américain General Atomics, proposait en 2001 au ministère de la Défense un système sur la base du drone Predator. Mais c'est finalement Airbus Group (alors EADS), qui est retenu par la DGA (Direction générale de l'armement) pour doter l'armée de l'air d'un drone de surveillance, de reconnaissance et de désignation d'objectif de jour comme de nuit. La plateforme du successeur du drone Hunter est réalisée par le groupe israélien IAI, sur la base du drone Heron.

C'est le début d'un long chemin de croix pour les militaires, qui ne pourront disposer du drone Harfang, d'abord conçu comme une solution intérimaire de courte durée, qu'en 2008... au lieu de 2003. Cette opération non érigée en programme (ONEP) initialement prévue pour être réalisée entre 2001 et 2003, devait être proche d'un achat sur étagère. Elle s'est poursuivie "jusqu'à la fin 2008", note un rapport du ministère de la Défense. "Plus de cinq ans de retard, pour une durée initialement prévue de deux ans, montrent que la difficulté technologique d'une telle opération avait été sous-estimée. De plus, le refus américain d'autoriser l'utilisation de certains composants a créé des problèmes qui ont également retardé le déroulement du programme", explique ce rapport.

 

La facture passe de 100 à 440 millions d'euros

A l'origine, le coût envisagé était relativement limité pour quatre drones (environ 100 millions d'euros), explique le rapport. Mais le résultat est très éloigné de cette évaluation : il a été multiplié par plus de quatre, pour atteindre plus de 440 millions. Selon le rapport, le coût de réalisation (163 millions) ne représente que la moitié des coûts identifiés jusqu'en octobre 2013, le soutien (contractualisé et interne) atteignant près de 100 millions d'euros, tandis que le coût d'utilisation s'élève à 36 millions d'euros. Pour une utilisation jusqu'à 2017, les coûts de soutien et d'utilisation sont évalués à plus de 120 millions d'euros, dont près de 22 millions d'utilisation: soit 440 millions d'euros.

Airbus Group a effectué, pour sa part, plus de 130 millions d'euros de dépenses propres, auxquelles peuvent être ajoutés plus de 120 millions d'euros pour les études du futur drone MALE. Il a par ailleurs eu à s'acquitter de 18,5 millions d'euros de pénalités. Soit près de 270 millions d'euro de sa poche.

 

Une opération mal évaluée

Lors du lancement de l'opération, les difficultés de réalisation ont été "mal évaluées, notamment en matière de navigabilité ou de capacité de vol". Airbus Group "n'a pas tenu ses engagements, notamment en termes calendaires". En revanche, le rapport du ministère estime que "les équipements livrés apportent aujourd'hui une capacité essentielle aux forces, et leur intégration dans la chaîne opérationnelle est maintenant bien maîtrisée". Les auteurs du rapport reconnaissent que certaines étapes de la réalisation du drone "ont connu des problèmes difficilement prévisibles".

Pour autant, en dépit des difficultés de ce programme, l'emploi du drone Harfang a été "décisif en Afghanistan et au Mali". Ces drones ont pu être employés en opérations extérieures, notamment en Afghanistan dès 2009, avant même d'avoir toutes leurs capacités. Celles-ci ont été apportées par la suite et utilisées au Mali. Ils ont montré une "excellente intégration dans la manoeuvre aérienne et terrestre".

 

Et maintenant ?

Comme toujours, en matière de drones, le futur est toujours compliqué en France. Des travaux sont actuellement menés pour maintenir jusqu'en 2017 le système Harfang actuel. Au-delà, il est prévu que la capacité de drones MALE soit assurée par des systèmes Reaper (un premier système a été acheté et livré en 2013) et les réflexions se poursuivent pour les drones futurs. "Quant au système pérenne qui doit lui succéder, espéré depuis 2001 et aujourd'hui envisagé pour 2020, il risque de connaître également un glissement de calendrier de plusieurs années, notamment s'il s'agit de développer un drone de conception européenne", estime le rapport.

La France dispose dans ce domaine de capacités industrielles certaines, estime le rapport, mais il lui est difficile d'y rester présente face aux Américains. "Il lui faut néanmoins tenter de poursuivre cette activité, notamment dans le domaine des équipements pour lequel les industriels ont des compétences reconnues", précise-t-il. Pourtant, les drones, qui sont de plus en plus indispensables aux armées, ont un intérêt opérationnel essentiel. "Les drones ne remplacent pas des capacités existantes mais apportent des capacités nouvelles (notamment l'endurance longue de 24 heures et la surveillance à distance de la base)". Enfin, "si l'on compare les missions effectuées avec celles d'un avion de combat, le coût global d'une heure de surveillance d'un drone est bien moins coûteux: celui-ci assure en effet une permanence longue et ne nécessite pas d'avion ravitailleur pour effectuer le transit".

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14 octobre 2014 2 14 /10 /octobre /2014 12:55
Un char AMX 10RC embarque à bord du BPC Tonnerre à Toulon, le 10 octobre 2014. photo C.LUU Marine Nationale

Un char AMX 10RC embarque à bord du BPC Tonnerre à Toulon, le 10 octobre 2014. photo C.LUU Marine Nationale

 

12.10.2014 par Marine Nationale

 

A partir d'aujourd'hui et jusqu'au 26 octobre 2014, un entraînement opérationnel de grande ampleur visant à mettre en œuvre une opération amphibie dans un contexte expéditionnaire se déroulera en Méditerranée occidentale et dans le Var. Les bâtiments étaient en préparation opérationnelle tout le week-end !

 

Voir reportage photos

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14 octobre 2014 2 14 /10 /octobre /2014 12:45
 Opération Serval : le film événement


13 oct. 2014 Ministère de la Défense

 

Mali, 11 janvier 2013, l'opération Serval est lancée. Plus de 4 500 hommes et femmes sont déployés. Ils se lancent à la reconquête du territoire malien pour détruire les groupes armés terroristes...

Le film événement "Serval : une brigade au combat" plonge le téléspectateur au cœur de la brigade "Serval" armée par la 3e brigade mécanisée (devenue la 3e BLB en Mars 2014), "la brigade Monsabert". Sa devise : "un seul but : la victoire".

 

 Opération Serval : le film événement

Le film inédit de 52' (français et anglais) est inclus dans le livre "Offensive éclair au Mali" (éditions Pierre de Taillac). Ce livre de 224 pages, nourri de témoignages poignants, dévoile plus de 300 illustrations rares ou inédites.

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