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14 octobre 2014 2 14 /10 /octobre /2014 11:55
Missile ASMP-A sous un Rafale B des Forces aériennes stratégiques photo Cosmao

Missile ASMP-A sous un Rafale B des Forces aériennes stratégiques photo Cosmao

 

410.10.2014 source O. Kempf

 

Club Participation et Progrès - Séminaire d’étude du 3 Novembre 2014 « Les armes hypersoniques sont-elles l’avenir ? »

 

en collaboration avec : La Revue Défense Nationale - La Revue Défense - Air et Cosmos à l'Ecole Militaire Amphithéâtre Louis 1, Place Joffre 75007 PARIS

 

Introduction : Les armes hypersoniques : contenu et enjeux par Philippe MIGAULT, Directeur de Recherche à l’IRIS

 

I Partie : Programmes et projets d’armes hypersoniques en France

  • « Un missile hypersonique pour les forces aériennes stratégiques françaises à l’horizon 2035 » par le Général d’Armée Aérienne Denis MERCIER, Chef d’Etat Major de l’Armée de l’Air.
  • « Les nouveaux drones de demain. Drones de reconnaissance dans la profondeur : l’option hypersonique » par Laurent SERRE, Responsable des programmes hypersoniques ONERA (présence à confirmer)

 

II Partie : Les armes hypersoniques vont-elles être une « révolution dans les affaires militaires ? »

  • « Le besoin opérationnel d’armes hypersoniques » par le Général de Corps d’Armée (2s), Michel ASENCIO, Chercheur associé à la FRS.
  • « Les armes hypersoniques : un temps d’avance tactique et/ou stratégique » par Eric POURCEL , Officier Réserve Marine.
  • « L’hypersonique, futur différentiateur de puissance » par l’Amiral Jean Pierre TIFFOU, Conseiller Défense du Président MBDA.
  • « Pouvons-nous, devons-nous nous « mobiliser » pour et sur les armes hypersoniques ? » par le Général Etienne COPEL, Ancien sous-chef d’Etat Major de l’Armée de l’Air

 

S'inscrire avant le 31 Octobre 2014

Projets drone Falcon HTV -bombe AHW (bas). source Missile Defense Agency - U.S. Army

Projets drone Falcon HTV -bombe AHW (bas). source Missile Defense Agency - U.S. Army

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14 octobre 2014 2 14 /10 /octobre /2014 11:55
[Vidéo] La cyberdéfense de demain

 

13/10/2014 Ministère de la Défense

 

En visite à Bruz, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a posé la première pierre d’un nouveau laboratoire dédié à la cyberdéfense, lundi 6 octobre 2014, au sein de la DGA (délégation générale de l’armement). Cette structure sera uniquement dédiée à la cyberdéfense et accueillera 250 ingénieurs, experts en « Maîtrise de l’information ».

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14 octobre 2014 2 14 /10 /octobre /2014 11:55
Inondations : les armées présentes aux côtés des victimes du Languedoc-Roussillon

 

14/10/2014 Sources : Etat-major des Armées

 

Pour faire face aux récents épisodes orageux et aux inondations qui ont touché le Sud de la France, les préfectures du Gard et de l’Hérault ont fait appel au soutien des forces armées.

 

Le 10 octobre, à la demande des autorités préfectorales et sous le commandement de l’officier général de la zone de défense et de sécurité Sud, les armées ont mis en place des moyens en personnel et en matériel pour appuyer les secours civils dans les départements du Gard et de l’Hérault.

 

Ainsi, le Groupement de soutien de la base de défense de Nîmes-Orange-Laudun a distribué 400 rations de combat aux unités de secours ayant assisté la population gardoise durant toute la journée du 10 octobre et le 1errégiment étranger de génie de Laudun a accueilli au sein de sa caserne les 10 véhicules et les 30 pompiers du SDIS 83 venus en renfort.

 

Du 10 au 13 octobre, un VAB SAN (véhicule blindé sanitaire) du 2èmeRégiment étranger de l’infanterie de Nîmes était mis en place pour le transport des équipes médicales du SMUR 34, immobilisées car ne pouvant emprunter les routes inondées.

 

Inondations : les armées présentes aux côtés des victimes du Languedoc-Roussillon

 

Enfin, deux hélicoptères PUMA de l’Ecole de l’aviation légère de l’armée de Terre du Cannet des Maures ont été déployés le 11 octobre, et un le 12 octobre, en appui des hélicoptères de la Sécurité civile.

 

Ces concours font partie des missions que peuvent assurer les armées à la demande des services de l’Etat. Cette mobilisation vient en complément de l’action que mènent chaque jour près 2 500 militaires sur le territoire national, au titre de la mission Vigipirate, mais aussi pour la surveillance et la protection de nos approches maritime et aérienne.

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14 octobre 2014 2 14 /10 /octobre /2014 11:35
Exportation d'armes (1/4) : l'Indonésie sera-t-elle le nouveau filon de la France ?

Rebâtir la défense nationale est la première des neuf priorités de l'agenda du nouveau président indonésien Joko Widodo. - photo Government of Republic of Indonesia

 

14/10/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

La Tribune vous propose une série sur les nouvelles terres de conquête des industriels de l'armement français. C'est le cas de l'Indonésie qui a exprimé un intérêt pour le Rafale et où tous les industriels reviennent en force après une longue éclipse. Retrouvez la suite de notre série dès ce soir, 19 heures, dans notre Quotidien numérique.

 

L'Indonésie est à nouveau dans les stratégies de tous les groupes d'armement français. Il faut dire que la croissance indonésienne ne pouvait pas passer inaperçue (6,2% en 2012 et 5,3% en 2013), même si le rythme de croissance a ralenti au deuxième trimestre 2014 à son plus bas niveau depuis cinq ans, à 5,12% en glissement annuel. La croissance va néanmoins se poursuivre à court terme: 5,6% en 2014, 2015 et 2016. Et, selon l'OCDE, le rythme de croissance de l'Indonésie entre 2014 et 2018 devrait atteindre 6%. Ce qui ferait de l'Archipel l'économie la plus dynamique des grands pays de l'ASEAN (Association des nations de l'Asie du Sud-Est).

"Nous n'avons pas saisi en France l'importance et le potentiel de l'Indonésie", explique pourtant un bon connaisseur du pays membre du G20. A tort puisque, en dix ans, l'économie indonésienne a gagné 10 places dans le classement mondial des pays les plus développés, passant du 27e au 16e rang. En 2030, il devrait se situer dans les 10 premières économies mondiales (7e), selon le cabinet McKinsey. "Faire du business en Indonésie, cela se mérite, et il faut gagner la confiance des Indonésiens", rappelle-t-il.

 

Un géant encore inconnu en France

"Comment expliquer que nous n'ayons plus que 150 entreprises françaises en Indonésie, 4e pays le plus peuplé au monde, 16e économie mondiale, en croissance très rapide, là où nous en avions 450 il y a quinze ans", s'interroge le sénateur le sénateur UMP du Val-de-Marne, Christian Cambon, co-auteur du rapport "La France face à l'émergence de l'Asie du Sud-Est". C'est peu, trop peu. A titre de comparaison, le nombre de sociétés sud-coréennes présentes en Indonésie s'élève à 1.200.

"Une de nos premières faiblesses serait notre méconnaissance de l'Indonésie, de son modèle politique, de sa culture, de ses projets et de ses circuits de financement", confirme le rapport. Toutefois, pour relancer les relations diplomatiques à haut niveau entre les deux pays, les co-auteurs du rapport poussent François Hollande à faire une visite d'Etat en Indonésie. Car aucun président français ne s'y est déplacé depuis... François Mitterrand. En août 2013, au siège de l'ASEAN, le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, regrettait que "les relations entre les deux pays ne sont pas encore à la hauteur de leur potentiel". Les relations commerciales dépendent beaucoup des achats d'Airbus ou d'ATR.

Pour autant, le potentiel de séduction qu'exerce Jarkarta sur les groupes tricolores tels qu'Airbus Group, Dassault Aviation, Thales, Safran, DCNS, Nexter, Renault Trucks Défense et les autres commence à faire son effet. D'autant que les budgets de défense en Europe sont en réduction constante en dépit d'un réarmement mondial, notamment en Asie. Ces groupes misent de plus en plus leur croissance sur ces fameux pays émergents, dont l'Indonésie qui souhaite moderniser les équipements de son armée. Ainsi, Thales, présent depuis presque quarante ans, estime à plus de 500 millions d'euros les opportunités de business (civils et militaires) dans les cinq ans à venir, assure-t-on à La Tribune. Selon nos informations, la direction générale de l'armement (DGA) a en outre réenvoyé à Jakarta un attaché d'armement, qui est arrivé cet été.

 

Renforcer la défense, une priorité pour l'Indonésie

Rebâtir la défense nationale est la première des neuf priorités de l'agenda du nouveau président indonésien, Joko Widodo, en renforçant la defense nationale afin d'assurer l'intégrité territorial de l'archipel et en s'imposant comme une puissance maritime régionale. D'où la volonté d'augmenter le budget de défense pour atteindre 1,5 % du PIB d'ici à 2019 pour atteindre 20 milliards de dollars (contre 7 milliards actuellement). Car l'Indonésie a un réel besoin de moderniser son armée. "Ils ont besoin de réformer leur industrie de défense, rappelle-t-on à Paris. Il faut réfléchir à moyen terme" sur ce pays.

Le très long embargo sur les armes des Etats-Unis à partir de 1991 à la suite des graves violences contre les indépendandistes du Timor, a beaucoup marqué les militaires indonésiens. Car cet embargo a notamment cloué au sol ses F-16 et A-4 Skyhawk, qui constituent près de 80 % de sa flotte de combat. Un embargo militaire américain qui a pris fin en 2005. En outre, Londres avait également imposé un embargo sur les pièces de rechange pour les chasseurs Hawk de l'armée de l'air indonésienne. L'Indonésie s'est donc tournée vers la Russie, la Corée du Sud et la Chine pour se procurer des avions de combat et d'entraînement. Avec Séoul, Jakarta a même signé un partenariat pour le développement conjoint du KFX/IFX, un avion de combat de 5ème génération.

D'où aujourd'hui la volonté de Jakarta de diversifier ses achats d'armements en Europe, en Russie, en Chine, aux Etats-Unis mais aussi dans les pays émergens comme le Brésil, qui a notamment vendu 16 avions d'entrainement A-29 Super Tucano. "Ils ont délibérément une politique de partage pour ne pas être dépendant d'une région ou d'un pays", confirme un industriel qui travaille en Indonésie.

 

Développement des compétences

Comme souvent dans les pays émergents, Jakarta veut réduire les importations en matière de défense en développant une capacité industrielle locale. Pour gagner des contrats, souligne le directeur général en charge du développement international de Thales, Pascale Sourisse, "il faut développer en Indonésie des compétences locales avec des partenaires surplace, y compris dans les services. C'est une dimension fondamentale".

C'est le cas déjà d'Airbus Helicopters (AH), présent en Indonésie depuis 1976 avec la construction sous licence de 123 hélicoptères BO 105. Et le constructeur d'hélicoptères a signé un partenariat industriel depuis 2008 avec le constructeur aéronautique national, PT Dirgantara Indonesia/Indonesian Aerospace (IAe) pour créer une chaine d'assemblage. Elle fabrique pour le compte de Marignane des fuselages des hélicoptères de transport EC725 et EC225 pour un montant de 43 millions d'euros. IAe, qui travaille pour Airbus (A380, A350)  produit également des avions de transports militaires d'Airbus Group, des CN-235 et C-295 sous licence.

Enfin, sur le site de Subang (Indonésie), Roxel, Eurenco et PT Dahana ont signé vendredi dernier un accord de coopération en présence des ministres indonésiens de la Défense et de l'industrie et des autorités françaises. Cet accord a pour objet l'implantation sur ce site d'une usine de production des produits suivants : chargements en EDB et composites pour moteurs de roquettes (produits Roxel) et poudres sphériques pour munitions de petit et moyen calibre (produits Eurenco).

Les groupes tricolores peuvent s'appuyer sur le partenariat stratégique entre la France et l'Indonésie signé en 2011. Les deux pays se sont engagés à promouvoir une coopération "plus étroite" dans le domaine de la défense et de la sécurité, "en vue d'établir un dialogue de défense global (...) comprenant des consultations régulières au niveau des ministres de la défense, des ministres adjoints, des chefs d'état-major et d'autres hauts fonctionnaires civils et militaires, une coopération stratégique à long terme portant en particulier sur le renforcement des capacités, la formation et l'échange de fonctionnaires chargés des questions de défense, l'industrie de défense ainsi que les opérations de maintien de la paix des Nations Unies".

 

Nouvel eldorado ou nouveau mirage pour la France ?

L'Indonésie sera-t-elle un nouveau filon pour l'industrie d'armement tricolore ? Le marché est prometteur pour les groupes français. En 2013, divine surprise elle est arrivée au quatrième rang des pays clients de l'industrie de défense tricolore (480 millions d'euros), loin certes du premier l'Arabie Saoudite (1,9 milliard). Le retour de la France en Indonésie est bien réel comme en témoigne la progressive montée en puissance des exportations d'armements tricolores ces dernières années : 2,9 millions d'euros en 2009, 5,9 millions en 2010, 96,3 millions en 2011, 151,7 millions en 2012.

En 2013, le missilier MBDA, qui est bien implanté dans le pays grâce au chantier naval néerlandais Damen, a notamment vendu à Jakarta pour plus de 200 millions d'euros un système d'arme sol-air à très courte portée, Mistral 3. L'Indonésie a également acheté l'an dernier 37 systèmes d'artillerie autotractés, Caesar, à Nexter pour 115 millions d'euros. Enfin, le petit chantier naval des Sables d'Olonne OCEA a vendu pour un montant d'environ 80 millions d'euros deux nouveaux bâtiments de support de 60 mètres, de type OSV 190 MKII.

 

Et en 2014 ?

En 2014, Thales a déjà vendu au ministère de la Défense indonésien un système de défense aérienne intégré ForceShield et des missiles StarStreak pour un montant de plus de 130 millions d'euros. Un contrat qui profitera en très grande partie aux sites britanniques du groupe électronique. Cette année, il a également obtenu un contrat avec la marine indonésienne, via le chantier naval néerlandais Damen. Thales fournira un système de missions destiné aux deux navires de classe PKR. Soit son système de gestion de combat néerlandais Tacticos, le radar de surveillance SMART-S Mk2, le système de conduite de tir STRI 1.2 mk2 EO, le sonar Kingklip, la liaison de données Link-Y ainsi que des systèmes navals de communication et de navigation. Enfin, le groupe français a remporté un contrat civil portant sur la construction d'un satellite de télécoms Telkom-3S.

Airbus Defence ans Space (ADS) va quant à lui fournir à l'armée de l'air indonésienne des systèmes d'avant-garde pour assurer l'identification des avions de surveillance de l'espace aérien, le système MSSR 2000 I. Ce qui améliorera le contrôle et le trafic aérien et la défense antiaérienne au-dessus des plus de 15.000 îles de l'Indonésie.

 

Rafale et sous-marins à moyen ou long terme

Selon des sources concordantes, Dassault Aviation a été approché par Jakarta, qui a exprimé un intérêt pour le Rafale. L'avionneur tricolore a présenté son appareil en Indonésie et attend maintenant une demande d'information (RFI) de la part de l'Indonésie, qui est annoncée, puis éventuellement une demande de proposition engageante (RFP). Dassault Aviation est très attentif à ce qui se passe en Indonésie, explique-t-on en interne. Des sources contactées ont toutefois fait part de certaines réticences de Dassault Aviation à s'engager en Indonésie où les Suédois (Gripen) seraient très actifs. En tout cas, Jakarta, qui avait acheté fin 2011 six chasseurs Su-30MK2 à la Russie, souhaiterait acheter 16 avions de combat destiné à l'équipement d'un escadron, assure-t-on à La Tribune, et aurait dégagé un budget de l'ordre de 1,5 milliard de dollars. Mais c'était avant l'élection présidentielle de cet été.

DCNS, qui a ouvert il y a deux ans environ un bureau à Jakarta, poursuit quant à lui plusieurs projets en Indonésie en essayant de nouer une relation avec des partenaires locaux viables. Le groupe naval vise le retrofit d'un sous-marin sud-coréen de type U209 en partenariat avec l'indonésien PT PAL. Mais surtout il discute avec ce chantier naval pour signer un vaste accord de transfert de technologies (ToT) sur le programme de sous-marins Andrasta, créé pour les pays voulant disposer d'une force sous-marine spécialisée dans le combat côtier. DCNS serait prêt à donner à l'Indonésie le droit d'exporter ce sous-marin dans l'ASEAN.

Enfin, Airbus Helicopters nourrit l'ambition de signer des commandes pour un nouveau lot de neuf Caracal à l'Indonésie qui en a déjà acheté six, et de 16 AS565 Panther à la marine indonésienne. Dans le domaine de l'artillerie, Nexter continue de proposer ses matériels à l'Indonésie. Le groupe public fait également la promotion de son nouveau véhicule 6x6 blindé low-cost, le Titus. Pour sa part, Thales propose par ailleurs le Hawkei, un véhicule protégé léger 4x4 de 7 tonnes (Thales Australia). Enfin, l'Indonésie souhaite acquérir des patrouilleurs.

 

Une corruption endémique

Une des principales réticences des industriels français à s'engager en Indonésie reste la corruption. Notamment dans les services publics où il est courant que des agents exigent un pot-de-vin à des particuliers à des entreprises en échange de services qui devraient être fournis gratuitement. "Il y a une véritable prise de conscience des acteurs politiques, des ministres sont allés en prison, estime un bon connaisseur de l'Indonésie. On peut vendre sans corruption". Les affaires de corruption de haut niveau traitées par la commission pour l'éradication de la corruption (KPK), impliquant des responsables politiques ou de la justice sont effectivement très médiatisées, alors que la corruption à des niveaux inférieurs est plus répandue et plus difficile à contrecarrer.

KPK a d'ailleurs annoncé début septembre que le ministre de l'Energie était accusé d'extorsion de fonds et d'abus de pouvoir. Jero Wacik est soupçonné d'avoir gonflé le budget de son ministère de près de 10 milliards de roupies (646.000 euros) pour des activités illicites. Il est le troisième ministre du gouvernement impliqué dans une affaire de corruption. En juillet, l'ancien ministre des Sports a été condamné à quatre ans de prison après avoir été reconnu coupable de corruption dans une affaire liée à la construction d'un stade. En mai, le ministre des Affaires religieuses a démissionné après l'ouverture d'une enquête par la KPK qui le soupçonne d'avoir détourné des fonds destinés à des pèlerins qui se rendaient à La Mecque.

Par ailleurs, une femme gouverneur à la tête d'une des dynasties politiques les plus puissantes d'Indonésie a été condamnée lundi à quatre ans de prison pour avoir versé un pot-de-vin à l'ex-président de la Cour constitutionnelle dans un litige électoral. Ce dernier a lui été condamné en juillet à la prison à perpétuité pour avoir accepté des pots-de-vin dans le but d'influencer des décisions concernant des litiges électoraux.

 

Un nouveau président prêt à éradiquer la corruption

Dans son dernier classement, l'ONG Transparency International place l'Indonésie au 114e rang des pays les plus corrompus, sur 177 nations. Auréolé d'une victoire... confirmée par la justice pour prendre ses fonctions, le nouveau président Joko Widodo ambitionne de réformer en profondeur la première économie d'Asie du Sud-Est après une ascension fulgurante en politique. Une priorité qui consiste à restaurer la confiance dans le système politique indonésien en éradiquant la corruption. "Les Indonésiens sont très, très cyniques à l'égard de la politique. Ils pensent qu'elle est très corrompue. Nous devons leur redonner foi" dans la politique, a-t-il expliqué à l'AFP.

Une application anti-corruption pour smartphones proposant des graphiques et des jeux a été lancée en Indonésie pour éduquer le public et les agents de l'Etat sur les risques d'acceptation de pots-de-vin dans un des pays les plus corrompus au monde.

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14 octobre 2014 2 14 /10 /octobre /2014 10:55
Châlons: le 1er RAMa dissous avant l’été 2015

 

14/10/2014 Par L'union-L'Ardennais

 

CHALONS-EN-CHAMPAGNE. Benoist Apparu rencontrait ce mardi matin le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian. La terrible nouvelle est tombée : le 1er RAMa va être fermé avant l’été 2015 tandis que l’avenir de la 1ère brigade mécanisée n’est pas clairement défini.

 

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14 octobre 2014 2 14 /10 /octobre /2014 10:55
Restructurations: le ministère de la Défense communiquera mercredi midi

 

14.10.2014 par Philippe Chapleau – Lignes de Défense

 

Les mesures de dissolution, de réorganisation et de transfert des unités et établissements du ministère de la Défense prévues pour l'année 2015 seront communiquées demain, mercredi 15 octobre.

 

La Dicod a annoncé qu'elle diffusera à midi un communiqué de presse annonçant le plan de restructuration. Un dossier thématique sera également diffusé à la presse et mis en ligne à la même heure sur le site Internet de ministère de la Défense.

 

Dans son communiqué, la Dicod précise que "le vendredi 17 octobre sera publiée, après information des personnels concernés, la décision ministérielle signée du ministre de la Défense et donnant le détail des mesures de dissolution, réorganisation et transfert des établissements du ministère."

 

Anticipation? Le ministre de la Défense sera ce mardi soir devant les sénateurs de la commission des Affaires étrangères et de la Défense pour son audition sur le PLF 2015; il pourrait à cette occasion livrer quelques détail sur les mesures à venir, dont on sait déjà qu'elles concernent l'hôpital du Val de Grâce et la garnison de Chalons en Champagne.

 

En termes d'effectifs, pas de surprises: 6 383 postes militaires et 1 117 postes civils seront supprimés en 2015.

 

Vers une nouvelle carte militaire? Ce qui transparaît en revanche des réflexions en cours, c'est la volonté de regroupements futurs, avec à la clé une nouvelle organisation territoriale et la suppression d'un nombre significatif de bases de défense.

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14 octobre 2014 2 14 /10 /octobre /2014 10:55
Qualifications à l’appontage des nouveaux pilotes d’aviation embarquée sur le Charles de Gaulle



14/10/2014 Sources : Marine nationale

 

Le Groupe aérien embarqué et ses renforts ont retrouvé, depuis le 6 octobre, le pont d’envol du porte-avions Charles de Gaulle et son équipage afin de ré-entraîner les équipes de mises en œuvre des aéronefs.

 

Durant cette sortie en mer, les manœuvres se consacrent aux qualifications à l’appontage, de jour ou de nuit, des nouveaux pilotes d’aviation embarquée de la Marine nationale. Sur les 60 pilotes de l’aviation embarquée, environ 10 d’entre eux passent à chaque session leurs qualifications. En octobre, 12 pilotes doivent chacun réaliser six appontages jugés «satisfaisants» par les Officiers d’Appontage (OA):

  • 4 en qualification initiale de jour (dont 3 sur Rafale et 1 pilote britannique en échange sur SEM)
  • 1 en transformation (passage de SEM à Rafale)
  • 2 sur Hawkeye en adaptation (passage de qualification sur porte-avions américain à porte-avions français)
  • 5 en qualification de nuit

Alors qu’ils se sont entraînés à terre depuis plusieurs semaines et qu’ils ont déjà réalisé des appontages lors de leur formation aux États-Unis, l’enjeu est pour eux de s’adapter au pont d’envol du Charles de Gaulle et à son environnement.

En ce dimanche matin, pour le dernier jour des EAE, une ruche à taille humaine s’agite sur le pont d’envol. Pierre, jeune pilote en qualification de jour, s’approche vers le Rafale sur lequel il va effectuer son dernier appontage pour les EAE. Autour de lui, le ballet du personnel du pont d’envol (ponev) et des techniciens se suspend à son arrivée.

«Ça ne se sait pas forcément», explique-t-il, « mais lorsqu’on a le casque sur la tête c’est le silence total, plus un son ne filtre. Tout ralentit, on se créé une bulle. Tous ces regards braqués sur nous, c’est beaucoup de pression. On sait que tous ces gens ont travaillé dur pour que nous puissions prendre l’avion. On veut bien faire, on veut réussir. Pour eux. Parce que ce vol, c’est le nôtre, mais c’est aussi le leur. Alors malgré le stress, on leur rend un sourire et on leur ouvre la porte de notre bulle, pour les y inclure eux aussi

Plus tard, dans l’après-midi, Guillaume s’apprête lui aussi à être catapulté. Face au nez de son avion, le déflecteur (grosse trappe qui se lève et s’abaisse sur le pont d’envol) est relevé pour le protéger du souffle du Rafalequi le précède.  «À ce moment-là», raconte-t-il, «je suis dans les starting blocs. Le souffle passe quand même sur les côtés, et mon avion tremble. Je suis déjà dans le vol, mais pas complètement. C’est mon dernier moment de répit. Et lorsque l’avion de devant est parti, que le déflecteur s’abaisse, que je vois la vapeur de la catapulte,  je me dis «ça y est, c’est à moi». Je ne pense plus à rien, rien d’autre que le vol. J’essaye de ne plus être qu’automatismes et réflexes

Jean, qui a déjà passé ses qualifications il y a quelques années, est toujours aussi touché par le spectacle qui se joue sur le pont d’envol. «Je sais ce qu’ils ressentent, je suis passé par là, et je continue de vivre ça à chaque fois que je suis sur le point d’être catapulté. Je vois la vapeur des catapultes qui s’élève, j’entends le bruit des moteurs qui ronflent, je sens les vibrations dans l’estomac, je vois les chiens jaunes qui se tiennent prêts. Je me dis que c’est vraiment magique et impressionnant. Et d’un coup je réalise que c’est moi qui suis dans le cockpit et j’ai envie de crier. C’est de l’adrénaline, du stress, mais du bon stress

 

Qualifications à l’appontage des nouveaux pilotes d’aviation embarquée sur le Charles de Gaulle

 

C’est la fin de la journée, et Arnaud rend son avion après son dernier vol de qualification. « Un appontage c’est toujours un combat », explique-t-il. «On regarde le miroir d’appontage jusqu’au bout, on se focalise dessus. Et d’un coup, on est sur le pont, on ne l’a pas vu arriver

Il reste concentré, jusqu’au bout, et attend le débriefing des OA. «Je me souviens de mon premier appontage », se remémore-t-il. « La vitesse, la violence du choc, le bruit de ferraille : c’était comme un gros accident de voiture.  C’est toujours aussi brutal, mais l’effet s’estompe au fur et à mesure qu’on accumule les appontages. On s’habitue, je suppose.».

Une fois la qualification accordée par le commandant du porte-avions, les pilotes doivent gagner en expérience. Les six appontages nécessaires pour réussir les EAE ne sont que les premiers des centaines de vols que chaque pilote effectuera au cours de sa carrière. «Le plus difficile est encore à venir», prévient Jean. «Une fois que tu es qualifié, on pense que tu sais faire, que c’est acquis. Mais rien n’est jamais acquis, il faut sans cesse se maintenir au niveau.».

Les jeunes qualifiés vont en effet devoir maintenant être capables d’enchaîner correctement une mission et un appontage, ce qui leur imposera de conserver de précieuses ressources en fin de vol. C’est la spécificité des pilotes d’aviation embarquée.

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14 octobre 2014 2 14 /10 /octobre /2014 10:45
[1ère partie]« Centratrique : quand Panthère désarme la route de l’ouest (Jdef) »


13 oct. 2014 Ministère de la Défense

 

Pour ce numéro « Centrafrique : quand Panthère désarme la route de l'ouest », le Journal de la Défense (#Jdef) a suivi pendant plus d'un mois les militaires français et les soldats de la Misca en Centrafrique. Leur mission : rétablir la sécurité sur les 586 kilomètres qui relient Bangui au Cameroun. Cet axe routier, véritable cordon ombilical, est un des seuls moyens d'alimenter le pays en denrées alimentaires, en matériel et en aide humanitaire.
1ère partie : l'opération "Batouri" est lancée le 9 février 2014. Nous suivrons les soldats du GTIA Panthère lors de leur première étape de Bangui à Yaloké. 250 km durant lesquels ils ont démantelé des check-points, stoppé des exactions, protégé les populations...

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13 octobre 2014 1 13 /10 /octobre /2014 20:50
The Belgian Navy's Tripartite-class minehunter BNS Crocus M917. Photo Royal Navy.

The Belgian Navy's Tripartite-class minehunter BNS Crocus M917. Photo Royal Navy.

 

9 October 2014 naval-technology.com

 

The UK-led Joint Warrior 2014, Nato's biggest military exercise, has started off the coast of Scotland.

 

Maritime forces from a host of Nato nations, including 22 ships and submarines and 52 fixed wing aircraft, are taking part in the exercise, which aims to enhance combat skills.

 

It will involve air, surface and underwater threat training, starting with military and political tension, in addition to simulated war fighting.

 

As part of the two-week drill, personnel will act in response to a range of modern, realistic simulated scenarios, including anti-submarine warfare, anti-surface warfare, mine countermeasures, live firing and counter-smuggling and counter-insurgency, as well as electronic warfare and logistics support.

 

It also includes GPS denial operations, which will be executed in a confined area in north-west Scotland.

 

The UK's Typhoon and Tornado GR4 aircraft will operate from RAF Lossiemouth, together with host fighter planes from Sweden, Belgium, and Germany.

 

Participating nations include the UK, the US, the Netherlands, France, Denmark, Norway, Spain, Germany, Lithuania, Belgium, Poland, Estonia, and Latvia

 

The US Navy's Commander Destroyer Squadron 26 has overall command of the task group.

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13 octobre 2014 1 13 /10 /octobre /2014 20:50
Devant le monument des fusiliers marins, lors de la cérémonie d’hommage à Melle (Belgique), le 11 octobre 2014 - credits Ecole des Fusiliers

Devant le monument des fusiliers marins, lors de la cérémonie d’hommage à Melle (Belgique), le 11 octobre 2014 - credits Ecole des Fusiliers

 

13/10/2014 Source :  Marine nationale

 

Le 10 octobre 2014, le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude a accosté dans le port de Zeebrugge en Belgique, avec à son bord une centaine d’élèves de l’école des fusiliers marins, afin de commémorer avec nos partenaires belges le centenaire de la bataille de Dixmude (du 16/10 au 10/11/1914). Cette bataille, au cours de laquelle les fusiliers marins se sont illustrés par leur bravoure et leur sacrifice aux côtés de soldats de l’armée de Terre et de militaires belges et britanniques, a permis de contenir l’offensive allemande dans les Flandres.

 

Cent ans après, l’escale du Dixmude à Zeebrugge a permis de rassembler les frères d’armes d’hier et d’aujourd’hui lors d’événements commémoratifs, afin de faire revivre la mémoire de ces soldats engagés dans la Grande Guerre. Le BPC a été accueilli par les autorités civiles et militaires belges et a ouvert ses portes à la population locale, afin de faire connaître les missions du bâtiment et de la Marine nationale.

 

Détachements de la marine belge et de l’école des fusiliers marins, lors de la cérémonie d’hommage aux fusiliers marins, le 11 octobre 2014 à Melle (Belgique).

Détachements de la marine belge et de l’école des fusiliers marins, lors de la cérémonie d’hommage aux fusiliers marins, le 11 octobre 2014 à Melle (Belgique).

 

Cérémonie militaire à Melle

 

Le 11 octobre, le programme s’est poursuivi à terre, dans la ville de Melle, lors d’une cérémonie d’hommage aux fusiliers marins présidée par le représentant du Roi de Belgique, en présence de M. Bernard Valero, ambassadeur de France auprès du Royaume de Belgique, du contre-amiral Coupry, commandant la force maritime des fusiliers marins et commandos et de nombreuses personnalités militaires belges et françaises. L’ambassadeur a rappelé : « Il y a très exactement cent ans, la France a envoyé à la Belgique, dont la neutralité a été violée […] les meilleurs de ses fils […]. En France, nous n’avons pas oublié ce souvenir, ces épreuves, et c’est ce que nous nous rappelons aujourd’hui, en vous envoyant l’une des plus belles unités de la Marine nationale ».

 

Remise de décoration à bord du Dixmude

 

Le même soir, à bord du BPC, en reconnaissance des liens étroits qui unissent la France et la Belgique et en particulier la ville de Dixmude, l’ambassadeur de France a remis la Légion d’Honneur à madame Lies Laridon, bourgmestre de Dixmude, élevée au rang d’officier, en présence du chef d’état-major de la Marine, l’amiral Rogel.

 

Les cérémonies du centenaire de la bataille de Dixmude se poursuivront jusqu’au 19 octobre en France et en Belgique, dans les villes de Zeebrugge, Dixmude, Dunkerque et Brest.

 

Drapeau du 1er Régiment de Fusiliers Marins (RFM) et sa garde, lors de la cérémonie au cimetière de Melle (Belgique), le 11 octobre 2014.

Drapeau du 1er Régiment de Fusiliers Marins (RFM) et sa garde, lors de la cérémonie au cimetière de Melle (Belgique), le 11 octobre 2014.

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13 octobre 2014 1 13 /10 /octobre /2014 20:30
 Opération Chammal : Au cœur d’une mission de reconnaissance dans la profondeur à bord de l’avion de patrouille maritime Atlantique 2



13/10/2014  Sources : Etat-major des Armées

 

L’avion de patrouille maritime Atlantique 2 (ATL2) de la Marine nationale a effectué son premier vol d’ISR (Intelligence surveillance and Reconnaissance) au-dessus de l’Irak le 17 septembre dernier, répondant au besoin des armées irakiennes de disposer de renseignement dans leur lutte contre le groupe terroriste Daech.

 

Depuis le 19 septembre, son action s’inscrit dans le cadre de l’opération Chammal que les armées françaises mènent en étroite coordination avec les autorités irakiennes et nos alliés présents dans la région.

Placé sous le contrôle opérationnel du contre-amiral Beaussant, amiral commandant la zone océan Indien (ALINDIEN), l’ATL2 agit de façon complémentaire au Rafale équipé de pod Reco NG dans le recueil du renseignement. Tous deux permettent aux armées de disposer d’un moyen de reconnaissance dans la profondeur et de renforcer la capacité d’appréciation autonome de la situation.

 

La mission principale de l’ATL2 consiste à collecter du renseignement image (IMINT) et électromagnétique (ELINT) au profit des échelons stratégique (CEMA), opératif (ALINDIEN) et tactique (Coordination Air Operation Center – CAOC d’Al Ubeid). Pour cela, cet avion de patrouille maritime est équipé de nombreux capteurs optroniques et d’un système de détection d’émissions radar (ESM). Ces instruments sont mis en œuvre par un équipage de marins provenant de différentes spécialités. L’équipage est capable d'analyser et de diffuser en temps réel la production de renseignement et l’évaluation d’une situation tactique ou d’une action telle qu’une frappe, en effectuant un Battle Damage Assesment (BDA).

 

Un équipage d'ATL 2 est habituellement constitué de 14 personnes, auxquelles viennent s'ajouter d'autres opérateurs pour les missions aéroterrestres de l’opération Chammal :

  • 1 commandant d'aéronef (CDA) également chef de mission ;
  • 1 copilote ;
  • 1 coordonnateur tactique (COTAC), chargé de l’élaboration et de la conduite de la partie tactique de la mission ;
  • 3 opérateurs de guerre électronique et transmission de bord (GETBO), chargés d'assurer les communications, de tenir le chat par satellite avec le contrôleur opérationnel (ALINDIEN) et de détecter et identifier les émissions radar (ESM) ;
  • 3 opérateurs détecteurs navigateurs aériens (DENAE), chargés de la navigation et de la détection radar ;
  • 3 opérateurs détecteurs acousticiens (DASBO), chargés habituellement de détecter les sous-marins à travers l'analyse signaux perçus par les bouées acoustiques. Pour Chammal, ces opérateurs deviennent photographes et aident l'interprétateur photo dans son travail d'analyse ;
  • 2 mécaniciens de bord, chargés de surveiller les paramètres techniques de l’avion (moteurs, électricité, carburant) et de faire face aux avaries éventuelles ;
  • 1 contrôleur avancé d'appui aérien, capable de guider un avion de chasse français ou allié dans l’engagement d’une cible au sol (Cette capacité n’est pour le moment pas utilisée sur le théâtre irakien)
  • 1 interprétateur photo, chargé d'analyser les photos en temps réel et de renseigner les prises de vue avant leur envoi aux différents échelons.

Les missions de l’ATL2 au cours de l’opération Chammal durent environ 12 heures. A l’issue d’un briefing de 2 heures avant décollage, l'équipage part avec une liste de sites et de zones à observer établie par l’état-major ALINDIEN.

Une fois sur la zone d'intérêt, l'équipage est au "poste de combat". Les postes d'observations sont systématiquement armés :

  • nez vitré à l’avant de l’ATL2, à partir duquel les photos numériques sont prises par un opérateur ;
  • les deux sabords avec un opérateur équipé de jumelles gyrostabilisées ;
  • la caméra infra-rouge, permettant les missions ISR de nuit, dont la recopie se situe en tranche tactique ;
  • le cockpit où le CDA, le pilote et le mécanicien de bord observent la zone.

Dès l'objectif repéré, le photographe prend un cliché numérique qui parvient à l'interprétateur photo pour analyse puis est instantanément relayé aux autorités via le chat satellitaire. Consécutivement, l'opérateur ESM continue la veille électromagnétique afin de détecter toute nouvelle émission radar tandis que le COTAC prépare le prochain objectif avec le CDA.

En fonction du besoin, l'équipage peut être réorienté en vol sur une autre mission par le CAOC d’Al Udeid. Au retour de vol, un compte-rendu détaillé compilant l'ensemble des photos renseignées et analysées est remis au contrôleur opérationnel ALINDIEN puis est partagé avec nos alliés.

 Opération Chammal : Au cœur d’une mission de reconnaissance dans la profondeur à bord de l’avion de patrouille maritime Atlantique 2 Opération Chammal : Au cœur d’une mission de reconnaissance dans la profondeur à bord de l’avion de patrouille maritime Atlantique 2
 Opération Chammal : Au cœur d’une mission de reconnaissance dans la profondeur à bord de l’avion de patrouille maritime Atlantique 2 Opération Chammal : Au cœur d’une mission de reconnaissance dans la profondeur à bord de l’avion de patrouille maritime Atlantique 2
 Opération Chammal : Au cœur d’une mission de reconnaissance dans la profondeur à bord de l’avion de patrouille maritime Atlantique 2 Opération Chammal : Au cœur d’une mission de reconnaissance dans la profondeur à bord de l’avion de patrouille maritime Atlantique 2
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13 octobre 2014 1 13 /10 /octobre /2014 19:55
"Journée géopolitique des espaces maritimes" à Lorient le 17 octobre 2014

 

source Université de Bretagne-Sud

 

Cette rencontre sera animée par Ramon Gutierez et Jérome Laurent, journalistes-reporters de la rédaction Thalassa.

 

Cette journée "Géopolitique des espaces maritimes" se tiendra le vendredi 17 octobre 2014 à la Faculté des Sciences et Sciences de l'ingénieur, dans l’amphithéâtre Sciences 2 à Lorient.
Cette rencontre est animée par Ramon Gutierez et Jérome Laurent, journalistes-reporters de la rédaction Thalassa.

9 h 00 : Accueil

9 h 30 : Ouverture par Alain COLLAS, président du Carrefour des Humanités "La France dans une mondialisation qui conjugue littoralisation et maritimisation"

9 h 45 : PREMIÈRE TABLE RONDE : "L'histoire des politiques maritimes de la France XVè siècle à nos jours"
- Philippe HRODEJ, Maître de Conférences histoire moderne à l'Université de Bretagne-Sud
- Sylviane LLINARES, Professeur histoire moderne à l'Université de Bretagne-Sud
- Jean-Baptiste BRUNEAU, Maitre de Conférences histoire contemporaine à l'Université de Bretagne-Sud

11 h 00 : DEUXIEME TABLE RONDE : "Les enjeux économiques des espaces maritimes pour la France"
- Andreas LOEWENSTEIN, Directeur de la stratégie et développement DCNS
- Marie-Françoise COUVENHES, Professeur de classe préparatoire commerciale au lycée Dupuy de Lôme de Lorient

12 h 30 : Pause déjeuner (restauration libre à la charge des participants)

14 h 00 : TROISIÈME TABLE RONDE : "Les enjeux géostratégiques pour la France des espaces maritimes"
- Amiral Bernard ROGEL, Chef d'état major de la Marine
- Nicolas BADALASSI, Maître de Conférences histoire contemporaine à l'Université de Bretagne-Sud
- Olivier MELENNEC, Journaliste spécialisé au Marin transport maritime et défense.

15 h 30 : Clôture par Gwendal ROUILLARD, Secrétaire de la commission de la défense nationale et des forces armées et Député de la 5è circonscription du Morbihan.

Compte tenu de l'actualité, le Ministre de la Défense, Jean-Yves LE DRIAN, s'excuse, il ne pourra pas être présent pour conclure cette rencontre.

 

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13 octobre 2014 1 13 /10 /octobre /2014 16:55
Interview : La modernisation des Forces Aériennes Stratégiques

Les C-135FR vieillissants doivent être remplacer par l'A330 MRTT - photo A.Courtillat/ Armée de l'Air

 

13/10/2014 par Emmanuel Huberdeau – Air & Cosmos

 

L'ingénieur Géneral de l'Armement Alain Guillemette, chargé de mission "Dissuasion" de la direction Générale de l'Armement a répondu à nos questions sur l'avenir des Forces Aériennes Stratégiques.

 

Le contrat MRTT doit être signé en 2014. Comment ces appareils vont-ils faire évoluer la mission des Forces Aériennes Stratégiques (Bénéfices par rapport au C-135F)?

 

Les ravitailleurs en vol sont un maillon incontournable de l’emploi de la composante nucléaire aéroportée. L’âge avancé de nos C135 fait pesé de très fortes contraintes de MCO pour garantir la disponibilité nécessaire aux missions des Forces aériennes stratégiques. Le MRTT va à la fois augmenter sensiblement la capacité de ravitaillement et donner à l’armée de l’air en dehors des missions au profit de la composante nucléaire aéroportée, une capacité accrue au profit des missions de transports logistiques et sanitaires.

 

Quand sera lancé le programme de rénovation à mi-vie de l'ASMPA ? Qu'attend-on de ce programme en termes d'améliorations ?

 

La rénovation à mi-vie de l’ASMPA intègre essentiellement les travaux « classiques » de remplacement d’équipements pyrotechniques dont la durée de vie est assez sensiblement inférieure à la vie du système d’armes et de traitement d’obsolescences. Après une période d’analyse et d’évaluation des différentes solutions pour répondre au juste besoin, l’opération d’armement « rénovation à mi- vie de l’ASMPA » est à présent au stade de spécification des solutions retenues.

 

Interview complète à retrouver dans le numéro 2424 de Air & Cosmos, disponible en kiosques.

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13 octobre 2014 1 13 /10 /octobre /2014 07:57
Une Valeur partagée

 

10/10/2014 Armée de Terre

 

Le 8 octobre, à l’occasion de la cérémonie des 60 ans de l’aviation légère de l’armée de Terre, le général d’armée Jean-Pierre Bosser, chef d’état-major de l’armée de Terre, a décoré le 5e régiment d’hélicoptères de combat (5e RHC). de la Valeur militaire avec palme de bronze.

 

La citation qui justifie cette décoration a été attribuée au régiment pour son action dans le cadre de l’opération SERVAL, qui a permis la sauvegarde de nombreux combattants de la coalition et la neutralisation d’un nombre significatif de matériels ennemis et de groupes terroristes. L’attribution de cette quatrième palme, depuis 2011, fait du 5e RHC l’un des régiments les plus décorés de ce début de 21e siècle.

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13 octobre 2014 1 13 /10 /octobre /2014 07:55
Crédit Sébastien Raffin - Armée de Terre

Crédit Sébastien Raffin - Armée de Terre

 

10/10/2014 Armée de Terre 2014

 

Le 8 octobre, le général d’armée Jean-Pierre Bosser, chef d’état-major de l’armée de Terre, a présidé une cérémonie solennelle sur la base école du Cannet des Maures (83), à l’occasion du soixantième anniversaire de l’aviation légère de l’armée de Terre (ALAT).

 

Créée en 1954, au début de la guerre d’Algérie, l’ALAT est l’une des plus jeunes armes de l’armée de Terre. Ses hélicoptères sont aujourd’hui incontournables sur les théâtres d’opérations et effectuent un travail essentiel en appui des troupes au sol. Sur le territoire national, les formations de l’ALAT sont régulièrement sollicitées pour participer à des missions de service public. Servie par 5 000 personnes dont plus de 700 pilotes en unités opérationnelles et près de 2 000 maintenanciers, l’ALAT connaît depuis plusieurs années une modernisation d’envergure, notamment par le renouvellement et complet de ses matériels.

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13 octobre 2014 1 13 /10 /octobre /2014 07:54
Toulon : le ministre de la défense visite les forces de soutien

 

10/10/2014 Marine nationale

 

Le 10 octobre 2014, Jean-Yves Le Drian, ministre de la défense, s’est rendu à Toulon pour effectuer une visite axée sur la thématique du « soutien ». Quelques mois après le lancement de la transformation du soutien 2014-2019, cette visite s’inscrit dans une dynamique de mise en cohérence du soutien avec les contrats opérationnels définis dans le Livre Blanc. La transformation du soutien implique la rénovation des grandes fonctions d’administration du ministère et la simplification de l’organisation territoriale pour améliorer la qualité des services rendus aux forces et aux formations soutenues en base de défense.

 

Après avoir reçu les honneurs à sa descente de l’avion sur la base aéronautique navale d’Hyères, le ministre a visité la caisse nationale militaire de sécurité sociale (CNMSS). Ensuite, le contre-amiral Eric Schérer, commandant la base de défense de Toulon, acteur central de la coordination du soutien, lui a exposé l’articulation du soutien au sein de la base navale de Toulon.

 

Après s’être fait présenter les aspects « alimentation » et « logistique », le ministre s’est rendu au bassin Vauban, zone de la base navale dans laquelle la frégate anti-aérienne Cassard est actuellement en arrêt technique majeur.

 

Comme l’a rappelé le ministre lors de son allocution en fin de journée, « le soutien est un axe stratégique majeur essentiel pour préserver la qualité opérationnelle de nos forces » avec comme logique la poursuite de plusieurs objectifs : « la simplification des processus, la suppression des doublons, l’amélioration des organisations et la qualité de la gouvernance ».

 

Enfin, le ministre a témoigné sa satisfaction au regard de « la volonté de tous les acteurs, à tous les niveaux de la hiérarchie, de faire en sorte que les soutiens soient à la hauteur des attentes des soutenus, et donc à la hauteur des attentes opérationnelles au profit de la sécurité de la France. Je suis très heureux de cette détermination ».

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13 octobre 2014 1 13 /10 /octobre /2014 06:55
16 octobre, l'hommage aux Bretons morts pour la France

 

11.10.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

 

Une cérémonie se déroulera le 16 octobre au mémorial de Sainte Anne d'Auray en hommage aux Bretons Morts pour la France pendant la Grande Guerre. La cérémonie prévue à 16 h 30 au Mémorial se déroulera en présence de Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense. Elle sera précédée par une cérémonie franco-belge (nécropole nationale de Sainte-Anne d’Auray)

 

Le déroulement:

 

Cérémonie franco-belge à la nécropole nationale de Sainte-Anne d’Auray:

10h30 : mise en route du cortège – accompagnement clique Sv Fr
10h45 : mise en place terminée
10h55 : accueil des autorités et présentation de la cérémonie
11h : début de la cérémonie, lever des couleurs
11h05 : inauguration et présentation du panneau informatif de la nécropole aux autorités (ONACVG 56 et mission Mémoire et communication ONACVG Bretagne)
11h10 : hommage devant la stèle belge
11h20 : hommage devant la stèle française (Verdun)
12h : départ du site
12h15 : dissolution du cortège (parking ouest du Mémorial)
14h : accueil musical (Bagad du SDIS 56)
14h20 : accueil par les autorités religieuses
14h30 : début de l’office religieux (avec la participation de l’Académie de Musique et d’Arts sacrés). bénédiction de plusieurs drapeaux.

 

Cérémonie en hommage aux Bretons morts pour la France placée sous la Présidence de Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense:

15h45 : mise en place de la partie "reconstitution" (ambulance 1917, reconstituant fusilier-marin 1914, reconstituant Piou-Piou 1914, reconstituant Poilu 1916, reconstituant capitaine d’infanterie 1914) formation du cortège sur le parvis de la basilique accompagnement musical : bagad du SDIS 56
16h15 : mise en place terminée au pied du mémorial
16h25 : accueil des autorités et présentation de la cérémonie
16h30 : début de la cérémonie : •salut aux drapeaux •revue des troupes •présentation du mémorial (général LE THIEC) •lecture des élèves •chant par les élèves •accueil de la Flamme sacrée •dépôts des Flammes de l’espoir •dépôts de gerbes •sonnerie aux morts •minute de silence •marseillaise (chantée par l’assistance) •salut aux porte-drapeaux .

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13 octobre 2014 1 13 /10 /octobre /2014 06:50
photos Marine Nationale

photos Marine Nationale

 

12 Octobre 2014 Source : Marine nationale

 

Les 8 et 9 octobre, alors que le BPC fait cap sur Zeebrugge (Belgique), pour participer aux commémorations de la bataille de Dixmude, avec, à son bord, de nombreux invités civils et militaires, l’équipage profite du transit vers la mer du Nord pour poursuivre ses entraînements opérationnels.

 

Les deux jours en mer ont permis au BPC de procéder à plusieurs manœuvres aviation impliquant le personnel du bord, ainsi que des aéronefs de l’Aéronavale. Quatre Rafale Marine de la 12F ont ouvert le bal le 8 octobre pour une simulation de passe de tir à basse altitude. Une bonne occasion pour le Central Opérations du BPC de tester ses capacités de défense anti-aériennes, et pour les invités d’admirer le ballet des chasseurs depuis le pont d’envol. Les collégiens des établissements Jean Le Coutaller et Henri Wallon, de la région de Lorient, ont également assisté au spectacle. « Le passage des avions près du bateau était vraiment impressionnant », confie l’un des jeunes, qui embarque pour la première fois sur un bâtiment de la Marine nationale.

 

Malgré une mer peu clémente, plusieurs hélicoptères de la Marine nationale ont également procédé à des exercices d’appontage, d’approvisionnement et de transport vertical (Vertrep). Les manœuvres ont notamment impliqué des EC225 de la 32F. « Ces exercices, qualifiant pour le personnel de bord, sont courants lors des transits du bâtiment et permettent aux pilotes de l’Aéronavale, de l’armée de terre, de l’armée de l’air et des armées étrangères de profiter des capacités du BPC pour parfaire leur formation dans des domaines tels que l’appontage ou le transport de charge suspendue », explique le responsable du pont d’envol hélicoptères. Un exercice de simulation de crash hélicoptère a également été mené pour tester les capacités de réponse du bord.

En mission commémoration, les entraînements opérationnels se poursuivent à bord du BPC Dixmude
En mission commémoration, les entraînements opérationnels se poursuivent à bord du BPC Dixmude
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13 octobre 2014 1 13 /10 /octobre /2014 05:55
photos Marine Nationale

photos Marine Nationale

 

11/10/2014 Sources : Marine nationale

 

Samedi 11 octobre 2014 s’est déroulée la cérémonie de présentation aux drapeaux des promotions 2014 de l’École navale et de l’École Militaire de la Flotte, présidée par le vice-amiral d’escadre Christophe Prazuck, directeur du personnel militaire de la Marine, en présence du vice-amiral d’escadre Emmanuel de Oliveira, préfet maritime de l’Atlantique et du contre-amiral Philippe Hello, commandant l’École navale du Poulmic.

 

Après avoir assisté à une présentation en amphithéâtre de l’école et profité d’un déjeuner en famille avec les "fistots" et autres élèves-officiers, les familles et invités ont pu suivre la cérémonie, avec en toile de fond, sur l’eau, les bâtiments et voiliers servant à la formation maritime des élèves.

 

Six enseignes de vaisseau de la promotion École navale 2012 ont confié la garde du drapeau de l’École navale aux aspirants de la promotion École navale 2013. La garde du drapeau* est formée de six élèves officiers choisis parmi les plus méritants par le commandant de l’école.

 

La promotion école navale 2014 a été ensuite présentée à son drapeau ; arrivés fin août à l’École navale, les nouveaux élèves rejoignent ainsi la longue tradition des officiers de la Marine nationale. Parmi eux se trouvent les futurs chefs militaires de la Marine nationale et de la Défense de demain.

 

Dans son allocution, le contre-amiral Philippe Hello, commandant de l’école, a souligné l’importance de la préparation des futurs marins et des chefs, et la force de l’engagement pris par tous les élèves : « Élèves-officiers de la promotion 2014 de l’École navale, la présentation à votre drapeau vous renvoie à l’état d’officier auquel vous aspirez et auquel il faut vous préparer avec détermination. Vous devez devenir des marins et des chefs, bien sûr nous vous y aiderons, mais votre réflexion et votre engagement personnels seront déterminants. Les actions que vous mènerez prendront des formes que l’on ne peut prévoir, elles seront certainement encore plus empreintes d’incertitude et de complexité. Votre préparation vous aidera mais vous aurez besoin de repères intangibles. C’est ici, face à votre drapeau, que vous allez les trouver. Ayez foi dans les valeurs et les fondements symbolisés par ce drapeau, ils ont traversé toutes les périodes, glorieuses comme tragiques, de la Marine. Sur ce drapeau sont agrafées la Croix de chevalier de la Légion d’Honneur, les croix de guerre 1914-1918, 1939-1945 et des théâtres d’Opérations extérieures. 1203 officiers de l’École navale sont morts pour la France et dans l’accomplissement de leur devoir. Ces décorations témoignent de l’ardeur avec laquelle vos anciens ont servi la France. Elles rappellent la noblesse et le désintéressement de leurs sacrifices. Voici pour vous l’exemple à suivre. »

 

Les Officiers Sous Contrat (OSC), les Volontaires Officiers Aspirants (VOA) chef du quart et les élèves des Affaires Maritimes ont quant à eux été présentés au drapeau de l’École Militaire de la Flotte (EMF). Ce drapeau représente aujourd’hui les officiers spécialisés de la Marine mais aussi des officiers d’autres corps et statuts recrutés en interne tels que les officiers sous contrat.

 

Le contre-amiral Philippe Hello a souligné qu’ils serviront la Marine et la France avec la même ardeur et la même foi, et affronteront les mêmes épreuves : « Aux côtés de vos camarades de l’École navale, vous, élèves-officiers de la promotion 2014 d’officiers sous contrat, vous avez choisi de devenir officier de Marine. Vous servirez ensemble la Marine et la France avec la même ardeur et la même foi. Avec vos camarades de l’École navale, vous affronterez les mêmes épreuves. Vous partagerez aussi la fierté et les profondes satisfactions de vos futures responsabilités. Vos origines et vos parcours sont très divers, ils témoignent de la richesse de votre promotion et de la solide réflexion qui a conduit à votre engagement. Vous êtes invités aujourd’hui à partager les traditions de l’École Militaire de la Flotte qui a formé depuis 1968 de nombreux officiers en provenance comme beaucoup d’entre-vous du processus de promotion interne de la Marine. Ce drapeau témoigne de la cohésion de tous les officiers de la Marine autour de nos valeurs. Il nous rappelle que 1685 officiers issus des écoles de la Marine sont morts pour la France et dans l’accomplissement de leur devoir ; nous ne devons jamais oublier leur sacrifice. »

 

Le directeur du personnel militaire de la Marine, le vice-amiral d’escadre Christophe Prazuck, a quant à lui rendu hommage au lieutenant de vaisseau Stéphane le Bihan, dont « les compétences, l’engagement, le courage, la disponibilité mais aussi l’esprit de camaraderie et la très grande rigueur à l'entraînement comme au combat, constituent un exemple pour tous les élèves-officiers présentés aux drapeaux. Il a conclu par ces mots « Profitez de la période d’enseignement et d’instruction qui commence, tirez en le meilleur parti. Aiguisez votre intelligence, enrichissez votre culture, maîtrisez les savoir scientifiques qui vous seront indispensables, découvrez l’art du commandement des hommes, un art de responsabilité et d’exigence envers soi-même, cultivez autant la rigueur et le courage que la camaraderie et la bienveillance. Instruisez-vous car, au combat on n'invente plus rien, on ne découvre plus rien, on fait ce que l'on peut avec ce que l'on a et avec ce que l'on sait ».

 

*Les gardes et drapeaux représenteront les élèves toute l’année, à Paris et en région, lors des évènements militaires, cérémonies et commémorations officielles.

Présentation aux drapeaux des promotions 2014 de l’École navale et de l’École Militaire de la FlottePrésentation aux drapeaux des promotions 2014 de l’École navale et de l’École Militaire de la FlottePrésentation aux drapeaux des promotions 2014 de l’École navale et de l’École Militaire de la Flotte
Présentation aux drapeaux des promotions 2014 de l’École navale et de l’École Militaire de la FlottePrésentation aux drapeaux des promotions 2014 de l’École navale et de l’École Militaire de la Flotte
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13 octobre 2014 1 13 /10 /octobre /2014 05:45
Sangaris - Patrouille à Bangui le 10 octobre 2014

Sangaris - Patrouille à Bangui le 10 octobre 2014

 

10/10/2014 Sources : Etat-major des armées

 

La situation sécuritaire s’est dégradée dans la capitale depuis que plusieurs personnes ont été assassinées les 7 et 8 octobre pour des raisons encore difficiles à évaluer, mais qui semblent liées à des tensions interconfessionnelles.

 

Depuis ces événements, des troubles persistent dans Bangui où ont été érigées de nombreuses barricades et où des manifestations à visées politiques sont apparues.

 

Depuis le 7 octobre, Sangaris a réarticulé son dispositif dans Bangui en appui des forces internationales et des forces de sécurité intérieure, afin de contenir les troubles et préserver la liberté de circulation sur l’axe majeur de la capitale.

 

Les forces françaises et internationales font face à l’agressivité de plusieurs groupes armés qui cherchent à envenimer la situation. Les militaires de Sangaris ont ainsi été plusieurs fois pris à partie alors qu’ils cherchaient à démonter les barrages sommaires mis en place par les manifestants ou à l’occasion de leurs patrouilles. Ils ont dû riposter à plusieurs reprises.

 

Par ailleurs, dans l’est du pays, à Dékoa, en fin de matinée, des éléments français sont venus se positionner en protection de la population après que des tirs d’armes légères ont été entendus. Les militaires français ont alors été violemment pris à partie. Ils ont riposté et neutralisé plusieurs individus. La situation est stabilisée mais reste fragile. Sangaris est toujours déployée dans la ville, maintenant le contact avec les autorités locales.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 700 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission onusienne.

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12 octobre 2014 7 12 /10 /octobre /2014 11:55
""Le Charles de Gaulle en action" d'Henri-Pierre Grolleau

 

3 octobre 2014 Le Fauteuil de Colbert

 

Quel immense plaisir de retrouver Henri-Pierre Grolleau dans un nouveau reportage photographique : après "Porte-avions", c'est "Le Charles de Gaulle en action" qui est sa nouvelle aventure (tous les deux parus chez Marines Editions) !

Le premier ouvrage dépassait totalement le simple livre remplis de photographies puisque c'était une image globale de ce qu'est la puissance aéronavale et aéroamphibie américaine qui était donnée de manière synthétique mais non moins précise et rigoureuse. De quoi s'interroger sur les méthodes américaines en la matière.

Nous retrouvons cette volonté de témoigner entre les lignes, entre les images véhiculées par l'évocation de l'action de l'aéronavale française.

 

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12 octobre 2014 7 12 /10 /octobre /2014 11:55
Le livre des 80 ans de l’armée de l’air en vente


10/10/2014 Armée de l'Air

 

Pour fêter ses 80 ans, l’armée de l’Air, en coédition avec l’ECPAD, publie un livre intitulé « 80 ans de l’armée de l’air, une histoire de familles ».

 

Découvrez l’histoire de la plus jeune des armées françaises à travers le destin d’hommes et de femmes qui ont choisi de porter l’uniforme bleu ciel. Conçu au travers de sagas familiales d’aviateurs, ce livre, préfacé par le chef d’état-major de l’armée de l’air, met en avant l’évolution de l’armée de l’air vue par les femmes et les hommes qui l’ont construite.

Par le biais des témoignages des familles d’aviateurs, de photographies de familles, de frises chronologiques illustrées qui reviennent sur les temps forts de l’histoire de l’armée de l’air, et de regards de civils, ce sont 80 ans d’histoire qui défilent. Un réel travail de mémoire illustré par des fonds privés inédits.

Rendez-vous sur www.boutique.ecpad.fr

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12 octobre 2014 7 12 /10 /octobre /2014 11:30
Euronaval: What Rafael has in Store

 

7/10/2014 IsraelDefense

 

At the upcoming Euronaval show, Rafael will showcase a comprehensive suite of naval vessel defense solutions for detection, tracking, interception and neutralization of a variety of threats


 

Rafael Advanced Defense Systems is participating at Euronaval, 27-31 October, 2014, Paris, France. At the show, Rafael will showcase a comprehensive suite of naval vessel defense solutions for detection, tracking, interception and neutralization of a variety of threats. Among its defense systems, Rafael will be displaying the following:

 

The C-Dome Naval Point Defense System is designed to effectively protect combat vessels against a large set of modern threats. C-Dome handles saturation attacks by engaging multiple targets simultaneously. Reaction time is very short and enables automatic and semi-automatic engagements.

 

The Typhoon MLS-ER, a complete Naval Missile System. The system includes Spike-ER missiles, launchers, an Electro Optical director and a fire control system. The light-weight, stabilized system can be installed on a variety of platforms, ranging from Rigid Hull Inflated Boats (RHIBs) to larger boats and ships. Spike ER is an electro-optically guided multipurpose missile for ranges of up to 8km with pinpoint accuracy.

 

The SPIKE NLOS, a Non-Line-Of-Sight, High-Impact tactical Missile. Spike NLOS is an electro-optically guided multipurpose missile for ranges of up to 25 km with pinpoint accuracy and midcourse navigation. The weapon system can be launched from land, air and naval platforms.

Equipped with a variety of warheads, a wireless data link to the missile, unique advantages of hitting non-line of sight (NLOS) targets and the ability to switch between targets and abort missions, Spike NLOS can be operated in both offensive and defensive scenarios. In addition to attacking hidden targets, Spike NLOS can provide real-time tactical intelligence and damage assessment.

 

The Sea Spotter, an advanced Naval IRST system that will enable a naval vessel to automatically locate and pinpoint threats and targets located around it without being exposed to enemy systems.

The system, dubbed Sea Spotter, is a new generation (third generation) infrared staring system that is capable of automatically locating both surface and airborne targets, super-sonic and slow, very small targets above and around the vessel, from horizon to zenith and transferring the data to the ship's combat system for interception.

 

The Spotlite-M, an advanced electro-optic systems for weapon fire sources Detection Location Classification & Tracking applications. The system incorporates state of the art fully operational day and night passive sensors for Multiple fire sources threats detection. Additional sensors, capabilities and applications can be added as advanced options.

 

The C-GEM, highly effective against current and new generation anti-ship missiles (ASMs). Modern tracking radar seeker missiles exploit the principle of mono-pulse and Lock-On Receive Only (LORO) techniques to track marine platforms. Many of these radars incorporate chaff identification and discrimination capabilities.

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11 octobre 2014 6 11 /10 /octobre /2014 11:55
Le CEMA renouvelle sa confiance à l’Economat des armées

 

10/10/2014 Sources : État-major des Armées

 

Le 9 octobre 2014, à Paris, le général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées (CEMA), le commissaire général de 1ère classe Etienne Vuillermet et Monsieur Olivier Marembaud, respectivement directeur de l’Economat des armées (EDA) et président de son conseil d’administration, ont signé le contrat d’objectifs et de performance de l’EDA pour 2014-2017.

 

L’Economat des armées est un établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC) placé sous la tutelle de l’état-major des armées (EMA), au sein du ministère de la Défense. Il assure le soutien logistique et la fourniture de services, de denrées et de marchandises aux formations militaires en France et à l’étranger ainsi qu’aux partenaires autorisées par le ministre de la Défense. Ainsi, l’EDA est aujourd’hui engagé au service des armées, sur le territoire national et dans différents théâtre d’opération : Afghanistan hier, Côte d’Ivoire, République centrafricaine et bande sahélo-saharienne aujourd’hui. Avec ce nouveau contrat, le CEMA a donc renouvelé sa confiance à l’établissement, soulignant qu’il jouait un rôle essentiel au profit des forces françaises engagées en opérations.

 

Sur les théâtres d’opérations extérieures, les principales missions confiées à l’EDA visent à assurer les approvisionnements quotidiens du soldat en eau et en vivres, ainsi que le soutien courant des forces. A la demande de l’EMA, l’EDA peut également approvisionner les forces en matériels et maintenance infrastructure et soutenir les organisations internationales avec lesquelles elles agissent. C’est notamment le cas en BSS où l’EDA soutient la force Barkhane mais également la mission européenne de formation des forces armées au Mali (EUTM).

Le CEMA renouvelle sa confiance à l’Economat des armées
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11 octobre 2014 6 11 /10 /octobre /2014 11:55
Sous-marins et submersibles français à la veille de la Grande guerre

Bibliothèque nationale de France ― Département Estampes et photographie - Photographie de presse de l'Agence Meurisse ― Réf. 69.497. Mis en ligne par Rutilius sur le forum "Pages14-18"

 

28 septembre 2014 Le Fauteuil de Colbert

 

L'Armée de Mer est la grande absente de la Grande guerre dans l'imaginaire collectif. Par exemple, dans l'ouvrage de Guy Le Moign (Les 600 plus grandes batailles navales de l'Histoire aux éditions l'Harmattan), la Royale est citée dans un engagement face à des navires de la marine austro-hongroise alors qu'Anglais et Allemands sont cités dans de nombreux affrontements.

Si les U-boat allemands tiennent le haut du pavé comme menace navale de premier plan, nous ne trouvons pas facilement des informations sur ce que la France avait comme sous-marins et submersibles. Et encore moins sur ce qu'ils ont fait (ce qui ne sera malheureusement pas l'objet de ce billet) !

Grâce à l'ouvrage écrit à quatre mains entre le vice-amiral Henri Darrieus et le contre-amiral Bernard Estival -Gabriel Darrieus et la Guerre sur Mer édité par le Service Historque de la Marine-, nous avons quelques indications sur l'historique des sous-marins submersibles français, au croisement des XIXe et XXe siècle, à l'aube du premier conflit mondial.

 

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