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10 octobre 2014 5 10 /10 /octobre /2014 04:50
France, Germany seek revamp of Schengen laws to fight jihadist exodus

 

Luxembourg  Oct 09, 2014 Spacewar.com (AFP)

 

France and Germany on Thursday pressed for urgent reforms to the European Union's visa-free Schengen travel zone to counter the increasing number of Europeans leaving to wage jihad in Iraq and Syria.

 

French Interior Minister Bernard Cazeneuve led the impassioned plea to EU counterparts at a meeting in Luxembourg, calling for "a European PNR (Passenger Name Record) ... and a more efficient system of checks at airports.

 

"This is urgent," he said.

 

German Interior Minister Thomas de Maiziere echoed Cazeneuve, saying "three thousand fighters have left Europe to wage jihad and we don't want Europe to become an exporter of terror".

 

"We above all do not want battle-hardened fighters to return to Europe and plan attacks," he said. "We need measures both at the national and European levels."

 

Cazeneuve said a new category of "foreign fighters" should be added to the list of suspect individuals for police at European borders.

 

The current categories include offenders, criminals and fugitives.

 

The Schengen zone comprises 26 European countries, 22 EU members as well as Norway, Switzerland, Liechtenstein and Iceland.

 

France has Europe's biggest Muslim population and is thought to have provided the largest contingent of Western jihadists to the conflict in Syria.

 

Prime Minister Manuel Valls told MPs last month that around 1,000 French citizens are involved in jihadist networks, with an estimated 580 having travelled to fight in Syria and Iraq.

 

A new counter-terrorism law was passed last month banning the departure of those suspected of leaving to join jihadist movements.

 

The ban would see suspects have their passports and ID cards confiscated for six months, renewable for up to two years.

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9 octobre 2014 4 09 /10 /octobre /2014 22:40
BPC Vladivostok photo RP Defense

BPC Vladivostok photo RP Defense

 

MOSCOU, 9 octobre - RIA Novosti

 

La France doit livrer les navires Mistral à la Russie ou rendre l'argent, a déclaré jeudi à Moscou le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères Alexandre Loukachevitch.

"Il est temps pour la partie française de se décider. Nous avons entendu des déclarations selon lesquelles le contrat sera honoré malgré la situation actuelle, mais les dirigeants français ont depuis changé d'avis. Il est temps de prendre une décision ou rendre l'argent en cas de réponse négative", a indiqué M.Loukachevitch.

"Ces derniers temps, le ministre de la Défense et le ministre des Affaires étrangères ont fait beaucoup de déclarations... Vous savez, la situation est simple, il y a un contrat qu'il faut honorer, nous avons versé des sommes importantes dans le cadre de ce contrat", a-t-il rappelé.

"Si la partie française a de nouvelles variantes, il faut en parler et ne pas utiliser la méthode du mégaphone diplomatique, surtout par le biais des médias", a conclu le porte-parole.

Le groupe français de construction navale DCNS et l'Agence russe d'exportation d'armements (Rosoboronexport) ont signé un contrat de 1,2 milliard d'euros prévoyant la construction de deux bâtiments de projection et de commandement de classe Mistral pour la Marine russe en juin 2011. Le premier navire, le Vladivostok, doit être remis à la Russie en 2014 et le second navire, le Sébastopol, en 2015.

L'administration du président français François Hollande a annoncé le 3 septembre que les conditions pour la livraison du premier BPC de classe Mistral à la Russie n'étaient pas réunies compte tenu de la situation en Ukraine. Plus tard, un porte-parole de l'Elysée a expliqué que la livraison du navire n'était pas suspendue et que la déclaration de M.Hollande n'entraînait aucune conséquence juridique.

Le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian a annoncé début octobre que la décision concernant la livraison des BPC Mistral à la Russie dépendrait de l’accord de cessez-le-feu en Ukraine et pourrait être prise en novembre.

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9 octobre 2014 4 09 /10 /octobre /2014 19:55
Cyberdéfense : « une capacité de combat et de lutte »

Le vice-amiral Arnaud Coustillière, officier général Cyberdéfense : « Si la cyberdéfense est une capacité technique, elle n’en demeure pas moins également une capacité de combat et de lutte. »

 

09/10/2014 Nelly Moussu Economie et technologie

 

Le vice-amiral Arnaud Coustillière, officier général Cyberdéfense, revient sur l’exercice DEFNET 2014.

 

En quelques mots, en quoi consiste DEFNET 2014 ?

 

Il s’agit du premier exercice de crise entraînant l’ensemble de ma chaîne opérationnelle de cyberdéfense, depuis la cellule de crise du CPCO (centre de planification et de conduite des opérations), dans laquelle œuvrent mes principaux adjoints, jusqu’au CALID (centre d’analyse et de lutte informatique défensive), en passant par les spécialistes de l’informatique provenant de diverses entités du ministère et composant les GIR (groupes d’intervention rapide).

 

Qu’est-ce qui a motivé l’organisation d’un tel exercice ?

 

En matière de sécurité informatique, des exercices sont menés depuis longtemps. Mais jusqu’à présent, ils étaient organisés séparément entre les divers maillons de la chaîne cyber, les techniciens d’un côté, les membres de la cellule de l’autre. Cette année, disposant d’une doctrine et de directives opérationnelles précises, nous étions mûrs pour concevoir un entraînement mêlant l’ensemble de la chaîne. Ainsi est née l’idée de DEFNET. Et pour sa mise en œuvre, nous disposions d’outils de simulation performants en faisant appel à des PME françaises. Ce point est aussi une nouveauté. DEFNET repose sur une plateforme où 3 réseaux et leurs trafics sont simulés avec des données techniques remontant à plus de 6 mois, pour plus de réalisme. Cet outil que DEFNET nous apporte est pérenne et continuera à évoluer.

 

Comment les enseignements de l’exercice vont-ils être exploités ?

 

DEFNET prend place au sein du pôle d’excellence Bretagne et consacre le site des écoles de Saint-Cyr Coëtquidan comme une zone d’entraînement interarmées pour les exercices cyber de grande ampleur. De fait, DEFNET intègre la cyberdéfense dans la préparation opérationnelle.

En outre, parmi les joueurs de cette édition, il y a des futurs formateurs du mastère spécialisé en conduite des opérations et gestion de crise qui ouvrira en septembre 2015. Les enseignements de DEFNET 2014 pourront donc être pris en compte dans cette formation militaire.

 

DEFNET semble démontrer que les militaires spécialistes des systèmes d’information sont des combattants comme les autres…

 

Si la cyberdéfense est une capacité technique, elle n’en demeure pas moins également une capacité de combat et de lutte. En face de nous se trouvent des combattants qui nous harcèlent, qui essaient de pénétrer nos réseaux, de s’y installer. Il faut aller les débusquer : à travers l’ordinateur, il y a une opération militaire à mener.

J’aime beaucoup l’image de la lutte anti sous-marine, dans laquelle vous traquez un sous-marin qui se cache. Dans la cyberdéfense, nos « oreilles d’or », ce sont les groupes d’intervention rapide. Face aux cyber-attaquants, sans cesse en mouvement sur les réseaux, ils mènent un combat de volonté, un combat d’intelligence. Ils doivent faire preuve de courage et de détermination pour les trouver ; mais également posséder une forte éthique et savoir dans quel cadre juridique agir, exactement comme un combattant qui manie les armes classiques. Pour moi ce sont des combattants à part entière.

 

Quels sont les défis majeurs à venir dans le domaine de la cyberdéfense ?

 

Des capacités d’ordre technique, d’expertise ou d’innovation, la France en dispose déjà. Selon moi, le défi est clairement celui des ressources humaines. Il faut réussir à mettre les bonnes compétences derrière chacun des postes à pourvoir, aussi bien au sein de la Direction générale pour l’armement que dans mes équipes opérationnelles. Un autre défi, qui n’est ni uniquement militaire ni uniquement français, est celui de la filière de la cybersécurité. Elle doit naître au niveau européen, afin que nous ne soyons pas sous la domination d’autres nations et de produits extérieurs.

 

Une prochaine édition est-elle déjà en cours d’élaboration ?

 

On prépare déjà DEFNET 2015 qui se déroulera au printemps. Il sera couplé avec un exercice gouvernemental, l’exercice cyber de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI). Nous mettrons l’accent sur l’emploi des réservistes opérationnels, probablement avec le soutien des écoles d’ingénieurs de la région de Rennes et d’Ile-de-France.

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9 octobre 2014 4 09 /10 /octobre /2014 19:30
Liban : Focus sur la Brigade de Sapeurs-Pompiers de Paris (BSPP)

 

09/10/2014 Opérations

 

Depuis juin 2008, la Brigade de Sapeur-Pompiers de Paris (BSPP) participe aux opérations au Liban au profit de la force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL). Elle intervient plus particulièrement dans le cas d’incendie d’infrastructures et en profite pour développer ses compétences en fonction des particularités de ce théâtre d’opérations.

 

Le détachement des sapeurs-pompiers de la Force commander reserve (FCR), déployé au Sud-Liban dans le cadre de l’opération Daman, dispense toutes les semaines des instructions visant à former chaque unité aux conduites à tenir en cas de départ d’incendie. Près de de 700 personnes suivront ainsi les présentations dynamiques proposées par les six sapeurs-pompiers du camp de Dayr Kifa.

 

Liban : Focus sur la Brigade de Sapeurs-Pompiers de Paris (BSPP)

 

 Durant quatre mois, les soldats du feu au béret bleu ciel seront chargés d’assurer la défense incendie des camps français et de conseiller la chaîne de commandement tout en sécurisant la zone de poser hélicoptère. Rattachés à l’unité multifonctions logistique, les sapeurs-pompiers de Paris entretiennent chaque jour leur parc spécifique et contrôlent leur matériel afin d’être en mesure d’intervenir, sur court préavis, tant sur les camps de la FCR qu’à l’extérieur des emprises si nécessaire.

 

 Présente depuis 1978 au Liban, la France est le cinquième pays contributeur de la FINUL avec près de 900 soldats. La grande majorité d’entre eux arme la FCR qui est directement placée sous les ordres du général commandant la FINUL et est en mesure d’agir au profit de tous les contingents déployés sur l'ensemble de la zone d’action de la FINUL, dans le cadre de la résolution 1701.

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9 octobre 2014 4 09 /10 /octobre /2014 18:55
Jean-Yves Le Drian veut créer un club des industriels de la cyberdéfense

 

08 octobre 2014, Par Hassan Meddah – Usine Nouvelle

            

Six mois après le lancement du plan national de cyberdéfense, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian veut accélérer sur le volet industriel.

 

Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, tient à le faire savoir : l'espace numérique est un nouveau champ de bataille. Lors d’un déplacement en Bretagne, le ministre a ainsi fait le point, six mois après le lancement du Pacte Défense Cyber, destiné à préparer le pays et son armée à affronter les conséquences d'une cyberguerre.

 

"Imaginez simplement un calculateur de tir qui tombe en panne au moment de riposter à un raid d’avions adverses, ou bien la propulsion d’un navire qui ne répondrait plus", s'est il exprimé devant les officiers des Écoles de Saint-Cyr à Coëtquidan (Morbihan) le 6 octobre dernier. Quelques heures auparavant, sur le site de la DGA (Direction générale de l'armement) de Bruz dans la banlieue de Rennes, il posait la première pierre d'un bâtiment qui accueillera à terme 250 experts en cybersécurité.

 

Le plan Defense Cyber, qui bénéficie d'un milliard d'euros sur la période 2014-2019, affiche trois priorités : la recherche, la formation et les entreprises. Des actions ont déjà été engagées : à la rentrée prochaine en Bretagne, 2800 étudiants seront formés ou sensibilisés aux problématiques de sécurité informatique soit 40% de plus que l'an dernier, 1 million d'euros par an sera consacré à la recherche dans les domaines de cybersécurité et de cyberdéfense.

 

Investir dans la formation

 

Le ministre mise également sur les grandes entreprises du secteur pour atteindre ses objectifs. "Je compte très prochainement réunir autour de moi des acteurs industriels du domaine pour formaliser le partenariat que je veux bâtir entre eux et le ministère", a indiqué Jean-Yves Le Drian. Ainsi Airbus Defence and Space, Alcatel, Atos/Bull, Orange, Sopra, Sagem, Thales... devraient constituer l'ossature d'un club des industriels de la cyberdéfense.

 

Les PME pourraient faire leur entrée dans un second temps. Des grands clients pourraient aussi joindre ce club. Il s'agirait en priorité des OIV (des opérateurs d'infrastructures vitales) ces grands entreprises opérant sur des secteurs stratégiques (banques, transport, énergie...) comme EdF, RFF, Areva... Elles définiraient leurs besoins en matière de protection de leurs réseaux informatiques pour que les fournisseurs puissent adapter leurs offres.

 

A travers ce club, le ministère veut inciter les industriels à investir plus fortement dans la formation en cybersécurité de leurs collaborateurs et dans l'innovation. En échange, il leur apporterait le savoir-faire de ses experts, des infrastructures pour expérimenter à plus grande échelle leurs solutions, et il qualifierait leurs produits et services pour faciliter leur vente sur les marchés exports.

 

Un exercice de guerre électronique

 

L'armée vient ainsi de nouer un partenariat avec DCI (Defense Conseil International), une société qui exporte le savoir-faire des forces françaises auprès des armées étrangères. DCI, avec les deux PME Intrinsec et Acyan, a conçu la plate-forme informatique qui a permis aux armées de réaliser le premier exercice de guerre électronique de grande ampleur. L'exercice DEFNET 2014 s'est déroulé du 30 septembre au 3 octobre en s'appuyant sur un scénario réaliste : des pirates informatiques ont attaqué des réseaux d'une base aérienne en profitant d'une vulnérabilité d'un des sous-traitants des installations militaires.

 

Pour mettre au point sa plate-forme, DCI a réalisé un investissement financier de l'ordre de 400 000 euros. "Pour nous c'est un partenariat gagnant gagnant. Grâce à l'armée, nous pouvons améliorer et crédibiliser notre offre en prenant en compte les contraintes réelles des militaires. Beaucoup de pays sont déjà intéressés par notre offre", explique Jean-Michel Palagos, PDG de DCI. L'armée y trouve son compte également. Elle a pu éprouver sa capacité à détecter une attaque, identifier et neutraliser les assaillants pirates. "Grâce aux acteurs privés impliqués dans ce projet et à leur réactivité, la plate-forme a pu être réalisée dans un temps record", reconnaît également le contre-amiral Arnaud Coustillière et officier général à la cyberdéfense.

 

Le ministère veut également faciliter les transfert des collaborateurs entre le secteur public et le secteur privé afin de compléter leur formation. Il espère aussi signer des conventions bilatérales avec les grands acteurs du secteur qui définiront des engagements réciproques avant la fin de l'année.

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9 octobre 2014 4 09 /10 /octobre /2014 18:30
Infographie : Dispositif français engagé dans l’opération Chammal

 

09.10.2014 Crédit : État-major des armées

Depuis le 19 septembre 2014, sur demande du gouvernement irakien, les armées françaises sont engagées dans une opération militaire en Irak conduite contre le groupe terroriste Daech. Commandée par le Chef d’état-major des armées (CEMA) à partir du centre de planification et de conduite des opérations (CPCO), et réalisée sous contrôle du contre-amiral Beaussant, amiral commandant la zone Océan Indien ALINDIEN), cette opération est réalisée en étroite coordination avec nos alliés présents dans la région. Elle vise à acquérir du renseignement sur les positions, les mouvements et les vulnérabilités du groupe terroriste Daesh, tout en se tenant prêts à assurer des frappes en cas d'identification de cibles d'opportunité au sol.

http://www.defense.gouv.fr/operations/irak/actualites

 

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9 octobre 2014 4 09 /10 /octobre /2014 17:45
Sangaris : Point de situation du 9 octobre

 

09/10/2014 Sources : Etat-major des Armées

 

La situation sécuritaire est restée globalement calme cette semaine dans la zone d’action de la force Sangaris. A Bangui, Sangaris a renforcé sa présence en ville, aux côtés des forces internationales, pour prévenir toute poussée de violence après les trois meurtres commis les 7 et 8 octobre dans le Nord de la capitale et à proximité de PK5.

 

 

photo 1er Régiment d'Infanterie

photo 1er Régiment d'Infanterie

 

Le 5 octobre, sur le camp de M’Poko à Bangui, le colonel Philippe Testart, chef de corps du 1er régiment d’infanterie (1erRI) a succédé au colonel Didier Leurs à la tête du GTIA positionné dans la capitale.

 

Après quatre mois de mission, le GTIA Acier est donc relevé par le GTIA Picardie.

 

Acier aura largement contribué à l’amélioration de la sécurité dans la capitale, grâce notamment au sang-froid et au professionnalisme de ses soldats.

 

Sangaris s’est désengagé de Boda où la MINUSCA et les forces de sécurité intérieures (FSI) assurent désormais la responsabilité et la sécurité de la zone.

 

La force devrait également se désengager prochainement de Bossangoa où le général commandant la force Sangaris a pu constater le 2 octobre la maturité du système de gouvernance et de sécurité de la ville.

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9 octobre 2014 4 09 /10 /octobre /2014 16:55
Lancement du réseau « Composite Bretagne » à l'IUT de Saint-Brieuc

 

9 octobre 2014 letelegramme.fr

 

Le réseau « Composite Bretagne », lancé mardi, à l'IUT, devant les principaux acteurs du secteur recherche et développement de la filière, entend structurer le secteur par la mutualisation des compétences.

 

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9 octobre 2014 4 09 /10 /octobre /2014 16:50
Volcanex 2014

 

09/10/2014 Armée de l'air

 

Du 5 au 11 octobre 2014, des membres des commandos parachutistes de l’air n°20 (CPA 20) et n°30 (CPA 30) participent à l’exercice Volcanex 2014, organisé sur la base d’Honington en Grande-Bretagne.

 

Pour cette nouvelle édition, « Volcanex » est dédié à l’entraînement C2 (Command and Control) dans le domaine de la protection. Une spécialité qui inclut notamment la sécurité incendie, le NRBC (nucléaire, radiologique, bactériologique et chimique) ou encore l’appui aérien. Aucune troupe ne sera donc déployée sur le terrain. L’objectif étant d’entraîner les participants, dans un contexte interalliés, à tenir les postes clés dans une structure C2.

 

Les sept membres de groupe aérien européen (GAE) (la France, le Royaume-Uni, l’Allemagne, la Belgique, L’Espagne, l’Italie et les Pays-Bas) ainsi que la Suède participent à cet exercice. Soit près d’une centaine de militaires accueillie par la Royal Air Force (RAF).

Volcanex 2014
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9 octobre 2014 4 09 /10 /octobre /2014 16:30
Les renseignements français ont essayé de rétablir un lien direct avec la Syrie

 

06.10.2014 Par Jacques Follorou Le Monde.fr

 

Alors que l'Elysée et le Quai d'Orsay continuent de proclamer qu'il n'est pas question de coopérer avec Bachar Al-Assad, le dictateur syrien ayant causé près de 200 000 morts et perdu « toute légitimité », les services de police et du renseignement intérieur, pressés d'éviter que des djihadistes français partis en Syrie ne reviennent sur le sol national commettre des attentats, aimeraient relancer la coopération avec leurs homologues syriens.

 

Suite de l’article

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9 octobre 2014 4 09 /10 /octobre /2014 14:55
L’armée doit faire vite pour boucler son budget avec de la location de matériel

La solution qui consistait à puiser dans les ressources du programme d’investissement d’avenir ayant été rejetée, celle de la location de matériel a été ressuscitée

 

08/10 Alain Ruello / Chef de service adjoint - lesechos.fr

 

Le projet de location de matériel doit être sur pied avant la fin du premier semestre 2015 si la Défense veut trouver les 2,1 milliards qui lui manquent.

 

S’il veut boucler son budget pour 2015, le ministère de la Défense ne dispose que de très peu de temps pour mettre en place le projet de location d’équipements dévoilé par Jean-Yves Le Drian lors de la présentation du projet de loi de finances. Une gageure, vu la complexité du dossier. Mais la grande muette peut compter sur un allié de poids, en la personne d’Emmanuel Macron. C’est le ministre de l’Economie qui a fait pencher la balance il y a deux semaines, en marge d’un conseil de défense restreint.

Sur les 31,4 milliards d’euros de budget de l’armée, hors pensions, prévus, 2,3 milliards sont censés provenir de recettes dites exceptionnelles, dont 2,1 milliards de la vente des fréquences de la TNT. Cette vente n’ayant plus aucune chance de se réaliser avant 2016 au mieux , il a fallu trouver un plan B. La solution qui consistait à puiser dans les ressources du programme d’investissement d’avenir ayant été rejetée, celle de la location de matériel a été ressuscitée.

 

Investisseurs privés

Le schéma est simple : capitaliser une ou plusieurs sociétés dites « de projet » à partir du produit de cession de participations de l’Etat. L’apport d’investisseurs privés n’est pas exclu. Cette ou ces sociétés rachèteraient à l’armée des matériels au moment de leur livraison ou déjà en service, pour les lui louer derrière. D’où une rentrée d’argent pour la Défense, à même de combler les 2,1 milliards manquants. Ce type de pratique existe dans le transport aérien. Pour la Défense, ce serait une première. « Ces solutions innovantes nécessiteront évidemment de régler de nombreuses questions techniques, ainsi qu’en matière industrielle, juridique et financière », a averti Jean-Yves Le Drian.

Il va falloir ainsi définir si l’on crée une seule société de projet ou une par matériel loué, les durées de location, les options d’achat, les clauses d’assurance... Vérifier que la somme des loyers payés pour un équipement n’excédera pas (trop) son prix en mode patrimonial. S’assurer que tout cela est compatible avec les contraintes du traité de Maastricht. Et, bien sûr, lister les matériels éligibles. « Tout cela doit être mis en place au plus tard à la fin du premier semestre », explique-t-on au ministère de la Défense. Un combat de plus pour l’armée, mais qu’elle ne peut pas perdre : sans les 31,4 milliards, la loi de programmation militaire, taillée au plus juste, ne tient plus.

 
Les armes exclues
A400M – C-160 Transall Crédit DGA Site de Cazaux

A400M – C-160 Transall Crédit DGA Site de Cazaux

 

La doctrine veut que l’Etat utilise ses propres moyens quand il s’agit de donner la mort. L’armée ne peut donc pas louer ses avions de combat, hélicoptères d’attaque ou encore canons d’artillerie. Elle peut le faire en revanche pour tout ce qui a trait à la logistique ou au matériel à usage dual (militaire et civil). Cela concerne les avions de transport, de patrouille maritime, ou les navires de surveillance côtière par exemple.

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9 octobre 2014 4 09 /10 /octobre /2014 14:55
Comment le ministère de la Défense va sauver son budget en 2015

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, est décidé à lancer une ou plusieurs sociétés de projets, qui vont lui permettre de dégager de nouvelles marges de manœuvre financière

 

09/10/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, est décidé à lancer une ou plusieurs sociétés de projets, qui vont lui permettre de dégager de nouvelles marges de manœuvre financière. Cette opération compensera ainsi l'absence en 2015 du produit de la vente des fréquence 694 MHZ et 790 MHz.

Là où il y a une volonté, il y a un chemin... Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, va peut-être gagner contre toute attente le pari de tenir la trajectoire financière (31,4 milliards d'euros) de la loi de programmation militaire (LPM) en 2015. Comment ? Il est décidé à lancer une société de projets, qui va lui permettre de dégager de nouvelles marges de manœuvre financière.

Cette opération compensera ainsi l'absence en 2015 du produit de la vente des fréquence 694 MHZ et 790 MHz. Soit 2,1 milliards sur les 2,3 milliards d'euros attendus de recettes exceptionnelles (REX) dans le budget de la défense de l'année prochaine.

 

Un feu vert de François Hollande

Ces recettes exceptionnelles "ne seront pas au rendez-vous en 2015", a confirmé mercredi lors des 20e rencontres parlementaires de la défense le Délégué générale pour l'armement (DGA), Laurent Collet-Billon. Et de préciser que des études, qui s'appuie sur un travail déjà fourni, ont été réalisées par le ministère de la Défense. Abondée par les cessions de participations de l'Etat dans des entreprises publiques, la société de projet achètera des équipements aux industriels et les mettra à disposition des armées contre un loyer.

Un projet qui a reçu le feu vert de François Hollande, a expliqué le député PS du Morbihan, Gwendal Rouillard lors ces rencontres. C'est "un message pour Bercy", a-t-il souligné. Sous-entendu, le ministère de l'Economie doit obtempérer "quelque soit les obstacles administratifs et techniques". "La société de projet est vitale pour les industriels de la défense français", a-t-il affirmé.

 

Une sorte de crédit revolving

Pour Laurent Collet-Billon, cette formule est en quelque sorte "un crédit revolving avec un loyer payé sur plusieurs mois". En outre il a rappelé que "les compagnies aériennes font cela depuis longtemps" et que "la SNCF s'y est également mise". Cette société pourrait acheter un certain type de matériels, comme des avions de transport. D'autant que, selon lui, "il ressort que la létalité des avions militaires est extrêmement faible". Et donc, il a assuré que le montant des assurances devraient être faibles et il a rappelé "le loyer des l'argent n"était pas cher".

"Le calendrier est tendu", a-t-il pour autant reconnu pour la mise en oeuvre de cette société de projet. Mais il a estimé que ce projet serait en place "avant le 14 juillet". Pour aller "plus vite", il privilégie une société à capitaux publics même s'il n'écarte pas dans un second temps des capitaux privés dans un second temps. "On va regarder", a-t-il expliqué. Enfin, il n'est pas hostile à utiliser à moyen terme ce type de société dans le cadre de projets à l'exportation. Comme par exemple louer des frégates multimissions (FREMM) à la Grèce, qui reste très intéressée par ces bâitments.

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9 octobre 2014 4 09 /10 /octobre /2014 14:45
Barkhane : point de situation du 9 octobre

 

09/10/2014 Sources : État-major des Armées

 

La situation sécuritaire est restée calme ces derniers jours dans la bande sahélo-saharienne (BSS), sauf au Nord du Mali où les groupes armés terroristes poursuivent leurs actions de harcèlement contre les forces internationales.

 

Cette semaine les relèves de la force se sont poursuivies.

 

Le 3 octobre, à Gao, le lieutenant-colonel Christophe Vincent a succédé au lieutenant-colonel Jérôme Thiebaut à la tête du sous-groupement aéromobile (SGAM) de la plateforme opérationnelle désert (PfOD).

 

Le lendemain, c’est le colonel Vincent Buttolo, chef de corps du 516èmerégiment du train (516eRT), qui a succédé au colonel Olivier Vialade à la tête du bataillon logistique (BATLOG). Le BATLOG Alsace Lorraine armé par le 516èmeRT relève donc le BATLOG Salamandre constitué d’éléments du 4èmerégiment du matériel.

 

En parallèle, les opérations se poursuivent dans la bande sahélo-saharienne (BSS).

 

Après leur relève fin septembre, les détachements de liaison et d’appui opérationnel (DLAO) ont déjà effectué une vingtaine de patrouilles au Mali en appui des forces armées maliennes et de l’ONU. Le DLAO 5 basé à Tessalit a rejoint Aguelhok le 4 octobre pour appuyer le bataillon tchadien de la MINUSMA.

 

Du 4 au 7 octobre, dans la région de Gao au Mali, une opération de reconnaissance de zone a permis aux unités récemment arrivées sur le théâtre de reconnaître les principaux axes de la région et d’appréhender les contraintes du terrain. Conduite conjointement avec les forces armées Maliennes (FAMa), cette opération a également permis à la force d’établir le contact avec la population locale.

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9 octobre 2014 4 09 /10 /octobre /2014 13:55
Landivisiau : Arrivée du premier Rafale F1 modernisé au Standard F3

 

09/10/2014 Marine nationale

 

Après près de trois ans de travaux, le premier des dix Rafale Marine rétrofités du standard F1 vers le standard F3 a atterri  sur la base aéronautique navale (BAN) de Landivisiau.

 

La transformation effectuée sur ces appareils a pour objectif de doter la Marine nationale d’une flotte homogène au standard F3. Après un passage dans les services de soutiens opérationnels, le Rafale Marine n° 10 renforcera les rangs de la flottille 12F.

 

L’opération concerne les dix premiers Rafale Marine(M1 à M10) livrés au standard F1, avec des capacités limitées aux missions de défense aérienne. Le standard F3 confère au Rafale Marine une polyvalence totale qui lui permet d’accomplir des missions :

    d’interception et de combat air-air avec un canon de 30 mm et des missiles Mica IR/AM,

    d’appui au sol avec un canon de 30 m, des bombes guidées laser GBU-12/24, des bombes guidées Hammer,

    de frappes dans la profondeur avec les missiles de croisière Scalp,

    d’attaque en mer avec les missiles Exocet AM39 Block 2 et autres armements air-surface,

    de reconnaissance tactique et stratégique en temps réel avec une nacelle Aréos,

    de ravitaillement en vol d’un Rafale à un autre,

    de dissuasion nucléaire avec le missile ASMP-A

 

Landivisiau : Arrivée du premier Rafale F1 modernisé au Standard F3

Le Rafale M10 rejoint les 27 Rafale déjà au standard F3. Les livraisons des avions rétrofités devraient prendre fin en 2017. La Marine disposera alors d’un parc de 42 Rafale.

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9 octobre 2014 4 09 /10 /octobre /2014 12:55
L'industrie de la défense craint pour son avenir

 

09/10/2014 Par Véronique Guillermard – LeFigaro.fr

 

Malgré l'effort budgétaire de la France en faveur de la défense, les industriels de l'armement sont pénalisés par le coût du travail, les trop nombreuses taxes et un euro globalement fort.

 

Certes, Jean-Yves Le Drian, le ministre de la Défense, ne baisse jamais sa garde. Il a bataillé pour obtenir une certaine stabilité de son budget, à 31,4 milliards d'euros en 2015, dans le cadre de la Loi de programmation militaire (LPM) 2014-2019. Pour pallier à l'absence des recettes exceptionnelles prévues en 2015 (2,1 milliards), le ministre de la Défense veut mettre en place d'ici à cet été, une ou des sociétés de projet pour sécuriser des ressources et louer des équipements aux armées. Certes, pour la première fois, Bercy par la voix du secrétaire d'état aux Finances, Christian Eckert, a fait de la défense une priorité.

Mais cela ne suffit pas à rassurer les industriels de l'armement. «Aucune LPM n'a jamais été respectée quel que soit le gouvernement», a rappelé Gwendal Rouillard, député PS du Morbihan et secrétaire de la Commission défense et Forces armées de l'Assemblée nationale, lors de la 20e édition des rencontres parlementaires de la défense organisées à Paris, ce mercredi. Et, «la baisse des budgets de défense en Europe atteint un stade critique. Les Européens consacrent entre 1 et 1,3% de leur PIB à la défense alors que l'OTAN juge qu'il faudrait au minimum y consacrer 2%. Pendant ce temps, le reste du monde augmente ses dépenses militaires», a souligné de son côté Éric Trappier, PDG de Dassault Aviation (*).

 

Disparaître ou délocaliser?

 

Aggravation des tensions internationales, menaces terroristes… Le monde est de plus en plus dangereux: «Le réarmement est réel», insiste le député du Morbihan. Et de citer la Chine qui, entre 2010 et 2013, a construit une frégate par trimestre et un sous-marin tous les quatre mois.

 

Mais sur le Vieux Continent, à l'attrition des budgets, s'ajoute l'absence de «préférence européenne» en matière d'acquisition d'armement. «Ce qui met en danger les industries de défense, en particulier dans l'aéronautique de combat», a jouté Éric Trappier. «L'outil de défense est à risque», a renchéri Laurent Collet-Billon, délégué général à l'armement qui notifie les commandes aux industriels, à raison de plus de 10 milliards par an ainsi que des contrats d'études (776 millions en 2013). «La LPM est tendue (..) Elle traîne un report de charge (les impayés, NDLR) excessif de plus de 3 milliards d'euros. Et il n'est pas question de le reconduire indéfiniment», a-t-il ajouté.

 

Pour les industriels, la menace est double. «C'est soit la disparition pure et simple pour ceux qui sont des “pure players” défense; soit la tentation du large pour ceux qui se sont tournés vers des activités civiles afin de rester compétitifs», résume le PDG du constructeur du Rafale, le chasseur français. Les industriels de l'armement sont en effet pénalisés par les coûts du travail en France, de trop lourdes taxes ainsi qu'un euro globalement trop fort face au dollar.

 

Pour assurer la pérennité de l'outil de défense tricolore, il faut actionner quatre leviers, selon le PDG de Dassault Aviation: le maintien de la LPM puis quand cela sera possible, de remonter le budget de la défense à 2% du PIB en France et en Europe, rester à la pointe de l'innovation technologique, réussir à gagner des contrats export et promouvoir des programmes en coopération, de préférence entre Européens avec les Britanniques et les Allemands, après avoir défini des besoins opérationnels communs.

 

Gagner la bataille de l'opinion publique

 

Les industriels estiment aussi important de gagner la bataille de l'opinion publique qui n'a pas toujours conscience des retombées de la défense dans l'économie française. Or l'industrie de l'armement regroupe une dizaine de grands groupes et 4000 PME. Elle représente 165.000 emplois à haute valeur ajoutée et non délocalisables. Cette industrie réalise entre 30 et 40% de son chiffre d'affaires (15 milliards d'euros) hors de France. Surtout, ces technologies irriguent de nombreuses filières civiles et y créent de la richesse. «Nous n'aurions pas eu la réussite d'Airbus ou de Falcon sans une base industrielle de défense», conclut Éric Trappier.

 

* Le Groupe Dassault est propriétaire du Figaro

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9 octobre 2014 4 09 /10 /octobre /2014 12:50
HQ Eurocorps exercise JOINT SPEARHEAD 14 Teaser

 

9 oct. 2014 EurocorpsHQ

 

From 16th till 31st October 2014, the European Rapid Reaction Corps (Eurocorps) will conduct a major exercise – Joint Spearhead 14 – in the military training camp of Mourmelon, France, in the Champagne region.

The exercise Joint Spearhead 14 belongs to a series of exercises aiming at validating the Joint Task Force concept. It will complete an experimentation that was initiated in 2013.

It mainly relies on the ability to command and control a multinational force (Eurocorps is already composed in peacetime of 5 framework nations from the EU and several associated nations) with a joint feature represented by a land, an air and a maritime component.

A Joint Task Force covers a broad spectrum of missions in a global environment, from the first entry into a conflict zone until the stabilization of the security, political and economic situation. Based on a complex and reality-near scenario, Joint Spearhead 14 is also for Eurocorps the opportunity to train and maintain its operational capability to deploy rapidly into any kind of crisis area. Deployed in the training camp of Mourmelon, Headquarters Eurocorps and its Multinational Command Support Brigade will train in conditions similar to those of a real commitment.

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9 octobre 2014 4 09 /10 /octobre /2014 07:55
CESIMCO, structure dédiée à la simulation chirurgicale opérationnelle

 

17/02/2014 Médecin en chef  F. Rongiéras, Professeur agrégé du Val-de-Grâce, Service de chirurgie orthopédique et traumatologique- HIA Desgenettes – Lyon

 

Le Centre de simulation médico-chirurgicale opérationnelle (CESIMCO) a vu le jour lors du Cours avancé de chirurgie en mission extérieure antenne (CACHIRMEX) réalisé au profit de la 5e  Antenne chirurgicale aérotransportable (ACA) du 10 au 12 décembre 2013 au Centre de formation opérationnelle santé (CeFOS) de La Valbonne. Il a été inauguré en présence du médecin général inspecteur Pons, directeur de l'école du Val-de-Grâce, du médecin chef des services Belat, commandant le CeFOS et du médecin chef des services Rigal, titulaire de la chaire de chirurgie de guerre.

 

Depuis deux ans, l'enseignement dédié aux chirurgiens (CACHIRMEX) s'est enrichi d'un nouveau module destiné à faire travailler l'ensemble des personnels d'une antenne chirurgicale. Ce module allie cours théoriques et activités de cohésion. Il réserve une grande part à la simulation.

 

La première partie  de cette simulation a été effectuée sur des mannequins en conditions réelles dans l'antenne chirurgicale préalablement déployée. Ainsi l'ensemble du personnel a pu trouver sa place lors de la prise en charge d'un blessé grave. La seconde partie a consisté en un exercice de triage et de prise en charge d'une dizaine de patients grimés appartenant au Régiment médical (RMéd). Ces exercices de simulation ont été organisés par le médecin en chef Martinez, et largement animés  par plusieurs médecins anesthésistes réanimateurs et urgentistes de l'Hôpital d’instruction des armées (HIA) Desgenettes. Un débriefing a été réalisé par les« encadrants » à chaque étape de la simulation.

 

La seconde partie a été effectuée au sein du CESIMCO. Cette structure, installée au sein du CeFOS, comporte un bloc opératoire permettant au personnel de l'antenne chirurgicale d'intervenir en conditions réelles sur un réacteur biologique anesthésié. Le but est  de permettre aux chirurgiens, anesthésistes,personnes du bloc opératoire et de l'antenne (pouvant être amené à être aides-opératoires en mission) de gérer une situation grave avec hémorragies majeures. Cette simulation, encadrée par des enseignants de la chaire de chirurgie, évalue la prise en charge de l'équipe confrontée à des plaies vasculaires, thoraciques ou cardiaques. Cette simulation nécessite une logistique importante en amont et en aval de cet exercice dans un cadre réglementaire strict géré par le pharmacien en chef Gachet et les personnels permanents du CESIMCO.

 

CESIMCO, structure dédiée à la simulation chirurgicale opérationnelle

L'ensemble de cet exercice de team training  a été très apprécié parles participants de la 5e  ACA nouvellement formée, tant pour sa partie simulation sous tente que pour la partie plus chirurgicale. Cet  exercice a permis également de renforcer les liens au sein de cette antenne huit jours avant son départ pour une mission au Tchad.

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8 octobre 2014 3 08 /10 /octobre /2014 22:45
Hélicoptères: La France déploit ses derniers fleurons en opex

 

08/10/2014 par Guillaume Belan – Air & Cosmos

 

A peine entrés en service, aussitôt déployés ! Dans les prochaines semaines, l'armée française va déployer ses deux hélicoptères les plus récents : deux hélicoptères de transport Caïman vont évoluer dans la BSS (opération Barkhane) depuis le Mali tandis que deux Tigre HAD (Appui Destruction) rejoignent l'opération Sangaris en République Centrafricaine (RCA). Il s'agira de la première opération de guerre pour le Caiman qui devrait rejoindre Gao par ses propres moyens. Les deux Tigre HAD devraient, quant à eux, être rapidement envoyés par transporteur Antonov vers Bangui. Cette projection révèle à la fois la volonté de l'armée de terre française de déployer ses nouveaux matériels le plus rapidement possible ainsi que le durcissement des engagements français. Programme européen, l'hélicoptère NH90 (baptisé Caiman en France) bi-turbine de transport militaire de la classe des 11 tonnes, est déjà en service dans plusieures armées sous différentes configurations. Hélicoptère de transport tactique, il doit, pour l'ALAT, remplacer les vénérables Puma hors d'âge. Pour ce qui est du Tigre, ce biturbine franco-allemand-espagnol de la classe des 6 tonnes, est déjà en service au sein de l'armée de terre depuis 2009. Dans sa version HAP (Appui Protection), le Tigre a déjà connu de nombreux théâtres : Afghanistan, Libye ou encore Mali. Mais avec la RCA, ce sera la première fois que la version HAD sera déployé en opération. Il s'agit de la version la plus aboutie de l'hélicoptère de combat mettant en œuvre le missile antichar Hellfire, en plus de son canon de 30 mm et de ses roquettes. Il remplace les Gazelle Vivianne (missile Hot)...

 

Lire la suite de l'article dans Air & Cosmos du 9 octobre 2014

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8 octobre 2014 3 08 /10 /octobre /2014 21:20
Sahel: Washington ne présentera pas l'addition à la France

 

08.10.2014 par Philippe Chapleau – Lignes de Défense

 

Encore un petit coup de French bashing?

 

Selon une dépêche de Reuters (de vendredi dernier), les Etats-Unis continueront à épauler militairement les forces françaises au Sahel, mais Paris devra à l'avenir rembourser les frais engagés par Washington... "Faux", assure-t-on dans l'entourage du ministre français de la Défense qui était aux USA en fin de semaine dernière. Cette rumeur a même "été démentie par la Maison-Blanche".

 

On s'en souvient, l'armée américaine a donné de sérieux coups de pouce aux militaires français depuis le début de l'intervention de la France au Sahel. Transport aérien (voir photo ci-dessus prise dans un C-17 US en 2013), renseignement, ravitaillement en vol etc: l'aide, dont le montant n'a pas été précisé, est appréciable.

 

Et l'on se souvient aussi que Barack Obama avait donné, en août, son feu vert à une (petite) aide militaire de 10 millions de dollars à la France pour la soutenir dans "ses opérations antiterroristes" au Mali, au Tchad et au Niger. D'ailleurs, une autre enveloppe serait la bienvenue!

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8 octobre 2014 3 08 /10 /octobre /2014 20:06
Opération Chammal : Première mission de reconnaissance armée pour les Rafale arrivés en renfort

 

08/10/2014 Sources : Etat-major des armées

 

Deux jours après leur arrivée dans le Golfe arabo-persique pour renforcer le dispositif aérien engagé dans l’opération Chammal, deux avions Rafale des escadrons de chasse 2/30 « Normandie-Niemen » et 1/7 « Provence » ont mené une patrouille de reconnaissance armée dans les régions ouest de Bagdad et de Mossoul le mardi 7 octobre.

 

Cette mission d’environ 7h30 a nécessité quatre ravitaillements en vol depuis un KC10 de l’US Air Forces. Elle a notamment permis aux équipages d’effectuer un vol d’accoutumance aux procédures aéronautiques utilisées sur le théâtre irakien, en relation avec nos alliés.

 

Plus tôt dans la journée, deux autres Rafale de l’escadron de chasse 3/30 « Lorraine » ainsi qu’un avion ravitailleur C 135FR de l’armée de l’air se présentaient sur la piste pour effectuer une mission de reconnaissance armée dans la région nord-ouest de Mossoul.

 

En matinée, un avion de patrouille maritime Atlantique 2 (ATL2) avait également décollé pour une mission d’ISR (Intelligence, surveillance and reconnaissance) de plus de 12 heures dans la région de Mossoul.

 

Commandées par le chef d’état-major des armées (CEMA) à partir du centre de planification et de conduite des opérations (CPCO), ces missions sont placées sous le contrôle opérationnel de l’amiral commandant la zone océan Indien (ALINDIEN) et son état-major interarmées. Elles sont ensuite coordonnées par le centre opérationnel aérien(1) américain d'Al Udeid, au Qatar, dans lequel plusieurs officiers français sont insérés. Le CAOC est chargé de la planification des vols de l’ensemble des moyens aériens engagés sur zone.

 

Ces missions visent à acquérir du renseignement sur les positions, les mouvements et les vulnérabilités du groupe terroriste Daech, tout en se tenant prêts à assurer des frappes en cas d'identification de cibles d'opportunité au sol.

 

Conformément à la volonté du Président de la République, les missions d’appui aérien et de reconnaissance ont été renforcées et se poursuivront pour soutenir les armées irakiennes dans leur lutte contre Daech.

 

(1)   Coordination Air Operation Center (CAOC)

Opération Chammal : Première mission de reconnaissance armée pour les Rafale arrivés en renfort
Opération Chammal : Première mission de reconnaissance armée pour les Rafale arrivés en renfort
Opération Chammal : Première mission de reconnaissance armée pour les Rafale arrivés en renfort
Opération Chammal : Première mission de reconnaissance armée pour les Rafale arrivés en renfort
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8 octobre 2014 3 08 /10 /octobre /2014 19:55
DEFNET 2014 : un exercice fondateur  (video)

 

8 oct. 2014 Armée de Terre

 

Du 30 septembre au 3 octobre s’est déroulé l’exercice interarmées de cyberdéfense DEFNET 2014 sur le site des écoles de Saint-Cyr Coëtquidan. Cet exercice regroupant une soixantaine d’experts de la cyberdéfense a permis de valider des procédures opérationnelles dans l’emploi des groupes d’intervention rapide et d’apporter des évolutions dans le format actuel de la formation et de l’instruction cyber. La chaîne de commandement opérationnel dédié à la cyberdéfense se situe à l’état-major des armées

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8 octobre 2014 3 08 /10 /octobre /2014 17:55
Le gouvernement réfléchit à fermer l’hôpital du Val-de-Grâce

 

08/10 Les Echos

 

Trop cher, inutile... selon « Le Monde », le gouvernement réfléchit à fermer le célèbre hôpital militaire parisien, qui a accueilli de nombreux dirigeants et chefs d’Etat.

 

L’hôpital des dirigeants de ce monde est en danger. « Le Monde » affirme ce mercredi que le gouvernement projette de fermer le célèbre hôpital militaire du Val-de-Grâce, aujourd’hui considéré comme trop vieux, trop coûteux et trop « peu utile ». « Etablissement d’excellence » fondé en 1796 par le règlement du 30 floréal an IV (19 mai), l’hôpital d’instruction des armées de Paris accueille les chefs d’Etats français ainsi que de nombreux dirigeants étrangers : François Mitterrand, Jacques Chirac, Jean-Pierre Raffarin, Claude Guéant ou Alain Juppé y ont été soignés, mais aussi Hassan II Georges Habache ou plus récemment le président algérien Abdelaziz Bouteflika y ont séjourné. Ici, le secret diplomatique pèse aussi lourd que le secret médical. D’une capacité de 357 lits, l’hôpital est aussi ouvert à tous les assurés sociaux.

 

Suite de l’article

Le gouvernement réfléchit à fermer l’hôpital du Val-de-Grâce

Note RP Defense : lire L'Abbaye royale du Val-de-Grâce

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8 octobre 2014 3 08 /10 /octobre /2014 17:25
Coopération franco-brésilienne pour La Capricieuse

 

08/10/2014 Sources : Etat-major des Armées

 

Du 25 au 29 septembre 2014, les forces armées en Guyane (FAG) et le 4ème district naval de Bélem, ont effectué une patrouille conjointe, dans le cadre de la coopération transfrontalière entre la France et le Brésil.

 

La Capricieuse et le Mahury, respectivement patrouilleur français de la Marine nationale et vedette de surveillance côtière de la gendarmerie maritime, ont constitué avec les patrouilleurs brésiliens, le Guaruja et le Bocaina, une équipe efficace qui a permis le contrôle et la verbalisation de sept navires, et le déroutement de deux autres.

 

Côté français, le patrouilleur la Capricieuse a procédé au contrôle dans la zone économique exclusive (ZEE) française d’un ligneur vénézuélien, le Dona Virgilia II. Le navire a été verbalisé et le produit de la pêche illégale saisi, puis rejeté à la mer. Côté brésilien, le patrouilleur Bocaina a contrôlé huit navires dans ses eaux nationales. L'un d'eux, le Raylan a été dérouté vers le port de Macapa où il est toujours retenu administrativement par les services brésiliens. Les sept autres navires brésiliens ont quant à eux été contrôlés et verbalisés pour différentes infractions à l'encontre de leur législation nationale.

 

Une réunion de concertation prévue le vendredi 10 octobre 2014 entre le préfet de région, le délégué du Gouvernement pour l’action de l’État en mer (AEM), et les professionnels de la pêche, permettra d'effectuer un point sur les opérations réalisées et les perspectives à venir.

 

Cette opération illustre la bonne coordination interministérielle et interalliée mise en œuvre dans la lutte contre la pêche illégale. Ce volet, au même titre que la lutte contre l’orpaillage illégal et les trafics illicites, s’inscrit dans le cadre du partenariat stratégique signé par la France et le Brésil en 2008. Ce partenariat est centré sur deux domaines de coopération privilégiés : la sécurité transfrontalière avec la Guyane et la sécurité des espaces maritimes. A ce titre, les forces armées en Guyane (FAG) et les forces armées brésiliennes coopèrent de façon ciblée et régulière.

 

A 7 000 km de la métropole, les forces armées en Guyane (FAG) garantissent la protection du territoire national et de ses ressources. Fréquemment engagées en appui de l’action de l’Etat dans des missions au caractère interministériel, les FAG agissent dans un cadre exigeant par son étendue (1 100 km de frontières terrestres), son littoral difficile et sa forêt équatoriale.

Coopération franco-brésilienne pour La CapricieuseCoopération franco-brésilienne pour La Capricieuse
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8 octobre 2014 3 08 /10 /octobre /2014 16:55
VBCI Crédits DGA  Ministère de la Défense

VBCI Crédits DGA Ministère de la Défense

 

7 octobre, 2014 Guillaume Belan

 

Le 24 septembre, la DGA (Direction Générale de l’Armement) a qualifié une version plus lourde du Véhicule Blindé de Combat d’Infanterie (VBCI) de l’armée de terre. Bien que peu, voire pas visible de l’extérieur, le VBCI passe de 29 à 32 tonnes. La partie mobilité du véhicule a donc été revue, à savoir train de roulement et transmission ainsi que les roues et la pneumatique. La partie GMP (Groupe Motopropulseur) est identique et avec 10% de masse supplémentaire, les performances sont à peine dégradées. Cette évolution fait suite à la demande de l’armée de terre. La DGA, pour qualifier ce VBCI de 32 tonnes, a réalisé ses essais sur divers pistes d’essais (Biscarosse, Coëtquidan, Canjuers et Fontevraud), malmenant le blindé sur pas moins de 25 000 km dont 15 000 d’endurance pour 13 000 heures de travail et d’essais.

 

L’enjeu pour l’armée de terre

 

Il est opérationnel : disposer d’un VBCI mieux protégé, sur-blindé, avec des kits de protection additionnels contre des menaces balistiques, anti-RPG (lance roquettes antichar), mines et IED (pièges explosifs improvisés). Le besoin est donc d’avoir un véhicule qui affiche une réserve de charge utile pour pouvoir être « chargé » et adapté aux besoins du théâtre avec des kits de mission. Cette nécessité est apparue suite aux différents engagements du blindé français: Liban, Mali, Afghanistan et aujourd’hui RCA (relire l’article de FOB ici). Il s’agit également pour l’armée de terre de pouvoir se garder une marge d’évolution pour intégrer de futurs systèmes (senseurs, capteurs, armements…).

95 VBCI sont concernés et seront portés à 32 tonnes, le premier sera livré aux forces dans quelques mois, début 2015. Ces 95 véhicules en version 32 tonnes ne sont pas une commande supplémentaire mais un retrofit d’une partie de la flotte existante. Pour mémoire, l’armée de terre disposera à terme de 630 VBCI, dont le dernier sera livré début de l’année prochaine. Ce parc de  32 tonnes sera le parc opex, celui mobilisable et projetable pour les opérations extérieures. Et même à 32 tonnes, le VBCI demeure aéro-transportable par A400M, son encombrement n’étant pas modifié.

 

L’enjeu export

 

Pour l’industriel, l’enjeu de cette version lourde n’est pas anodin, le VBCI sera mieux adapté aux potentiels clients export. Grâce à cette réserve de charge, le VBCI pourra aisément recevoir un armement différent et plus lourd. Avec 10% de masse supplémentaire, le VBCI pourra beaucoup plus facilement recevoir une tourelle de 100mm, comme celle du BMP, un besoin exprimé par les Émirats Arabes Unis, ou même une surprotection ainsi qu’une tourelle de 40 mm ce que pourraient souhaiter les britanniques…

 

Un enjeu industriel

 

Pour l’industriel Nexter, le contrat, même s’il apparaît mineur, permettra à la chaine VBCI de tourner a minima, ce, pendant 2 années. Car le dernier VBCI français sortira de la chaine de Roannes début 2015. Et, tandis qu’une commande export tarde à venir, Nexter, grâce à ce contrat de retrofit, gagne un temps précieux. Les pièces concernées par ce programme de retrofit sont fabriquées à Limoges chez Renault Trucks Defense (RTD), en charge de la partie mobilité du véhicule, mais sont assemblées chez Nexter, à Roannes. Les compétences pourront donc être sauvegardées a minima, dans l’attente d’une commande export.

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8 octobre 2014 3 08 /10 /octobre /2014 16:50
La FREMM Aquitaine accueille le First Sea Lord

 

08/10/2014 Marine nationale

 

En escale à Portsmouth (Royaume-Uni), la Frégate européenne multi missions (FREMM) Aquitaine a reçu, lundi 6 octobre 2014, le First Sea Lord, l'amiral Sir George Zambellas. L’amiral a saisi l'occasion d'un déplacement dans la principale base navale du pays, pour venir découvrir la FREMM.

 

Le capitaine de vaisseau Drouet et l’attaché naval, ont présenté, à l’amiral, le bâtiment, premier de la série. Doté de capacités multiples, incluant une capacité de frappe dans la profondeur inédite dans la Marine nationale, mis en œuvre par un équipage optimisé de 94 marins grâce à une automatisation particulièrement poussée, la FREMM incarne le renouveau de la flotte de surface française et, à ce titre, suscite naturellement l'intérêt des Britanniques qui renouvèlent également la leur.

 

A l'issue de sa visite, le First Sea Lord a signé le livre d'or et échangé une tape de bouche avec le commandant, en signe d'une entente cordiale qui unie toujours solidement la Royal Navy et la Marine nationale.

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