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7 octobre 2014 2 07 /10 /octobre /2014 12:56
DEFNET 2014 : un exercice fondateur

 

07/10/2014 Sources : Etat-major des Armées

 

Du 30 septembre au 3 octobre 2014 s’est déroulé l’exercice interarmées de cyberdéfense DEFNET 2014 sur le site des Ecoles de Saint-Cyr Coëtquidan regroupant une soixantaine d’experts de la cyberdéfense.

 

Les objectifs de DEFNET 2014 ont été pleinement remplis. En effet, DEFNET 2014 a permis de valider des procédures opérationnelles dans l'emploi des groupes d’intervention rapide (GIR). Il a aussi permis d’apporter des évolutions dans le format actuel de la formation et de l'instruction cyber. Les premiers enseignements portent sur l’évolution des prochains exercices, dans le cadre, notamment, du prochain DEFNET dont les grandes lignes ont pu être définies.

 

Joueurs, animateurs et observateurs provenant des armées, de plusieurs organismes du ministère de la Défense et d’entreprise partenaires, ont œuvré ensemble durant 4 jours, contribuant ainsi à renforcer les liens au sein de la communauté de cyberdéfense.

 

Les différentes entités au sein de l’exercice ont pu progresser dans leur domaine respectif :

    La cellule de crise s’est entraînée au partage de l’information et à la conduite des actions défensives de cyberdéfense au profit d’un déploiement opérationnel et d’une entreprise de défense.

    Les membres des trois GIR (Terre, Air, DIRISI/Marine), ont développé leur capacité à intervenir ensemble dans un environnement complexe en vue de renforcer les capacités permanentes d’intervention du CALID, prouvant ainsi que cette disposition était pertinente.

 

Le développement d’une plate-forme avec les entreprises privées partenaires a permis de simuler des environnements complexes et, aux GIR, de mener des investigations techniques en profondeur dans les réseaux. Cela a ainsi augmenté le réalisme de l’instruction.

 

Une étape clé a ainsi été franchie lors de cet exercice riche d'enseignements qui pourrait également être répliqué au sein des grandes entreprises stratégiques, les « opérateurs d’intérêt vitaux » et être exporté auprès de pays alliés.

 

Le 6 octobre, Monsieur Le Drian, Ministre de la Défense, s’est rendu aux Ecoles de Saint-Cyr Coëtquidan afin de se faire présenter le premier bilan du Pacte Cyberdéfense lancé il y a près de 6 mois, et de l’exercice DEFNET 2014. Il a ainsi pu constater de façon très concrète les avancées notables réalisées.

 

Cette "manœuvre" cyber d'un nouveau type a constitué un entraînement fondateur pour la chaîne de cyberdéfense. DEFNET 2015, prochain entraînement interarmées, est prévu en mars 2015.

DEFNET 2014 : un exercice fondateur
DEFNET 2014 : un exercice fondateur
DEFNET 2014 : un exercice fondateur
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7 octobre 2014 2 07 /10 /octobre /2014 12:55
Première sortie à la mer de la FREMM Provence

 

6 Octobre 2014 Marine nationale

 

Le 1er octobre 2014, la frégate multi-missions (FREMM) Provence a appareillé de l’enceinte de DCNS à Lorient qui assure sa réalisation afin d’effectuer sa première sortie à la mer (PSM).

 

Troisième unité du programme national FREMM, le bâtiment avait été mis à l’eau en septembre 2013. Cette première phase d’essais au large des côtes bretonnes porte essentiellement sur les performances de la propulsion, ainsi que sur les systèmes de navigation de la Provence. Les premiers essais relatifs à la mise en œuvre des deux moteurs électriques (MEP) et de la turbine à gaz (TAG) ont été réalisés. Ils ont été complétés par des tests d’endurance sur ces installations, de jour comme de nuit.

 

Parallèlement aux essais de la plateforme, l’entraînement des marins de la Provence s’est poursuivi avec le déroulement de plusieurs entraînements dans le domaine de la sécurité permettant d’apprécier leur réactivité et leur professionnalisme.

 

A l’issue de cette phase, essentielle, de montée en puissance d’un bâtiment en armement, l’ensemble de l’équipage sera en mesure de prendre le large. Cette première sortie à la mer restera assurément un moment fort pour les marins de la Provence et  pose les premiers jalons de l’esprit d’équipage de ce nouveau bâtiment de combat.

Première sortie à la mer de la FREMM Provence
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7 octobre 2014 2 07 /10 /octobre /2014 12:55
Opération Chammal : arrivée de trois Rafale supplémentaires (Video)


7 oct. 2014 Armée de l'Air

 

Le 5 octobre 2014 à 15 heures, trois Rafale basés à St-Dizier ainsi qu’une trentaine de personnes chargée de la mise en œuvre et du pilotage des aéronefs, ont rejoint le golfe arabo-persique afin de renforcer le dispositif militaire français engagé dans l’opération Chammal depuis le 19 septembre dernier.

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7 octobre 2014 2 07 /10 /octobre /2014 12:25
FAA : première phase de l’entraînement opérationnel franco-hollandais Tricolores 2014 achevée

 

07/10/2014 Sources : Etat-major des Armées

 

La première phase de l’entraînement opérationnel interarmées franco-hollandais intitulé Tricolores 2014,s’est déroulé du 1er au 3 octobre 2014, à Curaçao, aux Antilles.

 

La première phase de Tricolores est une compétition entre équipes« amphibies ». Les épreuves sont donc orientées autour de cinq grands domaines validant les capacités amphibies d’un soldat.

 

Un parcours comprenant course à pied, portage de poids puis descente en rappel, tyrolienne au-dessus de l’eau et tirs au stand, a constitué une des épreuves permettant de tester les capacités de force physique, d’endurance et d’agilité des soldats.

 

La deuxième épreuve de la compétition visait, elle, à évaluer la capacité à réaliser un assaut amphibie depuis un bâtiment en mer, et à évoluer ensuite en terrain montagneux. La géographie à la fois volcanique et corallienne de l’île de Curaçao offrait un parcours naturel idéal pour réaliser cet exercice de débarquement et d’infiltration.

 

Une troisième épreuve, de tir cette fois-ci, a testé la dextérité des militaires. Cette épreuve se déroulait à Wakawa, au nord-est de l’île.

 

Dans cet environnement à la fois désertique et côtier de Wakawa, les soldats français et hollandais ont également réalisé un parcours d’évaluation des qualités militaires de base comme le lancer de grenade, le travail de mémorisation, les procédures radio, l’observation, la transmission d’ordres, l’évaluation des distances ou encore la gestion de blessés.

 

La dernière épreuve, un parcours nautique à franchir dans les meilleurs délais, a particulièrement marqué les soldats. Apnée, franchissement d’obstacles, grimpé de corde, travail d’équilibre, autant d’étapes faisant appel au physique mais également à la combativité et à l’entraide, des valeurs communes à tous militaires.

 

Onze équipes françaises composées de 64 militaires du détachement Terre Antilles – 33eRIMa (DTA 33) des forces armées aux Antilles, et 24 militaires du 9erégiment d’infanterie de marine (9eRIMa) des forces armées en Guyane ont affronté, trois jours durant, neuf équipes néerlandaises issues de l’infanterie et des Korps Mariniers.

 

Au cours de la compétition, une visite d’autorités franco-hollandaises était organisée. Le lieutenant-colonel Jean-François Huteau, commandant en second du DTA 33, a fait le déplacement de Fort-de-France pour apprécier l’excellent niveau de coopération entre les forces françaises et néerlandaises. « Ces différentes épreuves montrent les qualités physiques individuelles et collectives des soldats. Je suis particulièrement fier du niveau de mes hommes du DTA 33 qui représentent dignement les forces armées aux Antilles à l’échelle internationale ».

 

Cette compétition démontre également le professionnalisme de ces militaires, et la compétence amphibie de ces compagnies de combat. Celles-ci vont maintenant être développées durant la deuxième phase de Tricolores 2014, l’assaut amphibie depuis le bâtiment de transport léger français Dumont d’Urville et le bâtiment de soutien hollandais Pelikaan,avec progression tactique.

 

Les forces armées aux Antilles (FAA) garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis les départements de la Martinique et de la Guadeloupe. Elles constituent un dispositif interarmées à dominante aéromaritime de premier plan sur le Théâtre Antilles-Guyane, en coordination avec les forces armées en Guyane (FAG).

FAA : première phase de l’entraînement opérationnel franco-hollandais Tricolores 2014 achevéeFAA : première phase de l’entraînement opérationnel franco-hollandais Tricolores 2014 achevée
FAA : première phase de l’entraînement opérationnel franco-hollandais Tricolores 2014 achevéeFAA : première phase de l’entraînement opérationnel franco-hollandais Tricolores 2014 achevée
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7 octobre 2014 2 07 /10 /octobre /2014 07:35
Afghanistan : dans la peau d’un opérateur artificier

 

06/10/2014 Sources : Etat-major des Armées

 

Depuis le mois de juillet 2014, le sergent Charlotte, 27 ans, est en mission au sein de l’équipe EOD (Explosive Ordnance Disposal – Neutralisation de matériels explosifs) sur la partie militaire de l’aéroport international de Kaboul (KAIA), en Afghanistan.

 

Affectée sur la base aérienne 701 (BA 701) de Salon de Provence depuis 2012, elle occupe la fonction d’opérateur artificier-démineur au sein du GRIN, le Groupe d’Intervention NEDEx (Neutralisation, Enlèvement et Destruction des Explosifs). Le sergent Charlotte s’est engagée en 2009 au sein de l’armée de l’Air dans la spécialité « armurier-artificier ». Après avoir suivi sa formation militaire et de spécialité, elle a été affectée au sein de l’escadron de défense Sol-Air de Mont de Marsan pendant deux ans avant de suivre une formation de démineur et de rejoindre son affectation actuelle.

 

Elle effectue ainsi sa première opération extérieure. Déployée en Afghanistan pour une durée d’environ six mois, elle œuvre en tant qu’équipier EOD au sein du force protection group de KAIA. Dans cet environnement international, elle forme l’EOD Team avec six autres militaires français. Ces spécialistes en explosifs sont les seuls à intervenir sur la partie militaire de l’aéroport de Kaboul. Ils peuvent aussi se déplacer sur les autres camps se situant à proximité si nécessaire. « Nous sommes organisés en trois équipes de deux personnes afin qu’à chaque instant une équipe soit prête à intervenir sur la base.Chaque jour, nous avons une permanence différente : immédiate, 5 minutes et 15 minutes. ».

 

A KAIA, le quotidien du sergent Charlotte est de protéger 5 000 personnes d’une quarantaine de nationalités différentes se trouvant sur le site. Pour cela, elle intervient sur les engins explosifs, piégés ou non, et les munitions, tirées ou non, retrouvées sur le site. « Mes missions sont les mêmes qu’en France sauf que sur un théâtre comme celui-ci, il y a plus de chance pour qu’une alerte de colis piégé ou de véhicule suspect soit réelle. Le risque est beaucoup plus important notamment en cas d’intervention sur les roquettes. ».

 

Dès qu’une alerte est donnée par le centre des opérations de KAIA (KANOC), le sergent Charlotte et son équipier prennent les consignes, s’équipent rapidement et rejoignent l’ACTROS, camion équipé pour intervenir en tout lieu et sur tout objet suspect. Sur place, la zone potentiellement dangereuse est sécurisée par l’international military police et par les militaires jordaniens qui assurent la sécurité terrestre du camp. L’équipe IED analyse la situation et utilisent le moyen le plus adapté pour détruire l’élément dangereux. Dans le même temps l’équipe d’alerte arrive après 5 minutes pour prendre la permanence. « Nous pouvons intervenir dans chaque coin de la base mais le plus souvent nous sommes appelés aux portes d’accès à la base, lorsque que l’équipe EOD Dog a détecté une suspicion d’explosif dans un véhicule souhaitant accéder au site. ».

 

Quand le sergent n’est pas d’alerte immédiate, elle a en charge la destruction des engins explosifs et munitions retrouvées sur le site. Elle peut aussi participer à des exercices avec l’équipe EOD Dog et le groupe Force Protection de KAIA, et fouiller les lieux concernés par des visites d’autorités ou des événements afin de vérifier qu’il n’y a pas d’objets suspects.

 

Après « cette expérience enrichissante » de plusieurs mois, intégrée dans un milieu interarmées et international, le sergent Charlotte retournera dans son affectation pour intervenir et protéger la zone Sud-Est de la France dans son domaine de compétence.

Afghanistan : dans la peau d’un opérateur artificierAfghanistan : dans la peau d’un opérateur artificier
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6 octobre 2014 1 06 /10 /octobre /2014 18:56
FAS : La permanence de la dissuasion nucléaire a 50 ans

 

06/10/2014 Armée de l'air

 

Vendredi 3 octobre 2014, base aérienne 125 d’Istres, les forces aériennes stratégiques (FAS) célèbrent le 50èmeanniversaire de la première prise d’alerte de la dissuasion nucléaire.

 

Par un temps ensoleillé, plusieurs centaines de vétérans des FAS, militaires et civils de la Défense se sont rassemblés afin de commémorer la première prise d’alerte nucléaire, réalisée depuis la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan le 8 octobre 1964, par un C135F et un Mirage IVA armé d’une bombe AN11.

 

Une cérémonieen présence du CEMA

 

Le général Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées (CEMA), a présidé la cérémonie en présence du général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA). Un hommage a été rendu aux hommes et femmes qui assurent, de manière ininterrompue depuis un demi-siècle, la posture permanente de la composante aéroportée de la dissuasion, l’une des trois fonctions stratégiques confiées à l’armée de l’air. « La paix ne se décrète pas : elle se construit dans la durée » a déclaré le CEMA dans l’ordre du jour proclamé au cours de cette cérémonie. « Vous, les hommes et les femmes des forces aériennes stratégiques d’aujourd’hui, vous portez les mêmes valeurs que vos anciens : la fraternité d’armes, la volonté, le courage, l’abnégation, mais aussi l’excellence aéronautique. Vos anciens ont tenu à vous entourer en ce jour anniversaire, ils vous regardent avec admiration et fierté et je les en remercie. Admiration pour votre jeunesse. Fierté pour votre foi intacte en cette mission qu’ils ont assurée avant vous », a-t-il poursuivi.

 

Les unités FAS récompensées

 

L’escadron de chasse 1/91 « Gascogne » de Saint-Dizier et le groupe de ravitaillement en vol 2/91 « Bretagne » d’Istres ont respectivement reçu la  Croix de la valeur militaire. Une récompense obtenue suite à leur récent déploiement au-dessus du Mali, illustration de la participation des unités estampillées FAS aux opérations aériennes extérieures depuis les années 1970. À noter également que les FAS contribuent depuis le 16 juillet 2012 à la posture permanente de sûreté confiée à l’armée de l’air garantissant la souveraineté de l’espace aérien national.

 

Une mission cruciale au service de la sécurité

 

Entre 1971 et 1996, l’armée de l’air a assuré la mise en œuvre d’une composante sol-sol balistique depuis le plateau d’Albion. La force océanique stratégique (FOST), créée en 1972, complète le dispositif de dissuasion français. Les FAS assurent toujours la posture permanente de la composante aéroportée de la dissuasion, fondamentale et structurante pour l’armée de l’air. Assujettie à un contrat opérationnel fixé par le président de la République, cette mission, ininterrompue depuis 50 ans, permet à la France de garantir, en toutes circonstances, sa liberté d’appréciation, de décision et d’action dans le cadre de ses responsabilités internationales. Elle contribue par son existence à la sécurité de l’Alliance atlantique ainsi qu’à celle de l’Europe. « Aujourd’hui comme hier, la mission de dissuasion garde la même légitimité et la même pertinence. Elle est servie avec toujours autant d’efficacité. Elle fait honneur à l’armée de l’air et aux armées françaises, au service du succès des armes de la France», a ajouté le Général de Villiers.

 

Une exposition statique aux couleurs des FAS

 

Cette journée d’anniversaire s’est clôturée autour des matériels exposés sur le parking de l’escadron de défense Sol-Air 1/95 « Craux ». Hôtes de l’évènement : un Mirage IVP, un ravitailleur C135 en configuration « Morphée », ainsi que des Mirage 2000N et Rafale B des FAS en configurations nucléaire et conventionnelle. Un plot MASA (mesures actives de sûreté aérienne), armé par un Fennec, des lanceurs Mamba et Crotale Nouvelle Génération (NG) de la défense sol-air accompagnés par des pompiers et fusiliers-commandos de l’air complétaient ce dispositif. Ils sont aussi essentiels à la mise en œuvre de la composante aéroportée de la dissuasion.

 

En second volet de cet anniversaire, un colloque sur la dissuasion au 21ème siècle se tiendra le 20 novembre 2014 à l’École militaire.

FAS : La permanence de la dissuasion nucléaire a 50 ansFAS : La permanence de la dissuasion nucléaire a 50 ansFAS : La permanence de la dissuasion nucléaire a 50 ans
FAS : La permanence de la dissuasion nucléaire a 50 ans
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6 octobre 2014 1 06 /10 /octobre /2014 18:50
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

Le poste de tir du missile Milan étant fabriqué en Allemagne, MBDA ne peut pas l’exporter sans l’autorisation de Berlin.

 

06/10 Alain Ruello / Chef de service adjoint et Thibaut Madelin / Correspondant à Berlin

 

Un conseil de sécurité réuni autour de la chancelière n’a pas autorisé la livraison des missiles de MBDA.

 

Le contrat de vente de missiles Milan ER, conclu fin 2012 par MBDA au Qatar, empoisonne toujours les relations entre Paris et Berlin. Un conseil de sécurité s’est réuni récemment autour de la chancelière Angela Merkel et a autorisé l’exportation de plusieurs équipements d’armement allemands dans différents pays du Golfe. Mais pas celle des missiles anti-char fabriqués par la filiale commune d’Airbus Group, de BAE Systems et de Finmeccanica.

 

Conclu fin 2012 pour 65 millions d’euros, le contrat semble pâtir des prises de position de Sigmar Gabriel, le ministre de l’Economie et président du Parti social-démocrate, qui veut restreindre les ventes d’armes dans les pays tiers (« Les Echos » du 11 septembre). Comme le poste de tir du Milan est fabriqué outre-Rhin, son exportation nécessite une autorisation du gouvernement allemand.

 

Faire remonter l’affaire auprès d’Angela Merkel

 

Berlin veut s’assurer que les armes livrées au Qatar ne tombent pas entre les mains de terroristes. De sources françaises, on se dit confiant de pouvoir convaincre le gouvernement allemand. Quitte à faire remonter l’affaire directement au niveau de la chancelière, comme le souhaite désormais le ministère de la Défense français, selon une source proche.

 

Au-delà de son montant, la bonne exécution du contrat Milan est importante pour le respect de la parole donnée, estime-t-on de source industrielle en France. Paris mène actuellement plusieurs grosses négociations au Qatar, avions de combat Rafale et blindés d’infanterie, VBCI notamment.

 

Une concurrence pour l’Allemagne : si le conseil de sécurité a retoqué MBDA, il a notamment accordé la livraison au Qatar de 45 blindés Dingo et Fennec construits par Krauss-Maffei-Wegmann. Le cheikh Al-Thani, venu rendre visite à Angela Merkel à Berlin le 17 septembre, a sans doute eu des arguments convaincants.

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6 octobre 2014 1 06 /10 /octobre /2014 18:45
Le CEMAT à la rencontre de la force Sangaris

 

03/10/2014 A. Herlin - Armée de Terre

 

Le 29 septembre 2014, le général d’armée Jean-Pierre Bosser, chef d’état-major de l’armée de Terre, est venu faire un point de situation avec les soldats de l’opération SANGARIS à Bangui.

 

C’était le premier déplacement du CEMAT en République centrafricaine depuis sa prise de fonction, le 1erseptembre 2014. Accueilli par le commandant de la force SANGARIS : le général de brigade Eric Bellot des Minières, le CEMAT est allé à la rencontre des hommes dont il a salué la remarquable adaptation malgré un environnement difficile. En participant, ensuite, à une patrouille à pied nocturne, il a pu constater par lui-même la bonne coordination entre la force SANGARIS et la mission onusienne MINUSCA.

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6 octobre 2014 1 06 /10 /octobre /2014 18:45
Opération Barkhane : Transfert d’autorité du bataillon logistique

 

06/10/2014 Sources : Etat-major des Armées

 

Le 4 octobre 2014, le colonel Vincent Buttolo, chef de corps du 516e régiment du train (516eRT) a succédé au colonel Olivier Vialade à la tête du bataillon logistique (BATLOG) du fuseau Ouest de l’opération Barkhane. Sur la plateforme opérationnelle désert (PfOD) de Gao, la cérémonie de transfert d’autorité a officiellement marqué la relève du BATLOG Salamandre, commandé par le 4erégiment du matériel (4eRMAT), par le BATLOG Alsace-Lorraine, commandé par le 516eRT.

 

Composé de 280 soldats provenant de 45 unités différentes, le BATLOG stationné sur la PfOD de Gao assure le soutien de l’opération Barkhane, au profit du groupement tactique désert Ouest (GTD-Ouest). Extrêmement variées, ses missions vont de la maintenance des véhicules aux convois logistiques, en passant par le ravitaillement en carburant, le soutien du combattant, l’approvisionnement en munitions ou encore le soutien santé.

 

Entre juin et octobre, le BATLOG Salamandre a effectué 25 convois et parcouru 1 840 000 kilomètres. Il a transporté 3 770 tonnes de fret, 257 véhicules, 1 284 m3de carburant. Les convois sont montés jusqu’à Tessalit, dans le Nord du Mali, et descendus jusqu’à Abidjan, en Côte d’Ivoire, pour acheminer du fret. Le BATLOG a également livré quelque 13 millions de litres d’eau sanitaire et confectionné 170 000 pains. Son mandat a notamment été marqué par le soutien logistique apporté lors du crash du vol d’Air Algérie, en juillet.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

Opération Barkhane : Transfert d’autorité du bataillon logistiqueOpération Barkhane : Transfert d’autorité du bataillon logistique
Opération Barkhane : Transfert d’autorité du bataillon logistiqueOpération Barkhane : Transfert d’autorité du bataillon logistique
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6 octobre 2014 1 06 /10 /octobre /2014 17:55
Les paras sautent sur le mont Saint Michel


6 oct. 2014 Armée de Terre

 

C’est ainsi qu’ils avaient choisi de célébrer leur saint patron, l’archange Saint Michel, chef des armées célestes descendu sur Terre pour terrasser le dragon. C’est en ce guerrier ailé et casqué que les parachutistes puisent la force d’affronter les situations difficiles.

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6 octobre 2014 1 06 /10 /octobre /2014 17:55
L'Europe de la sécurité et de la justice


source Fondation Robert Schuman

 

Jean-Dominique Giuliani, Président de la Fondation Robert Schuman, interviendra le 13 octobre devant les auditeurs de la 26éme session nationale de l''Institut des Hautes études nationales de la sécurité et de la justice (IHNESJ). Son intervention portera sur la dimension européenne de cette thématique

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6 octobre 2014 1 06 /10 /octobre /2014 17:50
Ukraine : des drones français et allemands pour surveiller le cessez-le-feu

Le ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian, a assuré que la France et l'Allemagne allaient « tout faire » pour que cessent les violations de la trêve entre l'armée ukrainienne et les prorusses.

 

05.10.2014 Le Monde.fr avec AFP et Reuters

 

La France et l'Allemagne vont envoyer « dans les prochains jours » des drones pour surveiller le respect du cessez-le-feu dans l'est de l'Ukraine, a annoncé le ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian, dimanche 5 octobre.

 

Suite de l’article

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6 octobre 2014 1 06 /10 /octobre /2014 17:45
photos ECPAD

photos ECPAD

 

 

06/10/2014 Sources : Etat-major des Armées

 

Le 2 octobre 2014, un peloton de reconnaissance et d'investigation antichar (PRIAC) du groupement tactique interarmes (GTIA) Magenta a réalisé une patrouille au sud de Dékoa. Il s'agit d'une des missions permanentes dans cette partie centrale de la République centrafricaine.

 

Dans le cadre de sa mission de contrôle de zone, le SGTIA formé autour d'un escadron du 501e régiment de chars de combat (501e RCC), assure la permanence de la présence de la force Sangaris à Dékoa et aux alentours. Si une section d'infanterie est indispensable dans la ville pour y patrouiller à pied, les PRIAC, armés principalement par des véhicules blindés légers (VBL), permettent d'effectuer des patrouilles plus rapidement, et de manière plus approfondie.

 

Ainsi, quotidiennement, les militaires français sillonnent la brousse afin d’affirmer leur présence dans leur zone d’action et d’aller à la rencontre des populations pour connaitre leur appréciation de la situation. Ce jour là, il s'agissait pour le brigadier-chef Philippe, chef de la patrouille, de rencontrer les villageois afin de leur expliquer le rôle de la force Sangaris,et leur rappeler le sens de son action, menée conjointement avec les autorités locales et la MINUSCA, pour le rétablissement de la paix.

 

La situation sécuritaire dans l’ensemble du territoire centrafricain n’est en rien comparable avec la situation à laquelle Sangaris a fait face en décembre 2013, même s’il reste encore des tensions indéniables. La MINUSCA, déployée depuis le 15 septembre grâce à l’action de sécurisation effectuée par force Sangaris, prend progressivement en compte les missions de sécurisation dans ses zones de responsabilité. La force Sangaris, quant à elle, concentre désormais ses efforts à Bangui, dans le couloir central et à l’Est du pays, toujours en appui de la MINUSCA.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 700 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

Sangaris : patrouille avec un peloton de reconnaissance et d'investigation antichar à Dékoa
Sangaris : patrouille avec un peloton de reconnaissance et d'investigation antichar à Dékoa
Sangaris : patrouille avec un peloton de reconnaissance et d'investigation antichar à Dékoa
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6 octobre 2014 1 06 /10 /octobre /2014 17:45
Opération Barkhane : Première pour l’Atlas A400M

 

06/10/2014 Sources : Etat-major des Armées

 

Du 1er au 3 octobre 2014, le cinquième A400M « Atlas » livré à l’armée de l’Air a réalisé, lors de sa première mission opérationnelle, le premier posé d’appareil de ce type sur les plateformes de Niamey, Ouagadougou et N’Djamena, dans la bande sahélo-saharienne (BSS).

 

Livré il y a trois semaines, et ayant effectué 50 heures de vol, cet A400M a effectué sa première mission opérationnelle du 1erau 3 octobre 2014. Partis le 1eroctobre de la base aérienne (BA) 123 d’Orléans, les huit membres d’équipage (3 pilotes, 3 mécaniciens d’équipage et 2 mécaniciens « sol ») ont fait escale à Istres, Niamey, Ouagadougou, Kinshasa, N’Djamena et Bruxelles avant de regagner Orléans, leur base d’origine dans la soirée du 3 octobre 2014. Cette mission de trois jours aurait nécessité une semaine en C160 Transall avec une charge offerte moindre.

 

C’est à 15h24, heure de Niamey, que cet « Atlas » s’est posé pour sa première escale sur le continent africain le 1eroctobre 2014. Une fois ses 20 tonnes de fret débarquées en moins de deux heures sur l’APOD (Air Port of Disembarkation) du fuseau Ouest, l’A400M décollait vers sa nouvelle escale. Cette tournée logistique s’est terminée par N’Djamena le vendredi 3 octobre, avec 19 tonnes de fret réparties sur 9 palettes.

 

La capacité d’emport et l’allonge stratégique de l’A400M Atlas répondent parfaitement aux besoins actuels des forces armées engagées en opérations extérieures en facilitant les flux logistiques tout en économisant les moyens engagés.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

Opération Barkhane : Première pour l’Atlas A400M
Opération Barkhane : Première pour l’Atlas A400M
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6 octobre 2014 1 06 /10 /octobre /2014 16:55
Quand le ministère de la Défense prépare son grand retour à Mururoa

Les équipements de surveillance de l'atoll de Mururoa vont faire l'objet d'une modernisation en 2015.

 

06/10/2014 Michel Cabirol - LaTribune.fr

 

Le ministère de la Défense lancera au printemps 2015 les travaux pour la construction d'une base de vie, qui accueillera 250 personnes environ sur l'atoll de Mururoa. Il sera chargé de moderniser le système de surveillance radiologique et géomécanique de l'atoll.

 

Le retour des militaires et surtout des scientifiques du CEA (Commissariat à l'énergie atomique) à Mururoa se rapproche: au printemps 2015, très vraisemblablement début mai, selon nos informations. C'est à cette période que le ministère de la Défense lancera les travaux pour la construction d'une base de vie, qui accueillera  250 personnes environ, sur l'atoll de Mururoa. Car l'économat des armées (EdA) va lancer une opération de rénovation majeure du système de surveillance géomécanique (Telsite 2), chargé de surveiller notamment l'activité sismique de l'atoll. En outre, le ministère va construire une zone logistique et sécuriser les quais et certains bâtiments. Un projet estimé, selon nos informations, à une cinquantaine de millions d'euros.

La durée de vie de l'actuel système de surveillance continue Telsite, mis en service début 1997, avait été estimée à une dizaine d'années. Une refonte partielle du système a été entreprise et réalisée en octobre 2005. Celle-ci a concerné une partie des segments d'acquisition et de transmission du système, ainsi que le remplacement des capteurs de surface GPS. Depuis, le système rénové permet la transmission en temps réel des signaux de l'ensemble des stations sismiques en cas d'évènement, ainsi que ceux des capteurs de submersion. Cette rénovation n'a cependant concerné que les installations de surface, et une modernisation des équipements en profondeur (câbles implantés en forages inclinés latéraux -FIL-, géophones et inclinomètres) apparaît aussi nécessaire. D'autant que l'environnement sur l'atoll est très corrosif (sel marin).

 

Le risque dit "à 90 secondes"

Cette modernisation permettra d'assurer leur pérennité pour une durée d'une quinzaine d'années grâce à des équipements prenant en compte les dernières avancées technologiques. Le système doit être à même d'assurer ses missions 24 heures sur 24. Il faut donc qu'il y ait en permanence un certain nombre de stations sismiques (5 stations, dont au moins 2 en zone nord) en état. Car la première mission du système Telsite est de couvrir le risque dit "à 90 secondes", c'est-à-dire le risque créé par le déferlement d'une vague qui aurait été générée par l'effondrement soudain d'un pan de falaise corallienne.

Un tel effondrement - peu probable - s'accompagne de vibrations qui sont enregistrées par les capteurs sismiques installés sur le pourtour de l'atoll. Entre le moment où ces vibrations sont enregistrées et celui où une vague pourrait se former, il s'écoule un temps suffisant pour que les personnes exposées puissent se mettre à l'abri. Dans cette éventualité, Telsite est conçu pour envoyer automatiquement une alerte en direction des personnes présentes sur site et vers les géophysiciens du Département analyse, surveillance, environnement (DASE) du CEA en métropole.

 

179 expérimentations nucléaires à Mururoa

La France a procédé entre 1966 et 1996 à 179 expérimentations nucléaires, dont 127 souterraines, sur l'atoll de Mururoa, dans l'archipel des Tuamotu. Depuis la fin des essais, l'État a procédé à une réhabilitation environnementale, et poursuivi la surveillance radiologique et géomécanique de Mururoa. Ainsi, la France a maintenu une surveillance radiologique, montrant son engagement de ne pas abandonner les sites tant au plan sanitaire qu'au plan environnemental.

Dans ce cadre, le ministère de la Défense a créé un organisme chargé de cette mission : le Département de suivi des centres d'expérimentations nucléaires (DSCEN), qui relève de la Direction générale pour l'armement (DGA), ainsi que le délégué à la sûreté nucléaire de défense (DSND) qui est l'autorité de sûreté pour ces sites. Un guide de surveillance radiologique des sites a même été présenté à l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), qui en a souligné la pertinence.

 

Surveillance radiologique

La surveillance radiologique, mise en place dès 1998, se décompose en deux volets : une surveillance continue, tout au long de l'année, comprenant un recueil quotidien des aérosols atmosphériques ainsi qu'un recueil des doses intégrées à l'aide de dosimètres, et une campagne annuelle de prélèvements concernant les trois écosystèmes de l'environnement des sites : le milieu terrestre, le lagon et l'océan (dans la limite des 12 milles nautiques des eaux territoriales).

La maintenance préventive élémentaire est assurée par le personnel militaire encore présent à Mururoa. En revanche, les maintenances préventives et curatives de premier et deuxième niveau sont assurées par du personnel du Département analyse, surveillance, environnement du CEA (en provenance soit de l'antenne DASE de Tahiti, soit de métropole), avec assistance logistique des armées sur site.

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6 octobre 2014 1 06 /10 /octobre /2014 16:45
Patrouille de contrôle de zone dans le 6e arrondissement de Bangui

 

6 septembre 2014 Crédits : EMA / Armée de terre

 

Le caporal Mathieu, occupe le poste de pilotage d'un véhicule blindé de combat d’infanterie (VBCI) appartenant au groupement tactique interarmes (GTIA) Acier engagé au sein de la force Sangaris, à l'occasion d'une patrouille de contrôle de zone dans le 6e arrondissement de Bangui.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 000 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à faciliter la mise en place de la MINUSCA.

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6 octobre 2014 1 06 /10 /octobre /2014 16:45
Barkhane : Sur la plateforme opérationnelle Désert (PfOD) de Gao

 

26 septembre 2014 Crédits : EMA / armée de Terre

 

Sur la plateforme opérationnelle Désert (PfOD) de Gao, un militaire du groupement tactique (GT) As de Trèfle vérifie le système de contrôle du tir de son poste MILAN (Missile d'Infanterie Léger Antichar NATO).

 

A la mi-septembre les relèves des différents groupements ont été effectuées sur la PfOD de Gao. Le GT As de Trèfle, sous le commandement du colonel Ivan Martin du 35e régiment d’infanterie (35e RI) de Belfort a relevé le GT Dio.

 

Lancée le 1er août, l’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste d’une part à appuyer les forces armées des pays partenaires de la BSS dans leurs actions de lutte contre les groupes armés terroristes, et d’autre part, à contribuer à empêcher la reconstitution de sanctuaires terroristes dans la région.

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6 octobre 2014 1 06 /10 /octobre /2014 14:55
Le budget de la Défense est enfin "prioritaire" pour Bercy

 

06/10/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Pour une fois, le secrétariat d'Etat au Budget souffle le chaud... Non seulement le budget Défense fait partie des "priorités", mais le surcoût des opérations extérieures (Opex) devrait faire l’objet d'un financement interministériel.

 

C'est nouveau et cela vient de sortir. C'est même une bonne nouvelle pour le ministère de la Défense. Son budget fait maintenant partie des priorités du gouvernement, selon le secrétaire d'État au Budget, Christian Eckert. "Il faut que les engagements du Pacte de solidarité - 41 milliards d'allégements pour les entreprises, 5 milliards pour les ménages - soient intégralement tenus, et que soient maintenues les priorités : défense, éducation, sécurité, justice, transition énergétique", a-t-il expliqué à l'Assemblée nationale dans le cadre du projet de loi de programmation des finances publiques pour les années 2014 à 2019 et le projet de loi de finances pour 2015.

Un peu de baume au cœur pour les militaires malmenés depuis plusieurs années par les gouvernements de droite comme de gauche. A suivre - pour autant, les promesses n'engagent que ceux qui les écoutent...

 

Un financement interministériel du surcoût des opérations extérieures

Autre bonne nouvelle pour le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, le surcoût des opérations extérieures (Opex), qui va atteindre 1,1 milliard d'euros en 2014, devrait faire l'objet d'un financement interministériel. Mais l'Hôtel de Brienne devrait contribuer au paiement de ce surcoût. Lorsque le surcoût des Opex excède la provision initiale inscrite dans le budget du ministère (450 millions d'euros en 2014), la tradition budgétaire veut que l'on bascule sur le système de financement interministériel, financé d'ailleurs à 20 % par le ministère de la Défense.

"Les réserves de précaution ont toujours permis de couvrir leur financement, chaque ministère apportant sa contribution", a expliqué Christian Eckert. Le ministère de la Défense souhaite toutefois récupérer les crédits inscrits dans la réserve de précaution qui s'élèvent à 1,2 milliard d'euros (crédits de paiement hors Anciens combattants), pour s'éviter dès la mi-octobre des tensions de trésorerie pour le paiement des fournisseurs dans le cadre du programme 146 (équipements).

 

Une sous-estimation récurrente des surcoûts des Opex

Le secrétaire d'Etat a regretté que "la sous-estimation des opérations extérieures est un phénomène récurrent, quand bien même leur niveau de dépenses a été régulièrement réévalué ces dernières années, insuffisamment toutefois pour atteindre le niveau des dépenses constatées. Par définition, ni le nombre ni la durée ni le coût des Opex ne sont prévisibles".

A son arrivée au ministère, Jean-Yves Le Drian avait fait baisser la provision inscrite dans le projet de loi de finances initiales au titre des surcoûts des Opex., qui est passée de 630 millions en 2012 et 2013, à 450 millions d'euros en 2014. Une tactique du ministère pour faire participer les autres ministères aux surcoûts des Opex.

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6 octobre 2014 1 06 /10 /octobre /2014 13:55
photo RP Defense

photo RP Defense

 

06/10/2014 - Par aeronewstv.com

 

A l'occasion du 80ème anniversaire du site de Sagem à Montluçon situé à 330 km au sud de Paris et spécialisé dans la navigation, notamment dans la fabrication de drones tactiques, nous avons découvert le dernier né du constructeur français, le drone Patroller. Ce prototype est un drone tactique de classe une tonne conçu sur la base d'un avion civil allemand le Stemme  S-15.

 

La taille de ce drone avec ses 18 mètres d'envergure lui permet une autonomie d'action pouvant aller jusqu'à 20 heures de vol à plus de sept km d'altitude et 30 heures avec une deuxième batterie embarquée. Le Patroller a été développé sur fond propre. L'équipement optronique développé par Sagem  permet de répondre aux exigences d'une surveillance civile ou militaire. Cette boule gyrostabilisée, à savoir un système optique stabilisé par des gyroscopes, permet de détecter une cible mouvante à plus de 15 km de distance et de distinguer nettement une personne à plus de trois kilomètres, de jour comme de nuit.

Ces performances confortent la position de leader mondial de Sagem pour la fabrication de ces équipements optroniques. L'entreprise travaille déjà sur un nouveau prototype, pour succéder au modèle Euroflir 410.

 

Suite de l’article

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6 octobre 2014 1 06 /10 /octobre /2014 12:56
la BFA accueille le 1er RI

 

6 oct. 2014 Armée de Terre

 

Le 27 septembre, la brigade franco-allemande a fêté deux événements : ses 25 ans d'existence, ainsi que l'intégration dans ses rangs du 1er régiment d'infanterie.

Les Picards, qui partent sous peu pour la Centrafrique, ont désormais un nouvel écusson et un béret incliné sur le côté droit. Les militaires du plus ancien des régiments de France ont officiellement intégré la brigade franco-allemande (BFA) qui célébrait samedi 27 septembre ses 25 ans d'existence lors de portes ouvertes.

 

Découvrez la cérémonie en images.

 

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6 octobre 2014 1 06 /10 /octobre /2014 12:55
L'Europe sans défense ? Crises et perspectives de la politique européenne de défense - Ateliers de la Citadelle


 

La Vème édition des "Ateliers de la Citadelle", intitulée "L'Europe sans défense ? Crises et perspectives de la politique européenne de défense", est organisée par la Ville de Lille, avec la mission Lille Eurométropole défense et sécurité (LEDS), en partenariat avec Notre Europe - Institut Jacques Delors et Toute l'Europe.eu
 

Jeudi 9 octobre 2014
de 9h30 à 16h30

Citadelle Vauban de Lille, siège du Corps de réaction rapide
France
Lille
 

Ce colloque de haut niveau, placé sous le Haut Patronage du Ministère de la Défense, rassemble chaque année des officiers généraux et supérieurs, des experts internationaux et nationaux, des élus et un public averti, pour dresser un état des menaces, de leur probabilité (menaces classiques, nucléaires, bactériologiques, environnementales, informatiques /cybercriminalité, menaces intérieures) au regard des évolutions les plus récentes et, à terme, des grands équilibres mondiaux (politiques, économiques, environnementaux, démographiques). Le "grand témoin" de cette édition 2014 est le Général (2S) Henri Bentégeat, ancien Chef d’état-major des armées, qui accompagne tous les débats de cette journée de ses analyses et réactions.
 

9h15 - Accueil
9h30 – Introduction


Général Margail, commandant du Corps de Réaction Rapide – France,
Nicole Gnesotto, vice-présidente de Notre Europe - Institut Jacques Delors et professeur de la Chaire Europe au Conservatoire National des Arts et Métiers (CNAM),
Général Bentégeat, ancien chef d’état-major des armées.

Intervention de l'invité d'honneur : Elisabeth Guigou, présidente de la Commission des Affaires étrangères de l’Assemblée Nationale

10h30 - Première Table Ronde « Approches institutionnelles et stratégiques »
- Général (2S) Vincent Desportes, professeur IEP Paris
- Louis Gautier, conseiller maître à la Cour des Comptes
- Amiral Coldefy, Revue de Défense nationale


12h30-13h30 : Cocktail déjeunatoire, stand librairie/dédicaces.

13h30 - Seconde Table Ronde « Volet économique et industriel »
- Jean Guisnel, Le Point
- François Heisbourg, Fondation pour la Recherche Stratégique
- Général Ladeveze, Eurocopter
- Bertrand de Cordoue, AirBus

16h -16h30 – Conclusion des débats par Nicole Gnesotto

 

Présentation
Programme
Inscription obligatoire à ateliersdelacitadelle@live.fr

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6 octobre 2014 1 06 /10 /octobre /2014 12:45
Le « Vercors » et le « Ventoux » en entraînement à Djibouti

 

06/10/2014 Armée de l'air

 

Un Casa des escadrons de transport 1/62 « Vercors » et 3/62 « Ventoux », stationnés sur la base aérienne (BA) 110 de Creil, a rejoint Djibouti du 13 au 26 septembre 2014, pour une période d’entraînement logistique et tactique sur la BA 188.

 

Lors de cette période d’instruction, fondamentale pour ces escadrons, les équipages se sont exercés à mener sur place des missions tactiques en coopération avec différentes unités françaises.

 

Vols tactiques à basse altitude, atterrissages sur des terrains sommaires de jour et de nuit, posés d’assaut avec le commando parachutiste de l’air n°20 (CPA 20), ou encore aérolargages de petits colis, sauvetages aéroterrestre (SATER) et aéromaritime (SAMAR), un large panel de missions a été réalisé au cours de la semaine. Par ailleurs, les équipages ont accompli depuis le Casa des avitaillements au sol d’hélicoptères Puma, du détachement de l'aviation légère de l’armée de terre, en coopération avec le service des essences des armées.

 

Ces missions visent à assurer le maintien en condition opérationnelle des équipages et l’instruction du personnel. Elles ont trouvé sur le théâtre djiboutien un terrain d'exercice particulièrement approprié. Le climat, l'environnement désertique, le faible trafic aérien civil et le contexte interarmées représentent en effet autant d'atouts favorables à un entraînement réaliste et complexe.

Le « Vercors » et le « Ventoux » en entraînement à Djibouti
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6 octobre 2014 1 06 /10 /octobre /2014 12:30
Opération Chammal : arrivée de trois Rafale supplémentaires

 

06/10/2014 Sources : Etat-major des Armées

 

Le 5 octobre 2014 à 15 heures, trois Rafale basés à St-Dizier ainsi qu’une trentaine de personnes chargée de la mise en œuvre et du pilotage des aéronefs, ont rejoint le golfe arabo-persique afin de renforcer le dispositif militaire français engagé dans l’opération Chammal depuis le 19 septembre dernier.

 

Ces hommes et matériels proviennent des escadrons de chasse 1/7 « Provence » et 2/30 « Normandie-Niemen » de l’armée de l’air. Le vol de ralliement, d’une durée de 6 heures, a été effectué sans escale et a nécessité 3 ravitaillements en vol par un C135 FR venu relever l’équipage engagé depuis le début de l’opération.

 

Cette projection s’inscrit dans le cadre du renforcement du dispositif français décidé par le Président de la République le 1eroctobre 2014.

 

Le dispositif français au Levant sera également complété par une frégate anti-aérienne et le déploiement d’officiers de liaison supplémentaires dans les structures de commandement alliées de la région.

 

Ce renforcement permettra à la France de densifier le soutien aérien apporté aux forces irakiennes, en termes de renseignement et reconnaissance armée. Il permettra également de disposer d’un moyen naval capable de participer, en coordination avec nos alliés, au contrôle aérien de l’ensemble des moyens présents sur zone.

 

Lancée le 19 septembre 2014, l’opération Chammal vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces armées irakiennes dans leur lutte contre le groupe terroriste Daech.

Opération Chammal : arrivée de trois Rafale supplémentairesOpération Chammal : arrivée de trois Rafale supplémentaires
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5 octobre 2014 7 05 /10 /octobre /2014 20:55
photo EMA

photo EMA

 

05/10/2014 Par Alain Barluet – LeFigaro.fr

 

Le ministre de la Défense, invité du Grand Jury-RTL-Le Figaro-LCI, a annoncé l'arrivée en Irak de trois avions Rafale supplémentaires.

 

«La coalition internationale a commencé à enrayer la progression de Daech en Irak, mais le passage du containmentà la reconquête sur le terrain, par les Kurdes et l'armée irakienne, n'est pas pour demain», a estimé dimanche Jean-Yves Le Drian à l'émission «Le Grand Jury-RTL-Le Figaro-LCI». «La France fournit des armes aux Kurdes, avec l'accord du gouvernement irakien, et participera à la formation des pechmergas», a souligné le ministre de la Défense, insistant toutefois sue le fait que «cela sera long». Justifiant la participation à la coalition antidjihadiste dominée par les États-Unis, le ministre a récusé les critiques selon lesquelles les Français seraient les «supplétifs» des Américains. «Dans ce cas, il faudrait dire que les Américains sont nos supplétifs au Mali», a rétorqué M. Le Drian, en rappelant que Paris est en première ligne au Sahel. «Est-ce que l'on pouvait laisser d'autres faire face aux apprentis terroristes?», s'est-il interrogé.

L'arrivée de trois avions Rafale supplémentaires, s'ajoutant aux six déjà présents sur la base d'al-Dhafra, près d'Abu Dhabi, permettra de porter les patrouilles françaises au-dessus de l'Irak à deux par jour, a annoncé le ministre. Les possibilités de frappes sont limitées par la volonté d'écarter tout risque de dommages collatéraux et le souci de ne pas détruire les infrastructures irakiennes.

 

350 à 370 djihadistes français combattant en Syrie

Si, ces jours derniers, les Américains ont pu effectuer des frappes nombreuses en Syrie, c'est qu'elles visaient «des objectifs structurants où les dommages collatéraux n'étaient pas possibles», a dit M. Le Drian. Il a évoqué, au sein de la coalition internationale, un «partage des tâches qui n'est pas encore abouti», lorsqu'il a été questionné sur le fait que la France n'intervenait pas en Syrie. «Si l'opération prévue il y a un an avait eu lieu (après l'utilisation par Bachar el-Assad d'armes chimiques, NDLR), nous n'en serions pas là où nous en sommes», a lancé le Breton. Le nombre de djihadistes français combattant en Syrie se monte actuellement à 350-370, a-t-il dit. Selon lui, la «crainte majeure» reste une «jonction possible entre les groupes terroristes» du Proche-Orient, du Sahel et d'Afrique subsaharienne.

Dans le nord du Mali, des actions récentes contre les forces de l'ONU ont été rendues possibles parce que les terroristes «vont se réapprovisionner en Libye». Mais pas question d'intervenir militairement dans ce pays, en dépit de l'alarme qu'il a sonnée, il y a un mois, dans les colonnes du Figaro. «Nous ne sommes pas dans l'hypothèse de frappes mais dans l'alerte», a dit le ministre, affirmant avoir commencé d'être entendu, par les Européens et les Nations unies notamment. «La solution passe d'abord par un règlement de la crise politique en Libye», a-t-il estimé. Il soutient mordicus que son budget est «sanctuarisé».

En Ukraine, la France et l'Allemagne enverront «dans les prochains jours» des drones pour surveiller le cessez-le-feu. «C'est en train de se mettre en œuvre», a assuré le ministre. «Il faut vraiment tout faire pour que le cessez-le-feu soit respecté et la zone tampon intégralement respectée», a fait valoir le ministre.

Par ailleurs, Jean-Yves le Drian a indiqué que les syndicats dans l'armée ne sont «pas à l'ordre du jour» mais a promis néanmoins des «inflexions» après la récente condamnation de la France par la Cour européenne des droits de l'homme.

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5 octobre 2014 7 05 /10 /octobre /2014 19:55
photo EMA - Armée de l'Air

photo EMA - Armée de l'Air


05/10/2014 - JDD

 

Le chef de la diplomatie française Laurent Fabius a indiqué dimanche soir à Tokyo que la France n'envisageait pas pour l'instant de bombardements en Syrie contre des positions du "groupe Etat islamique".

 

"Une répartition des taches" au sein de la coalition. "Tel n'est pas actuellement notre plan. Il y a une répartition des taches. En Syrie nos contribuons à la formation de l'opposition modérée mais nous n'avons pas décidé d'intervention, et nous sommes coordonnés avec les Etats-Unis et les pays arabes".

>> LIRE AUSSI - Alan Henning, chauffeur de taxi victime de son engagement

 

Combattre Daesh et Assad. "En Syrie, c'est le gouvernement d'un dictateur, Bachar el-Assad, et il s'agit donc à la fois de lutter contre le groupe Daech (groupe Etat islamique) sans pour autant faire ceci à l'avantage de Bachar el-Assad. Il faut donc former l'opposition modérée, ce que nous faisons ainsi que les Américains et d'autres"."Les choses risquent d'être assez longues", a indiqué Laurent Fabius.

>> LIRE AUSSI - La décapitation, signature macabre de l'Etat islamique

 

Couper les financements. Laurent Fabius a par ailleurs insisté sur la nécessité d'"absolument couper les financements de ce groupe terroriste, ce qui suppose notamment de s'opposer à tout achat de pétrole, ce qui suppose de contrôler les ramifications et les finances, nous en avons parlé longuement" avec les autorités japonaises.

 

Les jihadistes au plus près de Kobané, en Syrie. Pendant ce temps, sur le terrain, en Syrie, les jihadistes du groupe Etat islamique (EI) ont encore resserré leur étreinte dimanche sur la ville syrienne kurde de Kobané, à quelques kilomètres de la Turquie. "Ils sont à certains endroits à un kilomètre de la ville et à deux ou trois kilomètres à d'autres endroits", a déclaré un responsable kurde syrien. Les bombardements américano-arabes dans la région de Kobané, où il ne resterait que quelques milliers de civils, ont commencé ces derniers jours après le début de l'intervention de la coalition en Syrie le 23 septembre.

 

Paris va "accentuer" le "rythme" des patrouilles en Irak. Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a annoncé dimanche que la France allait "accentuer" le "rythme de patrouille" aérienne en Irak contre l'organisation Etat islamique. Le groupe EI, "ce n'est plus un groupe terroriste, c'est quasiment une armée terroriste, il y a 20.000, 25.000, 30.000 combattants qui sont correctement armés", a-t-il décrit au "Grand Jury" sur LCI-RTL-Le Figaro. Pour lui, "avec neuf (avions) Rafale sur zone, nous pouvons faire deux patrouilles par jour".

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