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3 octobre 2014 5 03 /10 /octobre /2014 12:56
Geospatial Intelligence: la 2e saison du séminaire démarre le 7 octobre

 

03.10.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense


Pour la seconde année est proposé un séminaire intitulé "Geospatial Intelligence et information géographique numérique Représentation cartographique et révolution numérique" dont l'entrée est toujours gratuite et ouverte à tous.

Comme la saison passée, il s'agit d'un séminaire mensuel sous la direction du Professeur Boulanger (Professeur à l’Institut français de géopolitique, Université Paris VIII) se déroulant à l'ENS en partenariat avec Airbus DS.

Après le succès de l'année dernière, les séances auront désormais lieu dans l'amphithéâtre Rataud (entrée au 45, rue d'Ulm) qui comprend une centaine de places.

 

La première séance aura lieu mardi 7 octobre. L'intervenant sera le directeur du renseignement militaire (DRM), le général Christophe Gomart, qui présentera son projet de réforme autour de la création du CRIG : "La Direction du renseignement militaire, centre interarmées du Geospatial Intelligence".

 

Le planning de l'année qui commence:

•4 novembre : « L’observation spatiale : un outil stratégique pour la géographie et le renseignement » par Jean-Daniel Testé (Directeur du Centre interarmées de l’Espace, Ministère de la Défense).

•2 décembre : « Nouveaux acteurs, nouvelles pratiques ... comment se projeter (ne serait-ce qu’) à 5 ans ? » par Thierry Rousselin (Directeur de la stratégie, Magellium).

•13 janvier : « Le concept GEOINT américain et la spécificité nationale industrielle française » par Alexandre Papaemmanuel (Responsable Grand Compte, Fonction renseignement, Airbus Defense and Space) et Éric Morel (Directeur Geoint France, Airbus Defense and Space).

•3 février : « Le tournant de la géographie descriptive et géométrique vers les bases de données intelligentes » par Alain Zumsteeg (Département géographie physique, Direction générale de l’armement, Ministère de la défense).

•3 mars : « Les expertises dans le domaine du Geoint et les synergies industrielles » par Philippe Larde (Responsable du département Géospatial Intelligence, Thales Communications and Security).

•7 avril : « Geospatial Intelligence : vers une approche dynamique de la cartographie » par Vincent Caillard (chef de projet GEODE 4D, Direction des programmes Defense et Espace, Institut national de l’information géographique et forestière).

•5 mai : « Geospatial Intelligence et pouvoir de décision pour un grand groupe français : le cas de Total » par Paul-David Régnier (Responsable clients globaux /Total marketing & Services).

 

Pour en savoir plus, consulter la page dédiée sur le site de l'ENS.

photo ECPAD

photo ECPAD

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3 octobre 2014 5 03 /10 /octobre /2014 11:55
Portes ouvertes des troupes de montagne de Varces les 4 et 5 octobre

 

03/10/2014 Victor Poulain - Armée de Terre

 

Le 7e bataillon de chasseurs alpins et le 93e régiment d’artillerie de montagne organisent les journées portes ouvertes des troupes de montagne de Varces, les 4 et 5 octobre.

 

Un week-end ouvert à tous, placé sous le signe de l’échange. Les militaires seront présents pour répondre à toutes les questions des curieux et passionnés et témoigner de leurs expériences. Des baptêmes en hélicoptère et des démonstrations militaires seront également au programme de ces deux journées.

Portes ouvertes des troupes de montagne de Varces les 4 et 5 octobre
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3 octobre 2014 5 03 /10 /octobre /2014 11:55
Concept de satellite Ceres  Crédits CNES - DGA

Concept de satellite Ceres Crédits CNES - DGA

 

02/10/2014 par Stefan Barensky – Air & Cosmos

 

Le ministère de la Défense a publié les éléments de son projet de loi de finances pour 2015 qui, conformément à la Loi de programmation militaire adoptée l'an dernier, intégre le démarrage de deux programmes spatiaux importants au cours de l'année prochaine : les satellites d'écoute Ceres (Capacité de Renseignement Electromagnétique Spatiale) et le programme de satellites de télécommunications militaires Comsat NG.

 

Suite de l’article

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3 octobre 2014 5 03 /10 /octobre /2014 11:55
La FASM Latouche-Tréville et Saumur : 25 ans de liens renforcés

 

03/10/2014 Sources : Marine nationale

 

Une cinquantaine de marins de la frégate de lutte anti-sous-marine Latouche-Tréville, en escale à Nantes du 26 au 30 septembre, se sont rendus à Saumur les 27 et 28. Ils ont célébré, en présence du Maire de la ville, les vingt-cinq ans de parrainage de leur bâtiment par cette dernière. La délégation de marins a également participé aux cérémonies officialisant le jumelage de la frégate avec les Écoles militaires de Saumur. Une série de festivités qu'est venue clore une réception officielle à bord de la frégate le 29 soir.

 

Voilà un quart de siècle que les équipages successifs du Latouche-Tréville et les saumurois s'enrichissent mutuellement. « Un bel anniversaire », pour reprendre les mots du capitaine de vaisseau Matthieu Drevon, commandant de la frégate, qui a été célébré, presque jour pour jour, tout au long de la journée du 27.

 

Chaleureusement accueillis par la ville de Saumur, les marins du Latouche-Tréville ont pris part à de nombreuses activités destinées à fêter un quart de siècle de parrainage dans la convivialité. Après s'être initiés à la boule de fort, jeu traditionnel pratiqué dans leur ville marraine, ils ont été reçus à la Mairie. Pour sceller l'évènement, une plaque commémorative a été dévoilée par le Maire, en leur présence, sur le quai éponyme « Frégate Latouche-Tréville ». Enfin, le lendemain, les marins ont été invités à vendanger les vignes du château, autre temps fort de la vie de Saumur. Les liens forts qui unissent l’équipage aux saumurois ont également trouvé un développement avec l'officialisation d’un jumelage entre le Latouche-Tréville et les Écoles militaires de Saumur au cours d’une cérémonie solennelle dans la cours d’Austerlitz de l’école de cavalerie.

 

« Je suis heureux que notre duo devienne un trio, a déclaré le Maire de la ville, Monsieur Jean-Michel Marchand. Depuis 25 ans, les relations entre la frégate et la ville sont très fortes. Elles s’inscrivent dans notre volonté de resserrer les liens entre la nation et ses armées », a-t-il poursuivi. Au-delà du rapprochement entre la ville de Saumur et la Marine, ce jumelage, voulu par les chefs d'état-major de la Marine et de l’Armée de Terre, s'inscrit dans un effort constant pour renforcer la connaissance mutuelle entre l'armée de Terre et la Marine. « Une proximité qui est d'autant plus importante que nos forces sont de plus en plus souvent déployées dans le cadre d'opérations interarmées », explique le capitaine de vaisseau Matthieu Drevon. L'opération Serval, à laquelle des régiments de cavalerie et le Latouche Tréville ont participé, l'a récemment démontré.

 

Gageons maintenant que ce jumelage permettra de développer un esprit d'équipage commun aux Écoles militaires de Saumur et au Latouche-Tréville. La force du lien qui unit le navire à sa ville marraine depuis 25 ans sera pour cela un atout important. L'embarquement d'élèves et d'instructeurs des écoles saumuroises ou l'envoi de délégations lors des moments forts vécus par les unités permettront de faire vivre ce lien fraternel qui les unit désormais. Rendez-vous en 2018 pour fêter les noces de perle !

La FASM Latouche-Tréville et Saumur : 25 ans de liens renforcés
La FASM Latouche-Tréville et Saumur : 25 ans de liens renforcés
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3 octobre 2014 5 03 /10 /octobre /2014 11:55
En formation vol à voile avec les élèves de l’École de l’air

 

03/10/2014 Armée de l'air

 

Tous les élèves « personnel navigant » de l’École de l’air doivent dorénavant obtenir leur brevet de pilote de planeur. Une première phase obligatoire dans leur formation de pilote. Du 8 au 14 septembre 2014, onze de ces élèves ont suivi un stage de vol à voile au centre militaire planeur (CMP) de la base aérienne 722 de Saintes. Immersion en images.

 

Diaporama photos

 

Et pour ceux qui souhaitent en savoir davantage, rendez-vous dans le numéro d’octobre du magazine Air Actualités. Un article de quatre pages vous explique cette étape dans la formation des élèves pilotes de l’armée de l’air.

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3 octobre 2014 5 03 /10 /octobre /2014 11:50
Pilotes disparus dans les environs de Florennes (exercice)


3 oct. 2014 Belgian Defense

 

Plusieurs pilotes ont dû s’éjecter de leur avion et ont été localisés en territoire ennemi tenu par des hommes armés. Le niveau de risque est relatif, mais les forces d’extraction doivent rester sur leurs gardes. Voici l’un des scénarios mis en place pour le Combined Personnel Recovery Standardisation Course (CJPRSC) 14 organisé à Florennes et qui a débuté le 22 septembre.

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3 octobre 2014 5 03 /10 /octobre /2014 11:45
[Teaser] Centrafrique : quand le GTIA Panthère désarme la route de l'ouest (Jdef)



3 oct. 2014 Ministère de la Défense

 

Pour ce numéro «Centrafrique : quand Panthère désarme la route de l'ouest", le Journal de la Défense (#Jdef) a suivi pendant plus d'un mois les militaires français et les soldats de la Misca en Centrafrique. Leur mission : rétablir la sécurité sur les 586 kilomètres qui relient Bangui au Cameroun. Cet axe routier, véritable cordon ombilical, est un des seuls moyens d'alimenter le pays en denrées alimentaires, en matériel et en aide humanitaire.

Au programme de ce numéro 96 d'octobre 2014 :

-1ere partie : L'opération "Batouri" est lancée le 9 février 2014. Nous suivrons les soldats du GTIA "Panthère" lors de leur première étape de Bangui à Yaloké. 250 km durant lesquels ils ont démantelé des check-point, stopper des exactions, protéger les populations...

-2eme partie : Nous retrouverons les soldats de l'opération "Batouri" sur l'axe routier en proie aux attaques et aux pillages des camions de transport de marchandises... Il leur faudra plus d'un mois

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3 octobre 2014 5 03 /10 /octobre /2014 07:56
Les paras du 1e RTP ouvrent leurs portes

 

02/10/2014 Victor Poulain - Armée de Terre

 

Les journées portes ouvertes du 1er régiment du train parachutiste de la 11e brigade parachutiste auront lieu les 4 et 5 octobre à Cugneaux, en Haute-Garonne.

 

Pendant ces deux jours, les bérets rouges partageront leurs savoir-faire techniques et tactiques ainsi que leur expérience avec les curieux et les passionnés. Démonstrations de largage de personnel et de matériel, démonstrations de combat au corps à corps et baptêmes en véhicules blindés sont au programme de cette opération de relations publiques, destinée à renforcer le lien Armée-Nation.

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3 octobre 2014 5 03 /10 /octobre /2014 07:55
La DGA réceptionne le cinquième A400M Atlas français

 

02/10/2014 DGA Economie et technologie

 

La DGA a réceptionné un cinquième exemplaire de l’avion de transport militaire A400M Atlas le 8 septembre 2014. L’appareil, destiné à l’armée de l’air, porte le numéro de série MSN12. Il rejoindra la base aérienne d’Orléans-Bricy.

 

Avion de transport militaire tactique doté d’une allonge stratégique et à la pointe de la technologie, l’A400M, produit par Airbus Defence and Space, est sans équivalent sur le marché mondial. Equipé de quatre turbopropulseurs, il est conçu pour transporter jusqu’à 37 tonnes de matériel et réaliser l’ensemble des missions liées au transport, notamment les liaisons inter et intra-théâtre, les poser d’assaut sur terrains sommaires, l’aérolargage de personnel et de matériel y compris à très grande hauteur, le ravitaillement en vol ou les évacuations sanitaires.

 

Il s’agit du sixième avion de série livré sur les 170 commandés par les sept pays partenaires du programme : l’Allemagne, la Belgique, l’Espagne, la France, le Luxembourg, le Royaume-Uni, et la Turquie. Quatre ont déjà été livrés à la France, ainsi qu’un à la Turquie.

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2 octobre 2014 4 02 /10 /octobre /2014 19:56
BPC Mistral : Visite du président de l’Assemblée nationale

 

02/10/2014 Marine nationale

 

Les 25 et 26 septembre 2014, monsieur Claude Bartolone, président de l’Assemblée nationale et son conseiller défense, monsieur Boucheron, se sont rendus à bord du BPC Mistral pour vivre quelques heures à la mer avec l’équipage et découvrir, in situ, les principales capacités opérationnelles du bâtiment.

 

Après une relève d’une partie de son équipage, le Mistral conduisait, en Méditerranée, une série d’exercices visant à le préparer et à l’entraîner à réaliser les missions qui pourraient lui être confiées. Pendant son séjour à bord, monsieur Bartolone a assisté à une série d’entraînements variés mettant en œuvre plusieurs capacités du bâtiment : manœuvre d’appontage et de décollage d’hélicoptères Puma et Gazelle de l’aviation légère de l’armée de Terre (ALAT),  exercices de tir de nuit aux armes de petit calibre, manœuvres amphibies d’enradiage et de déradiage de chalands de transport de matériel (CTM) et d’embarcation de drome amphibie rapide (EDAR).

 

BPC Mistral : Visite du président de l’Assemblée nationale

 

Au-delà de la visite du bâtiment au cours de laquelle les quatre principales fonctions du bâtiment (porte hélicoptères, bâtiment amphibie, bâtiment de commandement et bâtiment hôpital) auront été présentées, monsieur Bartolone a échangé avec les marins de l’équipage. Ces derniers ont eu le plaisir de faire partager leurs expériences professionnelles et leurs motivations pour le métier qu’ils ont choisi.

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2 octobre 2014 4 02 /10 /octobre /2014 19:55
La DGA qualifie la version 32 tonnes du VBCI

 

02/10/2014 DGA Actualité

 

La direction générale de l’armement (DGA) a prononcé la qualification de la nouvelle version du VBCI le 24 septembre 2014. Cette nouvelle version affiche un poids total autorisé en charge (PTAC) de 32 tonnes, contre 29 tonnes pour la version initiale.

 

L’augmentation du PTAC permet de répondre aux menaces les plus dures des théâtres d’opération de l’armée de terre avec l’amélioration de la protection du véhicule (augmentation de la protection contre les mines, les IEDs, les roquettes, etc.), mais aussi de préserver l’évolutivité du véhicule et de permettre son adaptation aux besoins futurs.

 

La DGA qualifie la version 32 tonnes du VBCI

 

La qualification est le résultat d’essais indispensables pour garantir la sécurité et les performances du véhicule. Ainsi, pendant 18 mois, les  prototypes 32 tonnes ont franchi de nombreux obstacles et parcouru les pistes spéciales de la DGA, sablonneuses de Biscarosse, boueuses de Coëtquidan et Fontevraud, rocailleuses de Canjuers, enneigées de Valloire.

 

Le VBCI a été projeté en Afghanistan et au Liban en 2010, au Mali en début d’année 2013 et en République centrafricaine en 2014 où il a à chaque fois parfaitement rempli les missions qui lui étaient assignées à la grande satisfaction des troupes engagées.

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2 octobre 2014 4 02 /10 /octobre /2014 19:45
Sangaris: point de situation du 2 octobre 2014

 

 

02/10/2014 Sources : Etat-major des armées

 

Point de situation du 2 octobre sur les opérations de la force Sangaris en Centrafrique

 

Les effectifs de la force Sangaris sont de l’ordre de 2 000 soldats.

 

La situation sécuritaire est restée globalement calme cette semaine en République centrafricaine (RCA), en dehors d’actions de criminalité à Bangui, et d’un pic de violence dans la ville de Bambari.

 

 A Bangui, lors d’une patrouille commune avec des unités de police constituées de la MINUSCA le 26 septembre, l’arrestation d’individus armés de grenades a soulevé un début d’émeutes et de prises à partie dans la région de PK5, auxquelles la force a mis fin en ripostant. En fin de journée, les forces de sécurité intérieures appuyées par la force Sangaris ont arrêté des groupes armés qui progressaient dans le même secteur et incendiaient des maisons en réaction à des actes de brigandage. Ces incidents sont restés sans suite et ont montré, par leur manque d’ampleur et leur rapide cloisonnement, la bonne réactivité des forces de sécurité centrafricaines et le peu de soutien de la population à ces groupes armés.

 

A Bambari, la force Sangaris ainsi que la MINUSCA ont été prises à partie le 1er octobre par des groupes lourdement armés qui cherchaient à attaquer le camp de l’ONU. Dans le même temps, la force Sangaris a dû s’interposer en protection de la population au Sud de la ville, alors qu’un autre groupe armé la menaçait. L’action combinée des forces Sangaris et de la MINUSCA ont contraint ces différents groupes à se replier. Dans leur retrait, ces derniers ont pillé deux sites d’organisations non gouvernementales qui apportent des soins sur le camp de réfugiés. Le calme a été rétabli dans la zone.

 

 

Sangaris: point de situation du 2 octobre 2014

 

Cette tension illustre la fragilité de la situation dans l’Est du pays, liée à la fois à des conflits interconfessionnels, à des tensions au sein du mouvement ex-Séléka, et à l’imbrication de différentes communautés.  Cette situation a amené la force Sangaris à engager une ré-articulation de son dispositif, dont le centre de gravité sera progressivement ramené l’Est du pays ainsi que dans le couloir central.

 

Dans l’ensemble du pays, la force Sangaris poursuit son action en appui de la MINUSCA et des forces de sécurité intérieures (FSI).

 

La force de l’ONU poursuit sa montée en puissance : des forces burundaises ont ainsi rejoint Sibut le 26 septembre et le dispositif congolais à Boda devrait être rapidement renforcé, ouvrant la perspective d’un désengagement de la force Sangaris à Boda dans les jours à venir. Dans l’Ouest, la force Sangaris prépare également son désengagement de Bossangoa.

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2 octobre 2014 4 02 /10 /octobre /2014 16:55
L’ALAT, une arme singulière

 

01/10/2014 LTN Valérian Fuet et LTN Hélène Facchin - Armée de Terre

 

Derrière les appareils emblématiques qui fascinent tous les publics, existe une composante de l’armée de Terre dont l’organisation et les traditions sont parfois méconnues. Son 60e anniversaire offre l’occasion d’en savoir plus sur cette arme, devenue aujourd’hui incontournable.

 

L’ALAT de combat compte plus de 150 hélicoptères répartis au sein de trois régiments d’hélicoptères de combat (RHC) auxquels il faut rajouter un régiment d’hélicoptères des forces spéciales et un détachement à Djibouti.  À ces garnisons s’ajoutent les centres de formation et des unités principalement spécialisées dans le soutien et la logistique (9e bataillon de soutien aéromobile, escadrille avions de l’armée de Terre…). Pour accomplir ses missions, l’ALAT s’appuie sur près de 4 800 hommes et femmes. Dix personnes en moyenne sont nécessaires pour permettre à un hélicoptère de voler. Pilotes et personnel navigant ne représentent qu’un quart des effectifs de l’ALAT.

 

Le bleu de leur couvre-chef

Comme toute composante de l’armée de Terre, l’ALAT possède ses propres traditions. Outre un insigne ailé surmonté d’une étoile, le principal signe distinctif du personnel réside dans le bleu de son couvre-chef. Royal, azur ou cobalt, il symbolise le terrain de prédilection de l’ALAT, la troisième dimension. Pour renforcer ce lien au ciel, l’arme a choisi sainte Clotilde pour patronne, en 1995. Épouse de Clovis, la légende veut que ce soit grâce à ses prières que son époux a été victorieux à Tolbiac, en submergeant l’ennemi sous le feu du ciel. Un mythe qui inspirera également la devise des aérocombattants : « De la Terre par le ciel ».

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2 octobre 2014 4 02 /10 /octobre /2014 16:55
COSMOS arrive officiellement sur la BA 942

 

01/10/2014 Armée de l'air

 

Le vendredi 19 septembre 2014, le centre opérationnel de surveillance militaire des objets spatiaux (COSMOS) a pris officiellement place au sein du commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes (CDAOA) sur la base aérienne 942 de Lyon Mont-Verdun.

 

Cette nouvelle unité reprend les missions de la division surveillance de l’espace (DSE). Le COSMOS est donc en charge de l’établissement et de l’exploitation de la situation spatiale au profit des opérations aériennes. Il vient donc en appui des forces pour le rythme des opérations, la précision et l’efficacité des missions avec l’intégration de moyens tels que la veille spatiale, la détection, l'analyse et l'orientation des capteurs.

 

Par ailleurs, il concourt à la protection des populations face aux rentrées atmosphériques à risques (RAR) en développant une capacité d’anticipation des événements spatiaux majeurs. Enfin, il offre ses services à la communauté spatiale internationale et au secteur privé.

 

Pour répondre à ces missions, le CDAOA dispose d’une capacité nationale de détection et de suivi des gros objets en orbite basse (entre 400 km et 1000 km) grâce au radar GRAVES. Cette capacité est complétée par les radars SATAM qui permettent d’affiner la trajectoire des objets détectés par GRAVES.

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2 octobre 2014 4 02 /10 /octobre /2014 16:54
 photos R. Pellegrino ECPAD

photos R. Pellegrino ECPAD

 

01/10/2014 Economie et technologie

 

À l'occasion de l'annonce de la création d'une centaine d'emplois supplémentaires chez Sagem à Fougères (Ille-et-Vilaine), le ministre de Défense, Jean-Yves Le Drian, a visité les locaux et rencontré les salariés de l'entreprise lundi 29 septembre. L'entreprise fougeraise Sagem, créée en 1970, va connaître sa cinquième reconversion d'ampleur pour se spécialiser comme véritable équipementier aéronautique. Filiale du groupe Safran, elle va désormais s’occuper des calculateurs des moteurs d'avions civils et militaires qui viendront s'ajouter à l'activité actuelle de cartes électroniques.

Le ministre de la Défense a visité les locaux de Sagem à Fougères
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2 octobre 2014 4 02 /10 /octobre /2014 16:50
OTAN : le Jean Bart participe à l’exercice de guerre électronique « NEMO 2014 »

 

01/10/2014 Sources : Etat-major des Armées

 

Du 22 au 26 septembre 2014, la frégate antiaérienne (FAA) Jean Bart a participé à l’exercice de guerre électronique NEMO (Nato Electronic Magnetic Operations) organisé par l’OTAN au large de Tarente, en Italie.

 

Organisé l’an dernier à Toulon par FRMARFOR (French Maritime High Readiness Force - Force aéromaritime française de réaction rapide), cet entraînement international a rassemblé des bâtiments de combat venant d’Italie, d’Espagne, de Grèce, de Turquie et de France.

 

Cet exercice a mobilisé de nombreux moyens de simulation de guerre électronique pour rendre les situations auxquelles étaient confrontés les navires les plus réalistes possibles.

 

Au cours de l’exercice, interception, brouillage, et tirs de leurres se sont enchaînés à un rythme soutenu. Cette semaine a permis de mettre en œuvre les équipements dans toutes les configurations, mais également de tester de nouvelles tactiques de lutte en matière de guerre électronique (GE).

 

Cet entraînement international de haut niveau permet de renforcer l’interopérabilité avec nos alliés au sein de l’alliance Atlantique. Il vise à se tenir prêt à intervenir en coalition sur l’ensemble du spectre opérationnel.

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2 octobre 2014 4 02 /10 /octobre /2014 16:45
FAZSOI : Un nouveau COMSUP à La Réunion

 

01/10/2014 Sources : Etat-major des armées

 

Le 30 septembre 2014, le général de brigade Franck Reignier a pris le commandement des forces armées dans la zone Sud de l’océan Indien. Il succède au général de division Jean-François Hogard.

 

L’officier général commandant supérieur des forces armées en zone sud de l’océan Indien (COMSUP FAZSOI) et de la Base de Défense La Réunion - Mayotte dispose d’un état-major interarmées et commande environ 1900 militaires des trois armées dont près de 1400 permanents.

 

Les forces armées en zone sud de l’océan Indien (FAZSOI) garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis La Réunion et Mayotte. Elles constituent le point d’appui principal du Théâtre océan Indien.

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2 octobre 2014 4 02 /10 /octobre /2014 16:30
Opération Chammal : renforcement du dispositif français

 

01/10/2014 Sources : Etat-major des armées

 

A l’issue du conseil restreint de défense du mercredi 1er octobre 2014, au cours duquel le Président de la République a décidé de renforcer le dispositif militaire français engagé dans l’opération Chammal.

 

A l’issue du conseil restreint de défense du mercredi 1eroctobre 2014, au cours duquel le Président de la République a décidé de renforcer le dispositif militaire français engagé dans l’opération Chammal, l’état-major des armées a notamment ordonné :

    le déploiement de trois avions de chasse Rafale qui viendront compléter les capacités aériennes déjà placées aux ordres de l’amiral commandant la zone océan Indien (ALINDIEN). Le dispositif français sera ainsi porté à neuf Rafale, un avion de patrouille maritime Atlantique 2 et un avion ravitailleur C135-FR ;

    le déploiement d’une frégate anti-aérienne dans le golfe arabo-persique ;

    le renforcement de la participation des officiers de liaison français au sein des structures de commandement alliées dans le golfe arabo-persique.

 

Ces moyens seront progressivement déployés au cours des prochains jours.

 

Ce renfort vise à densifier le soutien aérien apporté aux forces irakiennes, en termes de renseignement et reconnaissance armée. Il permettra également de disposer d’un moyen naval capable de participer, en coordination avec nos alliés, au contrôle aérien de l’ensemble des moyens présents sur zone.

 

Lancée le 19 septembre 2014, l’opération Chammal vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces armées irakiennes dans leur lutte contre le groupe terroriste Daech.

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2 octobre 2014 4 02 /10 /octobre /2014 16:30
Le CEMAA rencontre le personnel de l’opération Chammal

 

01/10/2014  Actus Air

 

Le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA), s’est rendu les 27 et 28 septembre 2014, auprès des militaires engagés dans l’opération Chammal.

 

Au cours de sa visite, il s’est entretenu avec le contre-amiral Beaussant, amiral commandant la zone Océan Indien (ALINDIEN), qui assure le contrôle opérationnel de cette opération en coordination avec le centre de coordination des opérations aériennes (Coordination Air Operation Center) américain, situé à Al Udeid (Qatar).

 

Devant les aviateurs engagés dans l’opération Chammal, le CEMAA a fait part de son admiration et de sa fierté. Il a rappelé la chance de pouvoir bénéficier dans la région d’un dispositif permanent, adapté et réactif, qui a montré célérité et efficience depuis sa mise en œuvre le 15 septembre dernier.

 

Conformément à la volonté du président de la République, les missions d’appui aérien et de reconnaissance se poursuivront pour soutenir les armées irakiennes dans leur lutte contre Daech. Ces missions seront à nouveau effectuées en coordination étroite avec les autorités irakiennes ainsi qu’avec nos alliés présents sur le théâtre.

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2 octobre 2014 4 02 /10 /octobre /2014 15:55
photo R. Pellegrino ECPAD

photo R. Pellegrino ECPAD

 

02 octobre 2014 par  Jacques Marouani - .electroniques.biz

 

"Il s'agit de faire passer le site de Fougères d'un statut de sous-traitant électronique à celui d'un équipementier aéronautique complet", précise Jean-Paul Herteman, Pdg du groupe Safran.

 

Visitant pour l'occasion le site de Sagem Fougères (groupe Safran) en la présence du Pdg du groupe Jean-Paul Herteman, le ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian, a confirmé la bonne nouvelle aux salariés de cette usine : le transfert d'une activité aéronautique, basée jusqu'à présent à Massy (Essonne), sera opéré sur le site breton et consolidera ainsi l'emploi à l'usine de Fougères (Ile-et-Villaine).

 

Créée en 1970, cette usine va connaître sa cinquième reconversion pour se spécialiser en tant qu'équipementier aéronautique, alors que son activité était jusqu'à présent centrée sur la sous-traitance électronique. Les calculateurs des moteurs d'avions civils et militaires seront en effet regroupés à Fougères, et viendront s'ajouter à l'activité actuelle de cartes électroniques.

 

Un investissement de 30 M€

 

Le groupe Safran avait cessé ses activités de téléphonie mobile en 2008. L'usine de Fougères s'était alors réorientée vers la sous-traitance pour les activités aéronautiques et de défense. Avec la fin du programme Félin (Fantassin à équipements et liaisons intégrés), prévu pour 2015, et la baisse du volume des cartes électroniques pour la défense, cette reconversion est vitale pour le site."Il s'agit de faire passer le site de Fougères d'un statut de sous-traitant électronique à celui d'un équipementier aéronautique complet", précise Jean-Paul Herteman, Pdg du groupe Safran.

 

Plus de 30 millions d'euros d'investissements sont prévus, notamment en travaux et en formation, entre 2015 et 2018. Ils permettront de consolider les 635 emplois actuels de l'entreprise et d'en créer une centaine supplémentaire à Fougères.

 

"A l'issue des investissements prévus, le site de Fougères deviendra un équipementier de premier rang positionné sur le marché en pleine croissance de l'aéronautique civil et militaire", s'est pour sa part félicité Pierrick Massiot, président de la Région Bretagne dans un communiqué.

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2 octobre 2014 4 02 /10 /octobre /2014 14:56
Projet de loi de finances 2015

 

01/10/2014 DICOD - Economie et technologie

 

Dans un contexte de redressement des finances publiques, le projet de loi de finances 2015 reflète l’engagement du Gouvernement à maintenir un effort de défense significatif. Cet effort permettra le financement du nouveau modèle d’armées avec notamment une augmentation des dépenses en faveur de l’équipement des forces. Un effort en faveur de la préparation de l’avenir et de l’excellence de la base industrielle et technologique de défense est également poursuivi. Les ressources totales de 31,4 Md€ sont identiques à celles du budget 2014.

 

Deuxième annuité de la loi de programmation militaire (LPM), le budget 2015 de la mission «Défense» concrétise la transition vers le nouveau modèle d’armée, plus efficace car mieux adapté aux formes nouvelles des crises.

 

Les ressources totales du budget 2015 s’établissent à 31,4 milliards d’euros conformément à la LPM. Si le projet de budget triennal 2015-2017 respecte la trajectoire financière de la LPM, traduisant ainsi les engagements du Président de la République, le ministère contribue néanmoins au redressement des comptes publics à travers un niveau d’effort structurel important, programmé sur six ans, à la base même de cette LPM.

 

Le ministère de la Défense prévoit ainsi en 2015 des baisses d’effectifs strictement conformes à la programmation militaire, qui bénéficieront d’un nécessaire dispositif d’accompagnement social et qui seront mises en œuvre dans le cadre d’une gouvernance rénovée des ressources humaines au service de la maîtrise de la masse salariale. Le regroupement des états-majors, directions et services sur un site unique à Balard s’inscrira pleinement dans la démarche de modernisation et de rationalisation des structures du ministère.

 

Dans le même temps, le ministère restera l’un des principaux recruteurs de l’État.

 

Le ministère conduira également en 2015 les réformes prévues par la LPM permettant notamment de préparer la remontée de l’activité opérationnelle, élément clé de la crédibilité du nouveau modèle d’armée, de poursuivre l’évolution de notre dispositif militaire à l’étranger en cohérence avec le orientations du Livre blanc, et d’orienter résolument notre défense vers l’avenir, à travers les priorités fortes données à l’équipement des forces, la recherche et technologie (R&T), la cyberdéfense ou encore le renseignement.

 

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2 octobre 2014 4 02 /10 /octobre /2014 14:55
Défense : la France en guerre réduit encore le nombre de militaires

Le gouvernement Valls va couper à nouveau dans les effectifs (7.500) du ministère de la Défense... alors que la France guerroie aux quatre coins du globe (Mali, Centrafrique, Irak...)

 

01/10/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Les objectifs de suppressions d'emplois dans les armées ont été confirmés (7.500 en moins) dans le projet de budget 2015. Avec 31,4 milliards d'euros, dont 2,3 milliards de recettes exceptionnelles, ce projet s'inscrit dans la trajectoire de la loi de programmation militaire (LPM).

 

Après 7.234 de militaires en moins en 2013 puis 7.881 en 2014, le gouvernement va couper à nouveau dans les effectifs du ministère de la Défense... alors que la France guerroie aux quatre coins du globe (Mali, Centrafrique, Irak...). Un peu paradoxale comme stratégie. Les objectifs de suppressions d'emplois dans les armées ont été confirmés (7.500 d'emplois en moins) pour atteindre un "plafond d'emplois" de 265.846 à fin 2015. Au total, 23.500 postes doivent être supprimés sur la période de la loi de programmation militaire (LPM) 2014-2019.

Avec 31,4 milliards d'euros de recettes, le projet de budget de la Défense pour 2015 présenté mercredi par le gouvernement s'inscrit dans la trajectoire de la LPM adoptée fin décembre par le Parlement. Les crédits budgétaires inscrits dans le projet de budget s'élèvent à 29,1 milliards d'euros (hors pensions), auxquels doivent s'ajouter 2,3 milliards de recettes exceptionnelles (REX) pour atteindre le seuil de 31,4 milliards d'euros fixé par la LPM en 2015 puis 2016. Les recettes globales doivent progresser ensuite à 31,6 milliards en 2017.

 

Des recettes exceptionnelles à trouver

Dans un contexte budgétaire général de redressement des finances publiques, la LPM vise à "concilier souveraineté stratégique et souveraineté budgétaire", réaffirme Bercy, qui a pourtant gelé 1,2 milliard d'euros de crédits en 2014. Elle fixe une trajectoire de ressources de 190,5 milliards d'euros sur la période, conforme à la valorisation du modèle d'armée validé par le Livre Blanc. Ainsi, la LPM sera respectée et bénéficiera, en 2015, de 31,4 milliards de ressources totales, conformément au vote du Parlement. Au total, le budget triennal 2015-2017 prévoit une enveloppe de 94,3 milliards de ressources totales, conformément à la LPM", assure Bercy.  A suivre...

Bercy a déjà rapiné des crédits budgétaires de 2015. D'abord fixées à 1,8 milliard d'euros pour 2015, les recettes exceptionnelles (REX) ont été portées à 2,3 milliards en juillet, "pour sécuriser les programmes d'équipement". Le gouvernement avait alors assuré que la mission Défense bénéficierait "en 2015 de 31,4 milliards de ressources totales", comme le prévoit la trajectoire financière de la LPM.

Pour autant, les REX censées venir principalement de la vente de fréquences hertziennes, ne seront pas au rendez-vous de 2015. Car selon de nombreux observateurs, le produit de la vente des fréquences 694 MHZ et 790 MHz est attendu au plus tôt en 2016 pour les plus optimistes, au plus tard en 2018 pour les plus pessimistes. L'exécution financière de la LPM précédente (2009-2014) a déjà montré qu'elles n'étaient pas forcément disponibles au moment prévu. Le gouvernement devra donc céder des participations de l'Etat pour tenir la trajectoire financière de la LPM. Et ce n'est qu'une question de volonté politique ni plus ni moins... A François Hollande s'il veut continuer à faire avancer la paix dans le monde, d'imposer ce choix à Bercy.

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2 octobre 2014 4 02 /10 /octobre /2014 14:45
Barkhane : point de situation du 2 octobre

 

02/10/2014 Sources : Etat-major des Armées

 

La force Barkhane compte 3 000 hommes. Au Mali, la MINUSMA (ONU) compte plus de 8 000 hommes.

 

La situation sécuritaire est restée calme cette semaine dans la bande sahélo-saharienne (BSS).

 

Le fuseau Est de la BSS a retrouvé son groupement tactique interarmes (GTIA) qui était engagé depuis fin février en République centrafricaine après la décision du président de la République de renforcer la force Sangaris. Avec l’arrivée de la MINUSCA en Centrafrique, le dispositif de la force Sangaris s’est réarticulé autour de deux GTIA. Le GTIA de Boissieu est ainsi rentré au Tchad le 28 septembre, après sept jours de transit par voie routière via le Cameroun. Aujourd’hui, le groupement tactique Désert-Est (GTD-E) de la force Barkhane est au complet. Il entame sa remise en condition pour effectuer sa relève dans les prochains jours.

 

Le 25 septembre, la force Barkhane a remis aux autorités maliennes quatre terroristes qu’elle avait interceptés au cours d’une opération conduite dans la région de Gao.

 

Le même jour, le détachement de liaison et d’appui opérationnel (DLAO) de Tombouctou a effectué une patrouille conjointe avec le bataillon burkinabais de la MINUSMA dans le village d’Elaket, à l’Est de Tombouctou au Mali.Au cours de cette patrouille, les soldats de la MIMUSMA et du DLAO ont également appuyé une opération de fouille des forces armées maliennes qui contrôlaient le trafic routier.

 

La force Barkhane a enfin conduit des reconnaissances de sites au Nord du Niger, du 4 au 22 septembre, pour étudier la faisabilité du déploiement d’un poste avancé temporaire qui servirait de nouveau point d’appui secondaire au Nord-Niger.

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2 octobre 2014 4 02 /10 /octobre /2014 13:55
source MinDef Fr (Aoùt 2014)

source MinDef Fr (Aoùt 2014)

 

02/10/2014, Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le surcoût des opérations extérieures (OPEX) pourrait atteindre 1,1 milliard d'euros, selon le ministre de la Défense.

 

1,1 milliard d'euros. C'est le montant des surcoûts des opérations extérieures (Opex) des armées françaises qui devrait avoisiner 1,1 milliard d'euros en 2014, a estimé mercredi le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian. Selon des sources concordantes, le surcoût des opérations extérieures (OPEX) pourrait même dépasser en 2014 plus de 1,1 milliard d'euros. La dotation budgétaire au titre des Opex s'élèvera à 450 millions d'euros en 2015, comme en 2014, a-t-il indiqué devant la Commission de la Défense de l'Assemblée nationale.

Pour l'année en cours, le chiffrage global du surcoût est en cours d'évaluation. "Je peux toutefois déjà vous dire qu'au 31 août 2014, la consommation effective au titre des surcoûts Opex s'élevait à 743 millions d'euros (680 millions au 31 juillet) et que le surcoût prévisionnel total devrait avoisiner 1,1 milliard d'euros en 2014", a-t-il précisé.

 

Financement interministériel

Au-delà des 450 millions inscrits dans la loi de finances, "les Opex non budgétées font l'objet d'un financement interministériel" et ne pèsent pas sur le budget de la Défense, a-t-il rappelé. "Ce fut le cas en 2013 et ce le sera a l'avenir", a assuré le ministre.

En 2013, le surcoût Opex avait été de plus de 1,2 milliard d'euros, mais l'année avait notamment été marquée par le désengagement des forces françaises d'Afghanistan. Il était de 873 millions en 2012 et de 1,24 milliard en 2011, année des opérations en Libye et en Côte d'Ivoire.

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1 octobre 2014 3 01 /10 /octobre /2014 16:55
L’annonce des restructurations reportée

 

1 octobre, 2014 Guillaume Belan

 

L’annonce devait-être faite initialement fin juillet, puis aujourd’hui : ce matin aux unités dissoutes et cet après-midi aux élus, pour être exact. Mais le ministère a décidé de reporter ces annonces, sans fixer de date. Un traumatisme pour les unités.

 

Rappel : le ministère de la défense s’est engagé à supprimé 34 000 postes d’ici 2017, et a fait le choix d’annoncer de manière annuelle ces coupes qui concernent en moyenne pas moins de 7000 postes dans les armées par an, dont la moitié, soit 3500 pour les terriens. Une catastrophe pour l’armée de terre qui encaisse le gros des coupes, en étant l’armée la plus impactée par les déflations, bien plus que son poids relatif comparée aux autres, comme la Marine ou encore la DGA, très peu touchée. Le problème, c’est que, outre un état-major supprimé, deux régiments étaient en ligne de mire : le 3ème RPIMa et le 126ème Régiment d’Infanterie de Brive. Las, ce dernier est en Corrèze, les terres de François Hollande ! Résultat, le Chef d’État Major de l’Armée de Terre (CEMAT) a été prié de revoir sa copie !

 

Mais ces restructurations surtout atteignent leurs limites. Ce sont des unités combattantes et déployées qu’il faut maintenant fermer… De futures dissolutions signifieraient dorénavant mettre en berne des unités très décorées et également très employées en opérations. Dans un contexte où l’armée de terre est sur-employée : au Liban, au sein de l’opération Barkhane dans la Bande sahélo-saharienne, en RCA et bien d’autres endroits du globe où le besoin est actuel ou à venir… Bref, annoncer des dissolutions d’unités alors que l’armée de terre est sur tous les fronts, déstabiliserait profondément son modèle, voire les opérations. Inacceptable.

 

En conséquence, l’objectif du CEMAT serait d’élaborer « une réflexion profonde » sur le rôle et le modèle de l’armée de terre, « tout en conservant des marges de réflexions et des manœuvres éventuelles pour la suite » confiait un proche du dossier. Une annonce pourrait être faite dans les semaines qui viennent.

 

Drames humains

 

D’autant plus qu’en optant pour ce système d’annonces annuelles, le ministre de la Défense créé de véritables traumatismes dans les unités, qui tremblent d’être désignée et ne peuvent s’y préparer. Les Ressources Humaines, complètement déboussolées,  sont dépassés et ont bien du mal à gérer l’urgence.

 

Outre un contexte géostratégique chargé, qui voit la France sacrifier son outil de défense alors que le reste du monde réarme et s’enflamme, ces dissolutions favorisent la récession économique des territoires. Un régiment (en moyenne 800 à 1000 soldats) signifie 21 millions d’euros de retombées économiques dans le tissu local, d’après les chiffres de l’observatoire économique de la Défense…

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