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17 septembre 2014 3 17 /09 /septembre /2014 07:55
Les Drones à tout faire


17 sept. 2014 ministeredeladefense

 

les drones s'invitent à Bordeaux. Ces engins volants télécommandés ont fait leur show sur la base aérienne 106 de Bordeaux-Merignac, à l'occasion du salon UAV SHOW, du 9 au 11 septembre 2015, une manifestation qui a rassemblé tous les professionnels, civils et militaires, et les industriels.

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17 septembre 2014 3 17 /09 /septembre /2014 07:35
Arrêt technique pour le La Grandière en océan Indien

 

16 Septembre 2014 Source: Marine nationale

 

Présent à l’île Maurice depuis le 26 août au chantier naval de l’océan Indien, dans le cadre de son arrêt technique, le bâtiment de transport léger (BATRAL) La Grandière est entré au bassin le 4 septembre, afin d’entamer les travaux.

 

Différents points importants ont d’ores et déjà été engagés : réfection de la plate forme hélicoptère, dépose du moteur bâbord pour visite, sablage de la coque, inspection des lignes d’arbre …

 

Étape majeure de la vie du navire, ce dernier arrêt technique vise à redonner un nouveau souffle au La Grandière afin de lui permettre de remplir, ses missions en océan Indien.

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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 22:45
Barkhane : Focus sur l’emprise de N’Djamena

 

16/09/2014 Sources : EMA

 

Le poste de commandement interarmées de théâtre (PCIAT) de la force Barkhane et plusieurs de ses détachements sont établis au Tchad depuis le 1er août 2014.

 

Le PC de la force Barkhane est situé dans l’enceinte du camp Kosseï, à proximité de l’aéroport de N’Djamena, la capitale du Tchad. Cette emprise accueillait jusqu’ici et depuis 1986, le PC de la force Epervier ainsi que les multiples détachements français qui se sont succédé dans le cadre de cette opération.

 

L’opération Epervier avait pour mission de garantir la protection des intérêts français et, tout particulièrement, la sécurité des ressortissants français résidant au Tchad. Conformément à un accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad, Epervier apportait également un soutien logistique aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes.

 

Aujourd’hui l’emprise de Kosseï constitue le point d’appui d’une partie des composantes terrestres et aériennes de la force Barkhane stationnées dans le fuseau Est.

 

Le dispositif stationné à N’Djamena se compose :

    du poste de commandement interarmées de théâtre (PCIAT) de Barkhane ;

    d’un groupement tactique inter-armes formant le GTD Est ;

    d’un groupement tactique Air ;

    de plusieurs groupements de soutien spécialisés : soutien logistique, transmission, soutien santé, renseignement,…

 

Différents véhicules tactiques propres à chacun des groupements sont basés à N’Djamena : VAB, GBC, VLRA, MPG, VBL, P4, ERC 90 Sagaie.

 

La plateforme aéronautique est composée de 3 avions Rafale, 3 avions de transport tactique et de 4 hélicoptères de manœuvre.

 

Lancée le 1er août, l’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste d’une part à appuyer les forces armées des pays partenaires de la BSS dans leurs actions de lutte contre les groupes armés terroristes, et d’autre part, à contribuer à empêcher la reconstitution de sanctuaires terroristes dans la région.

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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 16:55
Prochain colloque CESM - "L'Arctique : un enjeu global"

 

16 septembre 2014. Portail des Sous-Marins

 

« Si quelqu’un essayait d’envahir l’Arctique canadien, ma première mission serait de le secourir ». Cette affirmation du général canadien Walter Natynczyk en novembre 2009 illustre toute la complexité du grand Nord. Alors que l’intérêt pour cette région croît continuellement (hydrocarbures, tourisme, minerais, routes maritimes, …), nous sommes encore bien loin de maîtriser cet univers. Tout reste à faire.

Cette “Brève-Marine” est disponible à cette adresse.

 

Élaborées par le Centre d’études supérieures de la Marine (CESM), les Brèves Marines vous fournissent régulièrement de l’information privilégiée sur l’actualité et les enjeux de la Marine nationale.

 

L’Arctique, un enjeu global

Mercredi 12 novembre 2014 - 14h00 à 17h30 - Amphithéâtre Foch – École Militaire

 

Dans quinze ans, l’Arctique sera-t-il encore un rêve de grand navigateur ? 
Ce  sera  probablement  une  réalité  économique.  L’océan  glacé  du  cercle polaire, soumis à une réduction rapide de sa banquise, dévoile petit à petit ses potentiels d’exploitation :  de  vastes  nappes  d’hydrocarbures  off-shore,  des routes  de  navigation plus  courtes  pour  les grands  porte-conteneurs :  autant d’opportunités  pour  les armateurs  et  les  assureurs.  Et  pourquoi  pas  du tourisme, dans un paysage encore vierge de présence humaine ? Un nouveau théâtre  s’esquisse  donc,  avec  ses potentialités  comme  ses  particularités géographiques, qui  impose  de  repenser  les interventions  en  mer  comme  le sauvetage ou la lutte contre la pollution.
Le quatrième océan de la planète devient dès lors une question politique. Plusieurs  nations ont fait  état  de  revendications  de  Zones  économiques exclusives, les unes et les autres usant de diplomatie navale pour placer leurs intérêts. Un Conseil arctique rassemble les pays côtiers et devient un espace de négociation.  Le  pouvoir  soutient  et  prépare  les investissements.  Cet  espace contient-il  aussi  une  nouvelle  fenêtre  pour  les  forces navales ?  La  France,comme  l’Union  européenne,  doit  d’ores  et  déjà  s’intéresser à ce nouveau chapitre de l’expansion maritime. Le colloque du CESM « L’Arctique, un enjeu global »,  avec  Michel  Rocard  et  Hubert  Védrine,  réalise  cette  prospective en rassemblant  acteurs  privés  et  acteurs  publics,  qui  ensemble  sont  appelés  à décider de ce nouveau cap. 

 

Inscription obligatoire : 

colloques@cesm.fr en précisant vos nom, prénom et organisme

Prochain colloque CESM - "L'Arctique : un enjeu global"
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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 16:55
CHUTEXTREM va fournir un Cessna au 1er RPIMa

 

12.09.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

 

En attendant le résultat de l'appel d'offres publié le 2 septembre et concernant la fourniture d'appareils civils pour l'entraînement du 1er RPIMa (on lira mon post du 5 septembre ici), le résultat d'une autre consultation a été publiée le 11 septembre (l'attribution date du 29 juillet).

Il concerne la "location de vecteurs destinés à l'entrainement des parachutistes du 1er Rpima de Bayonne". Le marché a été attribué à la société CHUTEXTREM, installée sur l'aérodrome de Lezignan et qui fournira un Cessna Caravan et un simulateur de chute libre (l'avis parle d'un "aéronef bi-turbopropulseur").

 

Quelques précisions:
Le marché prend effet à compter du 1er septembre 2014. La période initiale s'étend du 1er septembre jusqu'au 31 décembre 2014. il pourra être expressément reconduit sans que sa durée totale n'excède 40 mois et dans la limite de 3 reconductions. - 1ère reconduction du 1er janvier 2015 au 31 décembre 2015, - 2ème reconduction du 1er janvier 2016 au 31 décembre 2016, - 3ème reconduction du 1er janvier 2017 jusqu'au 31 décembre 2017. montants du marché : Sous réserve de reconductions, les montants du marché sot estimés comme suit : - montant minimum annuel : 25 000 EUR HT, soit 30 000 EUR (T.T.C.), - montant minimum sur 3 ans : 75 000 EUR HT, soit 90 000 EUR (T.T.C.), - aucun montant maximum.

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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 16:55
CHUTEXTREM va fournir un Cessna au 1er RPIMa

 

12.09.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

 

En attendant le résultat de l'appel d'offres publié le 2 septembre et concernant la fourniture d'appareils civils pour l'entraînement du 1er RPIMa (on lira mon post du 5 septembre ici), le résultat d'une autre consultation a été publiée le 11 septembre (l'attribution date du 29 juillet).

Il concerne la "location de vecteurs destinés à l'entrainement des parachutistes du 1er Rpima de Bayonne". Le marché a été attribué à la société CHUTEXTREM, installée sur l'aérodrome de Lezignan et qui fournira un Cessna Caravan et un simulateur de chute libre (l'avis parle d'un "aéronef bi-turbopropulseur").

 

Quelques précisions:
Le marché prend effet à compter du 1er septembre 2014. La période initiale s'étend du 1er septembre jusqu'au 31 décembre 2014. il pourra être expressément reconduit sans que sa durée totale n'excède 40 mois et dans la limite de 3 reconductions. - 1ère reconduction du 1er janvier 2015 au 31 décembre 2015, - 2ème reconduction du 1er janvier 2016 au 31 décembre 2016, - 3ème reconduction du 1er janvier 2017 jusqu'au 31 décembre 2017. montants du marché : Sous réserve de reconductions, les montants du marché sot estimés comme suit : - montant minimum annuel : 25 000 EUR HT, soit 30 000 EUR (T.T.C.), - montant minimum sur 3 ans : 75 000 EUR HT, soit 90 000 EUR (T.T.C.), - aucun montant maximum.

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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 16:55
Le Laplace en arrêt technique à Saint-Malo

 

 

16 Septembre 2014 Marine nationale

 

En arrêt technique majeur depuis fin août 2014, le Laplace s’est posé sur sa ligne de tins jeudi 11 septembre, à Saint-Malo (35).

 

Le bâtiment hydrographique est confié à l’industriel CNN MCO jusqu’au 13 novembre prochain, et passera 2 mois dans le bassin de carénage du chantier naval de la SOCARENAM. Visite des lignes d’arbres, entretien de la carène et des soutes à eau douce, remplacement du sondeur sont prévus pendant le chantier.

 

L’équipage suit attentivement les travaux à Saint-Malo par le biais de l’Équipe Responsable Bord Intégrée (ERBI). Celle-ci s’est positionnée comme véritable partenaire de l’industriel pour participer au bon déroulement du chantier.

 

Après cette étape importante dans la vie du bâtiment, le Laplace repartira pour de nouvelles missions.

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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 16:50
Stages avancés d’officier de lutte de force navale = Advanced warfare course for officers !

 

15/09/2014 Marine nationale

 

Chaque année, le centre d’instruction naval Saint-Mandrier (CIN) organise des stages avancés d’officier de lutte de force navaledans les domaines anti-aériens et anti-sous-marins au profit de plusieurs dizaines d’officiers issus de l’écoledes systèmes de combat et armes navales et déjà dotés d’une solide expérience opérationnelle. Pour qu’ils acquièrent une vision précise des moyens de lutte qu’ils coordonneront au sein d’une force navale, l’accent est mis sur des travaux encadrés et des entraînements sur simulateurs.

 

Nouveauté 2014 : « The Advanced Warfare Course for Officers » ! Trois officiers de la Royal Navy ont participé à ces stages et deux officiers français sont actuellement à Portsmouth pour suivre l’équivalent britannique. Au CIN, ces quinze jours intensifs de formation se déroulent en anglais, non seulement pour favoriser l’intégration des officiers étrangers, mais surtout parce que la fluidité de cette langue habituellement utilisée en opérations est un atout majeur dans la conduite de l’action

 

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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 16:50
Airbus fait le tri dans ses activités militaires et spatiales

 

16.09.2014 Alain Ruello - LesEchos.fr
 

Airbus se focalise sur les avions militaires, les satellites et Ariane, et les missiles. Pour le reste - radio sécurisée, électronique ou encore sécurité des frontières - ce sera la vente ou un partenariat. Bernhard Gerwert, le patron d’Airbus Defence & Space, explique pourquoi il tire un trait sur 2 milliards d’activités.

 

Pour le reste, c’est à dire radio sécurisée professionnelle (PMR), services commerciaux par satellites, ou encore radars sous-marins, ce sera la vente. Au passage, un certain nombre de filiales ou de participations dans des filiales vont changer de main. Parmi elles, on recense Fairchild Controls aux Etats-Unis, Rostock System-Technik, ESG ou Atlas Elektronik en Allemagne, AvDef en France. A ce stade, « nous n’avons pas encore engagé de discussion » avec des repreneurs potentiels, poursuit Bernhard Gerwert.

 

Numéro un ou deux

La branche équipements électroniques, l’une des quatre qui a émergé du rapprochement de Cassidian, d’Astrium et d’Airbus Military pour donner naissance à Airbus Defence & Space, ainsi que certaines activités de sécurité, contrôle des frontières par exemple, vont bénéficier d’un traitement spécial. Trop critiques, notamment car ses produits se retrouvent dans la plupart des plate-formes militaires ou spatiales conservées, elles ne peuvent pas être cédées d’un bloc. Mais comme elles ne sont pas assez dominantes sur leurs différents segments de marché, le groupe n’a pas jugé possible de les conserver dans son cœur de métier. Il va donc probablement s’appuyer sur des partenaires pour les développer.

Car c’est bien ce critère de la taille critique qui a prévalu pour parvenir à ce grand tamisage en ces temps de baisse des budgets militaires en Europe et de concurrence exacerbée dans le reste du monde. « Pour chaque activité nous voulons être le numéro un mondial, où au moins le numéro deux », explique Bernhard Gerwert. En clair : toute activité qui ne répondait pas à ce critère ou pour laquelle il a été jugé impossible d’y parvenir, sort du groupe. Quitte pour Airbus & Space à tirer un trait sur 2 milliards d’euros de chiffre d’affaires, exception faite des équipements électroniques. Et quitte à supprimer combien de postes ?

 

Impact social pas chiffré

Sur ce point, Bernhard Gerwert botte en touche. Voulant éviter toute mauvaise interprétation, il met en avant que certaines sociétés appelées à être cédées n’étant pas consolidées, il est difficile de chiffrer l’impact social précis. Réunis ce matin en comité européen, les syndicats, eux, ne devraient pas manquer de sortir leurs calculettes. D’autant que la branche Defence & Space est née dans la douleur puisqu’elle a dû consentir à perdre 13 % de ses effectifs .

Pour ce qui est du calendrier en revanche, les choses sont plus claires : Bernhard Gerwert veut disposer d’une première liste de repreneurs pour les actifs cédés en fin d’année, et aimerait avoir clôturé tout cela mi 2015. Les candidats ne devraient pas manquer.

Hervé Bry, délégué central CFTC de l’ex-Astrium, souligne d’abord que la « vérité éclate » au sujet des services de télécommunications civils, logés principalement dans Vizada, société achetée 673 millions à Apax en août 2011, la plus importante acquisition de l’ex-EADS. « On nous avait promis monts et merveilles, mais on a toujours eu des doutes », réagit-il, d’autant plus que la mariée s’est révélée moins belle que promise... Plus globalement, le syndicat craint que cette logique de recentrage n’appauvrisse la capacité du groupe à innover. Et que sur le plan social, le modèle de la co-entreprise mis en avant par Bernhard Gerwert dans sa lettre aux salariés, comme celle en cours de constitution avec Safran pour Ariane, ne soit défavorable à l’emploi. « Tout ces arbitrages se sont faits sans les syndicats », déplore-t-il.

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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 16:50
L’Aravis « polonisé » durant le salon MSPO sous les couleurs de Rosomak (groupe PGZ) crédits: G Belan

L’Aravis « polonisé » durant le salon MSPO sous les couleurs de Rosomak (groupe PGZ) crédits: G Belan

 

16 septembre, 2014 Guillaume Belan (FOB)

 

Le programme s’appelle Pegaz, le RFI (Request for Information) a été émis il y a à peine quelques semaines et il concerne pas moins de 600 véhicules. La français Nexter se place dans ce grand appel d’offre polonais, qui doit venir fournir un véhicule fortement protégé avec une bonne mobilité pour divers usages : forces spéciales, police militaire, troupes de montagnes… Un très fort contenu national (ou « polonisation ») doit être proposé pour les industriels étrangers souhaitant participer. C’est pourquoi on pouvait voir l’Aravis de Nexter sur le stand de l’industriel du terrestre polonais Rosomak (groupe PGZ) durant le salon MSPO qui s’est tenu début du mois à Kielce. Le partenaire polonais sera en charge de l’adaptation aux spécificités locales et produira localement l’Aravis, rebaptisé pour l’occasion le Chacal.

 

De nombreux compétiteurs sont attendus pour cet appel d’offre, et un autre français, Thales participe face à Nexter, et présente son Hawkei, dessiné pour le besoin Australien mais proposé à l’export et dont la dernière version a été dévoilée durant le dernier Eurosatory (relire ici).

 

Thales est déjà bien implanté en Pologne et bénéficie d’une présence importante, avec 200 employés polonais et de nombreux partenariats avec des sociétés locales.

 

La tourelle T40 CTA proposée à Varsovie

 

Quant à Nexter, l’industriel du terrestre français propose également sa dernière tourelle T40, basée sur le nouveau calibre novateur : le 40 mm télescopé. Reste qu’il va falloir convaincre les polonais qui, pour leur flotte de blindés 8X8, ont émis un besoin pour 150 tourelles téléopérées de 30 mm. Le grand avantage de la 40 mm CTA, est que dans un encombrement réduit, les effets terminaux sont sans comparaison et avoisinent ceux d’un 90 voir 105 mm. Redoutable contre des BMP3 surblindés que Varsovie a sans doute à l’esprit, alors que le 30mm ne ferait que les égratigner. Nexter propose aux polonais toute la partie automatisation de sa tourelle et pourrait bien faire bouger les lignes avec son produit.

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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 16:45
photo EMA

photo EMA


14.09.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

Le marché d'équipement et de formation des casques bleus africains attise les convoitises. Exemple avec la MINUSCA.

Théoriquement, le 15 septembre, les casques bleus de la mission multidimensionnelle intégrée des nations unies pour la stabilisation en république centrafricaine (MINUSCA), prendront le relais de la mission internationale de soutien à la Centrafrique (MISCA). Avec ses 10 000 militaires et ses 1 800 policiers, la MINUSCA aura pour mission de maintenir la paix en République centrafricaine.

A noter que dans le cadre de la montée en puissance de la MINUSCA, la force Sangaris, qui va se recentrer sur le centre et l'est du pays, lui apporte un soutien logistique et humain.

 

Marchés. Le déploiement de nouveaux contingents onusiens et la relève d'unités (camerounaises et gabonaises par exemple) constituent une bonne occasion pour les entreprises françaises de proposer leurs services. Il s'agit d'équiper, voire de former, les unités qui seront déployées sous le casque bleu.

Nexter, associé à Paul Boyé, lorge du côté du Gabon, terrain de chasse habituel du groupe Marck. Ce même groupe Marck, associés à Inéo Support Global, est, pour sa part, actif du côté du Cameroun et du Burundi.

Quant à Sovereign Global France, elle poursuit ses actions de formation au Tchad tout en négociant avec d'autres pays africains, comme le Congo Brazzaville, après avoir formé les contingents de casques bleus djiboutiens et mauritaniens.

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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 16:45
Central African Republic crisis: Minusca new peace mission

 

15 September 2014 BBC Africa

 

The UN is formally taking over peacekeeping operations in the Central African Republic (CAR), where about 25% of the population has fled their homes.

 

The new force will largely comprise 6,200 African troops already there. There are also 2,000 French troops, who will not be part of the UN force, but human rights groups say a bigger force is urgently needed to end the violence.

 

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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 15:50
Airbus Group lance un grand ménage dans ses activités Défense

 

16/09/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Airbus Group a annoncé ce mardi une réorganisation de ses activités de défense et spatiales qui se traduira par des cessions de filiales ou de participations jugées non stratégiques. Elle permettra également au groupe aéronautique de se recentrer sur les avions militaires, les missiles, les lanceurs et les satellites.

 

C'est un vrai leitmotiv chez Airbus Group : "Nous ne sommes pas encore assez rentable". C'est donc à l'aune de cet objectif financier en grande partie que Airbus Defence and Space (ADS) prévoit "de céder certains secteurs d'activité ne correspondant pas à ses objectifs stratégiques et pour lesquels un meilleur développement serait possible dans des structures différentes", a confirmé ce mardi le géant européen de l'aéronautique. Beaucoup de ces activités sont basées en Allemagne. Ces cessions pourraient représenter jusqu'à 2 milliards d'euros pour le groupe. Le patron de ADS, Bernhard Gerwert, compte recueillir les premières marques d'intérêts pour les actifs à céder d'ici à la fin de l'année et finaliser les premières cessions au premier semestre 2015.

Cette restructuration constitue également un test des relations entretenues par le groupe avec le gouvernement allemand. Le PDG d'Airbus, Tom Enders a récemment mis en garde Berlin contre les effets sur l'emploi et l'investissement de sa politique restrictive en matière d'exportations d'armements. Bernhard Gerwert a toutefois relativisé l'impact sur l'emploi de cette restructuration. "Il ne s'agit pas seulement de supprimer des emplois et de fermer d'autres sites, c'est même plutôt le contraire, a-t-il expliqué à Reuters. Nous avons ciblé certaines activités, pour lesquelles nous cherchons des investisseurs qui sont prêts à mettre de l'argent et à développer ces activités".

 

Airbus trie ses activités

Il s'agit tout d'abord des activités de communications commerciales et parapubliques (dont les radiocommunications mobiles professionnelles ainsi que des services commerciaux de communication par satellite), qui "auront de meilleures perspectives de croissance en intégrant d'autres structures industrielles", a précisé le groupe. En outre, ADS envisage de céder certaines de ses filiales et participations, dont Fairchild Controls (équipementier et support), Rostock System-Technik (ingénierie, formation...), AvDef (société de transport privé, formation,), ESG l(systèmes et logiciels) et Atlas Elektronik (systèmes électroniques de sécurité et de défense maritime).

ThyssenKrupp, qui dispose d'un droit de préemption sur les 49 % d'Airbus Group dans Atlas Elektronik, va discuter avec le groupe européen de l'éventuel rachat de sa participation dans le spécialiste des systèmes électroniques de sécurité et de défense maritime. "Nous allons engager des discussions avec Airbus à propos de sa participation dans Atlas afin de trouver la meilleure solution", a assuré le président du directoire du conglomérat allemand, Heinrich Hiesinger lors d'une conférence de presse organisée ce mardi.

Enfin, "toutes les alternatives industrielles seront explorées pour les secteurs sécurité et électronique de défense de la division afin d'assurer leur croissance future et la création de valeur", a ajouté ADS. Les nouvelles activités d'Airbus Group, Sécurité/communications et Electronique, ont respectivement réalisé 2,7 milliards et 1,2 milliard d'euros de chiffre d'affaires en 2013. Bernhard Gerwert a souligné qu'Airbus Group ne souhaitait plus investir dans l'électronique de défense et la sécurité, des activités qui nécessitent des moyens importants pour devenir leader sur ce marché, actuellement dominé en Europe par Thales.

 

Airbus Group reste dans la défense

Pour autant, Airbus Group, à l'issue de son "évaluation exhaustive et détaillée" de son portefeuille d'activités, a décidé de continuer d'investir dans les activités espace - lanceurs et satellites (3,8 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2013) -, avions militaires (5,7 milliards d'euros), missiles ainsi que les systèmes et services associés. Des "cœurs de métier" que la division ADS devra renforcer pour rester dans ses positions de leader. ADS a réalisé un chiffre d'affaires d'environ 13,7 milliards d'euros en 2013, hors missiles.

"Les décisions concernant le portefeuille d'activités d'Airbus Defence and Space sont la conséquence logique de la revue stratégique d'Airbus Group de 2013. Ces décisions renforceront les atouts de la division et permettront de nous recentrer encore plus sur les cœurs de métier du groupe que sont l'aéronautique et l'espace", a expliqué le président exécutif d'Airbus Group, Tom Enders.

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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 15:50
COLIBRI 2014


16 sept. 2014 Armée de Terre

 

Un bel exercice de cohésion interallié entre parachutistes vient de s’achever. La 46e édition de l’exercice COLIBRI a eu lieu du 1er au 11 septembre dans la région de Toulouse. En prévision des prochaines missions engageant les deux brigades, 700 parachutistes français et allemands ont effectué plus de 300 sauts afin d’échanger leur savoir-faire en matière d’opérations aéroportées.

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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 15:30
photo MinDef FR

photo MinDef FR

 

16-09-2014 Par Alexandre Buccianti correspondant au Caire -  RFI

 

Le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian a effectué une visite de deux jours en Egypte au cours de laquelle il s’est longuement entretenu avec son homologue égyptien le général Sedki Sobhi. Mardi, Jean-Yves Le Drian a été reçu par le président Abdel Fattah al-Sissi. C’est la première visite d’un ministre français de la Défense en Egypte depuis la chute de l’ex-président Moubarak.

 

La visite de Jean-Yves Le Drian n’aura pas permis de lever les réserves égyptiennes sur la coalition internationale contre le mouvement de l’Etat islamique. Principale cause de défiance égyptienne, la position de la coalition sur la Syrie qui considère le régime Assad et l’Etat islamique comme des mouvements terroristes d’égale importance.

 

Le Drian a par contre trouvé des oreilles plus réceptives sur le chaos en Libye considéré par Paris et Le Caire comme une menace directe à leur sécurité. Le ministre français a souhaité que l’ONU parvienne à élaborer une feuille de route pour restaurer l’ordre en Libye.

 

Le Caire comme Paris reconnaissent le gouvernement réfugié à Tobrouk comme seul pouvoir légal. Pour ce qui est des relations bilatérales, Le Drian a souligné la confiance et la coopération qui règnent entre les deux parties sur les questions d’armement. L’Egypte a récemment commandé quatre corvettes à la France pour une valeur de 900 millions d’euros. Le Caire a aussi acheté des blindés légers Renault pour la police et l’armée.

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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 14:50
Armement : entre consolidation franco-allemande et nationalismes

Armement -  Le rapprochement en cours entre Nexter et Krauss-Maffei Wegmann (KMW) dans l'armement terrestre va-t-il aboutir ?

 

16/09/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

La France et l'Allemagne ont une chance historique de rapprocher de façon équitable leur industrie de la défense. Pour gagner ce pari, il faudra surmonter les nationalismes.

 

Entre la France et l'Allemagne, il existe actuellement et indéniablement une fenêtre de tir pour une consolidation industrielle dans le secteur de la défense. Le rapprochement en cours entre Nexter et Krauss-Maffei Wegmann (KMW) dans l'armement terrestre, puis les ventes des groupes navals allemands Atlas Elektronic, voire ThyssenKrupp Marine Systems, accréditent cette tendance. D'autant plus que ce processus est encouragé officiellement par Berlin.

Mais ce processus ira-t-il à son terme en surmontant notamment les nationalismes des deux pays dans un domaine qui touche la souveraineté nationale ? Pas sûr même si le ministre allemand de l'Economie, Sigmar Gabriel, a appelé mi-août le secteur à "faire ce qu'il aurait dû faire depuis 15 ans", à savoir se consolider et renforcer son intégration européenne.

 

Danger sur le rapprochement Nexter et KMW ?

Les signaux restent contradictoires en Allemagne. Selon la presse allemande, Sigmar Gabriel préférerait voir le groupe d'armement terrestre Krauss-Maffei Wegmann (KMW) se rapprocher de son rival et partenaire allemand Rheinmetall plutôt qu'avec le groupe français Nexter. Et le ministre exerce déjà une forte pression sur KMW en lui annulant des contrats signés vers des pays qu'il considère à risques. Il souhaiterait que l'Allemagne cesse d'exporter vers les pays de la péninsule arabique, en particulier l'Arabie Saoudite, un gros client de l'industrie allemande, et le Qatar.

Déjà, une vente de 200 Leopard A7 en Arabie Saoudite a été bloquée par Berlin. La famille Bode-Wegmann, actionnaire privé de KMW et qui a voté à l'unanimité en faveur de cette opération, pourrait être contrainte de suspendre le rapprochement si Sigmar Gabriel, qui a entre ses mains un puissant levier pour faire capoter cette opération, s'obstinait à mettre des bâtons dans les roues de KMW à l'export. Car cela dégraderait la valeur du groupe. Pas sûr donc que la famille veuille brader in fine ses intérêts.

Cette politique restrictive en matière d'exportation touche également certains programmes franco-allemands, comme le missile Milan de MBDA, qui peine à livrer depuis le début de l'année un pays du Golfe en raison des hésitations allemandes. Le président exécutif d'Airbus Group, Thomas Enders, qui a réussi à limiter l'influence des Etats français et allemand dans le groupe, a jugé que les restrictions à l'exportation pèseraient sur l'emploi en Allemagne. Et a estimé que cette politique pourrait freiner le développement secteur en Europe. "Alors qu'on parle sans cesse de davantage de coopération et de consolidation du secteur de la défense en Europe, on s'attaque à des décennies de coopération franco-allemande", a-t-il regretté.

 

Atlas Elektronik et ThyssenKrupp Marine Systems en vente

Airbus Group envisage de vendre sa participation de 49 % dans le spécialiste allemand des systèmes électroniques de sécurité et de défense maritime Atlas Elektronik dans le cadre de la réorganisation de ses activités. Faut-il rappeler qu'Airbus Group (alors EADS) et ThyssenKrupp Marine Systems (TKMS) avaient racheté Atlas Elektronik à BAE Systems en 2005, l'emportant alors sur Thales... qui n'avait à l'époque aucune chance de gagner. Toute la classe politique allemande était alors vent debout contre le projet "Sancerre" (nom de code de l'opération chez Thales)... qui est pourtant un excellent vin de la vallée de la Loire.

A priori, Thales n'ira pas batailler pour acquérir les 49 % d'Atlas Elektronik cédés par Airbus Group, explique-t-on en interne à La Tribune. Pas cette fois-ci en tout cas surtout pour ne pas avoir la majorité. Pourtant une opération globale ferait sens. Si Thales mettait la main sur Atlas Elektronik, qui produit des sonars, des capteurs, des armes marines ainsi que des systèmes de commandement et de contrôle des armes, le groupe d'électronique pourrait devenir un des leaders mondiaux de ce marché avec un chiffre d'affaires d'environ 1 milliards d'euros.

Contrairement à Thales, TKMS a bien plus de chance de s'offrir cette participation, le constructeur des sous-marins détenant un droit de préemption sur une cession d'Airbus. TKMS, qui vient de boucler la cession de sa filiale suédoise TKMS AB (ex-Kockhums) reprise par Saab sur fonds de divergence avec l'Etat suédois, pourrait ensuite revendre 100 % d'Atlas Elektronik. Rheinmetall semble également intéressé par Atlas Elektronik, selon la presse allemande.

 

DCNS lorgne TKMS

Insatiable, Rheinmetall examinerait également un possible rachat des activités de construction de sous-marins (HDW) notamment de TKMS (1,3 milliard d'euros de chiffre d'affaires). Rheinmetall et ThyssenKrupp ont déjà conduit des "discussions exploratoires", selon le quotidien Handelsblatt. Le conglomérat de Düsseldorf a pourtant cédé ses derniers actifs maritimes il y a une dizaine d'années mais on lui prête l'ambition de vouloir constituer un nouveau géant national de l'armement. Outre Rheinmetall, ThyssenKrupp a contacté plusieurs acheteurs potentiels, dont le groupe naval français DCNS, selon Reuters.

DCNS, qui livre une compétition féroce face à TKMS, regarde effectivement avec beaucoup d'attention une éventuelle cession de la filiale navale du sidérurgiste. D'autant que son PDG Hervé Guillou (ex-Cassidian, ancienne filiale d'Airbus Group) connait bien l'Allemagne ainsi que le patron de TKMS, Hans Christoph Atzpodien, qu'il a côtoyé quand il était au conseil d'administration du groupe naval. C'est même lui qui a apporté la pépite française Sofrelog aux Allemands, qui ont créé Signalis, leader mondial des solutions de sécurité et de sûreté maritimes. Fera-t-il payer cette créance ? Les pressions politiques pour que le groupe naval reste allemand ne sont toutefois pas de nature à encourager les candidats. "DCNS ne fera une offre que dans la mesure où elle passe pour acceptable", a expliqué à Reuters une source française au fait de la situation. A suivre...

Depuis son arrivée aux manettes du fabricant des célèbres canons "Grosses Bertha", le patron du groupe sidérurgique ThyssenKrupp, Heinrich Hiesinger, a soumis l'entreprise à une cure drastique à coups de cessions et de remaniements. Une stratégie qui commence à porter ses fruits. Le conglomérat industriel allemand pourrait être rentable cette année pour la première fois depuis trois ans, après un bon troisième trimestre.

 

Beaucoup de projets, peu de réussite

A l'exception d'EADS, devenu depuis Airbus Group, qui est un cas à part - en fait un cadeau en 1999 de la France à l'Allemagne, qui pouvait difficilement refusé - et qui reste aujourd'hui encore une "success story", la plupart des projets franco-allemands ont échoué dans le domaine de l'armement en raison des nationalismes des deux côtés du Rhin. C'est le cas de Thales avec Atlas, de MBDA avec le missilier BGT (groupe Diehl), des projets jusqu'ici d'un EADS naval... Sans oublier, les veto de Berlin concernant l'acquisition de Thales par EADS en 2004 puis 2006.

Récemment l'échec des négociations sur la fusion de BAE Systems et EADS a également mis en exergue les différences entre l'Allemagne et la France sur leur stratégie pour leur industrie de défense. Des relations compliquées qui ont finalement permis un rapprochement franco-britannique dans le cadre des accords de Lancaster House.

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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 12:55
Le « Dunkerque » fête ses 50 ans

 

16/09/2014 Armée de l'air

 

Le 12 septembre 2014, la base aérienne 105 d’Évreux a célébré les 50 ans de l’escadron électronique aéroporté 1/54 « Dunkerque », les 25 ans du C160G  Transall Gabriel ainsi que les 100 ans de l’escadrille MF20 dont les traditions et l’insigne du « lion des Flandres » ont été repris par l’escadron.

 

La genèse

 

La cérémonie militaire s’est déroulée sous la présidence du général Hervé Bertrand, commandant la brigade aérienne d’appui et de projection (BAAP). « C’est au 1eravril 1953 que remontent les origines de l’actuelle 54e escadre quand l’escadron électronique 50.450 de Fribourg-en-Brisgau en République fédérale allemande se scinde en plusieurs unités , a expliqué le général lors de la lecture de l’ordre du jour.  Huit mois plus tard, le 1er janvier 1964, est mise sur pied, à Lahr, l’escadrille électronique 54 « Dunkerque », en hommage au tragique épisode de l’opération maritime « Dynamo » de retraite stratégique des troupes britanniques et françaises en juin 1940. » L’escadrille est alors chargée de la mise en œuvre des Nord 2501, la célèbre « grise » en version Noratlas Gabriel.

 

De la « Grise » au Transall

 

Le passage du relais entre la « Grise » et le Transall « fer de la lance du transport aérien français » est réalisé au sein de l’unité, à Metz, le 3 janvier 1989 avec l’arrivée du premier C160 Gabriel. « Ce nouveau vecteur permet depuis aux équipages de réaliser de nombreuses campagnes de recueil contribuant à l’autonomie d’appréciation de situation,  a précisé le chef de la BAAP. Et de conclure auprès du personnel du « Dunkerque » : Si les missions et les opérations se succèdent, parfois, à un rythme très soutenu et vous portent en toute discrétion sur les théâtres de crise, vous perpétuez l’excellence et l’engagement légués par vos anciens ».  

Le « Dunkerque » fête ses 50 ans
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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 12:45
Barkhane : opération tripartite au sud du Tigharghar

 

 

16/09/2014 Sources : EMA

 

Du 29 août au 8 septembre, la force Barkhane a mené au Mali une opération d’ampleur dans la région du Tigharghar. Cette opération a combiné de nombreux moyens aériens et terrestres. Elle avait pour objectifs de perturber la liberté d’action des groupes armés terroristes (GAT), de les désorganiser et de les affaiblir aux portes de leur zone de repli du Tigharghar.

 

Près de 400 militaires et 90 véhicules ont ainsi été déployés dans la région d’Aguelhoc, au sud du Tigharghar pour effectuer des missions de reconnaissance sous blindage, à pieds ou par opérations héliportées (OPH). Les troupes au sol étaient appuyées par des moyens de renseignement aérien et d’appui feu.

 

Pour cette opération effectuée en coordination avec plusieurs détachements de la MINUSMA, un poste de commandement (PC) tripartite a été mis en place sur l’emprise de la force de l’ONU de Tessalit afin de coordonner les opérations sur le terrain. En plus des détachements de liaison et d’appui opérationnel (DLAO) de la force Barkhaneet de la MINUSMA impliqués dans les opérations sur le terrain, un détachement de liaison des forces armées maliennes (FAMA) était associé à ce poste de commandement et apportait l’expertise de sa connaissance du terrain.

 

Le GTD Dio, renforcé pour cette opération de la section d’appui mortier (SAM) du fuseau Est de l’opération Barkhane, était composé d’un sous-groupement interarmes, d’un poste de commandement tactique (PCTAC), d’un détachement logistique (DETLOG), de la section environnement opérationnel, du DLAO 2 de Kidal et d’une composante du sous-groupement aéromobile (SGAM) stationné à Kidal et à Tessalit. Une quick reaction force (QRF) armée par le DLAO 1 était également pré-positionnée en alerte à Tessalit.

 

Au bilan, cette opération a permis de contester aux GAT la libre disposition d’une zone dans laquelle ils tentent régulièrement des actions de harcèlement. La force Barkhane a également pu mettre en pratique la coordination des fuseaux Est et Ouest, les éléments déployés étant renforcés par la SAM du fuseau Est.

 

Lancée le 1eraoût, l’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste d’une part à appuyer les forces armées des pays partenaires de la BSS dans leurs actions de lutte contre les groupes armés terroristes, et d’autre part, à contribuer à empêcher la reconstitution de sanctuaires terroristes dans la région.

Barkhane : opération tripartite au sud du TighargharBarkhane : opération tripartite au sud du Tigharghar
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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 12:30
Irak : premier vol de reconnaissance aérienne (video)


16 sept. 2014  FORCESFRANCAISES

 

Le 15 septembre 2014, premier vol de reconnaissance aérienne au dessus de l'Irak par une patrouille d'avions Rafale au décollage de la base aérienne 104 D'Al Dhafra (Emirats Arabes Unis).

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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 11:56
Prix Brienne du livre géopolitique 2014


10/09/2014 Ministère de la Défense

 

Mercredi 10 septembre 2014, Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, a remis le prix Brienne du livre géopolitique. 

 

Créé par le ministère de la Défense, et organisé par l'association Lire la Société, ce prix est décerné par un jury constitué de spécialistes, chercheurs, élus, journalistes et hauts responsables.

Il récompense une œuvre relevant du champ de la géopolitique et de la géostratégie afin de mettre en lumière cette méthode interdisciplinaire qui ne doit plus être réservée aux seuls spécialistes. Cette œuvre peut prendre différentes formes : récits, essais, biographies.

Pour sa deuxième édition, le Prix est attribué à Christophe Jaffrelot, pour son ouvrage
« Le syndrôme pakistanais » aux éditions Fayard 

Les membres du jury ont également attribué un prix spécial à Yves Lacoste pour l'ensemble de son œuvre.

 

Jury du Prix du Livre Géopolitique : 

Jean-Yves Le Drian (Président du jury), François Roussely (vice-président),  François Bazin (secrétaire général), Luce Perrot (secrétaire générale)

Patricia Adam, Philippe Barret, Jean Louis Carrère, Hélène Carrère d'Encausse, Frédéric Charillon, Frédéric Encel, Philippe Errera, Louis Gautier, Béatrice Giblin, Nicole Gnesotto, Bernard Guetta, Marc Guillaume, François Heisbourg, Jacques Lanxade, Jean-Dominique Merchet, Ousmane Ndiaye, François d'Orcival, Erik Orsenna, Bernard Thorette, Maurice Vaïsse, Hubert Védrine, Michel Wieviorka

 

Comité de lecture :

Pierre Bayle, Gaëtan Bruel, Cédric Lewandowski, Jean-Claude Mallet, Philippe Méchet, Antoine de Tarlé

 

Dossier de presse téléchargeable ici

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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 11:55
Thales appoints Pierre Schaeffer as Chief Marketing Officer

 

September 16, 2014 Thales Group

 

Pierre Schaeffer has been appointed Senior Vice President, Chief Marketing Officer, for the Thales Group. An accomplished marketing professional with an international background, Schaeffer will be responsible for all Thales marketing operations, reporting to Pascale Sourisse, Thales Senior Executive Vice President.

 

As the Thales Group expands its international business, Pierre Schaeffer's responsibilities will include developing a product policy to meet the needs of fast-growing markets around the world.

 

Throughout his career, Pierre Schaeffer has designed and implemented successful strategies to capture new growth opportunities in a range of high-tech industries.

 

He began his career at Apple in 1989 and later served as regional director for Apple Europe's publishing, entertainment and new media business. In 1997, he joined Eastman Kodak, where he developed and led the marketing strategy for the consumer digital business for eight years. In 2009, Pierre Schaeffer was appointed Vice President, Marketing, for the Michelin Group, where he drove a global transformation in the tyre maker's marketing model to accelerate growth from emerging markets and services.

 

In 2011, Pierre Schaeffer founded Marketect LLC, an international management consulting practice based in the Washington DC area, helping companies successfully harness innovation, find market leverage and deliver growth.

 

Pierre Schaeffer graduated from the Ecole Supérieure de Physique et Chimie Industrielles de Paris (ESPCI) and received a post-graduate degree in Artificial Intelligence from Paris VII University. He followed Apple's Executive MBA programme at the INSEAD business school near Paris.

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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 11:35
Afghanistan : Epidote – Dernier transfert d’autorité

 

16/09/2014 Sources : EMA

 

Le 13 septembre 2014, sur l’aéroport international de Kaboul (KAIA), le colonel Philippe Sagon a quitté le commandement du détachement Epidote, après un mandat de cinq mois. Le colonel Thierry Casanova lui succède dans les mêmes fonctions. La cérémonie de transfert d’autorité a été présidée par le général de brigade aérienne Philippe Lavigne, commandant la zone militaire de KAIA et la force Pamir.

 

Au cours du 34e mandat de la mission Epidote, quarante-trois mentors français ont accompagné la montée en puissance de cinq écoles de l’armée nationale afghane (ANA), et conseillé l’adjoint génie du chef d’état-major afghan. Au cours de cette année, trois de ces écoles ont été reconnues autonomes par l’OTAN : Intelligence Training-Center, école du renseignement en juin, Armor Branch School, école des blindés en août et Combat Support School, école du soutien et de la logistique en septembre.

 

Le détachement Epidote 34 a donc été réorganisé conformément à la planification opérationnelle de désengagement du théâtre afghan, avec le départ des militaires français qui assurait un rôle de conseiller au sein de ces établissements de formation.

 

Les quatorze militaires du détachement Epidote 35 assureront un mentorat de haut niveau auprès du Command and Staff College, école d’enseignement militaire supérieur, et du National Military Academy of Afghanistan, académie militaire de formation initiale des jeunes officiers des forces afghanes, jusqu’au début du mois de décembre 2014, période à laquelle la mission Epidote s’achèvera.

 

La France accompagne depuis 2002 dans le cadre de la mission Epidote, la montée en puissance de l’armée nationale afghane. Après avoir initialement assurée elle-même la formation des militaires afghans, elle leur a restitué ces prérogatives en maintenant des conseillers techniques. A la fin du 34è mandat, ce sont plus de 21 000 militaires afghans qui auront été formés par l’armée française. A l’issue du 35è mandat et de la fermeture de la mission Epidote, l’engagement de la France auprès du peuple afghan évoluera dans le cadre du traité d’amitié et de coopération franco-afghan signé le 27 janvier 2012. La mission défense de l’ambassade de France reprendra alors le flambeau sous une forme plus classique de coopération.

Afghanistan : Epidote – Dernier transfert d’autoritéAfghanistan : Epidote – Dernier transfert d’autorité
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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 11:30
Liban : La Force Commander Reserve (FCR) patrouille en coordination avec les forces armées libanaises (FAL)

 

16/09/2014 Sources : EMA

 

Le 10 septembre 2014, la Force Commander Reserve (FCR) a mené ses patrouilles quotidiennes, en coordination avec les Forces Armées Libanaises (FAL), dans les secteurs Est et Ouest de la Force Intérimaire des Nations-Unies au Liban (FINUL).

 

Dans le cadre de l’opération Daman au Sud-Liban, la FCR effectue des missions d’observation et de reconnaissance quotidiennes avec les FAL, dans l’ensemble de la zone d’opération de la FINUL.

 

Chaque jour, les militaires français réalisent plusieurs patrouilles communes avec leurs homologues libanais. En véhicule, elles consistent notamment en la surveillance de la ligne bleue (Blue Line Patrols - BLP) et comprennent, le long de l’itinéraire, des phases d’observations aléatoires. La nuit, les militaires français tiennent des postes d’observations temporaires ou Night Observation point (NOP). D’autres patrouilles plus spécifiques comme les Counter Rocket Launching Operation (CRLO) permettent de renforcer le contrôle de zone en effectuant, lors de la progression, la vérification d’anciennes ou de potentielles zones de lancement de roquettes dans l’aire d’opération de la FINUL. Les soldats français et libanais réalisent également des patrouilles à pied qui mettent l’accent sur les villages et l’interaction avec la population locale.

 

Les militaires de l’opération Daman mandatXXI, mènent aussi des missions de reconnaissance et d’observation sans la présence des FAL (Area Domination Patrols - ADP) permettant ainsi l’accroissement de la présence de l’ONU et donc de la sécurité dans la zone d’opérations.

 

Forte de près de 850 hommes et femmes, la FCR est directement placée sous les ordres du général Luciano Portolano commandant la FINUL. Elle est l’élément d’intervention d’urgence de la force et est stationnée à Dayr Kifa, à 43 kilomètres au nord-est de Naqoura. Elle est en mesure d’intervenir sur court préavis dans toute la zone d’opération de la FINUL pour faire appliquer la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations Unies. Réserve d’intervention opérationnelle, elle travaille en collaboration et coordination étroites avec les forces armées libanaises.

Liban : La Force Commander Reserve (FCR) patrouille en coordination avec les forces armées libanaises (FAL)
Liban : La Force Commander Reserve (FCR) patrouille en coordination avec les forces armées libanaises (FAL)
Liban : La Force Commander Reserve (FCR) patrouille en coordination avec les forces armées libanaises (FAL)
Liban : La Force Commander Reserve (FCR) patrouille en coordination avec les forces armées libanaises (FAL)
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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 07:58
photo MinDef FR

photo MinDef FR

 

16/09/2014 Jean Guisnel - Défense ouverte / Le Point.fr

 

En voyage aux Émirats arabes unis et en Égypte, le ministre de la Défense n'a qu'un seul pays en tête : la Libye, où les djihadistes prolifèrent.

 

Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a assisté lundi matin aux "premiers" (à tout le moins, telle est la version officielle) décollages de Rafale pour des vols de reconnaissance au-dessus de l'Irak, afin de les médiatiser avant l'ouverture de la conférence de Paris au ministère des Affaires étrangères. Ces décollages de la base d'al-Dhafra, aux Émirats arabes unis, n'ont pas de signification opérationnelle particulière mais leur annonce peu après 7 heures a permis une opération de communication politique et diplomatique supplémentaire.

L'état-major des armées a pour sa part détaillé l'opération en fin de journée. La France dispose à al-Dhafra de six Rafale, d'un avion ravitailleur Boeing C-135 et d'un avion de reconnaissance Atlantique de la marine nationale. Le dispositif demeure donc des plus modestes. C'est d'ailleurs celui qui est présent en permanence aux Émirats en vertu des accords avec ce pays. Aucun renfort n'a été mis en place à ce jour.

 

Spirale de la défaite

La visite de Le Drian aux Émirats arabes unis, puis au Caire lundi soir, n'est pas seulement consacrée au problème de l'État islamique et du terrorisme sur le territoire syro-irakien. En réalité, le ministre de la Défense est actuellement très préoccupé par un autre problème : celui de la Libye. Il l'avait évoqué la semaine dernière dans un discours remarqué. On insiste dans son entourage sur la nécessité de bloquer le développement d'un sanctuaire djihadiste au sud de la Libye, déjà installé mais encore embryonnaire : "du Waziristan (ouest du Pakistan) au golfe de Guinée, les djihadistes forment une série de taches sur la carte. Ils échangent et se parlent. Des spécialistes en explosifs naviguent d'une zone à l'autre. Nous n'en sommes pas là encore, mais notre rôle est de les réduire, de les isoler les uns des autres, de nous renforcer sur leurs points faibles et de les faire entrer dans la spirale de la défaite. C'est bien pour cela que nous nous intéressons à la Libye !" À ce jour, ce pays qui a sombré dans l'anarchie est utilisé par les djihadistes comme base arrière, pour se consolider après les opérations au Niger, au Mali ou encore en Algérie.

 

Demande d'assistance

À deux reprises entre le 18 et le 25 août derniers, un événement considérable s'est produit : sans en avoir informé leurs alliés occidentaux, et notamment pas les Américains, les armées de l'air des Émirats et de l'Égypte ont conjointement lancé des raids secrets contre la Libye.

Les services de renseignements américains et français, pour ne citer qu'eux, n'ont pas manqué une miette de ces épisodes. Ils ont notamment assisté avec un certain étonnement au décollage des appareils des Émirats, à leurs ravitaillements en vol et au succès de leurs missions. À Paris, on se dit convaincu que ces deux pays seraient disposés à prêter main forte à la France pour sécuriser le sud de la Libye, qui inquiète tous ses voisins. Voyageur inlassable dans cette partie du monde, le ministre de la Défense a insisté auprès du chef de l'État François Hollande sur l'attention qu'il faut porter aux alertes lancées par les autorités frontalières de la Libye et singulièrement celles du Tchad, de la Tunisie et de l'Algérie. Il devait s'entretenir précisément de cette situation lundi soir avec le maréchal Abdel Fattah al-Sissi, chef de l'État égyptien.

Charles de Gaulle expliquait dans Mémoires de guerre à propos de son départ pour l'armée du Levant en 1929 : "Vers l'Orient compliqué, je volais avec des idées simples." Il ajoutait : "Je savais qu'au milieu de facteurs enchevêtrés une partie essentielle s'y jouait. Il fallait donc en être." Depuis 85 ans, les choses ont-elles changé ? De ce point de vue, pas vraiment !

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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 07:57
GABIAN 2014 : troisième phase de l’entraînement au large de Toulon

 

15/09/2014 Sources : Marine nationale

 

Jusqu’au 19 septembre 2014, l’entraînement Gabian se déroule en mer Méditerranée. Cet exercice, préparé et conduit quatre fois par an, consiste en une période de mer concentrée sur quelques jours pour permettre aux unités basées à Toulon de maintenir leurs aptitudes à la navigation, à la manœuvre, aux missions traditionnellement dévolues à la Marine nationale : entraînement de ravitaillement à la mer, de lutte contre les navires et les avions, de tirs contre cibles de surface et aériennes, de simulation de voie d’eau ou d’incendie…

 

Cet entraînement est organisé par l’état-major de la force d’action navale et conduit par le commandant de la frégate Montcalm. Il mobilise des forces de surface, des sous-marins, des aéronefs et des fusiliers marins, rassemblant en mer près de 2000 marins.

 

Les bâtiments participants :

-         Bâtiment de Projection et de Commandement Mistral ;

-         Frégate de défense aérienne Chevalier Paul ;

-         Transport de Chaland de Débarquement Siroco ;

-         Frégate anti sous-marine Montcalm ;

-         Bâtiment de Commandement et de Ravitaillement Marne ;

-         Pétrolier-Ravitailleur Meuse ;

-         Frégates légères furtives  Guépratte et Surcouf ;

-         Avisos patrouilleurs de haute mer  Commandant Bouan, Commandant Birot et Enseigne de vaisseau Jacoubet ;

-         Patrouilleurs de haute mer l’Adroit ;

-         Chasseur de mines tripartite Lyre ;

-         Bâtiments base de plongeurs-démineurs Achéronet Pluton ;

-         Flottille amphibie.

 

A l’occasion d’un passage en Méditerranée, le bâtiment de transport HMS Ocean de la Royal Navy, armé d’hélicoptères Merlin de lutte anti sous–marine, participera à une partie de Gabian.

 

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