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9 décembre 2015 3 09 /12 /décembre /2015 12:55
Dommages subis par un VAB suite à l'explosion d'une mine anti-char (BARKHANE- fev 2015) photo SIMMT

Dommages subis par un VAB suite à l'explosion d'une mine anti-char (BARKHANE- fev 2015) photo SIMMT

 

09.12.2015 COMMISSION DE LA DÉFENSE NATIONALE ET DES FORCES ARMÉES

 

RAPPORT D’INFORMATION DÉPOSÉ en application de l’article 145 du Règlement PAR LA COMMISSION DE LA DÉFENSE NATIONALE ET DES FORCES ARMÉES en conclusion des travaux d’une mission d’information (1) sur les conséquences du rythme des opérations extérieures sur le maintien en condition opérationnelle des matériels ET PRÉSENTÉ PAR M. Alain MARTY et Mme Marie RÉCALDE, Députés.

 

La mission d’information sur les conséquences du rythme des opérations extérieures sur le maintien en condition opérationnelle des matériels, est composée de :

– M. Alain Marty et Mme Marie Récalde, rapporteurs ;

– MM. Jean-Jacques Bridey, Philippe Folliot, Damien Meslot, Jacques Moignard et Philippe Nauche, membres.

SOMMAIRE

INTRODUCTION 7

 

PREMIÈRE PARTIE : DES ARMÉES DURABLEMENT ENGAGÉES SUR DES THÉÂTRES MULTIPLES ET PARTICULIÈREMENT HOSTILES 11

 

I. LES OPEX MAJEURES SE SUCCÈDENT VOIRE SE JUXTAPOSENT À UN RYTHME SOUTENU DEPUIS 2011 ET S’INSCRIVENT DANS LA DURÉE 11

 

A. UNE INTENSITÉ ET UN RYTHME OPÉRATIONNELS INÉDITS 11

1. Point sur les OPEX en cours et les matériels déployés 11

a. Le périmètre des OPEX 11

b. Les matériels déployés 14

2. Quelques rappels sur les OPEX majeures les plus récentes 16

a. L’opération Barkhane dans la bande sahélo-saharienne : le plus important dispositif français en opération extérieure 16

b. L’opération Sangaris en République centrafricaine 17

c. L’opération Chammal en Irak et en Syrie 19

3. Un rapide historique statistique de nos engagements extérieurs 22

4. Un niveau d’engagement très élevé, dépassant le modèle décrit par le Livre blanc 24

 

B. AU-DELÀ DES OPEX STRICTO SENSU, LES ARMÉES MÈNENT DE MULTIPLES MISSIONS À L’EXTÉRIEUR DES FRONTIÈRES NATIONALES 25

1. La marine nationale : une armée naturellement en opération à l’extérieur 25

2. La présence et les actions des armées hors des frontières sans pour autant être considérées comme des OPEX 26

 

II. DES CONDITIONS D’ENGAGEMENT EXIGEANTES ET TRÈS CONSOMMATRICES DE POTENTIEL OPÉRATIONNEL 27

 

A. DES CONDITIONS GÉOGRAPHIQUES ET CLIMATIQUES EXTRÊMES ET INÉDITES POUR LES MATÉRIELS 27

1. Des zones définies comme sévères selon les classifications de référence 27

2. Des théâtres particulièrement vastes 29

 

B. DES MATÉRIELS CONFRONTÉS À TROIS PHÉNOMÈNES OPÉRATIONNELS 30

1. La surintensité 30

2. La suractivité 31

3. Les dommages de guerre 32

 

C. LES CONSÉQUENCES POUR LES MATÉRIELS 36

1. Les matériels qui souffrent le plus en OPEX : la nature et la gravité des dommages constatés 37

2. Les matériels rendus inutilisables 43

 

III. LA CONDUITE DU MCO EN OPEX 44

 

A. L’ORGANISATION DU MCO 44

1. Les différents niveaux d’intervention 44

2. La chaîne logistique : le CSOA, tour de contrôle des acheminements stratégiques 47

a. La logistique en OPEX : des contraintes spécifiques 48

b. Les flux logistiques en opération : quelques statistiques 49

c. Les procédures douanières 51

3. Les moyens humains et matériels consacrés à l’entretien sur place 52

4. Les moyens financiers : les surcoûts de MCO engendrés par les OPEX 53

 

B. L’EFFICACITÉ DU MCO EN OPEX : UNE GRANDE DISPONIBILITÉ DES MATÉRIELS ENGAGÉS DANS TOUTES LES ARMÉES MALGRÉ L’EXISTENCE DE TENSIONS 55

1. Dans les milieux terrestre et aéroterrestre 55

2. Dans le milieu aérien 57

3. Dans le milieu naval 58

 

C. LES PROBLÉMATIQUES SPÉCIFIQUES À L’ENTRETIEN DES MATÉRIELS EN OPEX 59

1. Les distances par rapport à la métropole et la dispersion logistique des théâtres 59

2. La qualité des infrastructures 60

3. Des procédures douanières parfois compliquées 60

4. Les conséquences sur l’activité industrielle des conditions d’utilisation des matériels projetés et de la durée des opérations 61

 

DEUXIÈME PARTIE : LES CONSÉQUENCES DES OPEX SUR LES CAPACITÉS OPÉRATIONNELLES 63

 

I. LA PRIORITÉ DONNÉE AUX OPEX EMPORTE DES CONSÉQUENCES EN TERMES DE DISPONIBILITÉ DES MATÉRIELS ET DE PRÉPARATION OPÉRATIONNELLE EN MÉTROPOLE 63

 

A. LES OPEX ENTRAÎNENT UN TRANSFERT DE L’INDISPONIBILITÉ VERS LA MÉTROPOLE 63

1. Présentation synthétique des principales difficultés rencontrées pour les matériels non projetés 63

2. Des ressources humaines insuffisantes pour assurer la maintenance de la totalité des parcs 64

3. Des rechanges et éléments bénéficiant d’abord aux matériels déployés 64

4. Statistiques de disponibilité pour le milieu terrestre 65

5. Statistiques de disponibilité pour le milieu aérien 65

6. La particularité des missions de la marine conduit à ne pas distinguer entre disponibilité technique en OPEX et hors OPEX 66

 

B. LA PRÉPARATION OPÉRATIONNELLE ET L’ENTRAÎNEMENT DES FORCES SONT AFFECTÉS PAR RICOCHET 68

1. Un sous-dimensionnement des moyens qui affecte la préparation et la formation des personnels 68

2. Quelques exemples concrets 69

 

C. UN MCO COMPLIQUÉ PAR CERTAINS FACTEURS 70

1. Des matériels difficilement « régénérables », qui ne peuvent donc être réintégrés rapidement dans les unités en métropole 70

2. Le maintien en parc de matériels vieillissants, donc plus coûteux à l’entretien 72

 

II. CE QUI A DÉJÀ ÉTÉ FAIT : LA RÉFORME DE L’ORGANISATION DU MCO ET LA REVALORISATION DES CRÉDITS D’EPM PAR LA LPM 2014-2019 73

 

A. UNE GOUVERNANCE DU MCO PAR MILIEU ET NON PAR ARMÉE 73

1. L’architecture globale du MCO 73

2. Le MCO-Air, précurseur de l’approche par milieu 74

3. Le MCO-Terre, une gestion en pool des matériels 78

4. Le MCO-Mer, un milieu quasiment « mono-armée », individualisé et rythmé par des cycles pluriannuels de maintenance 80

 

B. LA REMONTÉE PROGRESSIVE ET ATTENDUE DES CRÉDITS D’EPM DANS LE CADRE DE LA LPM ET DE SON ACTUALISATION 82

1. L’évolution des coûts de MCO pour les trois armées 82

2. Les revalorisations des crédits dans le cadre de la LPM 2014-2019 83

3. Des prévisions de dépense qui restent néanmoins supérieures aux ressources 84

 

TROISIÈME PARTIE : AU-DELÀ DES AVANCÉES RÉALISÉES ET DES EFFORTS FINANCIERS DÉJÀ CONSENTIS, D’AUTRES PISTES D’ÉVOLUTION PEUVENT ÊTRE TRACÉES 85

 

A. FAIRE COÏNCIDER DAVANTAGE LES RESSOURCES HUMAINES ET FINANCIÈRES AVEC LES BESOINS OPÉRATIONNELS 85

1. Aligner les ressources financières sur les besoins 86

2. Renforcer les ressources humaines 91

3. Rester attentif aux évolutions du maintien en condition de sécurité (MCS) 93

 

B. POURSUIVRE LES ACTIONS D’AMÉLIORATION DE LA LOGISTIQUE ET FLUIDIFIER LES PROCÉDURES DOUANIÈRES 93

1. Raccourcir et renforcer la « boucle de maintenance » 93

2. Améliorer les procédures de dédouanement par un dialogue avec les autorités locales 96

3. Assurer la qualité des lots de rechanges 97

4. Moderniser la composante logistique de la flotte 97

 

C. RESTER VIGILANT SUR LA CONDUITE DES PROGRAMMES D’ARMEMENT ET LE MCO INITIAL 98

1. Veiller aux cadences de livraison 98

2. Préserver voire augmenter la durée du MCO initial, dans le respect des contraintes opérationnelles 99

 

D. PARFAIRE LES RELATIONS AVEC L’INDUSTRIE 100

1. Améliorer les capacités de l’administration pour assurer des relations équilibrées avec l’industrie 100

2. Déterminer un partage des tâches optimal et favoriser les échanges entre capacités publiques et capacités privées pour assurer l’efficacité opérationnelle au profit des troupes engagées 102

3. Rester vigilant quant au maintien des compétences et des capacités au niveau industriel 104

4. Apporter des précisions aux contrats de MCO 104

5. Améliorer la chaîne informatique 105

6. Veiller aux conséquences de la réglementation européenne REACH pour la conduite concrète des opérations de maintenance 105

 

E. IMPLIQUER PLUS FORTEMENT NOS PARTENAIRES EUROPÉENS 106

1. Faire reconnaître aux Européens la réalité en matière sécuritaire : « sans l’armée française, l’Europe serait sans défense » 106

2. Négocier énergiquement pour obtenir un « partage du fardeau » 107

 

SYNTHÈSE DES RECOMMANDATIONS 109

 

EXAMEN EN COMMISSION 111

ANNEXE 1 : Liste des personnes auditionnées 127

ANNEXE 2 : Liste des personnes rencontrées par les rapporteurs lors de leurs déplacements 131

 

Télécharger le Rapport mission d’information sur les conséquences du rythme des Opex sur le MCO des matériels

 

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9 décembre 2015 3 09 /12 /décembre /2015 08:55
Entrainement Zohan : Le Jean Bart coopère avec le 54ème régiment d’artillerie

 

8 Décembre 2015 Marine nationale

 

Début décembre, en méditerranée, la frégate anti-aérienne (FAA) Jean Bart a organisé et coordonné un entraînement de défense sol-air impliquant des moyens du 54ème régiment d'artillerie (RA) de Hyères,  des aéronefs de de la Marine, de l’armée de l’Air  et des sociétés SECAPEM et AVDEF.

 

Dans un scénario qui n’était pas sans rappeler celui de la crise des Malouines, le Jean Bart avait pour mission de protéger une île amie, menacée par les forces d’un pays adversaire, avec un dispositif sol-air interarmées et ce, dans le cadre d’un mandat de l’ONU. Pendant quatre jours, la solide défense aérienne des marins, des terriens et des aviateurs, a contré les 60 avions de chasse impliqués.

 

Zohan a permis de renforcer l’interopérabilité des trois armées dans le domaine de la défense sol-air en zone littorale, hors théâtre national.

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9 décembre 2015 3 09 /12 /décembre /2015 08:50
HMS Bulwark's Cougar 15 Deployment


4 déc. 2015 Royal Navy
 

HMS Bulwark is due home on Monday 7th December after operations in the Mediterranean leading the Royal Navy's Cougar 15 deployment.

Cougar 15 consisted of exercises with the French Navy off Corsica and then Exercise Trident Juncture, the largest NATO exercise for a decade involving 30 nations, 60 ships and 36000 personnel.

When away from exercises and operations, the Ship has paid port visits to Gibraltar, Toulon, Palermo and Malta. High profile visits have been received from the Prime Minister, Home Secretary and high ranking NATO officials culminating with a ‘Cheer Ship’ for Her Majesty the Queen in Malta.

HMS Bulwark completed the deployment by providing security support to the Maltese Armed Forces for the Commonwealth Heads of Government Meeting.

This 3 minute video captures the essence of HMS Bulwark's deployment and the Cougar 15 deployment.

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9 décembre 2015 3 09 /12 /décembre /2015 08:30
Daesh utilise aussi des armes de fabrication franco-allemande

 

08/12/2015 Par Guillaume Descours – LeFigaro.fr

 

Selon un rapport d'Amnesty international, les très nombreuses armes et munitions utilisées par Daech proviennent principalement des pays qui se battent contre l'organisation terroriste.

 
L'État islamique est souvent décrit comme l'organisation terroriste la plus organisée et surtout la plus autonome. Pourtant, si son économie est florissante, notamment grâce au pétrole, l'équipement de son armée est loin d'être aussi indépendant. Selon un rapport publié par l'ONG, Amnesty International, Daech possède une grande quantité d'armes fabriquées dans plus de vingt-cinq pays occidentaux différents dont les États-Unis, la Chine ou encore l'Europe.

Il dispose aujourd'hui d'un arsenal impressionnant: fusils d'assauts, M16, missiles antichars et sol-air, mortiers, armes de poing… Des armes destinées à équiper les nombreux soldats de l'EI. Selon le rapport de l'ONG, sur le seul mois de juin 2014, l'organisation a saisi assez d'armes pour équiper trois divisions d'une armée conventionnelle, soit environ 40.000 à 50.000 soldats. Et parmi celles-ci, se trouvent des armes de fabrication franco-allemande. «C'est quelque chose de sûr. On peut savoir de quels types de fabrication sont les armes de l'EI. Mais il est beaucoup plus difficile de chiffrer le nombre d'armes qui proviennent de tel ou tel pays», explique Aymeric Elluin, chargé de campagne Arme et Impunité à Amnesty France.

 

Une situation contradictoire

Si Daech a réussi, depuis plusieurs années, à rassembler autant d'armes et de munitions, c'est notamment en saisissant, directement sur le terrain, les stocks des autres armées dans les pays où il est implanté. «L'Irak, c'est une caverne d'Ali Baba pour l'État islamique. Ils n'ont qu'à se baisser pour ramasser et c'est cette saisie d'armes qui est leur principale source d'approvisionnement».

C'est donc une situation paradoxale qui s'est mise en place sur le théâtre irako-syrien. Depuis plusieurs semaines, les chefs d'États et responsables gouvernementaux ne cessent de marteler que Daech doit être détruit, alors qu'il mène sa campagne de terreur avec les armes de ceux qui les combattent. «On a plongé dans une situation complétement absurde puisque leur principale force vient de nos propres armement. Et ça se chiffre en millions de dollars», indique Aymeric Elluin.

Pour l'ONG, la situation est alarmante depuis plusieurs années. Mais le véritable tournant intervient en 2003, lorsque l'Irak a été innondé d'armes par les Américains. «Ils ont cru qu'en donnant des milliards de dollars d'armes à l'armée irakienne, la situation allait s'améliorer mais ça a été l'inverse. Aujourd'hui, personne ne peut affirmer que la sécurité a été rétablie dans ce pays. Il y a des pillages, il y a des trafics... Et comme toujours, ce sont les civils qui payent le prix fort de cette situation», reprend le chargé de campagne d'Amnesty International.

 

Contrer le phénomène

Pour endiguer la prolifération d'armes dans la région, qui risque à tout moment de terminer aux mains des terroristes de Daech, l'ONG demande une coopération judiciaire et pénale entre les pays. «Si l'on veut vraiment détruire l'État islamique, il faut commencer par faire ce qu'il y a de plus simple. C'est-à-dire prendre nos responsabilités et contrôler les marchés d'armes dans cette région». Pour Amnesty International, il faut mettre en place un embargo total sur les armes en Syrie.

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9 décembre 2015 3 09 /12 /décembre /2015 08:30
Ces anciens militaires partent combattre Daech pour «laver l'honneur de la France»

 

08/12/2015 Par

 

RÉCIT - Philippe a créé cette brigade pour aller aider les chrétiens d'Orient. D'ici la fin de l'année, il aura envoyé 70 hommes sur le terrain. Une goutte d'eau, dit-il, pour « laver l'honneur de la France ».

 

«Assyriens et Français athées et chrétiens pour la protection des chrétiens d'Orient et la lutte contre l'EIIL. Parce que nous ne pouvons fermer les yeux, nous ne pardonnons pas et nous ne cautionnons pas, nous agissons»: c'est ainsi que la Légion franco-assyrienne (Assyrian French Légion-AFL) définit son projet sur sa page Facebook. Leur but premier: «Créer une armée chrétienne pour lutter contre la barbarie islamique, protéger les chrétiens d'Orient et toutes les populations opprimées par celle-ci.»

Ces combattants ont été repérés par Daech. Dans un des numéros de Dar al-Islam, le magazine de l'État islamique en français, dans la rubrique «Dans les mots de l'ennemi», on peut lire: «Des anciens soldats français, américains, viennent en Syrie pour jouer le rôle manqué de l'Occident, poussé par un désespoir des plus totals (sic). Certains se réunissent maintenant sous une bannière nommée Dwekh Nashwa».

Philippe est un ancien militaire de 58 ans. C'est lui qui a créé l'AFL. Il refuse de donner davantage de détails sur son parcours. Dès 2014, il a cherché à prendre contact avec des ONG pour aller aider les chrétiens d'Orient. Il part avec un groupe d'anciens en Irak pour aller reconstruire une église. C'est là qu'il rencontre Dwekh Nashwa (Dwekh Nawsha signifie «prêts au sacrifice» en dialecte araméen), une milice chrétienne reliée au parti assyrien, qui l'alerte sur la nécessité de protéger les Chrétiens et les Yazidis persécutés par Daech. Il décide alors, avec un groupe de jeunes retraités ayant 10 ou 15 ans de service dans l‘armée, de partir combattre. Au début de l'année prochaine, il aura envoyé 70 personnes sur le terrain. Il a trois groupes répartis sur trois fronts: à Sinjar à la frontière syrienne, dans le Nord de l'Irak et sur la plaine de Ninive.

Suite de l'article

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8 décembre 2015 2 08 /12 /décembre /2015 19:55
Opération #FierDeNosSoldats pour nos militaires en mission

 

08/12/2015 Armée de Terre

 

Alors que les fêtes de fin d’année approchent et que chacun se prépare à retrouver sa famille, des milliers de soldats de l’armée de Terre s’apprêtent à vivre ces événements loin de leurs proches. Les pages Facebook et Twitter de l’armée de Terre se font donc l’écho, auprès d’eux, de centaines de messages de sympathie et de vidéos de soutien réalisées spécialement pour l’occasion.

 

Les fêtes arrivent et 20 000 soldats de l’armée de Terre sont loin de leur famille, déployés en opérations intérieures (OPINT) et extérieures (OPEX). Les pages Facebook et Twitter de l’armée de Terre relaieront, comme chaque année, des centaines de messages de sympathie, à l’image du 31e régiment du génie (31e RG).

 

Les sapeurs d’Afrique projetés en cette fin d’année 2015 recevront en effet une petite pensée qui leur fera chaud au cœur : des dessins d’écoliers. Castelsarrasin, Moissac, Valence d’Agen, Lafrançaise et Saint Nicolas de la Grave, les écoles des villes avec lesquelles les compagnies du régiment sont jumelées se sont mobilisées pour le projet « Un dessin pour un soldat du 31e RG en OPEX ». Projet qui a largement dépassé les espérances du régiment puisque 935 dessins, réalisés individuellement ou en groupe, ont été récupérés !

 

Cette action permet d’entretenir de façon concrète et utile le lien Armée-Nation. Actuellement, plus de 250 sapeurs d’Afrique sont engagés en OPEX ou mission courte durée : Liban, Côte d’Ivoire, Niger, Irak, Centrafrique, Djibouti et Martinique.

 

De leur côté, les militaires projetés envoient également leurs messages à leurs proches, à leurs unités et à leurs amis. Continuez donc de nous suivre pour retrouver et partager nos messages de soutien sur Facebook et Twitter, et « likez » les ou répondez-y pour témoigner de votre sympathie.

 

N’hésitez pas également à participer de quelque manière qui vous plaise sur les réseaux sociaux (dessins, chansons, photos, …) en ajoutant le hashtag de cette nouvelle opération 2015 : #FierDeNosSoldats !

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8 décembre 2015 2 08 /12 /décembre /2015 17:55
Mise en place d’une cellule d’aide aux volontaires de la Défense

 

08/12/2015 Sources : Gouverneur militaire de Paris

 

Vous désirez aider les armées et les pouvoirs publics mais ne savez pas comment faire ? Pour vous aider, une cellule téléphonique a ouvert le 1er décembre pour vous assister dans vos démarches.

 

Depuis le 1er décembre, une cellule temporaire d’aide aux personnes désireuses d’aider les armées et les pouvoirs publics est ouverte. Mise en place au sein du cabinet du gouverneur militaire de Paris, elle fonctionnera jusqu’à Noël.

 

Elle s’adresse aux personnes déjà réservistes et celles qui, désireuses de rejoindre la réserve opérationnelle ou la réserve citoyenne, souhaiteraient obtenir une réponse personnalisée et actualisée à leur volontariat. Cette cellule aura pour mission d’orienter ces personnes afin de faciliter la réalisation de leur projet.

 

Depuis les attentats du 13 novembre dernier, de nombreux citoyens ont manifesté leur désir de se porter volontaires pour aider les armées et les pouvoirs publics. Le ministère de la Défense se devait de répondre à cette demande en accueillant toutes les offres de volontariat.

 

Pour contacter cette cellule, un numéro est à votre disposition : 01 44 42 39 44, ou 08 01 820 120 de 9h à 17h30.

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8 décembre 2015 2 08 /12 /décembre /2015 17:55
Télécoms militaires : les satellites COMSAT-NG mis sur orbite par Le Drian

Le montant du programme COMSAT NG s'élève à 3,8 milliards d'euros environ sur une période de 17 ans, dont 1 milliard d'euros pour la première tranche portant sur la construction des deux premiers satellites (Crédits : Thales Alenia Space)

 

08/12/2015 Par Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le ministère de la Défense a donné son feu vert au lancement du programme de deux satellites de télécoms militaires baptisé COMSAT NG. Le coût du programme s'élève à près de 4 milliards d'euros sur 17 ans.


La France s'offre ce qu'il y a de mieux dans les télécoms militaires. Lors du dernier comité ministériel d'investissement (CMI), le ministère de la Défense a donné, selon des sources concordantes, son feu vert au lancement de COMSAT NG (COMmunications par SATellite Nouvelle Génération). Compte tenu de son caractère hautement sensible, le marché est passé de gré à gré, en application de l'article 346 du Traité de l'Union européenne.

Ce programme va succéder à partir de 2020 au système Syracuse III. Confiés à Thales Alenia Space (TAS) et Airbus Defence and Space, les deux satellites de télécoms vont fournir un système de communications militaires "robuste" face aux menaces adverses (agressions informatiques, brouillage...). La mise en service du premier satellite est prévue pour 2020, le second en 2021.

 

Un programme de près de 4 milliards d'euros

Le montant du programme COMSAT NG s'élève à 3,8 milliards d'euros environ sur une période de 17 ans, dont 1 milliard d'euros pour la première tranche portant sur la construction des deux premiers satellites. Ce montant inclut également le développement, la construction éventuelle d'un troisième satellite en option, le segment sol du système, le lancement des satellites et la maintenance du système complet.

Les industriels ont signé la semaine dernière le contrat, qui doit être approuvé par Bercy. Sa notification par la direction générale de l'armement (DGA) est attendue dans les tous derniers jours de 2015. La construction du budget 2015 prévoyait une autorisation d'engagement de 817 millions d'euros cette année. Pour  2016, 170,30 millions d'euros d'autorisations d'engagement et 69,8 millions d'euros de crédits de paiement sont inscrits au projet de loi de finances au profit de COMSAT NG. Les travaux de levée de risques technologiques ont été lancés en 2013 et la phase d'élaboration en juin 2014.

 

Thales (65%) et Airbus (35%) se partagent le programme

Le ministère de la Défense a confié à Thales Alenia Space (TAS), qui sera mandataire, la maîtrise d'oeuvre du système complet (satellites et segment sol). TAS, qui jusqu'ici était le maître d'oeuvre du système Syracuse, sera également responsable des charges utiles, en incluant la bande X, qui sert à la dissuasion nucléaire, la bande Ka, utilisée pour l'internet par satellite, et l'anti-brouillage, précise-t-on à La Tribune. Ce schéma industriel doit aussi être prolongé à l'exportation. Notamment en Arabie Saoudite et au Qatar, qui souhaitent se doter de satellites de télécoms militaires.

Les deux industriels se partagent la construction des deux satellites. Airbus utilisera sa plateforme électrique Eurostar 3000 tandis que TAS Spacebus Neo, qui a vu le jour grâce au programme européen de l'ESA (Agence spatiale européenne), Neosat. Ce programme permettra une réduction de 30% du coût des satellites par rapport aux concepts actuels. Au total, le ministère de la Défense a confié à TAS environ 65% du programme et 35% à Airbus.

 

Commercialisation des capacités non utilisées

Après avoir longtemps hésité à acheter de la capacité en partenariat public privé (projet Nectar), le ministère de la Défense va finalement acheter de façon très classique COMSAT NG. Mais il y a introduit une nouveauté, une partie du contrat fait l'objet d'un partenariat public privé (PPP) entre l'Etat et les deux industriels. TAS et Airbus pourront revendre des capacités non utilisées par les forces armées françaises. D'ailleurs, l'Etat a profité de cette nouveauté pour mettre la pression sur les deux industriels sur le montant du contrat afin de faire baisser le prix du système COMSAT NG. Cela a joué sur moins de 10% du montant global du contrat, selon nos informations.

Pour l'heure, les deux industriels, via leur filiale services (Telespazio pour Thales et Airbus Defence and Space Services), vont pouvoir commercialiser à leurs comptes les capacités non utilisées par les forces armées françaises, notamment au début de la mise en service de COMSAT NG (2020-2030). Car le programme n'est dimensionné pour l'armée française qu'en fin de vie (2030-2035). L'Etat, qui a déjà profité du PPP pour faire baisser le montant du contrat, pourrait en outre récupérer une partie du produit de la commercialisation des surcapacités de COMSAT NG si les deux industriels parviennent à vendre au-delà des objectifs fixés par le contrat.

 

COMSAT NG, une priorité du Livre blanc

Ce programme répond aux besoins des armées en termes de capacités de télécoms par satellites nécessaires à l'engagement des forces françaises et au commandement des militaires déployés, sur le territoire national et lors d'opérations extérieures (OPEX), dont notamment celles sur les zones prioritaires définies par le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale de 2013, étendues de l'Atlantique jusqu'aux Antilles.

COMSAT NG assurera dans un premier temps la cohérence avec Syracuse III et répondra à l'évolution du besoin et de la menace, en particulier en termes de débit, d'utilisations tactiques des stations (encombrement réduit, robustesse, facilité d'emploi...), de capacité à communiquer en mouvement (drones, porteurs terrestres et aéronautiques...) et d'interopérabilité avec l'OTAN.

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8 décembre 2015 2 08 /12 /décembre /2015 17:45
photo DCSCA

photo DCSCA

 

08/12/2015 Sources : DCSCA

 

Le SCA est aujourd’hui engagé dans une transformation majeure qui vise à amener l’administration générale et le soutien commun au meilleur niveau pour accompagner nos soldats sur l’ensemble du spectre de leurs missions. L’aspect opérationnel, essentiel, exige en effet du soutien commissariat la  même excellence que celle qui anime les forces. Pour ce faire, les expérimentations conduites avec  l’ensemble des acteurs du soutien commissariat visent à concevoir un soutien rénové s’appuyant sur toutes les opportunités, en métropole, outre-mer mais aussi à l’étranger et en opération.

 

Présent dès le début d’un engagement, et sous l’autorité du centre de planification et de conduite des opérations (CPCO), le SCA met en œuvre une chaîne de soutien opérationnel qui permet de garantir la continuité du soutien ainsi que la simultanéité du soutien courant et du soutien des engagements opérationnels. Cette chaîne fait intervenir la direction centrale, l’état-major opérationnel (EMO), le centre interarmées d’administration des opérations (CIAO), les centres experts, les établissements logistiques (ELOCA), et les directions du commissariat en opération extérieure (DIRCOM).

 

Afin d’assurer, sous l’autorité de l’ASIA* de théâtre, nos missions tactiques sur les théâtres d’opérations, le fuseau Ouest de l’opération Barkhane va connaître dès le mois de février 2016 une expérimentation d’un nouveau concept d’emploi : le soutien « commissariat en opération ». Ainsi, s’il assure actuellement sur les théâtres d’opérations les fonctions d’administration générale au sein des DIRCOM (expertise administrative générale, finances, achats, solde, contentieux et aide juridique au commandement, état-civil, gestion du personnel civil de recrutement local et contrôle interne), il ne met pas en œuvre ses fonctions logistiques (soutien de l’homme, habillement, restauration-hôtellerie-loisirs, gestion base-vie). Il les anime au niveau stratégique mais c’est l’armée de terre, au sein des bataillons logistiques (BATLOG), qui les met en œuvre sur les théâtres. Par ailleurs, les fonctions « alimentation » et « gestion base-vie » manquent de coordination ou sont assurées par d’autres opérateurs.

 

L’expérimentation menée à Barkhane vise donc, pour le SCA, à assurer l’ensemble de ses fonctions logistiques pour assurer un soutien commissariat intégré sur les théâtres d’opérations.

Plusieurs axes sont définis :

- améliorer la coordination de la fonction « soutien de l’homme » ;

- identifier le périmètre d’un « soutien de base-vie » dont la mise en œuvre échoirait au SCA, en cohérence avec les autres acteurs du soutien et le commandement, en y intégrant les détachements

- mettre en place sur le théâtre un détachement de « soutien base-vie », en prenant en compte les attributions de l’ *adjoint soutien interarmées (ASIA), du centre de soutien des opérations et des acheminements (CSOA), du J4 de théâtre et de la DIRCOM, tout en définissant les prérogative respectives du SCA et du commandement de théâtre ;

- mettre en œuvre une préparation collective des modules de soutien « commissariat ».

 

Évolution significative du soutien des opérations par le SCA, l’expérimentation, qui s’étendra de février à septembre 2016, sera conduite sous l’autorité de l’ASIA* et verra un détachement «commissariat » s’occuper des domaines suivants :

- alimentation-loisirs : restauration, condition du personnel en opération, vivres opérationnels, boulangerie de campagne,

- gestion des sites : hébergement, entretien, gestion des déchets, prévention contre l’incendie, maintenance,

- gestion des équipements « commissariat » : tenues de combat, effets de protection balistique, matériels de vie en campagne, équipements de protection individuelle et tenues professionnelles, affaires mortuaires.

 

Expérimentation Barkhane : dispositif soutien de l’homme sur le fuseau ouest

L’opération Barkhane se déroule dans cinq pays de la bande sahélo-saharienne : Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Nier, Tchad. Regroupant 3 000 militaires, une vingtaine d’hélicoptères, 200 véhicules de logistique, 200 blindés, 6 avions de chasse, 3 drones et une dizaine d’avions de transport, elle est séparée en deux fuseaux, est et ouest, permettant de prendre en compte l’immensité du théâtre.

L’expérimentation « soutien commissariat » aura lieu dans le fuseau ouest de février à septembre 2016.

1 800 militaires seront soutenus par un détachement commissariat de 83 personnes ( À noter : N’Djamena au Tchad Antenne Détachement commissariat : 4 militaires ).

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8 décembre 2015 2 08 /12 /décembre /2015 17:45
photo C-J Marces - ba188

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08/12/2015 Sources : Ministère de la Défense

 

Du 21 au 26 novembre 2015, l’État-major interarmées (EMIA) des Forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) a effectué un exercice de planification et de conduite d’une opération sur un scénario fictif de crise régionale.

 

Exercice annuel de rentrée des FFDj, Ambouli constitue une activité d’entraînement majeure pour l’EMIA dans sa version Poste de commandement interarmées (PCIA). L’édition 2015 avait pour thème l’engagement des FFDj dans une coalition dont la France était nation cadre. Déclenché à la demande d’un pays cherchant à recouvrer son intégrité territoriale, en vertu de nos accords de coopération en matière de défense, cet engagement fictif visait à valider les méthodes et procédures de travail collaboratif entre l’EMIA et les formations engagées par les FFDj pour la planification et la conduite de l’opération.

 

Cette année, Ambouli s’est concentré sur la partie PCIA sans déploiement de force (LIVEX), mais plusieurs représentants des nations alliées étaient présents au titre d’observateurs et/ou officiers de liaison (Djibouti, Espagne, Etats-Unis).

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la République de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. À ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. De plus, les forces françaises stationnées à Djibouti soutiennent l’armée Djiboutienne dans ses efforts pour renforcer ces capacités militaires en général, dont en particulier la capacité à participer aux opérations de maintien de la paix. Plusieurs fois par an, les FFDj contribuent ainsi à la formation de militaires africains dont les pays ont des accords bilatéraux avec la France.

photo C-J Marces - ba188photo C-J Marces - ba188
photo C-J Marces - ba188

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8 décembre 2015 2 08 /12 /décembre /2015 17:30
Le 5 décembre 2015, trois Mirage 2000N de l’escadron de chasse 2/4 La Fayette de la base aérienne 125 d’Istres ont rallié la Base aérienne projetée (BAP) en Jordanie pour remplacer les trois appareils déployés quatre mois auparavant. Quelques heures après leur arrivée, les nouveaux chasseurs de la force Chammal ont réalisé un premier tir en Syrie et leurs premières missions opérationnelles en soutien des forces irakiennes. - État-major des armées

Le 5 décembre 2015, trois Mirage 2000N de l’escadron de chasse 2/4 La Fayette de la base aérienne 125 d’Istres ont rallié la Base aérienne projetée (BAP) en Jordanie pour remplacer les trois appareils déployés quatre mois auparavant. Quelques heures après leur arrivée, les nouveaux chasseurs de la force Chammal ont réalisé un premier tir en Syrie et leurs premières missions opérationnelles en soutien des forces irakiennes. - État-major des armées

 

08/12/2015 Sources : Ministère de la Défense

 

Le 5 décembre 2015, trois Mirage 2000N de l’escadron de chasse 2/4 La Fayette de la base aérienne 125 d’Istres ont rallié la Base aérienne projetée (BAP) en Jordanie pour remplacer les trois appareils déployés quatre mois auparavant. Quelques heures après leur arrivée, les nouveaux chasseurs de la force Chammal ont réalisé un premier tir en Syrie et leurs premières missions opérationnelles en soutien des forces irakiennes.

 

Les trois équipages (un pilote et un navigateur dans chaque appareil) qui réalisaient le convoyage ont effectué depuis leur base d’Istres un vol de plusieurs heures sans escale. Ravitaillés par un C135 FR de la 31e escadre de ravitaillement et de transport stratégiques d’Istres, ils sont arrivés le 5 décembre 2015 sur la BAP.

 

Les trois chasseurs Mirage 2000N ont immédiatement été pris en charge par les mécaniciens du détachement chasse de la BAP pour être mis en configuration « guerre » : armés de missiles air-air et de bombes, ils ont également été équipés de contremesures électroniques (brouillages, leurres infrarouge, leurres électromagnétiques et détecteurs de départ missiles). En patrouille avec un Mirage 2000D, le premier appareil a ainsi réalisé, moins de six heures après son arrivée sur la plate-forme, sa première mission en détruisant, de nuit, un site pétrolier en Syrie avec des bombes guidées laser GBU 24 de 1 000 kg.

 

Jusqu’à tard dans la nuit, les mécaniciens de toutes spécialités se sont affairés sur les deux autres chasseurs qui ont décollé le lendemain matin, pour effectuer une mission d’appui aérien au bénéfice des forces irakiennes.

 

Par son action déterminée et efficace, la BAP a de nouveau relevé un défi de taille en permettant d’assurer la permanence et la continuité de l’activité avec quatre sorties opérationnelles réalisées le 6 décembre 2015.

 

Simultanément, les trois Mirage 2000N destinés à retourner sur la base aérienne 125 d’Istres ont été remis en configuration « métropole ». Durant leur déploiement de quatre mois en Jordanie, ils ont effectué plus de 200 sorties, 500 ravitaillements en vol et délivré une centaine de munitions en environ 900 heures de vol avant de reprendre leur envol pour la métropole le 7 décembre 2015.

 

Lancée le 19 septembre 2014, l’opération Chammal mobilise actuellement 3500 militaires. Aux côtés de la coalition, elle combat le groupe terroriste Daech en Irak et en Syrie. La force Chammal assure la formation des forces irakiennes qui combattent Daech en Irak ; elle frappe l’organisation terroriste avec ses moyens aériens en Irak et en Syrie. La force est composée de douze chasseurs de l’armée de l’Air (six Rafale, trois Mirage 2000D et trois Mirage 2000N), d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2, et depuis le 23 novembre 2015, du groupe aéronaval (GAN) - PA Charles de Gaulle, FDA Chevalier Paul, FASM La Motte Piquet, PR Marne, frégate belge Léopold Ier, frégate allemande Augsburg - dont le groupe aérien embarqué est composé de 18 Rafale Marine, 8 Super étendard modernisés, 2 Hawkeye et d’hélicoptères. Le 26 novembre 2015, la frégate légère furtive (FLF) Courbet a rejoint le dispositif Chammal en Méditerranée orientale. Si nécessaire, le dispositif Chammalpeut être soutenu par des moyens de ravitaillement (C135-FR) ou de contrôle aérien (E3F).

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8 décembre 2015 2 08 /12 /décembre /2015 13:55
photo Marine nationale

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8 déc. 2015 Armée de Terre

 

Le simulateur du Caïman du Centre de formation interarmées (CFIA) NH90 du Cannet-des-Maures a été inauguré officiellement le mardi 24 novembre 2015 en présence des hautes autorités de l’aviation légère de l’armée de Terre, du contre-amiral Thouvenin, commandant la force de l’aéronautique navale et de la société Sogitec.

 

Le simulateur du Caïman du Centre de formation interarmées (CFIA) NH90 du Cannet-des-Maures a été inauguré officiellement le mardi 24 novembre 2015 en présence des hautes autorités de l’aviation légère de l’armée de Terre, du contre-amiral Thouvenin, commandant la force de l’aéronautique navale et de la société Sogitec.

Ce simulateur bénéficie d’une modélisation conforme à l’hélicoptère réel et mettant en œuvre une simulation tactique permettant ainsi de s’entraîner à toutes les missions du NH90 Caïmanque ce soit dans sa version navale ou terrestre. Le simulateur répond également aux besoins d’entraînement au vol et à la navigation : vol aux instruments, pannes, etc.

Seul simulateur sur vérins pour le NH90 Caïmanen France, de nombreuses perspectives internationales s’ouvrent pour le CFIA NH90 qui affiche désormais des moyens de formation complets aussi bien pour les équipages que pour les mécaniciens.

Cette inauguration a été l’occasion de démontrer que la coopération militaro-industrielle, conduite dans un esprit de partenariat gagnant-gagnant, permet de belles réussites. Elle est également la preuve que la Marine recherche toutes les synergies possibles avec les autres armées, dans un effort commun de rationalisation et de maîtrise des coûts.

 

Le full flight simulator est le tout nouveau simulateur de vol du NH90.. Il est opérationnel au Centre de formation interrarmées (CFIA) NH90 de l’Ecole de l’aviation légère de l’Armée de terre (EALAT) du Cannet-des-Maures. Le FFS est un simulateur complet de mission bénéficiant d’une modélisation conforme à l’hélicoptère réel et mettant en œuvre une simulation tactique permettant ainsi de s’entraîner à toutes les missions du NH90..Le CFIA ouvre ses portes pour l'entraînement de pilotes de diverses nationalités.

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8 décembre 2015 2 08 /12 /décembre /2015 12:55
Exercice Cerces Chargeur Tireur Mortier 120mm

8 déc. 2015 Armée de Terre

Un chargeur tireur sur mortier de 120mm explique son rôle lors d'une phase de tir.

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8 décembre 2015 2 08 /12 /décembre /2015 12:55
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

8 déc. 2015 Armée de Terre

Clip de présentation du 12e régiment de cuirassiers

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8 décembre 2015 2 08 /12 /décembre /2015 12:25
Un Fennec pour les Forces Armées en Guyane dans les entrailles d'un A400M


08.12.2015 Forces Armées en Guyane
 

Depuis son premier passage en Guyane en 2013, l’A400M Atlas est devenu un visiteur régulier de la BA367 située sur l’aéroport Felix Eboué de Cayenne.

Ce 2 décembre l‘ Atlas n°11 a convoyé en moins de 36 heures entre Villacoublay et Cayenne, un hélicoptère léger Fennec, 28 passagers et 5 chiens, ainsi que du fret divers. L’ensemble du chargement constituait un volume conséquent de 85 m3 pour un poids de 7300 kg.

Forte de l’expérience déjà acquise sur ATLAS, une équipe conjointe de l’escadron de transport et de l’escale aérienne militaire a promptement déchargé le fret et le fennec avant d’embarquer tout aussi rapidement un autre Fennec en partance pour une réparation chez l’industriel et le fret retour. En moins de 3 heures, les opérations de chargement et déchargement ont été conclues permettant ainsi à l’Atlas d’envisager sereinement son départ à l’aube dès le lendemain pour rejoindre Orléans via Fort de France.

Depuis la mise en service opérationnel de l’A400M Atlas, l’armée de l’air en détient aujourd’hui 7 sur les 35 attendus. Les délais d’immobilisation des moyens et unités lors des phases de transit inter-théâtres sont considérablement réduits. L’Atlas est particulièrement intéressant pour la desserte de la Guyane dans la mesure où il convoie en deux fois moins de temps qu’un Transall un volume et une masse trois fois plus importante à 7000 km de la métropole.

 

Reportage photos

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8 décembre 2015 2 08 /12 /décembre /2015 07:30
photo Marine nationale

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07/12/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 7 décembre 2015, le Groupe aéronaval constitué autour du porte-avions Charles de Gaulle a passé le canal de Suez pour rejoindre le golfe arabo-persique (GAP). Il a par ailleurs intégré la Task Force 50.

 

Après la première phase de son engagement en Méditerranée orientale (MEDOR), le GAN va poursuivre son engagement dans la lutte contre Daech aux côtés de la coalition depuis le GAP.

 

Au lendemain des attentats qui ont frappé Paris, le déploiement du GAN en MEDOR aura permis d’intensifier les frappes contre Daech en Irak et en Syrie.

 

Depuis le 23 novembre,  le GAN a réalisé 130 sorties aériennes, 22 frappes et 9 missions ISR sur les territoires contrôlés par Daech. Conjuguant sa puissance aérienne avec celle des forces françaises déjà présentes dans le GAP et en Jordanie, le GAN a attaqué des centres de commandement et de formation, des sites de stockage d’armement et de fabrication d’IED. Il a aussi appuyé les forces irakiennes combattant Daech au sol en Irak, contribuant ainsi directement aux avancées de FSI en Irak.

 

En pénétrant dans la Mer rouge, le contre-amiral René-Jean Crignola, commandant du GAN, a pris les fonctions de commandant de la Task Force 50, qu’il assurera durant plusieurs semaines. La TF50 est la composante navale de la coalition contre Daech constituée autour d’un ou plusieurs porte-avions. Habituellement exercée par un amiral américain, le commandant de la TF50 travaille en étroite collaboration avec USNAVCENT, l’état-major naval régional américain de la coalition contre Daech. C’est la première fois que cette fonction est confiée à un amiral non américain. Cela démontre le haut niveau d’interopérabilité que les marines française et américaine ont atteint.

 

Enfin, la frégate anti sous-marine allemande Augsburg a rejoint le GAN juste avant l’entrée dans le canal de Suez. Elle s’est jointe au convoi qui a débouché en Mer Rouge le 7 décembre dans l’après-midi. Le déploiement de l’Augsburg renforcera les capacités militaires du groupe aéronaval.

 

Le Groupe aéronaval constitué autour du Charles de Gaulle est composé de son Groupe aérien embarqué (GAé), de la frégate de défense aérienne Chevalier Paul, de la frégate anti sous-marine La Motte-Picquet, du bâtiment de commandement et de ravitaillement Marne, de la frégate belge Léopold Ier et de la frégate allemande Augsburg.

 

Le Groupe aéronaval constitué autour du Charles de Gaulle est composé de son Groupe aérien embarqué (GAé), de la frégate de défense aérienne Chevalier Paul, de la frégate anti sous-marine La Motte-Picquet, du bâtiment de commandement et de ravitaillement Marne, de la frégate belge Léopold Ier, et de la frégate allemande Augsburg.

photo Marine nationalephoto Marine nationale
photo Marine nationale

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7 décembre 2015 1 07 /12 /décembre /2015 20:20
Rafale en vol

Rafale en vol

 

07/12/2015 Adj Jean-Laurent Nijean - Armée de l'air

 

Vendredi 4 décembre 2015, 6h15, base aérienne de Langley (Virginie, États-Unis). Malgré l’heure matinale, des pilotes américains, britanniques et français sont réunis pour un briefing avant les premiers vols de l’exercice TEI (Trilateral Exercise Initiative).

 

Après avoir rejoint leurs appareils respectifs, les pilotes entament tour à tour un ballet de décollage sans précédent, sous les yeux impressionnés de l’ensemble des mécaniciens et des participants à l’exercice, fiers d’assister à un tel rassemblement d’aéronefs de dernière génération.

 

Cet entraînement de très haut niveau mobilise les États-Unis, la France et le Royaume-Uni, qui y engagent certains de leurs appareils les plus performants. Pour l’occasion, près de 500 aviateurs des trois nations sont déployés.

 

La première journée était consacrée aux vols de familiarisation, permettant aux pilotes de reconnaître les procédures et les spécificités du terrain. Jusqu’au mardi 8 décembre, des missions simples, dites de type BFM (Basic Fighter Maneuver), sont au programme. Lors de celles-ci, les pilotes s’affrontent en duel, ou par patrouilles (deux contre deux), dans des combats rapprochés surnommés « Dogfights ». « Pour ce premier vol, mon équipier et moi, nous nous sommes entraînés contre deux Typhoon britanniques, explique le capitaine C. Notre playtime (autonomie d’action) nous a permis d’effectuer deux joutes. »

 

Patrouille F22 précédée d'un Rafale

Patrouille F22 précédée d'un Rafale

Cinq Rafale ont décollé en trois vagues successives pour rallier des F22 Raptor ou des Eurofighter Typhoon. Après la mission, les pilotes français étaient pleinement satisfaits de leur première expérience dans l’espace aérien américain. « C’est un bonheur de s’entraîner avec des pilotes d’un tel niveau et équipés, de surcroît, d’avions de chasse de dernière génération, ajoute le pilote de Rafale. Nous avons hâte que le niveau de difficulté monte d’un cran pour travailler à l’amélioration de l’interopérabilité entre nos trois nations et apprendre les uns des autres. »

 

L’objectif de TEI est, en effet, de maintenir et d’améliorer l’interopérabilité et la connaissance mutuelle entre trois armées de l’air qui partagent une longue histoire commune. Les États-Unis, le Royaume-Uni et la France ont également en commun un haut niveau de préparation opérationnelle sur un spectre très large de missions aériennes.

Départ pour un Rafale

Départ pour un Rafale

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7 décembre 2015 1 07 /12 /décembre /2015 17:55
Saint Ambroise

 

07/12/2015 armée de Terre

 

Le saviez-vous ? Les officiers du corps administratif et technique de l’armée de Terre (OCTA) célèbrent aujourd’hui Ambroise, leur saint patron. Mais qui est donc Saint-Ambroise et pourquoi les OCTA ont-ils choisi son patronage ?

 

Ambroise (340-397) est né à Trèves (Allemagne) où sont père, préfet du prétoire, est alors en poste. Après des études à Rome, il entre comme son père dans une carrière administrative et devient consul à Milan. C’est là qu’il est choisi par le peuple chrétien comme évêque.

Ambroise devient alors l’un des quatre grands docteurs de l’Église latine : il est a la fois un sage administrateur, un défenseur vigilant de l’Église face au pouvoir impérial et un prédicateur profondément pédagogue pour instruire son peuple des vérités de la foi et lui faire découvrir le sens des écritures. Ambroise joue également un rôle essentiel dans la conversion de Saint Augustin.

C’est donc à la sagesse et à l’autorité de l’administrateur que se réfère le corps administratif et technique en choisissant Saint-Ambroise comme sainte protecteur.

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7 décembre 2015 1 07 /12 /décembre /2015 16:55
"Qui est l’ennemi de la France ? Aujourd’hui, Daech" (Jean-Yves Le Drian)

"Les exactions d'une cruauté sans nom commises en Syrie, en Irak ou en Libye sont la cause d'une totale désinhibition de la violence chez les djihadistes : viols, décapitations, tortures les plus abjectes, crucifixions publiques, esclavage des femmes. Tout cela à moins de quatre heures de vol de Paris" (Chef d'état-major des armées, le général Pierre de Villiers)

 

07/12/2015 Par Michel Cabirol -- LaTribune.fr

 

Depuis plus de 25 ans, la France n'avait plus d'ennemi. Elle en a désormais un, Daech. François Hollande l'a explicitement désigné. Tout comme son ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian.


La France est en guerre et elle a officiellement un ennemi. Lors de son intervention du 16 novembre devant le Congrès rassemblé à Versailles, François Hollande a désigné l'ennemi de la France, Daech. Il y avait très longtemps que la France n'avait pas eu un ennemi aussi clairement désigné. Elle n'en avait pas eu un depuis la fin de la guerre froide quand l'URSS était l'ennemi du monde occidental. Toutefois, l'URSS en tant qu'ennemi n'était jamais explicitement nommée, comme l'a rappelé le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian à l'occasion de son intervention aux Assises nationales de la recherche stratégique le 1er décembre.

"Comment désigner l'ennemi? Faut-il seulement le faire? C'est un problème ancien, à la fois diplomatique, politique et stratégique, mais aussi militaire : quelle est la cible? La position de la France a toujours consisté à rechercher des positions nuancées, en évitant de confondre par exemple menaces et risques, ennemis et rivaux", explique-t-il.

Pourquoi alors avoir si clairement désigné Daech, qui n'est même pas un Etat ? Parce que selon le ministre, "il faut rappeler qu'il existe des normes pour gérer l'ennemi : le droit international public établit en particulier le droit à la légitime déense (que la France a invoqué contre Daech)". Et c'est bien Daech qui "a déclaré la guerre" à la France, affirme le ministre. Pour la France, il n'était surtout pas question de se lancer dans une guerre dite préventive contrairement à ce qu'ont fait les Etats-Unis en Irak en 2003. Et Jean-Yves Le Drian d'expliquer que la France ne combat pas en Irak et en Syrie "le terrorisme en général" mais un ennemi, certes conjoncturel, mais "précis", Daech, dans le cadre de l'opération Chammal.

"La culture stratégique française n'a pas cette obsession, précise d'ailleurs Jean-Yves Le Drian. Au contraire, elle a intégré qu'il n'existait pas de sécurité absolue, et qu'il fallait donc, toujours, définir l'ennemi au plus juste et en réaction, pour fonder une stratégie militaire par essence défensive et dissuasive".

 

Daech, un "proto-Etat"

C'est à donc l'aune de l'analyse du ministre qu'il convient d'apprécier la désignation de Daech comme ennemi d'aujourd'hui. "Avec Daech, la désignation de l'ennemi ne fait donc pas de doute", affirme le ministre. En outre, la France dispose donc d'une légitimité pour combattre ce mouvement terroriste dans le cadre de la "légitime défense individuelle", reconnue par la résolution 2249 du Conseil de sécurité des Nations unies. "Autrement dit, nous n'attaquons que lorsque nous sommes attaqués : c'est une position éthique, politique, fait observer Jean-Yves Le Drian. C'est aussi une obligation juridique. Et lorsque les démocraties s'éloignent de ce principe, cela donne le désastre de 2003". Ce qui est très clairement une critique de la politique des Etats-Unis en Irak.

Pour le ministre de la Défense, Daech est un "proto-Etat", qui a soumis "un territoire vaste comme la Grande-Bretagne et une population d'environ 10 millions d'habitants". Il dispose "de capacités militaires et financières que de nombreux Etats n'ont pas". Toutefois, Jean-Yves Le Drian estime que Daech, qui a des effectifs de combattants "relativement limités", estimés entre 20.000 et 30.000 soldats, règne sur son territoire par une "violence extrême et désinhibée".

Le chef d'état-major des armées, Pierre de Villiers, explique lors de son audition du 25 novembre à l'Assemblée nationale que Daech est "un réseau d'individus sectaires, djihadistes islamistes radicaux, qui poursuit un projet global de subversion politique et religieuse. Ce projet est parfaitement raisonné. Il a été théorisé depuis les années 2004-2005 dans un texte d'Abu Bakr Naji qui a été traduit en français en 2007 sous un titre parfaitement clair : Gestion de la sauvagerie".

Enfin, Daech exerce également un pouvoir d'attraction très fort sur les djihadistes transnationaux, "les foreign fighters en nombre encore croissant" aujourd'hui encore, selon le ministre. Ces derniers font l'objet d'un "lavage de cerveau particulièrement violent" en vue de construire "une société nouvelle et un homme nouveau". Car, selon le chef d'état-major des armées, "Daech met en avant une caricature religieuse et spirituelle qui donne de l'épaisseur à la motivation de ses recrues. C'est parce qu'il fournit une identité de substitution, à travers l'évocation d'un passé idéalisé et d'un futur fantasmé, que cet idéal dévoyé a une résonance chez certains - plutôt jeunes - désespérés, exclus, affamés, humiliés - réels ou estimés".

 

Une guerre ou des guerres?

Pour Jean-Yves Le Drian, il y a une "continuité de la menace, sur les fronts extérieur et intérieur". Et intervenir en Syrie, "c'est du même coup protéger notre territoire et notre population". Ce que confirme le général de Villiers, le "mode d'action au cœur de Paris" de Daech - "des actes de guerre" -, révèle "le lien étroit qui existe entre la sécurité extérieure et la sécurité intérieure". Mais Jean-Yves Le Drian ne veut surtout pas que l'on désigne les djihadistes transnationaux comme des "ennemis de l'intérieur". "Si le combattant de Daech en Syrie et en Irak est un ennemi, et doit être traité comme tel, le terroriste sur le territoire national est un criminel, et doit être traité comme tel", explique-t-il.

Quelle est la stratégie de Daech? "Elle passe d'abord par un enracinement territorial, qui ignore totalement les frontières des États, précise le chef d'état-major des armées. Les territoires que contrôle Daech au Levant lui procurent soutiens et ressources à une échelle qui n'a pas de précédent : finances, mais aussi exécutants". C'est à partir de cette assise territoriale - son fief - qui est son centre de gravité, "qu'il planifie, prépare, télécommande ses attaques, et à partir de ses bases qu'il embrigade, fanatise, entraîne ses candidats au djihad", fait-il observer. Daech cherche, selon le général de Villiers, "l'implosion des sociétés, l'installation d'un chaos propice à l'émergence d'un néocalifat". Et le terrorisme n'est pour lui "qu'un moyen parmi d'autres d'arriver à ses fins".

 

Daech, les Omeyyades du XXIe siècle

Daech a "une stratégie d'expansion" en utilisant "les moyens modernes de communication et de transport pour s'affranchir des frontières", a expliqué le chef d'état-major des armées. "En voulant renouer avec la geste conquérante des premiers califes et de la dynastie des Omeyyades qui, entre 661 et 750, assurèrent l'expansion fulgurante et immense de l'islam, jusqu'en Espagne et aux confins du Pakistan, Daech exerce ainsi la puissante attraction d'une utopie en construction", estime le ministre de la Défense.

Du coup, Daech "essaime dans la bande sahélo-saharienne, au Sinaï, au Yémen, en Libye. Le djihadisme islamiste vise une connexion opérationnelle, voire géographique, de différents groupes au Moyen Orient, au Sahel et dans la corne de l'Afrique", explique le général de Villiers. Et peu importe l'étiquette ou le nom revendiqué - Daech, AQMI, AQPA, al-Nosra, qui "ne sont que des masques" -, ces groupes de terroristes possèdent "tous la même matrice. N'oublions pas qu'Al-Qaïda avait trouvé une base chez les talibans en Afghanistan, qu'au Sahel, AQMI voulait installer un califat et que Boko Haram et les Shebab prétendent eux aussi administrer des territoires".

 

Des modes d'actions difficiles à contrecarrer

Ce qui impressionne nos responsables politiques et militaires, c'est le caractère hybride du combattant islamiste et surtout sa détermination jusque-boutiste. "La dangerosité de l'ennemi, est liée à sa plasticité", souligne Jean-Yves Le Drian. Les djihadistes n'ont "pas de profil type, aisément identifiable, ce qui rend notre ennemi protéiforme et insaisissable", précise pour sa part le chef d'état-major. Le général de Villiers décrypte leurs modes d'action qui "visent à contourner la puissance des pays occidentaux".

"Ils sont redoutablement variés : ce sont les cyberattaques, les engins explosifs improvisés, les snipers, les attaques suicides. Ces capacités sont d'autant plus dangereuses qu'elles sont peu coûteuses, aisément accessibles, et qu'elles se combinent facilement à l'idéal de mort et au fanatisme des djihadistes.

Dans sa fuite en avant, Daech recherche la rupture par une surenchère de la terreur. "Il s'appuie en cela sur le mépris de la mort de ses djihadistes, analyse le général de Villiers. Cette terreur mise en scène vise un effet de sidération chez la victime et alimente les forces, que j'appellerai immorales, des terroristes. Aujourd'hui, parmi les membres des katibas - quel que soit l'âge de ces hommes ou de ces femmes -, la seule compétition qui soit est souvent celle du martyre. Les exactions d'une cruauté sans nom commises en Syrie, en Irak ou en Libye sont la cause d'une totale désinhibition de la violence chez les djihadistes : viols, décapitations, tortures les plus abjectes, crucifixions publiques, esclavage des femmes. Tout cela à moins de quatre heures de vol de Paris".

"Non seulement il n'obéit pas aux catégories habituelles, mais il fonde même son agilité et son efficacité stratégiques sur sa capacité à nier ou effacer les limites qui structuraient jusque-là l'ordre international et l'art de la guerre moderne", regrette Jean-Yves Le Drian. (...) Là où nos armées sont engagées avec un ensemble de contraintes, l'ennemi s'affranchit d'emblée de toutes obligations, qu'elles soient juridiques, doctrinales ou éthiques.

À ces modes d'actions, il faut ajouter les attaques continues dans le champ de l'influence et des perceptions. "Elles véhiculent, par internet et les réseaux sociaux, une propagande agressive, réactive et de grande qualité technique, qui cherche à discréditer nos valeurs et notre modèle de société", fait remarquer le chef d'état-major des armées.

 

Comment lutter contre Daech

Le jusqu'au-boutisme des combattants islamistes "conditionne la dimension psychologique du combat que nous engageons", estime-t-il. Face aux groupes armés terroristes, quelle stratégie militaire ? Face à cette violence "la force est indispensable, affirme le général de Villiers. Pour la mettre en mouvement, les leviers résident toujours dans la conjonction et la combinaison de trois éléments : la volonté, les moyens et l'engagement". Une volonté d'abord politique. Et face à cet adversaire et à son idéologie, "nous devons inscrire nos actions dans le temps long, réitère le chef d'état-major des armées. Vaincre demandera des années d'endurance, de constance et de persévérance".

Pour autant, note le ministre, "il est autrement plus complexe de détruire une idée. De ce point de vue, il y a fort à parier que l'idéologie djihadiste, qui existait avant Daech, lui survivra probablement. Nous devons aussi nous y préparer". Ce qui va demander de la constance politique dans les efforts. D'ailleurs Jean-Yves Le Drian finit son discours par une citation de Trotski  - "vous ne vous intéressez pas à la guerre, mais la guerre, elle, s'intéresse à vous" - et surtout par cette réflexion incroyable en forme d'aveu :

"Cette mise en garde me semble d'une grande actualité : on peut ignorer ses ennemis - certains le font très bien -, jusqu'au jour cependant où eux-mêmes ont décidé de ne plus vous ignorer. Ce jour-là s'est malheureusement produit. C'était pour la France le 13 novembre dernier".

A qui la faute? A Nicolas Sarkozy et François Hollande - ce dernier ayant fait machine arrière -, qui ont tous les deux sacrifié le budget de la Défense en arrivant à l'Elysée comme beaucoup d'autres responsables politiques avant eux à l'image de Lionel Jospin. Pourquoi ? Pour trouver des économies faciles à réaliser - un militaire se tait et exécute - au détriment de la sécurité. Les Français en ont payé le prix du sang...

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7 décembre 2015 1 07 /12 /décembre /2015 13:55
photo Marine nationale

photo Marine nationale


07/12/2015 Sources : Ministère de la Défense

 

Le 30 novembre 2015, le contre-amiral René-Jean Crignola, commandant la Task Force 473, s’est rendu à bord de la frégate belge Léopold 1er qui participe à l’escorte du Groupe aéronaval (GAN) constitué autour du porte-avions Charles de Gaulle.

 

Le GAN a quitté son port de base de Toulon le 18 novembre 2015. Il est déployé en Méditerranée orientale depuis le 23 novembre 2015 et participe ainsi à l’opération Chammal, opération de lutte contre le groupe terroriste Daech en Irak et en Syrie. La frégate belge Léopold Ier participe avec les frégates françaises La Motte-Picquet et Chevalier Paul à l’escorte du porte-avions Charles de Gaulle. Les capacités multi-missions du Léopold Ier contribuent à la protection aérienne et anti-sous-marine du GAN. La frégate belge est parfaitement interopérable avec les autres bâtiments du GAN. Par exemple, l’Alouette III embarquée à bord du Léopold Ier est qualifiée pour assurer la fonction de Pedro - hélicoptère de secours qui est en vol lors des manœuvres aviation pour sauver les pilotes des aéronefs en cas d’éjection au catapultage ou à l’appontage. C’est une première pour le GAN français.

Le 30 novembre 2015, le contre-amiral René-Jean Crignola s’est rendu à bord de la frégate Léopold Ier. Il s’est entretenu des aspects opérationnels de la mission en cours avec le capitaine de frégate breveté d’état-major Luc J.J. De Maesschalck, commandant de la frégate belge.

La coopération militaire bilatérale avec la Belgique se traduit par un dialogue régulier entre états-majors, témoin d’une convergence de vue sur les enjeux sécuritaires en Afrique et au Levant. En opération, les forces françaises et belges sont essentiellement déployées dans le cadre d’engagements multilatéraux au sein de l’Union européenne, de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord, de l’Organisation des Nations Unies, ou au titre de coalitions, comme c’est le cas pour les opérations menées actuellement en Méditerranée orientale. La France et la Belgique se trouvent ici, en première ligne dans la lutte contre Daech.

Lancée le 19 septembre 2014, l’opération Chammal mobilise actuellement 3500 militaires. Aux côtés de la coalition, elle combat le groupe terroriste Daechen Irak et en Syrie. La force Chammal assure la formation des forces irakiennes qui combattent Daech en Irak ; elle frappe l’organisation terroriste avec ses moyens aériens en Irak et en Syrie. La force est composée de douze chasseurs de l’armée de l’Air (six Rafale, trois Mirage 2000D et trois Mirage 2000N), d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2, et depuis le 23 novembre 2015, du groupe aéronaval (GAN) - PA Charles de Gaulle, FDA Chevalier Paul, FASM La Motte Piquet, PR Marne, frégate belge Léopold Ier - dont le groupe aérien embarqué est composé de 18 Rafale Marine, 8 Super étendard modernisés, 2 Hawkeye et d’hélicoptères. Le 26 novembre 2015, la frégate légère furtive (FLF) Courbet a rejoint le dispositif Chammal en Méditerranée orientale. Si nécessaire, le dispositif Chammal peut être soutenu par des moyens de ravitaillement (C135-FR) ou de contrôle aérien (E3F).

 

Note RP Defense: voir Le Groupe Aéronaval accueille la frégate Léopold I (F930)

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7 décembre 2015 1 07 /12 /décembre /2015 12:55
MBDA va recruter 550 salariés en France d’ici fin 2016

Les nouveaux diplômés ajusteur monteur de structures aéronef de MBDA à Bourges, en présence d’Antoine Bouvier, CEO de MBDA. Photo D. Lutanie - MBDA

 

04.12.2015 par Bruno Rivière – Aerobuzz.fr

 

MBDA prévoit 550 recrutements en France d’ici fin 2016, toutes catégories professionnelles confondues, politique qui pourrait se poursuivre en 2017. Pour faire face à ses besoins, le missilier développe ses capacités de formation.

 

« Nos récents succès à l’exportation replacent désormais MBDA sur une trajectoire de croissance à court et moyen terme  », affirme Antoine Bouvier, CEO de MBDA. Cette nouvelle dynamique se traduit par un plan ambitieux de recrutement de 550 personnes d’ici fin 2016 pour ses sites français. MBDA a besoin d’ingénieurs mais aussi de techniciens et d’ouvriers qualifiés. Le missilier n’échappant pas à la pénurie de main d’œuvre qualifiée, il a mis en place, en 2012, une formation qualifiante d’ajusteur monteur de structures aéronef sur son site de Bourges. A ce jour, 28 ajusteurs monteurs aéronautiques ont été diplômés à Bourges. Les derniers en date ont reçu leur diplôme, le 30 novembre dernier. Il s’agit de personnes sans emploi ou en reconversion et ne disposant pas de qualification dans les métiers aéronautiques ou industriels.

Suite de l’article

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7 décembre 2015 1 07 /12 /décembre /2015 12:55
Actes de la conférence internationale "Climat et défense : quels enjeux ?" (14 oct)



04/12/2015 par DGRIS

 

En amont de la COP21, la conférence internationale « Climat et défense : quels enjeux ? » s’est tenue le 14 octobre 2015 à Paris.

 

Consacrée aux enjeux des changements climatiques en matière de sécurité internationale et à leurs impacts sur les politiques de défense des États, elle a réuni de hauts responsables de la défense issus de l’ensemble des régions du monde.

 

> Synthèse de la conférence (français / anglais - pdf)

Le 14 octobre 2015, à Paris, le ministère de la défense a organisé avec le soutien du Sénat une conférence internationale sur les enjeux des changements climatiques en matière de sécurité internationale et leurs impacts sur les politiques de défense des États.

Pour la première fois au niveau international, cette conférence a permis aux plus hautes autorités de défense de s’exprimer sur les risques et les menaces que peuvent exacerber les changements climatiques ainsi que sur les mesures prises par la Défense pour contribuer aux politiques publiques de développement durable.

Elle a notamment rassemblé les ministres et représentants ministériels de 33 pays, de l’Organisation des Nations Unies et de l’Union Africaine.

 

En savoir plus

> Interview : 3 questions à M. Nicolas Regaud, conseiller auprès du directeur des relations internationales et de la stratégie du ministère de la Défense, organisateur de la conférence

.

> Le dossier du participant (pdf) : Éditorial du ministre de la Défense, enjeux par table-ronde, programme, ressources bibliographiques

+ Dossier du participant, English version (pdf)

.

 

  • Table ronde n°1 : Pression sur les ressources naturelles et sécurité alimentaire
  • Table ronde n°2 : Événements climatiques extrêmes et sécurité humaine
  • Table ronde n°3 : Quelles implications pour la politique de défense
  • Table ronde n°4 : La défense verte, la voie à suivre ?
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7 décembre 2015 1 07 /12 /décembre /2015 11:55
Ras Mekonnen à la bataille d'Amba Alagi - Le Petit Journal

Ras Mekonnen à la bataille d'Amba Alagi - Le Petit Journal

 

07.12.2015 source SHD

 

7 décembre : Saint Ambroise, patron du corps technique et administratif (CTA). Sage administrateur de la ville de Milan dont il devient évêque au IVème siècle, Saint Ambroise est docteur de l’Eglise. Réputé pour ses qualités de pédagogue, de défenseur des lois et de l’Eglise, il a été choisi comme Saint patron du CTA.

 

7 décembre 1815 : exécution du Maréchal Ney (Paris). Un rassemblement important étant signalé sur le lieu traditionnel des exécutions (plaine de Grenelle), le « braves des braves » est exécuté rue de l’observatoire, pour éviter tout dérapage populaire.


7 décembre 1895 : Les Ethiopiens infligent une défaite aux Italiens à Amba Alagi (Abyssinie). Durant la première guerre italo-éthiopienne, 2500 soldats italiens et érythréens sont battus par les 20 000 hommes de Makonen, le père du futur Hailé Sélassié. Quelques semaines plus tard, les Italiens sont à nouveau défaits à Mekele puis Adoua. Ces revers inattendus vont alimenter le désir de revanche italien qui peut aussi expliquer pour partie la montée en puissance de Mussolini.

 

7 décembre 1936 : disparition en mer de Jean Mermoz à bord du « Croix-du-Sud ». Après une courte carrière dans l’aviation militaire, il acquiert ses lettres de noblesse dans l’aéropostale avec la traversée des Andes, en juillet 1929, et celle de l’Atlantique Sud sans escale avec le même avion en mai 1930. Il est l’auteur de Mes vols.

 

7 décembre 1941 : attaque surprise japonaise du port de Pearl Harbour (Hawaï). La flotte de l’amiral Yamamoto détruit en deux heures les trois quarts de la flotte américaine basée à Hawaï, sauf trois porte-avions, en mer, au moment de l’attaque. 2400 marins périssent sous les bombes japonaises. L’indignation dans l’opinion publique américaine est telle que le président Roosevelt n’a aucune peine à faire entrer officiellement en guerre les Etats-Unis qui jusque là refusaient de s’impliquer dans le conflit mondial grandissant.

 

7 decembre 1942 : opération Frankton (Estuaire de la Gironde). Voulant gêner les échanges maritimes entre le Japon et le Reich, Churchill demande qu’une opération soit montée contre le port de Bordeaux d’où part le commerce armes contre caoutchouc. Lord Mountbatten, chef des opérations combinées, fait préparer une opération commando. Le sous-marin HMS Tuna débarque près de l’estuaire de la Gironde 10 Royal Marines qui remontent l’estuaire à bord de 5 kayaks pour aller poser des charges explosives sur les bateaux à quai. Le 11 décembre, 6 cargos et forceurs de blocus sont gravement endommagés par les explosions. Seuls, 2 commandos survivent et rejoignent la Grande-Bretagne avec l’aide de la Résistance. Les 8 autres périssent : 2 noyés, 6 fusillés après dénonciation et arrestation et ce malgré leurs uniformes empêchant de les confondre avec des terroristes.

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7 décembre 2015 1 07 /12 /décembre /2015 08:54
Des munitions et des vidéos de l’EI saisies après la fermeture d’une mosquée française


06.12.2015 45eNord.ca (AFP)
 

Des munitions pour kalachnikov et des vidéos de propagande du groupe État islamique ont été saisies près de Paris lors des perquisitions menées dans le cadre de la fermeture d’une mosquée mercredi, ont indiqué dimanche les autorités locales.

 

Une vaste opération de police avait visé cette salle de prière présentée comme salafiste à Lagny-sur-Marne, à une trentaine de kilomètres à l’est de la capitale française, entraînant la fermeture du lieu de culte.

À l’occasion de perquisitions et de recherches associées, menées en différents lieux les 2 et 3 décembre, «divers matériels dont des supports informatiques, ont été découverts», précise dans un communiqué le préfet du département de Seine-et-Marne, en citant «des munitions de calibre 7,62, munitions pour arme de guerre de type kalachnikov, ainsi que des vidéos de propagande» du groupe djihadiste EI.

Un revolver et des documents sur le djihad avaient par ailleurs été trouvés chez des dirigeants de la mosquée, avait précédemment annoncé le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve. Les perquisitions avaient conduit à la notification de 22 interdictions de sortie du territoire et à «neuf mesures d’assignation à résidence d’individus radicalisés».

Le préfet a par ailleurs donné plus de précisions dimanche sur la madrassa (école coranique) non déclarée révélée par les perquisitions.

«Des installations propres à l’exercice d’un enseignement pour enfants, du mobilier, du matériel pédagogique» ont été découverts, «tant dans les locaux de prière objet de la fermeture qu’au domicile de l’un des habitués».

À titre d’exemple figurent, dans ce matériel pédagogique, «des disques de chants religieux à la gloire des martyrs du djihad liés à l’organisation terroriste Jabhat Al Nosra», branche syrienne d’Al-Qaïda, selon le communiqué.

«Aucune demande d’ouverture d’une école privée n’a été déposée» et la construction d’une école coranique «n’a aucunement été validée par le préfet», a souligné ce dernier.

Mercredi, le président de l’Association des musulmans de Lagny-sur-Marne, Mohammed Ramdane, avait dit sa surprise de voir les locaux fermés, en protestant qu’«on n’a rien trouvé». «On n’a rien caché, on ne cache rien», avait-il assuré.

La fermeture de la salle de prière de Lagny était la troisième décidée par les autorités depuis l’instauration de l’état d’urgence en France à la suite des attentats du 13 novembre, qui ont fait 130 morts et des centaines de blessées dans la région parisienne.

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7 décembre 2015 1 07 /12 /décembre /2015 08:50
credit European Union

credit European Union

 

06.12.2015 par Henri Weill - Ainsi va le monde !
 

Ancien directeur des études de l’Ecole royale militaire de Bruxelles, le colonel Marsia (e.r ) plaide pour une défense européenne "passant par la création des Etats-Unis d’Europe". Proposition développée dans une thèse présentée, en septembre dernier, à l’Université libre de Bruxelles qui sera publiée, très prochainement, dans un ouvrage. Cet  ancien conseiller militaire du Premier ministre Elio Di Rupo, fait ici part de ses convictions.

 

Vous n’en démordez pas, l’Europe de la défense que vous appelez de vos vœux passe par la création des Etats-Unis d’Europe. Jean Marsia, n’est-ce pas idéaliste ?

Ce qui est irréaliste, c'est vouloir faire, comme Jean-Claude Juncker ou Guy Verhofstadt, l’Europe de la défense sans passer par la création des Etats-Unis d’Europe. Le 7 janvier 1951, Charles de Gaulle a récusé la Communauté européenne de défense (CED), "car une armée se bat avant tout pour son pays, sous l'autorité de son gouvernement et sous les ordres de ses chefs". Le 25 février 1953, il insistait pour qu'il y ait "l'armée européenne, c'est-à-dire l'armée de l'Europe, il faut d'abord que l'Europe existe, en tant qu'entité politique, économique, financière, administrative et, par-dessus tout, morale, que cette entité soit assez vivante, établie, reconnue, pour obtenir le loyalisme congénital de ses sujets, pour avoir une politique qui lui soit propre". La défense, le renseignement sont au cœur de la souveraineté. Tocqueville l'a montré dans De la démocratie en Amérique ; l'exemple à suivre, ce sont les USA. C'est pourquoi l'appel récent du Premier ministre belge Charles Michel, à créer une agence européenne de renseignement, ne rencontre pas vraiment d'enthousiasme comme l'a mentionné votre confrère Nicolas Gros-Verheyde dans son blog Bruxelles2 (1).

 

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