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9 septembre 2014 2 09 /09 /septembre /2014 09:55
Exportations françaises d'armement : 40 000 emplois dans nos régions

 

09/09/2014 CNE Laetitia Périer - DICOD

 

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, s'est rendu mardi 9 septembre dans la matinée à l'université d'été de la Défense qui se tient cette année à Bordeaux (Gironde). A l'occasion de cette 12e édition, le ministre a participé à un petit-déjeuner débat organisé autour du thème : "Les bénéfices sociaux, économiques et technologiques de nos exportations d'armement".

 

Découvrez ici l'étude d’impact social, économique et technologique réalisée par le ministère de la Défense et le CIDEF avec le support de McKinsey & Company (septembre 2014).

 

Etude impact export armements - Sept 2014 - MINDEF.pdf

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9 septembre 2014 2 09 /09 /septembre /2014 09:55
Défense : la difficile conquête des marchés d'export

 

08.09.2014 Par Dominique Gallois - Le Monde.fr

 

Les 12e universités de la défense se sont ouvertes, lundi 8 septembre, pour deux jours, sur la base aérienne de Bordeaux-Mérignac. Elles se tiennent alors que le secteur est soumis à d'importantes contraintes budgétaires au plan national. Ce qui accroît la nécessité pour les industriels de trouver des débouchés à l'étranger, avec le soutien des pouvoirs publics.

Mais la chasse aux contrats semble difficile. L'objectif annuel de 7 milliards d'euros d'exportation d'armements apparaît plus difficilement atteignable que prévu. Or, derrière cet objectif, ce sont à la fois la tenue de la balance commerciale et de l'emploi qui sont en jeu.

Une étude réalisée par le ministère de la défense et le Cidef (conseil des industries de défense françaises), avec le support de McKinsey, et présentée au cours de ces universités, montre ainsi que les exportations françaises d'armement concernent 40 000 emplois (27 500 directs et 12 500 indirects). Ceux-ci se répartissent dans sept régions : l'Ile-de-France, PACA, Bretagne, Aquitaine, Midi-Pyrénées, Centre et Rhône Alpes.

Autre enseignement de cette étude : ces exportations de matériels militaires ont permis de réduire le déficit commercial de la France de l'ordre de 5 % à 8 % sur la période 2008-2013.

 

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8 septembre 2014 1 08 /09 /septembre /2014 21:27
« Les oies sauvages vont vers le nord… »

 

source Thomas Goisque

 

Sur les rives de la Volga au nord de Moscou, une vingtaine de vétérans des troupes aéroportées françaises sont venus conquérir le Brevet de Parachutisme Militaire de 1e Degré Russe. Anciens des guerres d’Indochine et d’Algérie, 60 ans après la chute de Dien Bien Phu, ils ont coiffé leur béret rouge et endossé les antiques parachutes de l’Armée Rouge pour trois sauts mythiques en automatique depuis un biplan Antonov 2 datant de 1947.

Voyage dans le temps et sensations garanties !

A découvrir dès aujourd’hui sur le site internet
de Thomas Goisque

 

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8 septembre 2014 1 08 /09 /septembre /2014 20:45
Jean-Yves Le Drian au Figaro : «Nous devons agir en Libye»

 

08/09/2014 Par Le Figaro.fr

 

Dans une interview exclusive accordée au Figaro, le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian s'inquiète de «la dégradation de la situation sécuritaire en Libye» et dessine les contours d'une intervention de la France dans cette région.

 

Découvrez des extraits de cet entretien sur Le Figaro.fr et l'intégralité de l'interview dès 22h pour les abonnés ou demain dans l'édition du Figaro du mardi 9 septembre.

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8 septembre 2014 1 08 /09 /septembre /2014 16:55
Guingamp célèbre ses héros de la Grande Guerre


8 sept. 2014 Ministère de la Défense

 

Dans le cadre des commémorations du centenaire de la Première Guerre mondiale et de l’opération « 100 villes, 100 héros, 100 drapeaux », le ministre de la Défense a présidé samedi 6 septembre, la cérémonie organisée à Guingamp (22). Les hommes du 48e régiment d'infanterie et l'un de leur héros, l'adjudant Jean-Marie-Tugdal Henry, ont été mis à l’honneur.

A l'initiative du général Pierre de Villiers, chef d'état-major des armées, cent cérémonies étaient organisées simultanément, le samedi 6 septembre 2014, dans la France entière. Dans le cadre de cette opération nommée « 100 villes, 100 héros, 100 drapeaux », Jean-Yves Le Drian a présidé la cérémonie célébrée à Guingamp dans l'ancienne caserne du 48e régiment d'Infanterie. Les hommes de ce régiment, partis vers le front à l'été 1914, avaient participé à la bataille de la Marne dès le mois de septembre 1914. Parmi eux, l'adjudant Jean-Marie-Tugdal Henry s'était particulièrement

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8 septembre 2014 1 08 /09 /septembre /2014 16:55
Le commandant de la force de l’aéronautique navale prend ses fonctions

 

08/09/2014 Sources : Marine nationale

 

À l’occasion de son arrivée à la tête de la force de l’aéronautique navale, le contre-amiral Bruno Thouvenin a fait une tournée des quatre bases d’aéronautique navale, Lann-Bihoué, Landivisiau, Lanvéoc-Poulmic et Hyères, du 3 au 5 septembre derniers. L’objectif était d’y rencontrer tous les « Marins du ciel » et leurs partenaires.

 

Dès sa prise de fonction, l’Amiral a tenu à se faire présenter ces quatre grands pôles d’aéronautique navale, qui forment le socle homogène sur lequel reposent les formations opérationnelles et de soutien de la Force. Organisée autour de son état-major, de ses trois composantes, avec le groupe aérien embarqué (GAé), les hélicoptères, et la patrouille de surveillance et d’intervention maritime (PATSIMAR), et de ses quatre BAN, la Force de l’aéronautique navale est aujourd’hui armée par 4 500 civils et militaires, servant au sein de ses diverses formations. Elle compte environ 200 avions et hélicoptères, dont les deux tiers sont embarqués. Par ailleurs, 1 500 autres « marins du ciel » apportent leur expertise dans des structures interarmées.

 

Les cérémonies qui ont marqué cette prise de fonction se sont déroulées sur les trois bases bretonnes et celle du Levant. Elles ont permis d’unir symboliquement les « Marins du ciel » et leurs différents partenaires, civils et militaires, anciens marins, ainsi que de nombreux élus, dont la présence a prouvé, une fois de plus, combien les bases d’aéronautique navale évoluaient en parfaite synergie avec leur environnement. La venue de madame Patricia Adam, députée du Finistère et membre de la Commission de la défense à l’Assemblée nationale, à Landivisiau en est une illustration. Le contre-amiral Thouvenin a ainsi rencontré ses marins et échangé avec ses grands subordonnés. De ce dialogue et cette ouverture constructive ont émergé des bases pertinentes, pour poursuivre l’action d’une force en marche, pour le maintien des savoir-faire, en toute sécurité.

Le commandant de la force de l’aéronautique navale prend ses fonctionsLe commandant de la force de l’aéronautique navale prend ses fonctions
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8 septembre 2014 1 08 /09 /septembre /2014 16:55
Hélie de Saint-Marc en BD: sobre et efficace

 

08.09.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

 

Les éditions Artège viennent de publier une BD consacrée à Hélie de Saint-Marc (cliquer ici pour accéder au site d'Artége et voir la présentation de cet ouvrage).

Jean-François Vivier est au scénario et Pierre-Emmanuel Dequest au dessin. Le tandem avait déjà travaillé sur Tom Morel, le héros des Glières (voir ici la présentation de ce livre sur le site d'Artège). Avec tout autant de bonheur (même si on peut regretter qu'en 61 pages certains épisodes soient rapidement traités), le voilà qui se penche sur une autre grande figure de l'histoire militaire française dont le testament spirituel clôt la BD.

Je ne vais pas revenir sur le commandant de Saint-Marc; le site officiel d'Hélie de Saint-Marc est à consulter ici. Mais pour ceux qui ignorent la vie et les convictions de l'ancien résistant déporté, cette BD est une excellente introduction.

Hélie de Saint-Marc, par Vivier et Dequest, éditions Artège, 61 pages, 14,90 €.

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8 septembre 2014 1 08 /09 /septembre /2014 14:55
 20es Rencontres parlementaires de la Défense - 8 Octobre 2014

 

Les 20es Rencontres parlementaires de la Défense, dont le thème sera : "L'outil militaire et industriel de la défense : un enjeu d'avenir pour nos territoires." auront lieu le 8 Octobre 2014.

 

Présidés par Nicolas Bays, député du Pas-de-Calais, vice-président de la commission de la Défense nationale et des forces armées, Christophe Guilloteau, député du Rhône, président du groupe d’études "Industrie de défense" et Gwendal Rouillard, député du Morbihan, secrétaire de la commission de la Défense nationale et des Forces armées, les débats de cette demi-journée s’articuleront autour de deux sessions :

- "Préparer le futur de l'outil militaire et industriel de la défense"

- "Converger pour influer : le partenariat armées-industrie à l’export "

 

Interviendront notamment: Jean-Paul Bacquet, député du Puy-de-Dôme, président du conseil d'administration d’Ubifrance, Jean-Marie Bockel, sénateur du Haut-Rhin, Philippe Errera, directeur de la délégation aux affaires stratégiques, ministère de la Défense, Hervé Mariton, député de la Drôme, le Général Denis Mercier, chef d'état-major de l'Armée de l'air, Jean-Michel Oudot, économiste à la direction des affaires financières du ministère de la Défense, Philippe Vitel, député du Var...

 

Jean-Baptiste Mattei, représentant permanent de la France auprès de l'OTAN sera l’invité d’honneur du déjeuner débat de ces Rencontres.

 

Ces rencontres auront lieu le mercredi 8 octobre prochain, de 8h30 à 12h30, à la Maison de la Chimie (28 bis rue Saint-Dominique – 75007 Paris)

 

Pour vous inscrire lCI

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8 septembre 2014 1 08 /09 /septembre /2014 12:55
Airbus DS et Thales Alenia Space : deux champions franco-européens des satellites, un de trop ?

 

08 septembre 2014 Par Hassan Meddah - Usinenouvelle.com

 

ANALYSE  Faut-il rapprocher les activités satellites de Thales Alenia Space et d'Airbus Defence & Space ? Certains y voient un moyen de faire émerger un champion mondial quand d’autres préfèrent le maintien d'une coexistence organisée préservant les deux systémiers.

 

L’échec des satellites Galileo, la révolution de la propulsion électrique, la capacité d'Arianespace à résister à son concurrent SpaceX... Lors de la Satellite Business Week, un événement qui réunit à Paris du 8 au 12 septembre le gratin de l‘industrie spatiale, les débats ne manqueront pas. Dans les coulisses, un autre sujet pourrait également s’imposer : le rapprochement entre les industriels Thales Alenia Space (TAS) et Airbus Defence & Space.

L’idée a été relancée en juillet dernier par le délégué général à l’armement : "Je ne pense pas qu'on soit capable de maintenir deux filières strictement séparées. C'est complètement illusoire" avait alors indiqué Laurent Collet-Billon. La fusion des deux entreprises donnerait même naissance à un champion mondial avec environ 4 milliards d'euros de chiffres d'affaires, juste derrière le géant américain des satellites Lockheed Martin.

L’idée n’est pas neuve et agace les dirigeants des entreprises concernées. "Ce sujet, c' est le monstre du Loch Ness. L'Europe se pose la question depuis 20 ans. Depuis on est passé de deux à trois maîtres d'oeuvre européens avec l'apparition de l'allemand OHB !", rétorque pour sa part Jean-Loïc Galle, PDG de Thales Alenia Space.

Toutefois le contexte n’a jamais été aussi propice à un rapprochement des deux entreprises qui conçoivent et assemblent leurs satellites dans leurs salles blanches principalement situées en France, à Toulouse et à Cannes.

 

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8 septembre 2014 1 08 /09 /septembre /2014 12:55
L'ONERA à l'UAV Show du 9 au 11 septembre à Bordeaux
 

08.09.2014 - ONERA

Venez découvrir nos savoir-faire et quelques-unes de nos innovations technologiques destinées à rendre les drones plus sûrs, plus autonomes et plus performants.

 

Depuis 10 ans, l’ONERA, premier acteur R&T dans l’aéronautique, l’espace et la défense, travaille sur les technologies associées aux drones et plus particulièrement aux missions qu’ils accomplissent. 

Nos spécialistes présenteront la recherche de pointe de l'ONERA sur les drones  [stand 122].  En vedette, quelques-unes de nos innovations technologiques destinées à améliorier notamment la sûreté, l'autonomie et la performance.

Aspect Capteurs

  • Imageur laser 3D : cette technologie d’imagerie active, terrestre ou aéroportée, fonctionne en toutes conditions même dégradées (nuit, pluie, brouillard, fumée …) et s’applique à de nombreuses utilisations civiles et militaires (DRI, sécurité, pollution, biomédical …).
     
  • Optique miniature pour détecteur à IR refroidi : directement intégrée sur un détecteur, cette optique ultra-compacte permet de produire simultanément plusieurs images de la scène et ainsi d’enrichir l’information fournie.
     

Aspect Energie

  • Micro-turbine unique au monde : cette source d'énergie légère, compacte (2 millions de fois plus petite qu’un moteur d’A380 !) et adaptée à des missions longue durée, constituerait à terme une excellente alternative aux batteries et piles à combustible actuelles.
     

Aspect Intelligence embarquée et autonomie

  • Logiciel 3D Scan : Intégrable sur un micro-drone, ce logiciel exploite les informations acquises par un banc stéréo embarqué pour se localiser et reconstruire un modèle 3D de l'environnement, même en milieu encombré et sans localisation GPS.
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8 septembre 2014 1 08 /09 /septembre /2014 11:56
photo Volvo Group

photo Volvo Group

 

08.09.2014 - par Alain Establier- SECURITY DEFENSE Business Review (n°111 - 9 sept 14)

 

SDBR : Renault Trucks Defense (RTD)* a successivement racheté Acmat puis Panhard ? S’agit-il d’une juxtaposition de filiales ou bien d’une intégration au groupe RTD, avec les économies d’échelle qui peuvent en résulter ?

 

SC : Il ne s’agit nullement d’une juxtaposition mais bien comme vous l’évoquez d’une intégration. Nous avons acheté Panhard dans le but de compléter notre gamme. Comme vous le savez, il s’agit d’un traditionnel leader mondial en matière de blindés légers et d’engins de reconnaissance en particulier. C’est un segment qui complète parfaitement la gamme de véhicules blindés légers et médians de RTD, grâce au savoir-faire mondialement reconnu de Panhard. En effet il peut en résulter des économies d’échelle, puisque Panhard peut désormais s’appuyer sur le Groupe Volvo en termes de R&D comme de composants, car la plupart des composants sont sur étagère au sein du Groupe. Enfin, les fonctions Corporate (Achats, RH, R&D) ont fusionné avec celles de RTD/ACMAT.

 

Etes-vous satisfaits de ces acquisitions et êtes-vous toujours en ligne avec les perspectives d’origine concernant ces deux entités ?

 

Bien sûr, nous assumons pleinement cette acquisition et en sommes contents. Il reste que le marché mondial est toujours extrêmement volatile et la concurrence impitoyable, en matière de défense comme dans la plupart des secteurs. Il s’agit donc d’un défi à relever et c’est le carnet de commandes qui nous donnera raison ou tort. Nous comptons sur les savoir-faire et la créativité des entités du Groupe, dont Panhard est justement un fleuron, pour remporter le challenge de la rentabilité.

 

Y a-t-il une spécialisation des sites industriels entre défense et sécurité ?

 

Il y a une histoire qui détermine logiquement des préférences. Par exemple, le VAB est traditionnellement un produit de Limoges. Limoges reste donc un acteur incontournable si l’on parle VAB et ce sont les lignes de production de Limoges qui ont fabriqué les cinq premiers exemplaires du  VAB MK3**, dont une première série pourrait sortir demain. De même, Fourchambault est un site historiquement dédié au maintien en condition opérationnelle, capable d’en assumer tous les savoir-faire depuis la réparation jusqu’à la reconstruction et même jusqu’au démantèlement. C’est le cas actuellement de la reconstruction de 80 VAB de l’Armée de Terre par an. Ceci étant, il y a au contraire la volonté de rendre tous les sites les plus interchangeables et complémentaires possibles pour assurer d’une part souplesse et flexibilité dans la production, mais aussi pour garantir la stabilité des ressources humaines à travers le transfert de certaines des charges. Actuellement la réalisation de programmes comme le MIDS***, qui est un produit d’origine RTD, est répartie entre Fourchambault et Marolles-en-Hurepoix, car ces partages de charge permettent de faire face à une période particulièrement difficile pour l’industrie de défense.

 

L’activité des matériels terrestres militaires est hautement concurrentielle. Comment pensez-vous garder vos parts de marché ?

 

Garder ses parts de marché est quelque chose d’illusoire. La vie économique est telle qu’il a toujours fallu justifier la confiance que nous faisaient les Etats auxquels nous nous adressions. Aujourd’hui c’est encore plus vrai. Nous devrons nous adapter à la demande export qui est notre planche de salut, compte tenu de la difficulté liée en particulier aux difficultés budgétaires de notre pays. Pour cela, nous avons développé des produits comme par exemple le VAB MK3 qui, compte tenu de leur rapport prix/performances, doivent intéresser de nouveaux acquéreurs. Un 6X6 apte à tous les contextes d’emploi à 50% du prix d’un 8X8 est une vraie alternative. Nous avons aussi des propositions en termes de MCO qui doivent nous donner l’avantage dans un certain nombre de cas, à l’exemple de ce que nous faisons avec les VAB et les VBL pour l’Armée de Terre française, permettant de prolonger la vie des équipements par un concept d’entretien pour toute la durée de vie de ce matériel, à coût maîtrisé.

 

La fin des espoirs sur Nexter et l’interdiction de votre maison-mère (Volvo) de faire des alliances avec des sociétés russes ne signent-ils pas de facto le début d’un désengagement prévisible des activités de défense ?

 

En aucun cas. Les activités de défense ont certes tendance à se stabiliser dans les pays occidentaux, pour des raisons que tous connaissent. Mais elles ont clairement tendance à la hausse dans les autres régions du Monde, aujourd’hui. Il n’est donc pas question d’oublier notre cœur de métier qui reste la Défense. En revanche, et c’est peut-être le sens de votre question, le domaine de la sécurité est une opportunité de développement qu’il convient de saisir, car il est très proche de nos activités traditionnelles. La sécurité a de beaux jours devant elle avec le changement de centre de gravité, dans beaucoup de pays, des dépenses de Défense en direction des dépenses de Sécurité. Au gré de l’évolution politique de nombreux pays vers la démocratie, les effectifs et les missions des forces armées ont tendance à baisser, au profit des effectifs et des missions des forces de sécurité. La consolidation des budgets de ces forces doit donc être mise à profit pour gagner des parts de marché dans ce «nouveau» domaine.

 

Envisagez-vous des diversifications en dehors de vos activités traditionnelles ?

 

La diversification réclame beaucoup de moyens financiers et humains, et personne ne nous attend sur d’autres secteurs d’activités…

 

Comment se portent donc vos marchés à l’export ?

 

Ils ont vocation à s’accroître ! Nous faisons face à une concurrence serrée, en particulier de la part des pays émergents dont le coût du travail est nettement inférieur au nôtre, avec la cohorte de questions que cela pose en termes de droit du travail ou de respect des droits de l’homme. Donc nous n’avons d’autre choix que de travailler dans les directions suivantes : innovation et rationalisation des coûts, montée en gamme et haut niveau d’intégration système. C’est ce que nous faisons lorsque, comme cette année, nous nous obligeons à des restructurations drastiques et à des coupes claires dans les budgets. La géopolitique ne nous est pas toujours favorable, comme vous l’avez suggéré dans une de vos questions précédentes, en raison de crises difficilement prévisibles. Néanmoins, de très nombreux prospects et de très nombreux projets sont en cours de traitement, et je reste optimiste dans la tourmente actuelle.

 

Vous venez d’être élu à la Présidence du GICAT. C’est un honneur que vous rendent les acteurs du marché avec cette nomination. Quelles sont vos ambitions pour le GICAT dans les deux ans ?

 

C’est en effet un grand honneur pour moi que ce choix de mes pairs pour présider le GICAT. Je vois deux actions majeures à conduire pour répondre à la situation actuelle. D’une part je veux trouver tous les moyens possibles pour que les entreprises du secteur de la Défense terrestre, notamment les PME, puissent trouver à l’export les débouchés qu’ils ne trouvent plus sur le marché français de la Défense, dont les budgets sont en diminution. D’autre part il faut que nous trouvions un équilibre entre Défense et Sécurité, autant dans les structures de gouvernance interne du GICAT que pour les actions vers les instances décisionnelles nationales et internationales. Nous devons nous positionner aujourd’hui en tirant parti du succès croissant d’Eurosatory, qui reste le premier salon de Défense terrestre du monde.

 

* RTD : http://www.renault-trucks-defense.com

** VAB Mk3: basé sur le concept du VAB,  c’est un modèle de 20 tonnes blindé en version 6x6, comme ses prédécesseurs, avec des capacités améliorées en matière de vitesse, de mobilité, de protection, d’habitabilité.

***MIDS : véhicule de maintien de l’ordre http://www.renault-trucks-defense.com/Securite/MIDS

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8 septembre 2014 1 08 /09 /septembre /2014 11:55
Les nouveaux grands commandeurs de l’armée de l’air

 

05/09/2014 Actus Air

 

Mutations, prises de commandement, adieux aux armes… Tous les ans, au mois de septembre, l’armée de l’air revêt un nouveau visage. L’occasion de faire un panorama des grands commandements et des généraux qui sont désormais à leur tête.

 

Présentations en images

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8 septembre 2014 1 08 /09 /septembre /2014 10:55
Nouvelle bataille autour des moyens de la Défense

 

8/9/14 Antoine Fouchet – LaCroix.com

 

Des parlementaires et des hauts gradés s’alarment des conséquences de la baisse des effectifs dans les armées et craignent toujours une érosion des crédits militaires. Leurs inquiétudes sont au centre des débats de l’université de la défense, qui se tient les lundi et mardi 8 et 9 septembre à Bordeaux.

 

Les craintes demeurent, dans les milieux de la défense, sur les conséquences des baisses d’effectifs et la pérennité des crédits militaires. Plusieurs participants à l’université de la défense, qui se tient les 8 et 9 septembre à Bordeaux, ont décidé de profiter des débats de ces assises pour le dire. Parmi eux, des parlementaires de tous bords, des hauts gradés et des industriels.

Ils vont trouver un renfort de poids dans le rapport de deux députés, Yves Fromion (UMP, Cher) et Gwendal Rouillard (PS, Morbihan). Ce rapport, qui porte sur les opérations militaires Serval au Mali et Sangaris en République centrafricaine, doit être présenté dans le cadre des travaux de l’université. Lancée en janvier 2013, Serval s’est achevée en juillet dernier, tandis que Sangaris, commencée en décembre 2013, a toujours cours.

Missionnés par la commission de la défense de l’Assemblée nationale pour faire le bilan de ces deux opérations et évaluer le dispositif militaire français prépositionné en Afrique, les deux parlementaires sont revenus de leur périple avec des conclusions pessimistes.

 

Réduction globale des effectifs militaires

Les forces prépositionnées sur le continent africain sont actuellement réparties entre le Gabon (900 militaires), le Sénégal (350), Djibouti (1 950) et la Côte d’Ivoire (450). Sur la base de la réduction globale des effectifs militaires inscrite par l’Élysée en avril 2013 dans le livre blanc sur la défense, les deux sites les plus importants, le Gabon et Djibouti, vont, d’ici à 2017, perdre la moitié de leurs postes.

Les deux rapporteurs s’inquiètent surtout pour Djibouti, position stratégique au sud de la mer Rouge, dans la Corne de l’Afrique. Ils qualifient de « massif » et « trop rapide dans le calendrier » le projet de passer de 1 950 à 950 hommes, qui repose « sur un objectif strictement quantitatif et non sur une analyse fonctionnelle préalable ». Et concluent que cela « remet sérieusement en cause la crédibilité de notre dispositif ».

 

Crises africaines

Concernant les deux dernières opérations militaires françaises, les deux députés affirment avoir constaté une série d’« insuffisances » qui « montre les limites des capacités françaises d’intervention dans les crises africaines ».

À propos de Serval – dont ils reconnaissent par ailleurs le « succès indéniable » –, ils soulignent des flux logistiques « extrêmement tendus » sur le vaste territoire malien à cause du « manque de vecteurs aériens stratégiques » (avions gros-porteurs) ainsi que des camions « à bout de souffle ». De manière plus générale, Yves Fromion et Gwendal Rouillard dénoncent une « vétusté » des matériels des forces prépositionnées plus importante que celle relevée dans l’Hexagone.

Pour Sangaris, le rapport juge « trop faibles » les effectifs déployés (1 600 soldats). Auditionné par les deux parlementaires, le général Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées françaises, invoque une « pression budgétaire continue ».

 

Menaces de démission

Le sujet n’est pas nouveau. En mai dernier, se fondant sur une note d’un conseiller de François Hollande, l’ancien ministre UMP Xavier Bertrand avait affirmé que la loi de programmation militaire 2014-2019 (183,9 milliards d’euros au total), déjà en retrait par rapport à la précédente, serait amputée de 1,5 à 2 milliards d’euros par an. Jean-Yves Le Drian, ministre de la défense, et tous les chefs d’état-major avaient alors fait connaître leurs inquiétudes auprès de l’Élysée et auraient menacé de démissionner. Le 2 juin, l’Élysée publiait un communiqué pour confirmer les engagements financiers de cette loi.

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8 septembre 2014 1 08 /09 /septembre /2014 10:55
Big bang chez les patrons de l'aéronautique et défense

 

08/09/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

La plupart des groupes aéronautiques et de défense ont changé de tête en deux ans. Le mouvement pourrait continuer. À coup sûr chez Safran, peut-être aussi chez Nexter et MBDA. A l'ombre des "Big boss" en place, toute une génération de quadragénaires sont prêts à prendre le pouvoir. Certains l'ont même déjà pris.

 

En deux ans, les organigrammes des groupes de l'industrie aéronautique et de défense française ont profondément évolué. Des patrons historiques et charismatiques comme l'inoxydable Charles Edelstenne (Dassault Aviation) et Louis Gallois (Airbus Group), l'icône politico-médiatique du Tout-Paris, ont été rattrapés par leur âge. Ils ont donc été contraints de quitter leur fonction pour laisser leur fauteuil à Éric Trappier (janvier 2013), qui sera à n'en point douter le PDG du premier contrat export du Rafale, et à Tom Enders (mai 2012), l'homme qui a transformé Airbus Group. Cet ancien protégé du premier coprésident d'EADS, Manfred Bischoff (expatron de DASA), a quant à lui laissé le manche d'Airbus à Fabrice Brégier mais en limitant au minimum les marges de manœuvre de ce dernier, considéré aujourd'hui comme l'un des grands industriels français du moment.

D'autres groupes comme Thales, Airbus Helicopters, Renault Trucks Défense (RTD), Defence Conseil International (DCI) et plus récemment le constructeur de turbopropulseurs ATR (filiale à parité entre Airbus Group et Finmeccanica) et le groupe naval DCNS ont également fait évoluer leur gouvernance avec l'arrivée de nouveaux PDG : respectivement Jean-Ber-nard Lévy (décembre 2012), Guillaume Faury (avril 2013), Stefano Chmielewski (novembre 2013), Jean-Michel Palagos (décembre 2013), Patrick de Castelbajac (juin 2014) et Hervé Guillou (juillet 2014). Des nominations qui ont privilégié plutôt l'expérience qu'une nouvelle génération de patrons quadragénaires, à l'exception notable de Patrick de Castelbajac (43 ans), l'homme qui monte dans le groupe Airbus, et de Guillaume Faury (46 ans), qui doit faire digérer à Airbus Helicopters son incroyable croissance.

 

La présidence de Safran aiguise les appétits

Ce profond changement n'est pas encore achevé, avec le prochain départ de Jean-Paul Herteman, dont le mandat à la tête de Safran se termine lors de l'assemblée générale de 2015 (mai/juin). Après avoir songé à rempiler - pour cela il devait faire évoluer les statuts -, le PDG de Safran semble s'être résigné, faute d'avoir eu un feu vert du gouvernement, à partir à la retraite après avoir mené son groupe vers des sommets en termes de chiffres d'affaires et de profitabilité. Il pourrait quitter le groupe après l'annonce des très bons résultats 2014 (sauf accident). Une sortie par le haut.

En coulisse, en interne comme à l'externe, de nombreux candidats sont déjà dans les starting-blocks. Chez Safran, quatre candidats rêvent de lui succéder, selon plusieurs sources concordantes : Olivier Andriès (PDG de Turbomeca), Ross McInness (finances), Philippe Petitcolin (président de Sagem) et Christian Streiff, vice-pré-sident du conseil d'administration de Safran et ancien PDG de PSA. À l'extérieur, deux noms se détachent déjà, ceux de Pascale Sourisse (Thales) et de Marwan Lahoud (Airbus Group), selon les observateurs de ce milieu. Résultat des courses avant la fin de 2014. Mais tout dépendra aussi de la nouvelle gouvernance mise en place avec le départ de Jean-Paul Herteman : PDG, ou directeur général cornaqué par un président du conseil.

 

Bouvier (MBDA) et Burtin (Nexter) fidèles à leur groupe

Dans ce maelström, deux PDG ont été pour l'heure épargnés par ce profond changement parmi leurs pairs : Antoine Bouvier (MBDA) et Philippe Burtin (Nexter). Arrivé en 2007 à la tête du missilier européen, Antoine Bouvier commence toutefois à avoir des envies d'ailleurs. Sollicité par l'État pour DCNS, il s'était tenu, bon élève qu'il est, en réserve de la République. Ce qui n'était pas toutefois réellement une promotion pour lui... En revanche, un éventuel départ de Marwan Lahoud, par ailleurs président du Groupement des industriels français de l'aéronautique et du spatial (GIFAS), vers des cieux plus en rapport avec ses ambitions, pourrait l'inciter à sortir du bois. Tout comme Jean-Pierre Talamoni, le directeur du développement international d'Airbus Group et fidèle bras droit de Marwan Lahoud. De tous les bons coups commerciaux d'Airbus Group, cet intuitif devra convaincre Tom Enders de ce qu'il peut apporter au géant de l'aéronautique.

De son côté, Antoine Bouvier, considéré comme un bon industriel, a enfin appris à se frotter et à se familiariser avec les arcanes du pouvoir. Ce qui était jusqu'ici sa faiblesse. De l'Élysée à Brienne en passant par le Quai d'Orsay, il est aujourd'hui reconnu comme le champion de la coopération franco-britannique notamment. « Il a su donner une dimension politique forte à la tête de MBDA, leader européen des missiles, en plaçant l'entreprise au cœur des enjeux stratégiques, diplomatiques et militaires français : dissuasion, défense antimissile, relations avec l'Inde et les pays du Golfe, pilier de la coopération européenne », explique-t-on au sein du groupe. Seul bémol, sa vision de la politique industrielle dans la défense (coopération européenne et autofinancement de programmes) diffère de celle de Tom Enders, qui ne croit pas aux programmes européens et ne veut prendre aucun risque financier sur les programmes de défense.

Pour sa part, Philippe Burtin, qui a marché dans les pas de Luc Vigneron, a poursuivi avec succès le redressement de Nexter, devenu rentable sous sa présidence. Seul souci, les difficultés récurrentes que rencontre le groupe d'armement terrestre sur les marchés export. D'où le rapprochement avec le groupe familial Krauss-Maffei Wegmann, champion des ventes à l'international (80 % de son chiffre d'affaires réalisés à l'export en 2011). Mais l'Élysée, qui regarde ce rapprochement avec beaucoup d'appétit, a mis Philippe Burtin sous étroite surveillance, selon nos informations. Est-il l'homme idoine pour mener et réussir cette opération... À lui de le démontrer, alors que son mandat s'achève en octobre 2015.

 

Les patrons pour demain... sont déjà là

À l'ombre de ces grands patrons en place, la relève est déjà là. C'est vrai pour Olivier Andriès (52 ans) qui a des chances de succéder à Jean-Paul Herteman. Il a pour lui des succès chez Turbomeca et son parcours chez Airbus puis Safran. Il pourrait toutefois être handicapé par une vieille affaire de délit d'initiés d'anciens hauts responsables d'EADS (2006), qui avaient été blanchis en 2009 par l'Autorité des marchés financiers (AMF). Un procès se tiendra du 3 au 24 octobre devant le tribunal correctionnel de Paris. Pour sa part, Éric Béranger (51 ans), dont le parcours était jusqu'ici rectiligne, filait vers les sommets au sein d'Airbus Group. Nommé PDG d'Astrium Satellites fin 2012 après avoir mis sur orbite la start-up Astrium Services, il a été l'une des grandes victimes de la réorganisation d'Airbus Defence & Space, qui a beaucoup contrarié ses ambitions. Mais cela ne pourrait être qu'un léger contretemps, in fine...

En revanche, le numéro deux de Thales, Patrice Caine (44 ans), sous les projecteurs depuis l'arrivée de Jean-Bernard Lévy à la tête du groupe d'électronique, est en pleine ascension. Beaucoup en interne estiment qu'il devrait un jour succéder à Jean-Bernard Lévy. La question est de savoir quand. Car ce pur produit de Thales, qui fait actuellement tourner la boutique - il est en charge des opérations et de la performance - , a pour lui de connaître le groupe par cœur et de fédérer autour de lui les équipes de l'électronicien. À lui maintenant de tenir la distance et d'éviter les chausse-trappes.

Ce qui est sûr, c'est qu'il a désormais pris une longueur d'avance sur Pierre-Éric Pommellet (51 ans), qui rêvait de succéder à Patrick Boissier à la tête de DCNS. Mais Thales a décidé de ne pas présenter de candidat maison. Une déception, bien que Pierre-Eric Pommellet, très fin politique, ait encore du temps devant lui. Chez Airbus Group, le secrétaire général d'Airbus Marc Fontaine, qui a été retenu par la manche par Fabrice Brégier alors qu'il lorgnait ATR, devra penser un jour à sa propre carrière s'il ne veut pas nourrir des regrets... Enfin, François Provost (46 ans), actuellement PDG de Renault Samsung Motors (RSM), une filiale du constructeur français en difficulté qu'il est en train de redresser, mène une très belle carrière chez Renault. Il pourrait un jour revenir dans le secteur de la défense. Lui qui avait été le conseiller industrie du ministre de la Défense, Alain Richard.

 

Le bel avenir annoncé des "jeunes pousses"

D'autres, plus jeunes, sont tout autant promis à un bel avenir, et qui sait s'ils ne s'assiéront pas un jour dans le fauteuil du « big boss ». Ces « jeunes pousses » sont souvent mises en compétition à l'intérieur des groupes. Une émulation naturelle... C'est le cas chez Safran où Jean-Paul Herteman a nommé en mai 2013 dans certaines filiales du groupe toute une série de jeunes prometteurs : Bruno Even (46 ans), diplômé de Polytechnique (1987) et de SupAéro (1992), nommé directeur général de Sagem ; Martin Sion (45 ans), diplômé de l'école Centrale de Paris (1990), à la tête d'Aircelle ; mais aussi une femme, Hélène Moreau-Leroy (49 ans) PDG d'Hispano-Suiza. Nommé directeur de la stratégie, Éric Dalbiès (46 ans), diplômé de l'École polytechnique (1987) et de SupAéro (1992) en fait également partie.

Dominique Giannoni (45 ans), actuellement patron des activités IFE (multimédia de cabine) en Californie, est quant à lui un des futurs grands dirigeants de Thales. Il conduit l'intégration des activités IFE avec Live TV, une société américaine achetée au premier semestre. Sans doute le successeur naturel de Michel Matthieu à la tête des activités aéronautiques de Thales. C'est aussi le cas de Christophe Farnaud (46 ans), ancien du cabinet de Villepin à Matignon. Directeur des relations institutionnelles de Thales ces deux dernières années, il a été promu en mai patron de la zone Afrique. C'est l'un des futurs successeurs de Pascale Sourisse.

Enfin chez MBDA, Florent Duleux (46 ans), l'un des vendeurs clés de systèmes de missiles au Moyen-Orient (Émirats arabes unis et Qatar), une zone stratégique pour les exportations de défense, est également promis à un bel avenir.

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8 septembre 2014 1 08 /09 /septembre /2014 10:55
Arctic Thunder, les Rafale en campagne de tir au Cap Nord

 

26/08/2014 Capitaine Karim Djemaï - Armée de l'air

 

Jamais encore les Rafale de l'armée de l'air ne s’étaient aventurés autant au Nord ! Du 24 août au 05 septembre 2014, onze avions de chasse Rafale participent à l’exercice Arctic Thunder organisé sur la base aérienne de Banak, en Norvège.

 

Près de 200 aviateurs composent le détachement français, dont une trentaine du personnel navigant issu des escadrons de chasse 1/7 «Provence», 1/91 «Gascogne» et 2/30 «Normandie-Niemen». Du personnel de soutien technique, des fusiliers-commandos, des techniciens des systèmes d’information et de communications, ainsi que du personnel dédié au soutien de l’homme complètent le dispositif. «Il s’agit d’une première à plusieurs titres, explique le lieutenant-colonel François Tricot, directeur de l’exercice. C’est tout d’abord la première campagne de tir menée par l’armée de l’air française au-dessus du cercle polaire arctique. C’est aussi la première fois qu’autant d’équipages de Rafale participent à une campagne de tir air/sol commune et qu’ils s’entraînent à délivrer à l’étranger de l’armement air/sol modulable (A2SM), notamment dans sa version à guidage laser.»

 

Durant l’exercice, les autorités norvégiennes mettent à la disposition des aviateurs français de nombreuses installations, dont le champ de tir d’Halkavarre situé à proximité de la base. Équipé de plusieurs types de cibles, ce terrain permet de délivrer plusieurs sortes d’armement : munitions d’entraînement, obus de canon, A2SM et armement guidé laser (GBU 12). Il offre également la possibilité de multiplier les scénarios tactiques envisagés. « Une campagne de tir permet d’appréhender la difficulté de délivrer de l’armement dans des conditions réalistes, explique le lieutenant-colonel Yann Malard, commandant l’escadron «Normandie-Niemen». Grâce à ce type d’entraînement, les jeunes équipages, comme les plus expérimentés, rencontrent des situations qu’ils sont susceptibles de vivre par la suite en opérations. D’une façon générale, cela renforce notre capacité permanente à intervenir.»

 

En relation avec leurs homologues norvégiens, des spécialistes du centre d’expertise de l’armement embarqué (CEAE) s’assurent du bon déroulement des opérations depuis le champ de tir d’Halkavarre. Grâce à leur analyse, les équipages bénéficient d’une précieuse évaluation de terrain.

 

Après une première semaine d’entraînement, une relève intermédiaire du personnel navigant est programmée, samedi 30 août, afin de permettre à un maximum de pilotes et de navigateurs évoluant sur Rafale de prendre part à l’exercice Arctic Thunder.

Arctic Thunder, les Rafale en campagne de tir au Cap NordArctic Thunder, les Rafale en campagne de tir au Cap Nord
Arctic Thunder, les Rafale en campagne de tir au Cap Nord
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8 septembre 2014 1 08 /09 /septembre /2014 10:55
Pour les partisans du projet, la DGA pourrait gagner en autonomie financière.

Pour les partisans du projet, la DGA pourrait gagner en autonomie financière.

 

07/09 par Alain Ruello – LesEchos.fr

 

L’idée serait de transformer la Direction générale de l’armement en Epic.

 

Une révolution copernicienne aura-t-elle lieu à la DGA pour doter cette vénérable administration en charge des programmes d’armement d’une organisation proches de celles du privé ? Le projet, qui a fait l’objet d’intenses réflexions en petit comité selon nos informations, pourrait faire son chemin dans les mois qui viennent, même si sa mise en œuvre ne manquerait pas de soulever de nombreuses difficultés. Elle demanderait aussi deux à trois ans pour aboutir, si bien sûr Jean-Yves Le Drian, le ministre de la défense, donne son feu vert.

 

Suite de l’article

 

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8 septembre 2014 1 08 /09 /septembre /2014 10:55
Patricia Adam : «La France ne peut baisser la garde»

 

07/09/2014 Par Alain Barluet - LeFigaro.fr

 

INTERVIEW - En Ukraine, au Sahel et au Proche-Orient, « les efforts diplomatiques ne peuvent être efficaces sans puissance militaire », souligne la présidente de la commission de la défense de l'Assemblée nationale.

La députée PS du Finistère, Patricia Adam, présidente de la commission de la défense du Palais Bourbon et coorganisatrice de l'université de la Défense, qui s'ouvre ce lundi à Bordeaux, parle des différentes menaces auxquelles la France et l'Europe doivent faire face.

 

Lire l’interview

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8 septembre 2014 1 08 /09 /septembre /2014 09:55
Sagem (Safran) à UAV Show Europe 2014

 

Bordeaux-Mérignac, UAV Show Europe 2014, 8 Septembre 2014 - Safran

 

A l’occasion de la convention internationale UAV Show Europe 2014 de Bordeaux Mérignac (9-11 septembre), Sagem (Safran) présente ses développements dans les systèmes de drones civils et militaires, pour les besoins français et internationaux.

 

En juin 2014, Sagem a pris la présidence d’une feuille de route « drones civils » sous l’égide du Ministère français de l’économie, dans le cadre des 34 chantiers de la « Nouvelle France Industrielle ». Ce projet vise à structurer et à développer la filière industrielle nationale des drones civils. Elle mobilise plusieurs leviers de politique publique : Ministères de l’économie, des transports (DGAC), pôles de compétitivité (Pégase, Aerospace Valley), Banque publique d’investissement. Cette politique soutiendra un large tissu de PME et TPE innovantes de ce nouveau secteur en forte croissance, avec l’appui de la Fédération Professionnelle des Drones Civils (FDPC).

 

Sagem souhaite apporter à cette filière ses expériences de droniste d’une part et du secteur aéronautique civil d’autre part, comprenant la réalisation de chaînes fonctionnelles de guidage pilotage et d’équipements de missions à un fort niveau de criticité, l’insertion des drones dans la circulation aérienne générale, et la certification. L’objectif est de permettre, dans le respect des exigences de sécurité, l’utilisation de drones plus performants et plus autonomes qui répondront à l’ensemble des besoins émergents, comme par exemple, ceux de l’agriculture, de la surveillance des réseaux ou de la protection de l’environnement.

 

Maître d’oeuvre dans le domaine militaire, Sagem expose également à UAV Show le Patroller, système de drone tactique endurant, et des solutions de drones pour fantassins et forces spéciales. Le Patroller permet tout à la fois d’assurer des missions de sécurité territoriale et d’appuyer l’ensemble des opérations militaires. De conception modulaire, il intègre une chaîne de mission multicapteurs à hautes performances, en cellule ou en nacelle (optronique, radar et guerre électronique) pour des vols de plus de 20 heures jusqu’à une altitude de 20 000 ft.

Le savoir-faire de Sagem en matière de drones s’appuie sur de solides capacités industrielles implantées sur le territoire national : Ile-de-France (R&D), Fougères (cartes électroniques), Dijon (capteurs optroniques), Poitiers (caméras), Montluçon (intégration, station sol, chaîne avionique et navigation). Sagem a produit depuis 25 ans plus de 150 drones tactiques Sperwer et soutient, au plus près des unités, le système SDTI Sperwer de l’armée de Terre française.

 

(1) Le drone Patroller est exposé à UAV Show Europe sur le statique extérieur.

* * *

Sagem, société de haute technologie de Safran, est un leader mondial de solutions et de services en optronique, avionique, électronique et logiciels critiques, pour les marchés civils et de défense. N°1 européen et n°3 mondial des systèmes de navigation inertielle pour les applications aéronautiques, marines et terrestres, Sagem est également n°1 mondial des commandes de vol pour hélicoptères et n°1 européen des systèmes optroniques et des systèmes de drones tactiques. Présents sur tous les continents via le réseau international de Safran, Sagem et ses filiales emploient 7 500 personnes en Europe, en Asie du Sud-est et Amérique du Nord. Sagem est le nom commercial de la société Sagem Défense Sécurité. Pour plus d’informations : www.sagem-ds.com

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8 septembre 2014 1 08 /09 /septembre /2014 07:56
Création du secrétariat permanent interarmées du MCO aéronautique

 

05/09/2014 Armée de l'air

 

Le ministre de la Défense a confié au chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA), par délégation du chef d’état-major des armées, la responsabilité et le contrôle de la performance du maintien en condition opérationnelle (MCO) aéronautique. Le général Denis Mercier, CEMAA, assure donc la présidence du comité directeur du milieu aéronautique. Pour ces nouvelles responsabilités, il est assisté par un secrétariat permanent interarmées qui a été créé le 1erseptembre 2014.

 

Le secrétariat permanent interarmées du MCO aéronautique est dirigé par le général de brigade Christophe Lhuissier. Composé de trois officiers (un représentant de chaque armée) et d’un correspondant de la direction générale de l’armement,  il est chargé de mettre en œuvre les processus rénovés de la nouvelle gouvernance du MCO aéronautique, de dégager des voies de progrès et de proposer des solutions innovantes aux problèmes communs rencontrés par les armées dans ce domaine.

 

Annuellement, les quatre membres de cette nouvelle structure synthétiseront et mettront en cohérence les besoins respectifs de chaque armée en MCO aéronautique. Ils proposeront au chef d’état-major de l’armée de l’air le contrat d’objectifs et les directives unifiées à notifier à la structure intégrée de maintien en condition opérationnelle des matériels aéronautiques du ministère de la Défense (SIMMAD).

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8 septembre 2014 1 08 /09 /septembre /2014 07:55
Le CEMA à Orléans pour « 100 Villes, 100 Héros, 100 Drapeaux »

 

06/09/2014 Sources : EMA

 

Le 6 septembre 2014, dans le cadre des commémorations du Centenaire de la Première guerre mondiale le général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées (CEMA), a présidé la cérémonie baptisée « 100 Villes, 100 Héros, 100 Drapeaux » dans la ville d'Orléans.

 

Un siècle après le début de la bataille de la Marne, le CEMA a souhaité que 100 cérémonies se déroulent simultanément dans 100 villes de France pour rappeler la mobilisation de tout un pays et l’engagement des soldats français en 1914. Le 6 septembre a en effet marqué le début du sursaut national qui permit le rétablissement du front, au terme d’immenses sacrifices.

 

Le général de Villiers a voulu se rendre à Orléans pour participer à cette journée de commémoration. En choisissant cette ville, il tenait tout d’abord à honorer la mémoire de l'aspirant Germain Foch, tombé au champ d'honneur le 22 août 1914. Fils du maréchal Foch, ce jeune officier français a été tué à l'issue d'une mission de reconnaissance qu'il venait d'effectuer à la tête de son unité. Le CEMA tenait aussi à saluer une garnison « très » interarmées qui incarne le modèle d'armée porté par le projet CAP 2020. Enfin, il avait à cœur de retrouver les Orléanais qu'il a rencontrés lorsqu'il commandait la 2e brigade blindée dont l'état-major était alors stationné à Orléans. Il tenait à les remercier pour le soutien qu'ils ont toujours apporté aux familles de militaires, en particulier à chaque départ en opérations extérieures. Ce fut pour lui le cas lors de la mission qu'il effectua en Afghanistan en 2007.

 

Lors de la prise d'armes qui s'est déroulée au cœur de la ville, place de la République, en présence des descendants du maréchal Foch, le CEMA a rendu hommage à l’aspirant Germain Foch, qui commença son service comme sergent au 131e régiment d’infanterie (131eRI) alors stationné à Orléans. Au cours de cette cérémonie, c'est le drapeau de ce régiment qui a été mis à l’honneur. Une plaque rappelant le départ pour le front des soldats de ce régiment a également été dévoilée.

 

Dans le discours qu'il a prononcé, le CEMA a souhaité rappeler que les valeurs qui étaient celles des militaires de 1914, animent toujours les soldats, les marins et les aviateurs qui sont  engagés en opérations. Au cours de sa rencontre avec les élus, les enseignants, les élèves, les associations d’anciens combattants, ainsi que les invités civils et militaires, il a voulu témoigner de l’admiration qu’il a pour ces jeunes qui, aujourd'hui encore, choisissent de servir leur pays en portant les armes.

 

Le général Pierre de Villiers a présidé cette cérémonie aux côtés de monsieur Pierre-Etienne Bisch, Préfet de la Région Centre et du Loiret et de monsieur Serge Grouard, Député du Loiret et maire d’Orléans. A cette occasion, une classe d’une classe de CM2 de la ville d'Orléans, lauréate du concours « les petits artistes de la mémoire » organisé par l'office national des anciens combattants (ONAC), a particulièrement été mise à l'honneur.

Le CEMA à Orléans pour « 100 Villes, 100 Héros, 100 Drapeaux »
Le CEMA à Orléans pour « 100 Villes, 100 Héros, 100 Drapeaux »
Le CEMA à Orléans pour « 100 Villes, 100 Héros, 100 Drapeaux »
Le CEMA à Orléans pour « 100 Villes, 100 Héros, 100 Drapeaux »
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7 septembre 2014 7 07 /09 /septembre /2014 18:55
EC725 Caracal and Tiger : Hostage rescue mission


5 sept. 2014 Airbus HC

 

French Army demonstration

EC725 Caracal & Tiger in tandem

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7 septembre 2014 7 07 /09 /septembre /2014 18:55
La brigade de renseignement ouvre ses portes les 20 et 21 septembre

 

07.09.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

 

A l'occasion du centenaire de la Grande Guerre, la brigade de renseignement implantée au quartier Estienne sur le camp militaire d'Oberhoffen, ouvrira ses portes au public les 20 et 21 septembre 2014. Ces journées permetront de découvrir le 54e régiment de transmissions, le 28e groupe géographique, le 2e régiment de hussards et les unités de soutien médical et administratif. Durant cette manifestation le 44e régiment de transmissions (67) et le 61e régiment d'artillerie (52) appartenant également à la brigade de renseignements seront présents.

Pour en savoir plus sur ces JPO, cliquer ici.

Pratique: le quartier Estienne, implanté sur le camp d'Oberhoffen, se situe sur la commune de Haguenau dans le Bas Rhin. Depuis Strasbourg située à 35 km, l'itinéraire conseillé emprunte les autoroutes A4 et A35 jusqu'à la sortie Bischwiller. Les JPO démarrent le samedi 20 à 11h et à 10h le dimanche 21.

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7 septembre 2014 7 07 /09 /septembre /2014 18:45
Sangaris : groupe mortier du 2ème Régiment étranger de parachutistes (2e REP) à Batangafo

 

Crédits : EMA / Armée de terre

 

4 août à 12h20, en République centrafricaine, le groupement tactique interarmes (GTIA) de Boissieu est pris à partie à l'entrée de la ville de Batangafo. Les militaires de la force Sangaris ripostent à l'aide de mortier de 80 mm. Une fois les tirs terminés, le nettoyage des tubes canon est effectué avec des écouvillons par le groupe mortier du 2ème Régiment étranger de parachutistes (2e REP).

Engagé au sein de la force Sangaris, le GTIA de Boissieu assure la libre circulation sur l’axe Cantonnier-Boali, et transmet progressivement la sécurisation de la province ouest de la RCA à la MISCA, créant ainsi les conditions optimales pour la mise en place de la mission internationale des Nations-Unies de soutien en Centrafrique (MINUSCA).

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 000 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine.


 

 

 

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7 septembre 2014 7 07 /09 /septembre /2014 07:55
Prise de fonction du préfet maritime pour l’Atlantique

 

29/08/2014 Préfecture maritime Atlantique

 

Le 29 août 2014 à Brest, le vice-amiral Emmanuel de Oliveira a succédé au vice-amiral d'escadre Jean-Pierre Labonne dans ses fonctions de commandant de la zone et de l’arrondissement maritimes Atlantique et préfet maritime de l’Atlantique.

 

La cérémonie était présidée par l'amiral Bernard Rogel, chef d'état-major de la Marine en présence de monsieur Michel Aymeric, secrétaire général de la mer, ainsi que de nombreuses autorités civiles et militaires.

 

La cérémonie a débuté par un adieu aux armes du vice-amiral d’escadre Jean-Pierre Labonne, marquant son départ de la préfecture maritime et la fin de sa carrière dans la Marine. Elle s'est poursuivie par une prise de fonctions du vice-amiral Emmanuel de Oliveira, qui occupait précédemment le poste d'adjoint au major général des armées à Paris.

 

A l'issue de cette cérémonie, les deux amiraux ont passé en revue la flotte basée à Brest ainsi que des autres administrations de l’État intervenant en mer. 17 coups de canon ont été tirés depuis la frégate anti-sous-marine La Motte-Picquet pour rendre honneur, selon la tradition, au vice-amiral d’escadre Labonne. L’amiral a rejoint symboliquement la vie civile à bord d’une chaloupe conduite à la rame par des officiers de son état-major jusque dans le port civil de Brest.

 

Le 1er septembre 2014, le vice-amiral de Oliveira sera élevé aux rang et appellation de vice- amiral d'escadre.

Prise de fonction du préfet maritime pour l’Atlantique
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7 septembre 2014 7 07 /09 /septembre /2014 07:50
Le Prince de Galles à bord du La Motte-Picquet

 

5 Septembre 2014 Cols Bleus

 

Après son passage sur le HMS Duncan, le Prince de Galles s’est rendu, le jeudi 4 septembre, à bord de la frégate anti-sous-marine (FASM), La Motte-Picquet, en escale dans le port de Cardiff.

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