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4 septembre 2014 4 04 /09 /septembre /2014 16:45
Sangaris : le GTIA Acier en mission de contrôle de zone à Damara

 

26/08/2014 Sources : EMA

 

Les 18 et 19 août 2014, la compagnie Jonquille du groupement tactique interarmes (GTIA) Acier  a mené une opération de contrôle de zone dans la ville de Damara, à 60 km au nord de Bangui.

 

Située à l’extrémité de la zone d'action du GTIA, Damara est un lieu de passage incontournable depuis le nord et l'est du pays vers la capitale centrafricaine. Partie du camp militaire de M'Poko, la compagnie avait pour premier objectif le démantèlement d’éventuels points de contrôle illégaux tenus par des individus armés aux abords de la ville, et comme second objectif de prendre contact avec les autorités locales et participer à des patrouilles communes.

 

Le premier objectif fut atteint sans difficulté puisqu’aucun barrage illégal n’était présent dans la zone de la mission. Il en a été de même pour le second objectif : des membres du GTIA sont allés à la rencontre des autorités locales (maire et sous-préfet) afin de les informer de leur présence dans la ville. Parallèlement, le chef du détachement de liaison tactique (DLT) auprès de la MISCA et des Forces de sécurité intérieures (FSI) est allé se présenter au commandant du bataillon de la gendarmerie locale afin de lui montrer son soutien. Fort de cette rencontre, une patrouille conjointe avec les gendarmes a été initiée dans le marché de Damara, ceci afin de faire appliquer les mesures de confiance en vigueur et pour garantir un niveau de sécurité minimum dans la zone de responsabilité de la force Sangaris.

 

En cette période de tensions, l'après-midi a été consacrée principalement à la tenue d'un « key leader engagment » (KLE) avec le maire, le sous-préfet, les chefs de village, les représentants religieux, les FSI et des membres de la MISCA. Cette réunion fut l'occasion pour la force Sangaris d'expliquer son action en Centrafrique, notamment sa contribution à la protection des populations.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 000 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangarisvise à rétablir une sécurité minimale en République centrafricaine et à faciliter la mise en place future de la MINUSCA.

Sangaris : le GTIA Acier en mission de contrôle de zone à DamaraSangaris : le GTIA Acier en mission de contrôle de zone à Damara
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4 septembre 2014 4 04 /09 /septembre /2014 16:45
Barkhane : point de situation du jeudi 21 août

 

21/08/2014 Sources : EMA

 

Les effectifs de la force Barkhane sont de l’ordre de 3 000 soldats principalement répartis sur deux points d’appui permanents à Gao (Mali) et à N’Djamena (Tchad). Les effectifs de la MINUSMA (ONU) sont de plus de 8 000 hommes. Ceux des forces armées maliennes (FAMA) sont de plus de 7 000 hommes.

 

Au Mali

 

Du 14 au 15 août 2014, les détachements de liaison et d’appui opérationnel (DLAO) 1 et 5 basés à Tessalit sont intervenus au profit de la MINUSMA après deux incidents IED sur l’un de ses convois dans la région de Taghlit, au sud de Tessalit. Les équipes de déminage des DLAO ont dépollué la zone et trouvé un troisième engin explosif qu’ils ont détruit.

 

Du 15 au 18 août, un sous-groupement tactique du GT-Dio a effectué une mission de reconnaissance à l’est de Gao dans la région d’Imenas afin de recueillir des informations sur une présence des groupes terroristes dans la région.

 

Parallèlement, les forces françaises poursuivent leur mission de lutte contre les terroristes. Huit missions de contrôle de zone ont été effectuées dans le grand Gao.

 

Les DLAO ont réalisé cette semaine six patrouilles depuis les plateformes relais de Kidal, Tessalit et Ansongo. Le DLAO 1 a conduit une mission de reconnaissance au Sud et à l’est de Tessalit. Le DLAO 3 basé à Ansongo a réalisé une séance d’instruction au profit de l’ETIA 73 des FAMA, tandis que le DLAO 1 a mené une instruction au profit du bataillon FAMA Sigui à Tessalit. Après leur mission en appui à la MINUSMA, les DLAO 1 et 5 ont effectué des patrouilles avec le bataillon tchadien dans la région d’Aguelhok.

 

Le 18 août, les derniers éléments de la force Licorne en renfort au profit du groupement tactique Désert de Gao ont été désengagés. Après les événements de Kidal du 17 mai 2014, la force Licorne avait renforcé la force Serval au nord Mali à hauteur d’une compagnie d’infanterie, d’un groupe PROTERRE et d’un peloton ERC 90. La compagnie et le groupe PROTERRE avaient été désengagés fin juin, tandis que le peloton ERC 90 était relevé sur position. Après presque deux mois à Gao, le peloton a rejoint la Côte d’Ivoire pour la fin de son mandat.

Barkhane : point de situation du jeudi 21 août
Barkhane : point de situation du jeudi 21 août
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4 septembre 2014 4 04 /09 /septembre /2014 16:45
La force Licorne forme 100 soldats ivoiriens du 2ème Bataillon d’Infanterie de Daloa

 

26/08/2014 Sources : EMA

 

Du 11 au 22 août 2014, au travers d’un détachement d’instruction opérationnel (DIO), la compagnie d’infanterie de la force Licorne a effectué une action de formation au profit de 100 soldats ivoiriens du 2ème bataillon d’infanterie (2ème BATINF) basé à Daloa.

 

Ces deux semaines de stage se sont déroulées au camp de Lomo Nord dans la région de Toumodi. Elles avaient pour objectif de perfectionner les techniques du combat à pied pour quatre sections d’infanterie des forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI).

 

Au programme : secourisme au combat, instruction au tir de combat AK47, topographie, entraînement au combat et apprentissage des cadres d’ordre.

 

Le lieutenant Rémi Mogenier, chef français de la section d’infanterie, est revenu satisfait de ces deux semaines de terrain aux côtés des soldats ivoiriens du 2ème BATINF :

 

« Notre objectif était de donner, en peu de temps, le maximum de connaissances tactiques et techniques aux stagiaires. Les sections devaient être capables en fin de stage de reconnaitre à pied une piste en utilisant les savoir-faire enseignés. Les Ivoiriens ont montré beaucoup de motivation et ont été très réceptifs. Les progrès étaient visibles lors de la synthèse finale et la reconnaissance du pont de Lomo Nord. »

 

Ce DIO fut marqué par un événement inédit : le passage du groupe de musique MagicSystem le mercredi 20 août 2014. A l’invitation du colonel Paul Sanzey (COMANFOR Licorne), le groupe est allé à la rencontre des soldats ivoiriens et français. A travers une interview télévisée, le leader du groupe, A Salfo, a invité la population civile à s’intéresser à son armée rappelant qu’elle déployait de vrais efforts pour sa sécurité, et qu’elle se professionnalisait progressivement grâce à l’aide de la force Licorne.

 

Depuis le début du mandat 34, le 17 juin 2014, la force Licornea réalisé 28 stages d’instruction opérationnelle et d’instruction technique au profit de plus de 600 stagiaires toutes spécialités confondues : combat à pied, combat lagunaire, sauvetage au combat, tir, techniques de lutte contre l’incendie, techniques sportives, communication, …

 

Cette coopération entre la France et la République de Côte d’Ivoire s’inscrit dans le cadre du nouvel accord de partenariat de défense signé le 26 janvier 2012 entre les deux pays. Forte de ses 450 militaires, la force Licorne accompagne la réforme de l’armée ivoirienne et maintient une présence militaire en Côte d’Ivoire pour assurer la protection des ressortissants français.

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4 septembre 2014 4 04 /09 /septembre /2014 16:45
Sangaris : Opérations de contrôle de zone au sud de Batangafo

 

20/08/2014 Sources : EMA

 

La situation sécuritaire tend à se stabiliser dans la région de Batangafo où ont eu lieu de violents accrochages les 4 et 5 août. Afin d’apporter son appui aux éléments de la MISCA, et de protéger les populations locales, le groupement tactique interarmes (GTIA) de Boissieu s’est déployé au sud de la ville en contrôle de zone.

 

Dès le 7 août, le GTIA de Boissieu a effectué, en appui de la MISCA, des patrouilles motorisées dans la ville de Bolom, à 7 kilomètres au sud de Batangafo, ainsi que dans les villages environnants, afin de s’assurer de l’application des mesures de confiance par les groupes armées. Dans des conditions de progression rendues difficiles par la saison des pluies, le GTIA de Boissieu a ensuite étendu son dispositif vers Bouca.

 

Le 14 août, les soldats du GTIA ont mené une opération de fouille à la recherche de caches d’armes, opération pour laquelle ils disposent des moyens et des savoir-faire spécifiques leur permettant d’apporter un appui adapté aux forces de la MISCA.

 

Ces actions ciblées sont intégrées dans de plus larges opérations de contrôle de zone qui sont régulièrement conduites par les GTIA de la force Sangarisen République Centrafricaine. Au cours de ces missions, les GTIA assurent un niveau de sécurité minimal permettant à la MISCA, puis à la MINUSCA, de faire appliquer et comprendre les mesures de confiance dans l’ensemble du pays.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 000 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

Sangaris : Opérations de contrôle de zone au sud de BatangafoSangaris : Opérations de contrôle de zone au sud de Batangafo
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4 septembre 2014 4 04 /09 /septembre /2014 16:45
Sangaris : destruction de munitions à Bouca

 

26/08/2014 Sources : EMA

 

Le 18 août 2014, les soldats du groupement tactique interarmes (GTIA) de Boissieu ont effectué une opération de destruction de munitions dans la ville de Bouca, située à environ 100 kilomètres au sud de Batangafo.

 

Contacté par la population affirmant avoir trouvé 4 roquettes RPG-7 aux abords de Bouca, le GTIA de Boissieu, et plus particulièrement les légionnaires du 1er régiment étranger de génie (1er REG), ont conduit cette opération de destruction de munitions. A leur arrivée sur la zone, les éléments du GTIA ont dans un premier temps pris contact avec un interprète afin d’informer la population environnante sur les dangers d’une telle destruction, et des mesures de précaution à prendre. Un périmètre de sécurité de 300 mètres autour du lieu de destruction a ainsi été délimité afin de ne faire courir aucun risque aux villageois. Les sapeurs du 1er REG, spécialistes du domaine, ont ensuite réalisé un « fourneau », sorte de puits au fond duquel ils ont déposé les munitions à détruire. Une charge de destruction a été déposée sur les roquettes à détruire, le tout relié à un système de mise à feu. Une fois la destruction effectuée, la population a pu revenir dans la zone en toute sécurité.

 

Par ce type d’actions, les soldats du GTIA de Boissieu participent à la sécurisation de la population de l’Ouest du pays en rétablissant des conditions d’une circulation normale pour les personnes.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 000 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimale en République centrafricaine.

Sangaris : destruction de munitions à BoucaSangaris : destruction de munitions à Bouca
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4 septembre 2014 4 04 /09 /septembre /2014 16:35
Afghanistan : Renforcement de la sécurité autour de KAIA

 

02/09/2014 Sources : EMA

 

Le 28 août 2014, au sein de l’état-major de la 111e Division Capitale à Kaboul, le général de brigade aérienne Philippe Lavigne, commandant la partie militaire de l’aéroport international de Kaboul (KAIA), et le général Kadam Shah, commandant la 111eDivision Capitale, ont signé un accord permettant de renforcer la sécurité autour de l’aéroport.

 

Cet accord permet la mise en place de caméras de surveillance supplémentaires dans des zones sensibles se trouvant à proximité de l’aéroport. Cette vidéosurveillance viendra renforcer la protection de KAIA vis-à-vis des attaques par roquettes ou IED (Improvised Explosive Device) perpétrées par les insurgés. Les informations obtenues par ces caméras seront partagées avec la 111eDivision Capitale et les autres unités des forces de sécurité afghanes afin de garantir une meilleure sécurité à Kaboul.

 

La France s’est engagée à assurer le commandement de KAIA jusqu’au 31 décembre 2014. Cette fonction consiste à assurer l’activité aérienne de l’aéroport civil et militaire, à garantir la protection de l’emprise de la force multinationale en Afghanistan (ISAF) implantée sur l’aéroport international, et à fournir le soutien nécessaire aux 5 000 civils et militaires de la coalition stationnés sur cette emprise.

 

Parallèlement, le commandant de KAIA concourt au transfert de responsabilité de l’aéroport civil aux autorités afghanes, dont l’échéance est elle aussi fixée au 31 décembre 2014. Pour remplir sa mission, le général commandant l’aéroport dispose de près de 750 militaires et civils de 18 nationalités différentes, dont 75 français.

 

Le dispositif militaire français actuellement déployé dans le cadre des opérations en Afghanistan et au Tadjikistan est armé par environ 250 militaires, jusqu’à la fin de l’année 2014.

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4 septembre 2014 4 04 /09 /septembre /2014 16:30
Liban : les militaires de la FCR et des FAL participent à l’exercice de tir conjoint Steel Storm

 

04/09/2014 Sources : EMA

 

Du 26 au 30 août 2014, à Naqoura, au sud du Litani, la Force Commander Reserve (FCR) a planifié et conduit l’exercice Steel Storm, un exercice biannuel de tir conjoint avec les Forces Armées Libanaises (FAL) et les contingents de la Force Intérimaire des Nations-Unies au Liban (FINUL). Cet exercice a permis de parfaire l’entrainement au tir de l’ensemble des unités opérationnelles de la FCR, tout en renforçant la coopération entre la FINUL et les FAL.

 

Durant quatre jours, les blindés français (Véhicule blindé léger (VBL), Véhicule blindé de combat d’infanterie (VBCI), véhicule de l’avant blindé (VAB)) et libanais (M113), équipés de différentes armes de bord (mitrailleuses de calibres 7.62, 12.7 et 14.5 mm, canons de calibres 20, 23 et 25 mm et fusil PGM), se sont succédés sur le pas de tir de Naqoura.

 

200 militaires des contingents espagnol, italien, serbe, irlandais et finlandais de la FINUL, ont également participé à cet exercice.

 

Le samedi, en présence des hautes autorités militaires libanaises du secteur Sud-Litani et de la FINUL, une démonstration dynamique axée sur l’emploi des réserves est venue clôturer l’entrainement. Ce scénario mettait en scène 250 militaires et plus d’une vingtaine de véhicules.

 

Tout au long de la semaine, la marine libanaise a, quant à elle, prit en compte la sécurisation de la zone maritime en y interdisant l’accès, pendant que la Maritime Task Force (MTF) de la FINUL assurait la surveillance des zones aérienne et maritime.

 

Au total, plus de 700 militaires et une centaine de véhicules ont participé à cet exercice au cours duquel 60 000 cartouches de tous calibres ont été tirées sur des cibles flottantes disposées en mer.

 

Forte de près de 900 militaires, la FCR est stationnée à Dayr Kifa, à environ 100 kilomètres au sud de Beyrouth. Elle est l’élément d’intervention d’urgence de la FINUL, en mesure de se déployer sur court préavis, sur ordre direct du Force  Commander. Elle peut intervenir dans toute la zone d’opération de la FINUL, au profit des bataillons de casques bleus de 36 nationalités différentes, dans le cadre de la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations Unies.

Liban : les militaires de la FCR et des FAL participent à l’exercice de tir conjoint Steel Storm
Liban : les militaires de la FCR et des FAL participent à l’exercice de tir conjoint Steel Storm
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4 septembre 2014 4 04 /09 /septembre /2014 12:40
Le BPC Vladivostok et le Smolniy à Saint-Nazaire - photo RP Defense

Le BPC Vladivostok et le Smolniy à Saint-Nazaire - photo RP Defense

 

04/09/2014  Par

 

Les conditions pour la livraison du premier Mistral à la Russie ne sont pas réunies, a annoncé l'Elysée ce mercredi. La vente des deux navires de guerre par la France a été vivement critiquée par les Etats-Unis et en Europe en raison de la crise en Ukraine. 

 

Paris fait volte-face. Les conditions pour que la France autorise la livraison du premier navire Mistral à la Russie "ne sont pas à ce jour réunies", a déclaré l'Elysée ce mercredi à l'issue d'un Conseil de défense. "Le contrat est suspendu jusqu'en novembre", précise une source diplomatique française qui affirme que "la France a entendu la pression de la communauté internationale".  

Devant "la situation en Ukraine" jugée "grave", le "président de la République a constaté que, malgré la perspective d'un cessez-le-feu qui reste à confirmer et à être mis en oeuvre, les conditions pour que la France autorise la livraison du premier BPC (Bâtiment de projection et de commandement, ndlr) ne sont pas à ce jour réunies", a déclaré la présidence dans un communiqué. 

"Les actions menées récemment par la Russie dans l'est de l'Ukraine contreviennent aux fondements de la sécurité en Europe", fait valoir l'Elysée à la veille d'un sommet de l'Otan

 

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3 septembre 2014 3 03 /09 /septembre /2014 12:35
Thales et l'Etat freinent DCNS dans son développement en Inde

Le sous-marin Scorpène, l'un des grands succès à l'export de DCNS en Inde - photo DCNS

 

03/09/2014 Michel Cabirol - LaTribune.fr

 

Thales et l'Agence de participations de l'Etat (APE) ont retoqué un projet de prise de participation du groupe naval dans le chantier naval indien Pipavav.

 

Copie à refaire pour DCNS. Un projet de participation dans le chantier naval indien Pipavav du groupe français a été retoqué au début de l'été par ses deux actionnaires, Thales et l'Agence des Participations de l'Etat (APE), selon des sources concordantes. Un peu avant son départ en juillet, l'ancien PDG du groupe Patrick Boissier a reçu un veto de ses deux actionnaires pour ce projet évalué par DCNS à 50 millions de dollars pour monter dans le capital de Pipavav, basé dans l'état du Gujarat, fief du Premier ministre indien, Narendra Modi.

Pourquoi un tel refus ? Projet mal ficelé, explique-t-on à La Tribune. "Prendre un ticket dans Pipavav pour voir, c'est comme jouer 50 millions de dollars à la loterie", précise-t-on. Du coup, c'est au nouveau patron de DCNS, Hervé Guillou, de reprendre le dossier à zéro, qui n'est pas mort, et de trouver les arguments afin de convaincre Thales et l'APE du bien fondé de cette opération pour DCNS, selon plusieurs sources. "Le projet est toujours vivant", confirme-t-on chez le groupe naval. Hervé Guillou pourrait d'ailleurs aller en Inde prochainement en vue de discuter avec le patron de Pipavav. Il devra notamment se forger la conviction que le gouvernement indien peut passer des contrats avec des chantiers privés comme Pipavav.

 

Déjà partenaires

DCNS et Pipavav avaient conclu en juin 2012, un partenariat stratégique. L'objectif du groupe naval, à travers ce partenariat, est de proposer à la Marine et aux garde-côtes indiens le meilleur niveau d'expertise et de process de réalisation, adaptés à la mise sur le marché de navires toujours plus performants et à la pointe de la technologie. DCNS avait expliqué qu'il effectuera les transferts de technologies nécessaires pour répondre aux besoins de sécurité nationale de l'Inde. Pour autant, Pipavav a également des alliances avec SAAB AB (Suède), Babcock (Grande-Bretagne), Rosoboronexport (Russie), Northrop Grumman et Textron (Etats-Unis) ainsi que Sagem (groupe Safran).

Ce partenariat entre DCNS et Pipavav doit contribuer au développement de la fabrication locale de matériel de défense. Car DCNS a en projet de fabriquer en partenariat avec Pipavav pour le compte de la marine indienne des portes-hélicoptères (BPC) de type Mistral. L'Inde en voudrait quatre (4 milliards de dollars). Par ailleurs, Pipavav a une société commune (joint-venture) avec Mazagon Dock Limited (MDL), le partenaire de DCNS pour la fabrication à Mumbai de six sous-marins Scorpène pour la marine indienne (projet P75), dont le premier doit être désormais livré en septembre 2016. Un projet considéré comme très important pour l'Inde et la marine.

 

Vers de nouvelles commandes de sous-marins

DCNS et MDL, qui maîtrise désormais la construction de sous-marins, lorgnent sur de nouvelles commandes de l'Inde qui pourraient fournir de la charge de travail au-delà de 2018, date de livraison du dernier Scorpène. D'autant que l'Inde a besoin très rapidement de nouveaux sous-marins face à la puissance navale de Pékin. New Delhi souhaiterait disposer de 24 nouveaux sous-marins modernes à l'horizon 2030, dont 18 encore à commander (24 milliards de dollars). C'est dans ce contexte géopolitique que les deux partenaires ont proposé à New Delhi de fournir à la marine indienne deux nouveaux sous-marins Scorpène dans le cadre d'une procédure d'urgence (« fast track »). Ces deux nouveaux navires seraient assemblés en un temps record à Cherbourg mais DCNS achèterait les deux coques à MDL.

Ensuite, il a été convenu en 2005 lors de la signature du contrat P-75 qu'il y ait un "repeat order", une clause équivalente à des options pour la fourniture de trois à six sous-marins supplémentaires fabriqués par MDL. Ce qui fournirait au chantier naval indien une charge de travail pour une quinzaine d'années supplémentaires après 2018. Enfin, l'Inde est sur le point de lancer un nouvel appel d'offre international (P-75 I) pour l'acquisition de six sous-marins supplémentaires après une décision du conseil d'acquisition du ministère de la Défense. Quatre sous-marins seront construits par deux chantiers navals indiens - MDL (3 sous-marins) et Hindustan Shipyard Limited (1) contre initialement six fabriqués en Inde - sur la base d'un nouveau transfert de technologies et les deux autres par le chantier naval étranger sélectionné. Pipavav ?

 

Ouverture accrue du capital des groupes de défense indiens

L'Inde a entériné début août l'ouverture accrue des entreprises de défense et de transport ferroviaire aux investisseurs étrangers pour pallier son fort déficit d'investissements dans ses équipements et infrastructures. Le gouvernement du nationaliste hindou Narendra Modi, qui a promis de relancer l'économie, a décidé d'autoriser les investissements étrangers dans les projets ferroviaires sans plafond de participation.

Le secteur de la défense en Inde, premier importateur d'armes au monde, est également concerné mais les investissements directs étrangers ne pourront excéder plus de 49 % d'un partenariat industriel ou capitalistique. Narendra Modi veut libéraliser le complexe militaro-industriel indien en favorisant les investissements étrangers, qui jusqu'à présent ne pouvaient dépasser 24 %, à travers des joint-ventures, et privatiser certains groupes étatiques. Ces annonces semblent avoir dopé la valorisation des entreprises de défense indiennes.

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3 septembre 2014 3 03 /09 /septembre /2014 11:56
Inde : le contrat sur le Rafale serait proche d'être conclu

"Il ne serait pas opportun de modifier quoique ce soit dans le processus de décision" affirme le chef de l'armée de l'Air indienne. - photo Livefist

 

03/09 Claude Fouquet - LesEchos.fr

 

Le chef de l'Armée de l'air indienne monte en première ligne pour que New Delhi finalise le contrat d'achat de 126 chasseurs Rafale. La signature "va intervenir bientôt", affirme le militaire dans la presse indienne.

 

C'est devenu l'Arlésienne, mais l'acquisition de 126 avions de combat Rafale par l'Inde , qui a connu plusieurs retards depuis 2012, va bientôt être conclu, selon le chef de l'armée de l'Air indienne. Dans un entretien accordé ce mercredi au quotidien Hindustan Times, le militaire indien estime tout à la fois que le processus est allé trop loin pour que l'on change tout et surtout que l'armée de l'Air ne peut pas se permettre de retarder encore la conclusion de cet accord, en phase finale de négociations depuis janvier 2012.

"Il ne serait pas opportun de modifier quoique ce soit dans le processus de décision" explique le général Arup Raha en précisant que "les choses avancent assez rapidement" et que la conclusion de l'accord "va intervenir bientôt". Mais le chef de l'Armée de l'air indienne se garde bien de donner une date probable de conclusion.

 

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3 septembre 2014 3 03 /09 /septembre /2014 11:55
Création de la 31ème escadre aérienne de ravitaillement et de transport stratégiques



01/09/2014 Armée de l'Air

 

Mercredi 27 août 2014, la 31ème escadre aérienne de ravitaillement et de transport stratégiques a officiellement été créée sur la base aérienne 125 d’Istres. Elle regroupe le groupe de ravitaillement en vol (GRV) 2/91 «Bretagne» et de l’escadron des soutiens techniques spécialisés (ESTS) 15/93.

 

Première escadre du XXIème siècle

«Officiers, sous-officiers, militaires du rang et personnel civil de l’armée de l’air du GRV 2/91 « Bretagne » et de l’ESTS 15/93, vous servirez désormais au sein de la 31e escadre aérienne de ravitaillement et de transport stratégiques. (…) À l’image de vos prédécesseurs, vous remplirez glorieusement les missions qui vous seront confiées, tout en préparant l’avenir du ravitaillement en vol et du transport stratégique avec la mise en œuvre du futur MRTT.» L’ordre du jour déclaré par le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air, signe officiellement la création de la première escadre aérienne du XXIème siècle. C’est la première des quatre prévues dans le plan Unis pour «Faire Face» (une escadre «chasse» à Nancy, l’escadre sol/air de défense aérienne-1er régiment d’artillerie de l’air et la 36e escadre de commandement et de conduite aéroportée à Avord). D’autres verront le jour à partir de 2015. Cette structure consiste à réunir dans une même entité, sous les ordres d’un chef, l’ensemble des aviateurs autour d’une même mission, qu’ils soient opérateurs ou techniciens. « Rassembler le personnel autour de la mission de dissuasion prend tout son sens, ici, sur la base aérienne 125 «Charles Monier». C’est le but de la création de la 31e escadre aérienne de ravitaillement et de transport stratégiques. Placée sous la tutelle du commandement des forces aériennes stratégiques, elle garantit la pérennité d’un emploi optimisé des moyens et la poursuite de la voie de l’excellence tracée par nos anciens.»

 

Quatre unités sous son autorité

Outre l’ERV et l’ESTS appartenant directement à la 31ème escadre, elle regroupera également sous son autorité fonctionnelle deux équipes présentes sur la base d’Istres et œuvrant dans le même domaine : l’équipe de marque ravitaillement en vol et transport stratégique du centre d’expériences aériennes militaires et l’équipe d’étude technique centralisée, une unité de la SIMMAD (structure intégrée de maintien en condition opérationnelle des matériels aéronautiques du ministère de la Défense).

 

«Un grand honneur d’être le premier commandant de la 31èmeescadre»

Le lieutenant-colonel Olivier Roquefeuil, commandant le GRV depuis 2013, est le premier chef de la 31ème escadre. Il en a reçu le drapeau, dont la base aérienne avait la garde jusqu’ici, des mains du général Patrick Charaix, commandant les forces aériennes stratégiques (FAS). «C’est un grand honneur, déclare le lieutenant-colonel Roquefeuil. Nous allons essayer de faire profiter l’armée de l’air et les futures escadres de tous les enseignements que nous allons tirer de cette nouvelle organisation. Certes, il y a beaucoup de choses à mettre en place. Mais c’est parfaitement réalisable car on sait où on va. Ce nouvel échelon va véritablement mettre de l’huile dans les rouages!»

Un défilé aérien avec le passage d’un C135 et de deux Mirage 2000N de l’escadron de chasse 2/4 «La Fayette» a clôturé la cérémonie. Enfin, les FAS se sont vu remettre l’agrément FRA 145 pour l’entretien de sa flotte de C135. Il a été créé à la suite des objectifs fixés par le décret interministériel sur la navigabilité du 7 décembre 2006. L’agrément FRA 145, gage de qualité, est désormais obligatoire pour être habilité à travailler sur un aéronef d’État.

 

Pour en savoir plus, consultez notre hors série sur le Plan unis pour « Faire Face »

Création de la 31ème escadre aérienne de ravitaillement et de transport stratégiques
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3 septembre 2014 3 03 /09 /septembre /2014 11:50
 Malbork : fin de mission pour le détachement d’avions de chasse français déployés en Pologne


01/09/2014 Sources : EMA

 

Du 24 avril au 1er septembre 2014, le détachement d’avions de chasse français déployé à Malbork dans le cadre des mesures dites de « réassurance », a rempli sous mandat de l’OTAN, une mission de permanence opérationnelle (PO) dans l’espace aérien des pays Baltes ainsi que de nombreux entrainements aux côtés des équipages polonais, lors d’exercices bilatéraux et multinationaux.

 

 

Le 1er septembre 2014 à 11h00 à Malbork, en Pologne : quatre Mirage 2000 français viennent de décoller et survolent une dernière fois la base aérienne polonaise avant de rejoindre la France. Le détachement français de quatre avions de chasse, soutenu par quelques 90 militaires, est relevé par un détachement néerlandais qui assurera à son tour la mission de permanence opérationnelle au profit des pays Baltes.

Fin mars 2014, la France avait annoncé à l’OTAN sa disponibilité pour participer à un renforcement des missions de police de l’air et de surveillance des espaces aériens d’Europe orientale et baltique. Ainsi, depuis le 1er avril, des avions Awacs effectuent des vols réguliers dans les espaces aériens polonais et roumain depuis la base française d’Avord.

A nouveau sollicitée par l’OTAN le 16 avril, et avec l’accord du gouvernement polonais, la France a décidé le déploiement de quatre avions de chasse à Malbork, dans le Nord de la Pologne avec une double mission :

  • réaliser des vols d’entraînement à la NATO air policing aux côtés des aviateurs polonais ;
  • contribuer à la souveraineté des espaces aériens lituanien, letton et estonien en assurant une permanence opérationnelle, c’est-à-dire la capacité d’intercepter un intrus sous très faible préavis 24/24 heures et 7/7 jours.

Après la projection d’un élément précurseur le 24 avril, quatre Rafale ont été déployés à Malbork le 28 avril 2014 où ils ont pris la permanence opérationnelle le 6 mai. Les Rafale ont été relevés par deux Mirage2000 C et deux Mirage 2000-5 le 2 juin.

 

Durant ces quatre mois de mission, les avions de chasse français ont effectué 424 sorties opérationnelles ou pour entraînement, totalisant ainsi quelques 500 heures de vol. Ils ont intercepté et dérouté quatre aéronefs ayant effectué des incursions dans l’espace aérien des pays Baltes.

Le déploiement de Malbork a mobilisé de nombreuses unités de l’armée de l’air pour projeter leur personnel et acheminer les quelques 115 tonnes de fret nécessaires à l’entretien des avions, la disponibilité des systèmes d’information et de communication ainsi qu’à l’ensemble du soutien général du détachement français. Cette opération qui a nécessité réactivité et professionnalisme montre la capacité des armées à se déployer très rapidement et à maintenir un haut niveau opérationnel.

Le dimanche 31 août 2014, comme il l’avait annoncé lors de sa visite du mois d’avril, le ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian, est venu témoigner de sa satisfaction aux aviateurs pour le travail accompli et marquer la fin du mandat français à Malbork. En présence de son homologue polonais, Tomasz Siemoniak, il a souligné l’excellence de la coopération franco-polonaise.

 Malbork : fin de mission pour le détachement d’avions de chasse français déployés en Pologne
 Malbork : fin de mission pour le détachement d’avions de chasse français déployés en Pologne
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3 septembre 2014 3 03 /09 /septembre /2014 11:35
L’exercice «Croix du Sud» bat son plein en Nouvelle-Calédonie

 

02/09/2014 Actus Air

 

Depuis le 25 août 2014, jusqu’au 5 septembre, les forces armées de la Nouvelle-Calédonie (FANC) conduisent l’exercice bisannuel « Croix du Sud », dans les îles de Lifou et de Tiga, à partir de la base aérienne (BA) 186 de Nouméa-Tontouta.

 

Lors de l’édition 2014 de cet exercice interarmées et multinational, la France est représentée par les forces armées en Polynésie française (FAPF) et engage 690 militaires. À ses côtés, neuf nations participent à l’exercice (voir encadré ci-dessous). Au total, ce sont 1 300 militaires qui sont déployés, avec sept bâtiments, neuf aéronefs et des moyens logistiques conséquents. La BA 186 est au cœur du dispositif, puisqu’elle héberge une compagnie d’infanterie, une base de soutien avancée, et la structure de commandement air (Air Component Command). L’ensemble des aviateurs de la base aérienne est mobilisé pour la réalisation des missions, l’accueil des ressortissants évacués mais aussi pour la protection du site de Tontouta.

 

De plus, l’exercice est l’occasion pour les équipages d’avions de transport et d’hélicoptères de s’entraîner aux missions tactiques dans un environnement interarmées et interallié. Ce rendez-vous majeur permet aux forces armées du Pacifique sud-ouest de développer leur coopération et leur interopérabilité en se perfectionnant dans la conduite d’une opération d'assistance humanitaire, suivie d'une évacuation de ressortissants. La France, et principalement les forces de souveraineté du « théâtre Pacifique » (FANC et FAPF), a toujours été fortement engagée dans cette zone avec une participation aux opérations de maintien de la paix (mission intégrée des Nations unies au Timor oriental en 1998) et aux missions d’assistance après des catastrophes naturelles (tsunami de 2004, cyclones aux Tonga et Fidji en 2009 et 2010).

 

Un exercice international de grande ampleur

 

Australie : 1 compagnie, 2 LCH et 1 King Air

Canada : 1 section et 1 Hercules C130J

États-Unis (2 sections)

Nouvelle-Zélande (1 compagnie, 1 hélicoptère Sea Sprite et la frégate multi-missions HMNZS CANTERBURY)

Royaume des Tonga (1 section et 1 patrouilleur)

Royaume-Uni (1 section)

Vanuatu (1 section et 1 patrouilleur)

Japon et Singapour : renforts au sein de l’état-major interarmées

Le Chili est également engagé au titre d’observateur.

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3 septembre 2014 3 03 /09 /septembre /2014 07:35
Afghanistan : Epidote – Cérémonie de fin de stage pour le personnel féminin de CSS-S

 

02/09/2014 Sources : EMA

 

Le 24 août 2014, sur le camp militaire de KMTC (Kabul Military Training Center), à l’est de Kaboul, vingt-quatre sous-officiers et officiers féminins de l’armée nationale afghane ont été diplômées en présence du colonel Philippe Sagon, chef du détachement Epidote34, et des mentors français auprès de l’école du soutien et de la logistique afghane (Combat Service Support School – CSS-S). Cette cérémonie de « graduation » rassemblait aussi des stagiaires masculins.

 

Treize sous-officiers et officiers féminins, occupant des postes au sein des services centraux de Kaboul et des états-majors de l’armée nationale afghane, ont suivi à la CSS-S un stage au sein des écoles « mentorées »par les militaires français : finances et ressources humaines. Les onze autres ont suivi la formation à la logistique de l’établissement.

 

Durant douze semaines, au cours du stage NCO Finance course, six sous-officiers féminins ont reçu un enseignement sur la comptabilité, articulé autour de quatre modules : mathématiques, informatique, comptabilité générale et finances, et comptabilité logistique.

 

Enfin, sept officiers féminins ont quant à elles suivi, pendant trois mois, le stage officer basic course composé de trois phases : militaire, ressources humaines, et systèmes d’information.

 

La CSS-S se compose de quatre écoles : logistique, maintenance, finances et ressources humaines. Sa mission est d’assurer la formation des officiers, sous-officiers et militaires du rang de l’armée nationale afghane et de la police dans chacun de ces domaines. Travaillant au sein du German armed forces technical advisory group (GAFTAG) les mentors français apportent leur concours aux écoles « finances » et « ressources humaines », tandis que les mentors allemands et hongrois, se partagent pour leur part les formations logistiques et techniques.

 

La France accompagne depuis 2002 dans le cadre de la mission Epidote, la montée en puissance de l’armée nationale afghane : après avoir initialement assuré elle-même la formation des militaires afghans, elle leur a restitué ces prérogatives en maintenant des conseillers techniques. Depuis 2008, plusieurs dizaines d’officiers et sous-officiers français ont ainsi participé à la formation des logisticiens de l’armée afghane au sein de la CSS-S en formant dans un premier temps les stagiaires et les cadres, puis en apportant aujourd’hui un soutien auprès du commandement. En six ans, les deux écoles « mentorées » par les Français ont formé plus de 2 300 officiers et sous-officiers, y compris féminins, de l’armée et de la police afghane. L’école spécialisée dans les finances a ainsi formé environ 1 000 cadres destinés à servir à tous les niveaux, du kandak(régiment) jusqu’au ministère, au sein de trois branches : comptabilité, finances publiques et achats publics.

 

Actuellement, trois officiers français d’Epidote34 assurent un mentorat de haut niveau auprès du colonel chef d’état-major de la CSS-S et des commandants des écoles spécialisées dans les ressources humaines et les finances. Ces écoles ayant aujourd’hui atteint leur pleine autonomie en matière pédagogique, leur accompagnement par des mentors français s’achèvera au début du mois de septembre 2014.

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2 septembre 2014 2 02 /09 /septembre /2014 18:55
Le CEMA préside la 144e cérémonie des combats de Bazeilles

 

02/09/2014 Sources : EMA

 

Le 1er septembre, le général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées, s’est rendu au sein de l’armée de terre pour présider la cérémonie de « Bazeilles ».

 

Comme chaque année, cette cérémonie a rassemblé à Fréjus, sur le camp « Colonel Le Cocq » du 21e Régiment d’infanterie de marine (21ème RIMa), la « famille » des troupes de marine qui se retrouvait une nouvelle fois en souvenir des combats qui se sont déroulés en 1870 dans le village de Bazeilles, aux portes de Sedan. Ce combat héroïque s’est depuis imposé comme le fédérateur de l’esprit et des traditions de ces unités héritières des troupes coloniales.

 

La 144e commémoration de Bazeilles était centrée cette année sur le souvenir de l’engagement de ces troupes qui se sont illustrées depuis le débarquement de Provence, le 15 août 1944, jusqu’à la fin de la Seconde guerre mondiale, le 8 mai 1945. Revenant sur cette page d’histoire, le CEMA a tenu à mettre en avant les valeurs de courage, de fraternité d’armes, de sens de l’engagement et de force morale, qui aujourd’hui comme hier sont au cœur du métier militaire.

 

Lors de la lecture de l’ordre du jour, le CEMA a ainsi indiqué que Bazeilles demeurait un symbole d’unité et de cohésion en France métropolitaine et Outre-mer : « Faire Bazeilles  aujourd’hui c’est être en première ligne de tous les combats. Au Liban, dans les Balkans, en Afghanistan ou en Afrique ».

 

A travers l’évocation de cette page glorieuse de l’histoire militaire, le CEMA a aussi voulu saluer la mémoire de tous ceux qui sont récemment tombés sur les théâtres d’opérations extérieures, ainsi que le courage des blessés et de leurs familles.

 

S’adressant aux blessés, il les a assurés de son soutien dans le combat difficile qu’ils mènent pour retrouver leur aptitude opérationnelle, ou pour accepter une nouvelle vie bien différente. Il a également voulu assurer les familles affligées dans l’épreuve du soutien attentif et constant des armées.

 

Cette cérémonie a enfin donné l’occasion au général de Villiers de témoigner publiquement de sa confiance au nouveau chef d’état-major de l’armée de Terre, le général d’armée Jean-Pierre Bosser, qui venait de prendre ses fonctions et qui était présent à ses côtés.

 

A l’issue de la prise d’armes, le CEMA a pu échanger avec les soldats, témoignant une nouvelle fois de son souci de les rencontrer sur le terrain, « les yeux dans les yeux ». C’est lors de cette rencontre que le général de Villiers a été fait caporal d’honneur des troupes de marine.

Le CEMA préside la 144e cérémonie des combats de Bazeilles
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2 septembre 2014 2 02 /09 /septembre /2014 18:50
DCNS propose ses sous-marins Scorpène dotés de missiles de croisière à la Pologne

 

2 septembre 2014 par ActuNautique.com

 

La Pologne, travaille sur un appel d'offre ans le secteur de l'armement, qui reflète bien son inquiétude par rapport à l'attitude russe.

 

La crise en Ukraine et l'imprévisibilité de ses dirigeants ont pour corollaire de faire des heureux : les acteurs du secteur de l'armement.

 

La Suède vient ainsi d'accélérer le renouvellement de ses sous-marins (A26) et l'achat de 60 nouveaux chasseurs Saab, sans participation de la Suisse à leur financement et un peu plus au sud, c'est désormais la Pologne, membre de l'Otan, qui travaille sur "le marché du siècle" dans ce domaine.

 

Car le pays est l'un  des rares à ne pas avoir connu de crise économique depuis 2008 et l'un des seuls à ne pas avoir rogné son budget de la défense, gravé dans la loi à 2% du budget, une démarche à faire pâlir d'envie les officiers français.

 

Le gouvernement polonais travaille ainsi actuellement sur quatre appels d'offres importants, deux dans le domaine des hélicoptères, un dans celui des systèmes d'interception sol-air et le quatrième dans celui des sous-marins.

 

Dans ce dernier cas, la Pologne, dans le cadre de son programme Orka, souhaite acquérir 3 sous-marins diesel-électriques afin de modernier sa flotte de la Baltique, pour des livraisons prévues en 2019, 2022 et 2030.

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2 septembre 2014 2 02 /09 /septembre /2014 17:55
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2 septembre 2014 2 02 /09 /septembre /2014 17:45
Opération SANGARIS : point de situation du 28 août 2014

 

 

28/08/2014 Sources : EMA

 

Point sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République centrafricaine, du 21 au  28 août 2014.

 

La force Sangaris compte quelques 2 000 hommes. Elle est déployée à Bangui et à Boda avec le GTIA Acier, de Bouar à Bossangoa avec le GTIA de Boissieu et de Sibut à Bambari avec le GTIA Magenta. Les effectifs d’EUFOR-RCA sont de 700 hommes, dont 250 militaires français, et les effectifs de la MISCA sont de 6 000 hommes.

 

A Bangui,après les violents affrontements survenus le 20 août dans le 3earrondissement entre les forces internationales et des groupes armés, la situation sécuritaire tend à se stabiliser.

 

Au fil de la semaine, le GTIA Acier est resté dans une posture visant à contenir la menace et a ainsi maintenu son dispositif de protection immédiate aux abords du quartier Fatima afin de parer à tout éventuel regain de violence.

 

Le 26 août, le CEMA s’est rendu en visite officielle sur le théâtre. Il a pu échanger directement avec les soldats du GTIA Acier et de l’EUFOR engagés dans les récents affrontements à Bangui. Il leur a exprimé sa grande satisfaction à l’égard de leur professionnalisme notamment dans la maitrise du feu. Les différentes entrevues avec notamment Madame Samba Panza, chef de l’Etat de transition, ont permis au CEMA de rappeler la nécessaire complémentarité des actions de la force Sangaris avec l’ensemble des acteurs internationaux et nationaux pour la résolution de la crise en Centrafrique.

 

A Boda, les tensions entre groupes armés ont été exacerbées par les événements du 20 août à Bangui. La MISCA a de nombreuses fois été prise à partie. Le GTIA Acier a dû intervenir en appui de la force africaine afin d’empêcher les exactions. Le 24 août, le général Bellot des Minières, commandant la force Sangaris s’est rendu à Boda où il a évoqué, en présence du chef de corps de la MISCA congolaise, la situation sécuritaire de la région avec les autorités locales.

 

Dans l’ouest, la situation est restée calme. La MISCA a continué à assurer seule l’escorte des convois le long de la Main Supply Road (MSR) permettant la libre circulation de 104 poids lourds entrants et 60 poids lourds sortants.

 

Depuis les derniers événements à Batangafo, le GTIA de Boissieu s’est peu à peu désengagé, laissant à la MISCA la responsabilité de la situation sécuritaire dans la ville.

 

A Bouar, des évolutions notables ont été réalisées. En effet, le 22 août, la première audience pénale depuis 2012 a eu lieu. Cet événement témoigne d’un niveau de sécurité très satisfaisant dans cette zone. L’action sécuritaire du GTIA de Boissieu, dans la région, aux côtés de la MISCA, a contribué à rétablir le système judiciaire.

 

Dans l’est, entre le 21 et le 25 août, le GTIA Magenta a effectué une action de reconnaissance sur l’axe Bambari-Ippy-Bria au moyen d’un sous groupement itinérant. Ce mode d’action, tout juste initié, permet à la force d’affirmer sa présence sur une zone plus étendue.

 

Le 25 août en fin d’après-midi, la situation s’est dégradée dans le centre-ville de Bambari où des combats entre groupes armés ont éclaté. Le GTIA Magenta a mis en place un dispositif renforcé afin de protéger les populations. Les unités déployées ont essuyé quelques tirs isolés, sans dommage pour la force.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 000 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine.

Opération SANGARIS : point de situation du 28 août 2014Opération SANGARIS : point de situation du 28 août 2014
Opération SANGARIS : point de situation du 28 août 2014Opération SANGARIS : point de situation du 28 août 2014
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2 septembre 2014 2 02 /09 /septembre /2014 17:45
Sangaris : Le CEMA à la rencontre des soldats français engagés en Centrafrique

 

28/08/2014 Sources : EMA

 

Le 26 août 2014, le général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées (CEMA), est allé à la rencontre des soldats français du groupement tactique interarmes (GTIA) Acierde l’opération Sangaris et de ceux de la Force de l'Union Européenne en République centrafricaine (EUFOR/RCA).

 

Le CEMA a été accueilli à l’aéroport de Bangui en début d’après-midi par le général Bellot des Minières, commandant la force Sangaris(COMANFOR). Arrivé au camp de M’Poko, ce dernier a pu lui livrer son appréciation générale de la situation, en présence des officiers de son état-major. Le CEMA a profiter de cette occasion pour livrer sa vision sur l’avenir de l’opération, en insistant sur la nécessité de faciliter la montée en puissance de l’opération de l’Organisation des Nations-Unies (MINUSCA).

 

L’une des priorités du CEMA au cours de cette visite était de pouvoir s’entretenir avec les soldats français présents sur le théâtre, notamment avec ceux qui ont engagés lors des derniers affrontements à Bangui. Il s’est donc rendu sur la base de EUFOR RCA dans le 8earrondissement de la capitale où il a rencontré les soldats du 152eRI, actuellement déployés au sein du bataillon multinational de l’EUFOR. Le COMEUFOR et le lieutenant-colonel Hesry, commandant le bataillon multinational, ont présenté la mission européenne de maintien de la paix en évoquant plus particulièrement les prises à partie auxquelles des soldats du 152èmeRI ont dû faire face le 20 août dernier au sud du 3e arrondissement.

 

De retour au camp de M’Poko, le général de Villiers s’est adressé aux hommes et aux femmes de Sangaris. Le CEMA a souligné le « professionnalisme des soldats français dans la maitrise du feu » au cours des derniers affrontements à Bangui et à Batangafo. Il a également insisté sur le travail remarquable accompli par la force Sangaris depuis le début de l’intervention aux côtés des forces internationales, tout en rappelant la phase de transition dans laquelle Sangaris se trouve actuellement : « C’est dans ce contexte de montée en puissance de la MINUSCA que s’inscrit aujourd’hui votre action » afin de soutenir, aujourd’hui, la MISCA pour lui permettre, demain, de « passer le relais à la MINUSCA ».

 

Il a achevé sa visite avec des soldats du GTIA Acier au cours d’une patrouille de nuit effectuée en VBCI puis à pieds dans les rues de la capitale, avant de reprendre son avion pour la France.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 000 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangarisvise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine.

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2 septembre 2014 2 02 /09 /septembre /2014 17:45
Sangaris : Le GTIA Magenta conduit une opération ciblée sur un groupe armé à Dékoa

 

28/08/2014 Sources : EMA

 

Le 25 août 2014, dans la localité de Dékoa située à 300 km au Nord de Bangui, les soldats du groupement tactique interarmes (GTIA) Magenta ont conduit, en appui de la mission internationale de soutien à la Centrafrique (MISCA) et des forces de sécurité intérieure (FSI), une opération ciblée visant à arrêter les membres d’un groupe armé.

 

Selon des renseignements collectés quelques jours auparavant, ce groupe armé aurait commis des vols et violences dans le Nord de Dékoa, terrorisant la population. En réponse, le GTIA Magentaa lancé, dans la nuit du 25 août, une opération visant à sécuriser l’arrestation de ces individus par les FSI.

 

Au petit matin, la MISCA et les FSI, appuyés par le GTIA Magenta composé de 2 pelotons du 501erégiment de chars de combat (501eRCC) et d’une section du 2erégiment étranger d’infanterie (2eREI), ont interpellé le chef du groupe armé ainsi que 24 de ses hommes. Plusieurs armes de guerre et divers documents ont également été saisis. Pour cette opération, la MISCA et les FSI ont bénéficié de la mise en place, par les éléments de Magenta, d’un dispositif de sécurisation autour de leur action.

 

Le niveau de sécurité minimal atteint aujourd’hui en République centrafricaine grâce à l’action des forces françaises et internationales permet aux FSI d’exercer à nouveau leur mission avec efficacité, condition indispensable au rétablissement de la pleine autorité de l’Etat centrafricain.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 000 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à faciliter la mise en place future de la MINUSCA.

Sangaris : Le GTIA Magenta conduit une opération ciblée sur un groupe armé à DékoaSangaris : Le GTIA Magenta conduit une opération ciblée sur un groupe armé à Dékoa
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2 septembre 2014 2 02 /09 /septembre /2014 17:45
Barkhane : inauguration d’un projet CIMIC par le DLAO3 au Mali

 

29/08/2014 Sources : EMA

 

Le 23 août 2014, les militaires du détachement de liaison et d’appui opérationnel n°3 (DLAO3) de la force Barkhane, basé à Ansongo, ont participé à l’inauguration d’un projet civilo-miliaire dans la ville de Zakoiré, située à 5 km au Nord d’Ansongo.

 

Le projet, élaboré en liaison avec la force française, consistait en la réalisation de travaux de rénovation du toit de trois salles de classes de l’école de Zakoiré, et la réparation d’une pompe à eau.

 

Le toit des salles de classe s’était effondré après de violentes pluies survenues au mois de mai, tandis que la pompe à eau, située à proximité de la cantine de l’école, était en panne depuis plus d’un an. Le président du comité de l’école avait alors pris contact avec les militaires du DLAO 3 pour solliciter leur aide.

 

L’inauguration a eu lieu en présence du premier conseiller du chef du village, M. Badji Haoussa, du directeur et du président du comité de gestion de l’école, ainsi que de nombreux villageois et enfants de Zakoiré.

 

Cette action s’inscrit dans la continuité des rapports permanents qui existent entre la force Barkhane et la population. Les liens tissés permettent aux soldats déployés de parfaitement comprendre la situation locale, facteur essentiel dans la recherche et la lutte des groupes armés terroristes.

 

Lancée le 1eraoût 2014, l’opération Barkhane se caractérise par une logique de fusion et de partage des moyens qui, jusqu’alors, étaient dévolus à des opérations distinctes (l’opération Serval au Mali, déclenchée en 2013 et l’opération Epervier au Tchad, déclenchée en 1986). L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à poursuivre la lutte contre les groupes armés terroristes.

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2 septembre 2014 2 02 /09 /septembre /2014 16:55
Morpho acquiert la société Dictao

 

Paris, le 29 août 2014 Morpho (Safran)

 

Morpho (Safran) a finalisé aujourd’hui l’acquisition de Dictao, éditeur logiciel de référence dans le domaine de la sécurité et de la confiance numérique. Basée en France et employant 100 personnes, Dictao propose des solutions innovantes d’authentification forte, de sécurisation des transactions en ligne et d’archivage sécurisé pour les marchés publics et privés à travers le monde.

L’acquisition de Dictao s’inscrit dans la stratégie de développement de Morpho et dans l’affirmation de sa position de leader sur le marché de la sécurité. La forte complémentarité entre les activités des deux sociétés dans l’identité numérique, de la gestion à l’usage des titres d’identité permettra de proposer des solutions complètes et sécurisées aux marchés gouvernementaux et privés (banques, assurances et entreprises) et génèrera un fort potentiel de croissance notamment à l’international grâce au réseau mondial de Morpho. 

« Dictao est un acteur de confiance qui nous fournit, depuis des années, des produits de sécurité numérique dans le cadre de programmes d’identité de grande envergure, » a déclaré Philippe Petitcolin, Président-directeur général de Morpho. « Cette acquisition reflète notre volonté de couvrir la chaîne complète de l’identité numérique afin de garantir une authentification plus sûre et plus simple dans les transactions en ligne. »

« L’intégration de Dictao au sein de Morpho va amplifier la dynamique d’excellence technique et d’innovation qui nous porte depuis plus de 10 ans. Cette nouvelle étape nous engage dans une stratégie internationale », a déclaré Jacques Pantin, Président-directeur général de Dictao. « La forte complémentarité de nos activités va nous permettre d’offrir à nos clients des solutions de sécurité et de confiance complètes et intégrées, répondant exactement aux besoins de la nouvelle économie numérique. »

****

À propos de Morpho
Morpho, filiale de Safran, est le leader mondial sur le marché de la sécurité. La société emploie plus de 8 400 personnes dans 40 pays et a généré en 2013 un chiffre d’affaires de 1,5 milliard d’euros. L’expertise unique de Morpho réside dans sa capacité à fournir des solutions de sécurité pour les marchés suivants : systèmes d’identification civile, sécurité publique, protection des infrastructures sensibles et des transports, solutions dédiées aux entreprises. Morpho est le leader mondial des systèmes automatisés d’identification biométrique, des documents d’identité biométriques et des systèmes de détection d’explosifs (SDE). Morpho est également l’un des principaux fournisseurs de cartes à puce, de cartes SIM, d’équipements de détection de traces et de terminaux de jeux. Avec des systèmes déployés dans plus de 100 pays, les solutions de Morpho sécurisent et facilitent la vie des personnes dans le monde entier.
Pour plus d’informations : www.morpho.com - www.safran-group.com
Suivez @MORPHO_NEWS sur Twitter


À propos de Dictao
Dictao est l’éditeur logiciel de référence dans le domaine de la sécurité et de la confiance numérique.
Sa plate-forme logicielle permet de garantir la sécurité des échanges numériques et de donner confiance aux utilisateurs grâce à des preuves fiables. Elle assure trois fonctions fondamentales : authentification forte des utilisateurs, sécurisation des transactions (signature électronique), intégrité des informations (coffre-fort numérique et traçabilité). Dictao est le seul éditeur dont la gamme de produits répond à des standards de performance très élevés, est éprouvée dans des contextes d’utilisation variés et est certifiée au niveau EAL3+ de la norme internationale des Critères Communs par l’ANSSI (Agence Nationale à la Sécurité des Systèmes d’Information).
Plus d’information sur www.dictao.com

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2 septembre 2014 2 02 /09 /septembre /2014 16:50
Jean-Yves le Drian et son homologue polonais Tomasz Siemoniak, à l’ouverture du salon MSPO (crédits Guillaume Belan)

Jean-Yves le Drian et son homologue polonais Tomasz Siemoniak, à l’ouverture du salon MSPO (crédits Guillaume Belan)

 

2 septembre, 2014 Guillaume Belan

 

La France à l’honneur

 

Le salon polonais d’armement MSPO (Międzynarodowy Salon Przemysłu Obronnego) a ouvert ses portes à Kilce le lundi 1er septembre, à 200 km au sud de Varsovie. Cette année, l’invitée d’honneur est la France. Jean Yves Le Drian, a donc fait le déplacement malgré un épais brouillard qui a retardé son arrivée et bousculé sa visite sur le pavillon français, hier. Pour sa 22ème édition, MSPO fait le plein, et enregistre une participation en forte hausse : 54 délégations officielles venues de 38 pays visiteront les 25 000 m2 sur lesquels sont installés près de 500 exposants issus de 27 pays. Soit une forte hausse comparé à l’édition 2013. Il faut dire que la Pologne est un marché particulièrement intéressant et dynamique. En fait, le seul pays européen qui se réarme, soutenu par une crise ukrainienne qui inquiète, alors que le reste de l’Europe désarme. « La France comprends les inquiétudes de la Pologne, elle les partage » a annoncé le ministre de la défense français lors de l’ouverture du salon polonais, relevant un « fort resserrement des liens en matière de défense » entre les deux pays. Reste que Varsovie voit d’un mauvais œil la vente du BPC Mistral à la Russie. Une livraison qui pourrait bien plomber les prospects français dans le pays, malgré les assurances de Jean-Yves le Drian que la France considère le lien qui l’unit avec la Pologne « comme un partenariat sur le long terme, dans une dépendance mutuelle consentie ».

 

Plus de 33 milliards d’euros sur 10 ans

 

Varsovie a lancé un processus de modernisation massif de ses forces, avec un budget qui fait bien des envieux: 33,5 milliards d’euros (139 milliards de zlotys) d’ici à 2020 pour la seule partie équipement. Pour les industriels, les prospects sont légions et de nombreux français ont fait le déplacement.

 

Airbus helicopters présente le tandem Caracal et Tigre avec des équipages français qui reviennent d’opex (crédits: G Belan)

Airbus helicopters présente le tandem Caracal et Tigre avec des équipages français qui reviennent d’opex (crédits: G Belan)

 

Déjà d’importantes compétitions sont lancées. Hélicoptères de transport, d’attaque pour lesquels Airbus tente de placer son tandem Caracal et Tigre pour respectivement 70 et 30 hélicoptères. En face l’AW149 d’AgustaWestland, qui bénéficie de sa filiale polonaise, PZL-Swidnik, racheté il y a quelques années et de Sirkosky qui s’appuie lui sur l’industriel PZL Mieliec, racheté en 2007. Autre décision attendue l’année prochaine, celle de la défense aérienne où MBDA et Thales présente le système SAMP/T basé sur le radar Arabel de Thales et le missile Aster de MBDA. En face le Patriot PAC-3 américain. Mais les prospects ne s’arrêtent pas là : sous-marins avec le Scorpene de DCNS, drones pour Sagem, Airbus defence ou Thales, plateforme terrestre pour le Hawkei de Thales, munitions et tourelles aussi avec le Bonus de Nexter et la T40… (FOB reviendra sur certains de ces sujets). La plupart des industriels français sont sur le pieds de guerre, et espèrent réinvestir un pays qui, traditionnellement achète très peu français (dans les 50 millions d’euros de prises de commandes entre 2007 et 2012) alors que les américains sont très présents, et espèrent tirer profit de leur forte implication sur la crise ukrainienne.

 

Restructuration polonaise

 

La défense polonaise a entamé un important virage. Outre le contexte compliqué de la crise ukrainienne, qui réveille d’inquiétants souvenirs, Varsovie, sous l’impulsion de son président Bronislaw Komorowski est entré dans une phase profonde restructuration depuis 2013 : amélioration des structures de commandement et de contrôle, modernisation des équipements et regroupement industriel national avec la volonté de monter en gamme pour les industriels nationaux. Ce qui rend compliquées les choses, à la fois pour les polonais qui doivent mener plusieurs fronts simultanément, mais aussi pour les industriels étrangers qui doivent se plier à des conditions d’offset et de transferts de technologies très importants, un processus baptisé « polonisation ». Un pays donc difficile d’accès mais qui a entamé un virage de modernisation massif et qui devrait devenir un partenaire européen de premier plan en matière de défense.

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2 septembre 2014 2 02 /09 /septembre /2014 16:50
Super Puma français et suisse sur le tarmac de la base aérienne de Solenzara en Corse

Super Puma français et suisse sur le tarmac de la base aérienne de Solenzara en Corse

 

18/08/2014 Armée de l'air

 

Du 4 au 8 août 2014, l’escadron d’hélicoptères 1/44 «Solenzara» a accueilli sur la base aérienne 126 «Capitaine Preziosi» de Ventiseri-Solenzara (Corse), un équipage suisse composé de pilotes et de mécaniciens navigants.

 

Ce type d’échange franco-helvétique est fréquemment programmé depuis 2003. Il permet aux équipages des deux pays de partager leurs savoir-faire et leurs expériences respectives, notamment dans le domaine de la recherche et du sauvetage (Search and Rescue – SAR).

 

Pilotes français et suisse opérant dans le même appareil

Pilotes français et suisse opérant dans le même appareil

Super Puma suisse configuré dans la lutte contre les incendies

Super Puma suisse configuré dans la lutte contre les incendies

 

Durant une semaine, les militaires suisses ont ainsi participé à des vols d’instruction sur Super Puma, notamment au cours de vols de montagne et de SAR maritime. Pour leur part, les équipages français ont évolué à bord d'un Super Puma suisse, se familiarisant notamment avec les techniques de lutte contre les incendies mises en œuvre par leurs homologues.

Entraînement franco-suisse à la SAMAR

Entraînement franco-suisse à la SAMAR

Hélitreuillage de sauveteurs-plongeurs

Hélitreuillage de sauveteurs-plongeurs

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2 septembre 2014 2 02 /09 /septembre /2014 16:45
Sangaris : le 2e REI fournit l’ossature du GTIA 2 Magenta

 

02-09-2014 2e REI - Réf : 355 -1669

 

Déployé en Centrafrique dans le cadre de l’alerte Guépard, le 2e REI fournit actuellement l’ossature du GTIA 2 Magenta, chargé de contrôler la zone centre est du pays. Autour de l’EMT et d’un élément logistique, la 3ème  compagnie, fraîchement réarticulée à partir de la 5ème compagnie dissoute, fournit la composante infanterie du GTIA.

 

Déployé dans l’est de la RCA depuis le 24 juin 2014 pour ses premiers éléments, le GTIA 2 Magenta réparti sur plus de 500 km, le point moyen de son dispositif se trouvant à Sibut, à environ 400 km au nord-est de BANGUI.

 

Sa mission de contrôle de zone a pour objectif de maintenir un niveau de sécurité minimal dans les secteurs principaux de sa zone d’action, en soutien de la force africaine déjà déployée dans le pays,la MISCA. Elle doit permettre dans quelques mois le déploiement d’une force de l’ONU civile et militaire encore plus importante qui soutiendra directement le gouvernement du pays à rétablir l’autorité et le fonctionnement de l’Etat.

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