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2 septembre 2014 2 02 /09 /septembre /2014 16:30
Kurdistan-Irak : Participation des armées aux opérations humanitaires, deuxième rotation d’un A340 (13 Aout)

 

15/08/2014 Sources : EMA

 

Le 13 août 2014, un Airbus A340 de l’armée de l’Air a projeté 20 tonnes de matériel de secours pour apporter un soutien humanitaire aux populations civiles déplacées en situation de grave péril au Kurdistan irakien (au nord de l’Irak).

 

C’est la deuxième rotation de fret humanitaire à destination de cette région. En effet, le 10 août 2014, un premier A340 de l’armée de l’air avait acheminé 18 tonnes de médicaments, couvertures et tentes.

 

Pour cette deuxième rotation, 20 tonnes d’équipements de première nécessité ont été conditionnées. En liaison avec le personnel de l'aéroport de Roissy-Charles de Gaulle, les équipes logistiques du district du transit aérien en région parisienne (DITAP) de l'armée de l'air ont réalisé le chargement du fret à bord de l'avion. Une station de traitement et de distribution d’eau potable de 12,5 tonnes pouvant alimenter en eau 50 000 personnes, 600 kits de cuisine, 60 tentes, et 3,5 tonnes de médicaments ont ainsi été chargés dans la soute de l’A340 sous la surveillance du chef de soute de l’Estérel.

 

Vers 15h30, après son atterrissage à Erbil, l’équipage a ainsi pu remettre la cargaison humanitaire au personnel du centre de crise du ministère des Affaires étrangères et du développement international (MINAEDI), chargé de le distribuer aux autorités locales et aux représentants des organisations non gouvernementales, comme la Croix-Rouge.

 

Cinq jours après que le président de la République ait affirmé la volonté de la France de se tenir aux cotés des populations civiles victimes des exactions de l’Etat Islamique (EI) ; la réactivité, l’entraînement et le professionnalisme des militaires ont permis aux armées d’effectuer deux acheminements de fret humanitaire auprès des populations locales en situation de grave péril

Kurdistan-Irak : Participation des armées aux opérations humanitaires, deuxième rotation d’un A340 (13 Aout)
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2 septembre 2014 2 02 /09 /septembre /2014 15:55
Taxis de la Marne 1914-2014

 

source Défense IDF

Dans le cadre des commémorations du centenaire de la Grande Guerre, le ministère de la Défense et la mission du centenaire ont décidé de reconstituer l’épopée des Taxis de la Marne jusqu’aux portes du champ de bataille en septembre 1914.
A l’initiative de la mairie de Paris, du gouverneur militaire de Paris, de la 1re brigade logistique et de la société Alpha Taxis GESCOP, une reconstitution du convoi des taxis de la Marne 2014 a pu voir le jour.

Revivez l'épopée le dimanche 7 septembre sur l'esplanade des Invalides à partir de 8h30. Départ du convoi à 9h15.

Déroulement :
08h30 : Mise en place du dispositif sur l’esplanade des Invalides
08h35 : Aubade de la musique principale des Troupes de marine
08h45 : Accueil des autorités
08h50 : Présentation du dispositif (taxis de la Marne) aux autorités
09h00 : Allocution des autorités
09h15 : Embarquement des participants et des autorités
09h30 : Descente des autorités à la Place Georges Clémenceau, au niveau de l’exposition « Merci ! »
10h50 : Gagny
11h05 : Le Raincy
11h20 : Livry-Gargan
11h50 : Tremblay en France : déjeuner républicain (½ du convoi)
12h20 : Dammartin en Goële : déjeuner républicain (l’autre ½ du convoi)
13h50 : Regroupement du convoi à Dammartin en Goële
15h00 : Arrivée à Nanteuil le Haudouin
16h00 : Cérémonie de clôture (1re brigade logistique)

Télécharger le dossier de presse : http://tinyurl.com/puk8v5j

Carte de l'itinéraire :
http://tinyurl.com/q93gqus

Télécharger le kit visuels (affiches) :
http://we.tl/4SN6LFCsu5

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2 septembre 2014 2 02 /09 /septembre /2014 14:30
Contrat franco-saoudien de 3 milliards de dollars pour des armes au Liban

Armement "Notre priorité commune c'est la paix et la sécurité et notamment au Moyen Orient. Cette exigence est plus que jamais nécessaire maintenant que la crise syrienne a débordé en Irak et qu'un mouvement terroriste (L'Etat islamique) prétend devenir un Etat", a souligné François Hollande.

 

02/09/2014 latribune.fr 

 

L'Élysée a annoncé un contrat franco-saoudien de 3 milliards de dollars d'armement pour le Liban en cours de finalisation. L'objectif est de renforcer la coopération au Moyen-Orient, très instable entre le conflit en Syrie et la progression de l'État islamique.

 

Un contrat franco-saoudien de livraison d'armes au Liban d'un montant de trois milliards de dollars est en voie de "finalisation", a indiqué l'Elysée, où le président François Hollande a reçu lundi le prince héritier d'Arabie saoudite Salmane Ben Abdel Aziz.

 

"Le contrat est acquis"

"Le contrat est acquis, il manque juste quelques éléments techniques pour le bouclage. Il ne sera pas signé ce (lundi) soir mais il est en finalisation", a-t-on indiqué dans l'entourage du chef de l'Etat.

Pays "magnifique et en même temps vulnérable", le Liban a "besoin lui aussi de sécurité au moment où il accueille des milliers de réfugiés", a déclaré François Hollande, lors d'un dîner officiel en l'honneur de son hôte auquel avaient été conviés quelques 200 invités, parmi lesquels de nombreux chefs d'entreprises.

Le pays du Cèdre accueille notamment plus d'un million de réfugiés syriens fuyant le conflit meurtrier dans leur pays.

"Alors nous avons convenu ensemble, l'Arabie saoudite et la France, d'aider le Liban à la condition aussi qu'il s'aide lui-même, pour sa propre sécurité", a-t-il ajouté, sans citer expressément ce contrat.

 

Un partenaire sur la Syrie

Le président français s'est par ailleurs félicité de "la coopération militaire de grande qualité" entre la France et l'Arabie saoudite, soulignant que leurs armées respectives avaient "établi de longue date une action opérationnelle dans les domaines cruciaux de la sécurité du Royaume et au-delà de la sécurité de la région".

"Notre priorité commune c'est la paix et la sécurité et notamment au Moyen Orient. Cette exigence est plus que jamais nécessaire maintenant que la crise syrienne a débordé en Irak et qu'un mouvement terroriste (l'Etat islamique) prétend devenir un Etat", a souligné François Hollande.

"En Syrie, la France et l'Arabie saoudite ont été particulièrement lucides sur la gravité de la crise" mais "nous n'avons pas été assez entendus", a-t-il de nouveau déploré. Samedi, le roi Abdallah, cité par des médias saoudiens, avait lui prévenu les pays occidentaux qu'en l'absence d'une réaction "rapide", ils seraient la prochaine cible de la menace jihadiste.

 

Visite de quatre jours

Demi-frère du roi Abdallah, le prince Salmane Ben Abdel Aziz, 78 ans, qui est arrivé lundi à Paris pour une visite officielle de quatre jours, participera mardi à un conseil d'affaires franco-saoudien, et aura un entretien avec le Premier ministre Manuel Valls. Mercredi, il rencontrera le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius et celui de la Défense Jean-Yves Le Drian.

Il achèvera sa visite jeudi par une rencontre avec des représentants des musulmans de France et des étudiants, et un discours à l'Unesco.

 

Deuxième partenaire commercial au Moyen-Orient

Sur le plan économique, la visite du prince héritier devait permettre de développer les échanges entre la France et le Royaume déjà au beau fixe.

"Nos échanges commerciaux ont doublé ces 5 dernières années. L'Arabie est notre 2e partenaire commercial au Moyen Orient après la Turquie", souligne l'Elysée, chiffrant à "près de 3,7 milliards d'euros" les contrats (hors armement) conclus par des entreprises françaises avec le Royaume en 2013.

"Pour 2014, on a des perspectives très prometteuses notamment dans les transports, qui nous permettraient d'aller très au-delà de ce chiffre", indique-t-on de même source.

La visite du prince héritier survient par ailleurs deux semaines après l'attaque spectaculaire, le 17 août à Paris, du convoi d'un autre prince saoudien, Abdel Aziz Ben Fahd, dernier des fils du roi Fahd mort en 2005.

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2 septembre 2014 2 02 /09 /septembre /2014 12:55
Prôner la sécurité guidée par le renseignement

 

22 août 2014 Benoît Gagnon - branchez-vous.com

 

Une nouvelle façon de gérer la sécurité dans les entreprises est en train de prendre son envol : la sécurité guidée par le renseignement. Qu’en est-il au juste?

 

Les menaces visant les organisations (gouvernements, entreprises, regroupements, et cetera) sont de plus en plus diversifiées et complexes à comprendre. C’est notamment dû au fait que la majorité de ces activités humaines sont désormais connectées de manière directe ou indirecte à Internet. Cela a pour conséquence de s’ajouter au spectre traditionnel des menaces. Ainsi, il y a surmultiplication des menaces; des menaces en provenance d’un peu partout dans le monde, et qui peuvent déstabiliser la conduite des activités d’une organisation.

 

Actuellement, l’approche de gestion des risques, qui cherche à amenuiser les risques les plus importants à une organisation, n’apparaît plus suffisante prise seule. En effet, pour bien gérer les risques, il faut tout d’abord les connaître.

 

Or, la réalité actuelle est qu’il devient très difficile de comprendre les menaces et les risques, car il faut non seulement avoir une idée des vulnérabilités, mais il faut aussi avoir une vue d’ensemble de l’environnement de sécurité.

 

Comment remédier à cela? Le renseignement.

 

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2 septembre 2014 2 02 /09 /septembre /2014 12:55
PME innovantes et recherche en cyberdéfense : la DGA va accentuer son soutien

 

25 août 2014 securiteoff.com

 

L’État français entend soutenir les entreprises spécialisées dans la sécurité informatique. Créé dans le cadre du pacte défense cyber, le pôle d’excellence cyber (en Bretagne) a permis de renforcer cette filière. Et depuis la création du dispositif Rapid en 2009, plus de 13 millions d’euros de subventions ont bénéficié à des PME innovantes dans ce domaine. Cet effort sera poursuivi et accentué dans les prochaines années selon Frédéric Valette. Dans un entretien accordé à SecuriteOff, le responsable du pôle SSI de la DGA précise les autres projets qui seront soutenus par la Direction Générale de l’Armement. Autres thèmes abordés : les révélations de Snowden, la diabolisation des hackers, le recrutement de spécialistes…

 

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2 septembre 2014 2 02 /09 /septembre /2014 12:55
Mistral perdant

 

01.09.2014 Par Sylvie Kauffmann – LeMonde.fr

 

C’est l’histoire d’un deal qui aurait pu être en or s’il avait été conclu au bon moment et avec le bon partenaire. Négocié à un moment douteux avec un partenaire qui ne l’était pas moins, le deal en or se révèle un boulet que, trois ans après, le gouvernement français qui en a hérité traîne piteusement derrière lui, incapable de s’en débarrasser, concentrant sur lui le feu des critiques.

 

Depuis l’annexion de la Crimée, en mars, la question de la vente des Mistral à la Russie empoisonne la politique française sur l’Ukraine. La France peut-elle livrer deux gros porte-hélicoptères construits à Saint-Nazaire pour la marine russe, alors que le président Poutine est engagé dans une politique expansionniste qui viole ouvertement le droit international aux portes de l’OTAN et de l’Union européenne dont il ignore tous les avertissements ?

 

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2 septembre 2014 2 02 /09 /septembre /2014 12:45
Sangaris : première patrouille du VBCI dans Bangui

 

20/08/2014 Sources : EMA

 

Le 14 août 2014, deux sections du groupement tactique interarmes (GTIA) Acier ont effectué leur première patrouille en véhicule blindé de combat d'infanterie (VBCI) dans Bangui. Arrivés en République Centrafricaine depuis le 6 août, les VBCI ont très rapidement été opérationnels.

 

L'objectif principal de cette première patrouille était de vérifier la praticabilité des nombreux axes empruntés par la force Sangarisau cours de ses missions quotidiennes dans la capitale centrafricaine et ses alentours.

 

Malgré une topographie et des conditions météorologiques qui rendent tout déplacement en véhicule difficile, la grande mobilité et les capacités de franchissement du VBCI ont permis à ce véhicule de l’armée de Terre de sillonner la capitale sans encombre.

 

Le même jour, la patrouille a été appelée en renfort dans un quartier nord de Bangui, à PK12, où des affrontements entre groupes armés ont éclaté. La mobilité du VBCI a permis à la section d’arriver rapidement sur les lieux pour se positionner en posture dissuasive face aux groupes armés. Les capacités techniques du VBCI ont facilité l’opération en offrant au GTIA Acier une vision immédiate et complète du terrain d’engagement. Tous ces avantages que procure le VBCI, permettent à la force de pouvoir agir en appui de la MISCA, et très prochainement en appui de la MINUSCA, partout sur le territoire centrafricain où elle sera déployée.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 000 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA ainsi que son déploiement opérationnel.

Sangaris : première patrouille du VBCI dans Bangui
Sangaris : première patrouille du VBCI dans Bangui
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2 septembre 2014 2 02 /09 /septembre /2014 12:35
L’Inde, nouvel eldorado pour les entreprises de Défense françaises

 

27/08 par Olivier Garrigos – LesEchos.fr

 

Dassault, DCNS, Nexter, Safran, Thales… toutes ces compagnies majeures de l’industrie de Défense de notre pays sont en Inde pour une raison bien simple : l’Inde est devenue le premier importateur mondial d’armes

 

Dassault, DCNS, Nexter, Safran, Thales… toutes ces compagnies majeures de l’industrie de Défense de notre pays sont en Inde pour une raison bien simple : l’Inde est devenue le premier importateur mondial d’armes, représentant 14 % des importations entre 2009 et 2013 selon le Stockholm International Peace Research Institute.

 

Le pays est devenu le premier client des États-Unis et continu à être le plus important de la Russie. Jusqu’à la fin de la Guerre froide, l’Inde importe près de 80 % de son matériel militaire, pour la plupart russe, avec néanmoins quelques touches françaises comme avec l’Ouragan et le Mirage 2000 de Dassault ou encore des missiles tels que le Milan. En revanche, la part des ventes d’armes françaises en Inde durant la Guerre froide ne dépasse pas les 5 % du total des importations d’armes du pays.

 

Avec la fin de la Guerre froide, l’Inde voit son principal fournisseur rencontrer des difficultés et va donc se tourner vers d’autres pays comme en autres Israël, la France, la Grande-Bretagne, les États-Unis, pour satisfaire ses besoins.

 

De plus, cette période est aussi marquée par la libéralisation de l’économie indienne, événement qui va voir la naissance d’une économie à forte croissance. Enfin, suite a au conflit dans les montagnes de Kargil en 1999 avec le Pakistan, de nombreuses déficiences dans le matériel militaire furent soulignées, certains hauts gradés indiens n’hésitant pas à estimer que l’Inde ne pourrait soutenir une guerre soutenue de plus de 20 jours.

 

De nombreuses réformes furent alors entreprissent, notamment la libéralisation du secteur de la Défense en 2002, jusqu’à lors détenu par des entreprises publiques et l’autorisation de l’investissement direct étranger à hauteur de 25 % (il est récemment passé à 49 %).

 

Les institutions du Ministère de la Défense Indien en charge des décisions stratégiques, comme les futures acquisitions, furent aussi remaniées. Finalement, le budget consacré à la modernisation fut considérablement augmenté, passant de 12 milliards d’euros en 2000 à 27 milliards d’euros pour l’année 2014-2015. Il est estimé que dans les années à venir, l’Inde dépensera plus de 80 milliards de dollars pour sa Défense.

 

Le gâteau indien est donc important et nombreux sont les pays souhaitant leur part, car les Indiens ont des besoins multiples : dans l’Aviation de nouveaux chasseurs de combats, hélicoptères, dans la Marine de nouveaux sous-marins, frégates, porte-avions et dans l’Armée de Terre de nouveaux tanks, véhicules légers, artillerie... la liste est longue.

 

Nos entreprises ont toutes leurs chances en Inde, tout d’abord puisque certaines d’entre elles à l’instar de Dassault ou de Safran y sont déjà depuis un certain temps. Ensuite parce que notre pays entretient de bonnes relations avec l’Inde, relations qui se sont réchauffées dans les années 1990 avec la signature d’un partenariat stratégique qui inclut la Défense comme aspect majeur.

 

De plus, notre savoir-faire est mondialement reconnu, la France étant le 5e exportateur mondial d’armes et étant capable de fournir de l’armement de haute technologie que cela soit dans le domaine maritime, terrestre ou aérien.

 

De récents contrats comme celui remporté par DCNS pour la construction de 6 sous-marins Scorpène ou les contrats répétés de Sagem pour l’installation pour l’aviation indienne de systèmes de navigations démontrent un atout technologique indéniable et surtout un lien de confiance durable. Nexter concourt aussi actuellement avec Elbit pour un contrat de 3 milliards de dollars pour la livraison de 1 480 canons de 155 mm à l'Armée indienne.

 

Le contrat historique en cours de négociations entre Dassault et Hindustan Aeronautics portant sur la construction de 126 avions de combat multi-role (Medium Multi-Role Combat Aircraft) évalué à plus de 10 milliards de dollars est aussi un signe fort, Dassault ayant remporté ce dernier face à des poids lourds du secteur tels que General Dynamics et Eurofighter. Il ne faut cependant pas oublier les PME, 4 000 en France dans le secteur de la Défense, qui bénéficient elles aussi de tels contrats.

 

Si le marché de la Défense indienne est actuellement l’un des plus importants, il est néanmoins de plus en plus difficile d’accès, car le gouvernement indien a décidé de favoriser la production locale, qui n’est actuellement que de 30 % pour 70 % d’importations.

 

Ce favoritisme se traduit par une politique d’offsets obligatoire pour les achats directs d’équipements étrangers (à hauteur de 30 % du montant de l'acquisition) ainsi que pour les équipements achetés et produits en Inde à travers un transfert de technologie. La lenteur du déroulement des contrats, la corruption et le budget de Défense insuffisant, malgré son augmentation constante, sont aussi des freins à l’investissement étranger.

 

Il n’en reste pas moins que la France est actuellement le 3e fournisseur d’armes à l’Inde d’après une récente annonce du gouvernement indien en août 2014, les États-Unis et la Russie occupant les premières places. Les entreprises françaises de Défense se sont donc trouvé une belle place sous l’eldorado indien, mais ces dernières sont très convoitées et il serait bien dommage de les céder.

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2 septembre 2014 2 02 /09 /septembre /2014 11:55
ORSEM 2014

 

28 août 2014 Armée de Terre

 

Vendredi 22 août 2014 s’est déroulée, dans la cour de l’École militaire à Paris, la cérémonie de remise de diplôme aux officiers de réserve spécialistes d’état-major (ORSEM), de la promotion Colonel Pflimlin. Ces officiers, comme les quelque 20 000 hommes et femmes qui composent la réserve opérationnelle, sont des acteurs à part entière de la Défense. Comme chaque année, le cours des ORSEM a accueilli, durant les trois semaines de formation, des officiers des armées alliées.

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2 septembre 2014 2 02 /09 /septembre /2014 11:55
Clip Armée de l'air 2014

 

22 août 2014 Armée de l'Air

 

Revivez en images les temps forts opérationnels de l'armée de l'air

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2 septembre 2014 2 02 /09 /septembre /2014 11:55
Le Cybercercle se délocalise à Toulon le 12 septembre

 

01.09.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

 

Le 12 septembre prochain se déroulera à Toulon, un petit-déjeuner-débat sur le thème : "CYBERSECURITE & MILIEU MARITIME".

Interviendront lors de cette rencontre:
- le Vice-amiral Arnaud COUSTILLIERE, Officier général à la Cyberdéfense à l’État-major des armées,
- Dominique RIBAN, Directeur général adjoint de l’ANSSI,
- l’Amiral Jacques LANXADE, Président de la FMES, ancien Chef d’État-major des armées,
- François DEMOULIN, Président du Pôle Mer Méditerranée,
- Bernard SANS, Président de Toulon Var Technologies,
- Michel AGOSTINI, Directeur Systèmes de Mission Intégrés chez DCNS.

La conférence, qui se déroulera à partir de 8h15 dans les locaux de Toulon Var Technologies - place Georges Pompidou à Toulon - sera suivie à 11 heures d'une démonstration par DCNS d'attaques/défense en cybersécurité.

Cette conférence du 12 septembre à Toulon est le premier rendez-vous du CyberCercle en province. Elle s'inscrit dans le cadre de la dynamique thématique sur la cybersécurité et le milieu maritime qui sera développée par le CyberCercle tout au long du quatrième trimestre 2014 à travers une conférence workshop à Euronaval le 28 octobre, un numéro spécial de la lettre Cybersécurité & Parlement, et les Rencontres Parlementaires Cybersécurité & Milieu maritime qui se dérouleront le 17 décembre à Paris.

 

Pour s'inscrire, cliquer ici.

 

Renseignements: Le CyberCercle : cybercercle@defense-et-strategie.fr
Tel : 09 83 04 05 37
Fax : Fax : 09 81 38 81 25

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2 septembre 2014 2 02 /09 /septembre /2014 11:50
from L to R SA342 Gazelle EC665 Tiger AS532 Cougar and EC725 Caracal - Crédits Jérôme Maire

from L to R SA342 Gazelle EC665 Tiger AS532 Cougar and EC725 Caracal - Crédits Jérôme Maire

 

01-09-2014 Par Vincent Lamigeon – Challenges.fr

 

Seul pays européen dont le budget militaire augmente tous les ans, la Pologne est un champ de bataille majeur pour l'industrie française. Airbus, Thales, DCNS sortent l'artillerie lourde face aux Américains.

 

Ils sont venus, ils sont tous là. Géants américains de la défense (Sikorsky, Raytheon), champions européens de l’armement (Airbus Helicopters,Airbus Defence and Space, Thales, MBDA, DCNS, Nexter...), tous ont bravé l'épais brouillard matinal de Kielce, morne bourgade à l'architecture soviétique à 200km au sud de Varsovie, pour participer au salon MSPO (1er au 4 septembre), le grand raout polonais de l’armement. Même le ministre de la défense Jean-Yves Le Drian a fait le déplacement pour soutenir des industriels français, pour une édition 2014 dont la France est l'invitée d'honneur.

 

La Pologne, nouvelle place forte de la défense européenne ? On pourrait appeler cela l'«effet Donald Tusk». Dans une Europe qui ne cesse de réduire ses dépenses militaires, le premier ministre polonais, futur président du conseil européen, a fait le choix inverse. Fort d'un bilan économique solide - la Pologne est le seul pays européen à avoir échappé à la récession de 2009, Tusk augmente le budget militaire tous les ans (7,7 milliards d’euros en 2013, en croissance de 2%), et a même lancé un plan de modernisation des forces armées de 33,6 milliards d’euros d'ici à 2022. Un chiffre énorme qui interpelle : certains spécialistes assurent que des choix devront être faits dans les équipements commandés.

Soutenu par Jean-Yves Le Drian, qui a rencontré Donald Tusk le 31 août, le camp français mène en tout cas la bataille sur tous les fronts. Airbus Helicopters est opposé à l’américain Sikorsky et à l’italien AgustaWestland pour un contrat de 70 hélicoptères lourds estimé à 3 milliards d’euros, et devrait aussi participer à un appel d’offres pour 32 hélicoptères d’attaque. Le groupe naval DCNS, opposé à l'allemand TKMS, espère placer trois sous-marins Scorpène. Le consortium Eurosam (MBDA-Thales) vise, lui, un énorme contrat de défense anti-missiles, pour lequel il est en finale face à l'américain Raytheon, favori avec ses missiles Patriot. "C'est le projet le plus important de défense aérienne en Europe", souligne le PDG de MBDA, Antoine Bouvier.

 

Un assemblage local pour Airbus Helicopters

Les champions français ont-ils une chance dans ce pays connu pour son atlantisme, qui avait préféré les F-16 américains aux Mirage 2000-5 français ? A voir. La Pologne boude l'armement français depuis quelques années, avec moins de 55 millions d'euros de commandes de 2007 à 2011, soit une demi-Rafale à peine. Challengers, les groupes français mettent l'accent sur le retour industriel sur le sol polonais en cas de victoire. "Il est temps de voir la Pologne rejoindre les quatre pays «domestiques» d'Airbus Group [les quatre fondateurs, France, Allemagne, Espagne, Royaume-Uni] en termes d'implantations industrielles", martèle ainsi Guillaume Faury, le patron d'Airbus Helicopters. En cas de victoire, l'hélicoptériste installerait ainsi les lignes d'assemblage des Caracal et Tigre commandés par Varsovie. "Ces appels d'offres peuvent être un catalyseur pour accélérer notre déploiement en Pologne, même si nous investirons de toute façon", pointe Marwan Lahoud, numéro deux d'Airbus Group.

Même stratégie pour Turbomeca, le fabricant des moteurs des appareils. "Nous voulons que la Pologne devienne un véritable hub, avec la production des moteurs, d'équipements de puissance et d'optronique", assure Olivier Andriès, le PDG de la filiale de Safran, qui évoque une extension de l'usine polonaise du groupe (Hispano-Suiza) et un possible nouvel investissement industriel dans les boîtes de transmission, via une coentreprise avec le britannique Rolls-Royce.

 

La crise ukrainienne change la donne 

Le problème, c'est que la concurrence part avec un temps d'avance en termes d'implantation locale. L'hélicoptériste américain Sikorsky avait racheté dès 2007 le groupe local PZL Mieliec, qui produit depuis la version export du légendaire Black Hawk, le S-70i. UTC, la maison-mère de Sikorsky, affiche une présence impressionnante dans le pays, avec 10.000 salariés sur place. Quant à l'italien AgustaWestland, il avait mis la main en 2010 sur un autre champion local, le fabricant polonais d'hélicoptères PZL-Swidnik, et s'appuie sur 3.500 salariés, quand Airbus Helicopters part quasiment de zéro. "Cela peut être un argument : les concurrents ne feraient qu'utiliser leur présence locale, nous serions les seuls à vraiment embaucher et installer des usines" , assure-t-on côté français.

Si Jean-Yves Le Drian a réussi à instaurer une relation de confiance avec son homologue Thomasz Siemoniak, le contexte diplomatique n'est pas idéal : "Les Polonais ont une vraie envie d'Europe, ils étaient prêts à faire un grand pas, mais avec la crise ukrainienne, la tentation est grande de se mettre sous le parapluie américain", assure un industriel français. "Il est probable que les Polonais répartiront le gâteau entre les groupes américains et européens, avance Jean-Pierre Maulny, directeur adjoint de l’Iris. Mais la part européenne peut aussi aller aux Italiens ou aux Allemands... »

 

"La question du Mistral pollue les négos"

Car la France part avec un véritable boulet au pied : le maintien des livraisons des deux porte-hélicoptères de type Mistral à la Russie, qui irrite passablement Varsovie. Certes, le ministre de la défense polonais Thomasz Siemoniak, un des successseurs possibles de Donald Tusk, a assuré ce matin qu'il n'y a "pas de lien" entre cette question diplomatique et les appels d'offres en cours, qui seront "examinés du point de vue de l'offre industrielle et technologique".

Jean-Yves Le Drian assure aussi que la décision définitive de livrer ou non les Mistral ne sera pas prise avant novembre, et qu'elle dépendra du nouveau paquet de sanctions contre la Russie en cours de définition au niveau européen. Mais le contexte n'est clairement pas idéal. "La question du Mistral pollue les négociations", reconnaît un industriel. L'eldorado polonais va devoir se gagner avec les dents.

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2 septembre 2014 2 02 /09 /septembre /2014 11:50
Modernisation de l'armée polonaise : la crise en Ukraine fragilise les positions françaises

 

02/09 Alain Ruello – LesEchos.fr

 

Airbus, MBDA ou encore Thales sont en lice sur les méga appels d'offres de Varsovie. Washington déploie sa diplomatie et la vente des BPC à la Russie joue contre la France.

 

Airbus pour les hélicoptères, le tandem MBDA/Thales pour la défense anti-missile ou encore DCNS pour les sous-marins : les grands noms de l'armement français sont mobilisés comme jamais pour tenter de remporter quelques uns des grands appels d'offres en cours ou en préparation en Pologne, Varsovie ayant fait de la modernisation de son armée une priorité nationale. Tous ont mis le paquet au salon MSPO près de Kielce, dans le sud du pays, qui a ouvert lundi. La Pologne a lancé un « vaste effort de modernisation de son armée, et de montée en puissance de son industrie. C'est un projet que l'on partage », a déclaré Jean-Yves Le Drian, le ministre de la Défense venu réaffirmer le soutien de la France, invitée d'honneur de cette 22e édition, envers son allié de l'Est.

 

Las, le contexte régional, marqué par l'agravation de la crise en Ukraine, fragilise les positions hexagonales face aux Etats-Unis. « Washington déploie son rouleau diplomatique », constate, amer, un responsable, sous couvert d'anonymat. L'Ukraine, « c'est LE gros caillou dans notre chaussure », reconnaît un autre. Qui plus est, les Raytheon et autres Sikorsky sont fortement soupçonnés de faire du dumping, comme souvent. « Il va falloir faire un très gros effort sur les prix », déplore, désabusé, un troisième. Enfin, la livraison des navires BPC à la Russie n'arrange pas vraiment les chances française, comme le reconnaît a demi-mot Thomasz Siemoniak, ministre polonais de la Défense.

 

Entre parapluie américain et préférence européenne

 

Bref, malgré l'excellence des relations bilatérales, cela va être dur de convaincre Varsovie de se passer du parapluie américain pour jouer la préférence européenne. Et ce d'autant plus que Washington préparerait une offre globale incluant tous les matériels en jeu, comme cela a été le cas au Qatar. Pour autant, vu les milliards de dollars en jeu, le camp français est décidé à jouer sa carte à fond en mettant en avant le même argument : chaque appel d'offre est l'occasion de faire de la Pologne un véritable partenaire industriel en installant sur place bureaux d'études, ligne d'assemblage et centre de maintenance, le tout à grand renfort de transfert de technologie et fort du soutien plein et entier des autorités françaises. « Nous sommes prêts à partager comme jamais », a assuré Antoine Bouvier, le PDG de MBDA, à Thomasz Siemoniak à qui il a vanté les vertus de son système anti-missile SAMP/T, arrivé en finale face au Patriot de Raytheon. « C'est une opportunité unique pour la Pologne d'être leader dans ce domaine », a-t-il ajouté un peu plus tard lors d'une conférence de presse. L'argument portera-t-il au moment où Washington déploie des batteries de Patriot en Pologne pour protéger son allié ? Pas sûr.

 

« Il est temps pour la Pologne de rejoindre les pays stratégique d'Airbus Group », a pour sa part déclaré Guillaume Faury, le PDG d'Airbus Helicopters. L'ex-Eurocopter n'a pas vraiment le choix : les grands appels d'offres militaires sont rares, et celui de la Pologne en fait partie. Mais elle part de loin : quelques centaines d'emplois dans le pays (majoritairement chez son partenaire Safran), quand UTC (maison mère de Sikorsky) emploie au moins 2.000 salariés dans l'aéronautique et a localisé dans le pays la chaîne d'assemblage de ses Black Hawk destinés à l'export. Et que dire de l'Italien AgustaWestland qui, ayant racheté il y a quelques années le seul fabricant local d'hélicoptères polonais, en revendique 3.500...

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2 septembre 2014 2 02 /09 /septembre /2014 11:30
Français et Saoudiens unis face à la menace djihadiste

 

01/09/2014 Par Georges Malbrunot – LeFigaro.fr

 

Le prince héritier Salman a entamé une visite officielle de trois jours à Paris, dominée par le danger que fait planer l'État islamique.

 

Menace djihadiste, nucléaire iranien, Syrie, contrats: les sujets de discussion ne manquent pas entre le prince héritier saoudien Salman Ben Abdelaziz, qui a entamé sa visite de trois jours en France lundi par un entretien suivi d'un dîner avec François Hollande et des industriels à l'Élysée. Officiellement, la convergence est quasi-totale entre Riyad et Paris. Il n'y a guère que le dossier égyptien sur lequel les deux partenaires n'épousent pas les mêmes vues, Paris s'opposant à l'ostracisme contre les Frères musulmans, prôné par les Saoudiens. Mais François Hollande, qui a fait de l'Arabie un «partenaire de référence», attend des retombées commerciales de son rapprochement avec le premier pays producteur mondial de pétrole et poids lourd du Golfe.

 

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2 septembre 2014 2 02 /09 /septembre /2014 10:55
Adieux aux armes du CEMAT, le général d’armée Bertrand Ract Madoux


29 août 2014 Armée de Terre

 

Vendredi 29 août 2014, après 42 ans de services dont 3 en tant que chef d’état-major de l’armée de Terre, le général d’armée Bertrand Ract Madoux a fait ses adieux aux armes, au cours d’une prise d’armes aux Invalides.
Le ministre de la Défense, Monsieur Jean-Yves Le Drian qui présidait la cérémonie, a rendu hommage au chef, à « l’homme de coeur » et à « l’organisateur infatigable ».

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2 septembre 2014 2 02 /09 /septembre /2014 10:45
Le général de Villiers en patrouille de nuit avec le GTIA Acier (Centrafrique)

 

29 août 2014 FORCESFRANCAISES

 

Le 26 août 2014, le général de Villiers, chef d'état-major des armées, a rencontré les militaires du GTIA Acier de la force Sangaris, pendant une patrouille de nuit dans le quartier de Fatima à Bangui.

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2 septembre 2014 2 02 /09 /septembre /2014 09:55
30 ans de chars

 

01.09.2014 par Pierre Bayle - Pensées sur la planète

 

Introuvable en librairie car édité à compte d’auteur, le gros volume du Capitaine (ER) Jean-Pierre Tributsch est unique : en 592 pages abondamment illustrées, cet adjoint du Colonel Michel Aubry, qui créa le musée des blindés de Saumur, raconte en détail les « 30 années de recherches et récupérations – 1965-1995 » qui ont abouti à la constitution d’une collection unique au monde car un grand nombre de chars et d’engins blindés sont en parfait état de marche.

Né en France pendant la première guerre mondiale, le char s’est développé en quelques décennies pour devenir l’acteur majeur des batailles du 20e siècle, en une guerre opposant industriels, stratèges et utilisateurs opérationnels de chaque pays, avec des échanges et des emprunts fréquents à l'autre camp.

 

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2 septembre 2014 2 02 /09 /septembre /2014 07:55
De quel avenir la loi de programmation est-elle porteuse ?

 

16/08/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Des crédits ric-rac, des capacités de réactions diminuées, mais le potentiel opérationnel et industriel de la France maintenu. La loi de programmation militaire, telle qu'elle a été votée, maintient a minima la possibilité d'une remontée en puissance et continue à faire de la France la première puissance armée européenne. Mais cette victoire est fragile.
 

« Si vis pacem, para bellum ». Telle qu'elle a été construite et votée, cette loi de programmation militaire (LPM) préserve a minima l'ensemble de l'outil militaire et industriel de la Défense même si, déjà, il existe quelques trous dans la raquette capacitaire des trois armées. Car cette LPM a dû tenir compte d'un contexte budgétaire contraint, marqué par le redressement des finances publiques.

Un exercice difficile qui visait à conjuguer l'impossible - souveraineté stratégique et souveraineté budgétaire -, et dont le résultat est dû à l'arbitrage du président de la République. Mais si l'on veut sauvegarder le savoir-faire et les expertises développés depuis les années 60, cette LPM devra être exécutée à l'euro près (190 milliards d'euros courants sur six ans).

Des compétences sur lesquelles la France a durablement investi pour rester un des rares pays ayant la capacité à intervenir n'importe où dans le monde pour préserver ses intérêts. Du coup, cette filière technologique emploie des ingénieurs de très haut niveau et exporte bon an, mal an plus de 5 milliards d'euros d'équipements militaires (commandes), souvent à des pays liés par des partenariats stratégiques.

« Nous avons atteint un équilibre tel que, si l'on enlevait une brique de l'édifice [de la LPM], il s'effondrerait », affirmait le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, lors de l'examen de la loi au Parlement, à l'automne dernier.

Des annulations de crédits seraient effectivement très préjudiciables à sa cohérence au moment où de nombreux conflits régionaux à dimension internationale ont éclaté ces derniers mois (Ukraine, mer de Chine, Centrafrique, Mali...).

François Hollande a bien compris les enjeux en soulignant, à la veille du 14 juillet 2013, que « les crédits de la Défense seront, à la différence de ceux de la plupart des ministères, préservés dans leur intégrité. C'est un effort que la nation fait, non pas pour les armées, mais pour sa propre sécurité ».

 

La composante nucléaire gage d'un statut international

« Cette LPM traduit le maintien de nos ambitions stratégiques sur les trois missions fondamentales de dissuasion, dans ses deux composantes complémentaires (air et mer) de protection du territoire et des populations, et d'intervention sur les théâtres extérieurs », estime le délégué général pour l'Armement, Laurent Collet-Billon.

Sur la dissuasion, la LPM prévoit des travaux d'élaboration de la troisième génération de sous-marins nucléaires, qui seront en service à partir de 2030. Pour la composante aéroportée, qui dispose désormais du potentiel lui permettant de durer jusqu'à l'horizon 2035, deux projets sont actuellement à l'étude pour le successeur du missile ASMP-A. L'un privilégiant la furtivité du missile, l'autre l'hypervélocité de celui-ci, avec des perspectives à Mach 7 ou 8 sur lequel lorgnent les Américains. Enfin, la France veut disposer d'une tête nucléaire modernisée en 2025 pour poursuivre l'amélioration de son armement, notamment dans sa composante de sûreté. Le CEA, qui conçoit et produit cette arme, doit impérativement conserver la maîtrise de compétences rares dans le cadre du programme Epure. Celui-ci vise à la mise en place de moyens expérimentaux et de simulation numérique pour acquérir et valider les données physiques permettant de réaliser des têtes nucléaires, puisque la France a renoncé aux essais atmosphériques. La première phase sera exclusivement française alors que la seconde reposera sur une coopération franco-britannique.

Au-delà de la préparation de l'avenir, le maintien d'une dissuasion nucléaire autonome permet à la France de préserver sa dimension politique à l'international, cohérente avec son statut de membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU.

Selon le chef d'état-major de l'armée de l'air, le général Denis Mercier, « la dissuasion nucléaire est une mission qui reste toujours d'actualité. Aujourd'hui, cette actualité nous montre combien la possession de l'arme nucléaire est une garantie de sécurité à nulle autre pareille. Les événements qui se déroulent actuellement dans le Caucase en Crimée - autrement dit à notre porte - en apportent une nouvelle illustration. En 1994, l'Ukraine avait renoncé à posséder des armes nucléaires en contrepartie d'engagements sur sa sécurité pris par plusieurs pays, dont la Russie. Nous devons nous poser la question suivante : quelle aurait été la position russe si l'Ukraine avait gardé son armement stratégique ? ».

 

Préservation de neuf secteurs industriels

Outre le nucléaire, le ministère de la Défense a fait le choix de maintenir et développer huit autres secteurs industriels. « Pour chacun d'entre eux, il a fallu trouver le juste équilibre entre développement et production, de façon à concilier les impératifs de viabilité de l'activité industrielle avec les contraintes calendaires d'équipement en capacités militaires, précise Laurent-Collet Billon. Nous avons cherché à préserver un niveau minimal pour les bureaux d'études et la chaîne logistique. »

Dans le renseignement et la surveillance, sur lesquels la France a souhaité mettre l'accent, ce sont près de 4,9 milliards d'euros qui sont prévus sur la période, avec un effort particulier pour l'espace, qui recevra 2,4 milliards d'euros. Autre secteur préservé, l'aéronautique de combat et de transport : 4,6 milliards ont été alloués à la poursuite de l'amélioration du Rafale et de ses livraisons, et 3,9 milliards au transport et au ravitaillement pour, notamment, la poursuite des livraisons des A400M et la commande d'avions ravitailleurs MRTT, essentiels pour la dissuasion, en 2014.

Dans le naval, les sous-marins disposeront de 4,6 milliards d'euros avec la poursuite du programme Barracuda, la transformation des bâtiments actuels pour le passage du M45 au M51 et la préparation du futur moyen océanique de dissuasion (FMOD). Les navires de surface auront, quant à eux, 4,2 milliards d'euros alloués à la poursuite des livraisons des frégates multi-missions (FREMM). Le secteur industriel des hélicoptères bénéficiera de 3,7 milliards d'euros qui serviront à financer les livraisons des programmes Tigre et NH90. Le domaine des communications et des réseaux percevra 3,2 milliards d'euros pour la poursuite du programme Contact, la radio tactique de nouvelle génération, et le lancement du satellite COMSAT NG, successeur de Syracuse III.

 

Le secteur terrestre toujours d'actualité

Dans le domaine missilier, 2,7 milliards d'euros seront consacrés aux missiles, dont la filière sera maintenue avec une trame de programmes nouveaux comme le missile moyenne portée (MMP), le successeur du missile d'infanterie léger antichar (Milan), ou le missile anti-navire léger (ANL), développé en coopération avec les Britanniques.

Enfin, 2,5 milliards d'euros alimenteront le secteur terrestre, qui verra le lancement fin 2014 de Scorpion, un programme essentiel au maintien des compétences de l'industrie terrestre, dont certains préconisaient la vente et/ou le démantèlement. Il comprend trois volets : le véhicule blindé multirôles (VBMR), successeur du véhicule de l'avant blindé (VAB), l'engin blindé de reconnaissance au combat (EBRC), qui remplacera l'AMX 10RC et qui constitue le moyen blindé d'intervention et, enfin, les systèmes d'interconnexion de tous les pions tactiques de l'armée de terre qui lui permettront de changer de siècle.

La recherche & technologie a été une priorité pour la Défense dès le début des travaux d'élaboration de la LPM. Ainsi, les études amont font l'objet d'un effort particulier avec 730 millions d'euros courants par an entre 2014 et 2019, « l'un des marqueurs de cette LPM pour l'armement », rappelle Laurent-Collet Billon.

Un investissement stratégique et absolument critique pour le maintien de la compétitivité de nos entreprises, leur capacité à répondre aux besoins futurs des missions de Défense de la France et de l'Europe et à continuer à exporter des matériels.

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1 septembre 2014 1 01 /09 /septembre /2014 19:50
Armement : la Pologne va-t-elle faire payer à la France les livraisons des Mistral à la Russie ?

 

31/08/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Au moment où le salon de l'armement de Kielce s'ouvre lundi, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian sera en Pologne pour défendre les intérêts des groupes d'armement tricolores dans un contexte géopolitique compliqué pour la France avec la crise ukrainienne.

 

C'est à Kielce, petite ville touristique tranquille du sud de la Pologne, que la plupart des grands patrons de l'industrie d'armement française vont faire leur rentrée à l'occasion du salon de défense MSPO Expo (1er au 4 septembre). Pourquoi un tel engouement des groupes français pour Kielce ? Parce que la France est cette année l'invitée d'honneur du salon et surtout, les industriels tricolores sont engagés dans trois très importantes campagnes commerciales : renouvellement de la flotte d'hélicoptères de transport (70 appareils), puis d'attaque (32) des forces armées polonaises, acquisition d'un système de défense aérienne et, enfin, de trois sous-marins à propulsion conventionnelle.

Dans ce cadre, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian fait un déplacement de deux jours en Pologne où il rencontrera plusieurs fois son homologue polonais, Thomasz Siemoniak. Après avoir visité la base aérienne de Malbork, il dînera dimanche soir avec le ministre de la Défense polonais au château de Malbork. Puis, il rencontrera lundi le Premier ministre Donald Tusk, qui a été choisi samedi pour présider le Conseil européen, lors d'une cérémonie militaire commémorant le début de la seconde guerre mondiale. Enfin, il inaugurera le salon de Kielce, en présence de Thomasz Siemoniak et d'une belle délégation de PDG de groupes français, notamment Guillaume Faury (Airbus Helicopters), Olivier Andriès (Turbomeca), Antoine Bouvier (MBDA) et Patrice Caine, numéro deux de Thales.

 

Contexte géopolitique compliqué

La crise entre l'Ukraine et la Russie sera-t-elle fatale en Pologne à la France, qui a pris la décision de livrer les deux porte-hélicoptères Mistral vendus en 2011 à la marine russe ? Les différentes sources interrogées par la Tribune sont inquiètes. "La France a choisi de sauvegarder ce contrat, explique-t-on à Paris. La Pologne va-t-elle faire payer à la France le prix de ces livraisons ? Cela pèse lourd dans les relations franco-polonaises". D'autant que l'Ukraine est pour la Pologne un enjeu stratégique. Parallèlement, les relations entre Varsovie, membre de l'Alliance atlantique (OTAN), et Moscou sont à l'heure actuelle très chaotiques, le gouvernement polonais se montrant l'un des plus critiques à l'égard des événements se déroulant sur le sol ukrainien Le nouveau président du conseil européen, Donald Tusk s'était prononcé pour des sanctions efficaces à l'égard de Moscou à la suite des opérations russes en Ukraine.

Le salon de Kielce et les entretiens de Jean-Yves Le Drian avec les responsables politiques polonais, très inquiets des intentions de la Russie en Ukraine, devrait donner le ton des relations entre les deux pays entachées par le dossier des Mistral. Et donc donner des indications sur les chances de réussite des industriels français.

 

De nouvelles relations entre la France et la Pologne

De façon générale, la Pologne a jusqu'ici royalement ignoré les industriels de l'armement français, notamment Dassault Aviation en 2002 préférant les F-16 de Lockheed Martin aux Mirage 2000. Ainsi, sur la période 2007 et 2011, Varsovie, qui achète américain, allemand ou israélien, n'a commandé à l'industrie tricolore que pour 54,7 millions d'euros d'équipements militaires, selon le rapport au Parlement sur les exportations d'armement de la France publié en octobre 2012. C'est peu, très peu.

Mais à partir de 2008, la France a commencé un très gros travail de séduction après avoir noué sous la présidence de Nicolas Sarkozy un partenariat stratégique entre les deux pays. Un travail qui a été poursuivi par François Hollande et Jean-Yves Le Drian, qui ont été très régulièrement en contact avec leurs homologues polonais. De nouvelles relations qui ont permis lors de la dernière visite de François Hollande en Pologne en novembre 2013 de lancer un programme de coopération très détaillé dans plusieurs domaines, dont la défense et l'armement.

 

Renforcement de la coopération dans la défense et l'armement

Dans ce programme de coopération, les deux pays doivent identifier des intérêts partagés en matière de défense et de sécurité, grâce au dialogue stratégique commun renforcé, notamment par la mobilisation des directions des ministères de la défense, des états-majors, des structures d'acquisition d'armements...

Trois LoI (Letter of Intent) ont été signées le 29 novembre 2013 entre les deux ministres de la défense, Jean-Yves Le Drian et Tomasz Siemoniak. Elles concernent les secteurs naval (sous-marins et corvettes), aéroterrestre (hélicoptères et équipements terrestres) et aérospatial (spatial, avions ravitailleurs, avions de transport et défense sol-air).

 

La puissance américaine

Mais la puissance américaine pourrait emporter la volonté des Polonais de s'ouvrir un peu plus à l'Europe en général et à la France en particulier dans le domaine de l'armement. "Vu des Polonais, les Etats-Unis, c'est leur assurance tous risques", observe un grand patron français. C'est donc peut-être un match déséquilibré que livre en Pologne la France face aux Etats-Unis. Ainsi, le constructeur Sikorsky, par ailleurs très présent sur le plan industriel en Pologne, est en compétition face à Airbus Helicopters, et le missilier Raytheon (missile Patriot), est un rival très sérieux pour Eurosam (MBDA et Thales), qui propose le système SAMP/T armé du missile Aster 30.

Les Etats-Unis, qui sont à la pointe des critiques et des sanctions contre la Russie, avaient projeté dès la mi-août d'augmenter les effectifs de l'US Army en Pologne. Le 14 août dernier, le commandant des forces américaines en Europe s'était rendu en Pologne pour évoquer ce projet. Devant l'aggravation de la situation, les Etats-Unis ont décidé jeudi d'envoyer des chars et des soldats en Europe de l'Est pour tenter de rassurer leurs alliés de l'Otan, ont indiqué ce jeudi des responsables du Pentagone. Environ 600 soldats de la 1ère brigade de la 1ère division de cavalerie doivent être déployés en octobre en Pologne et dans les pays baltes pour des exercices avec des membres de l'Alliance atlantique. Les soldats de cette brigade dite des "Chevaux de fer" (Iron Horse) basée à Fort Hood, au Texas (sud), seront déployés avec des chars M-1 Abrams et des véhicules d'infanterie.

La Pologne et les Etats-Unis ont signé début juillet un accord sur la mise en place d'un bouclier antimissile révisé, malgré les objections de la Russie. Cet accord permet aux deux pays de stationner des intercepteurs de missile américains en territoire polonais afin de défendre le pays contre d'éventuelles menaces de l'Iran ou d'autres parties du monde.

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1 septembre 2014 1 01 /09 /septembre /2014 18:55
Journées Européennes du Patrimoine 2014 : Safran ouvre les portes de son musée

 

Paris, le 1er septembre 2014 Groupe Safran

 

A l’occasion de la 31ème édition des Journées Européennes du patrimoine, le Musée Aéronautique et Spatial Safran ouvre ses portes les 20 et 21 septembre prochains.

Vous êtes en famille, passionné d’aviation et d’histoire, venez découvrir une collection de pièces aéronautiques vieille de plus de 100 ans et participer aux nombreuses animations proposées par Safran.

Cette année, le Musée proposera deux expositions :

  • Les « As de la Grande Guerre » qui s’inscrit dans le cadre des commémorations de la Première Guerre mondiale (exposition photos)

  • L’« Oiseau Blanc » : avion équipé du légendaire moteur Lorraine-Dietrich1, qui aurait traversé l’Atlantique 12 jours avant Lindbergh en 1927. Une maquette de l’avion sera exposée ainsi que le moteur Lorraine.

A noter la participation des Armées (Air, Terre et Marine nationale) qui présenteront leurs métiers, dont celui de l’adjudant Ludovic Quenin, spécialiste du Mirage 2000 et du moteur M53.

 

Tous les visiteurs pourront profiter d’animations organisées par le Musée en collaboration avec différentes associations :

  • Le cockpit de l’A320 d’Airbus équipé du moteur le plus vendu au monde, le CFM56, sera mis en place sur le site. Il permettra aux visiteurs de s’initier au pilotage d’un avion de ligne, du décollage à l’atterrissage.
    (En partenariat avec GG Production « Le rêve n‘a pas de limite »)

  • Un simulateur hélicoptère Bell 206, célèbre hélicoptère américain. Les visiteurs pourront prendre les commandes de cet outil d’entrainement réaliste et faire des vols d’initiation VFR (vol à vue) & IFR (vol aux instruments).
    (En partenariat avec Nonolight « L ‘hélicoptère à portée de tous »)

  • Trois ateliers Fusées à eau et trois ateliers Micro-fusées à poudre seront proposés aux jeunes (dès 8 ans) afin de leur présenter de façon ludique les différentes étapes de la propulsion spatiale. Les fusées seront tirées depuis le parking du Musée (Altitude moyenne : 20 m).
    (En partenariat avec « Planète Sciences »)

  • Un atelier animation mini hélicoptères radiocommandés permettra une initiation au pilotage de ces machines électriques. Cet atelier fonctionnera en continu, par période de 10-15 min.
    (Proposé par l’AAMS : Association des Amis du Musée Safran)

Enfin, toutes les collections permanentes du Musée seront accessibles de 9h à 18h, avec notamment :

  • L’automobile Messier 1925 (première voiture équipée d’une suspension oléopneumatique).

  • La moto à gazogène (Gnome & Rhône D3 de 1929).

  • L’avion « Mirage III C » et l‘hélicoptère « Alouette II » à bord desquels les visiteurs pourront se faire photographier.

  • L’avion « Blériot 11 » (équipé du premier moteur Gnome Omega)

  • Démonstration du réacteur à décollage vertical (Coléoptère).

  • Présence sur le parking tout au long de la journée du foodtruck Goody’s

Les 20 et 21 septembre deux petits trains seront mis à disposition de tous les visiteurs et feront la navette entre les animations proposées par la commune de Réau et le Musée Safran.

 

 

1 L’entreprise Lorraine-Dietrich créée en 1871 construisait des automobiles, du matériel roulant ferroviaire puis du matériel lourd et des moteurs d’avion. Elle est reprise par l’entreprise Gnome et Rhône en 1941. Le moteur Lorraine-Dietrich fera d’ailleurs bientôt partie de la collection permanente du musée Safran.

****

Le Musée Aéronautique et Spatial Safran présente une collection unique de plus de 100 moteurs d’avions, de fusées et d’hélicoptères, dont la plupart ont été restaurés par l’Association des Amis du Musée Safran (moteurs d’avions) ou par des anciens de SEP (moteurs-fusées). Fruits de l’histoire du groupe Snecma, ces moteurs racontent toute l’épopée de la conquête du ciel et de l’espace. Le Musée permet aux visiteurs de parcourir une exposition vivante et interactive où, aux cotés des objets et des maquettes mis en scène, l’audiovisuel apporte un indispensable complément. Le Musée présente également les principaux équipements fabriqués par le groupe : trains d’atterrissage, systèmes de freinages… ainsi que différents produits prestigieux qui ont marqué son histoire ; voitures, motos, etc.

Safran est un groupe international de haute technologie, équipementier de premier rang dans les domaines de l’Aéronautique et de l’Espace (propulsion, équipements), de la Défense et de la Sécurité. Implanté sur tous les continents, le Groupe emploie 66 300 personnes pour un chiffre d’affaires de 14,7 milliards d’euros en 2013*. Composé de nombreuses sociétés, Safran occupe, seul ou en partenariat, des positions de premier plan mondial ou européen sur ses marchés. Pour répondre à l’évolution des marchés, le Groupe s’engage dans des programmes de recherche et développement qui ont représenté en 2013 des dépenses de 1,8 milliard d’euros. Safran est une société cotée sur Euronext Paris et fait partie de l’indice CAC 40.
* Le chiffre d’affaires 2013 retraité des impacts IFRS11 s’établit à 14,4 milliards d’euros
Pour plus d’informations, www.safran-group.com / Suivez @SAFRAN sur Twitter

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1 septembre 2014 1 01 /09 /septembre /2014 16:45
La Force Licorne réalise une opération logistique d’envergure

 

27/08/2014 Sources : EMA

 

Du 18 au 22 août 2014, 60 logisticiens de la force Licorne ont été mobilisés pour une opération d’ampleur sur le port d’Abidjan.

 

L’objectif de la manœuvre logistique était l’accueil, le soutien et la sécurisation du navire roulier de la Maritime Nantaise « Calao ». Sous contrat avec le ministère de la Défense, ce bateau ravitaille les bases françaises dans l’océan Indien et sur la côte Ouest de l’Afrique.

 

A son bord, 58 véhicules, 95 conteneurs de matériel spécifique dont des munitions, et 46 conteneurs de matériels divers dont les colis des soldats déployés sur la bande sahélo saharienne (BSS). Ce fret est destiné aux troupes en opération et sera acheminé vers les différentes bases françaises situées en Côte d’Ivoire, au Niger et au Mali.

 

En attente d’embarquement sur le quai du port, 55 véhicules, 6 groupes électrogènes et 90 conteneurs remplis de matériels seront ramenés en France pour être remis en condition.

 

Les logisticiens ont dû effectuer le transfert de ces matériels dans un délai de temps très court, tout en restant vigilants, pour le chargement du navire, sur le placement de chaque élément sur les trois niveaux du bateau (cale, garage et pontet) en fonction de leurs poids et leur dangerosité.

 

En tant que base logistique interarmées de théâtres (BLIAT) de la sous-région du Golfe de Guinée, future base opérationnelle avancée (BOA), Abidjan est le point d’entrée principal de l’opération Barkhane par voie maritime. Elle a vocation de point d’appui logistique au profit des intérêts français permettant ainsi le renouvellement des matériels afin de garantir la capacité opérationnelle dans les sous-régions de l’Ouest de l’Afrique.

La Force Licorne réalise une opération logistique d’envergure
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1 septembre 2014 1 01 /09 /septembre /2014 12:45
Opération SANGARIS : point de situation du 14 août 2014


15/08/2014 Sources : EMA

 

Point sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République Centrafricaine, du 7 au 14 août 2014

 

Les effectifs de la force Sangaris s’élèvent à 2000 hommes. Elle est déployée à Bangui et à Boda avec le GTIA Acier, de Bouar à Batangafo avec le GTIA de Boissieu, et dans le triangle Sibut-Dékoa-Bria avec le GTIA Magenta. Les effectifs de l’EUFOR-RCA sont de l’ordre de 700 hommes (dont 250 militaires français) et les effectifs de la MISCA sont de 6000 hommes.

 

A Bangui, la force Sangaris a été engagée en appui des forces de sécurité intérieures (FSI) et de la MISCA dans une opération visant à faire appliquer les mesures de confiance. En particulier, il s’agissait de faire cesser les tensions entre groupes armés au sein de la capitale. Par ailleurs, le 9 août, le GTIA Acier a mené une opération de sécurisation d’une manifestation pacifique. En appui de la MISCA, les éléments français avaient reçu pour mission de participer aux filtrages et de se tenir en réserve d’intervention au profit des FSI et de la MISCA placées en premier rideau.

 

Dans l’Ouest la situation sécuritaire tend à se stabiliser dans la région de Batangafo. Le GTIA de Boissieu s’est déployé au sud de la ville en contrôle de zone, afin d’apporter au plus près un appui aux éléments de la MISCA. Les opérations visant à faire appliquer les mesures de confiance se poursuivent. Dans le cadre du soutien logistique du GTIA de Boissieu, une opération de livraison par air (LPA) a été conduite le 8 août. Cette LPA réalisée par des avions de transport tactique venant N’Djamena, a permis de livrer à proximité immédiate du GTIA environs 18 tonnes de matériel réparties en onze charges composées principalement de vivres et d’eau.

 

Dans l’Est, la situation a été relativement calme malgré des tensions dans la ville de Bambari. Le GTIA Magenta a réarticulé son dispositif afin de marquer sa présence dans l’ensemble de sa zone d’action. Le calme semble se maintenir à Sibut, Grimari et Bria.

Environ 2000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6000 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA ainsi que son déploiement opérationnel.

Opération SANGARIS : point de situation du 14 août 2014
Opération SANGARIS : point de situation du 14 août 2014
Opération SANGARIS : point de situation du 14 août 2014
Opération SANGARIS : point de situation du 14 août 2014
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1 septembre 2014 1 01 /09 /septembre /2014 11:56
100 villes, 100 héros, 100 drapeaux mis à l’honneur

 

29/08/2014 Ministère de la Défense

 

Le 6 septembre, les armées célébreront la première victoire décisive de la Grande Guerre, à l’occasion d’une cérémonie unique, sous le haut patronage du général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées. Cette date symbolique a marqué le début du sursaut national, qui permit le rétablissement du front au terme d’immenses sacrifices. Un siècle après, 100 héros et unités de la Grande Guerre seront mis à l’honneur simultanément dans 100 villes.

 

Le 6 septembre 1914, les armées françaises reprennent l’initiative face à l’ennemi après 2 semaines de retraite pour remporter, 6 jours après, la victoire de la Marne. Cent ans plus tard, c’est ce sursaut et cette combattivité que le chef d’état-major des armées, le général d’armée Pierre de Villiers  souhaite célébrer, car ils témoignent de la communauté de valeurs entre le soldat d’aujourd’hui et le héros de 14-18.

Le 6 septembre 2014, 100 héros et unités de la Grande Guerre seront mis à l’honneur simultanément dans 100 villes.

Les 100 sites ont été choisis parmi 400 casernes et quartiers répertoriés par le service historique de la défense, à partir desquels les armées sont parties vers le front en août 1914. De Dunkerque à Nîmes, en passant par Fort-de-France, chaque ville met à l’honneur un héros local, ainsi qu’un régiment à travers son drapeau.

Rassemblant les élus locaux et nationaux, le milieu scolaire et universitaire, ainsi que les associations d’anciens combattants, ce rendez-vous mémoriel de la Nation avec son armée est l’occasion de partager les valeurs immuables des soldats français : la fraternité, la volonté, le courage et le sens du bien commun.

Chaque cérémonie est ouverte au public. Pour plus d’informations, contacter votre mairie.

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1 septembre 2014 1 01 /09 /septembre /2014 11:55
Paris Août 1944 - Libérateur à dix-huit ans

 

 

25/08/2014  B. Edinger - Armée de Terre

 

Alain Raphael était pilote de char dans l'escadron de protection du général Leclerc. Le 25 août 1944, il entre dans Paris avec la 2e division blindée et participe aux violents combats qui aboutiront à la libération de la capitale.

 

« Je faisais partie du 501 (le 501e régiment de chars de combat) où je m'étais engagé en 1943, en Afrique du Nord. J’avais alors dix-sept ans et triché sur mon âge, après avoir passé huit mois de prison en Espagne. J'y étais rentré clandestinement, en 1942, avec la volonté absolue de m'engager chez de Gaulle », raconte Alain Raphael.

 

« Quand nous sommes entrés par la porte d’Orléans, la foule était en délire. Mais, rapidement, on a basculé dans la guerre », se souvient-il. Il reste environ 20 000 Allemands dans la capitale, dont certains opposeront une résistance farouche qui fera 163 morts et 400 blessés dans les rangs de la division.

 

 « La mission de mon unité était d’empêcher l’ennemi, retranché dans le périmètre comprenant l’École des Mines, le jardin du Luxembourg et le Sénat, ceinturé de petits blockhaus, de tenter une sortie vers la gare Montparnasse où le général Leclerc avait installé son PC avancé, poursuit M. Raphael. Arrivés devant les grilles fermées du Luxembourg, nous avons été arrosés par des tirs de mortiers et de mitrailleuses. Notre chef de peloton, le lieutenant de la Fouchardière, est monté dans un immeuble pour observer le Sénat et il s’est aperçu qu’il y avait un poste d’observation allemand dans la lanterne du bâtiment d’entrée. Nous avons tiré et l’avons foutu en l’air! »

 

« Mais on a eu des morts. Chaque année, je retourne sur les lieux me recueillir devant les plaques apposées à la mémoire de mes camarades, ajoute avec émotion l’ancien combattant qui a terminé la guerre en atteignant le Berghof, résidence privée d’Adolf Hitler dans les Alpes bavaroises.

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1 septembre 2014 1 01 /09 /septembre /2014 11:55
Comme en 1914 !

 

22/08/2014 A. Herlin - Armée de Terre

 

Le 5 août l’association l’As de Carreau (dont le nom fait référence au sac à dos commun à tous les soldats français de 14-18) et le Quartier Général du Corps de Réaction rapide – France ont organisé une reconstitution historique originale.

 

Pour célébrer le centenaire de 1914, Soldats et équipements de la première Guerre Mondiale ont été accueillis au cœur de la Reine des Citadelles. Dotés des effets règlementaires de l’époque dont le fameux fusil Lebel, les soldats de l’association ont choisi de représenter le 43e Régiment d’infanterie de Lille. Ses membres, originaires du Nord de la France, ont tous de près ou de loin une histoire familiale avec ce régiment d’élite qui avait déjà un passé prestigieux en 1914. Les militaires du QG CRR-Fr ont ainsi eu l’opportunité de voir de près les équipements de leurs aïeux et de tester le paquetage de l’époque. Une rencontre insolite entre le présent et le passé dans un lieu chargé d’histoire : C’est d’ici que sont partis pour le front trois bataillons du 43e RI.

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