Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 15:55
Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, mardi au 2e REP de Calvi

 

11 Mai 2014 par Jean-Paul-Lottier - corsenetinfos.fr

 

Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, effectuera un déplacement au 2e REP de Calvi pour y rencontrer et apporter son soutien aux hommes de ce régiment qui vient de perdre l’un des siens en mission au Nord du Mali

 

C’est officiel, Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense sera en visite ce mardi 13 mai, au camp Raffali de Calvi pour y rencontrer le colonel Benoît Desmeulles, chef de corps du 2e REP de Calvi et son Etat-major ainsi que l’ensemble des légionnaires du régiment.

 

Cette visite intervient après la mort du sergent Marcel Kalafut, membre du groupe commando parachutiste (GCP) du 2e REP de Calvi, dans la nuit du 7 au 8 mai dernier au Nord-Est du Mali.

 

Rappelons les faits.

 

Au  cours d’une opération  contre les groupes armés terroristes, dans le massif du Tigharghar, un véhicule léger d’une unité de la force Serval a sauté sur un engin explosif à une vingtaine de kilomètres à l’est de Tessalit. Les militaires français étaient engagés dans une mission d’infiltration. Cette explosion n’a pas été suivie de combat au sol.

 

Trois soldats français ont été blessés. Ils ont immédiatement été transportés vers Tessalit par hélicoptère, pour être pris en charge par une équipe médicale française présente sur ce site. L’un d’entre eux est mort de ses blessures. Son corps, ainsi que les deux blessés plus légers ont été transportés vers Gao en fin de nuit.

 

Le militaire français tué au cours de cette mission  on l’a  dit est un légionnaire, sous-officier du 2ème Régiment Etranger de Parachutistes de Calvi, le sergent Marcel Kalafut, 27 ans, 7 ans de service, membre du groupe commandos du régiment.

 

Le sergent Kalafut est le 8ème soldat français tué au Mali au cours de l’opération Serval.

Partager cet article
Repost0
12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 15:34
pour s'inscrire, voir le lien en bas de page

pour s'inscrire, voir le lien en bas de page

 

source caia.net

 

Xèmes ENTRETIENS ARMEMENT et SÉCURITÉ le 16 mai 2014 dans l’amphithéâtre Foch de l’Ecole militaire

 

 

08.45  Accueil : Mario Faure, président de l'AACHEAr et le général de corps d'armée Jean-Marc Duquesne, directeur de l'IHEDN

 

09.00 Allocution d'ouverture : Francis Delon, secrétaire général de la défense et de la sécurité nationale

 

09.30/11.00 Les défis stratégiques

Dans un monde devenu multipolaire, où les enjeux de l’approvisionnement en ressources stratégiques sont devenus primordiaux, quels partenariats la France ou l'Union européenne doivent-elles nouer, notamment en matière de défense et d'armements, avec des pays émergents comme l’Inde, ou en Afrique ? 

Animateur : Olivier Zajec (Institut de stratégie comparée)

Rapporteurs : Patrick Michon, Nicolas Madou, François Robert

Intervenants : Christophe-Alexandre Paillard (Délégation aux affaires stratégiques) ; Jean-Joseph Boillot (Centre d'études prospectives et d'informations internationales) ; Kofi Yamgnane (ancien ministre) ; Alain Bucaille (conseiller auprès du président d'AREVA)

 

11.00/12.30 Des armements pour demain

      Quelle prospective pour identifier et promouvoir les avancées technologiques émergentes, les armements ou systèmes d’armes innovants ou de ruptures, susceptibles de satisfaire des besoins opérationnels futurs , afin d’éviter un déclassement stratégique ? La défense anti-missiles constitue-t-elle une enjeu majeur aux plans stratégique, opérationnel, technologique et industriel ?

 

Animateur : Christina Mackenzie

Rapporteurs : François Flori, François Ardant, Dominique Lévy

Intervenants : Guillaume Schlumberger (chercheur associé à la FRS) ; général Pierre Henri Mathe (ancien commandant des FAS) ; Caroline Galacteros-Luchtenberg (Centre de géostratégie de l'École normale supérieure) 

 

12.30/14.00 Déjeuner

 

14.00/15.30 Gouvernance et perspectives de l’armement

Comment optimiser la gestion, par l’Etat et les industriels, des programmes d’armement, notamment en coopération ? Quelle synergie entre des technologies relatives à l’armement et à la sécurité ?

 

Animateur : Jean-Claude Tourneur (rédacteur en chef d’Enjeux)

Rapporteurs : Corinne Lochet, Jean Hamiot, Saad Aqejjaj

Intervenants : Christian Mons (président du GICAT) ; Bruno Sainjon (directeur des opérations de la DGA) ; Nathaniel Saidenberg (MBDA)

 

15.30/17.00 Combattre sans armements

La guerre dans le monde immatériel : quelle place et quelle légitimité pour la cyberguerre, pour les actions psychologiques ou d’influence , notamment offensives ? La France, une puissance d’influence ?

Rapporteurs : Gérard Dugard, Alain Crémieux

Intervenants : Michel Foucher (conseiller de la  Compagnie européenne d’intelligence stratégique) ; colonel François Chauvancy (Enseignement militaire supérieur) ; contre-amiral Arnaud Coustillière (Centre de planification et de conduite des opérations)

 

17.00/17.30 Clôture : Patricia Adam, présidente de la commission de la Défense nationale et des forces armées à l'Assemblée nationale

 

Colloque organisé par l'Association des auditeurs et cadres des hautes études de l'armement en partenariat avec l’Institut des hautes études de défense nationale

 

Inscripition prolongée jusqu'au 13 Mai

Partager cet article
Repost0
12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 12:56
Alstom : et si General Electric mettait la main sur des activités de défense très sensibles

Les turbines Alstom, produites par la branche énergie du groupe, équipent les quatre sous-marins nucléaires lanceurs d'engins (SNLE). - photo Marine Nationale

 

07/05/2014 latribune.fr 

 

Selon un expert du Centre français de recherche sur le renseignement (CF2R), les les quatre sous-marins nucléaires lanceurs d'engins, "fondement de notre dissuasion nucléaire et donc de notre indépendance nationale", sont équipés de turbines Alstom.

 

L'éventuel rachat de la branche énergie d'Alstom par l'américain General Electric pose le problème de la sécurité et de l'indépendance nationale, le groupe français fournissant notamment les turbines des sous-marins nucléaires de la dissuasion, estime un spécialiste du renseignement.

Dans une note publiée prochainement sur le site du Centre français de recherche sur le renseignement (CF2R), son directeur Eric Denécé relève que les centrales nucléaires françaises, le porte-avions Charles-de-Gaulle et surtout les quatre sous-marins nucléaires lanceurs d'engins (SNLE), "fondement de notre dissuasion nucléaire et donc de notre indépendance nationale", sont équipés de turbines Alstom, produites par la branche énergie du groupe.

 

Abandon d'une expertise capitale

Les turbines, ajoute-t-il, "sont un élément essentiel de ces systèmes, puisqu'elles fournissent l'alimentation électrique à la propulsion et aux systèmes auxiliaires". Sur les sous-marins, elles entraînent les hélices, leur puissance mécanique conférant ainsi la vitesse nécessaire au bâtiment.

Pour cet expert, le rachat de la branche énergie d'Alstom conduirait "à l'abandon total d'une expertise capitale dont la France a par ailleurs payé le développement depuis de longues années, jusqu'à devenir l'un des leaders mondiaux du domaine". Surtout, assure Eric Denécé, cela reviendrait "à laisser partir entre des mains étrangères la capacité à concevoir, développer et produire nous mêmes ces pièces mécaniques essentielles, et donc à devenir dépendants des Etats-Unis en la matière".

 

General Electric équipe déjà les sous-marins nucléaires d'attaque

Il rappelle que General Electric (GE), via sa filiale Thermodyn dont l'usine est implantée au Creusot, fournit déjà les turbines à vapeur des six sous-marins nucléaires d'attaque (SNA) de type Rubis. GE/Thermodyn a également été sélectionné en 2007 par la direction des constructions navales (DCNS) pour fournir les turboalternateurs et les turbines de propulsion de la nouvelle série de six SNA du type Barracuda de la Marine nationale dont les livraisons sont prévues entre 2016 et 2027.

Partager cet article
Repost0
12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 11:55
les aviateurs du détachement air de Malbork

les aviateurs du détachement air de Malbork

 

 

12/05/2014 Sources EMA

 

Le 8 mai 2014, les unités françaises engagées dans les opérations extérieures ont célébré le 69eanniversaire de la victoire de 1945.

 

Suite de larticle

Partager cet article
Repost0
12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 11:55
Hausse du CA de l'industrie française aéronautique, spatiale, de défense et de sécurité en 2013

+9% pour le chiffre d'affaires de l'industrie française aéronautique, spatiale, de défense et de sécutité en 2013

 

09 mai 2014 par  Jacques Marouani - electroniques.biz

 

En termes de commandes, 2013 a été une année record avec 73,1 milliards d'euros, soit une progression de 49% par rapport à 2012, principalement grâce au secteur civil qui représente 84% des commandes reçues. Le carnet de commandes global de la profession représente entre 5 à 6 années de production.

 

Marwan Lahoud, président du Gifas (Groupement de l’industrie française aéronautique, spatiale, de défense et de sécurité), vient de présenter les résultats de la profession. Il a précisé que « 2013 a été une nouvelle bonne année avec une progression du chiffre d’affaires de 9% à 47,9 milliards d'euros avec une très forte part à l’exportation de 30,4 milliards d'euros (+11,4%) qui représente 79% du chiffre d’affaires consolidé. Le secteur civil représente 75% du chiffre d’affaires ».

 

En termes de commandes, 2013 a été une année record avec 73,1 milliards d'euros, soit une progression de 49% par rapport à 2012, principalement grâce au secteur civil qui représente 84% des commandes reçues. Le carnet de commandes global de la profession représente entre 5 à 6 années de production. « Ces performances permettent à la profession de dégager, une fois de plus, le premier solde excédentaire de la balance commerciale française en 2013 avec +22 milliards d'euros » a souligné Marwan Lahoud.

 

Les équipementiers et PME de la Supply Chain française sont au rendez-vous et obtiennent en 2013 de bons résultats avec un chiffre d’affaires estimé de 15,1 milliards d'euros (+7% à périmètre constant) et 13,3 milliards d'euros de commandes (+12%).

 

Il est à noter que le Gifas regroupe aujourd’hui 332 membres (dont principalement 157 équipementiers et 143 PME), soit une centaine d’adhérents supplémentaires, en moins de dix ans.

 

2013 est aussi une année record en termes d’emplois avec 177 000 hommes et femmes dans la profession (170 000 en 2012), 13 000 recrutements et 6 000 emplois nets créés et 1 000 personnes de plus du fait des nouveaux adhérents au Gifas.

 

« Après trois années toniques, 2014 constituera un « temps de respiration » dans la politique de recrutement de la profession » a déclaré Marwan Lahoud. Les prévisions 2014 sont de l’ordre de 10 000 recrutements (par rapport à 15 000 en 2012 et 13 000 en 2013) mais avec encore un solde positif de créations nettes d’emplois.

 

On note aussi une nette progression de la formation en alternance avec près de 6 000 jeunes en alternance début 2014 (+8% par rapport à début 2013 et +50% par rapport à 2010).

En 2014, le niveau élevé d’embauches des jeunes sera maintenu et 300 d’entre eux bénéficieront d’un parcours partagé d’apprentissage entre une grande entreprise et une PME, favorisant ainsi la qualité de leur formation et leur insertion professionnelle dans la filière.

 

Elément clé de la compétitivité, Marwan Lahoud a rappelé que la parité euro-dollar était très défavorable pour la profession qui exporte 80% de sa production et qui a 70% de son personnel en France. Une variation de 10 cts de l’euro entraîne une baisse de 2% en moyenne de marge opérationnelle sur le chiffre d’affaires. La parité idéale se situerait à 1€ pour 1,20 dollar.

 

Le président du Gifas a ensuite évoqué le niveau élevé de R&D « qui est maintenu et qui conforte l’avenir du secteur, avec la volonté de l’Etat de poursuivre dans la voie du co-investissement ». La R&D globale de la profession représente l’équivalent de 14% du chiffre d’affaires, dont 70% sont autofinancés par les industriels.

Partager cet article
Repost0
12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 11:55
La DCRI devient la DGSI, nouveau bras armé du plan anti-djihad

 

12-05-2014 Le Nouvel Observateur (AFP)

 

La DGSI se veut le pendant policier du service d’espionnage extérieur, la DGSE, qui dépend du ministère de la Défense.

 

Il y avait les limiers du contre-espionnage militaire, célèbres pour leur rôle dans la libération des otages. Il faudra désormais compter avec leur équivalent policier qui aura pour mission de déjouer les attentats et filières djihadistes en France.

A compter de ce lundi 12 mai, la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) se met en ordre de marche dans ses locaux ultra-sécurisés et anonymes de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) près de Paris. Pas ou peu de changement a priori pour ses policiers triés sur le volet qui y travaillent déjà dans le secret, si ce n'est un changement de sigle qui ne veut rien dire pour le profane.

Ici, depuis 2008, est en effet installée la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), chantier de l'ancien président Sarkozy, née de la fusion des Renseignements généraux (RG) et de la DST (contre-espionnage policier). La DGSI reprend les missions de renseignement et de police judiciaire jusqu'alors dévolues à la DCRI.

Mais elle se veut désormais le pendant policier de la Direction générale de la sécurité extérieure, la DGSE, un mastodonte rattaché au ministère de la Défense employant 5.000 civils et militaires qui n'ont qu'à bien se tenir même si le gouvernement insiste sur leur "complémentarité".

 

Une "machine de guerre"

Dotée d'un budget propre, la DGSI disposera en effet à terme, outre les 3.600 policiers de l'actuelle DCRI, de 430 analystes, interprètes, informaticiens ou chercheurs recrutés dans les cinq ans à venir.

Une "machine de guerre", selon un haut fonctionnaire, qui est cette fois un chantier de l'actuel Premier ministre Manuel Valls qui, lorsqu'il était à Beauvau, avait tiré les leçons des ratés de l'affaire Merah, où la DCRI avait été mise en cause.

Le gouvernement lui donne des moyens considérables et la sort de son giron strictement policier - elle dépendait du directeur général de la police - pour la rattacher directement au ministre de l'Intérieur.

 

Bras armé du plan anti-djihad

"C'est à la hauteur des enjeux" de la "menace terroriste" en France et en Europe, indique-t-on à l'Intérieur : sa tâche principale sera en effet de déjouer les attentats en France et les filières particulièrement vers la Syrie, où des candidats au djihad de plus en plus nombreux, y compris des mineurs, se rendent pour combattre. C'est le bras armé du plan anti-djihad lancé ces derniers jours par le successeur de Manuel Valls à Beauvau, Bernard Cazeneuve.

Plusieurs décrets ont été publiés depuis le 2 mai pour l'officialiser, les derniers en date samedi, dont celui confirmant l'habilitation "secret-défense" de ses agents.

Patrick Calvar, jusqu'alors patron de la DCRI, a été confirmé à la tête de la DGSI en conseil des ministres mercredi.

Parallèlement, le gouvernement met en ordre de bataille le renseignement dit de proximité jusqu'à présent traité par la Sous-direction de l'information générale (SDIG), née elle aussi de la réforme de 2008 et qui a accueilli une partie des ex-RG.

 

"Foin des querelles !" 

Exit la SDIG, place au Service central du renseignement territorial (SCRT), dont le décret de création a été publié au Journal officiel samedi. Il sera en charge de la surveillance des mouvements sociaux, dérives sectaires, violences urbaines et mouvements ultras à droite comme à gauche.

Il s'agit, dit-on à Beauvau, de "redonner vigueur" au renseignement traditionnel, autrefois apanage des RG, qui se sentait délaissé face à la toute puissante DCRI.

DGSI et SCRT devront aussi travailler plus étroitement, c'est un "gage de réussite" du "pari du Renseignement" policier français, selon Beauvau. Et "foin des querelles !", ajoute-t-on : "il y a du travail pour tout le monde".

Cela vaut aussi pour la collaboration entre policiers et gendarmes au sein du SCRT qui se chamaillent depuis quelque temps : les directeurs des deux forces ont appelé ensemble leurs troupes à une "coopération renforcée" dans une circulaire datée de mardi, que l'AFP s'est procurée vendredi.

Partager cet article
Repost0
12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 11:55
Quand la 11e Brigade parachutiste arrive en ville...

 

09.05.2014 Armée de Terre


Prise de contrôle. Recherche d’indices. Prélèvements. Fouilles. Détection d’explosifs. A Montauban, du 12 au 17 avril 2014, s’est déroulé un entraînement, au cœur même de la ville et parmi ses habitants, conduit par la 11e brigade parachutiste.


Zoom sur cet exercice.

Partager cet article
Repost0
12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 11:55
Infotron au salon Eurosatory du 16 au 20 juin 2014

 

source Infotron



Cette année encore Infotron sera présent sur le salon Eurosatory du 16 au 20 juin 2014.
Venez nous retrouver sur le stand HALL 6 - F – 488 pour découvrir le IT180-3ELE, version bi-pack avec 60 minutes d’autonomie.


Retrouvez aussi le drone IT180 sur les stands de ECA, Thales et Ministère de la Défense.

Partager cet article
Repost0
12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 11:50
CMT L'Aigle (M 647) - photo Marine Nationale

CMT L'Aigle (M 647) - photo Marine Nationale

 

 

08/05/2014 Sources : Marine Nationale

 

Les chasseurs de mines tripartite (CMT) Cassiopée et Aigle participent du 12 au 22 mai à l’entraînement de guerre des mines Open Spirit conduit par l’OTAN en mer Baltique.

 

A cette occasion, les deux CMT français sont intégrés à la SNMCMG1, la force permanente de guerre des mines de l’Alliance. Durant cet entraînement, les deux navires français passeront sous le contrôle opérationnel de l’OTAN. Du 5 au 8 mai, le Cassiopée et l’Aigle sont en relâche opérationnelle à Gdynia, en Pologne, pour participer aux pre-sail conferences (organisation de l’entraînement).

Partager cet article
Repost0
12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 11:50
Char français Somua. (Collection Musée de Jandrain)

Char français Somua. (Collection Musée de Jandrain)

 

source JFP - Chronique Culturelle

 

Le corps de cavalerie commandé par le général français Prioux (239 chars Hotchkis et SOMUA 35) donne un coup d'arrêt puis freine le 16e corps de Panzer du général Hoepner (674 Panzer I, II, III et IV). Cette bataille démontre la supériorité technique du char français sur les chars allemands (I, II et III) et la bonne connaissance des nouvelles tactiques d'utilisation des blindés en campagne par le général Prioux. Ce premier succès ne peut cependant pas être exploité faute de munitions suffisantes, de coordination avec l'infanterie et de l'ordre de replis donné afin d'éviter l'encerclement. L'action des Stukas sur l'artillerie française prive aussi les blindés de précieux appuis.


Les Allemands perdent 164 chars, les Français 105. Il ne manquait au SOMUA 35 que la radio et une autonomie suffisante pour être le char parfait du moment.

Char français Hotchkiss. (Collection Musée de Jandrain)

Char français Hotchkiss. (Collection Musée de Jandrain)

Note RP Defense : voir également les sites ci-dessous

 

La première bataille de chars de la deuxième guerre mondiale

 

La bataille de Hannut

Partager cet article
Repost0
12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 11:45
Biographie du sergent Marcel Kalafut, mort pour la France le 8 Mai 2014 au Mali

 

08/05/2014 Armée de Terre

 

Né le 19 novembre 1987 en Ex-Tchécoslovaquie, le sergent Marcel Kalafut de nationalité slovaque, aura servi les armes de la France depuis quasiment 7 ans.

 

A 20 ans, le 10 mai 2007, il s’engage pour cinq ans au titre de la Légion étrangère. A l’issue de sa formation au 4e régiment étranger de Castelnaudary, il intègre le 2e régiment étranger de parachutistes, en qualité de grenadier-voltigeur, le 19 septembre 2007.

 

Légionnaire sérieux et motivé, il se révèle compétent et efficace, se montrant particulièrement rigoureux dans l’exécution des missions confiées. Le 1er mars 2008, il obtient la distinction de légionnaire de première classe. Nommé caporal le 1er juillet 2009, énergique et déterminé, il se distingue par son remarquable investissement et son excellente condition physique.

 

Manifestant un fort potentiel, le caporal Kalafut intègre alors la section des commandos parachutistes et est rapidement orienté vers le corps des sous-officiers. Il est nommé sergent le 1er septembre 2011. Il se perfectionne alors dans le domaine des transmissions et devient un technicien confirmé.

 

Faisant preuve depuis toujours d’un remarquable dévouement pour son métier et d’une disponibilité sans faille le sergent Kalafut a effectué plusieurs missions extérieures : au Gabon (2008), en Afghanistan (2010), en République centrafricaine (2013) et au Mali (2013).

 

 Le 7 mars 2014, il est projeté de nouveau au Mali dans le cadre de l’opération SERVAL, en qualité d’équipier spécialiste en radiographie. D’une fiabilité sans faille, il se révèle être un élément moteur pour le groupe dans des missions opérationnelles qui lui sont assignées.

 

Dans la nuit du 07 au 08 mai un peu avant minuit, au cours d’une mission d’infiltration dans le massif du TIGHARGHAR, le véhicule léger dans lequel il se trouve saute sur un engin explosif à une vingtaine de kilomètres à l’est de Tessalit. Grièvement blessé, le sergent Kalafut décède des suites de ses blessures.

 

Le sergent Kalafut était titulaire de 3 citations (dont une sans croix) avec attribution de la croix de la valeur militaire. Il était également titulaire de la médaille commémorative française avec agrafe « Afghanistan » et de la médaille outre-mer avec agrafes «République centrafricaine» et « Sahel », de la croix du combattant et de la médaille de la défense nationale – échelon argent.

 

Le sergent Kalafut est mort au service de la France, le 8 mai 2014.

 

Il était célibataire sans enfant.

 

L'armée de Terre présente ses condoléances à sa famille, ses proches et ses camarades du 2e régiment étranger de parachutistes (2eme  REP).

Partager cet article
Repost0
12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 11:45
Insécurité au Sahel: Dakar, pôle de coopération et stratégique du dispositif français (ministre)

 

 

2014-05-11 aps.sn

 

Dakar, 11 mai (APS) – La France a jeté son dévolu sur la capitale sénégalaise qui va abriter le pôle de la coopération française et la stratégie du commandement d’anticipation dans la lutte contre le terrorisme dans la sous-région, a indiqué dimanche le ministre français de la Défense, Jean Yves Le Drian.

 

‘’Nous souhaitons que ce soit à partir d’ici (Dakar) et à partir de Libreville (Gabon) que se fasse la stratégie du commandement d’anticipation pour le contrôle du périmètre régional. C’est à partir d’ici que se fait la coopération et c’est également à partir de Dakar que se préparent sur l’ensemble de la région les interventions si nécessaire’’, a dit M. Le Drian au sortir d’une audience avec son homologue Sénégalais Augustin Tine.

 

Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, était en visite au Sénégal ce dimanche, dans le cadre d’un déplacement en Afrique de l’Ouest qui le conduira en Côte d’Ivoire et en Mauritanie. A l’issue d’un entretien avec le ministre des Forces armées du Sénégal, Jean-Yves Le Drian a insisté sur la coopération entre Dakar et Paris en matière de défense.

 

‘’Notre présence à Dakar est historique, elle est maintenue et même renforcée qualitativement dans le nouveau schéma d’organisation des forces françaises en Afrique. Nous avons décidé que ce nouveau schéma donne un rôle stratégique aux Eléments français au Sénégal (EFS)’’, a-t-il expliqué.

 

Depuis avril 2012, Dakar et Paris sont liés par un nouvel accord de coopération militaire qui institue les Eléments Français au Sénégal et remplace celui de 1974. Les 1200 militaires qui composaient les anciennes Forces françaises du Cap-Vert ont fait place aux EFS avec un effectif de 350 hommes.

 

Interrogé par les journalistes, il a souligné que son déplacement à Dakar entre dans le cadre ‘’d’une affirmation de la bonne coopération’’ entre Paris et Dakar, surtout en matière de défense. ‘’S’il y a des risques aussi (lié au terrorisme notamment) c’est à partir de Dakar que se préparent les opérations de prévention. Nous pouvons dire que c’est la pérennité de notre présence à Dakar’’, a-t-il insisté.

 

A Dakar Jean-Yves Le Drian s’est entretenu avec le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall.

 

Il a ensuite rencontré les personnels des Eléments français au Sénégal pour une présentation du dispositif de coopération militaire français dans la sous-région.

 

La nouvelle convention entre Paris et Dakar ne prévoit plus que la France intervienne pour aider le Sénégal en cas d’agression extérieure ou de crise armée interne. Elle se base sur une relation d’échange d’information concernant les menaces à la sécurité dans la sous-région et au plan international. Il intègre également un volet formation des soldats sénégalais par les militaires français présents au Sénégal.

 

Pour mieux lutter contre les groupes djihadistes actifs dans la zone sahélienne, Jean-Yves Le Drian a dévoilé, jeudi dernier, le nouveau dispositif militaire français. Il est articulé autour de quatre pôles dans la région du Sahel: N’Djamena (Tchad), Niamey (Niger), Gao (Mali) et Ouagadougou (Burkina Faso).

Partager cet article
Repost0
12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 11:45
Le ministre francais de la Défense en visite lundi en Mauritanie

 

11/05/2014 mauritanie-web.com

 

Nouakchott, Mauritanie (PANA) - Le ministre français de la Défense, Jean Yves Le Drian, est attendu lundi à Nouakchott , la capitale mauritanienne, dernière étape d’une tournée sous-régionale en Afrique de l’Ouest, qui l’a déjà conduit en Côte d'Ivoire et au Sénégal, a appris dimanche la PANA.

 

Cette visite intervient dans un contexte marqué par un regain des activités des groupuscules terroristes au Mali, frontalier de la Mauritanie sur environ 2000 km, notent les observateurs.

 

Ainsi, on évoque un redéploiement des forces françaises de l’opération "Serval" qui avait permis, à partir de janvier 2013, la libération du Nord-Mali occupé par des mouvements djihadistes issus de la nébuleuse Al Qaida au Maghreb Islamique (AQMI).

 

Dans cette perspective, la Mauritanie, à l’instar de quelques autres pays de la sous-région du Sahel, devrait être sollicitée, croient savoir les observateurs.

 

La Mauritanie, le Mali, le Burkina Faso, le Niger et le Tchad, rappelle-t-on, forment le G5 du Sahel, considéré comme la ligne de front de la lutte contre le terrorisme islamiste.

Partager cet article
Repost0
12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 11:45
Seleka rebels - source defenseWeb

Seleka rebels - source defenseWeb

 

 

10 mai, 2014 – BBC Afrique

 

L'ancienne coalition rebelle Séléka qui avait pris le pouvoir en Centrafrique en mars 2013 a nommé vendredi et samedi à Ndélé (nord-est) un nouvel état-major.

 

Le nouveau chef d'état-major est le "général" Joseph Zoundéko. Son adjoint est le "général" Al Khatim.

 

Une centaine d'officiers de l'ex-Séléka ont participé à la réunion, parmi eux figuraient les "généraux", Nourreddine Adam et Mohamed Moussa Dhaffane, les anciens numéros 2 et 3 du régime de Michel Djotodia, premier président musulman qui a pris le pouvoir à Bangui à la tête de cette coalition le 24 mars 2013.

 

Au début de cette année, les ex-Séléka ont été contraints de quitter Bangui par les forces internationales.

 

Les participants à cette réunion de réorganisation de l'ancienne coalition, espère que cet état-major pourra canaliser ses anciens éléments éparpillés dans le pays et à l'étranger, assurer le contrôle de chaque groupe et assurer la sécurité du peuple.

Partager cet article
Repost0
12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 11:40
Malgré l'opposition américaine, Hollande maintient la vente des Mistral à la Russie

 

11/05/2014 Jean Guisnel  - Défense ouverte / Le Point.fr

 

Washington a renouvelé cette semaine son opposition à la vente de navires de guerre français à Moscou. Une position qui n'a pas varié depuis 2010.

 

François Hollande a réitéré samedi, lors d'une conférence de presse avec la chancelière allemande Angela Merkel, sa position constante depuis le début de la crise avec Moscou : la livraison des deux navires de type Mistral vendus à la Russie se fera pour le premier navire - le Vladivostok - en octobre 2014, et pour le deuxième - le Sébastopol - l'année suivante. Pour le président français : "Ce contrat a été signé en 2011, il s'exécute et il trouvera son aboutissement au mois d'octobre prochain. Pour l'instant, il n'est pas remis en cause."

Les oppositions à cette livraison se sont assez peu fait entendre en France, mais les États-Unis ont fait savoir récemment que ces livraisons les préoccupaient. Dans sa réponse à des questions faisant suite à une déclaration devant la Chambre des représentants le 8 mai, la secrétaire d'État adjointe Victoria Nuland, chargée des Affaires européennes, a déclaré à propos de cette livraison des Mistral à la Russie : "Nous avons de manière régulière et constante exprimé nos inquiétudes à propos de cette vente et nous continuerons de le faire."

 

"Message clair à Poutine"

Au cours de cette même séance, le leader démocrate à la commission des Affaires étrangères Eliot Engel a complété ce point de vue avec ces mots : "Si nous augmentons nos dépenses en matière de défense au sein de l'Otan tout en nous associant à un embargo coordonné sur les ventes d'armes à la Russie, y compris en stoppant celle des deux navires français Mistral, nous enverrons un message clair à Poutine : il ne peut pas piétiner les droits de ses voisins."

Une "source gouvernementale" française citée par l'Agence France-Presse a répondu sèchement à ces préoccupations américaines que : "Les États-Unis, comme les Européens, ne nous ont jamais fait part en privé d'inquiétudes" à l'égard de la vente des Mistral. Un petit exercice de mémoire paraît nécessaire.

 

Négociations opaques

Car, en réalité, les États-Unis se sont opposés à ce contrat Mistral dès sa genèse, des années avant qu'il ne soit signé. Après la guerre-éclair entre la Géorgie et la Russie durant l'été 2008, l'amiral Vladimir Vysotsky, chef d'état-major de la marine russe, avait estimé qu'avec un bâtiment de guerre comme le Mistral les opérations auraient été conclues "en quarante minutes, au lieu de vingt-six heures".

Les négociations opaques et directes entre l'Élysée et le Kremlin avaient ensuite été engagées rapidement, les Russes réclamant quelques modifications substantielles et des systèmes de combat très performants, notamment le Senit 9 et le radar tridimensionnel MRR-3D-NG de Thales Naval. Accepté ! Paris ne refusait pas non plus de vendre des systèmes cryptés de communication en réseau Liaison 11 et Liaison 16, mais ces livraisons étaient soumises à l'accord de Washington, qui a refusé.

 

Washington vent debout

À Washington, l'opposition républicaine est vent debout contre cette première vente à la Russie d'un matériel militaire produit par un pays de l'Otan. En décembre 2009, un groupe de sénateurs proteste dans une lettre à l'ambassadeur de France à Washington Pierre Vimont contre le soutien de la France au "comportement de plus en plus belliqueux et hors la loi" de la Russie. Surtout, en visite à Paris le 7 février 2010, le secrétaire américain à la Défense Robert Gates évoque un "échange de vues approfondi" avec Paris sur le sujet. Traduction : la Maison-Blanche ne considérera pas cette vente comme un casus belli, mais Paris devra assumer toutes ses responsabilités.

Washington combat plus ou moins vigoureusement, diplomatiquement ou commercialement, toutes les ventes d'armes françaises dans le monde. La vente des Mistral a elle aussi, de très longue date, fait l'objet d'une opposition américaine bien réelle. Il est un peu curieux de le nier aujourd'hui.

Partager cet article
Repost0
12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 11:35
Le général Serge Soulet au côté du général malaisien pose devant l’A400M

Le général Serge Soulet au côté du général malaisien pose devant l’A400M

 

12/05/2014 Armée de l'air

 

Le général Tan Sri Rodzali Bin Daud, chef d’état-major de la Royal Malaysian Air Force (armée de l’air malaisienne), a été accueilli par le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA), les 5 et 6 mai 2014.

 

 

Les deux chefs d’états-majors se sont entretenus sur les sujets de coopération qui lient nos armées de l’air. Le CEMAA malaisien s’est ensuite vu remettre des mains du général Mercier les insignes de Commandeur de l’Ordre national du Mérite.Le lendemain, mardi 6 mai, le général Rodzali Bin Daud s’est rendu sur la base aérienne 123 d’Orléans où il a été accueilli par le général Serge Soulet, commandant les forces aériennes et le soutien des forces aériennes (CFA/CSFA).Le CEMAA malaisien y a visité la MEST (Multinational Entry into Service Team), équipe de marque chargée de mener les expérimentations de l’A400M Atlas. Il a ensuite réalisé un vol tactique à bord d’un A400M afin d’apprécier ses capacités opérationnelles. La Royal Malaysian Air Force a en effet commandé quatre exemplaires de l’A400M, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives de coopération bilatérale entre les deux armées.

 

Le CEMAA malaisien en visite officielle en FranceLe CEMAA malaisien en visite officielle en FranceLe CEMAA malaisien en visite officielle en France
Partager cet article
Repost0
12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 10:55
Le budget de la Défense amputé de 2 milliards?

 

12/05/2014 Par LEXPRESS.fr

 

Xavier Bertrand a assuré dimanche que le gouvernement comptait pratiquer de sévères coupes sur le budget de la Défense, malgré une promesse de sanctuarisation. Manuel Valls a démenti l'existence d'un "plan caché".

 

C'est la bombinette du dimanche. Invité du Grand rendez-vous Europe1/i-Télé/Le Monde, , l'ancien ministre UMP du Travail Xavier Bertrand a assuré, sans citer ses sources, que le gouvernement préparait 1,5 à 2 milliards d'économies sur le budget de la Défense. "Ce qui est prévu, le monde de la Défense nationale le sait précisément, ce qui a été demandé, c'est de prévoir des coupes budgétaires de 1,5 à 2 milliards d'euros par an pendant trois ou quatre ans, de façon à pouvoir espérer atteindre les 50 milliards d'euros", a assuré l'ancien ministre UMP.

L'entourage du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a réagi auprès de l'AFP en soulignant que "le ministère n'a pas été informé de la suppression de crédits budgétaires depuis le vote de la loi de programmation militaire 2014-2019 en décembre dernier". 

"Pour des calculs de comptables, on est en train de sacrifier notre défense. C'est une remise en cause sans pareille de notre sécurité et de notre défense", a de son côté dénoncé l'ancien ministre du Travail. 

En juillet 2013, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian avait affirmé, sur Europe 1, que "le budget de la Défense en 2014, en 2015, en 2016 serait sanctuarisé". 

Manuel Valls dément l'existence d'un "plan caché"

Cette déclaration est intervenue alors que le Premier ministre Manuel Valls devait s'exprimer ce dimanche soir sur TF1, ce que n'a pas manqué de relever Corinne Lhaïk, chef du service politique de L'Express. 

 

Lors de son intervention, Manuel Valls a assuré qu'il n'existait pas de "plan caché" de réduction des crédits de la Défense. "Nos armées doivent être préservées mais chacun doit faire des efforts" dans la réduction des dépenses publiques, a-t-il déclaré, ce qui ne dissipe pas les doutes.

Partager cet article
Repost0
12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 10:45
Lycéennes enlevées: des experts français au Nigeria

 

11 mai 2014 Liberation.fr (AFP)

 

Une équipe spécialisée dans le renseignement «humain et technique» a été dépêchée par l'Elysée pour participer aux recherches des 223 jeunes filles enlevées.

 

Une équipe d’experts français spécialisés dans le renseignement «humain et technique» est arrivée samedi au Nigeria pour participer aux recherches des plus de 200 lycéennes enlevées par la secte islamiste Boko Haram.

 

Selon l’Elysée, «cette mobilisation d’experts français, pointus dans ces domaines, répond à la demande faite par le président du Nigeria, Goodluck Jonathan, lors de son échange téléphonique avec le président de la République le 7 mai».

 

François Hollande avait alors assuré que la France allait renforcer son aide au Nigeria pour lutter contre les exactions de la secte islamiste. Il avait fait part de «sa volonté d’intensifier la coopération avec le Nigeria en matière de renseignement, en y associant les pays de la région, pour que ce groupe terroriste ne puisse plus mener de telles actions».

 

Boko Haram avait attaqué un lycée de Chibok, dans le nord-est du Nigeria, et enlevé 276 adolescentes, dont 223 sont toujours captives, selon la police.

 

Après une relative indifférence initiale des autorités et à l’étranger, la mobilisation des familles et la revendication lundi dernier du chef de Boko Haram, Abubakar Shekau, qui en a fait des «esclaves» et veut les «vendre», ont fini par susciter l’émotion et la solidarité internationales.

 

Des experts américains et britanniques sont déjà arrivés dans le pays pour participer aux recherches. La Chine a aussi proposé de partager les informations recueillies par ses services de renseignements et ses satellites.

Partager cet article
Repost0
12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 10:45
Jean-Yves Le Drian préconise un renforcement des efforts visant à combattre le terrorisme en Afrique

Jean-Yves Le Drian préconise un renforcement des efforts visant à combattre le terrorisme en Afrique

 

11 mai, 2014 – BBC Afrique

 

Jean-Yves Le Drian, qui a rencontré le président sénégalais Macky Sall, dimanche à Dakar, estime qu’"il peut y avoir des risques de contagion" du groupe islamiste présent au Nigeria vers d’autres pays africains.

 

"S’il y a quelque part un vide sécuritaire, les terroristes peuvent y trouver" l’occasion de dérouler leurs activités, a-t-il averti.

 

L’enlèvement de plus de 200 lycéennes au Nigeria par Boko Haram "a provoqué l’indignation de la communauté internationale", a-t-il fait remarquer Le Drian, soulignant "la nécessité d’agir" contre le terrorisme en Afrique.

 

"Le terrorisme en Afrique est une menace globale. Ce qui se passe au Nigeria, avec Boko Haram, est horrible. C’est le retour de l’esclavage assumé", a ajouté le ministre français.

 

En parlant d’esclavage, il a fait allusion à la décision du chef du groupe islamiste armé, Abubakar Shekau, de "vendre" les filles enlevées depuis le 14 avril dernier comme "des esclaves".

 

Jean-Yves Le Drian effectue, depuis plusieurs jours, une tournée africaine. Il est déjà allé en Côte d’Ivoire. Après le Sénégal, il se rendra en Mauritanie.

 

La France a positionné des troupes dans plusieurs pays africains, où elle dit vouloir combattre le terrorisme.

Partager cet article
Repost0
12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 07:56
Les honneurs militaires seront rendus au sergent-chef Marcel Kalafut le lundi 12 mai 2014

Source GMP

 

Les honneurs militaires seront rendus au sergent-chef Marcel Kalafut le lundi 12 mai 2014 en l’Hôtel national des Invalides à Paris. Une cérémonie intime d’honneurs militaires, réservée à la famille, sera présidée par le général d’armée Bertrand Ract-Madoux, chef d’état-major de l’armée de Terre, à l’Hôtel national des Invalides à partir de 10h45.

 

Auparavant, le cortège funèbre passera sur le pont Alexandre III entre 10h30 et 10h45.

 

En cette circonstance, le général de corps d’armée Hervé Charpentier invite le plus grand nombre de nos concitoyens à manifester leur hommage et leur solidarité avec le sergent-chef Kalafut, mort pour la France dans l’accomplissement de sa mission, par une présence digne, silencieuse et fraternelle sur le pont Alexandre III, à partir de 10h00.

Partager cet article
Repost0
11 mai 2014 7 11 /05 /mai /2014 21:45
Comment Boko-Haram s'est procuré des véhicules blindés légers ?

 

11 Mai 2014 par Alwihda Info

 

Un Panhard VBL français pour certains, un Cobra Otokar turque pour d'autres, ce qui est sûr, Boko-Haram n'a pas fabriqué tout seul les deux véhicules blindé léger qu'on aperçoit dans la dernière vidéo diffusée par le groupe terroriste, revendiquant l'enlèvement des centaines de lycéennes au Nigeria. Abubakar Shekau, le chef est même adossé sur l'un des deux. Les blindés semblent bien fonctionner puisqu'on aperçoit les pivotements du tourelleau armé.

 

Le Panhard VBL est un véhicule blindé léger permettant d'effectuer des reconnaissances ou des liaisons sous blindage, tout en étant protégé contre les attaques NBC (arme soit nucléaire, soit biologique, soit chimique ou radiologique). Il est aérotransportable, hélitransportable, parachutable et amphibie. Il a été développé à partir des années 1980 par la société française Panhard General Defense. Il est entré en service dans l'armée de Terre française en 1990. Ce véhicule ne peut être vendu qu'avec l'autorisation du gouvernement français.

 

Le VBL est en service dans 16 armées. Parmi les pays africains, le Nigeria en dispose 72, le Cameroun 5, le Niger 7, le Bénin 10, le Gabon 12, Djibouti 17 et le Rwanda 16.

 

En 2009, vingts deux VBL ont été fabriqués en avance pour la force épervier, "prêts à être livrés rapidement pour des opérations de maintient de la paix au Tchad", précise le constructeur.

 

Le Cobra est un véhicule blindé fabriqué par Otokar, en utilisant de nombreux composants de l'American HMMWV1,2. Le premier Cobra a été livré à l'armée turque en 1997.

 

L'armée nigériane a abandonnée à plusieurs reprises du matériel militaire lors de débandades suite à des combats contre Boko-haram qui en fait désormais la collection. Il n'est pas exclut aussi que des soldats nigérians coopèrent avec Boko-Haram.

Partager cet article
Repost0
11 mai 2014 7 11 /05 /mai /2014 20:00
photo "Objectif 8000"

photo "Objectif 8000"

5 mai 2014 Maurin Lamour

 

Terrible nouvelle que la mort du Jurassien Yannick Gagneret. L'himalayiste de 38 ans s'est tué sur les pentes du Makalu, le cinquième plus haut sommet du monde. La nouvelle vient d'être annoncée par la page officielle de l'expédition « Objectif 8000 » sur Facebook. L'homme qui possédait une ferme aux Molunes a été confronté à une grosse tempête. Il avait débuté son ascension le 13 avril au matin et sa dernière position connue remontait au 30 avril dernier en milieu d'après-midi.

De la Légion aux plus hauts sommets

Né à Oyonnax (01) voici 38 ans et désormais installé dans une ferme du Haut-Jura, Yannick Gagneret a toujours aimer se surpasser. C'est presque naturellement qu'il est entré dans la Légion étrangère. L'expérience dura huit ans, autant d'années à se forger un physique et « surtout un mental » à toutes épreuves : « ce mental m'a franchement été utile à certains moments de l'expédition sur le Lhotse, notamment quand tu te retrouves seul dans ta tente à 7 000 m, que tu es épuisé et que tu as froid », indique-t-il. Mais ces conditions dantesques, Yannick Gagneret, aujourd'hui salarié de l'ONU à Genève, semble les rechercher plus que les craindre. « J'ai quitté l'armée pour pouvoir faire de la très haute montagne, des raids multisports et vivre de grandes aventures ».

Après le Pic Lénine perché à 7 134 m au Kirghizistan en 2011, c'est l'an passé sur les pentes du Broad Peak à 8 051 m que naît son rêve du Lhotse : « J'étais avec le meilleur himalayiste français Ludovic Challéat et nous avons dû faire demi-tour à 150 m du sommet face à une tempête. Après cette aventure, Ludo m'a invité à son expé Lhotse 2013 ». Mais en septembre dernier, le Haut-Savoyard décédait sur les pentes du Manaslu emporté par une avalanche meurtrière. Le rendez-vous avec le Lhotse était pris, Yannick Gagneret l'a honoré.

 

Une ceremonie en hommage a Yannick sera rendue le mercredi 14 mai a 10h au lieu dit "la vie neuve" aux Molunes dans le Jura. Chacun pourra lui dire au revoir à sa manière. La famille tient a organiser une collecte au profit de l'association montagne et partage plutot que d'accumuler trop de fleurs...

Partager cet article
Repost0
11 mai 2014 7 11 /05 /mai /2014 16:45
La Légion retrouve l'Adrar des Ifoghas

 

11-05-2014 2e REG - Réf : 549 | 1789

 

Les unités du Groupement tactique désert Vercors déployées dans le cadre de l'opération SERVAL ont mené, du 16 mars au 10 avril 2014, des actions d'envergure au Nord Mali. Le détachement des sapeurs-légionnaires du 2°REG a été engagé quasiment au complet pour cette opération baptisée JORASSES, afin d'appuyer les cavaliers du 4e RCh et les fantassins du 7e BCA dans leur missions.

 

Dans les pas de leur frères d'armes légionnaires

Sous une chaleur torride proche de 50°C, progressant en tête de la colonne, les légionnaires sapeurs d'assaut ont ouvert la route longue de 550km à l'ensemble des unités ; cet axe reliant la PfOD de Gao à la PfDR de Tessalit est essentiel pour la force car il est emprunté pour toutes les opérations. Ensuite, durant près de 3 semaines menées tambour battant, se sont succédées les missions d'ouverture d'itinéraire dans les montagnes de l'Adrar des Ifoghas, de fouilles opérationnelles ou de manœuvres de force afin de dégager les véhicules ensablés. Le massif de Tirghar Ghar, axe d'effort du GTD Vercors, a conduit les sapeurs légionnaires à fouler les collines et les routes empruntées quelques mois plus tôt par leurs frères d'armes des unités de Légion de la 6e BLB et de la 11e BP.

 

La sueur épargne le sang

Le climat du Mali a néanmoins mis à rude épreuve les légionnaires lourdement équipés, progressant souvent à pieds afin de reconnaitre les axes, d'approcher les caches et de sécuriser les zones d'installation des unités. Grâce à leur préparation exigeante menée dans les mois précédant le déploiement, les légionnaires ont pu démontrer une fois encore que l'aguerrissement des unités légion n'est pas une légende et que l'entrainement paie une fois sur le terrain.

En ouvrant la route aux unités engagées à la tête du GTD Vercors, en appuyant les unités la 27e Brigade d'infanterie de montagne qui le compose et en mettant à jour plusieurs caches de matériel logistique, les sapeurs légionnaires du 2 ont, dans le plus pur esprit légionnaire, été fidèle à l'article 6 de leur code d'honneur : « la mission est sacrée, tu l'exécutes jusqu'au bout » .

Parallèlement, ceux qui été chargés d'appuyer les unités de la PfOD de Gao n'ont pas chômé en poursuivant les travaux de FP (Force Protection), les interventions sur les UXO (Unidentified Explosive Object) et la mission d'appui génie des patrouilles dans le grand Gao.

La PfOD de Gao à peine rejointe, les légionnaires du plateau d'Albion se préparent déjà à la quitter pour de nouvelles missions d'appui génie.

Rien n'empêche !

 

Lexique :

PfOD : plate-forme opérationnelle désert.

 

Galerie photos

Partager cet article
Repost0
9 mai 2014 5 09 /05 /mai /2014 11:35
L’escadron de transport «Maine» fête ses 50 ans en Polynésie française

 

06/05/2014 Armée de l'air

 

Mercredi 23 avril 2014, une cérémonie organisée sur le détachement «air» 190 de Tahiti Faa’a (Polynésie française) a commémoré les 50 ans de l’escadron de transport 82 «Maine». Cet événement fut l’occasion de célébrer le passé d’une des unités navigantes les plus éloignées de métropole.

 

L’escadron de transport 82 a hérité des traditions du groupe aérien mixte 82 (GAM 82), créé le 1er mai 1964 à Tahiti. Cette unité a elle-même repris les traditions du groupe aérien mixte d’outre-mer 82, dissous quelques années plus tôt à Bamako (Mali).Au cours de ces 50 ans d’existence, l’escadron a répondu à diverses missions de service public, menant notamment de très nombreuses évacuations sanitaires au profit de la population locale, sur les quelque 118 îles de la Polynésie française réparties sur une surface grande comme l’Europe.Équipé actuellement de deux avions Casa, l’unité polynésienne a effectué plus de 220 000 heures de vol en 50 ans sur pas moins de onze types d’aéronefs différents.

Les aviateurs devant un Casa de l'escadron de transport 82

Le détachement «air» 190 de Tahiti commémore les 50 ans de l’ET 82

L’escadron de transport «Maine» fête ses 50 ans en Polynésie française
L’escadron de transport «Maine» fête ses 50 ans en Polynésie française
Partager cet article
Repost0
9 mai 2014 5 09 /05 /mai /2014 11:25
Mission Jeanne d’Arc 2014 : Coopération franco-brésilienne « Mistral de braise »

 

06/05/2014 International

 

Du 28 au 30 avril 2014, au large des côtes brésiliennes, le groupe amphibie « Jeanne d’Arc » composé du bâtiment de projection et de commandement (BPC) Mistral, de sa force de réaction embarquée (ROE) et de la frégate légère furtive (FLF) La Fayette, a participé à un exercice baptisé « Mistral de braise » mené conjointement avec la marine brésilienne.

 

Durant deux jours, les phases de manœuvres amphibies et d’exercices en mer se sont alternées, en vue de renforcer le partenariat stratégique entre la France et le Brésil.

 

Le 28 avril, une centaine de fusiliers-marins brésiliens ont embarqué à bord du Mistral. Dans la nuit, l’engin de débarquement rapide (EDA-R) de la flottille amphibie embarquée sur le Mistral a mis à terre une section. Celle-ci a eu pour mission de faciliter l’engagement du groupe tactique embarqué (GTE), composé de militaires du 3e régiment d’infanterie de marine (3eRIMa), du régiment d’infanterie de chars de marine (RICM), du 11e régiment d’artillerie de marine (11eRAMa) et du 6e régiment du génie (6eRG) qui étaient engagés dans l’exercice.

 

Le 29 avril, dans la baie de Rio, peu après l’appareillage du groupe amphibie, trois véhicules amphibies brésiliens de type AAV7 (amphibious assault vehicle) ont rejoint le Mistral. Ce dernier a ensuite navigué de concert avec le La Fayette et l’União,  frégate brésilienne de la classe Niterói, jusqu’aux abords de la presqu’île de Marambaïa, théâtre de la phase tactique de l’exercice.

 

Près de 170 « marsouins » et marins, ainsi qu’une centaine de fusiliers marins brésiliens étaient engagés. Ce débarquement a été réalisé par voie aérienne, grâce aux hélicoptères du groupe aéromobile de l’Aviation légère de l’armée de Terre (ALAT) embarqués sur le Mistral et par voie maritime grâce à l’action des AAV7 brésiliens. L’objectif de cette phase tactique au sol  était de sécuriser une zone, afin d’exfiltrer des ressortissants menacés par des milices locales, puis de détruire trois objectifs. Le 30 avril, les forces françaises et brésiliennes ont été réembarquées par la batellerie du Mistral.

 

En parallèle de cette manœuvre amphibie, les trois bâtiments ont conduit de nombreux exercices communs : présentations au ravitaillement à la mer de jour comme de nuit, évolutions tactiques, exercices synthétiques impliquant les équipes de la passerelle et du poste de commandement. L’hélicoptère brésilien de type Ecureuil a apponté à plusieurs reprises sur le La Fayette, tandis que l’hélicoptère Alouette III du Mistrala, quant à lui, apponté sur la frégate brésilienne União. Les deux frégates se sont également entraînées à lutter contre des menaces asymétriques.

 

Le Mistral et le La Fayette sont déployés de mars à juillet 2014 dans le cadre de la mission « Jeanne d’Arc » au cours de laquelle 155 officiers-élèves de 18 nationalités différentes complètent leur formation militaire, humaine et navale.

 

Le partenariat stratégique signé par la France et le Brésil en 2008 est centré sur deux domaines de coopération privilégiés : la sécurité transfrontalière avec la Guyane et la sécurité des espaces maritimes. A ce titre, les forces armées en Guyane (FAG) et les forces armées brésiliennes coopèrent de façon ciblée sur la lutte contre l’orpaillage illégal, la pêche illégale et les trafics illicites. Par ailleurs, une coopération renforcée dans le domaine maritime est mise en œuvre afin d’appuyer la montée en puissance de la capacité aéronavale brésilienne.

Mission Jeanne d’Arc 2014 : Coopération franco-brésilienne « Mistral de braise »Mission Jeanne d’Arc 2014 : Coopération franco-brésilienne « Mistral de braise »
Mission Jeanne d’Arc 2014 : Coopération franco-brésilienne « Mistral de braise »Mission Jeanne d’Arc 2014 : Coopération franco-brésilienne « Mistral de braise »
Mission Jeanne d’Arc 2014 : Coopération franco-brésilienne « Mistral de braise »Mission Jeanne d’Arc 2014 : Coopération franco-brésilienne « Mistral de braise »
Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : RP Defense
  • : Web review defence industry - Revue du web industrie de défense - company information - news in France, Europe and elsewhere ...
  • Contact

Recherche

Articles Récents

Categories