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29 avril 2014 2 29 /04 /avril /2014 07:25
Le Pérou s'offre un satellite espion fabriqué par Airbus Space Systems

Après le Chili, le Pérou s'offre un satellite d'observation français.

 

24/04/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Lima achète un satellite d'observation de haute résolution dual à la France. Un contrat qui doit beaucoup à l'Etat français, qui s'est beaucoup investi.

 

C'est une très jolie commande pour Airbus Space Systems. Elle était attendue depuis plusieurs semaines. Le contrat, estimé à environ 200 millions de dollars a été signé ce matin vers 10h00 à Lima (17h00 heure française). Après le Chili en Amérique du Sud, c'est donc au tour du Pérou de s'offrir un satellite d'observation de haute résolution dual fabriqué par Airbus Space Systems, qui avait été sélectionné à la fin 2013. Un succès qui vient après celui du Maroc, qui a acheté à la France (Thales Alenia Space et Airbus Space Systems) deux satellites espions en 2013, et bientôt celui des Emirats Arabes Unis (EAU).

Les négociations étaient terminées depuis plusieurs semaines mais l'accord inter-gouvernemental entre la France et le Pérou devait être encore affiné et finalisé. Lima tenait beaucoup à un tel accord afin d'obtenir la garantie de la France. Ce qui est désormais le cas et ouvre ainsi la voie à une signature. Les visites du secrétaire d'Etat à la défense, Kader Arif, puis celle du ministre, Jean-Yves Le Drian, en novembre 2013, ont permis de faire avancer un dossier difficile. A l'occasion de la venue de Jean-Yves Le Drian, plusieurs accords en matière de sécurité et de défense ont d'ailleurs été signés entre la France et le Pérou. 

 

Airbus Space Systems face... à sa filiale SSTL

Pour remporter cette commande, Airbus Space Systems a dû affronter les israéliens d'Israel Aircraft Industries (IAI) et... sa filiale britannique Surrey Satellite Technology Ltd (SSTL). Détenue à 99 % par Airbus Space Systems, SSTL a été autorisé à faire une offre concurrente, ces offres étant souvent complémentaires à celles de sa maison mère. "On laisse SSTL vivre sa vie", explique-t-on dans le groupe.

La visite de Jean-Yves Le Drian avait été jugée "très positive", explique-t-on du côté des industriels, d'autant qu'elle coïncidait avec la remise des offres définitives. Airbus Space Systems avait ainsi réactualisé son offre. A l'image de Thales Alenia Space, le constructeur européen est également en piste en Colombie et en Bolivie, qui souhaitent également s'équiper de satellites d'observation.

Pourquoi le Pérou a besoin d'un satellite espion ?

Le Pérou, qui partage ses frontières avec cinq pays (Colombie, Équateur, Brésil, Bolivie et Chili) a besoin d'un satellite d'observation pour mieux surveiller l'intégrité de son territoire. Dans son collimateur : l'Équateur, avec lequel un conflit a éclaté en 1995 dans la haute vallée de la Cenepa, et le Chili, avec qui il a quelques litiges.

Ce satellite permettra également de surveiller des zones difficilement accessibles comme la Cordillère des Andes et la forêt amazonienne où des orpailleurs illégaux pullulent. La France a dit qu'elle apporterait son soutien au Pérou dans le cadre de la lutte contre les exploitations minières sauvages.

Enfin, ce satellite permettra de mieux combattre les narcotrafiquants, qui entretiennent des plantations de coca au Pérou, devenu le premier producteur mondial de cocaïne devant la Colombie, et enfin de mieux lutter contre le terrorisme du Sentier Lumineux.

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28 avril 2014 1 28 /04 /avril /2014 17:45
source BBCAfrica

source BBCAfrica

 

25-04-2014 mosaiquefm.net

 

Le ministre français  des affaires étrangères Laurent Fabius a confirmé l'évolution des accords avec le ministère  tunisien de la  défense pour l'apport de la France d'aides techniques notamment des avions militaires et soutenir la Tunisie sur le plan sécuritaire afin d'assurer les frontières tuniso-libyennes et lutter contre le terrorisme.

 

La signature des accords dans ce contexte se feront lors de la visite en France  du chef du gouvernement Mehdi Jomaâ le 28 et 29 avril 2014.

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28 avril 2014 1 28 /04 /avril /2014 16:55
Les quatre lieutenants français

source Philippe Poisson

 

27 nov. 2012  Willsdorf

 

Cette grande fresque épique met en scène quatre destins, quatre itinéraires de jeunes lieutenants engagés en Indochine de 1946 à 1954. Bernard, Jean, Antoine et Hans : trois Français et un Allemand de la Légion étrangère.

Un film de Patrick Jeudy.
Texte de Patrick Jeudy et Louis Gardel.

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28 avril 2014 1 28 /04 /avril /2014 16:55
Journée du Souvenir Breton à Paris, 3 mai 2014

Plaque commémorative des anciens combattants bretons, à leurs 240 000 morts

Photo Yann Caradec

 

source Yves Auffret - Président de l'ACB

 

L'ACB et tous les Bretons de Paris sont invités par la ville de Rennes à participer le samedi 3 mai prochain à la Journée du souvenir Breton organisée à la mémoire des Bretons qui ont consenti tant de sacrifices au cours des deux guerres mondiales

 

La Ville de Rennes, organise cet événement en partenariat avec l’Office National des Anciens Combattants et Victimes de Guerre (ONACVG) et sous le haut patronage du Ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian. Cette journée s’inscrit dans le cadre du Centenaire de la Grande Guerre et de la célébration du 8 mai 1945.

 

Trois temps d’hommage sont programmés.

 

•    12H00 : ARC DE TRIOMPHE : une délégation d’une soixantaine de Rennais, composée de personnalités, d’élus, de soldats ayant été engagés au Mali et de jeunes, viendra collecter la Flamme du Souvenir sous l’Arc de Triomphe. Cette flamme sera ravivée au Panthéon des Morts rennais à l’occasion de la cérémonie du 8 mai.

 

•    15H00 : MINISTERE DES ANCIENS COMBATTANTS, 37 rue de Bellechasse : un hommage sera rendu au député Albert Aubry, ancien combattant de la Grande Guerre, Résistant et déporté.

 

•    16H30 : HOTEL DES INVALIDES : un hommage sera rendu aux Bretons Morts pour la France durant la Grande Guerre, devant la plaque commémorative située dans la grande galerie de la cour d’honneur des Invalides.

 

Venez nombreux !

Groupe de mobilisés bretons

Groupe de mobilisés bretons

Note RP Defense : à propos de la Grande Guerre, lire Des Bretons, des Bretagne(s) en guerre ?

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28 avril 2014 1 28 /04 /avril /2014 16:50
Nexter buying ammunition producers in Italy and Belgium

The Nexter Group in France says it has reached an agreement with the Chemring Group to purchase ammunition manufacturers in Belgium and Italy.

 

April 24, 2014 By Richard Tomkins (UPI)

 

VERSAILLES, France, April 24 -- The Nexter Group of France is strengthening its ammunition division with the acquisition of two ammunition manufacturers in Europe.

 

Agreements with the Chemring Group for the purchase of all shares of Mecar in Belgium and Simmel Difesa in Italy have been signed, but the deal still must obtain approval from Chemring shareholders and Italian regulators.

 

“Based on its solid past performance and on its strong balance sheet, Nexter has developed a growth strategy and intends, when opportunities arise, to actively participate in industry consolidation,” Nexter said. “The two acquisitions constitute a unique growth opportunity for Nexter Group, which will enrich its range of ammunition products in three domains -- land, air and sea ammunition -- and extend its commercial footprint on key export markets.”

 

Nexter said strengthening of its ammunition division will lead to accelerated development of new products and expansion of its customer base.

 

“I am very pleased with today’s news of this disposal, which is in line with our strategy of focusing on our core skills,” said Mark Papworth, chief executive of Chemring Group. “I am delighted that we have been able to sell these businesses to Nexter Group, who are well placed to maximize their full potential.”

 

The Chemring Group, a high technology company, is headquartered Britain.

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28 avril 2014 1 28 /04 /avril /2014 12:55
Exercice Marne - photo 1 RTir

Exercice Marne - photo 1 RTir

 

27 avril 2014 transvosges

 

Sur le site militaire de la caserne Varaigne à la Vierge vient d’être lancer des gros travaux de terrassements et de V.R.D. L’objectif ? La construction d’infrastructure d’accueil pour les VBCI.

 

Le Véhicule blindé de combat d’infanterie (VBCI) est un véhicule blindé de combat français tout-terrain à huit roues, conçu et fabriqué en France par Nexter Systems et par Renault Trucks Défense, qui est responsable de toute la partie mobilité de l’engin.

 

Depuis 2011, le 1er régiment de tirailleurs d’Épinal en reçoit et il était donc primordial d’aménager une partie de la caserne militaire pour construire des bâtiments techniques et de maintenance pour ces véhicules dont le coût unitaire est de plus de 4 millions d’euros tout de même.

 

De même, des bassins d’orages vont voir le jour le long de la route d’Archettes RD 42. Tous ces travaux de terrassement sont réaliser par l’entreprise Eiffage Lorraine.

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28 avril 2014 1 28 /04 /avril /2014 12:55
photo Nexter

photo Nexter

 

Versailles, le 24 avril 2014 - Nexter Systems

 

Nexter Systems a signé avec le Groupe Chemring les contrats d’acquisition de 100% des titres des sociétés Mecar et Simmel Difesa le 23 avril 2014. Ces deux opérations permettront au Groupe Nexter de renforcer son pôle munitionnaire et d’établir sa position parmi les leaders européens dans ce domaine.

 

Fort d’un bilan solide et d’un modèle opérationnel ayant fait ses preuves depuis plusieurs années, le Groupe Nexter met en œuvre une stratégie de croissance externe ciblée. Avec cette opération, cette stratégie se concrétise aujourd’hui par l’enrichissement de sa gamme de produits dans les trois domaines - munitions terrestres, aéronautiques et navales – et l’extension de son empreinte commerciale au niveau international. Les acquisitions conjointes de Mecar et Simmel Difesa répondent à l’ensemble des critères visés, et constituent un facteur de croissance unique pour le Groupe Nexter.

 

Le pôle munitionnaire sera constitué de sociétés complémentaires, centrées sur leur cœur de métier, s’appuyant sur les compétences de leurs salariés, et bénéficiant des synergies rendues possibles par leur appartenance au Groupe Nexter.

 

Ce renforcement du pôle munitionnaire permettra le développement accéléré de nouveaux produits et l’élargissement de la base clients ; l’outil de conception et de fabrication de munitions se trouvera également renforcé.

 

« Cette étape importante ouvre de nouvelles perspectives et confirme le rôle clé du groupe dans une dynamique de consolidation européenne » a déclaré Philippe Burtin, Président Directeur-général de Nexter Systems.

 

Mark Papworth, Président Directeur-général du Groupe Chemring a rajouté : «Je suis heureux de cette annonce qui est cohérente avec notre stratégie de nous concentrer sur notre cœur de métier. Je me réjouis de l’acquisition de ces activités par le Groupe Nexter qui est très bien placé pour optimiser les perspectives de Mecar et Simmel Difesa. »

 

La réalisation des acquisitions reste sujette à la levée des conditions suspensives, dont notamment l’accord des actionnaires de Chemring et l’approbation des autorités italiennes.

 

A propos de Nexter Systems

Nexter, grâce à sa maîtrise des systèmes blindés de combat terrestre, a pour vocation de répondre aux besoins des armées de Terre française et étrangères. Son domaine d'activité s'étend à la fourniture de systèmes et de munitions pour les armées de l'Air et de Terre, et la Marine. Le chiffre d'affaires de Nexter s'est établi pour 2013 à 787 M€ et l'entreprise alloue 18% de son chiffre d'affaires aux activités de Recherche & Développement. La gamme de produits proposés par Nexter est notamment composée de véhicules multi-missions ARAVIS®, véhicules de combat VBCI, systèmes d'artillerie CAESAR®, TRAJAN® et 105 LG, munitions intelligentes BONUS, services clients, soutien et revalorisation.

 

Pour plus d'informations: www.nexter-group.fr

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28 avril 2014 1 28 /04 /avril /2014 12:50
Nexter Scoops Up Chemring's European Munitions Operations

Changin Focus: Munitions maker Chemring has shed its European ammunition business to Nexter.

 

Apr. 24, 2014 - by ANDREW CHUTER – Defense News

 

Munitions maker Chemring (Chemring)

 

LONDON — Chemring has sold its European munitions business to French armaments producer Nexter Systems in a deal that could net the British-based company up to £138 million (US $231.9 million).

 

The proposed sale will see Chemring’s Mecar ammunition operation in Belgium and the Simmel facilities in Italy pass into the hands of the French state-owned munitions, armored vehicle and artillery supplier.

 

The two operations, best known for the production of mortar and medium- and large-caliber ammunition, were purchased by Chemring between 2007 and 2010 as part of a six-year acquisition binge in its prime UK and US markets.

 

Their sale is part of a strategic review of the business undertaken last year by the then new CEO Mark Papworth.

 

The review, and the installation of the new CEO, was prompted by deteriorating performance at the British-based company, which had triggered several profit warnings.

 

“The sale of our European munition business implements a key recommendation of our strategic review and represents a significant milestone as we reposition Chemring for future growth. It not only enables us to strengthen our balance sheet through the reduction of net debt, but also provides us with the flexibility to invest in our core technologies,” said Papworth.

 

The two ammunition companies required high levels of working capital and were operating in a very competitive, volatile market dominated by international players, the Chemring CEO said.

 

In a statement, Nexter said the two acquisitions “constituted a unique growth opportunity for Nexter, which will enrich its products in land, sea and air ammunition and extend its commercial footprint in key export markets.”

 

The companies sell into NATO and non-NATO markets and Mecar, in particular, has a strong business base in the Middle East.

 

Philippe Burtin, chairman and CEO of Nexter Systems, said the acquisition “confirms the key role of the group in the momentum of European consolidation.”

 

Nexter is already a significant player in the medium caliber, artillery and tank ammunition markets.

 

Papworth said the munitions sale would allow Chemring to focus its efforts on core defense technology activities.

 

The company, which saw sales tumble 15 percent in 2013 to £624 million compared with the previous year, is a leading producer of counter-IED, missile countermeasures and sensors and electronics systems.

 

Reductions in defense spending in its biggest markets, particularly the US, and production problems at some of its manufacturing facilities were largely behind the performance problems.

 

Last year, Chemring’s European munitions business generated sales of £152 million and reported operating profits of £16.8 million. That compares with £206 million sales and £27 million operating profit the previous year

 

As a result, the Pyrotechnics and Munitions business unit of which Mecar and Simmel are a part saw revenues plunge 19.6 percent to £200 million in 2013.

 

Chemring retains a very small presence in the munitions market as Chemring Ordnance in the US will continue to make small caliber ammunition and 40mm grenade launched ammunition.

 

This business, along with Chemring Defence UK, is being folded into Energetic Systems so the company’s Pyrotechnics and Munitions unit will cease to exist once the sale goes through.

 

The company also announced that Chemring Defence Germany is being sold for €2.75 million (US $3.8 million). The identity of the buyer is not known at this stage.

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28 avril 2014 1 28 /04 /avril /2014 12:45
Des nouvelles du détachement de contre-ingérence en RCA

 

27/04/2014 DPSD

 

Le DET CI déployé en République centrafricaine pour l'opération SANGARIS donne de ses nouvelles...

 

Le détachement de contre-ingérence déployé à Bangui a vu évoluer les conditions de sa mission depuis le début de l'opération, avec une dégradation rapide de la situation sécuritaire dans la capitale centrafricaine, suivie de près par celle de la province.

 

Ces changements ont modifié les conditions de travail. En effet, les violences perpétrées au quotidien par les factions en présence ont eu un impact non négligeable sur les conditions de déplacement du personnel du Service, également assujetti aux restrictions de sortie du camp.

 

Néanmoins, le DET CI a continué à mener ses investigations sur le terrain et s'est attaché à entretenir une certaine qualité relationnelle avec ses interlocuteurs traditionnels, à la fois bénéfique pour le Service et pour l'ensemble de la force SANGARIS.

 

Parallèlement, le détachement a dû composer avec une situation sécuritaire complexe du fait du regroupement de milliers de réfugiés aux abords immédiats du camp base de l'aéroport de M'Poko, et de la présence à l'intérieur même du camp des forces étrangères de la mission internationale de soutien en Centrafrique.

Le service a su consolider sa crédibilité dans toute la chaîne renseignement de théâtre sans négliger sa mission traditionnelle de sensibilisation du personnel sur les menaces, de conseil au commandement et de gestion des affaires de subversion interne.

 

Enfin, à l'occasion des nombreuses visites d'autorités couvertes par le détachement, le personnel du Service a eu l'opportunité de mettre en avant, au plus au niveau, la contribution de la DPSD à la mission SANGARIS.

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25 avril 2014 5 25 /04 /avril /2014 16:45
Opération SANGARIS : point de situation du 25 avril 2014



25/04/2014 Sources : EMA

 

Point sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République centrafricaine, du 16 au 22 avril 2014.

 

L’effectif de la force Sangaris n’a pas évolué : 2 000 hommes, avec 3 GTIA et des moyens de soutien à leur disposition.
Le GTIA savoie est concentré sur Bangui, le GTIA Dragon porte son effort sur la partie Ouest de la Centrafrique avec un centre de gravité à Bouar, le GTIA Scorpion est pour sa part déployé dans l’Est entre Sibut et Bria.

 

Bangui

Dans la capitale, la situation est aujourd’hui relativement calme. La vie reprend dans Bangui : 33 centres de santé sont désormais opérationnels, 74 établissements scolaires ont rouvert, 18 marchés sont actifs, le trafic aérien a augmenté de 50 % et 300 véhicules arrivent par semaine du Cameroun.

Dans la ville, les éléments français sont déployés principalement sur la sortie nord (PK12) ainsi que dans les 3e et 5e arrondissements. La responsabilité de Bangui incombe essentiellement à la MISCA que la Force Sangaris est en mesure d’appuyer si nécessaire.

 

Le 21 avril, la force a escorté un convoi de l’OIM (organisation internationale pour les migrations) de 90 musulmans, peuls – essentiellement femmes et enfants - souhaitant quitter Bangui pour rejoindre Bambari, d’où ils étaient originaires. L’appui de la MISCA a facilité la sortie de Bangui et le franchissement de PK 12 qui se sont déroulés sans difficulté. Le travail préparatoire qui avait été réalisé à Bambari par la MISCA, les forces de sécurité centrafricaines, les autorités de la ville et le GTIA Scorpion a permis un très bon accueil de ces peuls par la population.

 

Province Ouest

L’effort est porté sur la Main Supply Road (MSR), un axe essentiel pour la vie économique centrafricaine. Un tiers des 300 véhicules qui ont emprunté cette route cette semaine l’ont fait sans demander d’escorte. Cela montre l’efficacité des missions permanentes de contrôle de zone menées par la MISCA et Sangaris pour garantir la liberté de mouvement dans le pays.

Ponctuellement, la force est encore confrontée à des groupes armés (coupeurs de route principalement) et à une zone de tensions à Boda. Dans cette ville, Sangaris protège la population musulmane qui reste sous la pression de groupes violents et déterminés.

 

Est

La situation à Bria est désormais apaisée. Les mesures de confiance sont comprises et acceptées par l’ensemble des acteurs.
A Grimari, la situation reste fragile. Une partie de la population musulmane avait été l’objet la semaine précédente de tentatives d’exactions par des groupes armés. Le 20 avril vers 06 heures du matin, une dizaine de leurs habitations ont été brûlées. Sur renseignement, les militaires français ont alors conduit une mission de reconnaissance dans la ville. Ils ont décelé des groupes d’hommes armés, une vingtaine au total, qui les ont pris à partie à plusieurs reprises, de façon coordonnée, et à partir de différentes positions. Les militaires français ont systématiquement riposté à ces attaques et ont permis un retour au calme vers midi. Au bilan, 7 individus ont été neutralisés (5 tués et 2 blessés) dans ces combats.

 

Opération SANGARIS : point de situation du 25 avril 2014
Opération SANGARIS : point de situation du 25 avril 2014
Opération SANGARIS : point de situation du 25 avril 2014
Opération SANGARIS : point de situation du 25 avril 2014
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25 avril 2014 5 25 /04 /avril /2014 16:45
Serval : point de situation du jeudi 24 avril

 

 

25/04/2014 Sources : EMA

 

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec environ 35 sorties, dont une quinzaine effectuées par les avions de chasse. Une dizaine de sorties ont été dédiées aux missions de transport et autant aux missions de renseignement et de ravitaillement.

 

L’action de la force Serval reste inchangée : elle mène une action militaire contre les groupes armés terroristes (GAT). Elle continue à frapper directement l’ennemi lorsqu’il se dévoile, et indirectement en maintenant une pression sur ses flux logistiques.

 

Les opérations conduites cette semaine l’illustrent.

 

Dans la nuit du 16 au 17 avril, au nord-ouest de Tombouctou, un groupe d’une dizaine de terroristes circulant sur deux pick-up ont été décelés. Une action combinée a permis de neutraliser ce groupe particulièrement déterminé et de libérer 5 personnes. Ces ex-otages sont des employés maliens du CICR qui avaient été capturés le 8 février 2014 dans la région d’Anefis.

 

Le vendredi 18 avril, pour marquer cette libération, une cérémonie s’est déroulée au Gouvernorat de Gao en présence de l’ambassadeur de France, du GBI Benoît Houssay, général adjoint opérations de la force Serval, du ministre de la Défense, du ministre de l’Intérieur et de la Sécurité et du ministre de l’action humanitaire. Le ministre de la Défense malien a souligné le professionnalisme avec lequel les otages ont été libérés et les efforts coordonnés et entrepris par l’ensemble des forces Serval, MINUSMA et FAMA pour ramener paix et quiétude au Mali. Il a aussi rappelé la nécessité pour la population de coopérer avec les forces partenaires pour y parvenir. La cérémonie s’est poursuivie avec la remise symbolique des ex otages au responsable du CICR et l’organisation d’un point de presse. Avant son départ pour Bamako, le ministre de la Défense malien s’est arrêté quelques instants sur la PfOD de Gao pour remercier la force Serval.

 

Dimanche 20 avril, sur renseignement, le DLAO 4 a réalisé une opération de fouille d’une zone de caches située à 25 km au Nord-Ouest de Tombouctou. Une cinquantaine de roquettes (type RPG et AP) ont été découvertes. Ce même DLAO, alors qu’il était en appui du bataillon burkinabé, a découvert le 23 avril quatre rampes de lancement dont deux étaient encore équipées de roquettes de 122 mm.

 

Les DLAO 2 et 5 ont aussi conduit des opérations de reconnaissance et de fouille, à une centaine de kilomètres au nord de Kidal pour le premier, à Tessalit pour le second.

 

Mercredi 23 avril à Kidal, un véhicule de la MINUSMA a été la cible d’un IED. Un blessé léger est à déplorer. Cette nouvelle attaque confirme la volonté des groupes armés terroristes de marquer les esprits par des actions symboliques.

 

Environ 1600 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de lutte contre les groupes armés terroristes, tout en appuyant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA.

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24 avril 2014 4 24 /04 /avril /2014 16:45
Opération SANGARIS : point de situation du 18 avril 2014

 

24/04/2014 Sources : EMA

 

Point sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République centrafricaine, du 09 au 15 avril 2014.

 

En appui de la MISCA, la force Sangaris a poursuivi son déploiement vers l’est en capitalisant sur les progrès effectués dans la capitale (Bangui) et dans l’ouest du pays. Le dispositif Sangaris est positionné  à l’ouest avec le GTIA Dragon, à Bangui avec le GTIA Savoie et à l’est avec le GTIA Scorpion. Ce dispositif est complété sur Bangui par les forces de sécurité intérieure (FSI) centrafricaines appuyées par un détachement de gendarmes français (DETGEND).

 

A Bangui, la Force a continué ses opérations de contrôle de zone et a poursuivi toute la semaine ses patrouilles aux côtés de la MISCA et des FSI.

Les 10, 12 et 13 avril, des actions de fouilles et de saisies d’armement se sont déroulées dans le 5e arrondissement et autour de PK12.  Le 12 avril, 3 check-points sauvages entre PK19 et PK26 ont été démantelés par le GTIA Savoie.

 

L’ensemble de ces actions contribue au retour de la vie économique. C’est le cas, en particulier, du trafic aérien civil qui a progressé de 50 % entre janvier et mars.

Parallèlement, les gendarmes centrafricains profitent du « mentoring » des gendarmes français déployés dans le dispositif du GTIA Savoie. L’action des forces centrafricaines contribue à la restauration de la souveraineté de l’Etat centrafricain et à la prise en compte de la sécurité du pays par ses propres forces de sécurité.

 

Le 14 avril, le général Soriano a accueilli une délégation sénatoriale française qui était en visite à Bangui.

 

Dans l’ouest du pays, la force Sangaris s’est désengagée de la ville de Carnot pour rejoindre Bossangoa, que les forces tchadiennes avaient quitté le 10 avril. Le 11 avril, dans l’ouest, une reconnaissance majeure a eu lieu entre Bossembele et Bossangoa afin de contrôler le secteur de Bossangoa, où le GTIA Dragon est maintenant installé. Dans cette ville, la situation reste calme.

C’est également le cas dans les autres villes où est la force Sangaris. Cette situation reste cependant fragile, notamment à Boda et à Yaloke.

 

Sur la Main Supply Road, 140 poids lourds en 4 convois ont été escortés par les soldats français cette semaine. Dans la ville de Bouar, à l’extrême-Ouest du pays), les gendarmes centrafricains ont repris leurs patrouilles avec le soutien de la MISCA et des forces françaises. Le chef de corps du GTIA Dragon a participé à la prise de fonction du préfet à Bouar. Cette invitation souligne le rôle reconnu à la Force Sangaris quant au retour à l’état de droit et démontre la confiance apportée par les autorités locales au GTIA.

 

Dans l’est du pays, des tensions avaient été observées les 9 et 10 avril à Bria : la frange la plus jeune de la population était instrumentalisée afin de rejeter les forces internationales et de les provoquer. Le 11 avril, une rencontre a été organisée entre le général Soriano, la MISCA, le général Issaka (autorité militaire des ex-Séléka) et les autorités locales afin d’apaiser la situation. L’importante mobilisation des notables locaux qui ont multiplié les réunions d’information au cours de la semaine a permis un relatif apaisement de la situation à Bria.

 

En revanche, d’autres zones de la région restent fragiles. A Sibut, le 14 avril, les éléments français présents ont été témoins d’un pillage d’un camion du programme alimentaire mondial et sont intervenus pour le faire cesser. A l’ouest de Grimari, dans le secteur de Poumale, le 15 avril, une concentration d’hommes armés a été observée par la force Sangaris. Ceux-ci ont refusé le contact et se sont enfuis dans la brousse dès l’arrivée des hélicoptères.

 

Environ 2000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6000 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

Opération SANGARIS : point de situation du 18 avril 2014Opération SANGARIS : point de situation du 18 avril 2014
Opération SANGARIS : point de situation du 18 avril 2014Opération SANGARIS : point de situation du 18 avril 2014Opération SANGARIS : point de situation du 18 avril 2014
Opération SANGARIS : point de situation du 18 avril 2014Opération SANGARIS : point de situation du 18 avril 2014
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24 avril 2014 4 24 /04 /avril /2014 16:45
Serval : point de situation du jeudi 17 avril

 

24/04/2014 Sources : EMA

 

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec environ 70 sorties, dont 20 effectuées par les avions de chasse. 30 sorties ont été dédiées aux missions de transport et 20 aux missions de renseignement et de ravitaillement.

 

Jeudi 10 avril, le général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des Armées a rencontré les unités de la force Serval sur les sites de Gao et d’Ansongo. A cette occasion, il a pu prendre contact avec les forces partenaires en présence du chef d’état-major général des Armées (CEMGA) malien.

 

Samedi 12 avril, alors que le DLAO 1 appuyait une section du GTIA malien « SIGUI » pour débuter un contrôle d’axes routiers sur 6 km à l’Est de Tessalit, un véhicule de l’avant blindé (VAB) a explosé sur un engin explosif improvisé occasionnant un blessé léger au sein de la force Serval. Le blessé a été évacué à Gao pour examens complémentaires.

 

Le lendemain, durant les opérations d’évacuation du VAB du DLAO 1, un second engin explosif a été détecté sur l’axe, à 150 mètres du premier. Il a été détruit par l’équipe EOD du DLAO.

 

Au cours des mois de mars et d’avril, des actions successives de reconnaissance et de contrôle de zone ont été conduites dans la région de l’Adrar des Ifoghas aux côtés des forces armées maliennes et de la MINUSMA. Ces opérations permettent d’entraver la liberté de mouvement des groupes armés logistiques, de perturber leur logistique et de permettre aux FAMA de prendre pied dans cette zone.

 

Ce type d’action se poursuit en permanence : les DLAO, en soutien de la MINUSMA et des FAMA, ont participé à une dizaine d’opérations cette semaine. Le 14 avril, par exemple, une section du GTIA malien « ELOU », appuyée par le DLAO 2, a effectué une patrouille de reconnaissance de l’axe Kidal-Aguelhok sur une distance de 20 km.

 

Le 16 avril, le général de brigade Benoit HOUSSAY, général adjoint opérations (GAO) a rencontré le général TOURE, le CEMGA malien pour faire un point de situation sur les opérations en cours et aborder les projets d’évolution du dispositif des forces armées maliennes dans le Nord Mali.

 

Le 15 avril 2014, le Conseil de l’Union européenne a décidé de prolonger de deux années le mandat d’EUTM Mali (jusqu’au 18 mai 2016) et de créer une mission civile PSDC, dite EUCAP Sahel Mali, de soutien aux forces de sécurité intérieure du Mali.

 

Environ 1600 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de lutte contre les groupes armés terroristes, tout en appuyant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA.

Serval : point de situation du jeudi 17 avrilServal : point de situation du jeudi 17 avril
Serval : point de situation du jeudi 17 avrilServal : point de situation du jeudi 17 avrilServal : point de situation du jeudi 17 avril
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18 avril 2014 5 18 /04 /avril /2014 16:45
Premières missions pour la 1e Cie du 2e REG en Centrafrique

 

18-04-2014 2e REG - Réf : 545 | 1549

 

Alors que les derniers éléments de la 1er compagnie ont quitté St Christol le samedi 22 mars pour la république de Centrafrique, les légionnaires sont déjà à pied d'oeuvre dans Bangui. Mardi 25 mars, la section du lieutenant L. avec un groupe de la section appui est intervenue dans la capitale afin de rétablir avec ses EGRAP (engin polyvalent du génie), la liberté de circulation pour la population sur un axe à 2km du camp français menant directement à l'aéroport. Des groupes armés avaient en effet dressé des barricades à l'aide d'arbres et de débris de toutes sortes

Premières missions pour la 1e Cie du 2e REG en Centrafrique
Premières missions pour la 1e Cie du 2e REG en Centrafrique
Premières missions pour la 1e Cie du 2e REG en Centrafrique
Premières missions pour la 1e Cie du 2e REG en Centrafrique
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18 avril 2014 5 18 /04 /avril /2014 16:45
Corymbe : Fin de mandat pour le groupe amphibie « Jeanne d’Arc »

 

18/04/2014 Sources : EMA

 

 

Le 14 avril 2014, le groupe amphibie « Jeanne d’Arc » composé du bâtiment de projection et de commandement (BPC) Mistral, de sa force de réaction embarquée et de la frégate légère furtive (FLF) La Fayette a achevé le 124e mandat de l’opération Corymbe.

 

Depuis le 21 mars, les deux bâtiments ont parcouru près de 2300 nautiques pour le Mistral et 3800 nautiques pour le La Fayette.

 

Ce mandat a été marqué par plusieurs exercices de grande envergure, conduits en mer et à terre, avec les forces armées locales.

 

Du 24 au 26 mars, au Sénégal, le Mistral et sa force de réaction embarquée ont participé à « Mistral d’Emeraude », un entraînement de débarquement et de manœuvres tactiques mené conjointement avec les Forces Armées Sénégalaises dans la région de Thiès à 70 kilomètres de Dakar.

 

Le 1er avril, au large du Togo et du Bénin, la frégate La Fayette a conduit la 2e édition 2014 de l’entraînement NEMO (Naval Exercise for Maritime Operations) avec des patrouilleurs togolais et béninois.

 

Du 5 au 9 avril, en Côte d’Ivoire, le groupe amphibie a participé à un exercice de débarquement, de tirs et de manœuvres terrestres, baptisé « Mistral d’Ivoire » en coopération avec les Forces Républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) et la Force Licorne. Un sous groupement tactique interarmes (SGTIA) composé pour moitié de marsouins du 2e Régiment d’Infanterie de Marine (2eRIMa) et pour l’autre de militaires ivoiriens a participé aux manœuvres avec le groupe tactique embarqué du groupe « Jeanne d’Arc ».

 

Enfin, à chaque escale, au Sénégal, au Bénin, au Togo, en République de Côte d’Ivoire, les équipages des deux bâtiments ont dispensé des périodes d’instruction opérationnelle au profit des marines locales. Ils ont ainsi formé plus d’une centaine de marins africains dans différents domaines : conduite nautique, détection, lutte contre les sinistres, opération de contrôle de bâtiments suspects, maintenance et maniement des armes.

 

Le Mistral et le La Fayette sont déployés de mars à juillet 2014 dans le cadre de la mission « Jeanne d’Arc » au cours de laquelle 155 officiers-élèves de 18 nationalités différentes complètent leur formation militaire, humaine et navale.

 

En place depuis 1990, la mission Corymbe est un déploiement naval quasi permanent, qui est en mesure de soutenir les forces armées françaises dans le golfe de Guinée, zone d’intérêt stratégique pour la France. Le dispositif est armé au minimum par un bâtiment de la Marine nationale, ponctuellement renforcé par des moyens terrestres et aéromobiles embarqués, et peut soutenir tout type d’opérations dans la région à tout moment.

Corymbe : Fin de mandat pour le groupe amphibie « Jeanne d’Arc »Corymbe : Fin de mandat pour le groupe amphibie « Jeanne d’Arc »
Corymbe : Fin de mandat pour le groupe amphibie « Jeanne d’Arc »
Corymbe : Fin de mandat pour le groupe amphibie « Jeanne d’Arc »Corymbe : Fin de mandat pour le groupe amphibie « Jeanne d’Arc »Corymbe : Fin de mandat pour le groupe amphibie « Jeanne d’Arc »
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18 avril 2014 5 18 /04 /avril /2014 11:45
Sangaris : visite sénatoriale à Bangui

 

18/04/2014 Sources : EMA

 

Le 14 avril 2014, une délégation de la commission des affaires étrangères et de la défense nationale du Sénat s’est rendue à Bangui, en République Centrafricaine.

 

Du lundi 14 au mardi 15 avril 2014, les sénateurs de la commission des affaires étrangères et de la défense nationale se sont rendus dans la capitale de la RCA afin de se faire présenter les opérations conduites par la Force Sangaris et rencontrer les soldats présents sur le terrain.

 

La délégation sénatoriale composée de Messieurs Jean-Pierre Chevènement, Jean-Marie Bockel, Jacques Berthou, Christian Cambon et Mesdames Michèle Demessine et Kalliopi Ango Ela a effectué deux jours de visite à Bangui. Elle a été accueillie par l’ambassadeur de France en Centrafrique et par le général Soriano, commandant la Force Sangaris.

 

Les sénateurs ont bénéficié d’un briefing politique et militaire avant de se rendre auprès de l’état-major de la Mission internationale de soutien à la Centrafrique sous conduite africaine (MISCA). Après une journée de rendez-vous officiels dans la capitale et de rencontres des populations banguissoises, les sénateurs ont rejoint le camp militaire pour assister au point de situation quotidien présenté par les officiers du poste de commandement interarmées de théâtre (PCIAT). Opérations en cours, planification, évènements de la journée, missions et disponibilités des moyens aériens, les sénateurs étaient au cœur de l’action de la Force Sangaris. Un focus détaillé sur l’amélioration des conditions de vie leur a aussi permis d’apprécier les efforts réalisés dans ce domaine. La délégation sénatoriale a dîné ensuite avec une représentation de soldats déployés en RCA, ce fut un moment de convivialité et d’échanges avec les hommes et les femmes de Sangaris. Le lendemain, les six sénateurs ont visité un quartier de Bangui où opèrent quotidiennement les soldats du groupement tactique interarmes (GTIA) Savoie.

 

Environ 2000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 5600 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

Sangaris : visite sénatoriale à Bangui
Sangaris : visite sénatoriale à Bangui
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17 avril 2014 4 17 /04 /avril /2014 08:32
RCI : Exercice « Mistral d’Ivoire »

 

 

16/04/2014 Sources : EMA

 

Les  7 et 8 Avril  2014, la force Licorne a effectué un exercice tactique interarmes et interarmées « Mistral d’Ivoire » à Toumodi, ville située à environ 40 km de Yamoussoukro.

 

Plus de 300 militaires ont pris part à cette manœuvre. Ils ont formé un Etat-Major tactique et deux sous groupements tactiques interarmes (S/GTIA), l'un issu du groupement terrestre embarqué sur le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Mistral (en escale à Abidjan du 4 au 10 avril) et l'autre composé d'une force mixte entre soldats de la force républicaine de Côte d’Ivoire (FRCI) et militaires de la force Licorne.

 

Cet exercice, qui a duré 48 heures, a permis à la force Licorne et aux militaires des FRCI de mettre en application leurs savoir-faire tactiques et opérationnels tel que l’héliportage, l’infiltration, la mise en place de points de contrôle, la prise d'objectif et leur fouille, ou encore les premiers soins aux blessés.

 

Cette opération grandeur nature a engagé une cinquantaine de véhicules tout terrain (Véhicules de l'avant blindé, Chars AMX 10 RC, véhicules blindés légers,…) ainsi que des hélicoptères Puma et Gazelle du 5e régiment d’hélicoptère de combat (5e RHC), et l’hélicoptère Alouette III du détachement de l’escadrille 22S de la Marine nationale.

 

La Force Licorne, forte de 450 hommes, accompagne la réforme de l’armée ivoirienne en soutien de l’ONUCI. Elle apporte par ailleurs et ponctuellement des aides à la dépollution ou à la destruction de munitions, et mène des actions civilo-militaires, à l’image de la distribution de kits scolaires menée conjointement avec les marins du BPC Mistral le 7 avril dans l’école primaire SELMER Commissariat de Port-Bouët.

RCI : Exercice « Mistral d’Ivoire »RCI : Exercice « Mistral d’Ivoire »
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17 avril 2014 4 17 /04 /avril /2014 08:24
Opération Enduring Freedom : La frégate Jean Bart a réussi son intégration à un groupe aéronaval américain

 

 

16/04/2014 Sources : EMA/Ministère de la Défense - Photos : US Navy

 

9 avril 2014, au nord de la mer d’Arabie, la frégate antiaérienne (FAA) Jean Bart escorte le porte-avions américain USS Bush. Intégré au sein groupe aéronaval américain Carrier strike group 2 (CSG 2) depuis le 8 avril, la frégate assure une bulle de protection autour du porte-avions américain.

 

Au sein du CSG2, il assume la fonction d’Air defense commander (commandement de la défense aérienne). Habitué aux procédures et aux modes d’actions américains, le Jean Bart s’est également vu confier la fonction de Fleet air defense identification zone (FADIZ) coordinator. Plus connue sous le nom de Red Crown, cette fonction a pour objectif de vérifier la conformité de l’identité des différents aéronefs qui entrent ou sortent de la zone aérienne autour du porte-avions. Cette mission témoigne de la confiance de notre allié en nos capacités matérielles et humaines de défense aérienne et de l’interopérabilité de nos forces.

Opération Enduring Freedom : La frégate Jean Bart a réussi son intégration à un groupe aéronaval américain
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17 avril 2014 4 17 /04 /avril /2014 08:20
Photos SGC K. Congini - Armée de l'Air

Photos SGC K. Congini - Armée de l'Air

 

16/04/2014 Sources : EMA

 

Du 27 mars au 2 avril 2014, sur la base aérienne 188 de Djibouti, l’escadron de chasse 3/11 « Corse » des forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) a effectué un exercice aérien, en coopération avec un détachement des US Marines de la 22th Marine Expeditionary Unit (MEU).

 

La première partie de cet exercice, baptisé « Monfreid », avait pour objectif d’entrainer les équipages aux vols longs avec convoyage aller-retour.

 

Dans un second temps, les pilotes français et américains se sont entrainés à une série de missions conjointes :

    Air Interdiction (AI), c’est-à-dire pénétration en territoire hostile ;

    Close Air Support (CAS) désigne l’utilisation d’avion d’attaque au sol ou d’hélicoptères d’attaque pour appuyer des troupes ;

    Personnel Recovery (PR) ou récupération de personnel ;

    Composite Air Operations (COMA), lorsqu’un dispositif complexe d’aéronefs différents réalise des missions à plusieurs objectifs.

 

Un C135 a assuré le ravitaillement en vol des quinze aéronefs participants, avec parfois jusqu’à deux à trois ravitaillements sur un même vol.

 

La diversité des thèmes de l’exercice « Monfreid » et l’environnement particulier de Djibouti ont permis aux équipages français et américains d’approfondir leurs connaissances et leurs techniques respectives, de parfaire la coordination et la coopération entre les éléments, et enfin, d’évaluer leurs capacités dans des missions longues et exigeantes.

 

Les FFDj effectuent régulièrement des exercices conjoints avec les forces américaines présentes à Djibouti. Ainsi, les militaires américains peuvent profiter des installations d’entraînement des FFDj, notamment le centre d’entraînement au combat et d’aguerrissement de Djibouti (CECAD). Enfin, les états-majors des FFDj et de la Combined Joint Task Force – Horn of Africa (CJTF-HOA) se réunissent régulièrement afin de coordonner l’ensemble de leurs activités à Djibouti.

 

Les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) constituent depuis 2011 la base opérationnelle avancée française sur la côte Est de l’Afrique. Les FFDj participent au dispositif militaire français pré positionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Dans le cadre des accords de partenariat de défense entre la République de Djibouti et la France, les FFDj constituent l’un des cinq pôles de coopération de la France en Afrique. A ce titre, elles assurent des missions de coopération militaire avec les forces armées djiboutiennes, mais aussi avec les instances de la force africaine en attente en Afrique de l’Est. Parmi leurs missions, les FFDj apportent également un soutien logistique et opérationnel aux moyens aériens et navals français et étrangers engagés dans le cadre de la force européenne de lutte contre la piraterie.

FFDj : exercice aérien franco-américain
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17 avril 2014 4 17 /04 /avril /2014 07:55
Camerone 2014. Lieutenant-colonel Sabljic : « Je suis parti de presque rien, sans rien »

 

13 avril 2014 par Henri Weill - Ainsi va le monde !

 

Le 30 avril prochain, à Aubagne, pour la célébration du 151ème anniversaire de Camerone, c’est le lieutenant-colonel (er) Zlatko Sabljic qui portera la main du capitaine Danjou. Devant les légionnaires, les officiers, les anciens, les autorités et les invités dont, vraisemblablement, le prince Albert II de Monaco, dont la présence est espérée depuis plusieurs mois.

 

Engagé en 1974, ce croate d'origine servit dans tous les grades et distinction de militaire du rang et de sous-officier -y compris celui de major- au 2è Régiment Étranger de Parachutistes (REP, Calvi). Participant en 1978 à l'opération Bonite à Kolwezi, l'une des très nombreuses missions extérieures accomplies par ce képi blanc qui termina sa carrière en 2012, comme adjoint au chef de la DSPLE (division statistique et protection de la Légion étrangère). Quelques semaines après avoir quitté le service actif, Zlatko Sabljic devint directeur de la Maison du légionnaire, fondée par le général Rollet en 1934. Il est officier de la Légion d'honneur.

 

Vous avez assisté à tellement de Camerone…mais le 30 avril, c’est vous qui porterez la main du capitaine Danjou !

Oui…quarante précisément dont trente huit en activité de service…et jamais, à aucun moment, je n’ai pensé y assister autrement qu’en spectateur.

 

Comment appréhendez-vous cette cérémonie ?

Comme le point d’orgue de ma carrière…Porter la main, symbole de la fidélité à la parole donnée et de l’accompagnement de la mission à tout prix, est bien évidemment l’honneur suprême que fait la Légion étrangère à l’un de ses serviteurs. Au-delà de ma fierté personnelle cette désignation fait, cette année plus particulièrement, honneur à tous ces étrangers venus servir volontairement la France et qui y ont trouvé la liberté, une patrie à aimer, une famille…Et c’est bien ce qui est absolument extraordinaire dans la Légion étrangère et qui me fascine encore, que cette aptitude à forger des serviteurs émérites, attachés à leur nouvelle patrie jusqu’au sacrifice de leur vie, à partir d’hommes aussi différents qui, pour certains, se haïraient, voire s’entretueraient s’ils n’étaient légionnaires ou anciens légionnaires.

 

Suite de l'entretien

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16 avril 2014 3 16 /04 /avril /2014 11:45
Serval : acheminement de deux hélicoptères

 

 

15.04.2014 Crédit : EMA / armée de Terre

 

Le 6 avril, un hélicoptère Tigre et un hélicoptère Gazelle ont été débarqué d’un avion de transport Antonov sur l’aéroport de Bamako-Segou. Ils ont rejoint Gao dès le lendemain. La Gazelle a été acheminée en avion de transport C160 alors que le Tigre a relié Gao par ses propres moyens. L’arrivée sur le théâtre malien de ces deux hélicoptères a pour objectif de renforcer le soutien aéromobile de la force Serval.

 

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16 avril 2014 3 16 /04 /avril /2014 10:55
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16 avril 2014 3 16 /04 /avril /2014 10:45
photo Adj Sebastien RAFFIN EMA COM

photo Adj Sebastien RAFFIN EMA COM

 

15.04.2014 Gendarmerie Nationale

 

Nom de code : Sangaris

Théâtre d'opération : Bangui, République centrafricaine

Moyens : un détachement de 55 militaires de la gendarmerie

Missions : contribuer à restaurer la sécurité des personnes et l'ordre public

 

Placé sous commandement de la force Sangaris, le détachement gendarmerie déployé en République Centrafricaine est désormais pleinement opérationnel depuis la mise en œuvre des premières patrouilles de sécurisation dans les rues de Bangui.

Depuis le 8 avril dernier, les gendarmes français opèrent des patrouilles conjointes de sécurité publique avec les unités de l'armée française et les forces de sécurité intérieure centrafricaines.

 

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16 avril 2014 3 16 /04 /avril /2014 07:55
Comment la recherche militaire irrigue l’industrie française

Le fantassin du futur pour l'armée française se résume à un acronyme : FELIN (Fantassin à Equipements et Liaisons Intégrées). Il intègre un grand nombre de technologies issus de la recherche militaire dont certaines auront des applications civiles.photo Armée de Terre

 

15-04-2014 Par Christelle Dufer, ingénieur en chef des études et techniques d’armement, stagiaire à l’Ecole de Guerre, promotion "Ceux de 14" - Challenges.fr

 

D'ici à 2019, l'Etat a prévu d'allouer 730 millions d'euros aux forces armées pour leurs activités de R&D. Un investissement dont devrait aussi profiter les entreprises civiles.

 

Environ 190 milliards d’euros, soit 1,5% du PIB de la période. Les montants affichés par loi de programmation militaire 2014–2019 ont de quoi impressionner. Ce budget sera-t-il dépensé au profit des militaires ? Pas seulement : le montant alloué au ministère de la Défense comprend en moyenne 730 millions d’euros annuels dédiés à la recherche. Et chaque citoyen bénéficie des résultats de ces recherches, qui permettent des avancées technologiques significatives exploitables également dans les applications civiles.

 

Quel retour sur investissement pour nos impôts?

Prenons le domaine spatial. Qui n’a jamais utilisé un GPS ? Ce système satellitaire, développé pour des besoins militaires, est aussi devenu indispensable pour la navigation, l’automobile et pour certaines opérations bancaires. Plus largement, les satellites sont essentiels à la vie quotidienne : ils servent à communiquer, permettent obtenir des images de la Terre pour des usages scientifiques, des prévisions météo…

La recherche militaire a aussi été un outil précieux pour développer des lanceurs spatiaux performants. L’Europe a pu s’imposer dans ce secteur grâce à la maîtrise des technologies liées à la propulsion anaérobie (n’utilisant pas l’oxygène de l’air), développée pour la dissuasion militaire française. Les mêmes compétences et savoir-faire sont mis en œuvre pour les différentes générations de lanceurs européens, comme Ariane.

Les applications civiles de technologies militaires sont nombreuses : amélioration des gommes de pneus, textiles "intelligents", nanotechnologies, airbags, imagerie médicale (scanners), composants hyperfréquences pour la téléphonie mobile et les radars anti-collision des automobiles, détecteurs infrarouges non refroidis pour la sécurité (caméras de surveillance)... et même internet, développé à l’origine pour des besoins militaires.

De nouvelles pistes sont exploitées. Ainsi, les technologies mises au point pour l’équipement du fantassin, notamment pour la transmission de données, d’images et de vidéo, vont être reprises au profit des sapeurs-pompiers. Il leur sera ainsi possible d’afficher en temps réel et en trois dimensions, leur zone d’intervention en localisant les différentes personnes présentes. L’aéronautique bénéficie aussi à plein des avancées technologiques du domaine militaire, que ce soit dans le domaine des composants moteurs ou dans celui de la navigation.

 

Comment favoriser la synergie militaro-civile?

La défense s’est dotée d’outils pour favoriser les synergies avec le secteur civil. Depuis 2009, plus de 300 projets de recherches duales (pour applications civiles et militaires) ont ainsi été soutenus. Les investissements réalisés vont du financement de thèses à la réalisation de démonstrateurs à échelle réelle ou réduite, dont les performances ou la tenue à des environnements (vibrations, températures…) extrêmes peuvent être testées.

Les travaux à caractère dual sont de nature variée : robotique, matériaux, énergie, biologie, science de l’homme, environnement. Les travaux intègrent notamment la réduction de la consommation des moteurs d’avion et d’hélicoptère, les peintures sans solvant, la dépollution propre à base de plantes et de bactéries, l’assistance du combattant pour porter des charges lourdes et se mouvoir plus aisément (exosquelette) ou l’assistance de paraplégiques…

Les efforts entrepris dans le passé dans la recherche duale commencent à voir apparaître les premières applications civiles. L’exemple le plus emblématique est le drone aérien (avion piloté à distance) qui ouvre un vaste champ de possibilités: informations sur une scène sinistrée à la suite d’une catastrophe naturelle, mission en zone contaminée, voire livraison d’aide humanitaire.

D’autres applications sont à l’étude : surveillance quasi permanente des milliers de kilomètres de rail de la SNCF ou de sites sensibles comme les centrales nucléaires, contrôle de la dégradation des ouvrages architecturaux tels les ponts, réalisation d’études thermiques sur les bâtiments pour déterminer d’où viennent les déperditions de chaleur... Des drones sont déjà proposés aux agriculteurs pour la surveillance et la gestion de leurs terres. Un grand nombre d’applications semble possible, même s’il reste à gérer leur introduction dans la circulation aérienne.

 

Chaque euro dépensé est-il utile?

Au-delà des applications civiles de technologies militaires, la défense est aussi un secteur stratégique en lui-même. Sans compter les leaders bien connus (Airbus Group, Groupe Safran, Thales, Groupe Dassault…), environ 4.000 PME travaillent directement pour la défense et 30.000 ont un lien contractuel avec le secteur. Le nombre d’emplois dans l’industrie de défense s’élève à environ 165.000. Chaque euro dépensé est donc 1 euro utile: l’argent investi dans la recherche militaire voit son impact décuplé dans l’économie française. Loin d’être un seul facteur de coûts, la défense est, aussi, un accélérateur de compétitivité.

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16 avril 2014 3 16 /04 /avril /2014 07:30
Liban : Visite du REPFRANCE à Dayr Kifa

 

 

15/04/2014 Sources : EMA

 

Le 7 avril 2014, le général Jean-Jacques Toutous, Représentant de la France (REPFRANCE) au Liban et chef d’état-major de la force intérimaire des Nations-Unies au Liban (FINUL), s’est rendu à Dayr Kifa auprès de la force commander reserve (FCR).

 

Le général Toutous a rencontré les éléments français du mandat XXI déployés depuis mars, sur le camp de 9.1 à Dayr Kifa, dans le cadre de l’opération Daman.

 

Forte de près de 900 militaires, la FCR est directement placée sous le commandement de la FINUL. Stationnée à Dayr Kifa, à environ 100 kilomètres de Beyrouth, elle est l’élément d’intervention d’urgence de la FINUL. Elle est en mesure d’intervenir sur court préavis dans toute la zone d’opération de la FINUL pour faire appliquer la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations Unies.

 

Réserve d’intervention opérationnelle, la FCR travaille en collaboration et coordination étroites avec les forces armées libanaises (FAL) et conduit également de nombreuses actions auprès de la population au sud du Liban.

 

La FCR est armée par les militaires de la 2e brigade blindée (501e régiment de chars de combat, 16e bataillon de chasseurs, 13e régiment du génie) et est renforcée par des éléments du 121e régiment du train, du régiment de soutien du combattant ainsi que du 8e régiment de matériel.

 

La France est l’un des principaux pays contributeurs de la FINUL. Cette contribution de la France à cette mission de l’ONU prend le nom d’opération DAMAN. La FCR confère au Force Commanderdes capacités de surveillance terrestre et aérienne, de dissuasion et de réaction. Robuste, souple, réactive, elle constitue une véritable force décisive au service de la paix au Sud Liban. Parallèlement, la FCR entretient une coopération étroite avec les forces armées libanaises, tant lors de patrouilles communes que lors d’entraînements conjoints.

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