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14 avril 2014 1 14 /04 /avril /2014 16:40
BPC Vladivostok photo T. Bregaris Ouest-France

BPC Vladivostok photo T. Bregaris Ouest-France

 

12.04.2014 par Philippe Chapleau – Lignes de Défense

 

Alors que le BPC russe Vladivostok poursuit ses essais (il était en mer depuis mardi et jusqu'à vendredi dernier), Saint-Nazaire attend toujours les 400 marins russes qui seront formés par l'entreprise française DCI et qui constitueront les premiers équipages du navire.

 

L'attente se prolonge en fait. On les attendait cette semaine; arrivée reportée sine die!

 

La question n'est donc plus de savoir si Paris bloquera la livraison du premier BPC (réponse en octobre, a précisé le ministre français de la Défense il y a quelques jours), mais si et quand les visas d'entrée seront attribués aux marins russes.

 

Précision: les 400 marins ne seront pas tous logés à terre (dans des hôtels locaux qui jonglent actuellement avec les reports et annulations). Certains devraient coucher à bord d'un navire russe.

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14 avril 2014 1 14 /04 /avril /2014 16:40
Un bombardier russe frôle un Airbus d’Air France !

 

 

11/04/2014 latribune.fr

 

Le 14 mars, un avion bombardier russe est passé à à environ 100 mètres d'un A319 d'Air France à 8.000 mètres d'altitude.

 

 

L'équipage d'Air France a entendu le bruit des hélices du bombardier

Peu après son décollage de l'aéroport moscovite de Cheremetievo pour Paris, alors qu'il était à 8.000 mètres d'altitude, l'avion d'Air France a croisé le Tupolev qui effectuait une descente. L'avion militaire russe est passé si près de l'Airbus que les membres d'équipage ont entendu le bruit des hélices du bombardier dont la conception remonte à l'époque soviétique, selon la même source. Air France qui a dénoncé le risque de collision évoqué par le journal russe a déclaré que  l'équipage, "après avoir estimé visuellement que la séparation réglementaire entre l'Airbus A319 et le Tupolev 95 n'était pas assurée, a suivi les procédures internationales en vigueur", selon Air France.

 

photo Air France

photo Air France

Enquête

Selon le journal russe, le pilote d'Air France a dénoncé le danger provoqué par cette proximité dans une note parvenue à Rosaviatsia via le ministère français des Affaires étrangères, ajoute le quotidien russe. Selon une source aéroportuaire citée par Izvestia, l'incident pourrait être lié au départ retardé de l'Airbus qui devait décoller à 14H50 mais s'est envolé seulement à 15H03. Le directeur général du contrôle aérien de la région de Moscou, Igor Moïssenko, a déclaré au journal que le détail des faits et les responsabilités seraient établis à l'issue des travaux de la commission qui enquête sur cet incident.

La distance minimale de sécurité entre deux avions dans le ciel est de 1.000 pieds (305 mètres), observe le quotidien. La direction générale du contrôle aérien de la région de Moscou estime en revanche que cette situation ne présentait aucun danger.

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14 avril 2014 1 14 /04 /avril /2014 16:35
La France et la sécurité en Asie-Pacifique

 

11/04/2014 Sandra Lewinski  - DICoD

 

Le directeur de la Délégation aux affaires stratégiques (DAS), M. Philippe Errera, a présenté  jeudi 10 avril dans les salons de l’Hôtel de la Marine à Paris, la politique de défense et de sécurité de la France en Asie-Pacifique. A cette occasion, il a dévoilé un document intitulé « La France et la sécurité en Asie-Pacifique », en présence d’autorités civiles et militaires françaises et de représentants des principaux partenaires européens de la France.

 

«  Notre prospérité est liée à celle de l’Asie, toute crise dans cette zone affecterait nos intérêts ». Le directeur aux affaires stratégiques (DAS), Philippe Errera, a souligné l’importance d’une politique de défense et de sécurité entre la France et la région Asie Pacifique. La présentation de la brochure «  La France et la sécurité en Asie-Pacifique», à l’hôtel de la Marine le 10 avril a été pour lui l’occasion de rappeler les relations qu’entretient la France avec les pays de cette région et leurs interdépendances croissantes. Dans la continuité du livre Blanc, l’engagement de la France dans cette zone tient aux immenses opportunités qu’offrent ce vaste espace géopolitique, principal moteur de la croissance mondiale ces dernières décennies. «Les exportations de défense en Asie-Pacifique représentent un tiers des exportations totales ce qui contribue au renforcement de l’industrie française» a souligné Philippe Errera.

 

Le directeur aux affaires stratégiques, s’est exprimé aux cotés de son adjoint, Nicolas Regaud et du général Maurin, adjoint au sous-chef plan relation internationale de l’Etat-major des armées (EMA). Ils ont partagé une vision commune sur l’importance de la zone Asie-Pacifique : « Nous devons être en mesure de surveiller, de prévenir et d’agir militairement face à une menace qui porterait atteinte à l’intégrité de notre sécurité». En effet, la France est une puissance de l’océan Indien et du Pacifique. Elle y dispose de territoires et de ressortissants en nombre croissant.

 

Au cours de cette présentation, les différents intervenants ont rappelé que la France a noué des liens étroits avec un grand nombre de pays d’Asie-Pacifique et participe, par sa coopération de défense, à la sécurité de plusieurs d’entre eux. Elle consolide par ailleurs son engagement politique à travers une présence active, le développement de partenariats stratégiques et l’intensification de ses réseaux de coopération. L’océan Indien est une « zone de transit majeure pour le commerce international». Des actions conjointes ont été menées pour enrayer les menaces communes telles la piraterie ou la prolifération des armes. « L’opération Atalante illustre le fait que cette zone est non seulement importante pour la France mais aussi pour l’Union européenne » a insisté Nicolas Regaud.

 

Au delà de ses engagements multilatéraux, la France souhaite aider les pays de la zone Asie-Pacifique à renforcer leur souveraineté. Le général Maurin a insisté sur le fait qu’il n’y avait pas de changement de posture sur la région Asie-Pacifique : « Le  dispositif global sur place sera maintenu. Malgré des réductions d’effectifs, il ne s’agira pas de faire moins mais autrement en agissant partout où cela sera nécessaire».

 

Cette plaquette, issue de la collaboration entre différents services du ministère de la Défense et du ministère des Affaires étrangères, existe en français et in english

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14 avril 2014 1 14 /04 /avril /2014 11:55
L'actualité Défense en 5'


14/04/2014 Bouly

 

L'Actu Def, votre rendez-vous du lundi. Retrouvez l'essentiel de l'actualité de la Défense de la semaine passée et les évènements à venir.

 

La photo de la semaine. Pour la première fois, un hélicoptère NH90 de l’armée de Terre a apponté à bord du porte-avions Charles de Gaulle. L’info dans le détail.

 Le chiffre de la semaine. Les résultats d’une enquête de satisfaction, réalisée en décembre 2013, sont très encourageants : 73 % des jeunes jugent la Journée défense et citoyenneté (JDC) intéressante. C’est la présentation des armées qui est, toujours selon cette enquête, le thème le plus marquant de la JDC.

 Ce qu’il ne fallait pas manquer. Jean-Yves Le Drian a remis le 9 avril le prix de la réserve militaire à deux entreprises partenaires du ministère de la Défense dans le cadre de la Journée nationale du réserviste. Voir la vidéo.

 Ils ont dit. « Atalante est une success story européenne et française. Française puisque la France est nation fondatrice et premier contributeur historique de moyens militaires.  C’est un succès européen car la mission est efficace : la piraterie est jugulée depuis le lancement de l’opération. » Le contre-amiral Hervé Bléjean, qui a commandé, du 6 décembre 2013 au 6 avril 2014, la force navale européenne en opération de lutte contre la piraterie Atalante (EUNAVFOR Somalie/Opération Atalante).

 

 Demandez le programme ! Mardi 15 avril, remise du rapport d'enquête relatif à l'égalité femmes - hommes et à la prévention des risques de harcèlement sexuel et moral dans les armées au ministre de la Défense. 

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14 avril 2014 1 14 /04 /avril /2014 11:55
« Le cyber entre dans l’art de la guerre »

 

14/04/2014 Asp. Camille Martin  -  DICOD

 

Description synthétique du combat cyber-électronique, mise en perspective historique et prospective concrète, Attention : Cyber ! n’est pas un ouvrage réservé aux seuls spécialistes du monde cyber. Avec ce livre généraliste, le colonel Bonnemaison et le lieutenant-colonel Dossé souhaitent démontrer l’importance du cyber et de la guerre électronique dans les conflits d’aujourd’hui et la nécessité d’une cyberdéfense performante.
Rencontre avec les deux auteurs.

 

Pourquoi ce livre ?

Col Bonnemaison : Nous avons pensé qu’il était temps pour nous de montrer l’expertise que pouvaient avoir les armées dans le cyber. Aujourd’hui, nous allons bien plus loin que la simple protection contre la cybercriminalité. La cyberdéfense est devenue un domaine de souveraineté pour les états. Dans ce cadre, nous avons souhaité conduire une réflexion partant d’une approche militaire fondée sur des cas concrets historiques, pour ébaucher ensuite une vision plus prospective.

L’idée d’écrire à deux est particulièrement intéressante. Certes, nous partons d’un tronc commun dans notre formation d’officier, mais nous l’avons tous deux enrichi d’un parcours opérationnel et académique varié. Cela nous a vraiment permis d’approfondir nos recherches et de couvrir la problématique sur un spectre très large.

 

Quels sont les points abordés ?

Lcl Dossé : Contrairement à l’impression que nous pouvons avoir, nous ne partons pas de rien dans le cyber. Dans nos travaux de recherche, nous sommes donc remontés au début des télécommunications et nous avons regardé en quoi celles-ci changeaient l’art de la guerre. Et en particulier comment les combats sur les réseaux s’intégraient aux autres opérations. Ainsi, nous partons de la guerre de Sécession et nous reprenons tous les conflits importants, en donnant des exemples pour illustrer chaque période et bien montrer la continuité dans ce champ d’action. Au final, les techniques changent mais les tactiques et les stratégies varient peu. Dans une deuxième partie, nous avons fait quelque chose de beaucoup plus classique : stratégie et acteurs, géopolitique du numérique. Il s’agit de savoir qui sont les acteurs, comment ils interagissent entre eux et quels est leur poids réel. Dans une troisième partie, nous sommes allés vers des cas plus concrets. Enfin, nous terminons sur une note de prospective.

 

A qui s’adresse ce livre ?

Col Bonnemaison : Le public est assez large. Au départ, c’était un public de spécialistes qui sont intéressés par la stratégie en général. Aujourd’hui, il y a aussi bien des étudiants et des chercheurs des domaines informatique (et télécommunications), sciences politiques, juridique et géopolitique que des particuliers qui s’interrogent sur les équilibres générés par cette notion de puissance du numérique. Il y a également des personnes qui entendent parler tout le temps de cyber mais qui ne voient pas à quoi cela correspond. Au final, c’est un bon livre généraliste qui balaie très large sur toutes les problématiques cyber. Ce n’est pas un ouvrage réservé aux spécialistes du monde cyber.

 

« Dès maintenant perdre dans le cyber, c’est perdre tout court », pouvez-vous nous expliquer cette phrase ?

 

Col Bonnemaison : Le cyber est une condition nécessaire mais non suffisante. C'est-à-dire que nous ne nous inscrivons pas comme des spécialistes qui vont vous dire : « Il n’y a plus que le cyber qui compte aujourd’hui dans un conflit. » En revanche, nous affirmons que nous ne pouvons pas nous permettre de faire l’impasse sur le cyber parce que, dans ce cas, nous sommes sûrs de perdre le combat de demain. Donc, condition nécessaire mais non suffisante.

Lcl Dossé : Quand nous regardons au niveau historique, à chaque fois qu’une unité a fait l’impasse dans le domaine des télécommunications, à chaque fois cette unité a perdu. Donc ce n’est pas un facteur de victoire en tant que tel mais, en tout cas, négliger le cyber est un facteur de défaite. C'est-à-dire que pour celui qui ne fait pas attention à la technologie de son temps, ce n’est pas cela qui va le faire gagner mais cela peut le faire perdre. Et, généralement, ça le fait perdre…

 

Le colonel Aymeric Bonnemaison travaille à l’état-major de l’armée de Terre, où il s’occupe plus particulièrement du système de force de commandement et maîtrise de l’information. Le lieutenant-colonel Stéphane Dossé est adjoint de l’officier de lutte informatique défensive à l’état-major des armées. Il a également une fonction opérationnelle au sein du Centre de planification et de conduite des opérations (CPCO). Ils ont écrit Attention : cyber ! Vers le combat cyberélectronique à titre personnel.

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14 avril 2014 1 14 /04 /avril /2014 11:55
Armée de l'air. Les militaires réalisent un exercice dans la Hague

 

11 Avril ouest-france.fr

 

Pendant quinze jours, l'Armée de l'air réalise un exercice dans la Hague. But de l'opération : tester le dernier système de défense, baptisé Mamba, autour des sites sensibles.

 

Pendant quinze jours, les militaires investissent les hauteurs de Vauville, dans la Hague. De là, ils ont une place de choix pour surveiller le chantier de l'EPR de Flamanville et l'usine Areva de retraitement des déchets nucléaires. L'Armée de l'air est venue ici pour tester son dernier système de défense sol-air, lancé en 2010 et baptisé Mamba.

 

Objectif de cette opération : s'assurer de la bonne protection des sites sensibles en cas d'intrusion, comme le prévoit le plan Ammonite. « L'idée, c'est d'être capable de faire face à un événement, comme par exemple l'attentat du 11 septembre 2001 à New York », résume Frédéric Hourdé, commandant de l'escadron sol-air Tursan, de la base aérienne de Mont-de-Marsan.

 

A tour de rôle, les équipes testent le matériel de radio, s'assurent que les communications sont bien transmises aux autres postes, regardent si les radars, d'une portée de 100 km, fonctionnent bien etc. Un exercice en conditions réelles, avec les vrais missiles en moins, qui permet aussi de vérifier que les moindres recoins du secteur n'échappent pas à la vigilance de l'armée de l'air.

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14 avril 2014 1 14 /04 /avril /2014 11:50
Le Super Puma décolle de la frégate Aquitaine

Le Super Puma décolle de la frégate Aquitaine

 

14/04/2014 Armée de l'air

 

Du 31 mars au 11 avril 2014, un Super Puma de l’escadron de transport, d’entraînement et de calibration (ETEC) 65 «GAEL», stationné sur la base aérienne 107 de Villacoublay, a participé à l’édition 14.1 de Joint Warrior sur le territoire écossais.

 

Déployé du 2 au 8 avril à Prestwick (Écosse), le Super Puma de l’ETEC a réalisé des missions de transport logistique et d’autorités au profit des bâtiments participant à l’exercice, notamment la frégate multi missions (FREMM) Aquitaine, récemment mise en service.

 

Interarmées et interallié Joint Warrior a réuni une dizaine de nations membres de l’Otan. Il s’agit d’un exercice de niveau supérieur organisé deux fois par an au printemps et à l’automne, au Royaume-Uni.

 

L’édition 14.1 a été dédiée principalement à des manœuvres maritimes.

 

Super Puma et CH-47 Chinook

Super Puma et CH-47 Chinook

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14 avril 2014 1 14 /04 /avril /2014 11:50
photos Marine Nationale

photos Marine Nationale

 

14/04/2014 Marine nationale

 

La frégate multimission (FREMM) Aquitaine et son hélicoptère embarqué Caïman marine participent depuis le 31 mars à l’entraînement majeur britannique Joint Warrior 14.1. Cet entraînement rassemble 9 nations de l’OTAN et une nation partenaire (Royaume-Uni, Etats-Unis, France, Belgique, Allemagne, Pays-Bas, Canada, Danemark, Norvège et Nouvelle-Zélande). Pas moins de 23 bâtiments, trois sous-marins, une quarantaine d’aéronefs ainsi que 13 000 marins y participent. Il prépare les forces à œuvrer conjointement contre de multiples menaces.

 

La FREMM au cœur du dispositif

L’objectif principal de Joint Warrior 14.1 est de parvenir à un degré de coopération élevé et à un niveau d’entraînement collectif de qualité pour tous les participants. En respectant une montée en puissance progressive, la FREMM Aquitaine conduit à la fois des opérations de basse et haute intensité, et ce dans tous les domaines. « Intégrer une force de la coalition est la première étape et cela passe notamment par des communications régulières et solides avec les autres bâtiments et les états-majors embarqués. L’étape suivante réside dans la capacité à digérer un flux permanent d’informations à un rythme soutenu, puisque nous recevons plus d’une centaine de messages par jour, qu’il faut ensuite traiter et analyser pour conduire notre action. Enfin, la conduite en elle-même offre aux équipes de quart des opportunités d’entraînement de qualité avec nos alliés, quel que soit le domaine de lutte », déclare le capitaine de corvette Jocelyn Delrieu, commandant adjoint opérations de la FREMM.

 

De redoutables capacités dans le combat aéronaval

Les entraînements se poursuivent au fil des jours et des nuits, dont une partie consacrée à des entraînements de lutte anti-sous-marine, appelés CASEX. De plus en plus élaborés, ils consistent à repérer, analyser et éliminer des menaces sous-marines potentielles tout en escortant le porte-hélicoptère britannique Illustrious, le bâtiment amphibie Bulwark ainsi que le pétrolier-ravitailleur Orangeleaf britanniques, aux côtés de la frégate danoise de type FFH Triton. Passage à la vitesse supérieure avec le CASEX C12 confrontant le couple FREMM-Caïman au sous-marin nucléaire d’attaque britannique Torbay. Prises de contact et engagements s’enchaînent, faisant monter la pression de l’équipage, engagé dans une lutte anti-sous-marine et anti-aérienne intense.

 

Le Caïman Marine à l’épreuve du feu

Pour cet entraînement opérationnel majeur, l’Aquitaineembarque un hélicoptère de combat Caïman Marine, véritable système d’arme à part entière qui augmente très significativement les capacités d’action de la FREMM. Sa grande manœuvrabilité et son agilité lui permettent d’assurer des missions de lutte anti-sous-marine, anti-surface et de contre-terrorisme de jour comme de nuit, même dans de très mauvaises conditions météo. Depuis le début de Joint Warrior, l’hélicoptère est prêt en permanence à répondre au signal de l’officier quart opérations pour décoller en quelques minutes seulement.

 

Interopérabilité validée pour la FREMM

Depuis quelques jours, le rythme s’intensifie pour l’Aquitaineet les autres bâtiments principalement américains, britanniques et néerlandais qui, dans le cadre du scénario de l’exercice, composent la Multinational Task Force (MNTF). Leur mission consiste à rétablir l’autorité du gouvernement de Pastonia, pays fictif correspondant géographiquement à l’Écosse, lequel se trouve très affaibli par une guerre civile qui l’oppose aux rebelles de la People’s Republic of Pastonia (PRP).

L’Aquitaine est intégrée au sein du Task Group 315.02.01. Elle couvre un large spectre de missions : escorter les forces amphibies avec la frégate américaine Ross, relever la frégate anti-sous-marine Kent et soutenir le bâtiment amphibie Argus, afin de le protéger de menaces sous-marines.

De telles luttes nécessitent la capacité de pouvoir durer sur une zone d’opérations. Pour cela, la FREMM a réalisé plusieurs ravitaillements à la mer avec les pétroliers-ravitailleurs britannique et hollandais : Orangeleaf et Amsterdam. Dans un contexte de tension, il est  indispensable de pratiquer régulièrement ces manœuvres délicates. Elles améliorent la rapidité d’exécution et favorisent l’interopérabilité entre les bâtiments.

 

Patrouille maritime et chasse aux mines

L’interopérabilité avec des aéronefs de patrouille maritime, véritables éclaireurs de la force, fait également partie des attentes de l’exercice. Ils patrouillent pendant de longues heures et transmettent la position des sous-marins et bâtiments des rebelles PRP à l’ensemble des membres de l’Alliance (MNTF). Participant à des missions de reconnaissance terrestre appelées ISTAR, ils fournissent aussi des informations capitales à la conduite des diverses opérations.  Parallèlement à cela, au large de Luce Bay, et intégrés aux Task group 315.05, on retrouve les chasseurs de mines alliés - dont l’Andromède - qui agissent sans discontinuer pour quadriller et sécuriser la zone la plus exposée aux mines dérivantes et mines de fond.

 

Vérification des capacités militaires de la FREMM

Dans les jours à venir, la FREMM Aquitaine, couplée au Caïman Marine, continuera son parcours vers le Nord de l’Écosse en conduisant des actions de lutte anti-sous-marine par petits fonds, de lutte anti-piraterie au sein d’un archipel ou encore de lutte contre des aéronefs dans des reliefs montagneux. Ce type d’actions complexes, proche de ce que pourrait vivre le bâtiment sur de prochains théâtres d’opérations, contribuera à la poursuite de l’entraînement de cette unité de premier rang, parée à faire face à toute menace.

Comme l’indique le capitaine de vaisseau François Drouet, commandant la frégate Aquitaine, « Cette première participation à Joint Warrior permet de perfectionner le niveau opérationnel de l’équipage dans un exercice interallié de haut niveau. C’est un rendez-vous important pour la vérification des capacités militaires du bâtiment de par la variété et la densité des situations rencontrées. Il nous permet également de mesurer notre niveau d’intégration au sein de l’exercice avec les autres nations de l’OTAN. Jusqu’ici, l’Aquitaine répond parfaitement à nos attentes en menant de multiples missions avec rapidité et précision. »

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14 avril 2014 1 14 /04 /avril /2014 11:45
TCHAD : visite du GDA Philippe Boussard à N’Djaména.

 

14/04/2014 Sources : EMA

 

Du 28 au 30 mars 2014, le général de division aérienne (GDA) Philippe Boussard, commandant le centre multimodal du transport (CMT), s’est rendu sur la base « Kosseï » de N’Djamena pour rencontrer les unités de l’armée de l’air engagées au sein de la force Epervier.

 

Le GDA Boussard s’est rendu sur le théâtre tchadien afin d’effectuer un point de situation dans le cadre de la régionalisation des opérations dans la BSS. Cette régionalisation fera de N’Djamena le nouveau centre de gravité de la zone. A terme, les flux logistiques (munitions, nourritures, carburant,…) seront ainsi centralisés sur la capitale tchadienne.

 

Les militaires de la force Épervier assurent deux missions permanentes : ils apportent un soutien aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes, conformément à l’accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad et sont en mesure de garantir, si nécessaire, la sécurité des ressortissants français résidant au Tchad.

 

Depuis le 31 mars, la force Epervier est sous le contrôle opérationnel de la force Serval dans le cadre de la régionalisation des opérations dans la bande sahélo-saharienne. D’autres étapes marqueront cette montée en puissance, dont l’apogée sera marquée par le transfert du poste de commandement unique des opérations de Bamako vers N’Djamena.

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14 avril 2014 1 14 /04 /avril /2014 10:55
Première mondiale : Dassault fait voler un drone militaire avec un Rafale et un Falcon - video

 

14/04/2014 Par

 

VIDÉO - Le groupe français a révélé qu'il avait réalisé le 20 mars 2014 un vol en patrouille du nEUROn, le drone de combat furtif, avec un Rafale et un Falcon 7X.

 
Dassault Aviation* a révélé qu'il avait réalisé le 20 mars 2014 un vol en patrouille du nEUROn, le drone de combat furtif, avec un Rafale et un Falcon 7X. C'est la première fois, explique le groupe, qu'un drone militaire effectue un vol en formation avec d'autres appareils, en l'occurence un Rafale et un Falcon 7X et deux autres appareils de prises de vue qui ont permis de réaliser des images. Celles-ci fascineront tous les passionnés d'aéronautique et le grand public. La vidéo mise en ligne montre le ballet des avions qui se côtoient et évoluent en parallèle puis s'écartent. Tous ceux qui ont l'habitude d'admirer depuis le sol les évolutions de la Patrouille de France apprécieront ces images et ces étonnants angles de vue.

«Un tel vol est très complexe à organiser: pour chacune des figures à enchaîner, il faut que se retrouvent dans un même espace de travail, au même moment, des aéronefs venant de points d'attente distincts et affichant des performances de vol différentes» explique le groupe. «Il a fallu se prémunir des risques d'interférences, comme les turbulences aérodynamiques des appareils entre eux, et des risques de perturbation dans les communications entre le nEUROn et sa station de contrôle au sol» ajoute-t-il.

 

Un vol de près de 2 heures au-dessus de la Méditerranée

L'opération au cours de laquelle l'avion sans pilote a évolué avec quatre avions avec des pilotes à bord est un défi technologique. Elle a duré 1 h 50 mn au-dessus de la Méditerranée pendant plusieurs centaines de kilomètres. «Cela illustre notre maîtrise des technologies les plus avancées. Nos compétences dans les domaines civils et militaires s'enrichissent mutuellement pour concevoir et produire des avions d'exception au service des armées et des utilisateurs de Falcon» explique Eric Trappier, Président-Directeur général de Dassault Aviation.

Le premier vol de nEUROna eu lieu le 1er décembre 2012 et a ouvert la voie à une campagne d'essais de deux ans. Il a depuis, réalisé plusieurs dizaines de vols. Le premier démonstrateur d'avion de combat sans pilote, conçu par Dassault Aviation en coopération avec plusieurs industriels européens, est le précurseur d'un chasseur de nouvelle génération. Les drones ont vocation à être utilisés seuls ou en formation aux côtés d'avions de combat avec pilote à bord, d'ici à 2030.

 

* Dassault Aviation est une société du groupe Dassault, propriétaire du Figaro.

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14 avril 2014 1 14 /04 /avril /2014 10:30
Sagem : nouveau succès à l’international de la centrale de pointage SIGMA 30 sur les systèmes d’artillerie PzH 2000

 

Paris, le 14 avril 2014 Sagem (Safran)

 

Sagem (Safran) a signé avec l’industriel allemand KMW (Krauss Maffei Wegmann) un contrat portant sur l’intégration de centrales de navigation et de pointage SIGMA 30 pour l’ensemble des systèmes d’artillerie chenillés PzH 2000 destinés à l’Emirat du Qatar (*).

La centrale de pointage SIGMA 30 a été conçue par Sagem pour conférer aux systèmes d’artillerie à longue portée une capacité de tirs d’emblée très précise en l’absence de GPS. Par ses performances, elle autorise des déploiements en pièces réparties, contribuant ainsi à la mobilité et à la protection d’un dispositif d’appui. Totalement autonome sur la pièce, la SIGMA 30 opère à l’abri des actions adverses de brouillage et de leurrage.

 

Sagem Sigma 30 on Caesar - Photo Ph Wodka-Gallien - Sagem

Sagem Sigma 30 on Caesar - Photo Ph Wodka-Gallien - Sagem

Faisant appel à une technologie gyrolaser numérique de grand périmètre optique, SIGMA 30 tire profit du haut niveau de maîtrise industrielle de Sagem dans les systèmes de navigation et les senseurs inertiels. Les centrales SIGMA 30 sont produites en France dans l’établissement de Sagem à Montluçon.

Avec ce contrat, Sagem consolide son offre de systèmes de navigation et de pointage auprès des forces terrestres. La famille SIGMA 30 est sélectionnée sur plus de 40 systèmes d’artillerie dans vingt pays, dont le système Archer (BAE), le Caesar de Nexter Systems destiné à la France et à l’international, le système sur roues Nora (SDPR), le lance-roquettes unitaires M270 Mars 2 de l’Otan (Airbus Defense Systems), et le mortier mobile 2R2M (Thales).

La SIGMA 30 a prouvé son efficacité au combat. Intégrée au canon Caesar de l’armée de Terre, SIGMA 30 a contribué à l’efficacité de l’artillerie française dans les environnements les plus sévères, en Afghanistan, et au Mali pour l’opération Serval.

Sagem maîtrise l’ensemble des technologies inertielles (mécanique, laser, fibre optique, vibrant) et affiche plus de 60 ans de savoir-faire dans les systèmes de navigation civils et militaires opérant dans tous les milieux.

(*) Le PzH 2000 est un canon automoteur chenillé de 155 mm et de 52 calibres apte à frapper jusqu’à une distance maximale de 56 km à une cadence de tir de 9 à 10 coups par minutes.

****

Sagem, société de haute technologie de Safran, est un leader mondial de solutions et de services en optronique, avionique, électronique et logiciels critiques, pour les marchés civils et de défense. N°1 européen et n°3 mondial des systèmes de navigation inertielle pour les applications aéronautiques, marines et terrestres, Sagem est également n°1 mondial des commandes de vol pour hélicoptères et n°1 européen des systèmes optroniques et des systèmes de drones tactiques. Présents sur tous les continents via le réseau international de Safran, Sagem et ses filiales emploient 7 500 personnes en Europe, en Asie du Sud-est et Amérique du Nord. Sagem est le nom commercial de la société Sagem Défense Sécurité.
Pour plus d’informations : www.sagem.com

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14 avril 2014 1 14 /04 /avril /2014 06:55
Dassault Aviation - K. Tokunaga

Dassault Aviation - K. Tokunaga


 

Saint-Cloud, le 12 avril 2014 - Dassault Aviation

 

Le 20 mars 2014, Dassault Aviation a organisé un vol en patrouille du nEUROn avec un Rafale et un Falcon 7X. C’est la première fois au monde qu’un drone de combat effectue un vol en formation avec d’autres appareils, en l’occurrence un avion d’affaires et un avion de combat. L’ensemble de l’opération a duré 1 h 50 mn et a emmené la patrouille au-dessus de la Méditerranée sur plusieurs centaines de kilomètres.

Pour Eric Trappier, Président-Directeur général de Dassault Aviation : « Cet événement illustre notre maîtrise des technologies les plus avancées. Nos compétences dans les domaines civils et militaires s’enrichissent mutuellement pour concevoir et produire des avions d’exception au service des armées et des utilisateurs de Falcon. »

Un tel vol est très complexe à organiser : pour chacune des figures à enchaîner, il faut que se retrouvent dans un même espace de travail, au même moment, des aéronefs venant de points d’attente distincts et affichant des performances de vol différentes.

Faire évoluer un avion sans pilote à bord avec quatre autres avions pilotés (Rafale, Falcon 7X et deux avions de prises de vues) constituait un défi supplémentaire. Il a fallu se prémunir des risques d’interférences, comme les turbulences aérodynamiques des appareils entre eux, et des risques de perturbation dans les communications entre le nEUROn et sa station de contrôle au sol.

 

A propos de nEUROn

Programme européen de démonstrateur technologique d’UCAV (système d’avion de combat non habité), dont Dassault Aviation s’est vu confier la maîtrise d’oeuvre sous l’autorité de la Direction générale de l’Armement, nEUROn prépare l’avenir en se fondant sur la fédération des savoir-faire en Europe (France, Italie, Suède, Espagne, Grèce et Suisse). Il a pour mission de valider l’acquisition de techniques complexes et représentatives de la totalité des systèmes de mission : fonction pilotage et furtivité de haut niveau, tir d’armements air-sol réels depuis une soute interne, insertion dans un environnement C4I, processus novateurs en matière de coopération industrielle, etc. Le premier vol du démonstrateur a eu lieu le 1er décembre 2012 et a ouvert la voie à une campagne d’essais de deux ans. Le nEUROn a, depuis, réalisé plusieurs dizaines de vols.

 

A propos de Dassault Aviation

Avec plus de 8 000 avions militaires et civils livrés dans 83 pays depuis 60 ans et représentant plus de 28 millions d’heures de vol, Dassault Aviation dispose d’un savoir-faire et d’une expérience reconnus dans la conception, le développement, la vente et le support de tous les types d’avion, depuis l’appareil de combat Rafale jusqu’à la famille de business jets haut de gamme Falcon en passant par les drones militaires. En 2013, le chiffre d’affaires de Dassault Aviation s’est élevé à 4,59 milliards d’euros. La société compte près de 11 600 collaborateurs.

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14 avril 2014 1 14 /04 /avril /2014 06:55
Le 4 e RCh est arrivé à Gap en 1983. - photo 4e RCH

Le 4 e RCh est arrivé à Gap en 1983. - photo 4e RCH

 

12/04/2014 Par J.-X.P. -  .ledauphine.com

 

Le 4e Régiment de chasseurs de Gap s’apprête à vivre, lundi 14 et mardi 15 avril, deux jours de cérémonies et de festivités en l’honneur du 60e anniversaire de sa recréation. Des festivités qui seront couplées avec la Saint-Georges, patron de la cavalerie, qui sera pour l’occasion avancée de quelques jours.

 

Le “4” a été reconstitué en 1954 pour partir en Indochine. Le conflit s’arrêtant, il fut envoyé en Tunisie puis en Algérie. Il rentra en France en 1963, rejoignant la garnison de La Valbonne, près de Lyon. Il est arrivé à Gap en 1983.

 

Ces festivités, qui célébreront également les 160 ans de la bataille de Balaklava (Guerre de Crimée) et les 100 ans de la Grande Guerre, seront notamment marquées lundi par le baptême du complexe sportif du 4e , du nom de Le Bailly de la Falaise. Ce dernier fut capitaine du régiment et triple champion olympique d’escrime au début du XXe siècle. Pour cette occasion, deux athlètes, Jonathan Bonnaire et Vanessa Galantine qui font partie des meilleurs de leur discipline, seront présents. Les licenciés du Gap-escrime ont été invités à se mesurer à eux. Le soir se déroulera le concert de la fanfare du 27e BCA dont une partie des recettes sera reversée aux blessés de l’armée de terre.

 

Mardi, les nouveaux insignes du régiment seront remis et la place d’Armes sera baptisée du nom du Général Alain de Boissieu, entre autres, compagnon de la Libération et capitaine, en Algérie, du “4” de 1956 à 1958.

 

À noter qu’il s’agira également du 30e anniversaire de l’inauguration de la caserne Guillaume du nom du général Augustin Guillaume né en 1895 à Guillestre - commune dont il fut maire - et mort quelques jours avant, en mars 1983.

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13 avril 2014 7 13 /04 /avril /2014 11:55
Innovation : la boussole épicritique : le guidage tactile (3/12)

 

11/04/2014 DGA

 

Faire passer des messages simples ou élaborés sans les yeux, la bouche ou les mains, c’est possible grâce à la boussole épicritique. Ce système, composé de cellules vibrantes disposées sur une ceinture, est piloté à distance par une simple application Android sur smartphone.

 

Avancer, reculer, stop ! Toutes les informations sont transmises sur la peau. Astucieux et surtout universel… Si le principe a été inventé en 1986 par Jean-Claude Germain (PDG de Caylar) puis embarqué à bord d’une navette spatiale en 1988 pour des tests avec Jean-Loup Chrétien, la commercialisation n’a jamais semblé aussi proche. En effet, la boussole épicritique pourrait bien faire l’objet dans les prochains mois d’une procédure Rapid entre la DGA et cette PME implantée dans l’Essonne.

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13 avril 2014 7 13 /04 /avril /2014 11:55
Terre Information magazine n°253 est en ligne

 

08/04/2014 Armée de Terre

 

Les « Rencontres 2020,la Défense ensemble », le Guépard numérisé, la mémoire par l’action, les forces terrestres et le SMA dans l’océan Indien, les évolutions de la préparation opérationnelle, des Marines dans les garrigues, l’envol des dragons, les indestructibles de 1942, des idées de livres et de sorties, la bande dessinée...

Le TIM n° 253 vient de sortir, pour vous informer et vous divertir !

 

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13 avril 2014 7 13 /04 /avril /2014 11:55
FAA : Exercice de treuillage pour l’Alouette III

 

 

11/04/2014 Sources : EMA

 

Le 27 mars 2014, au large de Fort-de-France, l'hélicoptère Alouette III de l’escadrille 22S, actuellement embarqué sur la frégate de surveillance (FS) Germinal a conduit un exercice de treuillage avec la vedette SNS 146 Commandant Nicole de la société nationale de sauvetage en mer (SNSM).

 

Habituée à travailler sur les plateformes hélicoptères des bâtiments de la Marine, l’Alouette III compte, parmi ses missions, la capacité au sauvetage en mer. L’équipage s'est ainsi exercé au treuillage de plongeur et de civière sur la plage avant du Commandant Nicole. C’est une opération délicate car il s’agit de récupérer un homme sur une surface mouvante d’environ un mètre carré.

 

La vedette de la station de la SNSM de Fort-de-France est la plus importante de Martinique. Vedette de type « V1 », de 14 mètres de long, insubmersible et autoredressable, elle est mise en œuvre par un équipage de bénévoles, disponible sept jours sur sept, pour porter secours en mer dès que le centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (CROSS) Antilles-Guyane la sollicite.

 

Cet entraînement est primordial pour l’équipage de l’Alouette III, toujours susceptible d'intervenir sur n’importe quel type de navire. S'entraîner dans des conditions délicates sur une vedette en route, de plus petite dimension qu’une frégate, permet notamment d’améliorer la coordination mutuelle entre le pilote, le treuilliste, et le plongeur.

 

Pour les bénévoles de la SNSM, il s’agit se familiariser avec les moyens de sauvetage présents en Martinique, avec lesquels ils pourraient être amenés à interagir en cas réel de sauvetage en mer.

 

Dans le cadre de leurs missions, les forces armées aux Antilles (FAA) mènent des actions de coopération régionale et entretiennent des relations privilégiées avec l’ensemble des nations présentent dans la zone maritime Antilles. Parallèlement à leur mission de protection du territoire national, de prévention et de préservation des intérêts français, elles sont engagées dans la lutte contre le narcotrafic dans leur zone d’action. Elles sont également mandatées pour mener des opérations de secours d’urgence d’aide aux populations sinistrées. A ce titre, dans le cadre d’actions interministérielles menées par la France au titre de la coopération régionale, les FAA interviennent régulièrement au profit d’Haïti.

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13 avril 2014 7 13 /04 /avril /2014 11:45
EFS : instructions au profit des forces nigériennes, sénégalaises et béninoises

 

 

11/04/2014 Sources : EMA

 

Du 15 février au 21 mars 2014, les instructeurs des éléments français au Sénégal ont mené, dans le cadre de la coopération régionale, trois actions d’instruction auprès de militaires nigériens, sénégalais et béninois.

 

Niger

 

Du 15 février au 7 mars 2014, sept instructeurs des éléments français au Sénégal (EFS) se sont rendus à Tondibiah, au nord de Niamey, pour réaliser un stage de tir au combat au profit de 50 élèves officiers d’active (EOA) de l’école de formation des officiers des forces armées nigériennes (EFOFAN).

 

L’objectif de ce stage était de former les tireurs à la maîtrise de leur arme en toute circonstance et de les entrainer au tir de combat de 5 à 15 mètres et de 25 à 200 mètres.

 

La cérémonie de remise des diplômes clôturant le stage a été présidé par le colonel-major, commandant la formation des FAN. Ce dernier a rappelé le très grand intérêt que porte le Niger au soutien des EFS dans le cadre de la formation initiale de ses jeunes officiers.

 

Sénégal

 

Du 24 février au 7 mars, un détachement d’instruction opérationnelle  des EFS, s’est rendu au centre d’entraînement tactique n° 2 (CET 2) de Dodji. Dans un cadre semi-désertique, cette action de formation avait pour objectif de procéder à la mise en condition avant projection (MCP) du centre opération (CO) d’un bataillon sénégalais appelé à relever un bataillon actuellement déployé au Mali dans le cadre de la MINUSMA.

 

Ce stage a permis de préparer les stagiaires sénégalais de manière réaliste à leur engagement sur le théâtre malien.

 

Durant cette formation, les stagiaires ont reçu la visite chef d’état-major de l’armée de terre sénégalaise. Ce bataillon sénégalais rejoindra, début avril, Sévaré ou Kidal en République du Mali pour une mission d’un an.

 

Bénin

 

Du 8 au 21 mars 2014, un détachement  d’assistance opérationnelle (DAO) « feux  dans la profondeur » (FDP) des EFS s’est rendu au Bénin pour conduire une action de formation dans le domaine de l’artillerie. Cette mission de coopération, qui  s’est déroulée à Kana, à une centaine de kilomètres au nord-ouest de Porto Novo, consistait à former une section de mortiers lourds du 1er bataillon d’artillerie mixte des forces armées béninoises (FAB).

 

La première semaine a été dédiée aux savoir-faire artillerie spécifiques et la deuxième à la manœuvre de la section mortier. Un exercice de synthèse a concrétisé ces deux semaines de formation.

 

Lors de l’exercice de synthèse, la présence d’un représentant du chef d’état-major de l’armée de terre des FAB et de l’attaché de défense a montré toute l’importance donnée par le Bénin à cette nouvelle formation artillerie.

 

Depuis 2011, les EFS constituent un « pôle opérationnel de coopération à vocation régionale » en Afrique de l’ouest. A ce titre, ils conduisent des actions de coopération militaire opérationnelle bilatérale et régionale visant à accompagner les États africains dans le renforcement de leur sécurité collective. Majoritairement tournés vers la coopération militaire opérationnelle en Afrique de l’Ouest, les EFS ont par ailleur la capacité d’accueillir, de soutenir et de commander une force projetée, comme cela a été lors du lancement de l’opération Serval en janvier 2013.

EFS : instructions au profit des forces nigériennes, sénégalaises et béninoises
EFS : instructions au profit des forces nigériennes, sénégalaises et béninoises
EFS : instructions au profit des forces nigériennes, sénégalaises et béninoises
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12 avril 2014 6 12 /04 /avril /2014 11:55
Le 4X4 blindé Aravis fait face à 79 concurents dans le monde. (crédit photo Yves Debay, Nexter)

Le 4X4 blindé Aravis fait face à 79 concurents dans le monde. (crédit photo Yves Debay, Nexter)

 

 

01/03/2013 Par Véronique Guillermard – LeFigaro.fr

 

Détenu à 100% par l'État, le fabricant français de matériels militaires terrestres monte en puissance à l'exportation.

 

C'est une révolution discrète mais cruciale. En quelques années, Nexter (l'ex-Giat Industrie) a inversé le balancier entre la commande nationale et l'exportation. Les contrats export ont représenté 75% des 862 millions d'euros des nouvelles affaires signées en 2012. Le groupe vient d'ailleurs d'annoncer la signature d'une commande de 37 canons autotractés Caesar en Indonésie pour une valeur de 115 millions d'euros.

 

Une percée à l'international qui est d'autant plus belle que la concurrence est devenue redoutable. 80 fabricants de véhicules blindés légers - comme le gros 4X4 armé Aravis de Nexter -, dont 12 occidentaux se battent sur ce segment de marché. On compte 27 acteurs dont 12 européens et américains sur celui des munitions, 35 dont 29 dans les BRICS sur celui des blindés moyens... mais seulement 14 spécialistes des chars de bataille dont 5 en Europe et en Amérique du Nord.

 

Un contrat d'artillerie géant en Inde

 

«Dans un monde de plus en plus incertain, les opportunités sont nombreuses et Nexter a des atouts pour les transformer en réussite», estime Philippe Burtin, PDG du groupe détenu à 100% par l'Etat. Et d'abord une gamme de produits renouvelés et enrichis que l'on retrouve en compétition sur tous les grands appels d'offres dans le monde.

 

Le VBCI, le véhicule blindé de combat d'une valeur catalogue de 4 millions d'euros, est en short list au Canada qui veut acheter 138 engins. «Ni Boxer, ni Patria ne sont là. Nous avons comme rival l'américain General Dynamics et son véhicule à roues Piranha», note Philippe Burtin. Ottawa devrait choisir son fournisseur cette année, les armées canadiennes piaffant d'impatience depuis 2009, année de la remise des premières offres, de moderniser leur parc.

 

Au Danemark, Nexter et son rival américain s'affrontent également à l'issue des premières sélections pour un contrat de 250 blindés. Mais ils doivent aussi faire face à trois autres groupes porteurs d'offres pour des engins à chenilles. L'arbitrage des Danois est attendu en 2014.

 

Le VBCI est aussi en lice aux Emirats Arabes Unis pour une commande géante de 700 exemplaires. A la clef, un partenariat industriel assorti d'un transfert de technologie: Abu Dhabi veut développer sa propre industrie d'armements terrestres. L'engin blindé interesse également le Qatar et le Koweit.

 

En Inde, «le grand marché de l'artillerie pour les dix ans à venir», Nexter est seul en lice avec Trajan, son canon tracté de 155 mm, face au groupe industriel Israélien Elbit. L'enjeu? Un énorme contrat pour 1 400 canons.

 

34 VBCI engagés au Mali

 

Après l'Afghanistan, Nexter profite à plein de l'engagement de l'armée française au Mali pour démontrer les capacités de ses matériels. «34 VBCI, 2 canons Caesar et 30 AMX 10RC dont nous assurons la maintenance, sont en opération au Mali», confirme Philippe Burtin.

 

Cette accélération à l'international permettra à Nexter de contrebalancer la baisse attendue des commandes d'équipements destinés à l'armée de terre qui risque, selon plusieurs experts, d'être la grande perdante des arbitrages du gouvernement dans le cadre de la future loi de programmation militaire.

 

Pour l'heure, le contrat de 630 VBCI pour l'armée française n'est pas encore achevé. «Les dernières livraisons sont prévues en 2015 et le VBCI sera prolongé avec un véhicule de tonnage supérieur (32 tonnes) dont le contrat a déjà été notifié», souligne le PDG de Nexter. Il rappelle que le contrat VBCI pour l'armée française représente 30% de la charge de travail des usines françaises du groupe.

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12 avril 2014 6 12 /04 /avril /2014 11:55
200 munitions historiques détruites par les plongeurs démineurs de la Manche à Englesqueville-la-Percée

 

11/04/2014 Marine Nationale

 

Mardi 8 et mercredi 9 avril, le Groupe des plongeurs-démineurs (GPD) de la Marine nationale, basé à Cherbourg, est intervenu à Englesqueville-la-Percée (14) à la suite de la découverte de 200 munitions historiques par un promeneur. Ces munitions datant de la Seconde Guerre mondiale se trouvaient sur la plage, en pied de falaises. Les interventions du GPD Manche y sont fréquentes puisqu’il s’agit de leur 5ème opération de contre-minage sur la plage d’Englesqueville-la-Percée depuis le mois de mai 2010.

 

Pour cette opération, un périmètre de sécurité de 1 000 mètres avait été mis en place, impliquant la mise à l’abri de plusieurs habitations de la commune. Pendant ces deux jours, l’intervention des plongeurs-démineurs s’est articulée en deux phases. Dans un premier temps, le tri des munitions déplaçables et désenroctage des munitions et dans un second temps, la neutralisation des munitions sur l’estran.

 

200 munitions historiques détruites par les plongeurs démineurs de la Manche à Englesqueville-la-Percée

Sur les 200 munitions de mortier et d’artillerie, seulement 10 étaient non-amorcées et donc déplaçables pour un contre-minage en mer. C’est pourquoi, la destruction sur l’estran de la totalité des engins explosifs a été privilégiée par les plongeurs-démineurs de la Marine nationale.

 

Grâce à l’expertise et au professionnalisme des plongeurs-démineurs de la Marine nationale et aux autres moyens de l’État mis en œuvre, l’opération s’est parfaitement déroulée et n’aura duré que deux jours.

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12 avril 2014 6 12 /04 /avril /2014 11:55
Air France Industrie transfère à Roissy la maintenance des AWACS français

L’Armée de l’Air possède 4 Boeing E3F Awacs de Guet Aérien. Deux d’entre-eux devront subir prochainement une grande visite sur le nouveau site de maintenance d’Air France Industrie.  photo Armée de l'Air

 

10 avril 2014 par Philippe Chetail – Aerobuzz.fr

 

La maintenance des Boeing E3F AWACS de l’Armée de l’Air française, assurée par AFI KLM E&M sur l’aéroport de Paris-Le Bourget jusqu’à ce jour, change de site. Pour la première fois, l’un des 4 appareils en service vient d’arriver au hangar H4 de l’Aéroport de Roissy-Charles de Gaulle pour suivre un chantier de grande visite, à mi parcours de son utilisation opérationnelle.

Exit les installations de maintenance du bâtiment Saint Exupéry sur l’Aéroport de Paris le Bourget. La nef du hangar H4 de Charles de Gaulle vient d’être entièrement réaménagée et tous les services vont progressivement être regroupés pour accueillir l’ensemble des fonctions de support au plus près de l’avion de guet aérien : (bureaux, back-office, logistique, assistance technique et configuration des modifications).

Ces infrastructures industrielles modernes qui doivent, à terme, apporter une qualité de service améliorée s’inscrivent dans une démarche plus vaste. En effet, la modernisation et le regroupement à CDG des activités industrielles du nord de Paris font partie du plan Transform 2015, qui vise à renforcer la performance opérationnelle et l’efficacité économique d’ AFI KLM E&M.  [1]

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Le premier AWACS modifié salué par les pompiers de l’aéroport du Bourget avant son décollage. (février 2014) photo AFI KLM E&M / Guillaume Grandin

"Nous avons décidé de transférer cette activité vers Roissy afin de moderniser notre outil industriel et d’assurer la maintenance de cet appareil dans des installations entièrement rénovées" précise Anne Brachet, directrice générale d’Air France Industries. L’objectif de ce déplacement de l’activité, dont l’investissement s’élève à plus de 5 millions d’Euros, est aussi d’offrir encore plus de réactivité et de qualité à la Direction générale de l’Armement (DGA) et à la SIMMAD [2], qui pilotent respectivement les modernisations et le soutien des AWACS au profit l’Armée de l’Air. « Les investissements que nous avons consacrés à de nouvelles infrastructures pour cette flotte sur le site de Roissy-Charles de Gaulle démontrent clairement notre volonté de répondre aux attentes du Ministère de la Défense, et d’être à la hauteur de la confiance qui nous est accordée ». ajoute Anne Brachet.

 

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Le premier AWACS de l’Armée de l’Air, arrivé à Charles de Gaulle attend sa place dans le H4, spécialelement aménagé pour le recevoir. photo K. Plumel

Fort de ces nouveaux atouts, le groupe entend bien démontrer ainsi toute sa valeur ajoutée pour l’Awacs en particulier et pour les flottes militaires en général. Les opérations de maintenance des Awacs mobilisent à ce jour plus de 200 personnes chez Air France Industries.

 

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Un long chantier débute pour cet AWACS de l’Armée de l’Air.  photo AFI-KLM

 

[1] Air France Industries KLM Engineering & Maintenance : Émanation de la générale industrielle d’Air France, Air France Industries (ou AFI) est la marque commerciale de la branche de la compagnie, responsable de la maintenance et de la réparation des avions. La maintenance aéronautique est le troisième métier du groupe Air France-KLM. En complément des services dispensés aux flottes du groupe, cette activité réalise plus d’un milliard d’euros de chiffre d’affaires avec des clients externes.

[2] Structure intégrée de maintien en condition opérationnelle des matériels aéronautiques militaires, la SIMMAD a pour mission d’assurer la meilleure disponibilité des aéronefs du ministère de la défense et d’en maîtriser les coûts.

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12 avril 2014 6 12 /04 /avril /2014 11:55
Du Livre Blanc à la LPM : Quelles conséquences pour l’industrie de Défense et la recherche ?

 

09.04.2014 Cédric LOUIS et Maxime PERACAULA - Membres du Comité de Défense économique de l’ANAJ-IHEDN

 

Du Livre Blanc à la Loi de Programmation Militaire : Quelles conséquences
pour l’industrie de Défense et la recherche ?

 

Cet article vous est proposé par le Comité de Défense économique comme veille pour le secteur de l’industrie de la défense. Les lois de programmation militaire successives chamboule ce secteur industrielle porteur d’emplois et retrace la stratégie historique de la France sur le théâtre mondial. N’hésitez pas à réagir en nous contactant à l’adresse : defense-economique@anaj-ihedn.org

 

Depuis les années 80, les politiques français misent sur une relance de la demande par la dépense publique. Ce qui accroît le déficit public. Or lorsque ce dernier devient trop important, on se rabat sur l’impôt. Aujourd’hui la dette atteint près de 100% du PIB et la croissance ne permet plus de faire face aux intérêts. Les engagements financiers de la France atteignent 2 fois le budget de la Défense, soit près de 60 milliards d’euros. Dans ce contexte, il a été décidé dès 2012 de rédiger un nouveau Livre Blanc, devant donner lieu à une loi de programmation militaire (LPM). L’objectif : adapter l’outil militaire et son industrie aux enjeux de la prochaine décennie. Nous allons nous interroger sur les conséquences industrielles de cette nouvelle réflexion stratégique.

 

Mise en perspective du dernier Livre Blanc et de la future Loi de Programmation Militaire (LPM)

Depuis la professionnalisation des armées de 1996, une succession de réformes ont rendu instable le format de nos armées. Les deux livres-blanc de 2008 et 2013 remettent à plat l’analyse stratégique militaire. Les réponses aux menaces restent identiques, mais c’est le format des forces armées qui est touché, avec une réduction systématique des matériels, effectifs et budgets lors des transcriptions en loi de finance pluriannuelles LPM.

EVOLUTION EN 20 ANS

1994

2008

2013

Forces projetables

120 000 à 130 000 hommes

30 000 à 50 000 hommes

15 000 hommes

Forces aériennes projetables

Plus de 200 avions de combat

90 avions de combat

45 avions de combat

 

Il est à noter qu’un programme de recherche dans une filière industrielle militaire se travaille sur plusieurs décennies et qu’il nécessite une stabilité budgétaire pour sécuriser les commandes et ainsi stabiliser le coût de production. D’autre part, le livre blanc fixe un contrat opérationnel qui détermine les effectifs et moyens lors d’un engagement dans une situation opérationnelle prédéfinie. Ainsi, si l’objectif donné aux armées pour un besoin sur un théâtre d’opération est de 15 000 hommes et 100 camions, le jour J, vous n’aurez que cette intervention possible. Cela s’appelle la Politique d’Emploi et de Gestion des Parcs (PEGP). Objectif : optimiser au maximum, ce qui entraine un travail en flux tendu dans un domaine où les choses ne peuvent fonctionner durablement comme tel.

Le programme Scorpion doit assurer la modernisation des groupements tactiques interarmes, unités du combat au sol.
Le programme Scorpion doit assurer la modernisation des groupements tactiques interarmes, unités du combat au sol.

Cette fragilité politique concernant l’effort de défense vient frapper de plein fouet un pan industriel et technologique de la France. Et ce pan industriel, autant civil que militaire regroupe pour la partie militaire pas moins de 4 000 entreprises, plus de 165 000 emplois dont 20 000 hautement qualifiés, plus de 15 Mds d’euros de chiffre d’affaire dont 25 à 40 % sont des exportations. Les domaines concernés vont de l’aéronautique, la robotique, le spatial, les télécommunications à l’informatique, le cryptage, le transport. Le Livre Blanc de 2008 chiffrait ce lien civilo-militaire : « La France et l’Europe doivent favoriser les synergies entre la recherche civile et la recherche de défense et de sécurité. En effet, 60 % de la recherche financée par la Défense ont des retombées dans le secteur civil, contre 20 % seulement en sens inverse ». D’après Christian Mons, président du GICAT, la perte d’un milliard du budget d’investissement au ministère de la défense représente une perte de 10 000 emplois directs, et autant d’indirects. On sait également que pour 1€ investi par la France dans ses équipements de Défense, le retour d’après le GICAT est de 1,30€ à 1,70€ à termes pour les recettes de l’Etat.

 

Le Livre Blanc et la LPM sont-ils déjà caducs ?

Rappelons tout d’abord que la lenteur du vote de la loi de cadrage budgétaire pluriannuel issue du livre blanc de 2013 entraine un report de commandes d’environ 300 millions d’euros. D’autre part, d’ici à 2019, il va manquer chaque année 2 milliards d’euros à la DGA pour payer toutes ses factures. Au moindre gel de crédit, la Direction basculerait en cessation de paiements. Même si la DGA a l’habitude de jongler avec sa trésorerie, c’est la première fois qu’une loi de programmation militaire va démarrer avec un tel niveau de report de charges.

A ces contraintes de report, nous ajoutons deux habitudes inquiétantes pointés par de nombreux rapports parlementaires. La première est  le recours à des recettes exceptionnelles difficilement maitrisables, et la seconde l’ajustement des gels de crédits par l’investissement, au titre de la réserve interministérielle. Les marges de manœuvre pour la mise en place d’une nouvelle LPM semblent bien réduites.

 

Repenser l’interaction armée/industrie en cercle vertueux pour la croissance et l’emploi

Dans un contexte de défis majeurs pour la France (relance de la croissance, baisse des déficits) il serait important de reconsidérer l’option, à contre-courant, d’augmentation du budget de la Défense. Celle-ci aurait un impact fort, dès lors que les investissements publics seraient ciblés et stratégiques. Ces derniers seraient concentrés dans des zones d’avenir moins rentables ou certaines technologies innovantes et chères, déchargeant les groupes industriels qui pourraient se concentrer sur l’amélioration de leurs exportations (baisse des prix et augmentation des cadences de production) et ainsi l’augmentation des emplois. Il en résulterait une baisse des contributions et soutien à l’emploi pour ce secteur.

N’oublions pas également que le système d’investissements publics dans l’industrie de la défense constitue un puissant outil de politique industrielle. En effet, la plupart des entreprises du secteur de la défense sont aujourd’hui privées. Ce qui signifie que le gouvernement ne peut légitimement pas intervenir dans les politiques d’innovation de celles-ci sauf s’il investit lui-même dans la recherche via des partenariats de développement, d’investissement comprenant un co-financement, via appel d’offre pour le respect les règles de la concurrence. Ces investissements dans la R&D permettent au pays de garder un certain contrôle sur ses technologies qui peuvent s’avérer déterminantes et sensibles.

 

En guise de conclusion…

Dans « Pilote de Guerre », Saint Exupéry s’interroge sur les raisons qui ont amené le pays au bord du gouffre. « Ce ne sont point les matériaux qui sont en cause, mais l’Horloger. […] Et les hommes ont tout sauvé. » Il faut redonner confiance en l’homme pour qu’il puisse exploiter ses qualités d’innovateur et de producteur en donnant un souffle aux entreprises, à commencer par celles du secteur militaire, à la pointe des technologies et au carrefour de si nombreux emplois en France.

 

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12 avril 2014 6 12 /04 /avril /2014 11:45
Tchad : le GAAO en renfort à N’Djaména.

 

11/04/2014 Sources : EMA

 

Depuis le 14 mars 2014, une quarantaine de militaires du groupement aérien d’appui aux opérations (GAAO) sont arrivés sur la Base aérienne de N’Djaména pour préparer l’installation du futur poste de commandant des opérations dans la BSS.

 

Basés à Bordeaux, ces militaires sont des spécialistes du bâtiment et de l’infrastructure opérationnelle. Ils ont pour mission d’appuyer le déploiement des forces aériennes et de participer au soutien du stationnement des forces, en particulier sur les théâtres d’opérations. Dans cette optique, ils sont déployés sur N’Djaména pour préparer à la fois les structures qui permettront d’accueillir le nouveau dispositif de commandement de la bande sahélo-saharienne et pour mettre en place un abri avion, des bungalows et des tentes.

 

Les militaires de la force Épervier assurent deux missions permanentes : ils apportent un soutien aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes, conformément à l’accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad et sont en mesure de garantir, si nécessaire, la sécurité des ressortissants français résidant au Tchad.

 

Depuis le 31 mars, la force Epervier est sous le contrôle opérationnel de la force Serval dans le cadre de la régionalisation des opérations dans la bande sahélo-saharienne. D’autres étapes marqueront cette montée en puissance, dont le terme sera marqué par le transfert du poste de commandement unique des opérations de Bamako vers N’Djamena.

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12 avril 2014 6 12 /04 /avril /2014 11:35
photos Marine Nationale

photos Marine Nationale

 

 

11/04/2014 Sources : EMA

 

Depuis le 8 avril 2014, la frégate antiaérienne (FAA) Jean Bart a rejoint, au nord de la mer d’Arabie, le groupe aéronaval américain Carrier Strike Group 2 (CSG 2) articulé autour du porte-avions USS Bush.

 

Le 9 avril, un ravitaillement à la mer a impliqué pas moins de quatre bâtiments de ce groupe. Le pétrolier ravitailleur américain USS Big Horn a ravitaillé simultanément l’USS Bushet le Jean Bart avant de ravitailler la frégate USS Philippine Sea.

 

Cette opération qui permet au porte-avions et à ses escorteurs de poursuivre leur mission en mer s’est parfaitement déroulée. Elle marque symboliquement « l’entée » de la FAA Jean Bart au sein du CSG2 et le début de la phase de coopération entre les marines françaises et américaines.

 

Il s’agit d’une coopération ancienne et solidement établie. Elle participe au renforcement de l’interopérabilité entre les bâtiments français et américains, qui sont régulièrement engagés dans les mêmes opérations.

 

Ainsi, au cours du mois de janvier 2014, le groupe aéronaval français constitué autour du porte-avions Charles de Gaulle et engagé dans la mission Bois-Belleau, avait mené des manœuvres conjointes avec le groupe aéronaval américain, constitué autour du porte-avions Harry S. Truman dans le golfe arabo-persique.

 

La frégate antiaérienne Jean Bart est déployée dans l’océan Indien depuis le 27 février 2014. Elle participe notamment à l’opération Enduring Freedom (OEF) qui lutte contre le terrorisme et les trafics illicites sur une zone maritime qui s’étend de la mer Rouge au golfe d’Oman.

OEF : le Jean-Bart intègre le groupe aéronaval américain USS Bush
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12 avril 2014 6 12 /04 /avril /2014 06:55
Dernier Recce Meet pour les Mirage F1 et passage de flambeau

 

 

11.04.2014 Helen Chachaty journal-aviation.com

 

Alors que les derniers Mirage F1 de l’escadron de reconnaissance 2/33 « Savoie » s’apprêtent à tirer leur révérence en juillet prochain, ils ont toutefois organisé un dernier exercice Recce Meet, qui s’est tenu du 7 au 10 avril sur la BA 118 de Mont-de-Marsan. Il s’agissait cette année plus que tout de transmettre les grands principes de la reconnaissance et la transmission d’un savoir aux équipages qui reprendront la mission à bord des Rafale.

 

Et comme il ne fallait pas s’y attendre, c’est le RC 2/30 « Normandie-Niémen » qui a remporté la compétition cette année. « Ils ont été très très bons, les interprètes images du 2/30 ont fait un travail exceptionnel », détaille le capitaine Manuel Blache, référent technique de ce Recce Meet. Mais si c’est le 2/30 qui a gagné le trophée, ce sont bien le 2/30 et le 2/33 qui ont dominé sur l’ensemble de la compétition, face au 1/7 « Provence » et à la flottille 11F de la Marine nationale.

 

L’exercice, planifié six mois en amont, a été préparé de telle sorte que les Rafale engagés puissent montrer la pleine puissance de leurs capacités de reconnaissance. « Les exercices de reconnaissance ont été axés sur un aspect plus tactique qu’en 2013 », explique le lieutenant-colonel Christophe Canto, commandant en second du 2/33. Reco en temps de paix, SCAR, attaque au sol, CAS, menace air-air, appui-feu, ont rythmé la semaine, alors que l’édition 2013 du Recce Meet était elle plus centrée sur la reconnaissance à l’ancienne.

 

Mais pour autant, les pilotes n’ont pas échappé à un exercice de travail à l’œil le premier jour, car comme le capitaine Blache aime à le dire et à le répéter : « le premier capteur, c’est l’œil, un principe immuable quelle que soit la plateforme, c’est extrêmement important, même pour un avion comme le Rafale ».

 

Les cinq missions organisées ont également permis de pointer certaines difficultés et d’améliorer ainsi l’efficacité future des pilotes qui reprendront les missions de reconnaissance. « Pour les missions axées sur de la reco pure, j’ai volontairement été vague sur la zone à couvrir, ils se sont donc retrouvés avec des kilomètres carrés à survoler et sont venus me dire ensuite que je leur en avais trop demandé », expose le capitaine Blache non sans humour. Un petit piège dont le but était de montrer que le travail de reconnaissance avant la mission est d’orienter et de cibler la recherche : « s’ils étaient revenus vers moi, j’aurais pu leur dire ce que je voulais exactement ». Une leçon retenue qui a fait partie des « très bons feedbacks » retransmis après l’exercice.

 

Quatre jours « très denses », une météo « magnifique », ce dernier Recce Meet des Mirage F1 a été un exercice réussi pour le capitaine Blache, qui s’estime « très très content » du travail mené avec les différents équipages. Même son de cloche pour le lieutenant-colonel Canto, qui parle également de très bons échanges avec les équipages des F-18 de l’Ejercito del Aire venus sur place, mais aussi avec les équipages des Phantom grecs de la Polemikí Aeroporía, qui ont été « emballés et très intéressés », malgré leur non-participation aux vols.

 

Ce qui a été le dernier Recce Meet des Mirage F1 ne sera peut-être pas le dernier Recce Meet au sein de l’armée de l’air. « Au-delà de la compétition et de l’entraînement, l’idéal ce serait de reconduire l’exercice les prochaines années, qu’une semaine par an soit consacrée à la reco, pour se remémorer les grands principes », tel est le souhait du capitaine Blache, qui quittera bientôt les Mirage F1, pour retrouver les Alphajet.

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12 avril 2014 6 12 /04 /avril /2014 05:45
Mali: le CEMA auprès des militaires de la force Serval

 

11/04/2014 Sources : EMA

 

Les 9 et 10 avril 2014, à l’issue de sa participation à la réunion des chefs d’état-major du « G5 Sahel » à Niamey, le général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées (CEMA), s’est rendu auprès des soldats français de l’opération Serval stationnés au Niger et au Mali.

 

Le général de Villiers s’est rendu au contact des militaires français de l’opération Serval, engagés dans la lutte contre les groupes armés terroristes (GAT). Accompagné du général de division Foucault, il a successivement rendu visite au détachement air stationné sur la base aérienne 101 de Niamey, puis aux militaires du GTIA Vercors stationnés sur la plateforme opérationnelle Désert de Gao au Mali, et enfin au détachement de liaison et d’appui opérationnel (DLAO) stationné à Assango (Mali).

 

A chaque étape, le CEMA a présenté l’évolution du dispositif de l’opération Serval dans la bande sahélo-saharienne.

 

Il a tout d’abord rappelé que le succès de l’opération Serval, « salué par tous les alliés de la France », a permis, face à une situation d’urgence, de mettre fin à l’organisation industrielle des groupes terroristes au Mali. Les autorités maliennes ont ainsi pu reprendre le contrôle sécuritaire et administratif de leur territoire. En ce sens, la bataille a été gagnée.

 

Il a ensuite souligné que la menace terroriste régionale n’a cependant pas disparu dans l’ensemble de la région. Elle conserve en effet un caractère transfrontalier, essentiellement lié à la nature désertique de la zone d’action sahélienne. Le CEMA a donc présenté aux soldats de l’opération Serval l’intention de la France qui, en accord avec les Etats africains de la région, a décidé de s’engager dans une approche régionale de la lutte contre les GAT.

 

Les moyens français déployés dans la zone seront ainsi engagés à partir du Mali, du Niger et du Tchad. Fin 2014, les forces françaises dans la région représenteront un volume de près de 3000 hommes. Elles seront commandées depuis N’Djamena par un commandant unique.

 

Enfin, le général de Villiers a rappelé qu’il tire toute sa fierté et son honneur d’être sur le terrain à la tête d’une armée combattante, professionnelle, aguerrie et sachant s’adapter en toutes circonstances, malgré la difficulté des combats, la chaleur épuisante et les conditions de vie très rustiques.

Mali: le CEMA auprès des militaires de la force ServalMali: le CEMA auprès des militaires de la force Serval
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