Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
3 mars 2014 1 03 /03 /mars /2014 07:55
Boeing OC-135B

Boeing OC-135B

 

 

MOSCOU, 3 mars - RIA Novosti

 

Des inspecteurs français et américains survoleront le territoire russe dans le cadre du traité Ciel ouvert, a annoncé aux journalistes le directeur du Centre national de diminution de menace nucléaire Sergueï Ryjkov.

 

"Dans le cadre de l'application du Traité international Ciel ouvert, du 3 au 8 mars, une mission conjointe franco-américaine réalisera un vol d'inspection au-dessus du territoire russe à bord d'un avion américain Boeing OC-135B Open Skies", a fait savoir le responsable.

 

Lors de ce vol, des spécialistes français et américains contrôleront l'utilisation des moyens techniques de surveillance conformément aux accords conclus.

 

Signé le 24 mars 1992 à Helsinki, le Traité Ciel ouvert est appliqué depuis le 1er janvier 2002. Le document vise à accroître la transparence et la confiance entre les Etats signataires dans le domaine des activités militaires et du contrôle des armements. La Russie a adhéré au Traité le 26 mai 2001.

Partager cet article
Repost0
3 mars 2014 1 03 /03 /mars /2014 07:55
photo Sagem

photo Sagem

 

01 mars 2014 Ouest-France

 

Le programme Félin, qui courrait depuis 2008, prend fin. Pleine de rebond, l'entreprise prépare déjà sa reconversion pour combler ce manque à gagner.

 

Le programme Félin s'achève. La dernière livraison à l'armée de Terre aura lieu dans quelques mois. L'entreprise de Fougères avait en charge la production des équipements électroniques intégrés dans cette tenue de combattant high-tech.

Le contrat était pourtant censé prendre fin en 2015, avec 22 régiments de fantassins livrés. Mais la loi de programmation militaire est passée par là. Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a réduit la voilure. La commande s'est légèrement réduite et la production - un gros quart de l'activité du site - s'arrêtera un an plus tôt.

« On savait que le programme Félin allait s'arrêter, précise Patrice Perodeau, directeur de l'établissement. La reconversion du personnel (Félin mobilise un cinquième de l'effectif, NDLR) a même déjà commencé. 20 000 heures de formation sont prévues. » L'entreprise locale n'en est pas à son coup d'essai. L'adaptabilité, la reconversion, elle connaît.

Dans les années 1970, en effet, la Sagem fabriquait des télé-imprimeurs. Elle s'est ensuite diversifiée en produisant fax, décodeurs... et téléphones portables. Jusqu'à 100 000 mobiles par jour sont sortis de l'usine.

 

Reconversion

En 2008, Safran, né de la fusion entre Sagem et la Snecma, confie la fabrication de cartes électroniques aux salariés fougerais. Tutorat, formation, investissement : c'est un tournant historique pour le site comme pour son personnel. « On a complètement changé de métier, souligne Yves Riollet, directeur de la fabrication. Finie l'époque où l'on assemblait des coques en plastique. Aujourd'hui, les salariés travaillent en autonomie sur des cartes dont la fabrication dure parfois plusieurs jours. »

Pour une petite moitié d'entre elles, les cartes s'intègrent dans des équipements aéronautiques et/ou militaires : moteurs d'avion ou d'hélicoptère (le Caïman, le Rafale...), viseurs, système de contrôle, guidage de missiles... Sagem Fougères compte plus d'un millier de références, chacune étant rigoureusement contrôlée. Pas de place à l'approximation quand on fabrique des pièces d'avion !

Aujourd'hui, Sagem est certifiée en aviation civile pour vendre en Europe, au Canada, aux États-Unis et bientôt en Chine. L'export représente 60 % de son activité, mais en matière de Défense, les ventes sont régies par la CIEEMG, la Commission interministérielle pour l'étude des exportations de matériels de guerre. Sans son feu vert, pas de transaction.

 

Logistique

Autre activité du site : la plateforme pour des pièces détachées de moteurs d'hélicoptère. L'arrêt de la téléphonie mobile a en effet dégagé de la surface disponible, ce qui permet à Sagem de stocker et d'affréter en urgence des pièces dans le monde entier pour que les engins puissent être réparés. À l'avenir, l'usine envisage de développer cette activité de logistique.

« L'arrêt du programme Félin sera aussi compensé par la réinternalisation de cartes électroniques jusque-là confiées en partie à des sous-traitants », ajoute Patrice Perodeau.

L'entreprise prévoit également de « se repositionner sur les marchés de l'aéronautique ». Dans cette optique, plusieurs millions d'euros vont être investis. La direction espère ainsi « asseoir la compétitivité » de l'usine, convaincue que « sa pérennité passera par des moyens modernisés et des équipes impliquées ».

Partager cet article
Repost0
3 mars 2014 1 03 /03 /mars /2014 07:45
Serval : Actions civilo-militaires à Tessalit

 

28.02.2014 EMA / ECPAD

 

Le 9 février 2014, les soldats du détachement de liaison et d’appui opérationnel (DLAO) de Tessalit ont appuyé une action de coopération civilo-militaire (CIMIC) dans la ville.

Ce genre d’action s’inscrit dans le cadre d’une normalisation et d’une relance du développement dans la région du nord du Mali. Les équipes CIMIC de Serval et le DLAO agissent en soutien de la MINUSMA pour la mise en œuvre de ce volet développement.

 

Reportage photos

Partager cet article
Repost0
3 mars 2014 1 03 /03 /mars /2014 06:55
Parrot renforce son activité drones civils professionnels

 

02 mars 2014 par Jacques Marouani - electroniques.biz

 

Parrot a dévoilé au salon de l'Agriculture 2014 un drone dédié au suivi cartographique des cultures en partenariat avec Airinov

 

Parrot rassemble à présent cinq participations au sein de sociétés spécialisées dans les drones civils professionnels. Cela lui permet de servir trois marchés ciblés : les systèmes d'information géographique (GIS), la surveillance de zones sensibles, l’agriculture de précision.

 

Parrot vient d'annoncer deux prises de participations au sein de start-up spécialisées dans les drones civils professionnels, Airinov, à hauteur de 1,6 M€ pour 20,9 % du capital, et EOS innovation dans lequel le groupe investit 1 M€ pour prendre 33,4 % du capital.

 

Airinov conçoit une solution drone dédié à un usage exclusivement agronomique au travers d’un capteur optique et une chaîne de traitement permettant d’observer avec précisions les exploitations agricoles. Quant EOS Innovation, il s'agit d'un spécialiste de la robotique mobile destinée à la surveillance des sites industriels, plateformes logistiques et entrepôts.

 

Parrot a notamment commercialisé près de 700 000 Parrot AR.Drone en trois ans, qui sont des modèles grand public embarquant une caméra. Cette activité a généré plus de 40 M€ de chiffre d’affaires en 2013 dont près de 15% concernent les activités drones professionnels.

 

Amené à se développer fortement dans les prochaines années le marché des drones civils professionnels pourrait atteindre 2 milliards de dollars en 2015 selon le cabinet Frost & Sullivan, soutenue par les nouvelles capacités technologique, la baisse des coûts de production et l’évolution du cadre réglementaire. L’étude AUVSI (Association for Unmanned Vehicule System International) de mars 2013 estime que le marché américain, sur une période de 2015 à 2025, représente un potentiel de plus de 80 milliards de dollars et plus de 100 000 nouveaux emplois créés.

 

Les deux nouvelles opérations souscrites par Parrot permettront d’accélérer le développement des offres tant au niveau technologique que commercial. Les start-up pourront également bénéficier de l’expérience de Parrot pour leur industrialisation en s’appuyant par exemple sur le modèle sans usine du groupe, son réseau de fournisseurs de composants électroniques ainsi que sur sa dimension internationale. Les partenaires et filiales travaillent déjà sur des projets collaboratifs et le développement de ventes croisées.

Partager cet article
Repost0
3 mars 2014 1 03 /03 /mars /2014 06:45
Sangaris : le GTIA Panthère affirme sa présence sur la MSR

 

 

01/03/2014 Sources : EMA

 

Depuis le 9 février 2014, la force Sangaris a déployé l'ensemble des effectifs du groupe tactique interarmes (GTIA) Panthère sur la MSR (Main supply road), la route principale permettant l’approvisionnement entre le Cameroun et Bangui.

 

Les éléments de ce GTIA sont présents à Bouar, à Yaloké, à Carnot et à Baoro. Le  26 février, un peloton de la force s’est rendu à Bossantélé.

 

Partis en début de matinée, les militaires français ont rapidement fait la liaison jusqu'à cette ville, carrefour entre la MSR et la route qui mène à Bozoum, dans le nord de la RCA. Une fois sur place, les cavaliers ont effectué de nombreuses actions comme le désarmement des groupes armés rencontrés ainsi que des fouilles de caches d’armes. A cette occasion, le chef du détachement a rappelé les mesures de confiance imposées par la communauté internationale. Enfin, le peloton s'est rendu auprès d’une communauté catholique qui accueille des réfugiés  musulmans en attendant de rejoindre leurs foyers.

 

Cette mission de trente-six heures est l'une des nombreuses actions menées par le GTIA Panthère pour contrôler la libre circulation sur les principaux axes routiers de l’Ouest du pays, axes de passages obligatoires des marchandises en provenance du Cameroun qui sont acheminées vers la capitale.

 

Environ 2000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6000 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

Sangaris : le GTIA Panthère affirme sa présence sur la MSRSangaris : le GTIA Panthère affirme sa présence sur la MSR
Sangaris : le GTIA Panthère affirme sa présence sur la MSR
Sangaris : le GTIA Panthère affirme sa présence sur la MSRSangaris : le GTIA Panthère affirme sa présence sur la MSR
Partager cet article
Repost0
2 mars 2014 7 02 /03 /mars /2014 12:55
FAZSOI : dans la peau d’un démineur

 

 

27/02/2014 Sources : EMA

 

Actuellement en mission longue durée à La Réunion, l’adjudant-chef David, 42 ans, est l’un des six équipiers du groupe d’intervention Neutralisation Enlèvement et Destruction d’Explosifs (GrIN NEDEX) des forces armées de la zone sud de l’océan Indien (FAZSOI).

 

Après quinze ans de service dans les unités de combat du génie, David a été retenu pour suivre une formation de trois ans en tant que spécialiste du déminage et de la dépollution : « Ma formation n’est pas encore achevée car, comme les techniques évoluent en permanence, nous devons nous adapter et nous mettre à niveau chaque jour ».

 

A La Réunion, David partage son temps entre son rôle d’adjudant d’unité de l’état-major des FAZSOI, c’est-à-dire responsable du fonctionnement quotidien et du service courant, et celui d’équipier NEDEX. Pour cette deuxième fonction, il assure notamment une astreinte 24/7 toutes les trois semaines afin de pouvoir répondre dans l’urgence aux sollicitations de la préfecture pour intervenir sur des bagages abandonnés à l’aéroport, des munitions découvertes chez des particuliers ou sur d’anciens champs de tir. « Après avoir servi sur différents théâtres d’opérations, c’est pour moi une expérience nouvelle et enrichissante d’intervenir dans le milieu civil, au profit de la population. Intervenir sur un colis suspect dans un aéroport aux heures de pointe, ce n’est pas la même chose qu’une intervention sur un IED en Afghanistan, mais la pression de l’environnement est importante : on n’a pas le droit à l’erreur. »

 

Son champ d’action ne se limite pas à la seule île de La Réunion. David a également effectué des missions de dépollution à Madagascar ou aux Comores, des actions de coopération aux Seychelles, et se tient également prêt à intervenir à Mayotte, car il n’y a pas d’autres démineurs dans cette partie du monde. « Les interventions dans les pays de l’océan Indien nous permettent de travailler sur des types de munitions que nous n’avions jamais étudiés et cela constitue pour nous un challenge très excitant et enrichissant ».

FAZSOI : dans la peau d’un démineurFAZSOI : dans la peau d’un démineurFAZSOI : dans la peau d’un démineur
FAZSOI : dans la peau d’un démineur
Partager cet article
Repost0
2 mars 2014 7 02 /03 /mars /2014 11:55
La logistique dans les DOM-COM, agir au bout du monde

Sur la base aérienne Rochambeau de Cayenne, les logisticiens préparent une palette de matériel destinée à la base opérationnelle avancée de Maripassoula, à 1h de vol.

 

28/02/2014 CNE Flora CANTIN Opérations

 

Loin de l’image de carte postale, les DOM-COM français, sont, pour le logisticien ultramarin, un défi permanent. Insularité, immensité et diversité traduisent à elles seules les difficultés à surmonter. 1/5ème du territoire national est dispersé sur les 3 océans, jusqu’à plus de 16 000 kms de Paris, ce qui représente un effort logistique important. A cela s’ajoutent les zones de responsabilités prioritaires marines et les espaces aériens associés. Unique exception continentale, la Guyane présente d’autres contraintes.

 

Plus de 9 000 personnes sont affectées dans l’outre-mer français. Leurs missions sont les mêmes qu’en métropole : protéger les intérêts de la France et sa population, soutenir l’action de l’Etat. Leurs difficultés : composer avec les élongations, les climats tropicaux, la forêt équatoriale ou les surfaces lagunaires qui impliquent un soutien logistique adapté et consommateur d’énergie.

 

Souvent, le ravitaillement est effectué par mer ou par air. Le lieutenant-colonel Rojot, chef de la division logistique à l’état-major interarmées des Forces armées en Guyane, explique : « Ici, chaque armée assure la maintenance des ses moyens propres. Annuellement, les moyens aériens transportent près de 800 tonnes de fret et 7 700 personnes. La particularité du territoire guyanais réside dans son élongation et son climat équatorial. […] Ici, les vols sont courts - 1 heure - avec des décollages et des atterrissages très fréquents […], ce qui est un facteur de vieillissement précoce pour les appareils. Le climat chaud et humide engendre des pannes atypiques et les délais d’intervention sont plus longs. De plus, les pièces mettent beaucoup plus de temps à arriver du fait de l’éloignement de la métropole. Quant aux navires, conçus pour des missions par tous temps et par toutes mers, si les pannes sont plus classiques, le problème d’acheminement des pièces reste le même. »

Depuis la base opérationnelle avancée de Maripassoula, les hommes préparents le ravitaillement en eau destiné aux postes opérationnels avancés temporaires, accessibles uniquement par voie fluviale.

Depuis la base opérationnelle avancée de Maripassoula, les hommes préparents le ravitaillement en eau destiné aux postes opérationnels avancés temporaires, accessibles uniquement par voie fluviale.

 

 

En Outre-mer, les maitres mots du logisticien sont organisation et anticipation. Pour le lieutenant-colonel Flichot, chef du bureau maintenance et logistique du 9ème régiment d’infanterie de marine de Cayenne, « […] Du fait de la nature du milieu guyanais, le régiment n’est pas autonome pour ses transports. Nous faisons appel aux moyens aériens de l’armée de l’Air. Sans aéronef, nous acheminons par voies routières et fluviales. En moyenne, nous prévoyons 1 heure d’avion pour les liaisons courtes et jusqu’à 2,5 jours pour des acheminements de fret  par camions et pirogues.» En Guyane, la posture opérationnelle est permanente. Le soutien d’un soldat représente 8 kilos de fret par jour. « Annuellement, nous acheminons environ 65 tonnes de rations de combat et 80 tonnes d’eau sur l’ensemble de nos postes », ajoute le lieutenant-colonel. Les capacités d’emport sont contraintes : la charge offerte par un hélicoptère Puma peut aller jusqu’à 1 tonne quand celle d’un CASA atteint 5 tonnes.

 

 A 9 300 km de Paris, le capitaine de vaisseau Luthaud, basé à La Réunion, est adjoint interarmées au commandant de la zone maritime du sud de l’océan indien. « Compte tenu de l’immensité et de l’éloignement des espaces maritimes à surveiller, du coût élevé et de la complexité de la surveillance des mers, le ravitaillement logistique repose sur la mutualisation des moyens. Le Marion Dufresne, navire des Terres australes antarctiques françaises (TAAF), remplit 2 missions : la recherche scientifique et le ravitaillement des TAAF depuis La Réunion. Il n’existe aucun port dans les bases australes : l’hélicoptère et les moyens nautiques annexes assurent le lien avec la terre », explique le capitaine de vaisseau.

 

Au large de Madagascar, 15 militaires sont déployés sur les îles Eparses, soit 33 km² de terres immergées. Ils sont ravitaillés par des Transall tous les 30 à 45 jours. Malgré les complexités du soutien logistique outre-mer, le défi opérationnel est relevé en permanence, permettant aux armées de poursuivre la mission.

Partager cet article
Repost0
2 mars 2014 7 02 /03 /mars /2014 11:55
Contre-rébellion à Draguignan !

 

28/02/2014 ASP A. LAROCHE - Armée de terre

 

Du 19 février au 26 février 2014, les lieutenants en formation aux écoles d’infanterie et d’artillerie de Draguignan ont participé à un exercice commun de contre-rébellion. Les récents engagements opérationnels de l’armée de Terre démontrent en effet la nécessité pour nos unités de travailler ensemble pour mener à bien les opérations tactiques.

 

L’exercice « contre-rébellion » s’est déroulé à partir de la FOB (Forward operating base, ou base opérationnelle avancée) du Villars, réplique exacte des bases afghanes, située sur le camp de Canjuers. L’objectif a été de former les lieutenants des deux écoles au combat de contre-rébellion au sein d’un sous-groupement tactique interarmes (SGTIA). Pour cela, la maîtrise du commandement des sections et des équipes d’observation et de coordination des appuis-feux doit être parfaite. Les lieutenants, soumis à la rusticité de la base opérationnelle, ont dû intégrer des appuis (feu, cyno, génie) dans la manœuvre.

 

Les officiers stagiaires ont également été confrontés à la dimension médiatique d’un théâtre d’opérations, puisque des étudiants de l’IUT de journalisme de Cannes étaient intégrés aux sections et ont réalisé des reportages et des interviews en situation.

Partager cet article
Repost0
1 mars 2014 6 01 /03 /mars /2014 17:55
Thales prend en charge les équipements optroniques des forces armées françaises



25.02.2014 Aerobuzz.fr

Thales annonce la notification du marché AMADEOS (Association des Maintiens en condition opérationnelle et Amélioration de la Disponibilité des Equipements Optroniques en Service dans les forces) attribué par la Structure Intégrée du Maintien en condition opérationnelle des Matériels Aéronautiques du ministère de la Défense (SIMMAD). Ce marché d’un montant maximum de 164 M€ porte sur une durée de 6 ans.

Thales assurera le Maintien en Condition Opérationnelle (MCO) et le pilotage de la disponibilité de ses équipements optroniques à bord des aéronefs de l’armée de l’air, de l’armée de terre et de la Marine françaises, tels que les Rafale, Mirage 2000, ATL2, Puma, Caracal et Falcon 50.

AMADEOS permet de fusionner les marchés de MCO précédents et renforce ainsi la cohérence et l’efficacité dans le pilotage de la disponibilité des emports optroniques en collaboration avec les forces françaises. Ce marché facilitera la gestion de fin de vie des équipements et permettra d’optimiser le coût et la disponibilité.

Tous les emports optroniques Thales équipant les forces françaises sont concernés par ce marché à l’exception de l’Optique Secteur Frontal (OSF) qui fait partie du marché MAESTRO [1] et de la nacelle RECO NG dont le MCO est inclus dans le contrat d’acquisition.

Thales mettra en place un outil d’échange d’informations avec les forces françaises et proposera un service d’assistance technique sur les bases aériennes. Avec ce nouveau contrat, Thales et la SIMMAD franchissent une nouvelle étape pour piloter et améliorer la disponibilité des équipements.

 

[1] MAintien en condition opérationnelle des Equipements B et des moyens de Soutien Thales du Rafale Optimisé

Partager cet article
Repost0
1 mars 2014 6 01 /03 /mars /2014 17:45
Corymbe : exercice NEMO dans le Golfe de Guinée

 

28/02/2014 Sources : EMA

 

Du 20 au 22 février 2014, l’aviso Commandant Birot, engagé dans la 123e mission Corymbe, a conduit l'exercice « NEMO 14.1 » (Navy’s exercise for maritime operations) dans le Golfe de Guinée. Cet entraînement multinational a réuni les forces navales de la France, de la Grande Bretagne, du Ghana, du Togo, du Bénin et du Nigeria.

 

En particulier, ont participé à cette édition la frégate britannique HMS Portland, le patrouilleur ghanéen Garinga, le centre de commandement des opérations de Lomé et les vedettes de la marine et de la gendarmerie du Togo, le centre de commandement des opérations de Cotonou au Bénin, ainsi que le patrouilleur nigérian Burutu.

Cet entrainement vise à stimuler les échanges et les procédures nécessaires à la sécurisation du Golfe de Guinée, en particulier en cas d’actes de brigandage.

En jouant le rôle d'un bâtiment suspect, le Commandant Birot a tenté de tromper la vigilance des moyens de surveillance maritime. Les centres de commandement ont ainsi été appelés à partager leur situation tactique, et à dépêcher des moyens d'action et d'interception.

Durant les trois jours, deux officiers nigérians ont intégré la direction de l'exercice à bord de l'aviso Commandant Birot.

L’exercice NEMO était adossé à l’initiative française du Fond de Solidarité Prioritaire d’Appui au renforcement du système de SECurité MARitime (« FSP ASECMAR »). Mise en œuvre au profit de six Etats de la zone (Togo, Bénin, Ghana, Nigéria, Côte d’Ivoire et Guinée Conakry), ASECMAR soutient principalement la formation et la préparation des marines riveraines du golfe de Guinée dans le domaine de l’action de l’Etat en mer (AEM).

Corymbe est une mission de présence quasi permanente des forces armées françaises dans le golfe de Guinée, en place depuis 1990. Le dispositif est armé par un bâtiment de la Marine nationale qui peut être renforcé par des moyens terrestres et aéromobiles embarqués. Dans le cadre de cette mission, les militaires français sont en mesure de soutenir les opérations en cours dans la région ; de contribuer à d’éventuelles missions d’aide aux populations, de sécurisation ou d’évacuation de ressortissants; de réaliser des missions de coopération bilatérale avec les pays de la région, visant en particulier à soutenir la montée en puissance des marines africaines de la zone.

Corymbe : exercice NEMO dans le Golfe de GuinéeCorymbe : exercice NEMO dans le Golfe de GuinéeCorymbe : exercice NEMO dans le Golfe de Guinée
Corymbe : exercice NEMO dans le Golfe de Guinée
Partager cet article
Repost0
1 mars 2014 6 01 /03 /mars /2014 12:55
Un nouvel espace dédié à l’innovation


25.02.2014 by CESA

 

Un nouvel espace voit le jour en ce début d’année 2014, il est dédié à l’innovation et a pour objectif de donner les moyens à tous les aviateurs de développer leurs initiatives, de se faire connaitre, de partager avec tous ceux qui ont des idées innovantes, quel que soit le domaine concerné :

http://www.emaa.air.defense.gouv.fr/index.php/innovation

(lien Intradef)

Partager cet article
Repost0
1 mars 2014 6 01 /03 /mars /2014 11:55
Vols en montagne pour les hélicoptères du «Pyrénées»

EH Pyrénées en montagne

 

28/02/2014 Capitaine Nicolas Salbégo - EH Actus Air

 

Les équipages d’un Caracal et de deux Puma de l’escadron d’hélicoptères 1/67 «Pyrénées» de Cazaux se sont rendus dans les Pyrénées-Orientales pour un stage de vol en montagne du 10 au 14 février 2014.

 

Au cours de la semaine les équipages se sont entraînés à différentes thématiques aéronautiques : l’altitude, les reliefs marqués, l’aérologie particulière ou encore les difficultés du poser «neige». La quarantaine d’aviateurs du détachement a pu profiter des installations du centre de vol en montagne (CVM), situé sur la commune de Sainte Léocadie (66). Un site qui offre de belles opportunités d’entraînement dans ce milieu particulier qu’est la montagne.

 

Au total, avec des conditions météo favorables, près de 50 heures de vol ont été effectuées, de jour comme de nuit, par l’ensemble des équipages.

Partager cet article
Repost0
1 mars 2014 6 01 /03 /mars /2014 11:55
L’Onera récompensé par Claudie Haigneré et le CNES pour les premiers vols réussis du démonstrateur EOLE

Claudie Haigneré, présidente d’Universcience et Marie-Anne Claire, directrice adjointe de la Direction des Lanceurs du CNES remettent le prix à Jean Hermetz, chef du projet EOLE à l’Onera accompagné de Julie Gauvrit - Ledogar et Philippe Choy, ingénieurs Onera en conception et évaluation des performances des systèmes. - Photo Hervé Piraud

 

27.02.2014 ONERA

 

A l’occasion du 9ème séminaire Perseus les 6 et 7 février derniers à la Cité des Sciences et de l’Industrie, l’équipe Onera du Département Conception et évaluation des Performances des Systèmes ont reçu une mention spéciale pour la réussite des premiers essais en vol d’EOLE depuis l’aérodrome de Saint-Yan (71).

 

Focus sur Eole

Claudie Haigneré remettant le prix à Jean Hermetz - Photo Hervé Piraud

Claudie Haigneré remettant le prix à Jean Hermetz - Photo Hervé Piraud

Partager cet article
Repost0
1 mars 2014 6 01 /03 /mars /2014 11:55
Thales To Support French Aircraft, Helo Optronics

 

 

Feb. 27, 2014 - By PIERRE TRAN – Defense New

 

PARIS — Thales and the Defense Ministry’s technical support office announced Feb. 27 they have signed a six-year, €164 million (US $225 million) service contract, dubbed Amadeos, for the electronics company to maintain and service electro-optical equipment on fighter jets, patrol aircraft and helicopters.

 

Under the deal, signed Dec. 31, Thales will support and manage the availability of optronics equipment and systems carried by Air Force, Army and Navy aircraft, including Mirage 2000 and Rafale fighters, Atlantique 2 and Falcon patrol and surveillance aircraft, and Puma and Caracal helicopters.

 

The contract gathers a number of “earlier through-life support agreements into a single contract to enhance coordination and availability management of optronic payloads in cooperation with the French forces,” Thales and the Structure Intégrée de Maintien en condition opérationnelle des Matériels aéronautiques de la Défense, the support office, said in a statement.

 

A management of obsolescence, lower costs and higher availability are included in the deal, the joint statement said.

 

Thales will support the optronics gear the company has delivered to the services, except the front-sector optronics fitted on the Rafale and Reco new generation reconnaissance pod. Service for the Reco was included in the procurement contract, the statement said.

 

The electronics company will also set up and run a data management system that allows exchange of information between the services.

Partager cet article
Repost0
1 mars 2014 6 01 /03 /mars /2014 11:45
FFDj : Cession de matériel au profit des FAD

 

28/02/2014 Sources : EMA

 

Le 19 février 2014, dans le cadre de la coopération militaire bilatérale avec la république de Djibouti, les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) ont cédé du matériel et des équipements aux forces armées djiboutiennes (FAD).

 

Cette cession, comme les formations régulièrement organisées par les FFDj au profit des FAD, a été réalisée dans le cadre du soutien apporté à la république de Djibouti pour renforcer sa capacité à participer à des opérations de maintien de la paix. A ce titre, les FFDj ont notamment contribué à la préparation des bataillons Hill 1 et 2 qui sont engagés dans le cadre de l’African Union Mission in Somalia (AMISOM) en Somalie. D’autre part, à la demande des autorités djiboutiennes, les FFDj ont formé 650 militaires et réalisé 12 détachements d’instruction opérationnelle au profit des FAD en 2013.

 

Les forces françaises stationnées à Djibouti (FFD,) constituent depuis 2011 la base opérationnelle avancée française sur la côte Est de l’Afrique. Les FFDj participent au dispositif militaire français pré positionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Dans le cadre des accords de partenariat de défense entre la République de Djibouti et la France, les FFDj constituent l’un des cinq pôles de coopération en Afrique. A ce titre, elles assurent des missions de coopération militaire avec les forces armées djiboutiennes, mais aussi avec les instances de la force africaine en attente en Afrique de l’Est. Parmi leurs missions, les FFDj apportent également un soutien logistique et opérationnel aux moyens aériens et navals français et étrangers engagés dans le cadre de la force européenne de lutte contre la piraterie.

FFDj : Cession de matériel au profit des FADFFDj : Cession de matériel au profit des FAD
Partager cet article
Repost0
1 mars 2014 6 01 /03 /mars /2014 11:45
FFDj : DIO au profit des forces djiboutiennes

 

28/02/2014 Sources : EMA

 

Du 12 au 27 février 2014, les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) ont organisé un détachement d’instruction opérationnelle (DIO) « Troupes aéroportées » (TAP) au profit d’une trentaine de stagiaires de l’académie militaire interarmées (AMIA) de la république de Djibouti.

 

Le DIO s’est articulé en trois phases : les tests physiques, la formation au sol et les six sauts. Les phases d’instructions au sol se sont déroulées sur une semaine en six modules qui suivaient les différentes phases du saut : de l’équipement, aux procédures de sécurité sous voile puis à l’atterrissage. L’après saut et le conditionnement du parachute étaient compris dans le 4e module. La chaleur, le poids du parachute et des équipements, le poids sur l’homme et les procédures à dérouler rapidement furent appréhendés après un entrainement de longue haleine.

 

Les deux derniers modules correspondant au repérage de la zone de saut et à l’organisation du personnel dans l’avion, appelée « la maquette », furent des étapes de visualisation charnières avant le saut. Très attentifs et ayant assimilé les différentes phases du saut, après avoir répété les même gestes jusqu’à l’automatisme, les stagiaires djiboutiens furent prêts à effectuer leur premier saut.

 

Le 19 février à l’aube, la trentaine de stagiaires a effectué son premier saut sur la zone de Katherine à quelques kilomètres au sud de l’aéroport international de Djibouti (AID). Ils ont tous validé leurs six sauts dont un avec ouverture du parachute ventral et deux avec gaine.

 

Le DIO TAP a été sanctionné par l’attribution d’un brevet militaire parachutiste français sur décision du cadre de l’école des troupes aéroportées envoyé en renfort pour l’occasion. Dans le cadre des accords de défense entre la France et la république de Djibouti, les FFDj reconduisent cette formation chaque année.

 

Les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) constituent depuis 2011 la base opérationnelle avancée française sur la côte Est de l’Afrique. Les FFDj participent au dispositif militaire français pré positionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Dans le cadre des accords de partenariat de défense entre la République de Djibouti et la France, les FFDj constituent l’un des cinq pôles de coopération de la France en Afrique. A ce titre, elles assurent des missions de coopération militaire avec les forces armées djiboutiennes, mais aussi avec les instances de la force africaine en attente en Afrique de l’Est. Parmi leurs missions, les FFDj apportent également un soutien logistique et opérationnel aux moyens aériens et navals français et étrangers engagés dans le cadre de la force européenne de lutte contre la piraterie.

FFDj : DIO au profit des forces djiboutiennesFFDj : DIO au profit des forces djiboutiennes
FFDj : DIO au profit des forces djiboutiennes
Partager cet article
Repost0
1 mars 2014 6 01 /03 /mars /2014 11:30
Défense anti-missiles : pourquoi MBDA et Thales peuvent espérer en Turquie

Les industriels MBDA et Thales sur le pied de guerre pour supplanter les Chinois dans la défense aérienne en Turquie

 

28/02/2014 Michel Cabirol, à Ankara - LaTribune.fr

 

En dépit du choix d'un industriel chinois pour fournir un système de défense aérienne de longue portée à la Turquie, les deux industriels français MBDA et Thales peuvent encore espérer être appelés par le ministère de la Défense turc pour remplacer CPMIEC.

 

La France a fait le job en Turquie. Et plutôt bien, même si les industriels - le missilier MBDA et le radariste Thales dans le cadre du GIE Eurosam - ne sont pas encore en première ligne pour négocier un contrat de l'ordre de 3 à 4 milliards de dollars - selon les groupes concurrents - portant sur un système de défense aérienne de longue portée (Air Defence). Toutefois, lors du séminaire d'armement franco-turc organisé jeudi à Ankara, le programme T-Loramids pour le moment encore promis aux Chinois, était bien dans tous les esprits de la délégation française.

Une délégation très, très prudente dans toutes les déclarations officielles pour ne pas froisser les Turcs, eux-mêmes très embêtés finalement par leur choix initial. "Nous respectons le choix qui a été fait", a expliqué le PDG de MBDA, Antoine Bouvier, présent jeudi à Ankara. "Nous clarifions et améliorons notre offre dans le respect de la négociation avec le SSM (secrétariat d'Etat turc aux Industries de défense, ndlr)", a-t-il toutefois précisé lors d'une conférence de presse organisé par le GIFAS.

 

Comment sortir la tête haute ?

"En Turquie, tout le monde est arrivé à la conclusion qu'il faut arrêter la négociation avec les Chinois mais personne ne sait encore comment faire. C'est toute la question aujourd'hui", explique un bon connaisseur du dossier. Un rétropédalage entamé officiellement de façon récente. "Il existe certains points de risques (dans les discussions avec les Chinois) mais pour l'instant ce n'est pas au niveau de nous apporter de gros blocages", avait indiqué le 17 février le secrétaire d'Etat turc aux Industries de défense (SSM), Murad Bayar, dans un entretien au journal "Hürriyet".

Il faut également préserver le soldat Bayar en trouvant une solution pour qu'il sorte la tête haute de ce micmac. D'où un appel du pied vers Pékin, l'un des principaux partenaires de l'industrie turque, qui viendrait à la rescousse du ministère de la défense turc, selon des sources concordantes. A suivre.

 

Eurosam en embuscade

Interrogé si les autorités turques n'étaient pas "entièrement convaincues" des capacités de cet armement, Murad Bayar avait répondu : "Nous pouvons effectivement le dire. Si nous constatons que le projet ne peut continuer avec la Chine alors nous prendrons en considération la deuxième offre", en l'occurrence celle faite par la société franco-italienne Eurosam. Les deux industriels tricolores, qui étaient arrivés devant les américains, proposent le système SAMP/T, armé de missiles Aster 30 (MBDA) et équipé des radars Arabel et/ou GM400 (Thales). A ce jour, il n'existe aucune négociation officielle entre la Turquie et Eurosam puisque CPMIEC (China Precision Machinery Import-Export Corp.) reste toujours le premier choix des Turcs ("prefer bidder").

Mais Ankara s'est laissé une issue au cas où la négociation avec les Chinois échoueraient, en demandant fin janvier aux français et aux américains de proroger leur offre de trois mois, soit jusqu'à fin avril - un deuxième et dernier report. Ce qui en soi est habituel dans ce genre d'appel d'offre."Cela faisait partie de l'accord entre les Turcs et les groupes sélectionnés pour l'appel d'offre, c'est automatique", confirme-t-on à "La Tribune".

 

Amélioration de l'offre de MBDA et Thales

Du coup, mi-février les deux groupes - MBDA et Thales - ont affiné leur offre notamment au niveau des prix (à la baisse) et des contreparties industrielles (à la hausse) pour les groupes turcs, notamment Roketsan (le MBDA turc) et Aselsan (le Thales turc) ainsi qu'un tissu de sous-traitants locaux. MBDA et Thales étaient lors du choix fait par le SSM plus cher d'environ un milliard de dollars face à une offre chinoise très (trop ?) compétitive. En outre, le SSM est considéré comme un négociateur très redoutable et qui est craint par la plupart des groupes d'armement internationaux. "C'est simple avec eux, à la fin de la négociation vous n'avez plus de marges", ironise un industriel.

La Turquie peut-elle finalement casser l'appel d'offre ? Certains estiment la menace potentielle.  D'autres au contraire notent qu'Ankara a un besoin urgent de ce système de défense aérienne qui sera installé proche de la frontière syrienne. Au final, c'est bel et bien le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, qui aura le dernier mot en dépit de ses actuels déboires politiques. C'est lui et lui seul qui a souhaité un rapprochement stratégique avec la Chine.

 

La danse du ventre de la France

Outre l'organisation du séminaire armements franco-turc à Ankara, une délégation d'une soixantaine d'entreprises françaises membres du GIFAS (Groupement des industriels français de l'aéronautique et du spatial) est venue trois jours en Turquie (Istanbul, Ankara, Izmir et Eskisehir) pour chercher des coopérations avec des sociétés turques dans le domaine de l'aéronautique et du spatial. "La France et la Turquie partagent la même ambition de développer et de soutenir sur le long terme leur propre industrie nationale de défense", qui "fabrique leurs  propres équipements militaires", a expliqué le Délégué général pour l'armement (DGA), Laurent Collet-Billon lors du séminaire franco-turc. Et de proposer "une nouvelle étape dans les relations" entre Paris et Ankara sur la base du principe "gagnant-gagnant".

"Cela fait sens que les industriels français et turcs se réunissent et étudient les opportunités pour coopérer à l'exportation ou équiper leurs propres forces armées", a-t-il expliqué. D'autant que le président du GIFAS, Marwan Lahoud, estime que la Turquie et l'industrie turque sont très matures aujourd'hui pour des coopérations de haut niveau et développer leur propre industrie aéronautique. "Le pays possède une activité industrielle assez intense et ambitionne de devenir une grande puissance aéronautique", a-t-il confirmé. Et donc les industriels français sont prêts à donner une "nouvelle impulsion" à la coopération franco-turque, a souligné Marwan Lahoud. Une coopération franco-turque toujours à la merci de la question arménienne, un chiffon rouge pour Ankara et la rue turque.

 

Pourquoi CPMIEC avait été sélectionné

A la surprise générale, le groupe chinois CPMIEC (China Precision Machinery Import-Export Corp.) avait remporté en septembre dernier l'appel d'offres international lancé par la Turquie en vue d'acquérir un système de défense aérienne. Le sous-secrétariat de l'Industrie de la Défense (SSM) avait indiqué qu'il avait "décidé d'entamer les pourparlers avec la compagnie CPMIEC pour la production conjointe des systèmes et de leurs missiles en Turquie sur le prix négocié", selon un communiqué.

Pourquoi les Turcs avaient-ils sélectionné les Chinois ? Parce qu'ils étaient - et de loin - les mieux-disants avec une offre à 3 milliards de dollars et qu'ils avaient une coopération industrielle très compétitive également par rapport aux concurrents américains (Lockheed Martin/Raytheon) et européens (Eurosam). Mais aussi en faveur du rapprochement avec la Chine voulu et assumé par le Premier ministre turc, rappelle un bon observateur de la politique turque.

Les Américains ne veulent pas d'un système chinois aussi stratégique au cœur de l'alliance atlantique. La Turquie a besoin de brancher sa future architecture de défense antimissile avec les systèmes de l'OTAN, dont certaines données très sensibles pour l'identification d'un ami ou d'un ennemi ("Identify Friend and Foe system"). Des données ultra-secrètes et qui ne peuvent pas être bien sûr installées sur un système chinois.

Partager cet article
Repost0
1 mars 2014 6 01 /03 /mars /2014 10:55
Hommage au caporal Damien DOLET

 

 

28/02/2014 Armée de Terre

 

Une cérémonie d’hommage national sera célébrée lundi 3 mars à Poitier, à 14h30 sous la présidence du ministre de la Défense, Jean-Yves le Drian en compagnie du chef d’état-major de l’armée de Terre, le général Bertrand Ract Madoux.

 

Dimanche 23 février 2014, en début d’après-midi, le caporal Damien Dolet du régiment d’infanterie de chars de marine (RICM) est grièvement blessé lors d’une mission de reconnaissance à bord d’un véhicule blindé léger (VBL) de la force SANGARIS à l’est de la ville de Bouar. Malgré les soins immédiatement prodigués par ses camarades puis par un médecin de l’équipe de santé, le caporal Dolet est décédé des suites de ses blessures.

 

Deux autres soldats ont été blessés au cours de cette mission : leur état n’inspire pas d’inquiétude. Le caporal Damien Dolet est le troisième militaire français mort en République centrafricaine depuis le début de l’opération SANGARIS. Agé de 26 ans, il est mort dans l’accomplissement de sa mission au service de la France. Titulaire de la médaille de bronze de la défense nationale, le caporal Dolet était célibataire et sans enfant. Engagé depuis plus de 4 ans au sein de l’armée de Terre, il servait au sein du régiment d’infanterie de chars de marine (RICM) de Poitiers depuis 2011. Il avait participé à l’opération SERVAL au Mali l’année dernière et était engagé en RCA dans le cadre de l’opération SANGARIS depuis le 8 février 2014. L’armée de Terre s’associe à la douleur de sa famille et de ses frères d’armes

Partager cet article
Repost0
1 mars 2014 6 01 /03 /mars /2014 10:45
Serval : point de situation du jeudi 27 février

 

 

28/02/2014 Sources : EMA

 

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec environ soixante-cinq sorties, dont une vingtaine effectuées par les avions de chasse. Trente sorties ont été dédiées aux missions de transport et quinze aux missions de renseignement et de ravitaillement.

 

Les opérations au sol se poursuivent également avec près d’une trentaine de patrouilles exécutées par le groupement tactique interarmes (GTIA) Vercors dans la région de Gao élargie et des opérations de contrôle de zone dans la région de Bourem.

 

Les détachements de liaison et d’appui opérationnel (DLAO) poursuivent également leurs missions d’appui des FAMA et de la MINUSMA : des patrouilles ont été organisées dans les régions de Tombouctou, de Kidal et d’Ansongo.

 

Le jeudi 20 février, dans la région de Tessalit, des tirs d’armes légères (7,62 mm) ont visé une patrouille d’hélicoptères en mission de reconnaissance. La Gazelle qui a été ciblée par ces tirs n’a pas subi de dommage matériel important et a pu se poser sans heurt en fin de mission. Son chef de bord blessé à la main, a rapidement été pris en compte par le service de santé des armées avant d’être évacué et opéré le jour même sur Gao. Son état est aujourd’hui stable. Le militaire a été rapatrié en France dès le lendemain.

 

Le mercredi 26 février, les EOD (Explosive Ordonance Disposal) du DLAO 2 sont intervenus près de l’aéroport de Kidal suite à l’explosion d’un engin explosif improvisé (IED) au passage du véhicule d’une ONG.

 

Enfin, le jeudi 27 février, le général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées, est venu inspecter le camp Damien Boiteux à Bamako. Il s’agissait d’une première étape dans ses inspections des différents théâtres d’opérations. Il s’agissait aussi de rencontrer les troupes françaises déployées en Afrique et les différents partenaires politiques et militaires de la région. Le CEMA a ensuite rejoint dans la soirée la force Sangaris stationnée en République Centrafricaine.

 

Le GTIA Vercors, basé sur la plateforme opérationnelle Désert (PFOD) de Gao,  approfondit la connaissance de sa zone des opérations.

 

Environ 2300 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de lutte contre les groupes armés terroristes, tout en appuyant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA.

Serval : point de situation du jeudi 27 févrierServal : point de situation du jeudi 27 février
Serval : point de situation du jeudi 27 février
Partager cet article
Repost0
1 mars 2014 6 01 /03 /mars /2014 10:45
Point sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République de Centrafrique, depuis le 20 février

 

28/02/2014 Sources : EMA

 

Au cours de cette semaine, la force Sangaris a poursuivi ses efforts de désarmement de toutes les bandes armées afin de rétablir un niveau de sécurité minimal en Centrafrique, en protégeant les populations des violences de toutes sortes.

 

A Bangui, des regains de tension ponctuels et localisés ont été notés. Les opérations de contrôle de zone se sont poursuivies dans la capitale en complément du dispositif de la MISCA, notamment dans le 3ème et le 5ème arrondissement, ainsi qu’à PK12 qui constitue au nord de la ville un point clef pour l’approvisionnement des commerces. Les patrouilles conjointes ou autonomes, de jour comme de nuit, permettent de contrôler l’application des mesures de confiance et d’assurer la sécurité de la population.

 

En province, la situation se stabilise. Portant l’effort sur la MSR (Main Supply Road), axe logistique principal qui relie Bangui au Cameroun, afin de sécuriser une artère vitale pour l’économie centrafricaine, Sangaris s’est aussi déployée à Bouar, Yaloké, Boda, Baoro et Carnot. Dans chacune de ces villes, aux côtés de la MISCA et des gendarmes centrafricains, les militaires français désarment tous les groupes armés et y effectuent des opérations de contrôle de zone.

 

Le 22 février, dans le village de Beloko à proximité de la frontière camerounaise, des militaires français en accompagnement d’un détachement camerounais de la MISCA ont rencontré les autorités locales. Ils ont facilité le passage de la frontière pour les convois logistiques en direction de Bangui et participé à leur protection.

 

Des opérations héliportées ont également été réalisées dans cette partie ouest du pays. Elles avaient pour objectif de rayonner jusque dans les villages les plus reculés et de collecter des informations relatives à la situation sécuritaire de ces zones.

 

A une vingtaine de kilomètres au nord de Bangui, à Danzi, la force Sangaris a procédé à la destruction de deux tonnes de munitions saisies lors des actions de désarmement des groupes armés et à l’occasion de la découverte de caches d’armes.

 

Le 23 février, le GTIA Dragon en provenance du Tchad a franchi la frontière en direction de Bangui. En passant par Kaga-Bandoro, il a reconnu l’axe allant de Sahr à Sibut. Ce détachement représente une cinquantaine de véhicules pour un effectif d’environ 200 militaires. Il est arrivé le 27 février à Bangui après avoir couvert presque 1200 kilomètres et devrait se redéployer en province prochainement. Le GTIA Dragon, nouvellement créé pour renforcer la force Sangaris conformément aux décisions du Président de la République, est majoritairement armé par le 12e Régiment de cuirassiers et le régiment de marche du Tchad.

 

Ce même jour, le GTIA Panthère a participé à des patrouilles mixtes en appui de la Misca camerounaise et congolaise, notamment à Bouar et Carnot.

 

Le 26 février a eu lieu le transfert d’autorité entre le colonel Vincent Tassel, commandant le GTIA Amarante, et le colonel Cyrille Becker, commandant le GTIA Savoie. Le GTIA Amarante était présent en Centrafrique depuis fin octobre 2013 sous mandat Boali avant d’être renforcé et intégré à l’opération Sangaris le 05 décembre. Il a pris part aux premières actions visant à faire appliquer les mesures de confiance en désarmant tous les groupes armés et en restaurant un niveau de sécurité minimum dans Bangui. Il a également participé à des opérations en province, notamment à M’baiki et Boda. Le GTIA Amarante dont les parachutistes du 8ème RPIMA de Castres formaient l’ossature, est ainsi relevé par le GTIA Savoie, armé quant à lui par le 13eBataillon de chasseurs alpins de Chambéry.

 

Le 27 février, une cérémonie d’hommage funèbre pour le caporal Damien Dolet était organisée au camp M’Poko à Bangui avant que son corps ne soit rapatrié en France. Présidée par le GBR Soriano et en présence de Monsieur l’ambassadeur de France en RCA, cette cérémonie fut l’occasion pour ses frères d’armes de lui faire leurs adieux.

 

Le caporal Damien Dolet, du Régiment d’Infanterie Chars de Marine, est décédé le 23 février suite à un accident de la route lors d’une patrouille à Bouar.

 

Le 28 février, après avoir inspecté le théâtre malien, le chef d’état-major des armées s’est rendu en République centrafricaine. Il a ainsi pu rencontrer les militaires français de l’opération Sangaris et s’entretenir avec les principales autorités politiques et militaires du pays, en particulier Madame Catherine Samba-Panza. Il a ensuite pu accueillir le président de la République qui, à l’occasion de son déplacement dans ce pays, s’est adressé aux troupes engagées dans la force Sangaris.

 

Environ 2000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6000 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

Point sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République de Centrafrique, depuis le 20 févrierPoint sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République de Centrafrique, depuis le 20 février
Point sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République de Centrafrique, depuis le 20 févrierPoint sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République de Centrafrique, depuis le 20 février
Partager cet article
Repost0
1 mars 2014 6 01 /03 /mars /2014 10:45
Sangaris : Destruction des munitions saisies

 

27/02/2014 Sources : EMA

 

Le 22 février 2014, la force Sangaris a détruit deux tonnes de munitions saisies lors des actions de désarmement des groupes armés et à l’occasion de la découverte de caches d’armes à Danzi, à une vingtaines de kilomètres au nord de Bangui, en République Centrafricaine (RCA)

 

Après avoir sécurisé le lieu de la destruction, les sapeurs ont commencé à creuser neuf fourneaux dont huit contenant 50 kg de grenades chacun. Les fourneaux sont de grandes fosses recouvertes de terre, dans lesquelles ont été placées les munitions et les charges d’explosion. Le commandant d’unité de la compagnie du génie souligne qu’ « en plus de la coordination avec le trafic aérien, la mise en œuvre du fourneau a nécessité une action de prévention auprès des populations des villages environnants, afin de les sensibiliser au danger de l’armement. »

 

Depuis le début l’opération Sangaris, c’est la troisième fois que la force procède à ce type de destruction. Elle continue à faire appliquer les mesures de confiance, désarmant tout individu qui ne les respecterait pas.

 

Environ 2000 militaires français sont actuellement déployés dans le cadre de l’opération Sangaris, aux côtés des 6000 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

Sangaris : Destruction des munitions saisies
Sangaris : Destruction des munitions saisies
Sangaris : Destruction des munitions saisies
Sangaris : Destruction des munitions saisies
Partager cet article
Repost0
28 février 2014 5 28 /02 /février /2014 13:56
CEMA: Auditions à l’Assemblée nationale et au Sénat sur la réforme des armées

 

28/02/2014 Sources : EMA

 

Le 26 février 2014, le général d’armée Pierre de Villiers a été auditionné à l’Assemblée nationale devant la commission de la Défense puis au Sénat devant la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des forces armées sur la question de la réforme des armées.

 

Moins de deux semaines après sa prise de fonction de chef d’état-major des Armées (CEMA), le général d’armée Pierre de Villiers a présenté aux députés et aux sénateurs le projet de transformation et la feuille de route pour mener à bien cette nouvelle étape de la réforme jusqu’en 2020.

 

Le CEMA attache une grande importance aux échanges avec la représentation nationale. Il est particulièrement sensible à l’intérêt que les commissions du Sénat et de l’Assemblée nationale portent aux questions de défense et aux problématiques liées à la réforme des armées. Cette thématique fait l’objet d’un suivi et d’une considération continue qui est un indicateur de la prise de conscience collective quant à la complexité de la manœuvre inhérente à la réforme.

 

Ce fût l’occasion pour le CEMA de rappeler les axes stratégiques de la réforme en exposant le projet « CAP 2020 », projet fédérateur des trois armées, directions et services répondant à un objectif clair : disposer, dans la durée, d’un outil militaire complet et cohérent, apte à garantir nos intérêts de défense dans le cadre de l’ambition stratégique de la France.

 

Pour mener à bien cette réforme, un mot d’ordre : agir « ensemble, autrement, au mieux ». « Ensemble », car l’effort de tous est indispensable pour préserver un outil de défense viable. « Autrement », car une nouvelle étape s’impose pour les armées et le ministère dans son ensemble. Et « au mieux », langage de vérité, car nous ne ferons pas mieux avec moins, mais nous agirons avec détermination pour remplir nos missions avec les ressources allouées.

 

La cohésion et la qualité des relations humaines seront indispensables pour la réussite de la réforme des armées.

Partager cet article
Repost0
28 février 2014 5 28 /02 /février /2014 13:55
Camp d’entraînement du 13e régiment de dragons parachutistes

 

 

25/02/2014 Actu Terre

 

Cadre rustique et rythme dynamique pour sept mois de formation longue, exigeante et progressive. Dans une ambiance où règnent cohésion et concentration, les engagés volontaires, initiaux et ultérieurs, apprennent à se dépasser physiquement et mentalement. L’objectif : la qualification « équipier de recherche aéroportée ». Une formation motivante pour les jeunes dragons, à découvrir dans ce reportage.

Partager cet article
Repost0
28 février 2014 5 28 /02 /février /2014 12:55
La voiture volante d'une PME alsacienne décollera en 2015

 

21 février 2014 Par Julien Bonnet - Usinenouvelle.com

 

La PME strasbourgeoise Vaylon a conçu un prototype de voiture volante, mi buggy mi aéronef. Baptisé Pégase, l'engin serait capable de décoller sur une distance de moins de 50 mètres grâce à un moteur à hélices placé à l'arrière, puis de planer avec une voile de parapente. Après les tests sur routes, les premiers vols d'essai viennent de débuter et l'entreprise envisage une commercialisation en 2015. La Direction générale de l'armement (DGA), qui a participé au financement de ce projet, pourrait passer les premières commandes. Vaylon cherche à faire homologuer ce véhicule au niveau européen dans la catégorie ULM, ce qui lui permettra de décoller partout avec l'autorisation du propriétaire du terrain.

Partager cet article
Repost0
28 février 2014 5 28 /02 /février /2014 12:45
Atalante : Le commandant de la force rencontre les autorités kenyanes

 

25/02/2014 Sources : EMA

 

Le 18 février 2014, le commandant de la force Atalante, le contre-amiral Hervé Bléjean a rencontré le chef d’état-major de la marine kenyane, Ngewa Mukala, et le Gouverneur du Comté de Mombasa, Monsieur Hassan Joho, lors de la relâche opérationnelle du transport de chalands de débarquement (TCD) Siroco à Mombasa.

 

Cet entretien avait pour objectif de présenter aux autorités kenyanes l'ensemble des missions européennes dans la région et en particulier le rôle de l'opération Atalante. L’amiral a souligné l'importance du Kenya comme partenaire régional dans la lutte contre la piraterie : « La collaboration internationale et les échanges d’information sont les clés du succès de la lutte contre la piraterie en particulier mais également de la sécurité générale du trafic maritime ».

 

L’opération Atalante a pour mission d’escorter les navires du Programme alimentaire mondial (PAM), de participer à la sécurité du trafic maritime et de contribuer à la dissuasion, à la prévention et à la répression des actes de piraterie au large des côtes somaliennes.

 

La France est un acteur majeur et historique participant à l’opération Atalante depuis ses débuts avec le déploiement régulier de bâtiments de la marine nationale. Le dispositif peut être renforcé ponctuellement d’un avion de patrouille maritime.

Atalante : Le commandant de la force rencontre les autorités kenyanesAtalante : Le commandant de la force rencontre les autorités kenyanes
Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : RP Defense
  • : Web review defence industry - Revue du web industrie de défense - company information - news in France, Europe and elsewhere ...
  • Contact

Recherche

Articles Récents

Categories