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13 novembre 2015 5 13 /11 /novembre /2015 16:55
photo Marine Nationale

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13/11/2015 lorientlejour.com

 

Le porte-avions Charles-de-Gaulle appareillera de Toulon le 18 novembre pour rejoindre le "golfe arabo-persique" mi-décembre, a annoncé vendredi le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll.

 

"Le groupe aéronaval appareillera de Toulon dans quelques jours, le 18 novembre, pour rejoindre le golfe arabo-persique mi-décembre", a déclaré Stéphane Le Foll lors du point presse à l'issue du Conseil des ministres, indiquant par ailleurs que le débat au Parlement (Assemblée nationale et Sénat) sur la prolongation de l'intervention des forces armées françaises en Syrie aurait lieu le 25 novembre.

 

Le Charles-de-Gaulle, un navire à propulsion nucléaire qui est le seul porte-avions français, est à quai à Toulon depuis le printemps pour des opérations d'entretien. Il avait été déployé pendant deux mois, du 23 février à la mi-avril, dans les opérations de la coalition internationale contre le groupe Etat islamique en Irak.

 

"Sur la base de la campagne de renseignements menée au dessus de la Syrie, nos avions de combat ont déjà frappé Daech à cinq reprises en Syrie, dont trois fois cette semaine sur des sites d'infrastructures pétrolières", a précisé aussi le porte-parole.

 

"Deux cent quatre-vingt trois frappes ont par ailleurs été menées en Irak depuis le 19 septembre 2014", a-t-il indiqué, citant une intervention du Premier ministre devant le Conseil des ministres.

 

"Notre objectif est d'accroître et de poursuivre la lutte contre Daech. Nous ciblons cette organisation dans le cadre de la légitime défense collective", a enfin dit Stéphane Le Foll.

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13 novembre 2015 5 13 /11 /novembre /2015 16:25
photo Marine Nationale

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13/11/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 5 au 11 novembre 2015, le bâtiment de soutien néerlandais HNLMS Pelikaan était déployé en Martinique pour conduire des entraînements opérationnels avec les Forces armées aux Antilles (FAA) et les autorités locales.

 

Le 6 novembre 2015, après avoir effectué ses visites diplomatiques, le lieutenant-commander Charlie Dekker, commandant le Pelikaan, a conduit avec le bâtiment de transport léger Dumont d’Urville un entraînement de remorquage à la mer. Ces passing exercises (PASSEX) permettent d’améliorer la coordination et l’interopérabilité à la mer avec nos partenaires, afin d’être en mesure de conduire des opérations conjointes.

 

Du 7 au 10 novembre 2015, le Pelikaana participé au raid de synthèse du stage d’aguerrissement commando délivré par le 33erégiment d’infanterie de Marine au profit d’une soixantaine de mariners hollandais venus d’Aruba. Aux côtés du Dumont d’Urville, les deux unités de la Marine avaient pour mission de conduire une opération amphibie de rembarquement de deux sections de mariners et de soldats français au large du Carbet et de Saint-Pierre.

 

Ce n’est pas la première fois que le Pelikaan et le Dumont d’Urville réalisent des entraînements communs. En octobre 2014, au large de Curaçao, les deux bâtiments avaient eu l’opportunité de mettre en œuvre les procédures OTAN, dont la France et les Pays-Bas font partie, en conduisant des manœuvres de ravitaillement à la mer avec navigation rapprochée, un remorquage et des exercices de visite utiles dans le cadre de la lutte contre le trafic de drogue. En juin 2015, les deux unités avaient participé à l’exercice Huex 2015et à sa phase de restitution d’intervention de secours auprès de la population sinistrée de l’île de Saint-Martin suite à un ouragan.

 

Les FAA garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis les départements de la Martinique et de la Guadeloupe. Elles constituent un dispositif interarmées à dominante aéromaritime de premier plan sur le théâtre Antilles-Guyane, en coordination avec les forces armées en Guyane. Les FAA conduisent deux missions principales dans la zone : la lutte contre les trafics de stupéfiants en haute mer ainsi que l’assistance et le secours à la population lors de catastrophes naturelles.

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13 novembre 2015 5 13 /11 /novembre /2015 13:55
Chronique culturelle 13 Novembre 2015 - SHD

 

13.11.2015 source SHD

 

13 novembre 1792 : combat d’Anderlecht (actuelle Belgique). Le général Dumouriez bat  les troupes impériales du prince de Wurtemberg et entre le lendemain dans Bruxelles.

 

13 novembre 1805 : Napoléon s’apprête à entrer dans Vienne (Autriche). Venant de battre la troisième coalition, l’Empereur français est à Inkersdorf lorsqu’il apprend la prise de Vienne. Il court immédiatement et quasi seul à Schônbrunn où il se fait remettre symboliquement les clés de la ville que l’Empereur autrichien vient de quitter précipitamment.

 

13 novembre 1901 : La mission Hourst arrive à Tchong-King (Chine centrale). Le CV Emile Hourst (1864-1940) parti de Shanghai à bord de l’Olry, vapeur de 37 mètres, remonte le fleuve bleu (Yang-Tse) sur 3200 km. Franchissant plusieurs rapides, il accomplit un véritable exploit en seulement 22 jours, provoquant l’étonnement des Britanniques en observation. Quelques années plus tôt (1894-1895), en Afrique, Hourst commandait la flottille du Niger et avait participé aux opérations menant à la prise de Tombouctou. Il a publié Sur le Niger et au pays des Touaregs (1898).

 

13 novembre 1903 : création de Colomb-Béchar (Algérie). En souvenir du Général Colomb qui s’est illustré dans les confins algéro-marocains, le général Lyautey baptise le ksar de Béchar, Colomb-Béchar.

voir Lyautey, itinéraire d’un colonisateur – par Gérard Cholvy Académie des Sciences et Lettres de Montpellier (2006)

 

13 novembre 1914 : bataille d’El Herri (Maroc). Malgré les ordres reçus et les conseils de ses adjoints de ne pas attaquer le camp du chef Zayane (Moha ou Hammou), le LCL Laverdure lance une colonne de 1300 hommes depuis Khenifra sur El Herri. A peine attaqué, le camp reçoit les renforts des tribus alentour. Les pertes sont énormes : deux tiers des officiers (39) et la moitié des hommes du rang (plus de 750) sont tués. Le LTN Brasillach, père de l’écrivain R. Brasillach (fusillé en 1945) figure parmi les morts. Lyautey a écrit que si Laverdure n’avait pas été tué dans l’opération, il aurait dû être traduit en cour martiale. Le désastre est tant humain que psychologique.

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13 novembre 2015 5 13 /11 /novembre /2015 12:55
photo Marine Nationale

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12/11/2015 Sources : Marine nationale

 

Depuis lundi 9 novembre, 4 plongeurs démineurs de la Cellule plongée humaine et intervention sous la mer (CEPHISMER) prennent part à un entraînement un peu particulier au cours d’une plongée, dite « à saturation ».

 

11 heures : après les ultimes vérifications médicales et techniques, la porte du caisson hyperbare de 30m3se referme sur Benjamin, Benoît, Emeric et Nathaniel. Ces quatre plongeurs-démineurs vont être isolés pendant une semaine afin de subir une simulation de descente à 98 mètres de profondeur, possible grâce à la modulation de la pression intérieure du caisson.

 

2 jours de descente, quatre jours pour « remonter », c’est-à-dire effectuer les paliers successifs permettant de sortir du caisson en sécurité : cette expérience nécessite une préparation rigoureuse : contrôle de la condition physique des marins sélectionnés, conditionnement logistique et sanitaire du caisson, réalisation et équilibrage des mélanges gazeux… « Toutes les précautions sont prises pour limiter les éventuels cas non conformes, mais l’entraînement réalisé au cours des derniers mois nous permet d’aborder cela dans les meilleures conditions » confie Emeric, l’un des quatre plongeurs.

 

Ces six jours « en isolement » doivent participer à la formation des plongeurs démineurs de la CEPHISMER et à la mise en œuvre par les équipes du caisson hyperbare CH500 en plongée à saturation dans différentes situations. Ils doivent également permettre de tester les limites de l’appareil de plongée CRABE dans un environnement Hélium / Oxygène. Cet appareil est utilisé par les plongeurs démineurs de la marine nationale, au cours de plongées réalisées dans la cuve qui communique avec le caisson hyperbare. Toute la semaine, les plongeurs réaliseront des mesures de bulles circulantes dans leur organisme lors de la phase de décompression, sous la surveillance d’une équipe médicale et technique armée 24h/24.

 

Cet entraînement, indispensable au maintien et au développement des savoir-faire liés à la plongée, permettra également d’enrichir les données sur la saturation du corps humain… Nos quatre plongeurs vous donnent rendez-vous la semaine prochaine pour leur « retour à la surface » !

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13 novembre 2015 5 13 /11 /novembre /2015 12:55
Radar STAR NG photo Thales

Radar STAR NG photo Thales

 

12 novembre, 2015 Nathan Gain (FOB)

 

Le 15 juin dernier, Thales lançait en grande pompe une nouvelle solution de radar pour le moins innovante et économique, offrant des capacités duales civiles et militaires et renforcée par l’introduction de technologies inédites sur une plateforme civile.

 

Le STAR NG est en effet basé sur un constat : en matière de contrôle aérien, il existe d’importantes similitudes, une communalité très forte entre les mondes civil et militaires. Dés lors, pourquoi imaginer des radars spécifiquement militaires lorsqu’on peut se baser sur des systèmes civils existant ? Parce que poser la question, c’est déjà y répondre, Thales a matérialisé cette réponse il y a trois ans en dotant l’aéroport de Kandahar, à vocation jusqu’alors essentiellement militaire, de systèmes radars civils, de surveillance et de C2 (Command & Control). À peine né, le concept STAR NG participait déjà activement à la réouverture de l’Afghanistan au trafic aérien civil.

 

C’était là toute la philosophie de Thales que de venir greffer des capacités militaires sur un système civil existant, à savoir le radar primaire en bande S STAR 2000 (déjà en utilisation sur plus de 120 sites différents de par le monde). Au-delà des cette dualité civil/militaire, STAR NG est également doté de nouvelles technologies conçues pour permettre aux contrôleurs aériens de répondre plus efficacement à la complexification de l’environnement aérien.

 

Bénéficiant des dernières technologies, ce radar permet désormais aux opérateurs civils et militaires de relever efficacement les nouveaux défis apparus dans le domaine de l’ATM. STAR NG permet par exemple d’atténuer les effets parasites provoqués par les fermes d’éoliennes. De quoi rendre le sourire à l’industrie de l’énergie verte, « plus de 50% des projets d’installation d’éoliennes étant bloqués pour des raisons de gestion de l’espace aérien, » précise Philippe Avezou, Militay ATM Business Development Manager pour Thales. Grâce aux nouvelles technologies créées par Thales, le STAR NG a été en mesure d’assurer un taux de détection de 89% lors de tests réalisés en extérieur au cœur d’une ferme d’éoliennes.

 

STAR NG permet également de remédier aux contraintes imposées par le développement de la 4G. Et ce ne sont que deux des nouvelles technologies proposées aux utilisateurs civils et militaires par Thales. De fait, le radar STAR NG permet maintenant de calculer l’altimétrie sans utiliser de radar secondaire. De même, Thales habilite désormais les opérateurs civils à détecter les cibles à déplacement rapide ou lent. En terme de capacité purement militaire, le STAR NG est pourvu d’une fonction d’antibrouillage. Le STAR NG est en effet équipé d’un système d’évasion de fréquence, lui permettant de balayer le spectre pour récupérer la fréquence la moins brouillée (ou « last jamming frequency »).  Enfin, détail non négligeable, Thales a grandement amélioré la protection des différents flux d’information.

 

En tant que radar d’approche terminale, le STAR NG est en mesure de détecter un vaste spectre d’objets aériens dans un rayon de 100 nautiques (donc plus de 180 km). L’ergonomie du système a également été repensée, le STAR NG étant 40% plus compact (4 racks au lieu des 7 nécessaires auparavant), et 20% plus économe en énergie.

 

Loin d’être anecdotique, l’exemple de l’aéroport de Kandahar n’est en fait que la partie immergée d’une success-story en devenir. Fort de cette première expérience, le STAR NG est devenu en octobre 2014 l’une des pierres angulaires du programme britannique « Marshall ». Appelé à transformer la gestion du trafic aérien en zone terminale dans tous les aérodromes militaires du Royaume-Uni, « Marshall » a été confié l’année passée à la co-entreprise AQUILA, unissant la société semi-publique NATS (National Air Traffic Services) et le leader mondial des systèmes de gestion du trafic aérien. Ce contrat, d’un montant total de 1.9 milliards d’euros et signé pour une durée de 22 ans, prévoit notamment une enveloppe de 507 millions d’euros destinée à l’acquisition de radars de surveillance avancés. Au travers du programme « Marshall », Thales est donc appelé à fournir 20 radars STAR NG au ministère de la Défense britannique d’ici 2017, après une phase de test prévue pour début 2016 sur le site d’essai de Rouen. ­­En tout, ce sont plus d’une centaine de sites, dont 60 aérodromes, qui profiteront du savoir-faire de Thales en matière d’ATM dans les années à venir.

 

Près de cinq mois après avoir dévoilé le STAR NG, l’optimisme prime chez Thales, alors que « de nombreux pays ont montré leur intérêt suite à l’exemple du ministère de la Défense britannique », se félicite Philippe Avezou.  Kandahar, Marshall, … autant de succès qui devraient en effet permettre à Thales d’imposer « son » STAR NG comme le successeur désigné du STAR 2000, et de se tourner résolument vers un autre projet majeur :  le programme OneSKY, avatar australien du programme « Marshall ».

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13 novembre 2015 5 13 /11 /novembre /2015 12:55
Clip officiel du 2e REP

 

12.11.2015 par Légion Etrangère

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13 novembre 2015 5 13 /11 /novembre /2015 12:45
4e réunion des chefs d’état-major du G5 Sahel  photo EMA

4e réunion des chefs d’état-major du G5 Sahel photo EMA

 

07.11.2015 Source EMA

 

Le 3 et le 4 novembre, répondant à l’invitation de ses homologues, le général d’armée Pierre de Villiers était à Ouagadougou pour assister à la 4e réunion des chefs d’état-major du « G5 Sahel », instance au sein de laquelle les pays de la bande sahélo-saharienne (BSS) coordonnent leurs efforts pour lutter contre le terrorisme.

Depuis 2014, le Burkina Faso, la Mauritanie, le Mali, le Niger et le Tchad ont ainsi choisi d’apporter une réponse régionale et coordonnée à la menace transfrontalière que représentent pour eux les groupes armés terroristes (GAT) qui sévissent au Sahel. Très tôt, ils ont manifesté la volonté de conduire leur action aux côtés de la France, qu’ils considèrent comme « un partenaire stratégique ». C’est dans cette logique de partenariat qu’a été conçue l’opération Barkhane, dont la mission est d’appuyer les forces armées des pays du G5 Sahel dans leur combat contre le terrorisme.

Face à une menace transfrontalière et transnationale, le général de Villiers a rappelé que l’opération Barkhane constitue une priorité. Pour la France, elle s’inscrit dans une double logique : une logique de « défense de l’avant » de notre territoire national ; une logique de solidarité vis-à-vis de forces armées partenaires.

La veille de cette réunion, le général de Villiers s’était longuement entretenu avec le chef de l’État du Burkina Faso, le Président Michel Kafongo, avec lequel il avait déjà abordé la question des défis sécuritaires auxquels sont confrontés le Burkina Faso et sa sous-région.

 

Repère

Créé à l’initiative des chefs d’État de la région sahélo-saharienne (Burkina-Faso, Mauritanie, Mali, Niger et Tchad), le G5 Sahel est un cadre institutionnel de coordination et de suivi de la coopération régionale, destiné à coordonner les politiques de développement et de sécurité de ses membres.

Le général Pierre de Villiers a été invité à chaque réunion des CEMA des pays membre du G5 Sahel depuis l’institutionnalisation de ce partenariat le 16 février 2014.

Précédentes réunions :

9 avril 2014 (Niamey)

19 novembre 2014 (Niamey)

27 mai 2015 (N’Djamena)

 

Reportage photos

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13 novembre 2015 5 13 /11 /novembre /2015 08:56
photo EMA

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12.11.2015 source EMA

 

Au lendemain des commémorations de l’armistice de 1918, le général d’armée Pierre de Villiers a réuni les militaires et les civils servant à Balard autour d’une nouvelle cérémonie des couleurs.

Entouré des chefs d’état-major d’armée ou de leur représentant, il leur a délivré un triple message :

• un message de vigilance, leur rappelant que la paix n’est jamais acquise et doit se construire au quotidien ;

• un message de résistance, soulignant que les valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité constituent autant de raisons de croire, d’espérer et au besoin de risquer sa vie ;

• enfin, un message d’espérance, celui d’une nation qui, durant toute la durée de la Première Guerre mondiale, a montré sa détermination à gagner, non pas seulement la guerre mais aussi la paix.

« Quel que soit le long chemin chaotique de l’histoire, restons persuadés que lorsque la force avance, la violence recule ».

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13 novembre 2015 5 13 /11 /novembre /2015 08:55
photo White House

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12-11-2015 Anne-Marie Capomaccio correspondante à Washington - RFI

 

Le capitaine d'origine française [a reçu] ce jeudi 12 novembre la Médaille d'honneur, la plus haute distinction de l'armée américaine, des mains de Barack Obama en personne. Il est décoré pour un acte de bravoure hors du commun durant son deuxième déploiement en Afghanistan. Florent Groberg est né à Poissy en 1983. Le jeune Français a choisi la nationalité américaine après les attentats du 11 septembre 2001, afin de pouvoir s'engager dans l'armée.

 

Florent Groberg ne comprend pas l'attention dont il est l'objet. La Médaille d'honneur (Medal of Honor) qu'il va recevoir à la Maison Blanche aujourd'hui est certes la plus haute distinction militaire américaine, mais le capitaine estime qu'il n'a fait que remplir sa mission. Il ne cesse de penser aux quatre compagnons d'arme qui ne sont pas rentrés d'Afghanistan : « Moi dans ma tête, quand je pense dans mon cœur, cette médaille c’est pour les gars que j’ai perdus et leur famille. J’ai fait mon travail, c’est tout. Je suis juste un soldat. Les hommes qui sont vraiment extraordinaires, c’est les quatre soldats qui ont perdu leur vie. »

 

Le 8 août 2012, Florent Groberg s'est jeté sur un kamikaze pour sauver la vie de son équipe. Il ne souhaite pas parler de ses blessures, ni des deux années passées à l'hôpital pour tenter de reconstruire sa jambe abimée. L'armée est une vocation qui vient de loin : une maman française d'origine algérienne, un oncle tué par les terroristes du GIA, le déménagement aux Etats-Unis, puis les attentats du 11 septembre 2001. Le jeune homme, né en banlieue parisienne, a choisi de s'engager dans l'armée américaine.

 

Note RP Defense: Remarks by the President in Medal of Honor Presentation to Captain Florent Groberg, United States Army

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13 novembre 2015 5 13 /11 /novembre /2015 08:55
photo Marine Nationale

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12/11/2015 Sources : Marine nationale

 

Le 6 novembre 2015, le capitaine de vaisseau Marc Gander, commandant la BAN Lanvéoc-Poulmic, a remis l’insigne de pilote d’aéronautique aux élèves de la promotion 2014C.

 

Cette remise de brevets marque l’aboutissement de la formation de pilote d’hélicoptère embarqué pour deux Élèves Officiers Pilotes de l’Aéronautique Navale (EOPAN). Ces derniers ont également reçu des mains de leur parrain un sabre, signe de leur admission dans le corps des officiers de la Marine. Les deux officiers vont maintenant rejoindre leur flottille d’affectation sur la BAN Hyères pour obtenir la qualification de pilote opérationnel.

 

Les pilotes d’hélicoptère de la Marine sont initialement formés dans l’armée de Terre, à Dax et Le Luc en Provence. Puis ils suivent la phase de navalisation à l’École de Spécialisation sur Hélicoptères Embarqués (ESHE). Cette navalisation est composée de vols sur EC120 et sur Alouette III et permet aux moniteurs de transmettre leur savoir-faire dans le domaine aéro-maritime : travail en équipage, vol en formation, navigation, survol maritime, treuillage, appontage, transport de charge lourde...

photo Marine Nationale

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13 novembre 2015 5 13 /11 /novembre /2015 08:55
Hommage au caporal-chef Vidal

 

12/11/2015 Armée de Terre

 

Laurent Vidal, tri athlète professionnel, s’est éteint à la suite d’un arrêt cardiaque dans la nuit du lundi au mardi 10 novembre.

 

Il avait débuté sa carrière dans l’armée de Terre au sein des aux Ecoles militaires de Draguignan avant de rejoindre en 2014 le centre national des sportifs de la Défense situé à Fontainebleau. Accent chantant du Sud de la France, sourire aux lèvres et regard vif, le caporal-chef Vidal était un tri athlète déterminé. Sa devise parlait pour lui : « on ne peut pas prévoir la performance des autres mais on peut prévoir la sienne ». Afin de rendre un dernier hommage à notre frère d’armes trois fois champion du monde, l’armée de Terre vous propose cette vidéo tournée en 2012, retraçant son parcours et illustrant sa détermination.

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13 novembre 2015 5 13 /11 /novembre /2015 08:55
L’ISAD (Institut Supérieur de l’Armement et de la Défense) fête ses 40 ans

 

12.11.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

L’Institut Supérieur de l’Armement et de la Défense (ISAD) célèbrera, le mardi 17 novembre, à l'Ecole militaire, son quarantième anniversaire en remettant leurs diplômes aux étudiants de la quarantième promotion du Master Professionnel "Défense et Dynamiques Industrielles".

A cette occasion, l'ISAD organise un colloque (lire le programme ici). Ce colloque se tiendra de 14h à 18h, au 6 rue Albert de Lapparent, 75007 Paris. Les inscriptions sont obligatoires.

 

Retour sur l'ISAD. L’initiative du professeur Jacques Robert qui fut en 1974 à l’origine de ce premier centre de recherche universitaire consacré aux questions de défense était audacieuse, surtout quand on se remémore l’atmosphère antimilitariste qui sévissait à l’époque dans les universités françaises.

Il fut très vite imité à Grenoble avec la création du CEDSI sous l’impulsion des professeurs Guilhaudis et Fontanel, puis du centre droit de la défense sous la direction du professeur Pirotte à Lille 2, sans oublier bien sûr le master Défense de Paris 1 créé par Pierre Dabezies et Jean Klein.

Comme le résume Jean-Jacques Roche, l'actuel patron de l'ISAD, "l’existence de ces centres a permis de développer une filière de recherche académique qui a formé quasiment tous les spécialistes français du domaine, alors qu’il semble toujours impensable en France d’envisager la création d’une discipline qui s’apparenterait au war studies anglo-saxonnes – l’Association française de science politique vient une nouvelle fois de refuser la semaine dernière la création d’un groupe thématique sur les questions de sécurité nationale".

Le pari était également osé eu égard à la volonté de positionner les universités de sciences sociales sur le créneau des industries de la défense du fait de la culture d’ingénieur qui prévaut dans ce secteur.

Le Master "Défense et Dynamiques Industrielles" qui a succédé au DESS d’origine est néanmoins devenu le sas privilégié d’accès aux fonctions juridiques et commerciales, ainsi qu’aux métiers de la communication et aux missions relevant des départements des affaires publiques des grandes et des moins grandes entreprises françaises du secteur.

Grâce à l’alternance mais également du fait du développement de la formation continue qui permet d’accueillir aussi bien des stagiaires étrangers de l’école de guerre que des ingénieurs abandonnant la phase "projet" de leur carrière pour aborder la phase "management", le Master DDI est ainsi parvenu à mettre en oeuvre une stratégie de "niche" qui permet aux industriels de recruter les jeunes professionnels dont ils ont besoin, tout en offrant à ses diplômés une insertion dans le monde du travail en rapport avec leur formation.

Pour toute information : www.isad-40ans.fr

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13 novembre 2015 5 13 /11 /novembre /2015 08:55
Frégate Type La Fayette Aconit - photo Beaudoin Marine nationale

Frégate Type La Fayette Aconit - photo Beaudoin Marine nationale

 

12.11.2015 par Le Fauteuil de Colbert

 

Le coût global d'un navire de combat est pensé dans une démarche écologique, de sa conception à sa déconstruction. Mais aussi dans un souci de rationalisation financière en raison de la pression budgétaire. Les coûts de construction sont abaissés par le recours aux normes marine marchande pour une partie de la Flotte (frégates de troisième rang, navires de l'AEM, amphibie). Le volume des équipages a été divisé par deux ou trois. L'entretien des bateaux voit l'industriel de référence, DCNS, être mis en concurrence avec d'autres entreprises. Reste le poste énergie qui n'a pas encore connu de rupture. 

 

La première action, d'ores et déjà entreprise par le Service de Soutien de la Flotte (SSF), est une expérimentation (5 ans) lancée sur l'utilisation de peinture à base de silicone. La FLF Aconit est la première à recevoir un tel revêtement pour sa carène lors de son Arrêt Technique Majeur (ATM - 2010). En effet, la carène tend à accueillir faune et flore marine au fur et mesure de la croisière du bâtiment, augmentant d'autant la résistance à l'avancement.

L'objectif, outre les aspects environnementaux, est de vérifier si "cette peinture permettrait d'optimiser la consommation en carburant et peut-être de la diminuer" avant de généraliser à l'ensemble de la flotte.

Suite de l'article

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13 novembre 2015 5 13 /11 /novembre /2015 08:55
KC-130J photo Lockheed Martin

KC-130J photo Lockheed Martin

 

12.11.2015 Le Monde.fr

 

Le groupe européen Airbus prend un coup, sur le plan commercial, avec l’achat par la France, son pays d’origine, de plusieurs appareils concurrents. Les Etats-Unis ont validé la vente à la France de quatre avions de la société américaine Lockheed Martin, pour 606 millions d’euros, a annoncé l’Agence américaine de coopération militaire (DSCA). Il s’agit de deux avions de transport C-130J, modèle proche de l’A400M d’Airbus, et deux avions ravitailleurs KC-130J. Mais alors que le C-130J est entré en service dans les années 1950 et est devenu un produit standard vendu à beaucoup d’armées dans le monde, l’A400M d’Airbus a connu plusieurs déboires techniques et subit de surcroît les conséquences de l’accident mortel d’un de ses avions à Séville en mai, lors d’un vol d’essai.

 

Les avions américains présentent également l’avantage de permettre le parachutage et le ravitaillement aérien. Chaque appareil sera équipé de moteurs AE-2100D du groupe britannique Rolls-Royce, et la France va acheter quatre moteurs de rechange ainsi que d’autres matériels, comme des radars ou des radios.

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13 novembre 2015 5 13 /11 /novembre /2015 08:45
Conférence « A la découverte des Terres australes et antarctiques françaises »

 

La délégation Océan Indien de l’ANAJ-IHEDN a le plaisir de vous inviter à son prochain événement, A la découverte des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF), avec Madame Cécile POZZO DI BORGIO, Préfète et administratrice supérieure des TAAF

 

Vendredi 11 décembre 2015 17h00 à 18h30

Siège des TAAF - Saint-Pierre, île de La Réunion
 

Les Terres australes et antarctiques françaises (Taaf) sont depuis 1955 un Territoire d’outre-mer doté de l’autonomie administrative et financière.

Cette collectivité d’outre-mer a été créée par la loi du 6 août 1955 abrogeant un décret de 1924 qui rattachait précédemment ces terres au Gouvernement Général de France à Madagascar. Le décret n° 2008-919 du 11 septembre 2008 pris pour l’application du statut des Taaf, est le principal texte de développement.

Les Terres australes et antarctiques françaises sont formées par l’archipel de Crozet, l’archipel des Kerguelen, les îles Saint-Paul et Amsterdam, la terre Adélie et les îles Eparses (depuis la loi du 21 février 2007). Ces dernières rassemblent les îles tropicales de l’archipel des Glorieuses, Juan de Nova, Europa et Bassas da India dans le canal du Mozambique et Tromelin au nord de La Réunion.

L’ensemble de ces terres procure à la France une Zone Economique Exclusive (ZEE) de plus de 2 300 000 de km² riches en ressources marines, qui contribuent à donner à la France la deuxième emprise maritime au monde après les Etats-Unis.

 

Inscription avant le 20 novembre 2015
Par retour de mail à :
Mathieu David / ocean-indien@anaj-ihedn.org
Informations à préciser :
Nom :
Prénom :
Numéro de téléphone :
Adresse email :

Munissez-vous de votre carte d’identité pour le 11 décembre.
ATTENTION ! Le nombre de places est limité.

 

Lieu :
Au niveau de la rivière d’Abord
Siège des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF)
Rue Gabriel Dejean
97410 Saint-Pierre, île de La Réunion
Lien Google Maps : https://goo.gl/maps/cABuABewK3T2

 

Informations complémentaires : ocean-indien@anaj-ihedn.org

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13 novembre 2015 5 13 /11 /novembre /2015 08:35
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

12/11/2015 Sources : Marine nationale

 

Les relations entre forces sous-marines françaises et malaisiennes se sont concrétisées une fois de plus du 12 au 24 octobre par l’organisation du deuxième séminaire de commandement (« COURCO ») malaisien à bord d’un sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) français.

 

Le principe : le CCR Razib, ancien commandant du sous-marin Scorpène Tun Razak (un des deux de ce type que la France a livrés à la Malaisie) et actuel officier entraîneur de l’escadrille malaisienne évaluait deux futurs commandants, les LT CDR Dzul et Redhuan, grâce au concours apporté par les forces sous-marines françaises. Deux semaines de COURCO partagées entre des conférences et du simulateur tactique à terre puis cinq jours d’entraînement intensif au large de Toulon à bord du SNA Rubis.

 

Passée la barrière de la langue (toutes les procédures se sont déroulées en anglais), les sous-mariniers français ont donné leur maximum pour mettre les stagiaires malaisiens dans les meilleures conditions de succès. Les reconnaissances et attaques à la torpille de bâtiments de surface se sont succédées à un rythme soutenu. Les opérations littorales de recueil de renseignement ont également permis à l’officier entraîneur d’évaluer ses deux officiers dans des conditions complexes les poussant dans leurs retranchements.

photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

Les LT CDR Dzul et Redhuan ont eu l’opportunité de démontrer l’étendue d’un savoir-faire sous-marinier patiemment acquis en France depuis que la force sous-marine malaisienne a entrepris de se doter de deux sous-marins Scorpène. Les heures de navigation égrenées à bord du sous-marin Ouessant au large de Brest puis à bord du Tunku Abdul Rahman et du Tun Razak ont été manifestement bénéfiques car elles ont permis à ces deux officiers, présents dès le début de l’aventure, de devenir de futurs commandants sûrs et aguerris.

 

Basés à Kota Kinabalu, les deux sous-marins de type Scorpène naviguent chacun près de cent jours par an. Les deux premiers commandants avaient été formés en France au lancement du programme. Entre 2014 et 2015, les forces sous-marines françaises auront, via l’escadrille des sous-marins nucléaires d’attaque, prêté leur concours pour la sélection des quatre commandants suivants, preuve de la force du lien de confiance qui unit nos deux forces sous-marines.

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13 novembre 2015 5 13 /11 /novembre /2015 08:35
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

12/11/2015 Sources : Ministère de la Défense

 

Le 23 octobre 2015, la frégate de surveillance Vendémiaire et la frégate japonaise Abukuma ont participé à un PASSEX, entraînement commun en mer de Chine orientale, qui fait suite à la revue navale organisée le 18 octobre 2015 par le Japon. Le déploiement de la frégate française dans le Pacifique s’inscrit dans le cadre de la mission de présence des Forces armées en Nouvelle-Calédonie (FANC) dans la zone Asie-Pacifique.

 

Cette rencontre a permis de développer des capacités de travail conjointes et de resserrer les liens entre les Marines françaises et japonaises. En effet, elle a contribué à entretenir notre connaissance de la zone et à animer la coopération régionale avec le Japon.

 

Le PASSEX a débuté par des évolutions des deux bâtiments au cours desquelles les marins français ont découvert les qualités manœuvrières du navire japonais. L’Alouette du Vendémiaire a ensuite décollé pour réaliser une mission de surveillance autour des deux frégates. L’exercice s’est poursuivi par des présentations au ravitaillement à la mer. Enfin, avant de repartir vers leurs destinations respectives, les deux frégates ont procédé à un salut au poste de bande : tout l’équipage est réparti sur les extérieurs des bâtiments.

 

Cet exercice, préparé conjointement quelques jours plus tôt lors de l’escale à Yokosuka au Japon, a clôturé l’épisode nippon de la mission en Asie de la frégate Vendémiaire.

 

Les FANC constituent le point d’appui central du théâtre Pacifique avec un dispositif interarmées centré sur un Groupement tactique interarmes (GTIA) et les moyens de projection associés. Avec les Forces armées en Polynésie Française (FAPF), dispositif interarmées à dominante maritime, les FANC ont pour principales missions d’assurer la souveraineté de la France dans leur zone de responsabilité, d’animer la coopération régionale et d’entretenir des relations privilégiées avec l’ensemble des pays riverains de la zone Pacifique. Enfin, les FANC engagent régulièrement leurs moyens pour des opérations d’aide aux populations, en appui des autres services de l’État.

photo Marine Nationale

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13 novembre 2015 5 13 /11 /novembre /2015 08:25
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

12/11/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 6 novembre 2015, sur la base navale Dégrad-des-Cannes, le général de division aérienne Pierre-Jean Dupont, commandant supérieur des Forces armées en Guyane (FAG) et Madame Hélène Naftalski, déléguée régionale du Centre national de recherche scientifique (CNRS), ont signé une convention de coopération.

 

La convention officialise les liens tissés entre le CNRS et les FAG depuis 2014 pour étudier les répercussions environnementales et opérationnelles de l’activité des fonds marins. Elle permet aussi de valoriser une expertise réciproque.

 

Par cet accord, les services de l’État réalisent une opération « gagnant-gagnant » : les FAG font bénéficier le CNRS des sorties des bâtiments de la Marine nationale pour déployer des équipements de mesure dans le cadre de l’observation des écosystèmes littoraux ; en retour, le CNRS apporte son analyse sur l’envasement dans le chenal de la Mahury couramment emprunté par les bâtiments des FAG et les navires qui se rendent dans le port de commerce.

 

Les études conduites par le CNRS portent principalement sur la compréhension de l’évolution des bancs vaseux, lesquels ont eux-mêmes un impact direct sur l’existence des mangroves côtières. La compréhension des mouvements des bancs vaseux va permettre entre autre, d’optimiser le désensablement de la Mahury qui perd chaque année une surface importante de hauts fonds et faciliter les manœuvres de bâtiments militaires et civils.

 

À 7 000 km de la métropole, les Forces armées en Guyane (FAG) garantissent la protection du territoire national et de ses ressources. Fréquemment engagées en appui de l’action de l’État dans des missions au caractère interministériel, les FAG agissent sur un territoire exigeant par son étendue (1 100 km de frontières terrestres), son littoral difficile et sa forêt équatoriale.

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13 novembre 2015 5 13 /11 /novembre /2015 08:25
FAA : Destruction de détonateurs de chantier par le GRIN

 

12/11/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 30 octobre 2015, le Groupe régional d’intervention de neutralisation, enlèvement et destruction d’explosifs (GRIN) des Forces armées aux Antilles (FAA) a procédé, à la demande de la Préfecture de la Martinique, à la destruction de plusieurs milliers de détonateurs de chantiers.

 

En effet, la Préfecture de la Martinique avait été saisie par la société Croix-Rivail afin de détruire un stock de près de 5 000 détonateurs électriques ne pouvant plus être commercialisés en raison de la modification de la réglementation. Des compétences spécifiques relevant de la destruction de déchets pyrotechniques étant nécessaires pour cette opération, l’équipe de déminage militaire des FAA a été sollicitée par le préfet.

Afin de limiter les nuisances sonores, les opérations de destruction ont été conduites au cours d’une seule journée sur le champ de tir de Colson. Un détachement de la gendarmerie de Saint-Joseph était présent afin de certifier la destruction des détonateurs.

Le GRIN des FAA comprend quatre spécialistes de l’armée de Terre, un spécialiste de l’armée de l’Air qualifiés dans la Neutralisation, l’enlèvement et la destruction d’explosifs (NEDEX). Un plongeur de la Marine nationale du domaine NEDEX vient compléter cette équipe. Les FAA disposent ainsi d’un outil d’intervention interarmées polyvalent, disponible 24 heures sur 24, toute l’année, en mesure d’appuyer la préfecture.

Les FAA garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis les départements de la Martinique et de la Guadeloupe. Elles constituent un dispositif interarmées à dominante aéromaritime de premier plan sur le théâtre Caraïbes, en coordination avec les Forces armées en Guyane (FAG).

FAA : Destruction de détonateurs de chantier par le GRIN
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12 novembre 2015 4 12 /11 /novembre /2015 22:45
Sangaris : point de situation du 12 novembre 2015

 

12/11/2015 Sources : État-major des armées

 

En République Centrafricaine, la situation sécuritaire reste fragile. À Bangui, les tensions intercommunautaires nécessitent une vigilance constante des forces internationales, en particulier dans les arrondissements situés au sud de la capitale (3e et 6e arrondissement).

 

La forces Sangaris est intervenue à plusieurs reprises de façon autonome ou en appui direct de la Mission multidimensionnelle intégrée de stabilisation des Nations Unies en Centrafrique (MINUSCA). Les éléments français ont ainsi été engagés dans des accrochages d’intensité variable, au cours desquels aucune perte n’a été subie.

Dans ce contexte, la force Sangaris  maintient un dispositif de réaction rapide lui permettant d’intervenir en appui des Casques bleus de l’ONU dans les zones de tensions.

En province, la situation semble plus calme malgré, la encore, la persistance de tensions.

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12 novembre 2015 4 12 /11 /novembre /2015 22:30
Chammal : point de situation du 12 novembre 2015

 

12/11/2015 Sources : État-major des armées

 

En Irak, la semaine a été marquée par l’intensification des frappes aériennes de la coalition, notamment dans les régions de Sinjar au nord du pays et de Ramadi à l’ouest de Bagdad, où les unités irakiennes maintiennent leurs efforts pour reprendre le contrôle de la ville.

 

Cette semaine, les équipages de l’armée de l’air française ont réalisé 11 frappes en Irak et 3 frappes en Syrie. Au total, 285 frappes ont ainsi été réalisées depuis le début de l’opération le 19 septembre 2014.

En Syrie, les Mirage 2000 basés en Jordanie ont frappé à trois reprises des sites pétroliers, site de distribution et stations de pompage. Menées sur la base des renseignements collectés ces dernières semaines lors des vols de reconnaissance, ces frappes ont pour objectif d’affaiblir les capacités financières de Daech en perturbant l’exploitation des ressources pétrolières dans les zones sous le contrôle de ce groupe terroriste.

À Bagdad, les opérations de relève du détachement français sont terminées. Désormais, la 3e  brigade légère blindée  assure aux côtés de 13e demi-brigade de Légion étrangère les missions de formation réalisées au profit des forces irakiennes.

Le 5 novembre 2015, le Président de la République a annoncé que le groupe aéronaval constitué autour du porte-avions Charles-de-Gaulle participerait à l’opération Chammal dans les prochaines semaines.

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12 novembre 2015 4 12 /11 /novembre /2015 20:55
Cuirassé Tirpitz, livret A503 FM30-50 pour l'identification des navires, édité par la Division du Renseignement Naval du Départment de la Marine de États-Unis

Cuirassé Tirpitz, livret A503 FM30-50 pour l'identification des navires, édité par la Division du Renseignement Naval du Départment de la Marine de États-Unis

 

12.11.2015 source SHD
 

12 novembre 1943 : début de la bataille de Leros (mer Egée). Les Allemands craignant un débarquement allié dans les Balkans, cherchent à déloger les britanniques présents en mer Egée dans des îles proches. C’est pourquoi l’ile de Leros, défendue par les anglo-italiens est attaquée au cours de l'opération Léopard combinant bombardements aériens, débarquements et largages de parachutistes. Le 16 novembre l'ile est prise (elle sera conservée par un seul bataillon allemand jusqu'à la fin de la guerre). Les défenseurs ont perdu 2000 hommes, les Allemands 1109 soldats. C’est la dernière opération aéroportée allemande d’envergure pour la seconde guerre mondiale.

 

12 novembre 1944 : naufrage du Tirpitz (Norvège -Tromsoe). La RAF lâche des bombes perforantes de 6 tonnes sur le plus grand cuirassé allemand qui se cache depuis le début de la guerre dans les fjords norvégiens. Touché, le Tirpitz se retourne et sans couler complètement, se pose sur un haut-fond. Plus de 900 morts.

Note RP Defense: voir Histoire mouvementée du cuirassé Tirpitz

 

 

12 novembre 1999 : Goudermes tombe (Russie – Tchétchénie). La deuxième ville de Tchétchénie tombe après l’assaut des forces fédérales russes durant la deuxième guerre de Tchétchénie.

 

12 novembre 2011 : explosion sur la base de Modarres (Iran). Suite à une manipulation d’explosifs, une explosion ravage la base de Modarres, spécialisée dans la mise au point de missiles. 17 personnes sont tuées dont le chef du programme iranien pour la recherche balistique, le général Moquadam.

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12 novembre 2015 4 12 /11 /novembre /2015 20:35
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

12/11/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 15 octobre au 3 novembre 2015, dans le cadre des activités de coopération militaire bilatérales entre l’US Marines Corps Forces Pacific et les Forces armées en Nouvelle-Calédonie (FANC), le Régiment d’infanterie de Marine Pacifique Nouvelle-Calédonie (RIMaP-NC) a accueilli un détachement de Marines à Plum.

 

Americal est l’une des activités du programme de coopération opérationnelle régionale mis en œuvre par les FANC avec leurs partenaires sur le théâtre Pacifique. Son objectif principal est d’entretenir et d’approfondir l’interopérabilité entre les unités françaises et américaines en développant l’échange de savoir-faire tactiques, techniques et la mise en commun des procédures.

 

À cette occasion, un détachement d’une soixantaine de Marines (trois sections d’infanterie et une équipe commandement) appartenant au 1st battalion 2nd Marines basé à Okinawa, a bénéficié des infrastructures et des compétences du RIMaP-NC pour suivre un stage d’infanterie légère. Chacune des quatre semaines du stage était centrée sur un domaine spécifique : savoir-faire de base et préparation physique, combat et aisance aquatique, techniques commando (organisée au centre d’instruction nautique commando), séances de tirs et initiation à la plongée.

 

Une cérémonie au cours de laquelle les Marines ayant réussi les épreuves se sont vu remettre l’insigne commando du centre d’instruction nautique commando, a clôturé Americal.

photo EMA / Armée de Terrephoto EMA / Armée de Terre
photo EMA / Armée de Terrephoto EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

Les FANC constituent le point d’appui central du théâtre Pacifique avec un dispositif interarmées centré sur un Groupement tactique interarmes (GTIA) et les moyens de projection associés. Avec les Forces armées en Polynésie Française (FAPF), dispositif interarmées à dominante maritime, les FANC ont pour principales missions d’assurer la souveraineté de la France dans leur zone de responsabilité, d’animer la coopération régionale et d’entretenir des relations privilégiées avec l’ensemble des pays riverains de la zone Pacifique. Enfin, les FANC engagent régulièrement leurs moyens pour des opérations d’aide aux populations, en appui des autres services de l’État.

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12 novembre 2015 4 12 /11 /novembre /2015 20:25
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

12/11/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 26 octobre au 10 novembre 2015, le 33e Régiment d’infanterie de marine (33eRIMa) a accueilli un détachement de deux sections et un groupe de commandement de militaires néerlandais. Durant deux semaines, plus de 60 mariniers (fantassins de Marine) néerlandais ont suivi un stage de formation au combat en forêt tropicale au centre d’aguerrissement de l’outre-mer et de l’étranger.

 

Le stage visait deux objectifs majeurs : l’aguerrissement physique et mental de chaque soldat et la formation au commandement des chefs d’équipe, de groupe et de section.

 

Pour le lieutenant L., chef de section hollandais, « ces deux semaines permettent également de créer de la cohésion avec nos homologues français et un esprit de corps entre mes soldats, parmi lesquelles je compte plusieurs nouvelles recrues. C’est important car nous travaillons ensemble dans la zone Antilles et pouvons être amenés à intervenir de concert pour des opérations d’assistance et de secours à la population par exemple. Nous nous étions rencontrés sur le terrain en octobre 2014 durant l’entraînement opérationnel Tricolores, où nous avions accueilli les soldats du 33eRIMa pour des épreuves "à la hollandaise". Aujourd’hui, c’est à notre tour de découvrir la préparation opérationnelle à la française, c’est très enrichissant ! ».

 

Habitués à des conditions climatiques plus arides sur les îles d’Aruba, Bonaire et Curaçao, les mariners hollandais ont découvert en Martinique les contraintes d’un déploiement en zone humide et pluvieuse. Pendant plusieurs jours, la pluie, le vent et les orages étaient au rendez-vous, intensifiant ainsi le niveau de l’entraînement.

 

Le 10 novembre 2015, l’entraînement des mariners hollandais s’est conclu par une opération amphibie de rembarquement des troupes à bord du bâtiment de transport léger Dumont d’Urville de la Marine nationale et du bâtiment de soutien Pelikaan de la Marine royale néerlandaise.

 

Au niveau régional, les Antilles constituent un espace d’intérêt commun pour la France et le royaume des Pays-Bas. La coopération militaire avec les forces armées hollandaises stationnées dans cette zone s’articule essentiellement autour de la lutte contre le narcotrafic. Chaque année, les forces françaises et les troupes hollandaises d’Aruba ou de Curaçao participent alternativement à l’exercice Caraïbe organisé par les FAA et à l’exercice franco-américano-hollandais 3 Tricolore organisé par les Pays-Bas. Par ailleurs, les Pays-Bas et la France ont confirmé leur volonté de maintenir et d’approfondir leur coopération en signant en mars 2013 un programme de coopération opérationnelle commun qui porte sur le soutien dans les opérations aériennes et maritimes de lutte contre les trafics illicites de stupéfiants dans la zone de Saint-Martin et de Sint-Maarten.

 

Les FAA garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis les départements de la Martinique et de la Guadeloupe. Elles constituent un dispositif interarmées à dominante aéromaritime de premier plan sur le théâtre Caraïbes, en coordination avec les Forces armées en Guyane (FAG).

photo EMA / Armée de Terrephoto EMA / Armée de Terrephoto EMA / Armée de Terre
photo EMA / Armée de Terre

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12 novembre 2015 4 12 /11 /novembre /2015 19:45
photo Ministère de la Défense

photo Ministère de la Défense

 

12/11/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 10 novembre 2015, dans le cadre du Forum de Dakar sur la Paix et la Sécurité, le général d’armée Pierre de Villiers était invité à intervenir sur le thème des « défis du terrorisme en Afrique ».

 

Après avoir tracé les lignes de forces de l’évolution de la menace terroriste (mutation des modes d’action ; caractère transnational et transfrontalier), il a insisté sur les trois éléments qui, à ses yeux, permettent de surmonter les difficultés du quotidien des opérations :

• inscrire son action dans la durée, en se gardant de la pression pour une réponse immédiate ;

• respecter le droit international, sans jamais céder à la violence ;

• établir une stratégie globale dont l’action militaire ne constitue qu’un des volets. « Gagner la guerre ne suffit pas, il faut aussi gagner la paix ».

 

En séance plénière, le CEMA est intervenu aux côtés de M. Tiéman Hubert Coulibaly, ministre de la Défense du Mali, de M. Mohammed Babagana Monguno, de la sécurité nationale du Nigeria, de M. Masakazu Hamachi, vice-ministre parlementaire pour les Affaires étrangères du Japon, de Mme Elissa Slotkin, assistante à la sécurité au département de la Défense des États-Unis, et de M. Mongi Hamdi, Représentant spécial et Chef de la MINUSMA.

 

photo Ministère de la Défense

photo Ministère de la Défense

Arrivé dans la capitale sénégalaise la veille de l'ouverture du Forum, le général de Villiers a profité d'un moment de répit pour passer une soirée avec les soldats des éléments français au Sénégal (EFS).

 

Repères

 

Forum International de Dakar sur la Paix et Sécurité

Réunissant plusieurs centaines de personnalités politiques, de militaires, de diplomates et d’experts, la deuxième édition du Forum international sur la Paix et la Sécurité s’est déroulée à Dakar lundi 9 et mardi 10 novembre 2015. Elle s’inscrivait dans la continuité de la première édition, initiée par les Chefs d’État et de gouvernement lors du Sommet de l’Élysée de décembre 2013, qui s’était tenue dans la capitale sénégalaise les 15 et 16 décembre 2014. Son ambition cette année était d’inscrire cette rencontre dans l’agenda international sur les questions stratégiques et de défense, de développer les échanges et d’approfondir le dialogue stratégique entre les Africains et leurs partenaires internationaux.

 

Eléments français au Sénégal

Depuis leur création en août 2011, les EFS constituent l’un des deux pôles de coopération à vocation régionale en Afrique de l’Ouest. Au titre du partenariat de défense signé en 2012, ils contribuent aux missions de sécurité civile en appui des autorités locales sénégalaises en tant que de besoin.  Ils conduisent également des actions de coopération visant à accompagner les États africains de la sous-région dans le renforcement de leur sécurité collective. Ils mettent en œuvre le volet opérationnel des coopérations apportant un soutien aux missions de maintien de la paix dans la région.

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