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12 novembre 2015 4 12 /11 /novembre /2015 19:45
photo EMA Armée de l'Air

photo EMA Armée de l'Air

 

12/11/2015 Sources : État-major des armées

 

Dans la bande sahélo-saharienne (BSS), la force Barkhane poursuit, aux côtés des forces partenaires, les opérations visant à réduire la liberté d’action des groupes armés terroristes en asséchant leurs flux logistiques.

 

Les forces partenaires appuyées par les forces internationales poursuivent leurs opérations de lutte contre les groupes armés terroristes.

 

Au cours de la semaine, les activités de la force Barkhane ont été marquées par le premier ravitaillement en vol d’un hélicoptère Caracal par un C 130 Hercules américain et la mise en place d’un cycle d’instructions opérationnelles au profit de 150 soldats maliens déployés à Gao au Mali. Réalisée dans le cadre de la coordination des opérations multipartites, cette mission d’instruction vise à harmoniser les procédures de travail entre militaires français et maliens.

 

Les 3 et  4 novembre 2015, répondant à l’invitation de ses homologues, le général d’armée Pierre de Villiers était à Ouagadougou au Niger pour assister à la 4e réunion des chefs d’état-major du « G5 Sahel », instance au sein de laquelle les pays de la BSS coordonnent leurs efforts pour lutter contre le terrorisme. Lors de cette réunion, les chefs d’état-major du G5 ont signé une charte précisant le volet militaire de leur coopération transfrontalière (« Charte de fonctionnement du partenariat militaire de coopération transfrontalière des forces armées du G5 Sahel »). De son côté, le général de Villiers a rappelé que l’opération Barkhane constitue l’effort prioritaire des armées françaises. Elle s’inscrit dans une double logique : une logique de « défense de l’avant » de notre territoire national et une logique de solidarité vis-à-vis des forces armées partenaires.

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12 novembre 2015 4 12 /11 /novembre /2015 19:30
Intégré au CSG 12, le Cassard navigue avec l’USS Roosevelt - photo Marine Nationale

Intégré au CSG 12, le Cassard navigue avec l’USS Roosevelt - photo Marine Nationale

 

12.11.2015 Marine Nationame

 

Depuis le 24 septembre 2015, la frégate anti-aérienne Cassard, est déployée dans le golfe Arabo-Persique dans le cadre de l’opération Chammal. Elle a ainsi rejoint le groupe aéronaval américain CSG 12 constitué autour du porte-avions Theodore Roosevelt, de plusieurs destroyers lance-missiles et d’un croiseur.

 

Ce déploiement vise à coordonner et contrôler l’activité aérienne au-dessus du golfe Arabo-Persique au profit des avions de l’opération Inherent Resolve agissant en Irak et en Syrie. Le Cassard doit également diriger la défense aérienne d’une zone du Golfe sous les ordres du centre de coordination des opérations aériennes (CAOC) d’Al Udeid et contribuer ainsi à la sécurité des aéronefs de la coalition.

 

Lancée depuis le 19 septembre 2014, l’opération Chammal mobilise 700 militaires. Elle vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un appui (aérien et formation) aux forces irakiennes dans la lutte contre le groupe terroriste Daech. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de douze avions de chasse de l’armée de l’Air (six Rafale, trois Mirage 2000D et trois Mirage 2000N) et d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2.

 

Reportage photos

Le Cassard dans le golfe Arabo-Persique - photo Marine Nationale

Le Cassard dans le golfe Arabo-Persique - photo Marine Nationale

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12 novembre 2015 4 12 /11 /novembre /2015 17:55
Comment optimiser la participation aux opérations de maintien de la paix en Afrique ?


12.11.2015 Clara Mény, Responsable du comité Afrique - ANAJ IHEDN
 

Le Comité Afrique de l’ANAJ-IHEDN a le plaisir de vous présenter son premier atelier autour du thème Comment optimiser la participation aux opérations de maintien de la paix en Afrique ? Equipements, soutien, formation, financement - par Général (2S) Dominique TRINQUAND
Consultant, Expert des  opérations de maintien de la paix de l’ONU, le Lundi 23 novembre 2015 à l'École militaire.

 

L’intervention du général (2S) Trinquand abordera la question de l’optimisation de la participation aux Opérations de maintien de la paix à travers les exemples malien (MINUSMA) et centrafricain (MINUSCA).

Le 25 avril 2013, la résolution 2100 adoptée par le Conseil de sécurité de l’ONU porte création de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation du Mali (MINUSMA) afin de remplacer la Mission internationale de soutien au Mali sous conduite africaine (MISMA) de la CEDEAO et de l’UA au Mali. La MINUSMA a pour principal mandat de stabiliser les principales agglomérations du Mali et de contribuer au rétablissement de l’autorité de l’État dans tout le pays. Outre le Bangladesh et la Chine, le Tchad, le Burkina Faso, le Niger et le Sénégal sont les plus importants contributeurs de troupes au sein de la MINUSMA.

Le 10 avril 2014, la résolution 2149 votée par le Conseil de sécurité de l’ONU porte création de la Mission multidimensionnelle intégrée de stabilisation des Nations unies en République centrafricaine (MINUSCA). La MINUSCA est dotée, dès septembre 2014, d’une composante militaire, reposant principalement sur les effectifs de la Mission internationale de soutien à la Centrafrique sous conduite africaine (MISCA). Hormis le Bangladesh et le Pakistan, plusieurs pays africains (Cameroun, Burundi, Congo, RDC, Rwanda, etc.) fournissent le plus gros contingent de la MINUSCA.

 

Atelier réservé exclusivement aux membres de l’ANAJ-IHEDN à jour de cotisation 2015

sinscrire

Depuis 25 ans, sa pratique de l’ONU, aussi bien sur le terrain qu’au siège, lui a donné une véritable expertise de cette organisation, aussi bien sur ses méthodes de travail et les procédures que sur les influences internes et externes, sur les hommes et femmes du système. En opération, il a commandé un bataillon de la FINUL (1991-92) et pendant les périodes difficiles de la crise en ex Yougoslavie (1993-95), il a été choisi pour être le conseiller de deux commandants militaires des forces de l’ONU. Depuis 1998, il a tenu plusieurs postes de responsabilité dans des états-majors de l’OTAN, de l’Union européenne aussi bien que de l’ONU. Cette pratique des différentes organisations internationales lui a permis de mesurer les avantages et inconvénients, les forces et faiblesses de chacune d’entre elles.
En 2010, il a rejoint le groupe Marck où il assure la fonction de directeur de développement du groupe puis celle de directeur des relations extérieures. Dans le cadre de cette fonction, il participe à la création d’un groupement d’entreprises qui équipent les contingents participants aux opérations de maintien de la paix.
Le général (2S) Dominique Trinquand est issu de l’École spéciale militaire de Saint-Cyr. Il est breveté de l’École supérieure de guerre de Paris, du Staff College de Camberley, du Royal College of Defense Studies de Londres et diplômé du Centre d’Etudes Diplomatiques et Stratégiques de Paris.

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12 novembre 2015 4 12 /11 /novembre /2015 17:55
La technologie "Dermosquelette" de B-Temia a déjà été activement testée par les forces spéciales américaines et canadiennes (Crédit: Revision Military Inc)

La technologie "Dermosquelette" de B-Temia a déjà été activement testée par les forces spéciales américaines et canadiennes (Crédit: Revision Military Inc)

 

10 novembre, 2015 Nathan Gain (FOB)

 

Sagem rêverait-il de mécatronique ?  Ce spécialiste français de l’électronique et de l’optronique de défense a annoncé hier la signature d’un partenariat technologique et commercial avec la société québécoise B-Temia dans un domaine civilo-militaire pour le moins…futuriste, à savoir les exosquelettes.

 

« B-Temia est fière de s’associer à Sagem pour l’évolution et l’industrialisation de son produit « DermosquelettiqueTM ». Ce partenariat confirme l’avance technologique de notre société, sa valeur commerciale et la crédibilité de nos travaux en réponse au besoin croissant de mobilité humaine dans l’industrie et la défense » a déclaré Stéphane Bédard, Président de B-Temia.

 

Selon les termes de cet accord, Sagem et B-Temia mettront leur savoir en commun pour développer et commercialiser des exosquelettes dernier-cri. Dans ce but, chaque entité apportera son expérience : Sagem pour l’intégration d’équipements complexes et ses innovations en terme d’actionneurs et de stabilisateurs, B-Temia en matière de robotique humaine et d’intelligence artificielle. La jeune société canadienne se basera pour cela sur sa technologie « Dermosquelette », déjà largement utilisée dans le domaine médical. Une technologie par ailleurs créée à l’origine à des fins militaires, comme le rappelle Stéphane Bédard : « Le soldat porte entre 100 et 150 livres de surpoids sur le dos. Ce qui entraîne souvent des blessures. Les armées à travers le monde cherchent des solutions à ce problème-là qui est majeur. »

 

Le produit imaginé par B-Temia est un appareil robotisé avec des moteurs, des senseurs et un logiciel d’intelligence artificielle. Au moyen d’une série de senseurs, l’ordinateur de cette « prothèse » anticipe les mouvements de la personne. Assistant de façon motorisée les mouvements du fantassin, la biorobotique  vise à réduire l’effort métabolique et à protéger contre les blessures musculosquelettiques. Ce système permettrait de maintenir les capacités de combat des soldats, d’améliorer leur mobilité sur le terrain et d’augmenter l’efficacité de ces derniers en mission. Le modèle actuel est capable de soutenir un soldat déployé en situation opérationnelle durant une période de 6 heures.

 

« Notre coopération avec B-Temia permettra de soutenir les nouveaux travaux de R&D dans le domaine des exosquelettes. Pour Sagem, il s’agit d’une activité prometteuse dans les applications industrielles et militaires. Cette coopération met particulièrement en avant la dynamique d’innovation que Sagem veut déployer dans l’exploitation de technologies duales avec des startups ou des grands groupes, » a quant à lui déclaré Martin Sion, Président de Sagem.

 

À terme, le duo Sagem-B-Temia pourrait intégrer le cercle très restreint des entreprises s’étant déjà attaqué à cette technologie avant-gardiste, tels qu’ECA Dynamics (ECA Group), ou encore Lockheed Martin et son système FORTIS. Et pourquoi pas, rêver à l’intégration d’un exosquelette pour le successeur du FELIN ?

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12 novembre 2015 4 12 /11 /novembre /2015 17:55
Présentation de la FGI à l'étendard du régiment photo 1er RHP

Présentation de la FGI à l'étendard du régiment photo 1er RHP

 

12/11/2015 Thierry Jouve – LaDepeche.fr

 

Trois temps forts ont marqué les cérémonies du 11-Novembre, hier, à Tarbes. Le 1er régiment de hussards parachutistes a choisi cette date hautement symbolique pour présenter à l'étendard la quarantaine de jeunes recrues du peloton Rollin qui ont eu l'honneur de participer ensuite à la commémoration au monument aux morts. Le colonel Benoît Aumonier, chef de corps du 1er RHP, a souligné «la solennité de l'événement. C'est un moment fort dans votre vie de parachutiste. Il marque votre intégration dans la grande famille des hussards parachutistes». Après la remise de la fourragère aux jeunes recrues, le colonel Aumonier a décerné la médaille d'or de la défense nationale avec étoile de bronze au lieutenant Thibault Rollin, pour son engagement dans l'opération «Barkhane», au Tchad.

Suite de l’article

 

Note RP Defense: Retour en images sur la présentation à l'étendard de la FGI et sur la commémoration du 11 Novembre.

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12 novembre 2015 4 12 /11 /novembre /2015 17:50
L’exercice « Citadel Mourmelon » au CRR-Fr de Lille

L’exercice « Citadel Mourmelon » au CRR-Fr de Lille

 

06/11/2015 ambafrance-pl.org

 

La France envoie du 13 au 27 novembre 2015 plus de 300 hommes à Bydgoszcz, siège du JFTC ou Joint Force Training Center. A Bydgoszcz, des soldats venus de nombreux pays de l’OTAN vont se retrouver pour des exercices en commun, une période d’entraînement jugée indispensable par les états-majors puisqu’elle va donner à chaque pays allié, pendant ces quinze jours, une opportunité d’interactions élargies avec les autres Alliés présents sur zone.

 

Ce déploiement sur le territoire polonais demande un gros effort aux armées françaises, dont les effectifs sont déjà mobilisés sur plusieurs opérations extérieures ainsi que sur le territoire national. L’entraînement à Bydgoszcz participe des mesures de réassurance décidées dans le cadre de l’OTAN. Il faut rappeler que la France a pris une large part dans ces diverses mesures de réassurance depuis l’entrée de la Russie en Ukraine, qu’elle a engagé des moyens aériens pour renforcer la surveillance et la défense du ciel au-dessus de la Roumanie, de la Pologne et des pays baltes, qu’elle a assuré des missions de surveillance et de veille stratégique depuis la mer Noire, qu’elle a renforcé certains états-majors de l’OTAN, intensifié la présence française dans les forces maritimes permanentes de l’Alliance en mer Baltique, et participé à des exercices conjoints avec ses alliés sur les frontières orientales de l’Alliance atlantique.

 

Le CRR-Fr, Corps de réaction rapide français stationné à Lille, commandé par le Général Margail, est une unité d’intervention rapide certifié par l’OTAN « high readiness force » depuis juillet 2007 . Il est capable, sur court préavis, de commander une force nationale ou multinationale de 60 000 militaires, soit dans un cadre national ou européen, soit dans un cadre OTAN. Il est capable aussi, deux jours après une décision prise par ses autorités politiques, d’envoyer des équipes de reconnaissance sur une zone d’opérations et, une semaine plus tard, d’armer un poste de commandement léger. Une fois déployé, il est en mesure de commander un large éventail de missions allant de « l’entrée en premier » sur une zone d’opérations jusqu’à la stabilisation de zones non sécurisés. A Lille, des militaires de 13 pays différents constituent les effectifs du CRR-Fr, et 80 étrangers sont affectés de façon permanente dans son état-major. Le CRR-Fr a armé la NATO response force (NRF) en 2011 et 2014 et a été déployé au Tchad, en République centrafricaine, en Afghanistan. A Szczecin, où le Corps multinational Nord-Est de l’OTAN, le « fer de lance » de l’alliance atlantique, monte en puissance, l’expérience acquise par le CRR-Fr dans le domaine de la « réaction rapide » et des procédures OTAN se révélera sans doute très utile.

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12 novembre 2015 4 12 /11 /novembre /2015 17:30
Inherent Resolve – Chammal sit rep 12 Nov – CJTF-OIR

 

November 12, 2015 by CJTF-OIR Release # 20151112-01

 

Military Strikes Continue Against ISIL Terrorists in Syria and Iraq

 

SOUTHWEST ASIA- On Nov. 11, coalition military forces continued to attack ISIL terrorists in Syria and Iraq. In Syria, coalition military forces conducted eight strikes using fighter, attack, and remotely piloted aircraft. Separately in Iraq, coalition military forces conducted 40 strikes coordinated with and in support of the Government of Iraq using bomber, fighter, attack and remotely piloted aircraft against ISIL targets.

 

The following is a summary of the strikes conducted against ISIL since the last press release:

 

Syria

• Near Al Hawl, eight strikes struck eight separate ISIL tactical units and destroyed four ISIL buildings and wounded an ISIL fighter.

 

Iraq

• Near Albu Hayat, one strike, struck a large ISIL tactical unit and destroyed an ISIL command and control node and two ISIL weapons caches.

• Near Kisik, two strikes struck two separate ISIL staging areas.

• Near Mosul, one strike struck an ISIL tactical unit and wounded an ISIL fighter.

• Near Ramadi, six strikes struck two separate ISIL tactical units and destroyed five ISIL buildings, an ISIL tactical vehicle, an ISIL excavator, two ISIL vehicles, two ISIL improvised explosive device clusters, and denied ISIL access to terrain.

• Near Sinjar, 24 strikes struck nine separate ISIL tactical units, nine ISIL staging areas, and destroyed 27 fighting positions, an ISIL heavy machine gun, an ISIL improvised explosive device, six ISIL assembly areas, two ISIL vehicle borne improvised explosive devices, two ISIL command and control nodes, an ISIL bunker, two ISIL caches, four ISIL staging areas, and suppressed an ISIL heavy machine gun.

• Near Tal Afar, six strikes struck an ISIL tactical unit, three ISIL staging areas, an ISIL bridge, and destroyed an ISIL vehicle, an ISIL observation post, and two ISIL bunkers.

 

Strike assessments are based on initial reports. All aircraft returned to base safely.

 

The strikes were conducted as part of Operation Inherent Resolve, the operation to eliminate the ISIL terrorist group and the threat they pose to Iraq, Syria, and the wider international community.

 

The destruction of ISIL targets in Syria and Iraq further limits the group's ability to project terror and conduct operations. Coalition nations which have conducted strikes in Iraq include Australia, Belgium, Canada, Denmark, France, Jordan, Netherlands, United Kingdom, and the United States. Coalition nations which have conducted strikes in Syria include Australia, Bahrain, Canada, France, Jordan, Saudi Arabia, Turkey, United Arab Emirates, and the U.S.

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12 novembre 2015 4 12 /11 /novembre /2015 17:20
C-130J Super Hercules photo Lockheed Martin

C-130J Super Hercules photo Lockheed Martin

 

12.12.2015  Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord - Défense Globale

 

Le Département d'Etat américain vient d'approuver la vente possible à la France de quatre avions C-130 Hercules de Lockheed-Martin, deux cargos et deux ravitailleurs, et leurs équipements et supports logistiques associés. Le coût de la transaction est estimé à 650 millions de dollars par l'Agence américaine de coopération de défense et de sécurité...

Voici un achat en urgence qui rappelle que l'A400M connaît des sérieux problèmes dans ses standards plus évolués, notamment en ravitaillement des hélicoptères et en largage (par la porte latérale). La prochaine commande française concerne deux C-130J et deux ravitailleurs KC-130J (355 millions de dollars, 331 millions d'euros pour les quatre avions). Parmi les équipements associés, on relève notamment six appareils de contre-mesures électroniques, six d'alerte missiles, six radars d'alerte et des terminaux de communication vocale sécurisée.

Suite de l'article

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12 novembre 2015 4 12 /11 /novembre /2015 16:55
Espionnage allemand à l'égard de Fabius: Hollande veut toutes les informations

 

12 novembre 2015 Romandie.com (AFP)

 

La Valette - Le président français François Hollande a demandé jeudi que toutes les informations soient communiquées à la France, après des révélations dans la presse affirmant que les services allemands avaient écouté le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius.

 

Nous demandons que toutes les informations nous soient communiquées, a déclaré le président français devant des journalistes à La Valette, où il assistait à un sommet entre pays africains et européens.

 

Il ne peut pas y avoir ce type de pratiques entre amis, a-t-il ajouté.

 

Je sais que la chancelière fera tout pour nous dire exactement les circonstances qui auraient conduit à écouter un ministre de la République française, a dit M. Hollande.

 

Le chef de l'Etat français a ajouté qu'il lui avait été dit que ces pratiques avaient totalement cessé. Mais je veux en avoir là encore la vérification, a-t-il assuré.

 

Un peu plus tôt également en marge du sommet de La Valette, M. Fabius, avait demandé à en savoir plus. J'ai demandé à l'ambassadeur d'Allemagne de se renseigner plus précisément parce que, sous une forme ou sous une autre, c'est assez désagréable d'être écouté, a affirmé le ministre interrogé par la presse, indiquant en avoir parlé avec la chancelière, présente également à Malte.

 

Mme Merkel m'en a parlé et à sa connaissance c'était quelque chose d'indirect c'est-à-dire (qu'elles visaient) des personnes qui étaient écoutées et qui auraient pu s'adresser à moi.

 

L'entourage de M. Hollande a ensuite précisé que cette affaire remontait vraisemblablement à avant 2013 faisant probablement partie de l'affaire Snowden.

 

L'informaticien américain Edward Snowden, ancien consultant de la NSA, avait en 2013 révélé les détails de plusieurs programmes de surveillance de masse américains. Il avait notamment fait état de l'écoute d'un téléphone portable de la chancelière Merkel par les Américains.

 

L'information sur les écoutes qui auraient visé M. Fabius a été donnée par la radio publique allemande Berlin-Brandebourg, qui apporte de nouveaux détails dans une affaire d'espionnage qui embarrasse depuis plusieurs mois la chancellerie allemande.

 

D'autres médias allemands ont en effet déjà révélé ces derniers mois que les services de renseignement extérieurs allemands avaient espionné des pays alliés pour le compte de la NSA, son équivalent américain, ainsi que pour son propre compte.

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12 novembre 2015 4 12 /11 /novembre /2015 13:55
C-130J - photo Lockheed Martin

C-130J - photo Lockheed Martin

 

Nov 10, 2015 ASDNews Source : Defense Security Cooperation Agency (DSCA)

 

The State Department has made a determination approving a possible Foreign Military Sale to France for C-130J aircraft and associated equipment, parts and logistical support for an estimated cost of $650 million. The Defense Security Cooperation Agency delivered the required certification notifying Congress of this possible sale today.

 

The Government of France has requested a possible sale of:

 

Major Defense Equipment (MDE):

    Two (2) C-130J aircraft with Rolls Royce AE-2100D Turboprop Engines

    Two (2) KC-130J aircraft with Rolls Royce AE-2100D Turboprop Engines

    Four (4) Rolls Royce AE-2100D Turboprop Engines (spares)

 

Non-Major Defense Equipment (Non-MDE):

    Six (6) AN/ALE 47 Electronic Countermeasure Dispensers (1 per aircraft, plus 2 spares)

    Six (6) AN/AAR-47A(V)2 Missile Warning Systems (1 per aircraft, plus 2 spares)

    Six (6) AN/ALR-56M Radar Warning Receivers (1 per aircraft, plus 2 spares)

    Ten (10) Embedded Global Positioning/Inertial Navigation Systems (2 per aircraft, plus 2 spares)

    Ten (10) AN/ARC-210 Radios (2 per aircraft, plus 2 spares)

    Ten (10) AN/ARC-164 UHF/VF Radios (2 per aircraft, plus 2 spares)

    Two (2) HF Voice Radios

    Ten (10) KY-100 Secure Voice Terminals (2 per aircraft, plus 2 spares)

    Ten (10) KYV-5 Secure Voice Equipment Units (2 per aircraft, plus 2 spares)

 

Also provided are support and test equipment; publications and technical documentation; personnel training and training equipment; U.S. Government and contractor engineering, technical, and logistics support services; and other related elements of logistical and program support. The estimated MDE value is $355 million. The total overall estimated value is $650 million.

 

This proposed sale will contribute to the foreign policy and national security of the United States by improving the capability of a NATO ally. It is vital to U.S. national interests to assist the French Air Force to increase its airlift, air refueling, and air drop capabilities. These aircraft will provide these capabilities and will be used to support national, NATO, United Nations, and other coalition operations. Providing these aircraft to the French Air Force will greatly increase interoperability between the U.S. Air Force and the French Air Force, as well as other NATO allies.

 

The C-130Js will provide critical transport, airdrop, and resupply to thousands of French troops in support of current and future operations. The KC-130Js will provide crucial air refueling capability to France's fighter aircraft, light transport aircraft, and helicopters. France will have no difficulty absorbing these aircraft into its armed forces.

 

The proposed sale of this equipment and support will not alter the basic military balance in the region.

 

France requests that Lockheed Martin be the sole source provider for the C-130J aircraft. There are no known offset agreements proposed in connection with this potential sale.

 

Implementation of this proposed sale may require multiple trips for U.S. contractor representatives to France and potentially to deployed locations to provide initial launch, recovery, and maintenance support.

 

This notice of a potential sale is required by law and does not mean the sale has been concluded.

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12 novembre 2015 4 12 /11 /novembre /2015 13:55
Le Cameleon C, récemment testé avec succès par la STAT (Crédit: ECA Group)

Le Cameleon C, récemment testé avec succès par la STAT (Crédit: ECA Group)

 

9 novembre, 2015 Nathan Gain (FOB)

 

Le portfolio des systèmes de lutte NRBC de l’armée de Terre pourrait bientôt s’agrandir avec l’introduction du Cameleon C d’ECA Group. Ce robot léger d’intervention NRBC vient en effet de réussir une batterie de tests conduite par la Section Technique de l’Armée de Terre (STAT).

 

Annoncée ce 5 novembre par ECA, cette série de tests a mis en œuvre la version NRBC du Cameleon C, équipée avec un senseur chimique AP4C en usage dans l’armée française et un module de collecte d’échantillons.

 

Le Cameleon C a premièrement confirmé ses bonnes performances en terme de mobilité. Les techniciens de la STAT ont en outre souligné les bonnes capacités de franchissement du drone, capable de franchir jusqu’à 25 cm de vide et de grimper une pente inclinée à 45°. La progression du drone est également facilitée par ses deux caméras à haute résolution jour/nuit.

 

« En ce qui concerne les charges utiles, l’intégration de l’AP4C et du module collecteur d’échantillons sont un succès et garantie l’accomplissement de la mission dans le cadre de la lutte NRBC. L’intégration des modules sur la plateforme est en effet très facile et rapide, grâce au système de hot-plug ; un atout majeur en cas d’urgence, » a pour sa part déclaré ECA Group en marge des essais de la STAT.

 

Doté d’une autonomie de 4h et d’une vitesse maximale de 6km/h, le Cameleon C est capable d’opérer dans un rayon de 350 m et ce, dans des conditions climatiques extrêmes (de -20°c à + 55°c). Ses trois interfaces disponibles pour l’intégration de capteurs NRBC, son collecteur d’échantillons gazeux et liquides, ainsi que la possibilité d’effectuer mesures et analyses en temps réel sont autant d’atouts relevés par la STAT.

 

Bref, évaluation réussie pour le Cameleon C, qui devrait maintenant accroître considérablement les ressources des unités de lutte NRBC de l’armée française.

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12 novembre 2015 4 12 /11 /novembre /2015 13:55
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

12/11/2015 Sources : Marine nationale

 

Le 23 octobre 2015, les nouveaux embarqués du sous-marin nucléaire lanceur d’engins (SNLE) Le Terrible équipage rouge se sont vu remettre, au cours d’une cérémonie réunissant l’ensemble de l’équipage, la fourragère verte rayée de rouge. Au cours de cette cérémonie certains marins se sont vus remettre l’insigne du certificat supérieur de sous-marinier. Plusieurs marins ont également été récompensés par des citations individuelles sans croix pour leur dévouement continu au service de la force océanique stratégique.

 

Si les marins d’une vingtaine d’unités de la Marine portent une fourragère, ces cérémonies de remise restent relativement rares. La fourragère du Terrible, augmentée d’une olive rouge rayée de vert, rappelle les cinq citations à l’ordre de l’armée navale qui ont récompensé les actions héroïques du contre-torpilleur du même nom durant la Seconde guerre mondiale : appareillage et riposte énergique sous le feu des navires anglais à Mers-el-Kébir, tir contre les unités côtières allemandes au matin du 15 août 1944 au débarquement de Provence et attaque des convois ennemis en Méditerranée. Ses héritiers ont donc le privilège de porter la fourragère aux couleurs de la croix de guerre 1939-1945, marquant ainsi leur attachement à des valeurs qui les guident encore aujourd’hui dans le service des intérêts vitaux de la France depuis le monde des abysses.

 

Cette récompense met aussi à l’honneur toutes les actions moins visibles des SNLE, dont deux ont porté le nom « Terrible ». Le SNLE Le Terrible, le plus récent des sous-marins français, porteur du missile M 51, admis au service actif en 2010, a effectué douze patrouilles opérationnelles, contribuant ainsi à la permanence à la mer de la dissuasion nucléaire.

photo Marine Nationale

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12 novembre 2015 4 12 /11 /novembre /2015 13:50
MBDA a signé en 2015 un contrat en Egypte pour équiper les Rafale (Crédits : Dassault Aviation A. Pecchi)

MBDA a signé en 2015 un contrat en Egypte pour équiper les Rafale (Crédits : Dassault Aviation A. Pecchi)

 

12/11/2015 Par Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le missilier européen va à nouveau battre en 2015 son record de prises de commandes à l'export. Soit une estimation de l'ordre de 3,5 à 4 milliards d'euros. Au total, le montant des commandes pourrait approcher 5 milliards d'euros.

 

Pour la troisième année consécutive, le missilier MBDA va battre en 2015 son record de prises de commandes à l'export. Selon des sources concordantes, la filiale d'Airbus Group (37,5%), de BAE Systems (37,5%) et de l'italien Finmeccanica (25%) pourrait engranger entre 3,5 et 4 milliards d'euros de commandes cette année (contre 2,5 milliards en 2014 et 2,2 milliards en 2013) si le contrat Rafale au Qatar est mis en vigueur d'ici à la fin de cette année.

Ce très fort volume de commandes à l'export doit évidemment beaucoup à la vente du Rafale à l'Egypte et au Qatar. En Egypte, le missilier a engrangé un contrat estimé à 1,1 milliard d'euros avec l'armement des 24 Rafale et d'une frégate multimissions FREMM. Au Qatar, le pactole va s'élever à 2 milliards d'euros pour l'armement des 24 Rafale une fois le contrat mis en vigueur. MBDA a également signé cette année plusieurs contrats plus modestes à l'exportation.

 

Des commandes domestiques en demi-teinte

Au total, les commandes du missilier devraient largement dépasser en 2015 plus de 4 milliards d'euros (4,1 milliards en 2014, 4 milliards en 2013) avec les commandes des pays dits domestiques (Allemagne, France, Grande-Bretagne, Italie). MBDA a signé en septembre une commande de 300 millions de livres (412 millions d'euros) avec le ministère de la Défense britannique (MoD) pour la fourniture de missiles britanniques air-air de courte portée ASRAAM (Advanced Short-Range Air-to-Air Missile) à la Royal Air Force (RAF).

En France, le missilier attend toujours la commande portant sur le programme d'évolution de l'Aster 30 Block 1, l'Aster 30 Block 1 NT (autour de 300 millions d'euros). Ce programme prévoit un traitement des obsolescences des munitions combiné à une amélioration de performances face aux missiles balistiques de théâtre. Une décision pourrait être prise d'ici à la fin de l'année.

 

Un carnet de commandes regonflé

L'année 2015 va permettre à nouveau de gonfler le carnet de commandes de MBDA, qui avait 12,6 milliards d'euros fin 2014 (10,8 milliards en 2013 et 9,8 milliards en 2012) grâce à un book-to-bill (ratio entre prises de commande et chiffre d'affaires), qui sera encore supérieur à 1,5. Il était de 1,6 en moyenne en 2013 et 2014. Depuis 2009, le carnet de commandes déclinait. Il était même passé en 2012 pour la première fois depuis la création de MBDA en 2001 sous la barre symbolique des 10 milliards d'euros (9,8 milliards). En 2009, le carnet s'élevait à 12 milliards, déjà en net retrait par rapport à 2003 (14,8 milliards).

Dans ce contexte commercial très positif, le PDG du missilier européen, Antoine Bouvier, a lancé un vaste plan d'embauches en France et en Grande-Bretagne. Il a notamment annoncé le recrutement de 550 personnes sur les sites français d'ici à fin 2016.

 

Vers une très bonne année commerciale en 2016

 MBDA devrait encore réussir en 2016 une très belle année commerciale. Plusieurs campagnes majeures devraient arriver à maturité pour le missilier, dont celles du Rafale en Inde (36 appareils), aux Emirats Arabes Unis (60), voire en Malaisie (18). MBDA pourrait également signer l'an prochain des contrats pour l'armement du Typhoon au Koweït (28 avions de combat) et du Gripen NG au Brésil (36 appareils). En outre, le missilier a bon espoir de vendre à nouveau en 2016 le missile de croisière allemand Taurus. Il lorgne un marché d'une centaine d'unités pour les mettre sous les ailes des F-15 sud-coréens. Et à plus long terme, il proposera le Meteor pour les F-35 de Séoul.

Dans le naval, MBDA pourrait notamment signer l'armement des quatre corvettes en Egypte. Ces navires pourraient être armés de missiles surface-air VL Mica et mer-mer Exocet de MBDA. Le missilier européen a déjà signé un premier contrat portant sur les installations de tir avec l'armée égyptienne (50 millions d'euros environ) et devrait proposer un lot de missiles évalué autour de 300 millions d'euros. Le missilier pourrait également armer les deux Bâtiments de projection et de commandement (BPC) égyptiens, de la classe Mistral, avec des missiles anti-aérien léger Mistral de conception "tire et oublie".

 

2016, une année défense aérienne?

Plusieurs campagnes de longue haleine dans le domaine de la défense aérienne pourraient enfin déboucher en 2016. Notamment en Pologne (courte portée, projet Narew), en Turquie (MSAM, ex-programme T-Loramids) et en Suisse (BODLUV 2020). En Turquie, le consortium Eurosam (MBDA/Thales), qui propose le système SAMP/T, discute avec Ankara sur une commande d'un système de défense aérienne de longue portée (Air Defence) accompagné d'un transfert de technologies (3 à 4 milliards d'euros). En Pologne, MBDA mise sur le VL Mica. Enfin, en Suisse, le missilier européen (Camm-ER) est en compétition face à Diehl (missile Iris-T) pour les missiles (250 millions d'euros). Une commande est attendue fin 2016.

Sur le plan domestique, MBDA pourrait également signer une méga-commande (3 à 4 milliards d'euros pour 8 à 10 systèmes) en Allemagne, qui a choisi en juin le système de défense antiaérienne MEADS, que le missilier développe en coopération avec l'américain Lockheed Martin

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12 novembre 2015 4 12 /11 /novembre /2015 13:35
photo IHEDN

photo IHEDN

 

11.11.2015 IHEDN

 

« La session internationale Asie / Moyen-Orient 2015 qui s’est déroulée à l’IHEDN, en collaboration avec la DCSD, du 3 au 10 novembre, a réuni un effectif de 33 auditeurs procédant de 19 pays : Afghanistan, Arabie Saoudite, Bangladesh, Birmanie, Brunei, Cambodge, Chine, Corée du Sud, Émirats Arabes Unis, Inde, Indonésie, Irak, Japon, Mongolie, Pakistan, Philippines, Qatar, Singapour, Vietnam.

 

Issus des forces armées, de think tanks et d ‘universités, ils étaient à différents titres intéressés par la problématique soulevée : « Cyber sécurité : un enjeu sécuritaire essentiel pour les États au 21e siècle ». Ce thème a permis une présentation exhaustive de la doctrine, de la pensée et des savoir-faire français et de renforcer la visibilité de la France dans ce domaine.

Sont intervenus : David MARTINON, ambassadeur pour la cyber-diplomatie et l’économie numérique ; Guillaume POUPARD, directeur général de l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (ANSSI) ; le VAE Arnaud COUSTILLIERE, officier général cyber défense à l’EMA ; le préfet Jean-Yves LATOURNERIE, conseiller pour le gouvernement, chargé de la lutte contre les cybermenaces ;  Frédérick DOUZET et M Danilo d’Elia de la chaire Castex de cyberstratégie; Heli TIIRMAA-KLAAR, chef de la coordination des politiques cyber au SEAE ; Pierre BELLANGER, président directeur général et fondateur de Skyrock ; Kavé Salamatian de l’université de Savoie ; Candice Tran Daï d’Asia Centre ; Daniel Ventre du CNRS ;  Julien Nocetti de l’IFRI ; Patrick Rdja d’Airbus Defence and Space ;

Les auditeurs ont travaillé en comités sur : (1) Cyber sécurité : quelles menaces, quelles cibles, quels auteurs ? (2) Protection, gouvernance et Etat de droit face à la cyber-menace (3) Coopérations internationales : champs et limites. La restitution de leurs travaux a permis de mettre en avant, à travers des exposés à la fois fouillés et structurés, des propositions notamment en matière de coopération internationale.

La Siamo, comme les autres sessions internationales, constitue un véritable forum tant pour les étrangers invités, qui souvent y trouvent une opportunité unique de rencontre, que pour les institutionnels, les think tanks, les universités et les industriels français. Elles participent au rayonnement de l’IHEDN et à la diffusion de la pensée stratégique de notre pays à travers le monde.

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12 novembre 2015 4 12 /11 /novembre /2015 12:55
Armée de Terre -Service de santé des armées, même combat !

 

12/11/2015 Ministère de la Défense

 

L’armée de Terre et le Service de santé des armées (SSA) sont quotidiennement engagés sur les mêmes activités et en opération. Afin de formaliser cette relation essentielle, les deux entités ont signé, le 6 novembre dernier, un contrat de service.

 

Ce contrat de service aborde l’ensemble des domaines d’interaction entre les deux entités. S’inscrivant pleinement dans les projets « Au Contact » de l’armée de terre et « SSA 2020 », il vise à fournir un soutien de proximité adapté et toujours plus performant. Le document décline les prestations attendues par chacune des parties dans les domaines du soutien santé, des ressources humaines, des équipements, de la préparation et de l’engagement opérationnel.

 

Maintenir, du niveau central au niveau local, une coordination efficace entre l’armée de Terre et le Service de santé des armées en vue de l’engagement opérationnel, tel est le l’objectif permanent  qui guide les réflexions.

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12 novembre 2015 4 12 /11 /novembre /2015 12:55
L’unité Fatigue et vigilance de l’IRBA possède un savoir-faire reconnu dans la réalisation d’études cliniques dans le domaine de  la fatigue et de la vigilance. Ici, les sujets d’une étude réalisent des tests cognitifs. Image d’archives ECPAD

L’unité Fatigue et vigilance de l’IRBA possède un savoir-faire reconnu dans la réalisation d’études cliniques dans le domaine de  la fatigue et de la vigilance. Ici, les sujets d’une étude réalisent des tests cognitifs. Image d’archives ECPAD

 

10/11/2015 DCSSA

 

La start-up de biotechnologie lyonnaise Theranexus a annoncé le lancement, en collaboration avec le service de santé des armées, de la phase clinique de son traitement des troubles de l’éveil.

 

En dépit de l’administration des meilleurs traitements actuels, les patients atteints de narcolepsie et d’apnée du sommeil souffrent de somnolence résiduelle. THN10, programme de traitement mis au point par la société Theranexus, est destiné à apporter à ces patients une solution plus efficace pour le maintien de l’éveil et de leurs performances cognitives, attention et mémoire.

 

L’étude clinique sur le THN10 est réalisée à l’Hôpital d’instruction des armées Percy (Clamart - 92). Elle est coordonnée par l’unité Fatigue et Vigilance de l’Institut de recherche biomédicale des armées, dirigée par Mounir Chennaoui. La pharmacie centrale des armées apporte son soutien pour la fabrication et la libération des médicaments expérimentaux. 

 

Vingt volontaires sains privés de sommeil sont enrôlés dans cette phase II de l’étude d’efficacité, conduite par le médecin en chef Fabien Sauvet, spécialiste du sommeil à l’IRBA. La phase I de sécurité a montré que la combinaison des deux molécules élaborée par Theranexus ne présente aucun problème de tolérance ni de sécurité cardiovasculaire par rapport au traitement de référence.

 

« Nous nous réjouissons que le développement clinique de ce produit progresse conformément au calendrier établi avec des résultats attendus au 1er semestre 2016. A ce sujet, le soutien de la Direction générale de l’Armement et le savoir-faire de l’IRBA, reconnue pour sa capacité à réaliser des études cliniques dans les domaines de la fatigue et de la vigilance, ont été décisifs pour attendre ce nouveau jalon », explique Franck Mouthon, président de Theranexus.

  

En France, 10 000 personnes souffrent de narcolepsie. L’apnée du sommeil touche 4 % de la population.

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12 novembre 2015 4 12 /11 /novembre /2015 12:55
Le SNA Saphir quitte Brest - photo Marine nationale

Le SNA Saphir quitte Brest - photo Marine nationale

 

12/11/2015 Sources : Marine nationale

 

Le 10 novembre 2015, le sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) Saphir a quitté le port de Brest après avoir passé plus d’un mois au bassin, le temps d’une indisponibilité pour entretien (IE), période qui s’est déroulée avec succès.

 

Le Saphir était entré le 5 octobre dernier dans la forme de radoub n° 8 de la base navale de Brest, un bassin plus habitué aux indisponibilités pour entretien et réparation (IPER) des SNLE. Pendant plus d’un mois, le SNA a bénéficié des nombreux savoir-faire concentrés à Brest. Cette IE, dont la maîtrise d’ouvrage était assurée par le service du soutien de la flotte (SSF), a en effet vu collaborer sous la maîtrise d’œuvre de DCNS différents industriels implantés sur le territoire brestois.

 

Au total, ce sont plus de 200 personnes qui ont travaillé sur le chantier, en comptant une centaine d’industriels, une vingtaine du SSF et du service logistique de la Marine (SLM) et les 75 sous-mariniers de l’équipage bleu du Saphir.

 

Cette période d’entretien et de contrôle des installations et des systèmes s’inscrit dans le cycle d’entretien de chaque navire. Cette indisponibilité avait pour objectif de redonner tout son potentiel au sous-marin pour un prochain cycle opérationnel qui s’annonce intense.

 

Ces opérations sont habituellement menées par DCNS à Toulon au sein du chantier dédié à l’entretien courant des SNA, mais l’activité des bassins de la base navale toulonnaise ne permettait pas cette fois d’y accueillir le Saphir.

 

Pendant plus d’un mois, divers services de la Marine et industriels ont travaillé sur l’IE du Saphir - Marine nationale

Pendant plus d’un mois, divers services de la Marine et industriels ont travaillé sur l’IE du Saphir - Marine nationale

Le Saphir, 2ème SNA des 6 que compte la classe Rubis. Redoutables chasseurs de sous-marins, les 6 SNA sont indispensables à la sûreté et au soutien des SNLE comme à la protection d’une force aéronavale de projection. Ils font peser une « menace permanente » grâce à leur capacité à rallier rapidement un théâtre d’opérations et à y rester longtemps, discrètement ou, si nécessaire, plus ostensiblement. Sur toutes ces zones d’opérations, les SNA peuvent recueillir du renseignement, mener des opérations spéciales, et enfin, s’il le faut, délivrer des armes : torpilles, missiles antinavires et bientôt missile de croisière.

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12 novembre 2015 4 12 /11 /novembre /2015 12:50
photo NATO

photo NATO

 

12/11/2015 DCSSA

 

Le service de santé des armées et le centre d’excellence pour la médecine militaire (MILMED COE) de Budapest en Hongrie coopèrent depuis 2011 dans les domaines de la surveillance épidémiologique et de la formation. Une rencontre a eu lieu dans la perspective de renforcer cette coopération.

 

Le MGI Patrick Godart, directeur central adjoint du SSA, a effectué une visite au MILMED CoE de Budapest en Hongrie, les 14 et 15 octobre 2015. Il a rencontré le directeur, le Brigadier Général Stefan Kowitz (DEU), ainsi que les responsables des départements RETEX, formation et interopérabilité.

 

Le Centre d’excellence et le SSA travaillent ensemble pour le développement du système ASTER (surveillance épidémiologique en temps réel) au sein du centre de surveillance épidémiologique de l’OTAN à Munich. Dans le domaine de l’enseignement, la coopération se fait pour l’évaluation des capacités médicales, avec l’École du Val-de-Grâce, et des cours de surveillance épidémiologique, destinés aux personnels médicaux appelés à être projetés dans des Rôles 1 à 3, sont assurés par le CESPA depuis fin 2013.

 

Le SSA et le Centre d’excellence accompagnent un projet de Trauma Registry, dont l’expérimentation est en cours, au profit de l’OTAN. Enfin, le Mil Med CoE coordonne la préparation des exercices médicaux internationaux Vigorous Warrior, organisés tous les 2 ans depuis 2011.

 

Le Mil Med CoE est l’un des 16 centres d’excellence militaire en Europe. Il est le seul dans le domaine de la santé. Le Mil Med CoE fonctionne depuis septembre 2009 et a obtenu la certification OTAN en octobre de la même année. Il s’est vu conférer le statut d’organisation internationale, et non plus de structure nationale hongroise à vocation multinationale, peu avant son inauguration officielle fin 2009. L’adhésion de la France a été officialisée le 12 octobre 2011.

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12 novembre 2015 4 12 /11 /novembre /2015 11:55
« Le Sang donné pour le sang versé » - 70e anniversaire du CTSA

 

12/11/2015 C. Martin  -  DICOD

 

Le Centre de Transfusion Sanguine des Armées (CTSA) a été créé le 12 novembre 1945 par le médecin-général Julliard. Au plus près du combattant, le rôle du CTSA est d’assurer la sécurité au niveau transfusionnel d’un militaire projeté en opération extérieure. Depuis 70 ans, son action perdure au sein des armées.

 

Note RP Defense: le CTSA reçoit le sang de toutes et tous, civils et militaires.

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12 novembre 2015 4 12 /11 /novembre /2015 08:55
Carte des opérations (21 Sept 2015) - Crédits EMA

Carte des opérations (21 Sept 2015) - Crédits EMA

 

11 novembre 2015 Xavier FRÈRE ledauphine.com

 

Ce 11-Novembre sera aussi l’occasion d’honorer les soldats déployés au Mali, Centrafrique, Syrie-Irak. Les opérations extérieures se sont multipliées depuis le début du quinquennat de François Hollande, propulsé chef de guerre.

 

Barkhane au Sahel (après Serval), Sangaris en Centrafrique, Chammal au Moyen-Orient… La France « est en guerre », selon les termes du président Hollande. Contre un ennemi nommé terrorisme. Douze mille hommes sont déployés : 7 000 à l’étranger, 5 000 en France dans le cadre de la protection antiterroriste, un record depuis la guerre d’Algérie.

L’inauguration d’un « Pentagone » à la française, la commémoration de l’armistice du 11-novembre aujourd’hui en hommage aux morts pour la France de 1914-1918 mais aussi de tous les conflits interviennent dans ce contexte d’engagement militaire multiple, « de niveau élevé » voulu par le chef de l’État. « Notre sécurité se joue aussi à l’extérieur de nos frontières », expliquait François Hollande en août aux ambassadeurs.

L’ancien lieutenant du 71e régiment du génie, près de Rouen, qu’il a été, a renoué avec la chose militaire depuis son arrivée à l’Élysée. Avec succès ? Au Mali, après Serval qui a mis fin à l’avancée djihadiste, il avait été accueilli aux cris de « papa Hollande », mais l’intervention, programmée pour quelques mois, s’éternise et pourrait même, selon les experts militaires, durer vingt ans.

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12 novembre 2015 4 12 /11 /novembre /2015 08:55
Philippe Burtin (Nexter), Bernhard Gerwert (Airbus DS), Frank Haun (KMW) at German French business forum (10 Nov)- photo LB

Philippe Burtin (Nexter), Bernhard Gerwert (Airbus DS), Frank Haun (KMW) at German French business forum (10 Nov)- photo LB

 

10.11.2015 Romandie.com (AWP)

 

Berlin (awp/afp) - Le mariage des entreprises de défense française Nexter et allemande Krauss-Maffei Wegmann (KMW) se fera comme prévu avant la fin de l'année, a promis le patron de Nexter mardi.

 

"Tout va bien, nous avançons, nous nous rapprochons de la date du closing qui, comme nous l'avons annoncé, sera avant la fin de l'année", a assuré lors d'une conférence à Berlin le patron de Nexter, Philippe Burtin.

 

Le groupe public français et son concurrent allemand, fabricant privé des chars Leopard, ont annoncé à l'été 2014 leur intention de s'unir, sans pour autant fusionner.

 

Derrière cette opération il y a "un raisonnement d'entreprise", a expliqué M. Burtin, "un raisonnement d'industriels". "C'est nouveau en Europe", selon lui, dans un secteur de la défense très régulé et où les impulsions de consolidation ont souvent tendance à venir des pouvoirs publics.

 

L'opération se fait "sans que les gouvernements ne nous aient assigné un programme", a renchéri sur le même podium le patron de KMW, Frank Haun, et "aucune partie ne s'empare de l'autre". "Nous sommes comme deux marchands de légumes" qui mutualisent leurs stocks, a-t-il ajouté.

 

KMW et Nexter n'ont pour le moment aucun produit commun - et d'ailleurs beaucoup d'observateurs pariaient depuis longtemps plutôt sur une union de KMW avec un autre allemand, Rheinmetall, avec qui il coopère sur les chars Puma. Mais "nous allons créer une roadmap (feuille de route, NDLR) pour avoir rapidement des produits en commun", a assuré M. Burtin.

 

Le nouvel ensemble aura un chiffre d'affaires cumulé d'environ 2 milliards d'euros (1,05 milliard pour Nexter et 747 millions pour KMW en 2014), et quelque 6.000 salariés.

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12 novembre 2015 4 12 /11 /novembre /2015 08:55
Le soldat Auguste Thin, qui vient de désigner le cercueil du soldat inconnu, à côté du ministre Maginot. 10 novembre 1920. - photo Agence de presse Meurisse.jpg

Le soldat Auguste Thin, qui vient de désigner le cercueil du soldat inconnu, à côté du ministre Maginot. 10 novembre 1920. - photo Agence de presse Meurisse.jpg

 

11/11/2015 D. Morano  - DICOD

 

Dans la rubrique du mercredi, la rédaction vous propose de découvrir l’histoire méconnue du Soldat inconnu.

 

La figure du Soldat inconnu est célébrée à l’échelle nationale chaque 11 novembre, jour de l’armistice de la Première Guerre mondiale. Pourtant son histoire est peu connue.

Alors que la Grande Guerre fait rage, le 26 novembre 1916, Francis Simon, président de la section rennaise du Souvenir Français (association créée en 1887 qui garde le souvenir des soldats morts pour la France), émet l’idée de choisir un soldat mort au champ d’honneur et dont le corps n’a pu être identifié, afin de rendre hommage à tous ceux qui ont disparu en défendant la patrie et dont on n’a pu reconnaître la dépouille. L’idée est reprise par la presse et est adoptée en septembre 1919 par la Chambre des députés.

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12 novembre 2015 4 12 /11 /novembre /2015 08:55
Vol au-dessus de la côte basque sur le simulateur Caïman du 1er Régiment d’hélicoptère de combat (RHC) à Phalsbourg. photo C.Lebertre DICoD

Vol au-dessus de la côte basque sur le simulateur Caïman du 1er Régiment d’hélicoptère de combat (RHC) à Phalsbourg. photo C.Lebertre DICoD

 

09.11.2015 Crédit photo : C.Lebertre - DICoD

Depuis quelques décennies, la simulation est devenue un outil privilégié des armées. Partie intégrante de la formation et de l’entraînement des forces, elle est automatiquement prise en considération dès la conception de nouveau matériel ou d’opération. Dans un contexte budgétaire de plus en plus contraint, elle permet surtout de réduire les coûts. Si elle ne peut se substituer à l’exercice réel, elle offre un complément intéressant pour les forces de toutes les armées.

 

Voir le reportage photos

Simulateur SITTAL (Système d'Instruction Technique du Tir aux Armes Légères) au Régiment de Marche du Tchad à Meyeheim. Crédit photo : C.Lebertre - DICoD

Simulateur SITTAL (Système d'Instruction Technique du Tir aux Armes Légères) au Régiment de Marche du Tchad à Meyeheim. Crédit photo : C.Lebertre - DICoD

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12 novembre 2015 4 12 /11 /novembre /2015 08:55
Les Fusiliers-Marins à Dixmude (oct. 1914)

 

11.11.2015 par Marine Nationale

 

"Octobre 1914 à Dixmude en Belgique. 6500 fusiliers marins - des poupins ou presque - font face à 40000 allemands. Leur mission ? Les ralentir et surtout leur barrer la route de Dunkerque. Dans la glaise, les cendres et sous une pluie d'obus, ces "Demoiselles aux pompons rouges" (leur surnom du fait de leur jeune âge) résisteront, avec courage et héroïsme, trois semaines durant. Dans les dernières semaines de 1914, sous le commandement d'une grande figure militaire, l'amiral Ronarc'h, les fusiliers marins gagnent ainsi leurs titres de gloire et entrent dans la légende de la Grande Guerre dans la bataille de Dixmude. Ces courageux soldats auront bon nombre d'autres occasions de s'illustrer au cours du conflit."

 

Reportage photos

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12 novembre 2015 4 12 /11 /novembre /2015 08:50
Leclerc-VBCI (Nexter- photo G. Belan) - LEOPARD 2 A5 (KMW)

Leclerc-VBCI (Nexter- photo G. Belan) - LEOPARD 2 A5 (KMW)

 

11/11 Thibaut Madelin et Dominique Seux - lesechos.fr

 

La menace du terrorisme renforce les projets d’armement franco-allemands, dont le rapprochement de Nexter et KMW.

 

Philippe Burtin en est convaincu. « Nous sommes face à une seule et même menace, qui est le terrorisme », a déclaré mardi le PDG de Nexter au forum économique franco-allemand organisé par « Les Echos » et « Handelsblatt » à Berlin. « Aucune nation, ni la France, ni l’Allemagne, n’est en mesure de surmonter seule cette menace », a ajouté Frank Haun, le patron du groupe allemand Krauss-Maffei Wegmann (KMW). Leur analyse les conforte dans leur projet de rapprochement. Ensemble, Nexter et KMW veulent créer le numéro deux européen de la défense avec un chiffre d’affaires de près de 2 milliards d’euros et plus de 6.000 salariés. Après la signature de leur alliance, ils attendent d’ici à la fin de l’année les dernières autorisations, y compris celle du ministère allemand de l’Economie, sensible aux exportations d’armes. Sur le principe, le gouvernement allemand soutient l’opération, qui s’inscrit dans la continuité de la stratégie de sécurité et de défense européenne. « Une armée européenne : c’est cela le vrai but », a jugé Hans-Peter Bartels, médiateur parlementaire auprès des armées. Idem sur l’armement. « Nous avons besoin d’une réduction des programmes » nationaux, a-t-il ajouté.

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