Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
10 novembre 2015 2 10 /11 /novembre /2015 17:55
La sécurité au XXIesiècle : quels leaders et quels défis ? (CEMA - 2 Nov 2015)

photo AECP Centraliens

 

10/11/2015 Sources : État-major des armées

 

Allocution du général d’armée Pierre de Villiers devant l’association des centraliens à Paris, 2 novembre 2015.

 

Mesdames et messieurs,

Je voudrais tout d’abord adresser mes plus vifs remerciements à l’association des Centraliens et à son président, monsieur Jean-Georges Malcor, pour son invitation : c’est un privilège et un plaisir de pouvoir m’exprimer devant vous à l’occasion de ce petit déjeuner organisé à un horaire militaire sur le thème : « la sécurité au 21èmesiècle : quels leaders et quels défis ? ».

La sécurité et la défense de notre pays est un sujet qui nous concerne tous, que nous soyons militaires ou dans l’entreprise. Sans sécurité, il n’y a pas de développement économique possible.

Les armées françaises, directement aux ordres du chef des armées, le Président de la République, ont une raison d’être, celle de contribuer à assurer la sécurité de la Nation ; elles ont une vocation, celle de protéger la France et les Français. Je suis heureux de l’occasion qui m’est offerte d’exprimer devant vous quelques-uns des défis de l’armée de la Nation. Ce sont les défis de votre armée ; ceux de notre sécurité collective. Voilà pourquoi je suis heureux d’être là ce matin avec vous.

Le maintien dans la durée de la bonne adéquation entre les missions de nos armées et les moyens dont elles disposent pour les remplir est, vous l’imaginez, au cœur des préoccupations du chef d’état-major des armées. Parmi ces « moyens » au sens large, la ressource humaine tient une place à part. La qualité humaine est en effet la vraie force de nos armées ; elle au cœur de ce que nous sommes et de notre efficacité opérationnelle. Recruter, former et faire grandir les leaders, les chefs militaires de demain, est pour moi un sujet d’importance stratégique.

Vous l’avez compris, le thème que vous avez choisi renvoie à l’une de mes principales préoccupations : préparer les armées, et plus particulièrement ses chefs, à affronter l’avenir incertain.

Ce matin, je voudrais vous livrer un témoignage de chef militaire et pour aborder ces différentes facettes de la problématique de votre sujet, je vous propose un exposé en trois parties :

  • dans la première partie, je voudrais vous parler des principaux enjeux sécuritaires auxquels nous sommes confrontés. C’est le contexte dans lequel s’inscrivent nos missions ; ce sont les défis que nous devons relever, ceux que nous devons anticiper ;
  • dans la deuxième partie de mon exposé, je vous décrirai les grandes lignes de notre stratégie d’action pour maintenir l’efficacité de nos armées et les préparer à affronter l’avenir ;
  • enfin, dans une dernière partie, je vous livrerai ma vision du chef militaire que je préconise et en particulier des qualités qu’il doit développer. Vous y retrouverez sûrement de grandes similitudes avec ce que vous attendez d’un manager dans l’entreprise. Gardez néanmoins à l’esprit que le métier militaire n’est pas un métier comme un autre : un militaire peut être amené à donner et à recevoir la mort. Mourir au combat n’est pas un accident du travail, c’est un sacrifice librement consenti, lorsque la mission l’exige.

***

Première partie donc, quels sont les défis sécuritaires auxquels nous devons faire face ?

Vous le suivez à travers l’actualité : les risques augmentent. A l’extérieur de notre pays, nous observons chaque jour des menaces qui se durcissent et se rapprochent de nos frontières et de celles de l’Europe. La Syrie et l’Irak avec Daech ; l’ensemble de la bande sahélo-saharienne avec ses groupes armés terroristes ; le Nigeria et les pays riverains du lac Tchad avec Boko-Haram ; s’y ajoutent d’autres menaces de déstabilisation que sont la piraterie maritime, le risque Cyber et les attaques dans les champs de la perception et de l’information. Toutes ces menaces affectent, directement ou indirectement, les grands échanges entre les Nations. Elles affectent notre pays et nos concitoyens.

Les attentats et actes de violence survenus depuis le mois de janvier sur notre propre sol sont une expression dramatique, au cœur même de notre territoire national, de la profonde dégradation de la sécurité du monde. Chaque nouvelle menace s’ajoute aux précédentes.

Pour bien comprendre les ressorts de cette violence, je voudrais commencer par vous donner les quatre lignes de forces qui sont à mes yeux la toile de fond des crises et qui mettent au défi l’efficacité de notre défense.

1èreligne de force : le lien de plus en plus étroit entre sécurité extérieure et sécurité intérieure.

Les connexions matérielles et immatérielles, à l’échelle régionale et mondiale, augmentent la difficulté de circonscrire une crise à un théâtre limité.

Les crises extérieures ont des répercussions directes sur le territoire national et sur l’espace européen : le retour de combattants étrangers et – dans un autre registre – l’ampleur du phénomène des migrants en sont les deux illustrations les plus criantes.

Dans tous les cas, les menaces, les défis, sont transfrontaliers.Je constate qu’aujourd’hui, certains Etats se comportent parfois comme des bandes armées et des bandes armées se prétendent et agissent comme des Etats, à l’image du phénomène Daech.

Il y a donc un lien très fort entre la défense de l’avant – ce que nous faisons en opérations extérieures – et la sécurité de l’arrière : la protection de nos concitoyens sur le théâtre national. En agissant au Sahel ou au Levant, en y combattant les groupes terroristes, en y recueillant des renseignements sur les intentions hostiles des ennemis de notre société, nos forces armées contribuent directement à la défense de la France et des Français.

Deuxième ligne de force : le phénomène du terrorisme international.

Ce phénomène, incarné par Al Qaida, Daech et leurs affiliés, renvoie à la radicalisation djihadiste et répond à une stratégie délibérée : la recherche de la rupture par une surenchère de terreur. Sa propagande, véhiculée par les réseaux sociaux est offensive et de grande « qualité » technique ; elle est au bilan efficace et, ne nous leurrons pas, elle opère une attractivité certaine sur une partie de notre propre population, notamment les jeunes. En cela, elle menace notre société et place la violence au cœur de notre démocratie. La menace est sérieuse ; il suffit de regarder les faits pour s’en convaincre :

  • 2 700 comptes twitter en langue française relaient la propagande djihadiste, avec globalement, quotidiennement, 40 000 tweets pro-Daesh ;
  • environ 20% des combattants étrangers présents aujourd’hui même en Syrie sont francophones et parmi eux on dénombre environ 500 Français.

Troisième ligne de force : l’avance technologique, qui nous donnait d’office l’ascendant, se réduit sous l’effet des modes d’action qui visent à la contourner.

Ces modes d’action limitent les avantages liés à la technologie ; ilssont redoutablement variés :ce sont les cyber-attaques, les engins explosifs improvisés, les snipers, les attaques suicides, les actions dans les champs de l’influence et de la perception. Ces capacités sont d’autant plus dangereuses qu’elles sont peu coûteuses, aisément accessibles, et qu’elles se combinent facilement à l’idéal de mort de ceux qui nous combattent.

Nous les avons affrontés en Afghanistan, au Mali ; maintenant c’est au Levant ; qui peut dire qu’ils ne viendront pas demain jusqu’à nous ? C’est déjà partiellement le cas. Et il nous faut réfléchir pour trouver les parades pour conserver notre supériorité.

Quatrième et dernière ligne de force : la contradiction de plus en plus flagrante entre la gestion du temps court et la nécessité d’inscrire l’action dans le temps long.

Avec l’information instantanée et continue, la pression pour une réponse immédiate s’applique partout et à tous, alors que l’histoire nous montre que la résolution d’une crise demande en moyenne 15 années d’endurance, de constance et de persévérance.

A réagir sous le coup de l’émotion à un événement circonstanciel, nous courrons le risque de la précipitation et du micro-management qui peuvent provoquer des réponses inappropriées au regard des enjeux réels, au regard de nos objectifs stratégiques.

Nous ne devons pas baisser la garde. Nous ne devons pas non plus adapter notre outil de défense aux seuls combats d’aujourd’hui. Gardons le juste recul pour appréhender l’avenir incertainet « penser l’impensable ». L’histoire est parfois cruelle sur ce plan.

Ces quatre lignes de force constituent autant de défis pour nos armées. Leur addition ou leur combinaison a pour conséquence de modifier profondément la physionomie des crises, dont l’intensité et la simultanéité conduisent déjà à un engagement important de nos soldats qui garantissent la sécurité du territoire national et de ses approches, aussi bien en métropole qu’outre-mer, dans les 3 milieux historiques - terre, air, mer - auxquels il faut désormais ajouter le cyberespace et le spatial.

Au total, ce sont actuellement environ 30 000 soldats des 3 armées qui sont déployés 24h sur 24 à l’intérieur et à l’extérieur de nos frontières. Ils arment les forces de présence – c’est-à-dire nos forces prépositionnées à l’étranger – et de souveraineté, c’est-à-dire nos forces dans les DOM-COM ; ils assurent les missions permanentes de sécurité ; ils conduisent les opérations extérieures comme les missions intérieures.

A l’heure où je vous parle, nos armées sont engagées dans 25 opérations extérieures et 7 000 soldats arment la seule opération Sentinelle sur le territoire national. Elles luttent contre le terrorisme maritime, contre les trafics, protègent notre zone économique exclusive et notre espace aérien. Elles tiennent enfin la posture permanente de dissuasion nucléaire, qui sanctuarise nos intérêts vitaux.

Vous le voyez : une situation sécuritaire qui se dégrade, une violence en mutation et en augmentation, tel est le contexte dans lequel nos armées doivent agir. Ce sont autant de défis et nous n’avons pas le droit de faillir, car c’est la protection de notre pays et de nos concitoyens qui est en jeu !

Face à la montée des menaces et à la complexité des situations, il faut fixer des principes suffisamment généraux pour être expliqués, compris et assimilés, et suffisamment précis et adaptables pour servir de lignes directrices.

***

Pour ma part, je crois que les leviers de l’action résident toujours dans la conjonction et la combinaison de troiséléments : la volonté, les moyens et l’engagement. J’aborde là ma deuxième partie : vouloir – pouvoir – agir, trois dimensions que je souhaite détailler devant vous ; elles forment la matrice de notre stratégie militaire générale pour être au rendez-vous de nos missions.

1erdimension : la volonté. C’est le « vouloir » de l’engagement militaire.

La capacité de vouloir suppose que soient réunis trois impératifs :

  • le premier est la nécessité d’une capacité autonome d’appréciation de situation, au niveau stratégique et tactique, afin de rester dans le club très fermé des armées qui disposent de cette capacité. En clair, il s’agit d’abord de savoir et de comprendre. C’est la vocation de notre Direction du renseignement militaire, de nos capteurs de renseignement, de nos satellites, mais aussi des efforts consentis pour améliorer nos capacités dans le domaine cyber et, plus généralement, dans les champs immatériels ;
  • deuxième impératif : préserver un modèle d’armée complet, est nécessaire pour défendre notre pays. Parce que les menaces sont multiples ; parce qu’elles se présentent chaque jour sous une forme différente ; parce que nous ne savons jamais vraiment de quoi demain sera fait, il nous faut une palette de moyens à « large spectre». Il faut s’adapter à la menace, au plus près comme au plus loin, dans toutes ses dimensions capacitaires.
  • le troisième impératif du « vouloir » est l’aptitude de nos armées à « entrer en premier », c’est-à-dire à planifier et à conduire une opération nationale, en y intégrant, et très vite, des soutiens fournis par d’autres nations. Cette aptitude s’appuie, là encore, sur des capacités souveraines de renseignement et de commandement, mais aussi sur une palette d’équipements capables de faire la différence sur le terrain. Ces capacités doivent être pérennisées : sans elles, rien n’aurait été possible au Mali ou en République Centrafricaine, car, au départ, nous ne pouvions guère compter sur d’autres partenaires.

2èmedimension, après la volonté : ce sont les moyens en tant que tels, c’est-à-dire « pouvoir ».

Ces moyens, ces ressources, elles se conçoivent ; elles se préparent ; elles se façonnent. Un modèle d’armée, cela part de la prospective pour aller jusqu’aux hommes ; cela passe par les aptitudes, les capacités, les équipements, le fonctionnement et le budget. Cette cohérence et cette globalité de modèle, c’est ce que j’ai sans cesse à l’esprit. C’est ce qui guide la transformation de nos armées que nous menons actuellement.

Nous transformons en effet nos armées, car la réalité est que nous sommes confrontés à un vrai challenge. Avec des moyens en constante diminution, depuis une dizaines d’années, tout en menant des opérations exigeantes, il faut faire des choix, mais en gardant le cap de la cohérence globale de notre modèle. Le mot « cohérence » est essentiel, car l’histoire nous enseigne que l’on perd la guerre souvent à cause d’un grain de sable, à cause du maillon faible !

La réforme, cette transformation, nous la mettons donc en œuvre résolument, mais elle n’est pas un but en soi. Elle est un moyen pour préserver au mieux notre outil de défense et le façonner sur les défis de demain.

La transformation, c’est en réalité pour les armées plus qu’un état de fait, c’est un état d’esprit !

Transformer, c’est concilier les contraintes budgétaires avec le maintien de notre excellence opérationnelle ; c’est donner à notre pays l’outil de ses ambitions et de ses besoins. Tout au long de cette manœuvre, alors que les lignes bougent, et tout en continuant à gagner en opérations, nous devons conserver cette essentielle cohérence de nos armées. Pour cela, nous nous sommes organisés avec soin :

  • un plan stratégique a été construit. Il s’appuie sur une cartographie des risques et sur une analyse fonctionnelle. Je pense que vous êtes parfaitement familiers de ces notions ;
  • un projet, que nous avons nommé CAP 2020, a été bâti. Il traduit le plan stratégique en actions à conduire. Nos trois armées et nos six directions et services ont, à leur tour, construit et rédigé leur projet pour leurs propres entités. Chacun d’eux s’inscrit dans le plan d’ensemble de CAP 2020, qui est un projet global, parfaitement cohérent avec la Loi de programmation militaire qui vient d’être actualisée. Cette loi fixe, année après année jusqu’en 2019, les moyens financiers qui sont alloués aux armées. C’était tout l’enjeu de l’actualisation de cette PLM 2014-2019, votée en juillet dernier avec la décision prise par le Président de la République de redresser le budget de la défense au regard du niveau des menaces. C’était l’objectif de notre combat dernière notre ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian ;
  • trente et un chantiers transverses ont été lancés : ils portent par exemple sur les Etats-majors, la formation, le modèle RH, l’organisation logistique,…

Voilà pour la 2èmedimension, le « vouloir ».

3èmeet dernière dimension, après les moyens : l’engagement ; c’est la capacité à « agir ».

Dans les affrontements, qui sont toujours une confrontation entre deux volontés, il faut prendre l’ascendant sur l’adversaire. Là encore, il faut pour cela une philosophie de l’action qui fixe des principes et des impératifs comme conditions de notre efficacité militaire.

Vous connaissez sûrement les principes de la guerre édictés, il y a un siècle, par le maréchal Foch : « l’économie des moyens », « la concentration des efforts » et « la liberté d’action ». A ces principes, toujours vivants, je suis convaincu qu’il faut désormais ajouter « la surprise ». Non celle que l’on subit, mais celle que l’on impose. Dans les affrontements armés d’aujourd’hui, c’est cette surprise, cette incertitude, cette « foudroyance », qu’il faut rechercher à imposer, car l’adversaire fuira toujours le combat, sauf s’il est acculé.

Cela suppose de disposer d’une mobilité suffisante, d’une allonge pour projeter notre puissance et frapper l’adversaire dans la profondeur avant qu’il ne vienne jusqu’à nous.

Cette capacité à agir est permise par de nombreux moyens et équipements militaires, mais elle s’exprime surtout à travers les hommes qui les mettent en œuvre, ce qui m’amène naturellement à vous parler de la richesse humaine de nos armées. J’aborde ici ma troisième et dernière partie.

***

 

Je vous l’ai dit, j’apporte une attention toute particulière à la sélection et à la formation des hommes et des femmes de nos armées et en particulier à celle des chefs militaires : ils doivent être capables de commander en opérations avec agilité et leadership.

Dans le brouillard de la guerre, l’intelligence ne suffit pas : il faut du caractère. Dans la fatigue, le danger, le stress des combats, le chef doit être à même de faire face et de dominer l’imprévu ! Il doit agir en homme de pensée et penser en homme d’action.

L’art du commandement militaire rejoint sur ce plan celui du management civil dans la capacité à entraîner en vue d’un objectif commun, dans la capacité à remplir la mission. Le « leader », le chef, est celui qui définit la mission, qui la répartit et qui en assure la responsabilité. Cette mission engage ses subordonnés et, avec eux, il est personnellement engagé : le chef « co-mande ». Ce qui suppose que sa première qualité soit bien sa capacité à entraîner, à expliquer, à écouter. Pour commander, il ordonne : il donne des ordres, il met de l’ordre. C’est vers lui que l’on se tourne pour y voir plus clair. Le chef compose avec l’incertitude. Il assume le risque de se tromper dans ses évaluations et dans ses décisions.

Mais, in fine, sur le champ de bataille, pour le chef militaire, c’est toujours de vies humaines dont il s’agit. Il peut ordonner de donner la mort et en assumer la contrepartie, celle de perdre la vie, la sienne comme celle de ses hommes : c’est cela, fondamentalement, qui distingue le leader militaire du manager d’une équipe ou d’une entreprise civile.

Pour moi, trois chosessont nécessaires pour faire un chef militaire de cette trempe.

Premièrement : l’envie de commander, c’est-à-dire le sens et le goût des responsabilités. C’est une évidence : pour être un chef, il faut être habité par le profond désir et la volonté de le devenir. C’est un choix qui doit être renouvelé tout au long de la carrière militaire ; ce choix doit s’exprimer par la combativité, l’ardeur à servir, l’esprit d’initiative. « Malheur aux gens tièdes, qu’ils rentrent dans leurs familles ! », disait le prince de Ligne.

Deuxième chose : le caractère, un caractère bien trempé fait de volonté, d’énergie, de pugnacité, d’exemplarité et de maîtrise de soi. Il faut être sérieux, sans se prendre au sérieux. Je crois en effet que le chef doit avoir de l’humour. C’est même pour moi une qualité indispensable lorsqu’il n’est pas dérision systématique, car il fait partie des défenses immunitaires essentielles, contre la simplification à l’excès, l’arrivisme ou la prétention. Il donne en plus une certaine distance par rapport aux évènements de la vie quotidienne.

Troisième chose, l’esprit d’équipe. C’est la conscience d’être membre d’un groupe au sein duquel chacun est indispensable à la mission. C’est ce que l’on nomme chez nous l’esprit d’équipage ou l’esprit de corps ; quelque chose comme l’équivalent de « l’esprit d’entreprise ». Je suis persuadé que le chef n’est rien sans ses subordonnés. Il ne vaut qu’avec eux. Toute autorité est un service !

S’il fallait compléter ces trois éléments par quelques qualités à développer pour faire un grand chef militaire, j’en citerais quatre :

  • le courage, physique et intellectuel, qui permet d’affronter la peur. Il donne l’autorité ; il autorise la persévérance. Il est bien la marque des chefs, car il permet d’avoir confiance en soi et, surtout, il donne confiance autour de soi. « Absorbeur de stress », « diffuseur de confiance », voilà le chef militaire ;
  • le discernement qui s’ancre dans le travail personnel, la lecture, la réflexion, la culture générale. Il permet de décider seul dans l’urgence des situations opérationnelles ;
  • le goût de l’effort, qui incite au dépassement de soi et au travail. « S’élever par l’effort », quelle belle devise !
  • l’abnégation, qui peut aller jusqu’au sacrifice ultime, au service de la mission qui est sacrée.

 

Je crois enfin que tout cela ne relève pas que de l’inné, de l’intuition ou des circonstances : les grands chefs ont toujours été de grands travailleurs, y compris les plus géniaux. Ils ont toujours cherché à cultiver trois domaines.

Premièrement, la compétence technique, autrement dit la connaissance du métier. C’est l’un des premiers critères sur lequel le leader est évalué, par ses supérieurs, ses pairs et aussi ses subordonnés. Sans compétence, pas de crédibilité.

Deuxièmement : l’ouverture d’esprit. C’est pour nous l’ouverture sur le monde en général, et sur la société civile en particulier. « Celui qui n’est que militaire est un mauvais militaire », disait Lyautey. Je ne doute pas que vous ayez cette même attention, y compris en direction du monde militaire. Je vois en tout cas ma présence ici comme une preuve de cela !

Troisième domaine, enfin : l’expérience, la sienne et celle des autres. Quand on a 20 ans et l’avenir devant soi, on est impatient de voler de ses propres ailes ; rien ne remplace l’expérience personnelle, mais celle des autres fait gagner du temps ! La lecture de l’histoire, de la vie des grands chefs, des décideurs politiques, des capitaines d’industrie : tous ont des choses précieuses à nous apprendre sur le leadership et sur le charisme du chef. La plupart de mes idées nouvelles, je les prends chez les autres, en les écoutant.

Voilà ce que je voulais partager avec vous sur les qualités du chef. La richesse humaine de nos armées est notre principal capital et nous nous attachons à la faire fructifier. Elle forge les forces morales qui permettent, dans les moments d’exception, d’être au rendez-vous de l’histoire et de surmonter les difficultés, sans esprit de recul.

 

***

Voilà pour les quelques éléments que je souhaitais développer devant vous pour répondre à la question que vous m’avez posée : « quels leaders et quels défis ?». Pour conclure, je dirai que les défis qui sont devant nous, ceux d’un contexte sécuritaire qui se dégrade, nous invitent à ne pas baisser la garde ; ils soulignent l’importance de nos capacités militaires, de notre budget, de notre ressource humaine. Ce n’est pas un discours corporatiste, c’est celui d’un chef militaire soucieux de l’outil militaire dont il a la charge, conscient d’une mission exercée pour l’intérêt supérieur de la Nation. C’est le discours d’un citoyen qui a conscience des enjeux sécuritaires de notre pays.

Vous pouvez compter sur les hommes et les femmes de nos armées, sur leur courage, sur leur sens du service, sur leur dévouement. Comme ils le démontrent tous les jours sur les théâtres d’opérations extérieures et à l’intérieur même de nos frontières ; c’est avec leur enthousiasme qu’ils s’engagent pour vous, pour leur pays, pour le succès des armes de la France.

Je vous remercie et je me tiens maintenant à votre disposition pour répondre à vos questions.

 

 

151102_CAB_CEMA_association des centraliens (format pdf, 66 kB).

Partager cet article
Repost0
10 novembre 2015 2 10 /11 /novembre /2015 17:30
photo EMA Armée de l'Air

photo EMA Armée de l'Air

 
10/11/2015 sources EMA
 

Dans la soirée du 9 novembre 2015, les Mirage 2000 déployés sur la Base aérienne projetée (BAP) en Jordanie ont de nouveau effectué des frappes sur les zones contrôlées par Daech en Syrie. Il s’agit de la deuxième série de frappes réalisée par la France en l’espace de 48h00.

 

Les deux frappes ont visé des stations de pompage de pétrole situées en Syrie dans la région sud-est de Deir ez-Zor. Réalisées en coordination avec la coalition, elles ont été menées sur la base des renseignements collectés ces dernières semaines lors des vols de reconnaissance. L’objectif est d’affaiblir les capacités financières de Daech en perturbant l’exploitation des ressources pétrolières dans les zones sous le contrôle de ce groupe terroriste.

Les appareils engagés dans cette mission (Mirage 2000 N et Mirage 2000 D) étaient équipés d’une bombe guidée laser GBU 24. Les frappes ont débuté à 19 heures, heure française. Les deux objectifs ciblés ont été détruits. Ce raid n’a pas nécessité de ravitaillement en vol.
Lancée depuis le 19 septembre 2014, l’opération Chammal mobilise 700 militaires. Elle vise à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces irakiennes dans la lutte contre le groupe terroriste Daesh. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de douze avions de chasse de l’armée de l’Air (six Rafale, trois Mirage 2000D et trois Mirage 2000N) et d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2. Il comprend également des militaires projetés à Bagdad et Erbil pour la formation et le conseil des militaires irakiens. Depuis le 24 septembre 2015, la frégate anti-aérienne Cassard a rejoint les forces françaises engagées au Levant.

 

Partager cet article
Repost0
10 novembre 2015 2 10 /11 /novembre /2015 17:30
Chammal - Poursuite des frappes contre Daech en Syrie



10 nov. 2015 Ministère de la Défense

 

Dans la soirée du 9 novembre 2015, les Mirage 2000 déployés sur la Base aérienne projetée (BAP) en Jordanie ont de nouveau effectué des frappes sur les zones contrôlées par Daech en Syrie. Il s’agit de la deuxième série de frappes réalisée par la France en l’espace de 48h00.

Les deux frappes ont visé des stations de pompage de pétrole situées en Syrie dans la région sud-est de Deir ez-Zor. Réalisées en coordination avec la coalition, elles ont été menées sur la base des renseignements collectés ces dernières semaines lors des vols de reconnaissance. L’objectif est d’affaiblir les capacités financières de Daech en perturbant l’exploitation des ressources pétrolières dans les zones sous le contrôle de ce groupe terroriste.

Les appareils engagés dans cette mission (Mirage 2000 N et Mirage 2000 D) étaient équipés d’une bombe guidée laser GBU 24. Les frappes ont débuté à 19 heures, heure française. Les deux objectifs ciblés ont été détruits. Ce raid n’a pas nécessité de ravitaillement en vol.

Lancée depuis le 19 septembre 2014, l’opération Chammal mobilise 700 militaires. Elle vise à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces irakiennes dans la lutte contre le groupe terroriste Daesh. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de douze avions de chasse de l’armée de l’Air (six Rafale, trois Mirage 2000D et trois Mirage 2000N) et d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2. Il comprend également des militaires projetés à Bagdad et Erbil pour la formation et le conseil des militaires irakiens. Depuis le 24 septembre 2015, la frégate anti-aérienne Cassard a rejoint les forces françaises engagées au Levant.

Partager cet article
Repost0
10 novembre 2015 2 10 /11 /novembre /2015 13:55
Une patrouille Rafale et Mirage utlisant les équipements de Rafaut (Crédits : Rafaut)

Une patrouille Rafale et Mirage utlisant les équipements de Rafaut (Crédits : Rafaut)

 

10/11/2015 Par Michel Cabirol - LaTribune.fr

 

La Tribune vous propose une série hebdomadaire de cinq success-stories dans le monde de l'aéronautique civile et militaire. Deuxième volet de cette série, Rafaut. A la tête depuis plus de 50 ans de petite PME francilienne, Jacques Rafaut, est en train d'organiser avec réussite sa succession. Ce qui permettra de pérenniser l'entreprise sur le long terme.

 

Chez Rafaut, il y aura bien un après Jacques Rafaut, l'emblématique mais discret PDG de la PME éponyme qu'il dirige depuis plus de 50 ans. Après avoir repris à 20 ans au pied levé en 1960 la PME de petite mécanique francilienne créée en 1940 par son père décédé brutalement, Jacques Rafaut a entrepris depuis quatre ans déjà et de façon progressive de pérenniser l'avenir de sa société. Ce qui n'est jamais naturel et facile en France pour ce type de chef d'entreprise autodidacte de passer la main au bon moment et dans de bonnes conditions. Jacques Rafaut est quant à lui en train de réussir ce passage de témoin en douceur pour le bien de sa société.

Il a d'abord recruté en 2011 un directeur général en attirant Bruno Berthet, alors directeur adjoint du développement international à la DGA (direction générale de l'armement). Puis, Jacques Rafaut a ouvert en juin dernier le capital de son entreprise à ACE Management. Cette société de gestions de portefeuille spécialisée dans l'aéronautique et la défense va prendre une participation de 30 % dans la PME, basée à Villeneuve-la-Garenne. "Il a considéré qu'il n'y avait pas de solution de transmission familiale, explique Bruno Berthet. L'arrivée d'ACE Management "va faciliter la transmission et pérenniser la société". "Il vont mettre des moyens pour développer l'entreprise, en faisant de la croissance externe", précise-t-il.

"Je suis heureux d'accueillir au capital de Rafaut l'investisseur ACE Management, spécialiste de l'aéronautique civile et militaire. Je sais qu'il sera capable d'accompagner notre stratégie dans la durée. Nous avons trouvé un véritable partenaire, en mesure d'apporter un soutien de poids à Bruno Berthet dans ses fonctions de président, alors même que le Rafale trouve de premiers débouchés significatifs à l'export", avait expliqué Jacques Rafaut en juin dernier.

Rafaut a réalisé en 2015 un chiffre d'affaires proche de 30 millions (exercice du 1er septembre au 31 août), dont 40% dans le militaire, (contre 28 millions d'euros en 2014). Elle compte 115 salariés sur ses deux sites de Villeneuve-la-Garenne et Salbris (Loir-et-Cher), où la société s'est installé en 2003 quand Matra Défense (devenu MBDA) a quitté le site. La société dispose également de son propre bureau d'études orienté plutôt vers le militaire, qui essaime ensuite vers le civil. Enfin, Rafaut a une capacité de production intégrée.

 

Rafaut de plus en plus à l'international

Depuis son arrivée à la direction générale de Rafaut, Bruno Berthet prospecte de façon très régulière à l'international pour trouver de nouveaux marchés. Il était tout récemment au salon de défense de Séoul (ADEX), où Rafaut est intéressé de participer au programme d'hélicoptère civil (LCH) et militaire (LAH) codéveloppé et coproduit par Korean Aerospace Industries (KAI) et Airbus Helicopters. Bruno Berthet propose des pylônes pour accrocher les missiles de la version militaire du LAH (Light Armed Helicopter).

En début d'année, il était au salon Aero India (18-22 février) à Bangalore pour proposer le pylône universel (lance-missiles et emport de carburant sous voilure) et un adaptateur tri-bombes) développés par Rafaut aux Indiens dans le cadre du marché Rafale en Inde. Au salon du Bourget en juin, la PME francilienne a d'ailleurs signé un accord en vue de créer une société commune avec le groupe indien OIS Aerospace dans le cadre de la politique indienne "Make in India" préconisée par le Premier ministre indien, Narendra Modi.

 

Une PME devenue incontournable pour Dassault

En plus de 50 ans, Rafaut est devenu, notamment au moment des "30 glorieuses", un acteur incontournable en matière de conception et de fabrication de systèmes d'emport et de largage d'armements, essentiellement dédiés à la famille d'avions de combat Dassault. Car très vite, Jacques Rafaut a lancé en 1961 son entreprise dans la sous-traitance de pièces pour l'aéronautique civile. D'abord en tant que sous-traitant puis il décide de réaliser ses propres produits. Rafaut réalise aujourd'hui entre autre des commandes de vol, dont notamment pour les A320, et des équipements mécaniques spéciaux pour avions civils et hélicoptères (dont des kits de bombardier d'eau).

Puis à partir de 1970, il réussit à entrer dans le cercle de l'aéronautique militaire en se faisant par le ministère de la Défense. Rafaut réalise d'abord pour le compte du ministère un système de sécurité pour bombes (SL F2), qui a progressivement équipé toutes les bombes produites en France, notamment les SAMP de 250 kg et de 400 kg. La PME se frotte alors sur ce marché à Alkan avec qui la compétition est rude. "Puis Rafaut est monté dans la chaine de valeur dans le domaine de l'armement", explique Bruno Berthet.

Rafaut et Alkan ont notamment inventé des systèmes de pompage de crochets des déclencheurs et des éjecteurs. Ce qui permet un calage aussi précis et répétitif des charges qu'auparavant mais beaucoup plus rapide. Rafaut développe des éjecteurs télescopiques pour les avions d'entrainement Alpha Jet et un système de hissage des bombes entièrement nouveau. En 2003, Rafaut met au point pour le Rafale, un pylône universel (lance-missiles et emport de carburant sous voilure) et un adaptateur tri-bombes (AT-730). Il est capable d'éjecter 3 munitions de 250 kg, ou 2 munitions de 500 kg.

Partager cet article
Repost0
10 novembre 2015 2 10 /11 /novembre /2015 13:25
Aéronautique : Thales obtient un joli contrat en Bolivie

 

10/11/2015 Par Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le groupe d'électronique a signé un contrat de 185 millions d'euros avec la Bolivie. Thales va fournir un système intégré de défense aérienne et de gestion du trafic aérien civil.

 

Thales a gagné un joli contrat en Bolivie. Lors d'une cérémonie organisée lundi au palais de l'Elysée en présence du président bolivien Evo Morales et de François Hollande, Thales a signé avec le ministère bolivien de la Défense un contrat estimé à 185 millions d'euros, qui doit beaucoup à la ténacité de l'ancienne directrice des réseaux de vente et partenariats commerciaux chez Thales, Jane Mila, trop tôt disparue. Le contrat porte sur la fourniture à la Bolivie d'un système intégré de défense aérienne et de gestion du trafic aérien civil accompagné d'un "transfert de compétences significatif", a expliqué Thales dans son communiqué.

Thales déploiera en Bolivie des radars civils et de défense aérienne ainsi que des systèmes d'automatisation afin de moderniser et de coordonner les opérations de défense aérienne et de gestion du trafic aérien (ATM) civile. Le groupe d'électronique fournira au total 13 radars sur 12 sites : quatre radars de défense aérienne, un radar primaire Star2000, deux radars d'approche TRAC et six radars secondaires RSM970. Ces radars, qui formeront la base de l'infrastructure de surveillance, seront associés à un tout nouveau centre de contrôle du trafic aérien. Mis en service en 2017, ce centre abritera le système TopSky-ATC et le système SkyView Air C4I qui fournira une image complète de l'espace aérien et permettra une évaluation commune de la situation pour les opérations de défense aérienne.

 

Thales, un acteur majeur des systèmes ATM

Thales coordonnera et gérera également tous les systèmes de communication de 12 sites équipés de radars et répartis sur l'ensemble du territoire bolivien. Spécialisé dans les systèmes ATM civils et militaires à grande échelle, Thales en est le premier fournisseur au monde. Le contrat avec la Bolivie est le troisième de cette ampleur depuis 2014. Le groupe a signé un contrat de 1,5 milliard de livres sterling dans le cadre du programme Marshall au Royaume-Uni, qui vise à moderniser la gestion des espaces aériens militaires. Dans le cadre du programme australien OneSKY Thales a également été sélectionné comme maître-d'oeuvre pour assurer la coordination des opérations civiles et militaires.

Partager cet article
Repost0
10 novembre 2015 2 10 /11 /novembre /2015 13:25
photo 3e REI

photo 3e REI

 

10/11/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 21 au 28 octobre 2015, les Forces armées en Guyane (FAG) ont participé à une opération d’envergure conduite par les forces armées brésiliennes le long de leur frontière commune avec la Guyane. Baptisée Agata 10, cette opération qui engage à la fois des moyens militaires et des moyens de police, avait pour objectif de lutter contre les trafics transfrontaliers sur la frange côtière et le long du fleuve Oyapock.

 

Agata 10 a permis aux FAG de renforcer leur coopération avec les forces brésiliennes dans la lutte contre la pêche et l’orpaillage illégaux, deux domaines considérés comme des enjeux stratégiques et sécuritaires majeurs par nos deux pays.

 

Pendant toute la durée de la mission, des éléments du 3e Régiment étranger d’infanterie (REI) ont mené des actions conjointes avec leurs homologues du 34e Batalhão de infantaria de Selva (34e BIS), unité binôme du 3e REI stationnée à Macapa, capitale régionale de l’Amapa, mais également avec le 2e BIS, stationné à Belem et déployé dans la région de l’Oyapock pour l’opération Agata 10. Ainsi, les FAG et les forces armées brésiliennes ont conduit conjointement des patrouilles fluviales et des contrôles le long du fleuve Oyapock afin de lutter contre les flux logistiques qui alimentent l’orpaillage illégal en Guyane et dans la région transfrontalière. L’opération a également permis de saisir une importante quantité de matériel dédié au soutien des garimpeiros, chercheurs d’or. Enfin, des patrouilles maritimes conjointes ont abouti à des résultats concrets à mettre au solde de la lutte contre la pêche illégale.

 

Le 24 octobre 2015, le ministre de la défense brésilienne s’est rendu à la frontière guyanaise accompagné d’une importante délégation d’officiers généraux brésiliens, dont le chef d’état-major des armées et le chef d’état-major de la Marine. La présence des plus hautes autorités de la défense brésilienne confirme l’intérêt porté par notre partenaire à la problématique des trafics transfrontaliers. Elle témoigne également de sa détermination à poursuivre l’action de terrain menée avec les forces françaises pour juguler l’activité des orpailleurs et des pêcheurs illégaux, en lien avec les autres acteurs étatiques.

 

Le général de division aérienne Dupont, commandant supérieur des FAG, accompagné par colonel Ransan, chef de corps du 3eREI, représentait la France lors de cet évènement. Il s’est entretenu avec les autorités présentes pour évoquer les perspectives de renforcement de la coopération opérationnelle entre les deux pays.

 

A 7 000 km de la métropole, les FAG garantissent la protection du territoire national et de ses ressources. Fréquemment engagées en appui de l’action de l’État dans des missions au caractère interministériel, les FAG agissent sur un territoire rendu exigeant par son étendue (1 100 km de frontières terrestres), son littoral difficile et sa forêt équatoriale.

photo 3e REI

photo 3e REI

Partager cet article
Repost0
10 novembre 2015 2 10 /11 /novembre /2015 11:30
 Première frappe en Syrie des Mirage 2000 - mission de "Air Interdiction" avec des GBU 24 photo EMA/Armée de l’air

Première frappe en Syrie des Mirage 2000 - mission de "Air Interdiction" avec des GBU 24 photo EMA/Armée de l’air

 

09 Novembre 2015 par Jean-Dominique Merchet

 

Le cadre juridique de l’opération française reste incertain et fluctuant

 

«En Syrie nous sommes intervenus hier soir par une frappe sur un point de délivrance pétrolier aux environs de Deir Ezzor» a annoncé le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, ce lundi matin. Il s’agit de la troisième frappe française contre Daech en Syrie, depuis la décision prise le 4 septembre d’étendre l’opération Chammal à ce pays.

 

Les Armées précisent que cette « mission aérienne, engagée depuis la Jordanie, était constituée de deux Mirage 2000 de l’armée de l'Air (un 2000 D et un 2000 N). Le raid a duré près de 2 heures. Planifiée sur un objectif préalablement identifié lors des missions de renseignement réalisées par la France, cette opération a été conduite en coordination avec la Coalition», c’est-à-dire les Américains.

 

Cette nouvelle frappe pose un problème juridique. De manière un peu contournée, le gouvernement avait d’abord expliqué que les deux premières se faisaient dans le cadre de la «légitime défense collective» afin d’empêcher des attentats sur le sol national. Des centres d’entrainements étaient visés, dans la mesure où ils accueillaient des djihadistes que l’on soupçonnaient de préparer des attentats en France. Contrairement au Royaume-Uni, la France n’a pas communiqué d’éléments précis sur l’identité des personnes ainsi visées. Ces frappes s’apparentent à des éxécutions ciblées, y compris contre des ressortissants français.

 

La dernière frappe ne relève pas de cette logique puisqu’elle visait explicitement les infrastuctures pétrolières de Daesh, qui lui assure un partie de son financement.  «En frappant les capacités d’exploitation pétrolière contrôlées par Daech en Syrie, ce sont les ressources financières, qui constituent un des centres de gravité de ce groupe terroriste, qui sont visées», indique un communiqué officiel.

 

La France pourrait faire valoir le droit de poursuite, en frappant au-delà de la frontière syrienne une organisation qu’elle « tape » du côté irakien.  Toutefois la justification juridique reste  bien fragile. La France n’a ni l’accord explicite du gouvernement syrien, ni un mandat des Nations unies lui permettant de le faire. Un accord «implicite» de Bachar suffit-il ? Mais cela revient à lui reconnaitre sa légitimité...

 

On le voit, Paris change de posture en cours de route, abandonnant les premières explications sur la légitime défense. Paris rompt ainsi avec une longue tradition de défense du droit international. Est-on sûr que tout le monde a bien pris la mesure d’un tel revirement doctrinal, qui place la France de François Hollande plus près de George W. Bush que du discours de 2003 de Dominique de Villepin aux Nations Unies ?

Partager cet article
Repost0
10 novembre 2015 2 10 /11 /novembre /2015 08:55
photo USMC

photo USMC

 

10.11.2015 source SHD
 

10 novembre 496 : bataille de Tolbiac (Allemagne actuelle). Le roi Clovis écrase les Alamans près de l'actuelle ville de Cologne après avoir invoqué le Dieu de sa femme Clothilde. En remerciements de cette victoire, il décide de se convertir au christianisme et est baptisé par l'évêque Saint Rémi.

 

10 novembre 1444 : bataille de Varna (Bulgarie). Défaite des croisés (d'Europe centrale) face aux Turcs trois fois plus nombreux, sur les bords de la mer Noire. Le roi de Hongrie Ladislas III meurt dans la bataille. Constantinople sera conquise 9 ans plus tard.

 

10 novembre 1555 : Villegagnon débarque dans la baie de Guanabara (actuel Brésil). L’amiral français tente de créer une colonie avec 600 colons. Les Portugais détruisent ce qui reste de l’implantation française le 20 janvier 1567.

 

10 novembre 1567 : bataille de Saint-Denis. Les protestants commandés par le Prince de Condé et l’amiral de Coligny ont tenté d’enlever Charles IX, le roi de France près de Meaux(28 septembre)  et suite à leur échec assiègent Paris. Le connétable Anne de Montmorency effectue une sortie pour briser le siège et est mortellement blessé d’un coup de feu dans le dos. Sur son lit de mort et en réponse à son confesseur: « Pensez-vous que j’aie vécu près de quatre-vingts ans pour ne pas savoir mourir un quart d’heure ? »

 

10 novembre 1775 : le congrès des Etats-Unis créé les Continental Marines (ancêtre du USMC). Au cours de la guerre d’indépendance des Etats-Unis d’Amérique, deux bataillons d'infanterie embarquée, sont constitués par le Congrès le 10 novembre 1775 sous le nom de Continental Marines. Ceux-ci sont démobilisés dès 1785 mais la « quasi-guerre » (quasi-war) contre la France amène le Congrès à voter un texte recréant un corps de fusiliers marins le 11 juillet 1798. Ce corps sera alors placé sous l'autorité directe du Secrétaire à la Marine.

 

 

10 novembre 1936 : décès de Louis Gustave Binger (à 80 ans). Capitaine issu du rang et premier gouverneur de la Côte d'Ivoire (1893-1895), il est l'un des plus grands explorateurs français de l'Afrique. Il a notamment sillonné durant 2 ans la boucle du Niger (1887-1889) réalisant une moisson d'observations scientifiques qui lui ont valu l'attention de l'Académie française (pour ses ouvrages) ou encore de Jules Vernes. Il a aussi mené durant 2 ans une mission destinée à établir la frontière entre la Côte d'Ivoire et le futur Ghana (1892-1893). Malade, il rentre en métropole où pendant 10 ans, il est directeur des Affaires d’Afrique au Ministère des Colonies (1897-1907). Une ville de Côte d'Ivoire porte son nom.

 

10 novembre 1940 : entrée des Forces françaises libres dans Libreville (Gabon). Le colonel Leclerc à la tête d’un groupement interarmes organisé autour de la 13ème DBLE entre dans Libreville et bouscule les troupes vichystes.

 

10 novembre 1951 : début de la bataille de Hoa Binh (Guerre d'Indochine). « L’opération Tulipe est la phase préparatoire à l’opération Lotus qui elle est l’opération sur Hoa Binh. L’opération Tulipe vise à l’occupation de la trouée de Cho Ben : c’est une opération de couverture. Tulipe est déclenchée le 10 novembre, l’opération Lotus commence le 13 au soir avec le débouché de la colonne motorisée. Hoa Binh est occupée par les parachutistes (1er, 2e et 7e bataillons de parachutistes coloniaux) le 14 novembre qui sont rejoints dans l’après-midi par les premiers éléments des formations terrestres. Par ailleurs, le pays Muong n’est pas pris en tenaille. Hoa Binh est un abcès de fixation, un centre de résistance dont le but est d’attirer le corps de bataille viêt. Avec des résultats plus ou moins heureux. Les pertes françaises ont été sous-estimées : 436 tués + 458 disparus (dont beaucoup sont morts) et 1 360 blessés. C’est une estimation basse ». CDT Yvan Cadeau (SHD).

 

10 novembre 1977 : Luna 17 alunit. La sonde soviétique dépose en douceur sur la Lune un véhicule automatique équipé d’un réflecteur laser français.

 

10 novembre 1988 : révélations sur le F-117 Stealth. Une série d’accidents du bombardier furtif américain oblige l’US Air Force à révéler l’existence de ce fleuron technologique qui vole de manière opérationnelle depuis 1983. Retiré du service en 2008.

Partager cet article
Repost0
10 novembre 2015 2 10 /11 /novembre /2015 08:55
photo SECDAM

photo SECDAM

 

09/11/2015 DICOD

 

Jean-Marc Todeschini,secrétaire d’État auprès du ministre de la Défense, chargé des Anciens Combattants et de la Mémoire, a signé le vendredi 6 novembre 2015 un partenariat entre la Mission du Centenaire de la Première Guerre mondiale et la fédération française de rugby (FFR) à Verdun (Meuse).

 

Vendredi 6 novembre, Jean-Marc Todeschini, s’est rendu à Verdun (Meuse) pour signer un partenariat entre la Mission du Centenaire de la Première Guerre mondiale et la fédération française de rugby (FFR).

 

A la suite de cette signature, des actions commémoratives destinées à rendre hommage aux nombreux rugbymen professionnels et amateurs morts pendant la Grande Guerre seront mises en place : jusqu’en 2018, le maillot des joueurs français sera notamment orné d’un bleuet lors des rencontres internationales du XV de France, une minute d’hommage aux victimes de la Première Guerre mondiale sera observée et un court reportage audiovisuel ou un diaporama sera diffusé.

 

Des actions spécifiques seront aussi organisées lors des tests-matchs contre les équipes de l’hémisphère Sud lors de l’année 2016, qui sera marquée par le centenaire des batailles de Verdun et de la Somme. Ce partenariat permettra ainsi d’associer l’ensemble des Français amateurs de rugby aux commémorations du centenaire afin d’en faire un événement véritablement populaire.

 

La signature du partenariat a été précédée par une cérémonie d’hommage à Léon Larribau, ancien rugbyman mort pour la France en 1916 et dont les restes reposent à la Nécropole nationale de Glorieux.

Partager cet article
Repost0
9 novembre 2015 1 09 /11 /novembre /2015 18:30
photo EMA / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air

 

09/11/2015 Par Alain Barluet , Mathilde Golla – LeFigaro.fr

 

Le ministre de la Défense a annoncé que de nouvelles frappes aériennes visant un centre d'approvisionnement ont été menées dans la nuit de dimanche à lundi près de Deir Ezzor, dans l'est de la Syrie. L'objectif est d'affaiblir les ressources financières de Daech en plus de ses moyens militaires.

 

La France veut frapper Daech au portefeuille. Un mois après ses premières frappes, l'Hexagone est intervenu dans la nuit de dimanche à lundi en Syrie mais cette fois, les chasseurs français ont bombardé un centre d'approvisionnement pétrolier du groupe Etat islamique (EI), a annoncé le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian. «En Syrie nous sommes intervenus (...) hier soir par une frappe sur un point de délivrance pétrolier aux environs de Deir Ezzor à la frontière entre l'Irak et la Syrie», a-t-il déclaré en marge du Forum de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique. «Des files de camions ont été détectées par notre renseignement autour de ce point et nous les avons frappé», indique une source bien informée.

Il s'agit de la troisième frappe française en Syrie depuis la décision du président François Hollande d'engager des opérations aériennes contre le groupe EI, début septembre. Les deux premières avaient visé des camps d'entraînement où se trouvent des combattants étrangers, soupçonnés selon Paris de préparer des attentats en France. La France élargit donc cette fois ses opérations à un centre d'une autre nature, où «l'on prend du pétrole pour le délivrer ailleurs», a indiqué Jean-Yves Le Drian.

«Affaiblir Daech consiste d'abord à «taper» ses centres de gravité», explique une bonne source militaire. De fait, l'EI tire une partie importante de ses revenus du commerce de pétrole. Cette manne tirée du pétrole par Daech sur les territoires qu'il contrôle s'élèverait à 500 milliards de dollars par an, selon des chiffres publiés par le Financial Times. Or, cette source de revenus se tarit à mesure des bombardements stratégiques des forces alliées sur les infrastructures. «Daech a désormais du mal à faire vivre son «Etat» avec cette manne financière, il a même des difficultés à se fournir lui-même en pétrole», indique Alain Rodier, directeur de recherche chargé du terrorisme au Centre Français de Recherche sur le Renseignement (CF2R).

 

De la difficulté de définir des cibles

A propos des prochaines frappes de la France, François Hollande a ouvert la voie à un élargissement des actions contre l'EI en déclarant vouloir «frapper les camps d'entraînement et tous les lieux à partir desquels le terrorisme pourrait menacer notre territoire». Il a également annoncé le déploiement prochain du porte-avions français Charles-de-Gaulle dans la région afin d'accroître la capacité de frappes de l'armée française en Irak et en Syrie. «Affaiblir Daech consiste d'abord à «taper» ses centres de gravité», explique une bonne source militaire.

Mais «c'est difficile de déterminer des cibles fiables. Il faut trouver des installations fixes, crédibles et en dehors de la population civile, affirme Alain Rodier. Le souci des frappes alliées est de ne pas effectuer de pertes collatérales car cela pourrait retourner l'opinion publique contre la coalition et en faveur des combattants de l'EI. Or l'adversaire se déplace parmi les populations civiles», ajoute l'expert. «Les forces de l'Etat islamique (EI) utilisent des parades, notamment en plaçant ses centres de commandement dans des mosquées, des hôpitaux et des écoles, ce qui exclut des frappes, ajoute la bonne source militaire. Toutefois, «Daech recrute des activistes de haut niveau -médecins, ingénieurs…-, et a besoin de ressources pour les payer». «Il nous faut donc assécher les sources de financement», poursuit-elle en affirmant que «la France bombardera encore en Syrie».

Pour mieux cerner ses cibles, la France mène des vols de reconnaissance. Les frappes françaises, y compris celle de dimanche, ont été réalisées sur la base de renseignement collecté par les Français lors de vols de reconnaissance, a souligné le ministre de la Défense. «Nous avons davantage de renseignements depuis que le président de la République a souhaité que nous volions au-dessus de la Syrie. Nous avons pu accumuler beaucoup de cibles potentielles», a souligné le ministre. Concernant l'efficacité des frappes de la coalition, «nous n'avons pas de recul. Rien ne permet aujourd'hui d'affirmer si elles sont utiles ou pas. On ne sait si les frappes qui visent les camps d'entrainement par exemple permettent de toucher de potentiels djihadistes», indique Alain Rodier.

Partager cet article
Repost0
9 novembre 2015 1 09 /11 /novembre /2015 17:55
Simuler n’est pas jouer (JDef)

 

9 nov. 2015 par JDEF

 

Inspirée des jeux vidéo, la simulation est devenue un outil incontournable pour les armées. Partie intégrante de l’apprentissage et de la préparation opérationnelle, les technologies ultra élaborées du jeu sont aujourd’hui un véritable complément de l’entrainement réel.

Dans ce numéro, le Journal de la Défense (JDef) vous fait découvrir les nouveaux outils de formation et d’entrainement utilisés au sein des forces armées.

Partager cet article
Repost0
9 novembre 2015 1 09 /11 /novembre /2015 17:30
photo EMA / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air

 

09/11/2015 Sources : État-major des armées

 

Dans la nuit du 8 novembre 2015, les forces françaises de l’opération Chammal ont frappé un site de distribution de pétrole contrôlé par Daech au Sud-Est de Deir ez-Zor en Syrie.

 

Engagée depuis la Jordanie, la mission aérienne était constituée de deux Mirage 2000 de l’armée de l'Air (un Mirage 2000 D et un Mirage 2000 N). Le raid a duré près de 2 heures. Planifiée sur un objectif préalablement identifié lors des missions de renseignement réalisées par la France, cette opération a été conduite en coordination avec la Coalition.

 

En frappant les capacités d’exploitation pétrolière contrôlées par Daech en Syrie, ce sont les ressources financières, qui constituent un des centres de gravité de ce groupe terroriste, qui sont visées. 

 

Lancée depuis le 19 septembre 2014, l’opération Chammal mobilise 700 militaires. Elle vise à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces irakiennes dans la lutte contre le groupe terroriste Daech. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de douze avions de chasse de l’armée de l’Air (six Rafale, trois Mirage 2000D et trois Mirage 2000N) et d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2. Il comprend également des militaires projetés à Bagdad et Erbil pour la formation et le conseil des militaires irakiens. Depuis le 24 septembre 2015, la frégate anti-aérienne (FAA) Cassard a rejoint les forces françaises engagées au Levant.

 

Partager cet article
Repost0
9 novembre 2015 1 09 /11 /novembre /2015 16:56
L’école de l’aviation embarquée (EAE) à bord du Charles de Gaulle - Katsuhiko Tokunaga

L’école de l’aviation embarquée (EAE) à bord du Charles de Gaulle - Katsuhiko Tokunaga

 

09/11/2015 Sources : Marine nationale

 

Depuis le 3 novembre 2015, le porte-avions Charles de Gaulle a quitté son port base de Toulon pour une période de deux semaines consacrée à l’école de l’aviation embarquée (EAE). Cette période à la mer permet aux nouveaux pilotes de l’aviation embarquée de la Marine nationale de se qualifier à apponter sur le porte-avions nucléaire français.

 

Pour se préparer, ces pilotes ont suivi un entraînement particulièrement poussé, propre aux pilotes de l’aéronautique navale. Formés initialement aux États-Unis dans le Mississipi, ils ont réalisé leurs premiers appontages sur porte-avions américain. Ils se sont ensuite entraîné plusieurs semaines à terre, au cours d’appontages simulés sur piste (ASSP) sur les Bases d’Aéronautique Navale de Landivisiau ou Lann-Bihoué, ainsi que sur la Base Aérienne d’Istres. Pour ces jeunes pilotes, l’enjeu de cette période d’EAE est avant tout de s’adapter à l’environnement du Charles de Gaulle.

Pour se qualifier, ils doivent réaliser une série de six appontages jugés satisfaisants. Leur performance est évaluée par les officiers d’appontage (OA), des pilotes experts sur un type d’avion en particulier : Rafale, Super Étendard Modernisé (SEM) ou E 2-C Hawkeye. In fine, la décision de qualifier un pilote revient au commandant du porte-avions.

Si elle permet de les qualifier, la période d’école de l’aviation embarquée n’est pour les jeunes pilotes qu’une première étape avant d’être pleinement opérationnels. Il leur faut maintenant « vieillir » pour accrocher la «confirmation» et poursuivre en parallèle l’acquisition de qualifications tactiques en assaut ou défense aérienne.

photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

Partager cet article
Repost0
9 novembre 2015 1 09 /11 /novembre /2015 16:55
photo B-Temia, Inc

photo B-Temia, Inc

 

Québec and Boulogne-Billancourt, November 9, 2015  B-Temia

 

Canadian company B-Temia, Inc. and French company Sagem (Safran) today announced the signature of a technological and business development agreement concerning a new-generation of exoskeletons for industrial and military applications.

 

Exoskeletons are bio-mechanical and electronic structures worn on the body to assist and enhance people's movements, or to restore mobility.

 

According to the terms of this agreement, Sagem and B-Temia will jointly develop and market new-generation exoskeletons. Sagem will contribute its long experience in the integration of complex systems, its innovative actuators and stabilization technologies.  B-Temia, an exoskeleton technology leader, will contribute its experience in human robotics and artificial intelligence, based on its proprietary "Dermoskeleton™" technology, already in production for the healthcare sector.

 

"B-Temia is very proud of this partnership with Sagem, focused on the development and production of our dermoskeleton products. This agreement confirms our company's technology leadership business value, and the credibility of our work addressing increased human mobility needs in both industrial and defense applications," said Stéphane Bédard, President and CEO of B-Temia.

 

Martin Sion, Chief Executive Officer of Sagem, added, "Our collaboration with B-Temia will enable us to sustain new R&D work on exoskeletons. For Sagem, this is a very promising technology for industrial and military applications. In particular, our collaboration spotlights the dynamic mindset that Sagem seeks to deploy in the application of innovative dual technologies in conjunction with both startups and major corporations."

 

* * *

 

B-Temia Inc. is a private medical technology company that develops and markets products in the growing market for human augmentation systems. B-Temia has two wholly-owned subsidiaries, B-Temia Health Inc. and B-Temia Military Inc. B-Temia has developed a proprietary technology called aDermoskeleton™, giving users a motorized mechanical support to restore, maintain or augment mobility.

 

Sagem, a Safran high-tech company, holds world leadership positions in optronics, avionics, electronics and critical software for both civil and military markets. Sagem is the # 1 company in Europe and # 3 worldwide for inertial navigation systems (INS) used in air, land and naval applications. It is also the world leader in helicopter flight controls and the European leader in optronics and tactical UAV systems. Operating across the globe through the Safran international network, Sagem and its subsidiaries employ 7,600 people in Europe, Asia-Pacific, North America and South America.

 

Partager cet article
Repost0
9 novembre 2015 1 09 /11 /novembre /2015 16:55
photo B-Temia, Inc

photo B-Temia, Inc

 

Québec et Boulogne-Billancourt, le 9 novembre 2015  Sagem

 

La société canadienne B-Temia Inc. et l’entreprise française Sagem (Safran) annoncent la signature d’un accord de développement technologique et commercial dans le domaine des exosquelettes de nouvelle génération pour les applications industrielles et militaires.

 

Les exosquelettes forment une structure biomécanique et électronique appareillée sur le corps humain en vue de l’assister dans ses mouvements ou de restaurer des capacités de mobilité. 

 

Dans le cadre de cette coopération, Sagem et B-Temia co-développeront et commercialiseront des exosquelettes de nouvelle génération. Sagem apportera son expérience en intégration d’équipements complexes et ses innovations en matière d’actionneurs et de technologies de stabilisation.  Leader technologique dans le domaine des exosquelettes, B-Temia apportera son expérience en robotique humaine et en intelligence artificielle à travers sa technologie « DermosqueletteTM » déjà produite au profit du secteur de la santé. 

 

« B-Temia est fière de s’associer à Sagem pour l’évolution et l’industrialisation de son produit « DermosquelettiqueTM ». Ce partenariat confirme l’avance technologique de notre société, sa valeur commerciale et la crédibilité de nos travaux en réponse au besoin croissant de mobilité humaine dans l’industrie et la défense » se félicite Stéphane Bédard, Président de B-Temia.

 

Selon Martin Sion, Président de Sagem : « Notre coopération avec B-Temia permettra de soutenir les nouveaux travaux de R&D dans le domaine des exosquelettes.  Pour Sagem, il s’agit d’une activité prometteuse dans les applications industrielles et militaires. Cette coopération met particulièrement en avant la dynamique d’innovation que Sagem veut déployer dans l’exploitation de technologies duales avec des startups ou des grands groupes.»

 

* * * * *

 

 

B-Temia Inc. est un industriel dans le domaine des dispositifs médicaux qui développe et commercialise des appareils d’assistance à la mobilité pour le marché des systèmes d’augmentation de l’humain.  B-Temia possède deux filiales en propriété exclusive: B-TEMIA Health Inc. et B-TEMIA Military Inc. B-Temia est propriétaire d’une technologie brevetée appelée « Technologie dermosquelettique » qui permet à son utilisateur de bénéficier d’un support mécanique motorisé pour la restauration, la conservation ou l’augmentation de la mobilité.

 

Sagem, société de haute technologie de Safran, est un leader mondial de solutions et de services en optronique, avionique, électronique et logiciels critiques, pour les marchés civils et de défense. N°1 européen et n°3 mondial des systèmes de navigation inertielle pour les applications aéronautiques, marines et terrestres, Sagem est également n°1 mondial des commandes de vol pour hélicoptères et n°1 européen des systèmes optroniques et des systèmes de drones tactiques. Présents sur tous les continents via le réseau international de Safran, Sagem et ses filiales emploient 7 600 personnes en Europe, en Asie Pacifique, en Amérique du Nord et en Amérique du Sud.

Partager cet article
Repost0
9 novembre 2015 1 09 /11 /novembre /2015 15:55
Cette fois, l’incident du tir de 2013 est clos, et la vie du missile M51 se poursuit. photo DGA

Cette fois, l’incident du tir de 2013 est clos, et la vie du missile M51 se poursuit. photo DGA

 

09/11/2015 Par Jean Guisnel - Le Point.fr

 

Le missile qui équipe plusieurs sous-marins nucléaires a explosé à cause d'un petit câble électrique posé par l'équipe industrielle d'Airbus Defence & Space.

 

Le 5 mai 2013, un missile M51 tiré d'un sous-marin en plongée au sud du Finistère terminait son vol au bout de quelques secondes par une explosion commandée. Ce grave échec touchant un programme essentiel de la force de dissuasion française a été provoqué par un microscopique détail, avons-nous appris de sources concordantes. Le long du fuselage de l'engin, un petit câble électrique "qu'il n'était pas possible de placer ailleurs", selon une personne informée, avait été posé par l'équipe industrielle d'Airbus Defence & Space, qui a hérité des décennies de culture industrielle française sur les missiles stratégiques. Pour être à l'abri des aléas extérieurs, ce câble avait été protégé par une "gouttière" métallique de petite dimension. On sait que les plus infimes aléas peuvent provoquer, sur un matériel volant, des effets désastreux. C'est ce qui s'est passé : la gouttière, apparemment mal fixée et en tout cas mal conçue, a provoqué des vibrations inattendues, pour lesquelles aucun dispositif de contre-vibration n'avait été prévu. Ces vibrations ont provoqué de tels problèmes sur le missile que la poursuite de son vol était devenue impossible…

 

Reprise en main

Au ministère de la Défense, où l'on n'a eu de cesse depuis le départ de minimiser la gravité de l'accident, on s'est aussi montré très mécontent. Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a demandé la mise sur pied d'une commission d'enquête. La conclusion rapidement tirée des premières investigations a conduit à accuser l'industriel. Le seul officiel qui s'est exprimé avec un peu de précision sur ce dossier, le délégué général pour l'armement Laurent Collet-Billon, a expliqué à l'Assemblée nationale en octobre 2014 s'être montré "assez dur avec l'industrie". "Aujourd'hui, la reprise en main est bonne. Nous avons vu revenir dans le dispositif industriel des personnes en lesquelles nous avons confiance, car elles ont fait leurs preuves dans le passé. Les choses se remettent progressivement en place." En avril 2015, le même Collet-Billon expliquait, toujours devant la commission de la Défense de l'Assemblée, qu'il avait "demandé aux services concernés d'Airbus Defence & Space des efforts accrus tant en matière d'ingénierie qu'en maîtrise de la qualité et de leurs sous-traitants." "Ces faiblesses, que nos propres services qualité ont constatées, doivent impérativement être corrigées."

 

L'incident est clos

De fait, l'entourage de Jean-Yves Le Drian se dit satisfait des conditions dans lesquelles Airbus Defence & Space a réagi. Notamment en chargeant une "forte personnalité à poigne", Jean-Pierre Clar, de motiver l'équipe des Mureaux (Yvelines), où se fabriquent les missiles stratégiques. Résultat : le 30 septembre dernier, la DGA (Direction générale de l'armement) a effectué un septième tir d'essai du missile M51, avec un plein succès. L'engin tiré depuis Biscarosse (Landes) a atteint sa cible à 6 000 km dans l'Atlantique. Le communiqué de la DGA précisait alors que "cet essai s'est déroulé comme prévu et a été effectué sans charge nucléaire. Le missile a été suivi tout au long de sa phase de vol par les moyens du centre d'essais de la DGA, dont le bâtiment d'essais et de mesures Monge (BEM). La zone de retombées se situe en Atlantique Nord, à plusieurs centaines de kilomètres de toute côte"

Cette fois, l'incident du tir de 2013 est clos, et la vie du M51 se poursuit. Aujourd'hui, le missile M51 équipe les sous-marins nucléaires lanceurs d'engins (SNLE) Le Vigilant et Le Terrible. En janvier prochain, il équipera Le Triomphant, qui reprendra le service actif après une longue refonte. Le dernier sous-marin Le Téméraire sera lui aussi doté du M51 après sa refonte, avant la fin de la décennie.

Partager cet article
Repost0
9 novembre 2015 1 09 /11 /novembre /2015 13:55
"1 Jour 1 Poilu" lance du 7 au 17 novembre un nouveau défi collaboratif, le défi "11 jours pour le 11 novembre", en hommage aux Poilus

 

7 novembre 2015 Mémoires des Hommes

 

A l'occasion du 11 novembre, le ministère de la Défense soutient le nouveau défi du projet 1 Jour 1 Poilu pour indexer sur le site Mémoire des hommes, les fiches des soldats Morts pour la France au cours de la Première Guerre mondiale.

 

 Inscrivez-vous au défi 1 Jour 1 Poilu.

 

Inauguré lors du lancement des commémorations du centenaire de la Première Guerre mondiale par François Hollande, Président de la république, le 7 novembre 2013, le programme d'indexation collaborative de la base des Morts pour la France comptabilise à ce jour plus de 290 000 fiches indexées sur les plus de 1,3 million que contient la base.

Contribution à l'hommage national et à la construction de la connaissance historique, ce programme consiste à enrichir les données contenues dans la base pour chaque soldat : au-delà des nom, prénoms, date de naissance et département ou pays de naissance déjà entièrement saisis, il s'agit de renseigner le grade et l'unité du soldat au moment de son décès, sa classe, son bureau et son matricule de recrutement, son lieu de naissance, sa date et son lieu de décès, enfin le lieu de transcription de son décès.

Toute nouvelle indexation est immédiatement interrogeable par la communauté des internautes. Si elle n'est pas rendue obligatoire par le module, la saisie de l'ensemble des champs proposés à l'indexation est fortement souhaitable afin de construire une vue exhasutive.

Retrouvez ici toutes les informations pour participer au programme sur le site Mémoire des hommes. Si vous ne disposez déjà pas d'un compte personnel, à noter que votre demande sera rapidement validée par le webmestre du site (sous 24h).

 

Retrouvez 1 Jour 1 Poilu sur Twitter et Facebook.

Retrouvez Mémoire des hommes sur Twitter.

Accédez à la base des Morts pour la France de la Première Guerre mondiale.

Partager cet article
Repost0
9 novembre 2015 1 09 /11 /novembre /2015 13:45
photo Forum sur la paix et la sécurité en Afrique 2015

photo Forum sur la paix et la sécurité en Afrique 2015

 

09-11-2015 Par RFI

 

A Dakar, s'ouvre ce lundi 9 novembre la seconde édition du Forum sur la paix et la sécurité en Afrique. 800 participants sont attendus dans les différentes conférences et ateliers, certains à huis clos, pour échanger. Experts, chercheurs, hommes politiques mais également industriels et financiers sont présents. La soirée inaugurale de ce forum paix et sécurité s'est tenue dimanche soir.

Lire l’article

Partager cet article
Repost0
9 novembre 2015 1 09 /11 /novembre /2015 12:55
Reconfigurations politiques en Europe à la suite de la guerre en Ukraine


08/11/2015 par IRSEM

 

L’IRSEM organise un colloque sur le thème " Reconfigurations politiques en Europe à la suite de la guerre en Ukraine " le Mardi 1er décembre 2015 à l'École militaire

 

Programme à télécharger...

 

Pour réserver vos places pour le colloque :  Inscription obligatoire

Partager cet article
Repost0
9 novembre 2015 1 09 /11 /novembre /2015 12:55
photo R. PEllegrino - ECPAD

photo R. PEllegrino - ECPAD

 

09/11/2015 Sources : SGA / DAJ

 

Organisé les 2 et 3 novembre par la Direction des affaires juridiques (DAJ) en collaboration avec SGA/COM, ce colloque avait pour objectif de faire le point sur les questions juridiques complexes que soulèvent les opérations extérieures. Il a permis de présenter les progrès récents en matière de prise en compte des spécificités de l’action militaire et de la nécessaire protection de nos soldats.

 

Premier événement de cette envergure organisé sur le nouveau site de Balard en présence du ministre de la Défense, du secrétaire général pour l’administration, du chef d’état-major des armées et du procureur de la République de Paris, ce colloque a réuni de nombreux intervenants nationaux et internationaux. Combattre et poursuivre l’adversaire, protéger et indemniser le combattant, tels étaient les deux axes principaux de cet évènement. Jean-Paul Bodin, Secrétaire général pour l’administration (SGA), et Pierre de Villiers, Chef d’état-major des armées (CEMA), ont ouvert la première journée, puis le général Didier Castres a ensuite pris la parole pour introduire les deux tables-rondes programmées. Il a été souligné combien les forces opérationnelles françaises, soutenues au quotidien par le SGA interviennent dans des conditions difficiles. Sahel, Irak, Syrie… la nature des conflits qui s’y déroulent, comme le profil des ennemis n’ont plus rien à voir avec les guerres classiques. Résultat, les cadres traditionnels d’intervention évoluent et doivent s’adapter sur un plan juridique.

 

Le fondement juridique des OPEX

Dès la phase d’engagement, au déroulé des opérations sur des théâtres extérieurs, le droit est partout présent qu’il s’agisse de conforter et sécuriser sur un fondement juridique l’emploi de la force armée, ou de conduire et planifier leur action.

Ces sujets ont été débattus lors des deux premières tables-rondes. La première avait pour sujet "Combattre en zones grises". Elle a réuni Pierre Boussaroque, jurisconsulte adjoint au ministère des Affaires étrangères, Claire Landais, directrice des affaires juridiques du ministère de la Défense français, Frances Nash, directrice des affaires juridiques du ministère de la Défense britannique, et Charles A. Allen, directeur adjoint des affaires juridiques du secrétariat d’Etat à la Défense américain. Ces derniers ont apporté leurs témoignages et ont fait part de leurs réflexions sur les défis juridiques qui sont les leurs, preuve que la dimension juridique des conflits armés dépasse les frontières de l’hexagone.

La seconde table-ronde, modérée par Béatrice Le Fraper du Hellen, ambassadrice de France à Malte, a permis d’évoquer le sujet : "poursuivre l’ennemi : un nouvel enjeu de guerre", avec le général de brigade Thierry Burkhard, chef conduite des opérations au CPCO, Pascal Turlan, conseiller au bureau du Procureur de la Cour pénale internationale, et Juliette Le Borgne, magistrate.

 

La protection du militaire

Au-delà des problématiques sur l’engagement des forces et la poursuite du combattant, ce colloque s’est également penché, le lendemain, sur le statut juridique du militaire. Car si les forces doivent intervenir dans le respect du droit, en contrepartie, le droit doit aussi apporter protection aux militaires dans un contexte où la judiciarisation des conflits se fait ressentir.

Face à ce risque, Claire Landais, accompagnée du Procureur de la République de Paris, François Molins, du colonel Eric Gosset, commandant de la gendarmerie prévôtale, et du magistrat-général Jean-Luc Gadaud, ont détaillé les modalités de traitement judiciaire réservées aux militaires éventuellement mis en cause ou attaqués par un tiers.

Combattant, justiciable, le militaire, peut aussi être blessé ou tué au combat. A ce titre, le régime de réparation pour préjudice subi a été détaillé par le DRH-MD, Jacques Feytis, ainsi que Nathalie Leclerc, directrice adjointe des affaires juridiques et le commissaire général Jean-Pierre Laroche de Roussane, adjoint de la direction centrale du SCA, lors d’une quatrième et dernière table-ronde modérée par maître Jean Boudot, avocat au barreau de Marseille. Le colloque a été conclu par le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian.

Partager cet article
Repost0
9 novembre 2015 1 09 /11 /novembre /2015 12:55
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

6 novembre 2015. Portail des Sous-Marins ( Marine nationale - CECMED)

 

Du 9 au 15 novembre 2015 prochain, la plongée « ENTEX 48 » confinera 4 plongeurs-démineurs de la marine nationale, 7 jours durant, dans les 40m3 du caisson hyperbare de la CEPHISMER (Cellule Plongée Humaine et Intervention Sous la Mer), implantée sur la base navale de Toulon. Cette expérimentation en milieu clos permettra de tester dans un environnement Hélium / Oxygène non seulement les limites de l’appareil de plongée CRABE, utilisé par les plongeurs démineurs de la marine nationale, mais encore de soumettre les plongeurs à des mesures de bulles circulantes dans leur organisme lors de la phase de décompression.

 

Cet entraînement, indispensable au maintien et au développement des savoir-faire liés à la plongée, permettra également d’enrichir les données sur la saturation du corps humain, le tout dans une profondeur simulée qui atteindra les 100 mètres.

 

Par cette expérimentation, la CEPHISMER assure la pérennité d’un savoir unique perpétré par la marine nationale et partagé avec le milieu civil. Elle contribue également au développement de nouvelles procédures (Tables NSRS pour sauvetage d’un équipage de sous-marin), de nouveaux matériels (appareil CRABE) et poursuit l’étude de la physiologie humaine en milieu hyperbare.

 

Héritière de du Groupe de recherches sous marines crée après-guerre sous l’impulsion des « Mousquemers », la CEPHISMER est responsable de :

- l’élaboration de la réglementation de la plongée dans la marine ;

- l’expérimentation de nouveaux appareils ou procédures de plongée ;

- l’entretien des qualifications des plongeurs de la marine ;

- la mise en œuvre des moyens humains et matériels de la CEPHISMER lors d’opérations d’intervention sous la mer (ventilation de sous-marins en détresse) ;

- expertise/récupération d’épaves,… pour lesquelles son concours est demandé.

 

photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

Partager cet article
Repost0
9 novembre 2015 1 09 /11 /novembre /2015 12:45
Stan Pontoon 3011 Water Barge - photo Damen

Stan Pontoon 3011 Water Barge - photo Damen

 

6 novembre 2015. Le 360 (Maroc)

 

Le leader néerlandais des chantiers navals, Damen, vient de livrer au Maroc une nouvelle barge de production d’eau. La Marine royale pourra désormais intervenir efficacement dans les zones touchées par la sécheresse.

 

La projection de puissance des forces navales marocaines se renforce par une nouvelle acquisition. Une nouvelle barge de production d’eau vient d’être livrée à la Marine royale par le leader néerlandais des chantiers navals, Damen, dévoile le site Mer et Marine, relayé par FAR-Maroc, spécialisé dans les questions de Défense.

 

Grâce à cette barge, de type Pontoon 3011, la Marine royale pourra intervenir efficacement dans les zones touchées par la sécheresse, fait valoir le site Mer et Marine, relevant que cette barge est équipée d’une unité classique en dessalement d’eau de mer, fonctionnant aux alentours de 9kWh/m3.

 

«La production d’eau douce pourra soit être stockée à bord, dans des cuves dédiées, soit être pompée vers la terre via des conduites ou canalisations », explique Mer et Marine.

 


Cet engin, réalisé aux Pays-Bas par Damen, a vu ses osmoseurs fabriqués par la société française SLCE Watermarkers, basée près de Lorient. "D’une capacité unitaire de 750 tonnes, soit une production d’eau douce de 1500 tonnes par jour, ces unités de type SLE32-42 sont intégrées dans des conteneurs de 40 pieds", explique Mer et Marine.

 

Avec cette nouvelle acquisition, la capacité de projection de la Marine royale, dont l’arsenal a été étoffé de plusieurs frégates genre Fremm et Sygma, sera davantage renforcée.

Partager cet article
Repost0
9 novembre 2015 1 09 /11 /novembre /2015 11:55
La grande fresque de la Marine : de la Grande Guerre à nos jours

 

source CESM

La grande fresque de la Marine : de la Grande Guerre à nos jours de Vincenzo Federici et Patrick de Gmeline avec une préface de l'amiral Bernard Rogel, chef d'État major de la Marine.

L'histoire de notre Marine nationale au XXe siècle suit les grands événements mondiaux, forte de ses traditions et de son savoir-faire, elle avance fièrement vers les défis de demain.

A découvrir aux Editions du Triomphe !

Partager cet article
Repost0
9 novembre 2015 1 09 /11 /novembre /2015 11:55
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

6 novembre 2015. Marine Nationale

 

Le 12ème Régiment de Cuirassiers de l’Armée de Terre est venu visiter le patrouilleur de haute mer Lieutenant de Vaisseau Le Hénaff. Arrivés dans la région quelques jours auparavant, les hommes du 12ème ont profité du temps qui leur était accordé pour visiter quelques structures et bâtiments de la Marine nationale.

 

Ce régiment, basé au sud d’Orléans, est spécialisé dans les manœuvres de véhicules blindés et de chars Leclerc, actuel char d’assaut de l’armée française. Leur dernière grande manœuvre s’est déroulée en Pologne, dans le cadre d’un exercice interarmées de l’OTAN.

 

Cette visite a permis un partage d’expérience et la découverte mutuelle des conditions de vie et de travail.

Partager cet article
Repost0
9 novembre 2015 1 09 /11 /novembre /2015 11:55
 Soviet tanks face U.S. tanks at Checkpoint Charlie-  National Archives

Soviet tanks face U.S. tanks at Checkpoint Charlie- National Archives


09.11.2015 source SHD

 

9 novembre 1799 : coup d'Etat du 18 brumaire. Le général Bonaparte est porté au pouvoir par un coup d'Etat qui dure jusqu'au 11 novembre, mettant fin au Directoire et initiant le Consulat.

 

9 novembre 1870 : combat naval franco-prussien (au large de la Havane). L’aviso français Bouvet et la canonnière allemande Meteor quittent le port neutre de la Havane pour s’affronter dans les eaux internationales où ils s’infligent des dégâts sensiblement égaux. Le Bouvet éperonne l’Allemand qui le canonne.

 

9 novembre 1870 : bataille de Coulmiers (près d’Orléans). Le général Paladines repousse les Bavarois du général von der Tann qui évacuent Orléans. Victoire malheureusement inexploitée.

 

9 novembre 1918 : abdication de Guillaume II. Le Kaiser allemand se résigne à abdiquer alors que la République de Weimar est proclamée et que les mouvements ouvriers se multiplient.

 

9 novembre 1918 : mort de Guillaume Apollinaire (Paris). Affaibli par la blessure à la tête reçue au Bois des Buttes (le 9 mars 1916), le lieutenant Apollinaire meurt des suites de la grippe espagnole.

 

9 novembre 1923 : tentative de putsch d'Hitler (Munich). Le putsch de la Brasserie échoue malgré le peu de soutien de la Bavière à la République de Weimar qu’elle juge trop faible. Une fusillade éclate permettant de mettre hors de combat les putschistes (Hitler et Röhm sont blessés). Hitler fera un an de prison…La clémence du tribunal va se payer très cher.

 

9 novembre 1938 : nuit de cristal (Allemagne). Dans toute l'Allemagne, des exactions contre les Juifs (pogromes, assassinats, arrestation, incendies,...) sont perpétrées par les SA (Viktor Lutze) et les SS (Himmler) d'Hitler.
 

9 novembre 1970 : mort du général de Gaulle (Colombey les deux églises)

voir 9 novembre 1970 : «Françaises, Français, le Général de Gaulle est mort»

9 novembre 1989 : chute du mur de Berlin

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : RP Defense
  • : Web review defence industry - Revue du web industrie de défense - company information - news in France, Europe and elsewhere ...
  • Contact

Recherche

Articles Récents

Categories