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25 septembre 2013 3 25 /09 /septembre /2013 17:55
Budget 2014: 7 881 postes supprimés et 2 294 suppressions reportées sur la prochaine LPM

25.09.2013 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense

 

Ce budget additionne 29,6 milliards de crédits budgétaires, auxquels s'ajoutent 1,5 milliard issu du Programme d'investissement d'avenir (PIA) et 300 millions tirés d'autres recettes exceptionnelles. Spoit 31,4 miliards d'euros.

Du côté des effectifs, le budget prévoit la perte de 7 881 postes au sein de la Défense. Or, le reliquat de la LPM qui s'achève est de 10 175 postes à supprimer. Il restera donc 2 229 postes en attente de suppression. Ces postes à supprimer le seront dans le cadre de la prochaine LPM.

Budget 2014: 7 881 postes supprimés et 2 294 suppressions reportées sur la prochaine LPM
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25 septembre 2013 3 25 /09 /septembre /2013 17:45
Serval : un bilan chiffré

25.09.2013 Par  Frédéric Lert (FOB)

 

A l’occasion du déplacement de Jean-Yves Le Drian au Mali en début de semaine, le ministère de la Défense a publié un rapport de synthèse sur l’opération Serval et son prolongement européen avec la mission européenne de formation à l’armée malienne.

 

Voici quelques chiffres tirés du bilan de l’opération Serval (au 1er août 2013) :

 

220 tonnes de munitions saisies, dont 30 reversées aux forces maliennes. Armement capturé : 100 fusils, 150 mitrailleuses, 30 roquettes, 20 mortiers, 20 canons et 3 missiles anti aériens SA7. Le rapport cite également 200 « moyens de télécommunication » sans les détailler, 9000 litres de carburant et 12 tonnes de nitrate d’ammonium pouvant servir à la confection de mines. Les chiffres sur l’effort logistique français sont également instructifs, avec 9170 tonnes transportées par voie maritime et deux fois plus (18500) par voie aérienne, en 480 rotations explique le rapport. Soit une moyenne d’environ 40 tonnes par rotation, ce qui souligne le caractère indispensable des avions gros porteurs pour ce genre d’opération.

 

Le rapport peut être téléchargé dans son intégralité ici.

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25 septembre 2013 3 25 /09 /septembre /2013 17:40
Russia, France Develop New Infantry Fighting Vehicle

MOSCOW, September 25 (RIA Novosti)

 

Russia’s Uralvagonzavod and France’s Renault Trucks Defense  are jointly developing a new infantry fighting vehicle (IFV) with an increased firing range of up to 16 kilometers, the Russian company said Wednesday.

 

“We [Uralvagonzavod and Renault Trucks Defense] unveiled today a prototype of a future IFV,” Uralvagonzavod general director Oleg Sienko said at Russian Arms Expo-2013, which opened Wednesday in the Urals city of Nizhny Tagil.

 

“The French side provided us with the transmission, the engine, the concept and the fire control system,” he said.

 

According to Sienko, the new IFV will be highly competitive on global markets because it is equipped with a powerful 57-mm gun, instead of the 30-mm variant that is standard for current IFVs.

 

“With its maneuverability and fire power, we are certain that this product will be in high demand on the market,” Sienko said, adding that a joint Russian-French venture could be formed to set up localized production of the new IFV in Russia.

 

Renault, France’s second-biggest carmaker, has made the Russian market one of its priorities for international development. Russia is already Renault’s fourth-largest automobile market.

 

In 2014, the Renault-Nissan Alliance will get a majority stake in a joint venture with the Russian Technologies State Corporation, called Alliance Rostec Auto BV, which will control AvtoVAZ, leader of the Russian car market.

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25 septembre 2013 3 25 /09 /septembre /2013 17:25
Exercice franco-brésilien

24 septembre 2013, Portail des Sous-Marins

 

Les marines française et brésilienne ont organisé un exercice destiné à vérifier que leurs bâtiments sont capables de communiquer et coopérer en temps de guerre ou d’aide humanitaire.

 

Ont participé à cet exercice 2 patrouilleurs, le Guarujá et La Gracieuse.

 

L’exercice s’est déroulé au large de Rio Pará, à environ 30 nautiques de Belém. Les bâtiments ont procédé à des exercices de communication, de ravitaillement à la mer et des manœuvres tactiques, contribuant à l’entrainement et à l’interopérabilité des 2 bâtiments qui, normalement, opèrent en commun dans la zone maritime à la frontière près du Rio Oyapoque, effectuant des patrouilles navales dans leurs eaux respectives.

 

L’équipage du La Gracieuse a de plus participé au défilé commémorant les 191 ans de l’indépendance du Brésil, qui s’est déroulé à Belém le 7 septembre, avec une délégation de 13 marins.

 

Référence : Poder Naval (Brésil)

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25 septembre 2013 3 25 /09 /septembre /2013 17:25
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25 septembre 2013 3 25 /09 /septembre /2013 16:55
Défense : bientôt un robot pour remplacer les militaires?

Le projet de robot terrestre polyvalent de la direction général de l'armement pourrait peser une tonne. Bien plus lourd que les petits robots de surveillance déjà très répandus...

 

25/09/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le ministère de la Défense réfléchit à un futur robot à tout faire pour l'armée de terre. Ce système aura pour mission de préserver la vie de nombreux combattants engagés dans des milieux très hostiles. Et se substituera aux militaires pour les missions les plus dangereuses.

 

De la science fiction à la réalité, l'écart se resserre de plus en plus dans les armées. Et la guerre change de visage... ou plutôt l'homme cède peu à peu sa place aux robots. Après les drones, les avions sans pilote, le ministère de la Défense réfléchit aujourd'hui à un futur robot à tout faire pour l'armée de terre, un système dont la première mission sera de préserver la vie de nombreux combattants engagés dans des milieux très hostiles.

Car ce robot devra tout bonnement remplir, selon la DGA, les missions les plus dangereuses de surveillance, de reconnaissance et de renseignement. Et clairement, il se substituera aux combattants pour ces missions opérationnelles en les éloignant des zones les plus exposées.

Pour le moment, ce robot-là n'existe pas encore. Mais la DGA a récemment lancé des demandes d'informations sur un programme de robot terrestre polyvalent (RTP) auprès des industriels afin d'évaluer la faisabilité du ou des projets sur un plan technique et financier. "La DGA sollicite les acteurs de l'industrie pour s'informer des solutions techniques existantes", précise la DGA.

 

Un programme de recherche amont (R&T)

C'est un projet de prospective du ministère de la Défense rattaché à la préparation de l'avenir sur les futurs équipements des militaires français, en l'occurrence, l'étape 2 du programme Scorpion. "Il faut être prêt et disposer des briques technologiques le jour où un programme pourrait être lancé", explique-t-on à la DGA. Dans ce cadre, les demandes d'information doivent permettre de réunir des éléments nécessaires à la détermination de solutions techniques répondant au besoin opérationnel des armées.

Avec cette démarche, la DGA souhaite acquérir "une meilleure connaissance des solutions techniques mises en œuvre dans le domaine de la robotique terrestre, en particulier en ce qui concerne les technologies et architectures existantes pour les plates-formes robotiques capables de réaliser des missions opérationnelles variées".

 

Le "zéro mort" en ligne de mire

Derrière ce robot, se cache d'abord le principe du "zéro mort" qui dictait il y a peu de temps encore la conduite des responsables politiques. C'est un peu moins le cas après les opérations en Afghanistan, Libye et Mali même si les pertes humaines sont toujours à déplorer.

"La place de l'homme dans la boucle de décision peut varier entre téléopération et supervision de robots autonomes selon les fonctions opérationnelles concernées et la maturité des technologies disponibles", explique la DGA. "La robotique doit faciliter le travail du combattant, lui éviter du stress supplémentaire et des efforts additionnels inutiles et dangereux sur le champ de bataille", explique un expert.

Quelle utilisation du RTP ? Elle consiste d'abord à limiter au maximum l'exposition du soldat aux dangers du champ de bataille. Soit remplacer le combattant par le robot. La seconde utilisation est d'augmenter les capacités du soldat et de son unité combattante, à l'image des robots porteurs de lourdes charges en zone de combat au service du soldat. Les Américains disposent déjà de ce type de robots « mules ». Enfin, la troisième utilisation comprend la réalisation de tâches pénibles ou répétitifs.

 

Lire aussi >> Lire aussi Bruno Bonnell : "Le robot, c'est l'homme augmenté"

 

Des missions "de type mule ou transport de matériels"

Les missions sont essentiellement des missions de types surveillance, reconnaissance et renseignement sur des zones de grandes superficie avoisinant plusieurs dizaines de km², ainsi que des missions "de type mule ou transport de matériels". Ou encore des missions d'infiltration pour observer avant d'entrer dans un milieu hostile ou difficile, à l'exemple d'un souterrain occupé par l'ennemi.

Au-delà de l'emploi de ces robots, des questions éthiques se posent pour les responsables civils et militaires. "Qui prend la décision d'utiliser des armes létales avec des systèmes autonomes équipés pour tuer ?", interroge cet expert. 

Le RTP pourra servir à évaluer l'intérêt de la robotique pour d'autres missions telles que la cartographie, l'ouverture d'itinéraires et l'illumination de cible. La détection et la destruction d'explosifs pourrait également faire parties des tâches de prédilection des robots. Des robots qui devront avoir 100 % de fiabilité et d'efficacité dans des conditions d'emploi sévères. En outre, l'autonomie est une attente majeure sur le champ de bataille.

 

Des architecture logicielles ouvertes

Pour la DGA, "la robotique n'est pas une fin en soi mais une nouvelle technologie de plus en plus disponible pour les forces et dont l'intérêt et la faisabilité de mise en œuvre au sein du combat embarqué ou débarqué, en zone ouverte ou urbaine doivent être analysés et démontrée".

Cette future capacité couvre aussi bien les robots terrestres que les drones miniatures, qui seront associés aux blindés ou aux fantassins dans le combat rapproché, ainsi que les capteurs sol autonomes pour le contrôle de zone à distance.

Dans ce contexte, le RTP doit posséder des capacités de mobilité et d'endurance adaptées au plus grand nombre d'environnements urbains et péri-urbains, aussi bien en métropole que sur les divers théâtres d'opérations. Il doit également offrir des architectures mécanique et logicielle suffisamment ouvertes et modulaires pour accueillir de nouvelles capacités fonctionnelles adaptées à la réalisation de missions opérationnelles ciblées.

"Cette ouverture et cette modularité sont également essentielles aux travaux d'analyse et d'évaluation de concepts novateurs d'autonomie décisionnelle", explique la DGA, qui souhaite étudier "l'ensemble des modes d'interactions possibles opérateurs/robots en fonction du niveau d'autonomie et de la mission".

 

Deux personnes pour piloter ce robot

La masse visée pour ce système est de l'ordre de la tonne, "moins si possible (500 kg) et dans tous les cas inférieure à deux tonnes", indique la DGA. La mobilité du RTP, qui devra être utilisable de jour comme de nuit, est adaptée aux environnements urbains et périurbains. "Cela sous-entend des capacités de mobilité sur route bitumée et sur tout chemin, voire tout terrain au sein d'environnements déstructurés", précise la DGA.

Le RTP ainsi que son poste de contrôle commande est transportable par voie routière pour être acheminé sur un théâtre d'opérations. L'effectif prévu pour la mise en œuvre du RTP est de deux personnes, hors pilote de sécurité. Le système offre une couverture de 360° autour du Poste de Contrôle commande pour sa liaison de données. La portée de liaison visée est de l'ordre de 3.000 mètres en milieu ouvert et de 1.000 mètres en milieu urbain.

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25 septembre 2013 3 25 /09 /septembre /2013 13:00
Pierre Moscovici, Jean-Yves Le Drian, Patrick Boissier photo Ouest France

Pierre Moscovici, Jean-Yves Le Drian, Patrick Boissier photo Ouest France

25.09.2013 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense


Devant la commission de la Défense, la semaine dernière, le PDG de DCNS, Patrick Boissier, a critiqué l’étalement de deux programmes navals majeurs (voir Ouest-France du 20 septembre) et il a exprimé ses craintes pour l'emploi sur les sites de Cherbourg et de Lorient. On écoutera ses propos devant la commission en cliquant ici.

 

Le ministre de la Défense n’a guère apprécié la charge. Il s'est exprimé dans notre édition de ce mercredi.

 

Le PDG de DCNS s’est montré très critique sur la Loi de programmation militaire
Je suis surpris par ses déclarations. Je voudrais rappeler que c’est le ministère de la Défense qui est le premier client de DCNS et l’État le premier actionnaire de DCNS (64 %). Monsieur Boissier doit rester dans le cadre de ses fonctions. Ainsi en matière d’actionnariat, le décideur c’est moi ; aujourd’hui la question d’un nouveau modèle n’est pas à l’ordre du jour. C’est un peu ferme, mais c’est le patron qui parle. Un conseil à Monsieur Boissier : quand on négocie, il vaut mieux s’adresser à ceux qui détiennent le pouvoir de décision.

 

Ses critiques portaient sur l’étalement du programme FREMM.
La LPM 2008-2014 tablait sur une remontée vertigineuse et totalement irréaliste des crédits d’investissement ; c’était avant la crise. Le président de la République ayant pris la décision de sanctuariser les crédits pour la Défense, cela m’a permis de maintenir l’ensemble des commandes. Il y aura onze FREMM (frégates multimissions) et six sous-marins Barracuda, alors que dans les premières prévisions que l’on m’avait présentées, ce n’était pas le cas. J’ai maintenu ce cap et je suis garant de ce choix.

 

Patrick Boissier s'inquiète aussi pour l'emploi et les surcoûts.
Il y a 11 FREMM dans la loi de programmation militaire, toutes livrées avant 2025. Ce qui veut dire que, pour la commande nationale, le plan de charge de DCNS Lorient est assuré et que le site peut voir l’avenir avec optimisme. D’autant plus que nous n’intégrons pas les éventuelles commandes à l’exportation. En outre, pour garantir le plan de charge du bureau d’études de DCNS, j’ai pris deux décisions. Une, d’avancer les études pour les frégates de défense aérienne et les frégates de nouvelle génération. Deux, pour les trois dernières FREMM, j’ai décidé d’attendre 2016 pour choisir entre les actuels modèles et la frégate de nouvelle génération. Certes il y aura un peu de lissage mais les conséquences sur l’emploi seront limitées.

 

Et les Barracuda à Cherbourg ?
Il est faux de dire que la première livraison interviendra en 2019, ce sera en 2017. Là aussi il y aura un peu d’étalement mais nous maintenons les Barracuda. Enfin, le programme des bâtiments de soutien et d’assistance hauturiers (BSAH) reste inscrit dans la LPM. Toutefois, Monsieur Boissier défend un mode d’acquisition qui ne nous convient pas; à ce stade, son offre est trop chère.

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25 septembre 2013 3 25 /09 /septembre /2013 12:55
Remise à niveau opérationnel pour la frégate anti-sous-marine Dupleix

23/09/2013 Sources : Marine nationale

 

La frégate anti sous-marine Dupleix a mené un stage de remise à niveau opérationnel (RANO) du 3 au 13 septembre 2013.

 

Le Dupleix et son équipage, en partie renouvelé cet été, viennent de se voir confirmer leur qualification opérationnelle sans réserve par la division entraînement de la Force d’action navale (FAN).

 

Partie intégrante de la préparation opérationnelle du bâtiment, le stage RANO a pour objectif d’évaluer le bâtiment dans ses quatre chaînes fonctionnelles (conduite du navire, conduite des opérations, service courant et sécurité), ainsi que dans les organisations particulières mises en place pour la protection défense et le maintien des capacités opérationnelles. Il s'agit également de le « tirer vers le haut » en lui permettant de conduire des activités peu habituelles.

 

Avec leurs connaissances, leur expérience et leur regard extérieur, les entraîneurs de la division entraînement de la FAN, embarqués sur toute la durée du stage, ont suivi l'ensemble des entraînements programmés et ont permis à l'équipage d'apprendre et de progresser.

 

Essentiellement concentré sur la lutte anti-sous-marine, la mise en œuvre des armes et la manœuvre, le stage RANO a éprouvé l’équipage dans son intégralité. La cohésion, initiée au cours d'une journée de préparation physique et mentale du combattant, a permis de dépasser les difficultés: elle a été à ce titre un préalable indispensable à la réussite du stage. Tous les entraînements programmés ont été menés à leur terme : mouillages, ravitaillement à la mer de jour et de nuit avec transfert de carburant et de charges lourdes, tirs d'artillerie, de missiles, de torpilles et de leurres, exercice d'évacuation de ressortissants, visite de bâtiment suspect, manœuvres aviation, homme à la mer ou avaries de barre.

 

Les marins du Dupleix sont rentrés à quai à Toulon, prêts à conduire la gamme complète des missions qui leur seront confiées.

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25 septembre 2013 3 25 /09 /septembre /2013 12:55
Michel Foucher : Atlas de l’influence française au XXIe siècle

24.09.2013 IHEDN

 

Le professeur Michel Foucher, géographe et ancien directeur du département de la formation, des études et de la recherche de l’Institut, nous propose au travers son dernier ouvrage de découvrir l’influence française sous un nouveau jour.

« Notre pays a de l’avenir. En voici la démonstration, cartes à l’appui.

En des domaines aussi divers que la gastronomie, le droit international, l’archéologie, le code civil, l’art de vivre, la culture ou le luxe, la France exerce depuis des siècles une influence incontestable dans le monde.
L’atlas analyse la place réelle de notre pays dans le concert international, mais aussi la façon dont il est perçu d’une nation à l’autre. C’est ainsi que la France peut aussi bien évoquer le romantisme pour un Chinois que le positivisme pour un Brésilien.
Au-delà d’un simple état des lieux, cet atlas affirme et démontre, cartes à l’appui, l’ampleur du pouvoir d’influence “ à la française ” à travers le monde. Il trace les contours futurs de ce pouvoir et les moyens de le redéployer pour le rendre le plus efficace possible. Il ne s’agit plus, comme la France l’a trop longtemps fait, de dispenser des leçons aux autres pays, mais bien plutôt de devenir une référence, une nation créative, un lieu d’initiative qui inspire et entraîne nos partenaires mondiaux. »

Fort de ses activités de formation et de sensibilisation et de son département des activités internationales, l’IHEDN participe activement au rayonnement de la France sur la scène internationale, ce rôle est par ailleurs souligné dans cet ouvrage aux pages 60 et 61.

Pour feuilleter le livre, cliquez-ici : http://fr.calameo.com/read/0009135448bd408584323

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25 septembre 2013 3 25 /09 /septembre /2013 12:55
Jean-Yves Le Drian recadre sèchement le PDG de DCNS

24.09.2013 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense
 

Le PDG de DCNS a averti, à, plusieurs reprises, que son entreprise risquait de devoir affronter un sérieux coup de tabac. La faute à la LPM.

 

Il s'est ainsi exprimé la semaine dernière devant la commission de la Défense de l'Assemblée nationale. Selon lui, la remise en causes des programmes de sous-marins Barracuda et de frégates multi-missions Fremm coûtera à l’Etat jusqu’à 1,2 milliard d’euros et fragilisera un millier d’emplois, directs ou indirects. Toujours devant la commission de la Défense, P. Boissier s'est aussi interrogé sur la part de l'Etat dans le capital de DCNS.

 

On écoutera l'audition de Patrick Boissier en cliquant ici.

 

Le pavé dans la mare de P. Boissier lui a valu d'abord une volée de bois vert de la part de la DGA. Et voilà que Jean-Yves Le Drian monte à son tour au créneau pour exprimer sa très mauvaise humeur; on est loin des amabilités de juillet dernier.

 

On lira demain, dans Ouest-France et sur Lignes de défense, l'interview du ministre de la Défense. Un ministre très remonté, qui met les points sur les "i" et rappelle qu'il est "le patron".

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25 septembre 2013 3 25 /09 /septembre /2013 12:55
Un sous-marin en exercice dans le Sud-Finistère

25 septembre 2013, Portail des Sous-Marins

 

Le sous-marin nucléaire d’attaque Émeraude est en exercice jusqu’à samedi dans le Sud-Finistère. Selon la préfecture maritime, il s’agit d’une mission classique de « reconnaissance de trait de côte ». Le bâtiment de 73 m et 2 600 t évoluera donc en bonne partie en surface.

 

Référence : Ouest-France

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25 septembre 2013 3 25 /09 /septembre /2013 12:54
Le CEMM préside une cérémonie d’hommage aux marins morts pour la France à la Pointe Saint-Mathieu

24/09/2013 Sources : Marine nationale

 

Le 21 septembre dernier, l’amiral Bernard Rogel, chef d’état-major de la Marine, présidait à la Pointe Saint-Mathieu (29) une cérémonie d’hommage aux marins morts pour la France.

 

Cette cérémonie faisait suite au congrès de l’association générale de l’amicale des sous-mariniers  (AGASM). Après une revue des troupes et une remise de décorations, les autorités ont procédé à un dépôt de gerbes et se sont ensuite recueillies au cénotaphe où elles ont ravivé la flamme.

 

La cérémonie comprenait également un volet culturel au cours duquel a été rendu un hommage particulier au matelot Venturini, mort à bord du sous-marin « Morse » le 17 juin 1940.

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25 septembre 2013 3 25 /09 /septembre /2013 12:54
Assemblée Nationale : Audition de G. Amiel, président de Renault Trucks Defense, sur le projet de loi de programmation militaire

25.09.2013 Assemblée nationale


Compte rendu n° 93 - mardi 17 septembre 2013 - séance de 18 heures 45

- Audition, ouverte à la presse, de M. Gérard Amiel, président de Renault Trucks Defense, sur le projet de loi de programmation militaire
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25 septembre 2013 3 25 /09 /septembre /2013 12:40
La Russie coopérera avec la France pour produire des appareils démineurs

24 septembre, 2013 Elena Kisseliova, Kirill Melnikov, Kommersant

 

Le groupe public russe Rostech pourrait prochainement se lancer dans la robotique. D'après le journal Kommersant, la société UK Prominvest, assurant la gestion des actifs non-essentiels de Rostech, est en pourparlers avec le français ECA Robotics sur la coproduction d'appareils de déminage téléguidés. L'initiative du projet appartient au commandement de la Marine russe, mais ce sont plutôt des clients civils qui sont visés, notamment les géants Rosneft et Gazprom, possédant de nombreuses plate-formes pétrolières au large de la côte nord de la Russie.

 

Une source proche du groupe public russe Rostech a indiqué au journal Kommersant que la Russie pourrait prochainement lancer une entreprise d'assemblage de robots jetables destinés à éliminer des engins explosifs pour la Marine. Selon l'intéressé, UK Prominvest (société assurant la gestion des actifs non-essentiels de Rostech) a entamé à ces fins des pourparlers avec ECA Robotics (filiale du groupe français ECA). Les parties envisagent de signer en hiver prochain l'accord sur la coopération industrielle comprenant l'assemblage des appareils en Russie et la production d'ogives à charge creuse pour eux. Une autre source de Kommersant informée sur les pourparlers a précisé que c'était le commandement de la Marine russe qui a commandé les appareils.

 

Cependant, d'après un responsable proche des négociations russo-françaises, les appareils ne sont pas vraiment des robots. « Il s'agit plutôt de la production des dispositifs téléguidés pour l'élimination des munitions explosives », dit l'intéressé. Les appareils démontés seront fournis en Russie par ECA, puis assemblés, équipés d'instruments de production russe, reliés à un système de contrôle (également une nouveauté russe) et finalement installés sur des navires-chercheurs.

 

D'après un porte-parole de Rostech, l'assemblage sera effectué par la société « Loutch » de Novossibirsk (Sibérie occidentale), contrôlé par UK Prominvest. Cependant, « la forme de coopération n'a pas encore été définie et il reste plusieurs questions à aborder », ajoute l'intéressé.

 

Le groupe ECA, fondé en 1936, se spécialise dans la conception, la production et la maintenance de systèmes robotisés et d'appareils téléguidés capables d'opérer dans des environnements hostiles, y compris des robots démineurs. Ses principaux actionnaires sont le Groupe Gorgé (53,48%) et le hollandais Delta Lloyd (9,62%), encore 33,58% des titres sont en circulation sur le marché. Sa capitalisation se chiffre à 72 millions d'euros, les recettes pour 2012 atteignant 98,8 M EUR, le bénéfice net étant de 5,1 M EUR.

 

Bien que le projet soit effectivement commandé par la Marine russe, les appareils ne seront pas produits exclusivement pour les militaires, indique l'interlocuteur de Kommersant. « Ces dispositifs présentent un intérêt pour les compagnies pétrolières russes qui possèdent des plate-formes au large de la côte de la Russie, car ils ont besoin de déminer les anciennes zones de guerre, c'est-à-dire, dans la quasi-totalité des mers du nord », dit l’intéressé, en ajoutant que parmi les clients potentiels figurent les géants russes Rosneft et Gazprom.

 

« Gazprom ne va pas probablement commander des appareils démineurs », dit le chef d'une entreprise engagée dans la production de systèmes de ce type. « Il n'a pas tout simplement besoin d'acheter le matériel de ce genre car il engage habituellement une entreprise étrangère qui organise une étude détaillée de la topographie du fond et effectue le déminage ». Les sources proches de Rosneft disent que le groupe examine plusieurs projets conjoints avec Rostech. « Dans le domaine du déminage, l'on pourrait également lancer une coopération, car Rosneft est un acteur majeur dans l'exploitation pétrolière offshore », dit l'un des interlocuteurs de Kommersant.

 

« La Russie éprouve certaines difficultés dans le domaine de la production du matériel de déminage, car après la dislocation de l'URSS une partie des entreprises du secteur est restée en dehors de la Russie, notamment au Kazakhstan », dit le rédacteur-en-chef du magazine Exportations des armes Andreï Frolov. Moscou a signé au cours du dernier Salon international de la défense maritime de Saint-Pétersbourg un accord prévoyant la fourniture de deux dragueurs de mines russes équipés de systèmes de sonar de production d'ECA Robotics, au Kazakhstan, note l'expert. Cependant, selon M.Frolov, le projet russo-français pourrait se révéler être une simple entreprise d'assemblage en kit, comme c'était le cas avec les imageurs thermiques de Thales. « Il est peu probable que dans ce cas la situation soit différente », estime l'expert.

 

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25 septembre 2013 3 25 /09 /septembre /2013 11:50
Thales wins support contract for MRR radars aboard Norwegian corvettes

24 September 2013 Thales

 

Thales has signed the first contract to provide through-life support for six MRR (Multi-Role Radar) systems aboard Royal Norwegian Navy Skjold-class corvettes. The five-year contract with the Norwegian Defence Logistics Organisation (NDLO) highlights the company’s excellent relations with its Norwegian customer.

 

The Royal Norwegian Navy acquired six Thales MRR radars for a fleet of six Skjold-class corvettes delivered between 2010 and 2013. MRR radars provide long-range 3D air and surface surveillance combined with vessel self-defence and threat evaluation capabilities. This is Thales's first support contract for this type of radar.

 

The contract is tailored to the exact maintenance requirements of the customer and brings NDLO access to the full range of Thales skills and experience in naval defence and radar systems. It is based on a business model that ensures optimal system performance from service entry and throughout the equipment life cycle.

 

For Thales, this partnership with NDLO sets up the first worldwide reference for this equipment.

Thales wins support contract for MRR radars aboard Norwegian corvettes
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25 septembre 2013 3 25 /09 /septembre /2013 11:35
Afghanistan : cours de communication pour les futurs leaders afghans

25/09/2013 Sources : EMA

 

Du 14 au 16 septembre 2013, les militaires de la force PAMIR ont dispensé des cours sur la communication au profit des étudiants du « strategic command and staff course », l’équivalent du centre français des hautes études militaires (CHEM).

 

Le « Strategic Command and Staff Course » se situe au plus haut niveau de la formation de l'armée afghane. Chaque année, sur une période de 36 semaines, il accueille une promotion de 30 stagiaires, du grade de colonel à général de division. Quatre thématiques y sont enseignées : Guerre et Stratégie, Relations internationales, Questions nationales et Préparation de l'avenir. Le SCSC a pour but de former et d'entraîner les futurs leaders du pays, chargés d’assurer de hautes responsabilités dans un contexte interarmées, interministériel et interallié. Le module de communication s’inscrit dans la composante « préparation de l’avenir ».

 

Les militaires français de la cellule communication de la force PAMIR ont ainsi consacré 3 demi-journées à la formation de ces élèves particuliers que sont les futurs leaders de l’armée nationale afghane (ANA), mais aussi ceux qui sont appelés à servir au sein d’autres ministères tels que l'intérieur, les frontières, etc. La première demi-journée a été consacrée à l’enseignement théorique sur les différents types de médias et leurs attentes. Les stagiaires ont appris à mieux appréhender le fonctionnement matériel et éditorial des radios, de la presse écrite, des télévisions, ainsi que le fonctionnement des nouveaux médias.

 

La seconde contribution au profit de SCSC a été l’organisation d’un média training sur deux demi-journées. Un exercice préparatoire à la fonction de porte-parole que la majorité des stagiaires endossera au sein de l’armée afghane ou d’un ministère. Après une rapide présentation des attitudes à adopter lors d’une interview, les 30 stagiaires se sont exercés à l’interview en direct, face à une caméra.

 

La coopération de la France avec le SCSC s’inscrit dans le cadre de la mission EPIDOTE. Cette formation à la communication contribue au partage des savoir-faire délivrés par les français aux afghans dans le cadre de la formation de leur armée et plus généralement des hauts responsables du pays, en leur apportant l’expérience française en la matière.

Afghanistan : cours de communication pour les futurs leaders afghans
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25 septembre 2013 3 25 /09 /septembre /2013 07:56
Assemblée Nationale : Audition de JP Herteman, président de Safran, sur le projet de loi de programmation militaire

24.09.2013 Assemblée nationale


Compte rendu n° 92 - mardi 17 septembre 2013 - séance de 17 heures 15

- Audition, ouverte à la presse, de M. Jean-Paul Herteman, président de Safran, sur le projet de loi de programmation militaire
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25 septembre 2013 3 25 /09 /septembre /2013 07:55
Sagem Mission Planning for French Helo Crews

September 24, 2013 defense-aerospace.com

(Source: Sagem; issued Sept. 24, 2013)

 

Sagem to Supply New Mission Planning System for French Army’s Tiger and NH90 Helicopter Units

 

PARIS --- Sagem (Safran) has signed a contract with French defense procurement agency DGA for the development and production of a new version of the MPME (Module de Préparation de Missions) mission planning system for helicopter crews, to be deployed by the French army’s air arm (ALAT).

 

The new version of the MPME system is designed to support the service entry of the army’s Tiger HAD (support & destruction) and NH90 TTH Caïman tactical transport helicopters.

 

The MPME system is operated in a network from transportable tactical modules or in a fixed infrastructure. It allows helicopter crews to plan their mission as a team, and supports formations comprising different types of helicopters. Mission planning is based on advanced functions enabling replay on the ground of flight paths in three dimensions. The MPME multiplies effectiveness during the most critical mission phases: at night, for deconfliction, avoiding known surface-to-air threats (“SAM rings”), use of weapons, landing zones, etc.

 

An upgraded version of the MPME system already in service, this new version is part of the program contract awarded to Sagem by the DGA in 2005, covering regiments deploying the Puma, Cougar, Gazelle and Tiger HAP (support-protection) helicopters, as well as the French-German Tiger flying school. This latest contract includes life-cycle support services and provides for the modernization of MPME systems already in service.

 

Part of the digital battlefield, the MPME features greater security and access to new mapping and aeronautical data.

 

The first systems should be delivered toward the end of 2014.

 

The current MPME system has been deployed in combat. It has been used for ALAT in Afghanistan, on the French navy’s Mistral and Tonnerre amphibious ships for Operation Harmattan in Libya, and most recently during Operation Serval in Mali this year.

 

Sagem is prime contractor for the SLPRM (Système local de préparation et de restitution de missions) mission planning and restitution system, designed for combat aircraft of the French air force and navy. Sagem has developed the Helipsys mission planning system for international markets, based on the MPME system.

 

 

Sagem, a high-tech company of Safran, holds world or European leadership positions in optronics, avionics, electronics and safety-critical software for both civil and military markets. Sagem is the No. 1 company in Europe and No. 3 worldwide for inertial navigation systems (INS) used in air, land and naval applications. It is also the world leader in helicopter flight controls and the European leader in optronics and tactical UAV systems. Operating across the globe through the Safran group, Sagem and its subsidiaries employ 7,500 people in Europe, Southeast Asia and North America. Sagem is the commercial name of the company Sagem Défense Sécurité.

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25 septembre 2013 3 25 /09 /septembre /2013 07:55
French AF Tests ASMPA Nuclear Missile

September 24, 2013 defense-aerospace.com

(Source: French Ministry of Defence; issued Sept. 24, 2013)

(Issued in French only; unofficial translation by defense-aerospace.com)

 

Strategic Air Forces Complete Force Evaluation Mission

 

On Monday, September 23, the strategic air forces successfully carried out a full operational test of the “C135 Tanker / Mirage 2000N fighter / ASMPA stand-off missile” operational chain. A representative training missile was used for the trial, which was intended to test the functionality of a real nuclear deterrence mission.

 

A Mirage 2000N nuclear strike fighter belonging to Squadron 2/4 "La Fayette" took off from Air Base 702 at Avord, in central France, for a mission lasting over three hours, which brought together all the significant phases of this type of mission: flight at high altitude, refueling from a C135FR tanker of Squadron 2/91 "Bretagne” to increase range, low altitude penetration flight, terrain-following approach and firing of an ASMPA missile (without a nuclear charge) onto the target.

 

Civil and military authorities were able to follow the mission from the DGA missile testing center at Biscarrosse, and concluded that the mission profile, as well as the missile’s trajectory, complied in all respects with the planned flight profile.

 

This operation, which brought together staff and resources of the Air Force, the Directorate General of Armaments (DGA) and contractor MBDA, is a success that demonstrates the performance and reliability of the weapon system.

 

Guaranteeing the technical and operational credibility of the airborne component of France’s nuclear deterrent, the TEF mission demonstrates the ability of the strategic air force, which has ensured the nuclear deterrence mission for nearly fifty years.

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25 septembre 2013 3 25 /09 /septembre /2013 07:55
Comment mieux contrôler la prochaine Loi de programmation militaire ? (rapport)

24.09.2013  Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord - Défense globale

 

Les députés François André et Philippe Vitel se sont penchés sur l'exécution des crédits de la Défense, notamment leur décrochage en 2011 et 2012 par rapport aux prévisions de la précédente Loi de programmation militaire.

 

Une question abrupte, aride, complexe, pourtant d'une brûlante actualité alors que les arbitrages pour la prochaine LPM 2014-2019 sont à l'étude (premières annonces de fermetures début octobre, puis second volet en juillet 2014).

 

Les rapporteurs de la mission d'information ont analysé " les raisons de l'écart grandissant entre les prévisions et les réalisations de la LPM " et proposent six thèmes de contrôle pour les années à venir " pour tendre vers une prochaine LPM sincère et soutenable " : le coût de la mise en œuvre de la dissuasion ; les dépenses de personnel en hausse en dépit de la poursuite de la baisse des effectifs ; le bilan de la gestion financière des bases de défense ; l'optimisation des règles d'attribution des marchés de maintien en condition opérationelle (MCO) des matériels des armées ; le recours à des recettes exceptionnelles extrabudgétaires ; les modalités du financement du surcoût des opérations extérieures (OPEX).

 

- Décrochage de la LPM 2009-2014

Selon la direction du Budget, l'écart fin 2012 entre l'exécution et le programme est de 2,9 milliards d'euros, soit 125,8 milliards dépensés contre 128,7 prévus. En 2010, cet écart n'était que de 600 millions d'euros en raison du plan de relance de l'économie (2,4 milliards pour la Défense). Une aubaine qui a permis d'établir un record d'engagement de 19 milliards et de commander le troisième BPC (bâtiment de projection et de commandement), le Dixmude.

Malgré les ressources extrabudgétaires (cessions de bandes de fréquences, immobilières, matérielles...), 2011 marque une inflexion avec un écart de 1,3 milliard, puis un milliard en 2012. La LPM était basée sur un retour à l'équilibre des finances publiques dès 2012, ouvrant à une croissance de 1 % du budget de la Défense. On sait ce qu'il advint et le " zéro valeur " du budget d'aujourd'hui sans compter l'inflation...

Autre désagréable surprise : 200 millions d'euros en 2011 et 500 millions en 2012 ont été retirés du programme 146 Equipement des forces.

Malgré les 29 000 emplois supprimés fin 2011, la masse salariale a continué de croître (+ 1 milliard entre 2008 et 2011, 19,5 milliards d'euros en 2011, 20 milliards en 2012). Les déflations d'effectif ont servi à financer des mesures générales et catégorielles de revalorisations, dont certaines n'étaient pas programmées (augmentation en 2012 des salaires les plus bas de 80 000 agents et militaires, environ 50 millions d'euros).

Le glissement vieillesse-technicité (GVT, une notion de variation de la masse salariale à effectif constant) constate un écart de 730 millions d'euros sur 2009-2012.

Des frais nouveaux sont apparus comme le retour dans le commandement militaire intégré de l'OTAN, la création de la base d'Al-Dhafra aux Emirats arabes unis ou la création de postes cyberdéfense. Sans parler de l'impact des dysfonctionnements du système de paie Louvois.

Au bout du compte, des ressources complémentaires pour les dépenses du personnel se sont produites au détriment du matériel (1,5 milliard d'euros entre 2009 et 2012).

L'engagement de maintenir la production des Rafale à onze par an a également pesé en raison de l'absence d'exportations du chasseur de Dassault (surcoût de 350 millions d'euros entre 2009 et 2011).

" Dès lors, l'adoption d'une nouvelle loi de programmation militaire, qui permettra de concilier la programmation du ministère de la Défense avec la trajectoire budgétaire des finances publiques apparaît plus que jamais justifiée ", conclut François André.

D'où des pistes de réflexions présentées par le vice-président de la Commission de Défense et des Forces armées de l'Assemblée, Philippe Vitel...

 

- Dissuasion nucléaire

On ne préconise pas la suppression d'un des deux escadrons de la Force aérienne stratégique (FAS) ou la fin de la permanence à la mer de la force océanique stratégique (FOST), ni le retrait d'un des quatre SNLE (sous-marin nucléaire lanceur d'engins). La dissuasion représenterait environ 10 % du budget de la Défense à 3,4 milliards d'euros.

On salue donc une démarche franco-britannique de mutualisation (programme Teutates des installations en analyses radiographiques et hydrodynamiques permettrait d'économiser pour chacun des Etats 450 millions d'euros sur la durée du programme).

 

- Dépenses de personnels

On propose d'améliorer les mesures déjà prises comme les contingentements par grades et pour les non-officiers, par échelle de solde, et la réduction de l'avancement pour 2013. L'enjeu est une meilleure maîtrise de la masse salariale.

 

- Bases de Défense

Les Bases de Défense ont montré leur intérêt dans la recherche d'économies du soutien (meilleur exemple à Toulon). On peut optimiser par le renforcement du champ de compétence et l'augmentation du périmètre budgétaire des commandants de BdD, par la poursuite des dispositifs d'intéressement aux économies, par la suppression de l'échelon intermédiaire des états-majors de soutien défense (EMSD), par une diminution du nombre de BdD en métropole, par le déploiement de nouveaux systèmes d'information communs. On incite également à la création de régies rationalisées et plus optimisées.

 

- Maintien en condition opérationnelle

D'après la Cour des comptes, la MCO représenterait un fort potentiel d'économies (10 %, soit 300 millions d'euros par an). " Un peu trop optimiste ", juge Philippe Vitel. Entre vieillissement du matériel et bond technologique pour les nouveaux, les achats de maintenance sont capitaux.

On propose de créer des responsables du soutien auprès des unités de management de la DGA. Pour prendre très en amont la MCO dans les programmes. On veut aussi mieux contrôler les coûts de revient des fournisseurs en position de monopole, conserver des compétences industrielles d'Etat et faciliter l'accès aux marchés des PME...

 

- Ressources extrabudgétaires

Le dispositif de cession à l'euro symbolique aux collectivités locales (en faveur du logement) de propriétés immobilières n'a pas été compensé. D'où un effet négatif sur les recettes du ministère alors que la nouvelle LPM prévoit 6,1 milliards d'euros de ressources exceptionnelles (3,7 pour la précédente).

Attention aux ressources incertaines (on évoque la vente de l'îlot Saint-Germain), fiabilisons le calendrier de perception, assouplissons les règles comptables d'engagement de ces ressources.

 

- Opérations extérieures

Le montant de la provision des surcoûts des opérations extérieures est stable à 630 millions d'euros par an. Mais est systématiquement insuffisant depuis 2009 (une moyenne de 961,5 millions ces quatre derniers exercices). Les crédits OPEX ne sont d'ailleurs jamais descendus en dessous de 528 millions ces dix dernières années. Seulement, la prochaine LPM prévoit un montant de 450 millions d'euros pour la dotation prévisionnelle. " Une telle réduction risque d'entraîner un appel important à la solidarité interministérielle ", dans un budget déjà très contraint. On propose de maintenir la provision à 630 M€ et de prévoir des clauses de réexamen des besoins en cours d'exercice pour éviter les mauvais surprises.

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25 septembre 2013 3 25 /09 /septembre /2013 07:55
Assemblée Nationale : Audition de F. Delon, SGDSN, sur le projet de loi de programmation militaire

24.09.2013 Assemblée nationale

 

 

- Audition de M. Francis Delon, secrétaire général de la défense et de la sécurité nationale, sur le projet de loi de programmation militaire
 
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25 septembre 2013 3 25 /09 /septembre /2013 07:55
L’escadron de chasse 3/3 « Ardennes » a fêté ses 70 ans

24/09/2013 Lieutenant Christelle Hingant – Armée de l’Air

 

Vendredi 20 septembre 2013, la base aérienne 133 de Nancy-Ochey a vibré au rythme de la cérémonie d’anniversaire de l’escadron de chasse (EC) 3/3 «Ardennes». Les anciens et actuels membres du 3/3 étaient sur leur 31 pour célébrer les 70 ans d’existence de cet escadron légendaire.

 

C’est au cours d’un après-midi haut en couleurs que les aviateurs de l’EC 3/3 ont soufflé les 70 bougies de l’«Ardennes», en compagnie de leurs proches et des autorités locales. Le général Didier Rouzet, commandant la brigade aérienne de l’aviation de chasse, a présidé la cérémonie de commémoration, rythmée par les percussions et autres instruments de la musique de l’air.

 

Mis en place en 1943 pour surveiller les côtes syriennes et palestiniennes, les aviateurs du groupe de chasse III/3 « Ardennes » ont, depuis, fait du chemin. En effet, les « sangliers », comme ils sont surnommés à l’image de leur mascotte, prennent part à l’ensemble des opérations aériennes menées par l’armée de l’air. Le général Soulet, commandant les forces aériennes et le soutien des forces aériennes, l’a d’ailleurs souligné dans son ordre du jour en qualifiant le 3/3 d’«entité prestigieuse qui a fait la gloire des ailes françaises depuis la Seconde Guerre mondiale».

 

Après cette cérémonie solennelle, les nombreux invités ont pu assister à des démonstrations en vol. Les Mirage 2000D de l’«Ardennes», la patrouille «Cartouche Doré» et le Rafale solo display ont fait le spectacle, pour le plus grand bonheur du public.

L’escadron de chasse 3/3 « Ardennes » a fêté ses 70 ans
L’escadron de chasse 3/3 « Ardennes » a fêté ses 70 ans
L’escadron de chasse 3/3 « Ardennes » a fêté ses 70 ans
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25 septembre 2013 3 25 /09 /septembre /2013 07:50
Un Mirage 2000C et un Alphajet sur le tarmac de la base aérienne d'Albacete en Espagne

Un Mirage 2000C et un Alphajet sur le tarmac de la base aérienne d'Albacete en Espagne

24/09/2013 Adc Mireille Léger – CDAOA - Armée de l'air

 

Du 9 septembre au 4 octobre 2013 se déroule la dernière des cinq sessions de l’exercice Tactical Leadership Program (TLP) auxquelles les forces aériennes françaises participent cette année. Se déroulant sur la base aérienne d’Albacete, en Espagne, depuis 2009, TLP est un stage qualifiant permettant aux pilotes de chasse des pays membres de l’Otan d’acquérir le label de Mission Commander (chef de mission).

 

L’objectif à atteindre pour les pilotes est d’acquérir les compétences nécessaires à la conduite d’une mission complexe du type COMAO (Composite Air Operations - dispositif regroupant un nombre important d’aéronefs de types différents). Ainsi, les missions aériennes effectuées durant l’exercice couvrent une grande partie du spectre des opérations aériennes.

 

Pour cette session, l’armée de l’air engage de nombreux moyens aériens et sol-air, dont deux Mirage 2000-5F, quatre Mirage 2000D, deux Mirage 2000C, un Casa CN235 et une unité de défense sol-air Crotale NG. TLP bénéficie également de la participation de vecteurs aériens alliés comme les F18 espagnols et finlandais, les F15 américains, les Typhoon britanniques et les F16 polonais.

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25 septembre 2013 3 25 /09 /septembre /2013 07:50
Steering Committee : rencontre entre les MGA français et britannique

24/09/2013 Sources : EMA

 

Le 19 septembre 2013, le général d’armée Pierre de Villiers, major général des armées (MGA), et son homologue britannique, l’Air Chief Marshal Sir Stuart Peach, occupant le poste de Vice Chief of Defense Staff, ont présidé conjointement l’une des principales rencontres semestrielles organisées dans le cadre du dialogue franco-britannique.

 

Le Steering Committee – ou « Comité de Pilotage » – a vocation à assurer le suivi des engagements pris depuis la signature du traité de Lancaster House en 2010, dans le domaine de la coopération de défense franco-britannique. Cette réunion a permis de réaliser un point d’étape sur la coopération militaire bilatérale, notamment celle mise en œuvre dans les domaines de la doctrine, des équipements, des systèmes d’information et de communication,   de l’enseignement militaire ou encore des programmes d’échanges d’officiers.

 

A cette occasion, les deux MGA ont abordé l’avenir de la coopération militaire franco-britannique à l’horizon 2016, année charnière au cours de laquelle la France et le Royaume-Uni ont pour objectif de mettre sur pied une force expéditionnaire conjointe de niveau opératif non permanente (Combined Joint Expeditionnary Force – CJEF), déployable dans le cadre d’engagements bilatéraux ou multinationaux. Ils ont notamment évoqué l’exercice Joint Warrior 2013 qui aura lieu en octobre prochain au nord de l’Angleterre. Organisé chaque année depuis 2010, ce type d’exercice a vocation à tester l’aptitude des forces françaises et britanniques à se déployer dans le cadre de la CJEF et à renforcer leur interopérabilité. Après l’exercice Corsican Lion en 2012, engageant la composante navale, Joint Warrior 2013 sera cette année centré sur la composante aérienne de la CJEF.

 

Ce Steering Committee visait également d’autres objectifs de coopération comme le partage de l’information, l’évaluation du drone Watchkeeper par la France, le programme futur commun de missile anti navire-léger ou encore l’échange de pilotes sur avions de combat Rafale et Typhoon.

 

Dans le contexte budgétaire actuel et conformément aux orientations du Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale, le MGA et son homologue britannique ont également réaffirmé la nécessité de poursuivre la dynamique engagée il y a trois ans avec un objectif commun : renforcer notre interopérabilité opérationnelle en réduisant les coûts grâce, notamment, aux mutualisations capacitaires.

 

Enfin, les deux MGA ont salué la coopération opérationnelle mise en œuvre dans le cadre de l’opération Harmattan en Libye et, plus récemment, lors du déclenchement de l’opération Serval, durant lequel forces armées britanniques ont apporté un soutien immédiat dans le domaine de la projection aérienne.

Steering Committee : rencontre entre les MGA français et britanniqueSteering Committee : rencontre entre les MGA français et britannique
Steering Committee : rencontre entre les MGA français et britanniqueSteering Committee : rencontre entre les MGA français et britannique
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25 septembre 2013 3 25 /09 /septembre /2013 07:30
Liban : Focus sur la Brigade de Sapeurs-Pompiers de Paris (BSPP)

24/09/2013 Sources : EMA

 

Depuis juin 2008, la Brigade de Sapeur-Pompiers de Paris participe aux opérations extérieures au Liban au sein de la force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL). Basé sur le camp de Dair Kifa, le détachement de la brigade de sapeurs-pompiers de Paris (BSPP) est composé de deux sous-officiers et de quatre militaires du rang.

 

La mission première du détachement est la prévention et la lutte contre le risque incendie. Il assure ainsi au quotidien la protection des personnes et des biens sur les sites occupés par le contingent français. Il a également en charge la sensibilisation du personnel militaire français sur le risque d’incendie.

 

Pour remplir sa mission, le détachement est équipé d’un Véhicule d’Incendie des Camps (VIC), d’un VLTT P4, d’une remorque secours routier et, depuis le 6 août 2013, d’une motopompe remorquable.

 

Les six sapeurs-pompiers du détachement DAMAN XIX ont été sélectionnés parmi les nombreux volontaires de la BSPP. Intégré au sein de l’Unité Multifonction Logistique (UML), le détachement de la BSPP participe activement aux missions quotidiennes de l’unité.

 

La France, engagée au Liban depuis 1978 dans le cadre de la FINUL, a notamment pour mission de soutenir les forces armées libanaises (FAL) afin qu’elles prennent en compte la sécurité du Sud Liban. Le partenariat avec les FAL, inscrit dans le dialogue stratégique   FAL-FINUL (entériné par la résolution 2064 d’août 2012 qui renouvelle le mandat de la résolution 1701), fait partie des axes d’effort de la FCR qui conduit ses missions en étroite coopération avec les FAL.

Liban : Focus sur la Brigade de Sapeurs-Pompiers de Paris (BSPP)Liban : Focus sur la Brigade de Sapeurs-Pompiers de Paris (BSPP)
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