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23 septembre 2013 1 23 /09 /septembre /2013 12:45
Mali: rien ne sera de trop pour permettre à l’armée d’assurer ses missions

23/09/2013 45enord.ca (AFP)

 

Le Mali consentira des sacrifices pour que son armée, sous-équipée et mise à rude épreuve en 2012 par des groupes islamistes dans le Nord, puisse assurer ses missions, a déclaré dimanche son président Ibrahim Boubacar Keïta, jurant que rien ne sera de trop pour cet objectif.

 

Le Mali a besoin d’une armée mieux équipée, une armée à hauteur de souhait, une armée formée pour les missions auxquelles elle va être appelée, a déclaré M. Keïta à la télévision publique malienne ORTM, s’exprimant après la célébration officielle du 53e anniversaire de l’indépendance du pays.

 

Je fais de cela une priorité absolue: que les forces armées du Mali soient dans les conditions dignes des forces armées et pour cela, des sacrifices [...] seront consentis. C’est le devoir de la Nation, c’est ma mission, et je l’assumerai, a-t-il dit.

 

M. Keïta avait auparavant assisté à la cérémonie de prise d’armes, marquée par un défilé militaire qui, a-t-il indiqué, lui a inspiré un sentiment de bonheur, de fierté mais aussi un sentiment de l’urgence de certaines bonnes décisions à prendre.

 

Il a rendu hommage à tous les membres des forces de défense et de sécurité du Mali, saluant particulièrement tous ceux-là qui servent le pays dans des conditions dont vous n’avez pas idée, ceux qui sont aujourd’hui dans le Nord.

 

Pour eux, rien ne sera de trop. J’en prends l’engagement solennel ici, aujourd’hui, et cela sera fait dans les meilleurs délais +inch’Allah+ [si Dieu le veut], a-t-il poursuivi.

 

Le Mali a connu 18 mois de crise politico-militaire, dont l’épilogue a été l’élection présidentielle de juillet-août remportée par Ibrahim Boubacar Keïta.

 

Les soubresauts avaient débuté avec une offensive lancée en janvier 2012 dans le Nord par des rebelles touareg ensuite supplantés par des groupes criminels et islamistes armés liés à Al-Qaïda, qui ont pris le contrôle des deux tiers du pays peu après un coup d’Etat militaire le 22 mars 2012.

 

En janvier 2013, la France s’est engagée militairement au Mali contre les groupes jihadistes, chassés du Nord avec l’aide du Tchad et de troupes d’autres pays africains.

 

Sous-équipée, l’armée malienne avait connu une débâcle face à ses adversaires, particulièrement des jihadistes dotés d’armes lourdes venant de Libye. Elle a redressé la tête avec l’appui des troupes alliées.

 

Depuis avril 2013, elle bénéficie d’une formation d’instructeurs européens, mission d’un mandat initial de 15 mois expirant en mars 2014.

 

Le 17 septembre, le commandant de la mission, le général Bruno Guibert, a souhaité sa prolongation d’un an afin de permettre au Mali d’être pleinement capable d’assurer sa sécurité face à la menace jihadiste.

 

La prise d’armes pour le 53e anniversaire de l’indépendance du Mali s’est déroulée en présence du ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, qui représentait son pays.

 

M. Le Drian doit visiter lundi le camp des instructeurs européens, situé à Koulikoro (environ 60 km au nord de Bamako).

 

Dimanche après le défilé, il s’est rendu à Gao (nord-est), principal point d’ancrage des forces françaises de l’opération Serval (quelque 3.200 militaires français sont encore présents au Mali).

 

Dans la ville, il a rencontré des responsables de force de l’ONU Minusma, de l’armée malienne, assurant que la France restera au côté du Mali le temps qu’il faudra.

 

Sur le terrain, nos troupes continuent à découvrir des caches d’armes, de munitions. Ce qui prouve que les jihadistes ont un arsenal important, a-t-il dit lors d’une conférence de presse.

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23 septembre 2013 1 23 /09 /septembre /2013 12:12
Le nouveau patron du service Action de la DGSE

23 Septembre 2013 par Frédéric Pons – V.A.

 

Le nouveau patron du service Action de la Direction générale de la sécurité extérieure est l’un des meilleurs colonels de sa génération, Nicolas Le Nen, 47 ans. Saint-Cyrien, Le Nen a commandé le prestigieux 27e bataillon de chasseurs alpins.

 

Engagé en Afghanistan de décembre 2008 à juin 2009, il en a rapporté la Bronze Star américaine, qui distingue un acte héroïque, et une citation pour sa « Task Force Tiger ». Réputé pour son charisme et son sens tactique, Le Nen a écrit, en collaboration avec d’autres officiers, des livres de référence sur la guerre en montagne et la contre-insurrection (à paraître aussi en octobre : Le vent d’Alasay). Dans une interview de décembre 2012, il faisait cette remarque sur la guerre de Libye : « Ce que doivent avant tout les dirigeants politiques à leurs concitoyens, c'est un but de guerre qui soit légitime… Décider rapidement est nécessaire, mais décider sur une base stratégique cohérente est indispensable. »

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23 septembre 2013 1 23 /09 /septembre /2013 11:55
Six unités récompensées pour leur engagement en Afghanistan

23/09/2013 Armée de l'Air

 

Jeudi 19 septembre 2013, le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air, a présidé une cérémonie de remise de la Croix de la Valeur militaire à des unités de l’armée de l’air engagées en Afghanistan.

 

Le groupe de ravitaillement en vol 2/91 « Bretagne » a été cité à l’ordre de la division aérienne avec attribution de la Croix de la Valeur militaire avec étoile d’argent. L’escadrille aéro-sanitaire 6/560 « Étampes », l’escadron d’hélicoptères (EH) 1/67 « Pyrénées » et les commandos parachutistes de l’air (CPA) n°10, 20 et 30 ont, quant à eux, été cités à l’ordre de l’armée aérienne avec attribution de la Croix de la Valeur militaire avec palme de bronze.

 

L’EH 1/67 « Pyrénées » et les trois CPA ont ainsi reçu symboliquement la fourragère aux couleurs de la Croix de la Valeur militaire.

 

Pour en savoir plus, consultez les attributions pour chacune des unités.

 

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23 septembre 2013 1 23 /09 /septembre /2013 11:45
A Gao, Jean-Yves Le Drian confirme le maintien d’un millier de soldats français au Mali

23 septembre 2013 Par RFI

 

Jean Yves Le Drian, le ministre français de la Défense est au Mali. Il était à Gao, la grande ville du Nord, où il a rencontré une délégation de la Misma, la force des Nations Unies. Il a confirmé que la France gardera, à terme, un millier de soldats au Mali.

 

Dans le camp militaire français de Gao, les troupes françaises sont au garde à vous, face au ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, tandis que résonne l’hymne national de leur pays.

 

C’est la troisième fois qu’il vient ici à Gao, pour voir ces troupes. Messages de félicitations, et de vigilance, également : on continue en effet toujours à découvrir des caches d’armes, de munitions, appartenant aux jihadistes. C’est pourquoi, désormais, la France aura trois missions principales sur le terrain.

 

La France se donne trois missions au Mali

 

«D’abord, faire en sorte que la Minusma se développe, s’installe, soit soutenue, soit respectée, soit reconnue et accomplisse sa mission», pose Jean-Yves Le Drian. « Deuxièmement, il nous faudra continuer à aider les forces maliennes à se reconstruire. Puis, troisièmement, nous, vous, vos successeurs, devront continuer à assurer cette garantie de sécurité que vous représentez. Et donc, nous garderons au Mali un millier de soldats, sur la durée... », a-t-il confirmé. 

 

(RE)LIRE : Les défis d’IBK à la tête du Mali

 

Ce lundi Jean-Yves Le Drian se rend à Koulikoro, à cinquante kilomètres de Bamako, où des instructeurs européens organisent des cycles de formation à l’intention des militaires maliens.

 

La veille, lors des célébrations du 53e anniversaire de l’indépendance du Mali, Ibrahim Boubacar Traoré avait cité, parmi ses priorités, la nécessité de rebâtir une véritable armée malienne. « Nous avons besoin d'une armée mieux équipée », a-t-il notamment déclaré lors d’une intervention télévisée.

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23 septembre 2013 1 23 /09 /septembre /2013 11:45
«Un même ennemi» est combattu au Mali et au Kenya, estime le Président malien

22/09/2013 à 12h31 -- 20minutes.fr

 

«Je constate que le terrorisme est un élément qui menace l’Afrique, et pas seulement au Mali». En voyage officiel au Mali à l’occasion de la fête nationale, le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian a réagi ce dimanche matin à l’attaque d’un centre commercial au Kenya perpétrée par des islamistes shebab.

 

«Je constate que le terrorisme est un élément qui menace l’Afrique, et pas seulement au Mali», a-t-il expliqué à l’envoyé spécial de 20 Minutes à Bamako. Le Président du Mali, Ibrahim Boubacar Keïta, a quant à lui exprimé «[s]on horreur et [s]a révolte» après cette attaque. «C'est proprement criminel et lâche. Cela n'a pas de sens.» Ces terroristes sont «des fous, et même pas des fous de Dieu. Ces sont des drogués, des déglingués», a-t-il ajouté.

 

Questionné par 20 Minutes pour savoir si c'était le même ennemi qui était combattu au Kenya et au Mali, le Président malien a répondu: «Oui, c'est le même ennemi».

 

Suite de l’article

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23 septembre 2013 1 23 /09 /septembre /2013 11:05
Top départ pour l’exercice CJPRSC à Cazaux

23/09/2013 Armée de l'air

 

Du 24 septembre au 10 octobre 2013, la base aérienne 120 de Cazaux accueille l’exercice appelé  CJPRSC (Combined Joint Personnel Recovery Standardisation Course - stage interallié et interarmées de standardisation à la récupération de personnel).

 

Cet entraînement majeur à la Personnel Recovery (récupération de personnel isolé), organisé par le groupe aérien européen (GAE), rassemble plus d’une dizaine de nations autour de deux objectifs : partager l’expérience à travers des cours théoriques et des vols et améliorer la standardisation entre les nations participantes, afin de favoriser leur interopérabilité en matière de Personnel Recovery sur le terrain.

 

Au total, plus de 300 militaires sont engagés depuis la base aérienne de Gironde, avec 14 hélicoptères et un avion radar Awacs.

 

Côté français, l’escadron d’hélicoptère 1/67 «Pyrénées» et le commando parachutiste de l’air n°30 mettront en œuvre leur capacité de recherche et de sauvetage au combat (CSAR), une mission assurée par la France depuis 1990 sur tous les théâtres d’opérations où les forces françaises sont déployées.

 

À noter aussi que la France est la seule nation européenne à disposer d’un hélicoptère, l’EC725 Caracal, ravitaillable en vol, augmentant ainsi considérablement son rayon d’action.

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23 septembre 2013 1 23 /09 /septembre /2013 07:55
Mer de Chine, une logique de guerre ?

22 Septembre 2013 Par Francis Vallat, Président du Cluster maritime français, Président du Réseau européen des clusters maritimes - Marine & Océans

 

Les incidents et conflits larvés qui surviennent régulièrement en mer de Chine où se défient les flottes militaires des pays riverains, Chine, Taiwan, Philippines, Vietnam, Malaisie et Japon, sont extrêmement inquiétants. Plus probablement pour la paix du monde que les crises qui font aujourd'hui la "Une" de nos quotidiens (y compris le drame syrien). Je pense, en particulier, aux manoeuvres autour des îles Paracels et Spratleys qui génèrent des tensions entre le Vietnam et la Chine ou encore à celles concernant les bancs de Sarborough et de Thomas, dans les eaux philippines, qui aiguisent les tensions entre les Philippines et la Chine. A chaque fois l'enjeu y est le contrôle effectif de ces îlots tant sur un plan stratégique que pour les ressources minéralières ou halieutiques qu'ils recèlent. Je pense aussi à divers incidents navals intervenus ces dernières années, en particulier entre la Chine et le Japon, réglés en dehors de toute notion de droit.

 

Plus encore probablement que le fond, c'est la méthode et le comportement de la Chine qui inquiètent. Une méthode qui s'apparente à des tentatives de règlement des différends non plus par la voie diplomatique ou l'application des conventions internationales, mais par l'intimidation, voire la menace, le chantage, ou encore la politique affirmée et répétée du « fait accompli ». Cette logique risque de remettre en cause l'ordre international que nos ancêtres sont difficilement parvenus à établir pour sauvegarder la liberté des mers, garante de la liberté des échanges, elle-même garante de rapports pacifiques.

 

En ce sens, il s'agit objectivement d'une logique de guerre. Car si le droit international n'est plus appliqué, si les principes ne sont plus défendus, si les puissances ferment les yeux, l'anarchie s'installera, puis la violence avec un risque (une certitude ?) de retour à des affrontements armés et à des crises régionales graves. Il ne s'agit pas là, par ailleurs, seulement de liberté de circulation. L'enjeu est aussi celui de la protection de toutes ces ressources alimentaires et minières qui font de la mer l'avenir de la terre, que ce soit celles des grands fonds, des zones économiques exclusives et de la haute mer, à condition de les exploiter proprement et en les sécurisant.

 

Il s'agit là d'une problématique, à la fois particulière dans ses manifestations "maritimo-navales" d'aujourd'hui, et bien connue dans ses principes, à laquelle le XXIème siècle est confronté à son tour, comme il l'est par les problématiques de protection des grandes routes maritimes ou de circulation dans les bassins. De fait, l'esprit est le même, puisque là aussi l'équilibre entre les Etats dépend en grande partie de leurs capacités à organiser librement et pacifiquement leurs échanges commerciaux. C'est d'ailleurs pour cela que la piraterie est identifiée comme l'un des principaux problèmes de sécurité des prochaines décennies. D'autant que si à ce jour elle se concentre dans l'Océan indien, le Golfe de Guinée, au large du détroit de Malacca et le long de certaines côtes d'Amérique du Sud, il est malgré tout clair qu'elle peut et pourra concerner, dans la durée, toutes les zones côtières de notre monde qui voient transiter des flux énormes de richesses, au large de pays pauvres.

 

Il est donc essentiel, au vu de ces dangers, que les Etats de droit aient le courage de condamner plus vigoureusement ces agissements et prennent les moyens de se faire entendre, y compris de la Chine concernant la "mer de Chine"... appellation que certains dirigeants de l'Empire du Milieu invoquent pour dire "tout y est à nous" ! Mais il est vrai que sans moyens navals dignes de ce nom, le message de nombre de pays risque fort de ressembler aux moulinets de Matamore ou du Capitaine Fracasse. Raison de plus pour que la France ne baisse pas la garde. Il est encore temps !

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23 septembre 2013 1 23 /09 /septembre /2013 07:55
photo MinDef FR

photo MinDef FR

22 septembre 2013 Par Olivier Fourt - RFI

 

La chronique Défense de RFI aborde ce dimanche matin la question de la gouvernance au sein des armées françaises : un décret publié le 13 septembre vient renforcer les pouvoirs du ministre de la Défense face au chef d'état-major des armées.

OK DIFF 22/9 Chronique défense CEMA vs MIN DEF (02:30)
 
 
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23 septembre 2013 1 23 /09 /septembre /2013 06:55
Les industriels de la défense face au « mur » budgétaire

23/09 Alain Ruello, Journaliste en charge de la défense, chef adjoint du service Industrie – LesEchos.fr

 

Les 190 milliards d'euros prévus de 2014 à 2019, dans le cadre de la loi de programmation militaire, pourront tout juste éviter au secteur de couler. Les industriels vont devoir faire avec...

 

Venus présenter ces derniers jours les impacts du projet de loi de programmation militaire (LPM), à l'occasion de l'examen du texte par la commission de la Défense de l'Assemblée nationale, les PDG des grands industriels de l'armement se sont retrouvés sur un point : ça va être dur, très dur même, et plusieurs milliers d'emplois sont menacés, des pertes que ne compenseront que partiellement les ventes à l'exportation.

 

D'Eric Trappier (Dassault), à Jean-Bernard Lévy (Thales), en passant par Patrick Boissier (DCNS), Jean-Paul Herteman (Safran), Gérard Amiel (Renault Trucks Défense), Philippe Burtin (Nexter), Antoine Bouvier (MBDA), ou Marwan Lahoud (EADS) qui a fermé le ban, tous ont salué le fait que le projet de loi « préserve l'essentiel ». Une façon diplomatique de dire que les 190 milliards d'euros prévus de 2014 à 2019 - dont 6,1 milliards de recette exceptionnelles - pourront tout juste éviter au secteur de couler.

Tous les grands programmes d'armement sont maintenus - avion de combat Rafale, frégates FREMM, sous-marins Barracuda, pour n'en citer que trois. Certes, les cadences de livraisons seront étirées une fois de plus pour économiser la trésorerie des militaires. La France est passée maîtresse dans la pratique de l'exercice, quelle que soit la couleur des gouvernements. Les cibles, c'est à dire le nombre d'exemplaires, de pas mal de programmes ont par ailleurs été ratiboisées. Ce qui renchérit forcément le coût unitaire de chaque matériel. Enfin, s'il est bien prévu 730 millions d'euros par an pour la recherche, ce qui permettra a priori de conserver de précieuses compétences dans les bureaux d'études, on sait déjà que cette enveloppe ne pourra contenter tout le monde.

 

Evidemment, la situation n'est pas la même pour chacune des grandes entreprises. Chaque PDG a donc profité de son audition pour passer ses messages aux députés, d'autant plus intéressés qu'ils sont nombreux à abriter une usine dans leurs circonscriptions.

Peut-être le moins inquiet, parce qu'il sait que les ventes d'Airbus compenseront, Marwan Lahoud (EADS) a expliqué que le passage de 35 à 15 du nombre d'A400M qui seront livrés d'ici à 2020 est « gérable ». Serein, car il a visiblement bien anticipé le coup, Antoine Bouvier (MBDA) n'a pas caché que ses chaîne de fabrication de missiles allaient connaître de sérieux trous d'airs. Mais, et c'est là l'essentiel à ses yeux, cela doit permettre de financer de nouveaux programmes, avec les Britanniques notamment.

 

Chez Safran, Jean-Paul Herteman a mis un coup de zoom sur l'usine de Fougères, en Ille-et-Vilaine, qui va souffrir des réductions de commandes des tenues Félin du fantassin. Mais, pour difficile qu'elle soit, la situation est gérable, comme chez EADS, grâce à des relais d'activité. D'un naturel très placide, Philippe Burtin (Nexter) a regretté que la loi de programmation ne prenne pas suffisamment en compte les outils de formation numériques. Tout comme il a regretté qu'elle soit muette sur le sujet des munitions. Il a surtout reprécisé les enjeux du grand programme Scorpion de modernisation de l'armée de terre, si crucial pour l'ex-Giat Industries.

 

Plaidant pour un rapprochement avec Nexter, Gérard Amiel (Renault Trucks Défense), a sans doute été le plus pessimiste. Dores et déjà très touché, il a évoqué les « cinq années blanches » à venir. « Une vraie traversée du désert », s'est-il désolé. Tout comme Nexter, Scorpion est « la » grosse affaire à ne pas rater pour la filiale de Volvo.

 

Patrick Boissier (DCNS), lui, s'est montré très offensif, ce qui lui a valu une volée de bois vert de la part de la DGA, son premier client (« Les Echos » du 20 septembre). Eric Trappier (Dassault) n'a pas manqué de plaider pour le lancement d'un programme de drones d'observation. Et il n'a pas caché que faute d'exportation du Rafale, la loi de programmation tanguerait dangereusement. Jean-Bernard Lévy (Thales) enfin, a défendu l'idée de construire une frégate de taille intermédiaire parce que les FREMM ont visiblement bien du mal à s'exporter.

 

Au final, pour ceux qui ont pris le temps de tout écouter, l'exercice s'est révélé fort intéressant par la foultitude de détails rendus publics. Mais après ? En quoi cela fera-t-il bouger les lignes lors de l'examen du projet de loi par le Parlement ? Au risque de froisser la susceptibilités des élus de la République, il est probable que toutes ces auditions, finalement, ne serviront pas à grand chose.

 

Députés (et sénateurs qui vont refaire l'exercice) sont dans leurs rôles pour apprécier les conséquences de la loi de programmation chez les industriels. Sauf que le gouvernement a fixé le curseur à 190 milliards d'euros. Il n'y en aura pas un de plus, et même probablement plusieurs de moins. Le problème, c'est que tout a été bouclé au forceps. Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, le reconnaît : qu'une pierre manque à l'édifice et tout risque de s'écrouler.

 

S'il venait aux parlementaires l'envie de porter à quatre au lieu de deux le nombre d'avions ravitailleurs livrés d'ici à 2019, ce serait quasi impossible. On ne peut pratiquement rien changer au projet de loi. Tout amendement au rapport annexé, celui qui comprend les éléments chiffrés, ne pourra provoquer qu'une réponse de principe du ministre de la Défense. Il n'y a plus qu'à prier pour que cette LPM soit exécutée comme prévu, ce qui n'a jamais été le cas des précédentes. On peut toujours croire au miracle...

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22 septembre 2013 7 22 /09 /septembre /2013 19:55
Loi de programmation militaire: 1000 emplois menacés chez DCNS ?

20/09/2013 par L.L - lamanchelibre.fr

 

Patrick Boissier, Pdg de DCNS, estime que la nouvelle loi de programmation militaire pourrait supprimer 1000 emplois chez DCNS.

 

C'est un pavé dans la mare que Patrick Boissier, PDG de DCNS, a jeté mercredi 18 septembre devant la commission de la Défense de l'Assemblée nationale. Selon lui, la remise en cause du calendrier des programmes des sous-marins Baracuda et des frégates Fremm pourrait supprimer jusqu'à 1000 emplois au sein du chantier naval.

 

Les ateliers de Cherbourg seraient particulièrement touchés avec une perte estimée par le patron de l'entreprise à 500 emplois. En outre, M. Boissier estime que loin de faire des économies, l'étalement dans le temps de ces programmes coûterait 1,2 milliard d'euros à l'Etat.

 

De son côté, la députée PS de la Manche, Geneviève Gosselin-Fleury, précise que "ces perspectives sombres ne prennent pas en compte le plan de charge de l'entreprise qui prévoit par ailleurs un bon développement à l'export avec les sous-marins Scorpène ainsi que dans les secteurs du nucléaire civil et des Energies Marines Renouvelables". Selon elle, les pertes d'emplois évoquées par M. Boissier pourraient donc être compensées par ces autres contrats.

 

Par ailleurs, elle souligne qu'en cas de "retour à meilleure fortune" de la part de l'Etat, l'étalement de la commande de sous-marins comme de frégates pourrait être revu.

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22 septembre 2013 7 22 /09 /septembre /2013 16:55
Carte des attaques chimiques  syriennes du 21 aout 2013

Carte des attaques chimiques syriennes du 21 aout 2013

21/09/2013 à 11:50 Jean Guisnel - Défense ouverte

 

Paris n'a pas été conviée aux négociations diplomatiques qui se jouent actuellement. Et c'est seule qu'elle prépare une option militaire, au cas où...

 

De quoi demain sera-t-il fait ? C'est la question que l'on se pose à Paris à propos de la Syrie. Les Français assistent en spectateurs au grand jeu diplomatique ouvert par l'initiative russe. On regrette un peu dans les cercles dirigeants, mezza voce, que les Américains se soient "lancés tête baissée dans la négociation", selon la formule d'un excellent connaisseur de ce dossier explosif. Pour les Français, l'hypothèse de frappes contre le régime n'est évidemment pas envisageable de manière unilatérale.

 

Pour autant, l'option n'est pas exclue à terme, au cas où le régime de Damas ne collaborerait pas pleinement, et le niveau de préparation de l'armée française ne s'est nullement abaissé. Le Centre national de ciblage de l'état-major des armées, qui traduit en données opérationnelles les informations transmises par la DRM et la DGSE, continue de préparer des dossiers d'objectifs en relation avec l'état-major américain de Centcom installé à Tampa (Floride). L'effort national de renseignements s'est trouvé notablement renforcé. Il implique notamment la marine nationale, qui pourrait déployer de nouveaux moyens navals et aériens (Atlantique 2) dans la zone.

 

Un doigt dans la guerre

 

Une source actuellement très influente dans l'appareil d'État confie les raisons du maintien de cette posture : "Il est vrai que c'est inattendu de voir la France mettre un doigt dans la guerre dans cette région. Mais si nous ne faisons rien, Assad gagne. Il aurait dans ce cas les mains libres pour raser Alep et d'autres villes encore. Ce serait aussi une victoire pour l'Iran, qui recevrait la démonstration que l'on peut utiliser des armes de destruction massive sans recevoir de sanction. L'Iran maintiendrait, en plus, la ligne de vie qui soutient le Hezbollah au Liban."

 

Au ministère de la Défense, on a de la mémoire. Voilà bientôt douze ans, le 8 octobre 2001, les forces américaines et britanniques frappaient seules l'Afghanistan. "Plus jamais ça !" pense-t-on cette fois à Paris, où l'on comptait sur l'option militaire pour ne pas être exclu du jeu syrien.

 

Cibler le régime

 

Pour les Français, et singulièrement pour François Hollande, le régime syrien est totalement et absolument détestable. Les frappes chimiques du 21 août, confirmant les précédentes, ont convaincu les dirigeants français que "l'armée d'Assad est professionnelle du maintien au pouvoir. Ces gens sont insubmersibles. Si on ne leur lance pas une torpille, ils ne couleront jamais"... Il s'agit donc, in fine, de renverser le régime, comme en Libye. Et d'apporter une appui décisif aux composantes "démocratiques" de l'opposition syrienne, notamment l'Armée syrienne libre du général Selim Idriss. En visite à Bamako, François Hollande a déclaré le 19 septembre que la France livrerait des armes à l'ALS : "Nous le ferons dans un cadre élargi, avec un ensemble de pays et dans un cadre qui peut être contrôlé, car nous ne pouvons pas accepter que des armes puissent aller vers des djihadistes." Sauf que personne ne peut le garantir...

 

On sait que le Quai d'Orsay est beaucoup plus allant en matière de livraisons d'armes que le ministère de la Défense. À ce stade, selon nos informations, les armées françaises ont essentiellement livré des moyens "non létaux", à savoir des rations de combat, des équipements médicaux, des systèmes optiques et des moyens de transmission. Mais aussi du renseignement. L'ALS demande en outre des équipements antiaériens (missiles Manpads), des moyens antichars, des armes d'infanterie. Pour les missiles et les roquettes antichars, Paris ne dit pas non, mais la France ne livrera pas de moyens antiaériens. Paris devrait par ailleurs accentuer la formation et l'entraînement de troupes syriennes.

 

Grande gueule, petit bâton

 

Selon toute vraisemblance, les armées françaises ne tireront pas de sitôt un coup de feu contre le régime de Bachar el-Assad. Parti trop vite, évoquant imprudemment la volonté d'infliger au despote une "punition", contraint de prendre une posture d'auxiliaire de Barack Obama, François Hollande se retrouve aujourd'hui dans une posture peu glorieuse. Les négociations internationales se déroulent en son absence, et il paraît hautement improbable que Paris obtienne satisfaction sur ce qui était son cheval de bataille : le recours à la force contre le régime de Damas, ainsi que l'intégration de cette option dans une future résolution de l'ONU.

 

La France n'a pas été conviée dans la partie diplomatique ouverte par le retour de la Russie sur la scène. Comme souvent, elle a donné de la voix, sans avoir les moyens militaires de conduire une coalition, alors que les capacités et l'organisation de l'adversaire semblent à première vue autrement plus solides que celles de la Libye, par exemple. C'est souvent le problème avec la France : grande gueule, mais petit bâton !

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22 septembre 2013 7 22 /09 /septembre /2013 15:30
Geneviève Gosselin-Fleury à la base de défense d’Abou Dhabi - 13e DBLE

Geneviève Gosselin-Fleury à la base de défense d’Abou Dhabi - 13e DBLE

16.07.2013 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense

 

Bernard Cazeneuve étant devenu ministre, Geneviève Gosselin-Fleury a donc repris, il y a un an, le fauteuil de député de la 4e circonscription de la Manche.

 

Membre de la commission de la Défense et des forces armées à l'Assemblée nationale, elle a été nommée co-rapporteur, avec la Finistérienne Patricia Adam (également PS), de la future loi de programmation militaire pour la période 2014-2020.

 

En attendant de se pencher sur la LPM, la députée manchoise planche sur un rapport consacré à la réforme du ministère de la Défense (celle en cours, pas celle à venir bien sûr), rapport que le duo Cazeneuve/Cornut-Gentille avait ébauché et qui devrait être présenté le 10 septembre.

 

Pour lire le blog de GGF, cliquer ici.

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22 septembre 2013 7 22 /09 /septembre /2013 12:55
Le réseau de stations d'écoute de la DGSE, surnommé Frenchelon - V. Lamigeon

Le réseau de stations d'écoute de la DGSE, surnommé Frenchelon - V. Lamigeon

 

22-09-2013 Par Vincent Lamigeon - challenges.fr

 

Moins bien doté en personnel et en moyens que la NSA américaine, la DGSE n'en est pas moins très performante pour assurer une surveillance très fine des communications.

 

"Les habitués l'appellent "le salon de lecture". Une pièce sans âme au cœur de la Piscine, le siège de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), boulevard Mortier, à Paris. C'est dans ce lieu secret que les représentants de grands groupes français peuvent accéder aux documents rassemblés par les services de renseignements sur leur secteur. "Ce sont des centaines de milliers de pages de documents internes de concurrents internationaux, offres commerciales, technologies, explique un familier de la DGSE. Les types envoyés par les boîtes, dont on ne sait pas trop quel est leur poste exact, passent des heures à potasser des piles de dossiers. La règle, c'est qu'aucun document ne sort de la pièce."

Bigre. La France se serait-elle convertie à l'espionnage à l'américaine, Big Brother dévoilé par l'ancien sous-traitant de la National Security Agency (NSA) Edward Snowden depuis juin ? Quelques semaines après ses révélations, Le Monde assurait, le 5 juillet, que la France disposait d'un outil de surveillance d'Internet similaire. Un "supercalculateur", situé dans le sous-sol du siège de la DGSE, assurait le quotidien, "stocke les interceptions d'une grande part des communications, mails, SMS, fax, ainsi que toute activité Internet des Français, et les flux entre la France et l'étranger".

 

La ROEM moins bien doté que la NSA

Où en est vraiment la France dans le renseignement technique, affublé du nom barbare de ROEM (renseignement d'origine électromagnétique)? "On a longtemps été à la traîne, car le renseignement humain était considéré comme plus noble dans la culture française", explique un ancien cadre de la DGSE. La France a désormais rattrapé une partie de son retard. "Elle est en première division sur ces technologies, dans le sens où nous maîtrisons tous les modes d'interception (mobiles, Internet, communications satellites…), assure Eric Denécé, directeur du Centre français de recherche sur le renseignement (CF2R). Mais nous restons à des années-lumière des moyens de la NSA, ou même du Government Communications Headquarters britannique, le GCHQ."

De fait, le GCHQ emploie 6.000 spécialistes des écoutes, quand la direction technique de la DGSE ne s'appuie que sur 1.100 employés, auxquels il faut ajouter les spécialistes de la Direction du renseignement militaire (DRM), soit environ 700 personnes. Quant à la NSA, c'est un monstre : elle disposerait de 55.000 employés, avec un budget annuel de 10,8 milliards de dollars, selon Edward Snowden, soit quatorze fois plus que le budget de la DGSE (600 millions d'euros), aux attributions pourtant beaucoup plus larges.

 

Des antennes satellites en Dordogne et dans les Pyrénées-Orientales

"Le renseignement français fait du bon boulot avec ses moyens", veut se rassurer Louis Caprioli, ancien patron de l'antiterrorisme à la Direction de la surveillance du territoire (DST), désormais conseiller au cabinet de gestion des risques GEOS. "Le renseignement français a le meilleur rapport coût-efficacité du monde occidental", appuie Eric Denécé.

La France dispose notamment d'un large réseau de stations d'écoute dotées d'antennes satellites, parfois surnommé Frenchelon, en référence au réseau Echelon américain (voir carte ci-dessus). Les sites les plus connus sont ceux de Domme (Dordogne) et Saint-Laurent-de-la-Salanque (Pyrénées-Orientales). Mais la DGSE profite aussi de stations à Kourou (idéalement placée pour écouter les Etats-Unis), en Nouvelle-Calédonie, à Mayotte et dans plusieurs bases à l'étranger (Abou Dhabi, Djibouti).

 

"Nous stockons bien évidemment tous les mots de passe"

BEM Dupuy de Lôme - crédits Thales

BEM Dupuy de Lôme - crédits Thales

Le renseignement français peut aussi compter sur les capacités d'écoute électronique des équipements militaires français, notamment les six sous-marins nucléaires d'attaque, le navire espion Dupuy-de-Lôme, ou les deux avions Transall Gabriel bardés d'électronique. La Direction générale de l'armement (DGA) dispose également de quatre microsatellites d'écoute lancés en 2011, la constellation Elisa, qui préfigurent le système d'écoute électromagnétique Ceres prévu vers 2020.

La France n'est pas dépourvue non plus dans la surveillance du Web. "A la suite des préconisations du Livre blanc de 2008, nous avons pu développer un important dispositif d'interception des flux Internet", reconnaissait l'ancien patron de la DGSE Erard Corbin de Mangoux devant les députés de la commission de la Défense, le 20 février. Le directeur technique de la DGSE, Bernard Barbier, est allé plus loin en septembre 2010, lors d'un colloque évoqué par le journaliste Jean-Marc Manach dans son blog : il affirmait que la DGSE avait "la meilleure équipe de cryptomathématiciens" de France, qu'elle pouvait pénétrer sans problème les ordinateurs pas assez sécurisés. "Nous stockons bien évidemment tous les mots de passe, nous avons des dictionnaires de millions de mots de passe", assurait même Bernard Barbier.

 

Un "data-center" implanté dans les Yvelines

De quoi accréditer la surveillance généralisée d'Internet évoquée par Le Monde ? La DGSE, selon la lettre Intelligence Online, dispose d'un nouveau data center "de 100 mètres de long sur 10 de large" dans les Yvelines, près des Alluets-le-Roi, sur le site d'un ancien bunker allemand. Mais les spécialistes sont sceptiques sur la possibilité d'interceptions systématiques.

"Le réseau téléphonique français est bien plus décentralisé qu'aux Etats-Unis, ce qui suppose des moyens énormes pour en surveiller l'intégralité, indique Kavé Salamatian, professeur d'informatique à l'université de Savoie. Contrairement aux Etats-Unis, la France n'a pas les moyens d'une telle surveillance généralisée, en aveugle. En gros, on peut faire de la pêche à la ligne sur des sujets précis, mais pas au chalut."

 

Le rôle stratégique d'Alcatel Submarine Networks

Pas si grave puisque la France dispose d'un moyen efficace de scanner le trafic Internet international à moindre coût : la surveillance des câbles sous-marins en fibre optique, par lesquels transite une bonne partie des données. Edward Snowden a ainsi dévoilé que les Américains et les Britanniques ne se privaient pas de se brancher sur ces câbles. Selon deux familiers de la DGSE, la France les "scanne" aussi allègrement. "On aurait tort de se priver, Alcatel est le leader mondial de la pose de câbles", s'amuse l'un d'eux.

Voilà qui explique peut-être pourquoi les rumeurs de cession de cette activité, Alcatel Submarine Networks, ont immédiatement mobilisé le gouvernement qui, par la voix de la ministre Fleur Pellerin, a insisté en janvier sur un nécessaire "ancrage national", avec une possible entrée au capital du Fonds stratégique d'investissement. Techniquement, la manœuvre est facile : "Il suffit de mettre un petit équipement, un splitter optique : c'est très peu cher, ça dure trente ans, et c'est totalement indiscernable", souligne Kavé Salamatian. Une telle opération est possible aux points d'"atterrissage" des câbles, en Bretagne (Lannion, Penmarc'h) ou en Provence (Marseille). Face au monstre américain, la France a encore quelques arguments.

 

A DECOUVRIR La carte de toutes les stations d'écoute qu'utilisent les services français

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22 septembre 2013 7 22 /09 /septembre /2013 00:01
Quelle consolidation pour notre industrie d’armement et de défense ? - 14 octobre 2013

20 septembre 2013 club-participation-progres

 

Colloque sous le haut patronage de Jean-Louis CARRERE, Président de la Commission des Affaires étrangères, de la défense et des forces armées du Sénat
en collaboration avec la Revue Défense Nationale
 

Le lundi 14 octobre 2013, à  8 h 45
Palais du Luxembourg  -  Salle Clémenceau
15 rue de Vaugirard
75 PARIS 6e

 

PROGRAMME

 
8h45 - Accueil par Alain RICHARD, Sénateur, Ancien Ministre de la Défense
 
Présidence et animation du colloque par Christian HARBULOT,
Directeur de l’Ecole de Guerre Economique
 
Matinée  9h
 
I.- PARTIE : Panorama de l’état des lieux en matière de consolidation de notre industrie d’armement et de défense
Intervention introductive 
« Le contexte stratégique après le Livre Blanc »
Par Bruno TERTRAIS, Maître de Recherche, Fondation pour la Recherche Stratégique (FRS)

 
Table ronde n°1 : Où en est la demande ?
Général de division(2S) Henri PARIS, (Docteur en droit, diplômé de Sciences-Po, Politologue et Géostratège.  Président de Démocraties)
Général d’Armée Aérienne  Jean-Robert MORIZOT (Ancien Sous-Chef  Plans de l’Etat-Major des Armées)
Général de Brigade Pascal ROUX (Directeur Capacités à l’EMUE Bruxelles)
 
Table ronde n°2 : Où en est l’offre ?
Contre-Amiral (2S) Jean DUFOURCQ (Rédacteur en Chef de la Revue Défense Nationale, Membre de l’Académie de Marine)
Aude-Emmanuelle FLEURANT (Directrice, Armement et économie de défense à l’IRSEM, Ecole Militaire)
Jean-Pierre MAULNY (Directeur Adjoint IRIS)
Hélène MASSON (Maître de Recherche, pôle défense et industries – Fondation Pour la Recherche  Stratégique FRS)
Alexandre VAUTRAVERS (Directeur du département des relations Internationales de l’Université Webster de Genève – Rédacteur en Chef de la Revue Militaire - Suisse)
 
Table ronde n°3 : La cohérence est-elle assurée aujourd’hui entre la demande et l’offre ?
Colonel  Jérôme PELLISTRANDI (Conseiller de rédaction de la Revue Défense Nationale)
IGA Jean-Pierre DEVAUX (Directeur de la stratégie – Direction Générale de l’Armement  DGA)
Alain RICHARD (Sénateur – Ancien Ministre de la Défense)
Michel DECHELOTTE (Directeur des Affaires institutionnelles SAFRAN)
 
12h30  -  14h   - Pause Déjeuner
 
Après-midi  14h
 
II.- PARTIE : Quelles perspectives et quelles orientations sont à prévoir et à promouvoir pour   consolider notre industrie d’armement et de défense ?
 
Intervention introductive « Livre Blanc 2013 et LPM 2014-2019 : des nouveaux contrats opérationnels aux dégradations capacitaires »
Par le Général de division (2S)  Vincent DESPORTES, Professeur Associé à Sciences-Po
 
Table ronde n°4 : Quels impacts attendons-nous des dernières évolutions et initiatives en cours en Europe, à l’OTAN , et dans le monde sur la poursuite des consolidations en  jeu aux niveaux de l’offre et de la demande ?
André DUMOULIN (Attaché à l’Institut Royal Supérieur de défense à Bruxelles- Professeur à l’Université de Liège)
Général de corps d’armée Gilles ROUBY (Représentant militaire permanent français auprès de l’OTAN et l’UE -  Belgique)
 IGA Bernard BESSON (AACHEAr)
 
Table ronde n°5 : Quelles perspectives et quelles orientations pour la poursuite des consolidations en jeu dans les secteurs de l’armement et de la défense ?
Patrice CARDOT (CGARm)
IGA Patrick AUROY (Secrétaire Général Adjoint de l’OTAN en charge des Investissements – Ministère de Défense DGA)
 
Table ronde n°6 : regards croisés sur ces différentes évolutions, initiatives et  perspectives
Olivier JEHIN (Journaliste spécialisé dans les affaires européennes – Bruxelles)
Gert RUNDE (Secrétaire Général de l’ASD  -Aerospace and defence industries Association of Europe– Bruxelles)
Joost VAN IERSEL (Président de la section UEM et politique régionale et de cohésion du CESE  [Comité économique et social européen]  Bruxelles)
 
MESSAGE de Michel BARNIER
Commissaire européen en charge du marché intérieur et des services
 
CONCLUSION GENERALE : Amiral (2S) Alain COLDEFY
Président du Conseil d’Administration du Comité d’études de la défense nationale 
Directeur de la Revue Défense Nationale
 
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21 septembre 2013 6 21 /09 /septembre /2013 21:55
Loi de programmation militaire: restructurations en vue

21 septembre 2013 Par Olivier Fourt - RFI

 

C’est une information RFI : les mauvaises nouvelles ne devraient pas tarder au ministère de la Défense, avec l’annonce des premiers sites qui devront fermer en 2014. C’est le résultat de la Loi de programmation militaire (LPM) avec une nouvelle réforme des armées qui doit conduire à la suppression de 24 000 emplois supplémentaires (6 000 officiers, 9 000 militaires du rang, 9 000 sous-officiers). Il va falloir fermer des bases et dissoudre des régiments. Depuis quelques mois, c’est l’inquiétude particulièrement dans l’armée de Terre qui va devoir, à elle seule, assumer une réduction de format de l’ordre de 12 000 hommes, quatre à cinq régiments seront dissous.

 

Une affaire délicate, à quelques mois des municipales en France

 

Dans certaines régions, la fermeture d’une caserne a un fort impact sur la vie économique locale. Les premières annonces officielles doivent arriver dans les jours à venir. Une fermeture, ce n’est jamais une bonne nouvelle à annoncer. Du coup, le ministère de la Défense se contentera de donner la liste pour 2014, alors que la Loi de programmation militaire court jusqu’en 2019. Mais ça devient quand même urgent, les chefs de corps voudraient avoir un peu de visibilité, parce qu’évidemment, il faudra prévenir leurs personnels assez tôt pour qu’ils puissent s’organiser. Il faut prévoir un déménagement, une reconversion, changer d’école pour les enfants, etc.

 

« Je sais combien c'est difficile, donc je pense qu'il faut ne pas être brutal, nous aurons une pédagogie et un accompagnement très important à cet égard. Il y aura une première série de décisions à la rentrée pour 2014, et je ferais ça de manière très parcimonieuse en évitant au maximum les fermetures, mais il y a en aura », a déclaré le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, lors de la présentation à la presse de la LPM 2014-2019.

 

Les contours de la nouvelle carte militaire française commencent à se dessiner

 

C'est une information RFI : deux régiments de l’armée de Terre vont fermer en 2014. Dans le sud-est, à Carpiagne près de Marseille, le 4e régiment de Dragon (4e RD) va disparaître. Il sera remplacé par le 1er régiment étranger de cavalerie (1er REC) d'Orange. La légion va déménager pour s'installer un peu plus au sud.

 

Dans l'est, c'est le 110e régiment d'infanterie (110e RI) qui est visé. Le problème, c’est qu’il appartient à la brigade franco-allemande (BFA) riche en symboles mais dont les derniers engagements opérationnels remontent aux Balkans, il y a dix ans.

 

Pour faire le compte, après 2015 il faudra donc encore supprimer deux à trois régiments. Dans le sud-ouest, le 3e régiment de parachutistes d'infanterie de marine (3e RPIMa) de Carcassonne devrait en faire les frais.

 

Dans l’est, un ou plusieurs régiments de la 1re brigade mécanisée (1re BM) de Châlons-en-Champagne seraient concernés.

 

Enfin, les drones tactiques de Chaumont du 61e régiment d’artillerie (61e RA) vont rejoindre Etain auprès des hélicoptères du 3e régiment d'hélicoptères de combat (3e RHC) qui accueillerait alors un bataillon d'appuis hélicoptères, un bataillon d'hélicoptères, et un régiment de drones tactiques.

 

La Marine et l’armée de l’Air s’en sortent mieux

 

Côté armée de l'Air, entre 2014 et 2019, on évoque la fermeture de la base de Luxeuil qui compte plus d'un millier d'employés civils et militaires. Les bases d'Orange et de Dijon devraient être restructurées ou disparaître.

 

La Marine, elle, s'en sort bien. Elle devra faire l’économie de 100 postes en 2014 mais est en retard sur la précédente réforme. Elle jouera essentiellement sur les recrutements pour faire baisser ses effectifs.

 

C'est le 30 septembre prochain que le gouvernement lèvera officiellement le voile sur ces mesures.

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21 septembre 2013 6 21 /09 /septembre /2013 21:45
Allègement de la force Serval : départ du SGTIA blindé de Tessalit (Video)

21 sept. 2013 FORCESFRANCAISES

 

Du 1er au 15 septembre, la force Serval a entamé l'allègement de son dispositif avec le départ du SGTIA blindé de Tessalit. Conformément aux décisions du Président de la République, le dispositif militaire français est allégé, tout en conservant la capacité d'appuyer les forces de la MINUSMA et des FAMA. Après le départ d'une centaine de légionnaires du 1er régiment étranger de cavalerie (1er REC) avec une vingtaine de véhicules incluant des AMX10RC et des VBL, la plate-forme de Tessalit compte désormais une centaine de soldats de la force Serval

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21 septembre 2013 6 21 /09 /septembre /2013 20:55
La rentrée sur le thème des grands défis

18/09/2013 Ministère de la Défense

 

Le ministre de la Défense et le ministre délégué ont animé, mardi 17 septembre, le séminaire de rentrée pour présenter notamment les prochaines échéances du ministère.

 

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a réuni mardi 17 septembre 2013, avec le ministre délégué, Kader Arif, l'ensemble des chefs d'état-major et directeurs du ministère pour un séminaire de rentrée en vue d’exposer les grands défis des mois à venir et de présenter l'actualité de la Défense.

 

Ce séminaire a permis un échange ouvert et approfondi sur les prochaines échéances du ministère (examen parlementaire et mise en œuvre de la prochaine programmation militaire, restructurations, actualité internationale et européenne) ainsi que sur trois thèmes de travail qui étaient la communication, la concertation et la rénovation de la gouvernance du ministère.

 

Le ministre était entouré notamment du chef d’État-Major des armées, du délégué général pour l’armement, du secrétaire général pour l’administration, des chefs d’état-major de l’armée de Terre, de la Marine et de l’armée de l’Air, du major-général des armées, du directeur chargé des affaires stratégiques, du directeur des ressources humaines du ministère de la Défense, du chef du contrôle général des armées, du directeur des affaires financières, du directeur de la délégation à l’information et à la communication de la Défense et de ses principaux collaborateurs.

 

Jean-Yves Le Drian a conclu les travaux de cette journée en se déclarant confiant sur l’état d’esprit de tous les responsables : « Nous sommes une seule institution, nous avons une seule mission : le service du pays. »

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21 septembre 2013 6 21 /09 /septembre /2013 16:55
Programme FREMM : portrait de Stéphanie Mest, responsable de production des frégates FREMM

19.09.2013 DCNS

 

A l’occasion de la mise à flot de la FREMM Provence mercredi 18 septembre, rencontre avec Stéphanie Mest, ingénieur responsable de production des frégates FREMM en charge de la supervision des opérations de mise à flot.

 

Stéphanie Mest a 38 ans. Elle a intégré DCNS en 1999 à Lorient comme adjointe du chef de bord du prototype Sawari II, frégate de la classe La Fayette de la Marine royale saoudienne. Forte de ses qualités humaines et professionnelles, elle a connu une évolution rapide au sein du Groupe, devenant dès 2001 chef de bord de la troisième frégate Sawari II et, par la même occasion, la seule femme en France chef de bord dans la construction navale. Stéphanie est aujourd’hui ingénieur responsable de production des frégates FREMM. Elle est à ce titre en charge de la supervision des opérations de mise à flot de la FREMM Provence.

 

Stéphanie, vous qui êtes au centre des opérations pendant la mise à flot, pouvez-vous nous expliquer en quoi cela consiste et pourquoi c’est un événement important ?

Une mise à flot, c’est le premier contact du navire avec son élément naturel, c’est un événement particulièrement émouvant ! DCNS construit les frégates FREMM par « anneaux », entités élémentaires qui, une fois assemblées, formeront l’ensemble du navire. Nous effectuons la jonction entre ces anneaux dans notre forme de construction couverte à Lorient. L’opération de mise à flot consiste à mettre en eau cette forme de construction puis, en ouvrant la porte à clapet de la forme, à guider la frégate, qui flotte alors pour la première fois, jusqu’au quai pour poursuivre sa construction : c’est là notamment que seront installés les mâtures et les systèmes électroniques du navire. La mise à flot est une étape majeure dans la construction du navire, bien sûr, mais également un grand moment de fierté pour tous les collaborateurs qui y ont travaillé. C’est donc à la fois un jalon industriel et un « rite de passage » à forte valeur symbolique.

 

Quel est votre rôle le jour de la mise à flot?

Je coordonne l’ensemble des activités techniques en m’assurant du bon déroulement de l’opération. Je suis en charge de donner le « top départ » de la mise en eau de la forme et le « top départ » de la sortie de la frégate. La cérémonie de mise à flot se déroule en deux temps : une fois la marée haute, le bassin de la nef de construction est rempli d’eau. Ensuite, un remorqueur devant, un remorqueur derrière, la frégate franchit la porte pour rejoindre son nouveau poste à quai. C’est une grosse responsabilité et je n’ai pas le droit à l’erreur ! La cérémonie a lieu en présence de tous les acteurs du programme : collaborateurs et clients peuvent voir le navire quitter la forme et prendre la mer pour rejoindre le quai d’armement. Pour être sûre que tout soit prêt le jour J, je supervise en amont la préparation opérationnelle de l’événement : je m’assure notamment avec le chef de bord que la frégate est bien apte pour être mise à flot.

Voir la vidéo de la mise à flot

 

Comment avez-vous accédé à ce poste à responsabilité ?

La construction navale militaire est une tradition familiale. Mon père travaillait à l’arsenal de Brest et j’ai toujours été attirée par l’industrie navale. Après une classe préparatoire Math sup’ Math spé, j’ai intégré une école d’ingénieurs, l’ENSTA Bretagne, spécialité architecture navale. J’ai rejoint DCNS à ma sortie de l’école et j’ai eu la chance de rapidement devenir chef de bord, sur la dernière frégate du programme Sawari II puis sur la deuxième frégate de la série Horizon*, la frégate Chevalier Paul. L’exercice de cette fonction, de 2001 à 2008, m’a beaucoup appris. Le chef de bord, c’est un peu le chef d’orchestre de la construction du navire : il s’assure du pilotage de l’ensemble des opérations de construction ainsi que de la santé et sécurité du travail des collaborateurs sur le chantier. Il faut écouter les gens, faire preuve de bon sens et réussir à faire travailler différents corps de métier ensemble. Diplomatie, humilité et passion : telles sont selon moi les clés de la réussite. Ces qualités me sont aujourd’hui indispensables pour assurer le suivi de la production du programme FREMM.

 

Pour en savoir plus sur la mise à flot de la FREMM Provence : cliquez ici

 

* Le programme Horizon porte sur la réalisation de quatre frégates de défense aérienne de 7 000 tonnes environ (deux pour la Marine nationale et deux pour la Marine italienne). Ce programme est le fruit d’une coopération franco-italienne pour la réalisation des quatre navires. La frégate Chevalier Paul, deuxième frégate de la série, a été réceptionnée par la Marine nationale en décembre 2009.

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21 septembre 2013 6 21 /09 /septembre /2013 16:55
Loi de programmation : bras de fer entre DCNS et la DGA

La loi de programmation militaire fragilise un millier d\'emplois, selon Patrick Boissier, le patron de DCNS.

 

20.09.2013 Par Alain Ruello – LesEchos.fr

 

Les grands industriels sont inquiets des conséquences sociales. Les propos de DCNS devant les députés fortement critiqués à la DGA.

 

Auditionnés depuis vendredi par la commission de la Défense de l'Assemblée nationale, les PDG des grands fournisseurs de l'armée ont dressé un tableau sombre des années à venir, faute d'une marge de manoeuvre financière suffisante dans la prochaine loi de programmation militaire. Mais l'un d'entre eux a visiblement raté son oral, et pas vis-à-vis des députés.

 

Au sein de la DGA, les propos tenus mercredi par Patrick Boissier, le patron de DCNS, ont laissé des traces, au point de tendre sérieusement les relations entre le groupe naval militaire et son client numéro un. Défaut d'anticipation, volonté de créer un rapport de forces, manque d'efficacité à l'exportation, absence de projet d'alliance : les critiques fusent. « Mordre la main de celui qui apporte plus de 70 % du chiffre d'affaires, c'est assez peu élégant, mais on est habitué », résume un responsable, passablement remonté.

 

Diable ! Qu'a dit Patrick Boissier pour mériter un tel retour de bâton ? Il a chiffré les surcoûts financiers et l'impact sur l'emploi des réductions de cadences prévues sur deux gros programmes du groupe, les sous-marins Barracuda et les frégates multimissions FREMM. Au total, la facture peut grimper jusqu'à 1,2 milliard d'euros et menacer un millier d'emplois (« Les Echos » d'hier).

 

Conséquences sociales

 

Avec plus ou moins de détails, les autres PDG auditionnés n'ont pas caché non plus que la loi de programmation aura (où a déjà, dans le cas de Thales) des conséquences sociales. Mais pour DCNS, la pilule ne passe pas à la DGA. Déjà, la séance plénière des universités d'été de la Défense, mardi à Pau, avait été l'occasion d'une passe d'armes entre Patrick Boissier et Laurent-Collet Billon, le délégué général pour l'armement.

 

Même si la LPM préserve les bureaux d'études et entend limiter la casse industrielle, « on a toujours dit que les réductions de programmes entraîneraient des conséquences sur l'emploi. Patrick Boissier aurait dû l'anticiper », poursuit-on au sein de la DGA. En clair, il n'y aura pas un euro de plus. Vouloir défendre son volume d'activité est donc illusoire.

 

La critique porte aussi sur la performance de DCNS à l'export. La corvette Gowind ne s'est vendue qu'une fois, en Malaisie. Même chose pour la FREMM (lire ci-dessous). Le « percolage » avec Thales, actionnaire à 35 %, n'a pas eu lieu. En clair, DCNS ne s'appuie pas assez sur les équipes de son actionnaire dans le monde. Quant au projet de société de location pour aider à vendre des navires à l'étranger, « c'est complètement bidon. Il y a bien une réflexion, mais c'est uniquement pour voir si la France aurait intérêt à louer certains matériels ».

 

Contacté, DCNS n'a pas souhaité commenter..

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21 septembre 2013 6 21 /09 /septembre /2013 16:30
Liban : une relève de 600 soldats français de la FINUL convoyée par le BPC Tonnerre

20/09/2013 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord. - Défense globale

 

Six cents soldats de la 9e BIMa sont partis ce vendredi matin de Toulon à bord du BPC Tonnerre, à destination du Liban.

 

Ils relèvent pour six mois une bonne partie des 900 casques bleus français engagés en permanence au sein de la FINUL, la Force intérimaire des Nations unies au Liban.

 

Deux cents soldats du RICM (infanterie chars de marine) de Poitiers forment le gros de l'effectif, avec l'état-major et le chef de corps, le colonel Loïc Mizon. Trois escadrons de commandement et de logistique, d'éclairage et d'investigation, d'aide à l'engagement intégreront la force d'intervention de réserve (Force Commander Reserve) de la FINUL, la principale force de dissuasion et de coercition de la mission. La FCR est basée à Dayr Kifa dans le sud mais peut appuyer tout contingent onusien ou libanais sur le territoire.

 

Les Poitevins sont accompagnés d'une grosse compagnie VBCI du 92e RI (infanterie) de Clermont-Ferrand mais aussi d'éléments du 6e RG (génie) d'Angers, du 4e RMat de Nîmes et d'une section défense sol-air Mistral du 11e RAMa (artillerie de marine) de Saint-Aubin-du-Cormier.

 

Si certains éléments ont rejoint le Liban en avion, la relève s'effectue par voie maritime grâce au BPC Tonnerre, commandé par le capitaine de vaisseau François Majoufre. Pour des raisons de sûreté mais aussi pour des motifs économiques... Ils devraient débarquer dans le port de Tyr.

 

Les tensions syriennes font de cette mission onusienne une force essentielle pour maintenir un équilibre dans la région. Le général français Jean-Jacques Toutous est depuis le 1er août le chef d'état-major de la FINUL.

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21 septembre 2013 6 21 /09 /septembre /2013 12:30
Liban : mis en place de la relève du mandat Daman XIX par le BPC Tonnerre

20/09/2013 Sources : EMA

 

Le 20 septembre 2013, à Toulon, le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Tonnerre a appareillé en direction du Liban. Il transporte près de 600 militaires. Appartenant au régiment d’infanterie Chars de Marine (RICM) et au 92e régiment d’infanterie, ils sont désignés pour relever le mandat XIX de l’opération DAMAN et poursuivre la mission des forces françaises au Liban.

 

La France est l’un des principaux pays contributeurs à la FINUL. Les militaires français présents au Liban sont déployés dans le cadre de l’opération DAMAN, nom de la participation française à cette mission de l’ONU. Ils agissent particulièrement au sein de la FINUL, particulièrement au sein de la « Force Commander Reserve » (FCR). Ce détachement confère au force commander une capacité de dissuasion, de réaction et de coercition. Robuste, souple, réactive, elle constitue une véritable force décisive au service de la paix au Sud Liban. Parallèlement, la FCR entretient une coopération étroite avec les FAL, tant lors de patrouilles communes que lors d’entraînements conjoints.

 

Une vingtaine de militaires arment par ailleurs des postes au sein de l’état-major de la FINUL.

Liban : mis en place de la relève du mandat Daman XIX par le BPC Tonnerre
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21 septembre 2013 6 21 /09 /septembre /2013 11:55
DCNS va devoir ajuster son organisation

20 septembre 2013 Yann BESSOULE - entreprises.ouest-france.fr

 

Le gouvernement demande au constructeur d'étaler la livraison de frégates et de sous-marins nucléaires.

 

La loi de programmation militaire (LPM) pour les années 2014-2019, présentée en août par le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, agite beaucoup les industriels du secteur. Le gouvernement a décidé de consacrer 190 milliards d'euros à la défense pour les six prochaines années. Problème, la défense a toujours servi de variable d'ajustement budgétaire. Et ce sont ses entreprises qui trinquent. Voilà ce que répètent actuellement les PDG concernés aux parlementaires qui devraient examiner le projet de loi à partir de fin octobre.

Deux grands programmes à réviser

 

Mercredi, Patrick Boissier s'est exprimé devant la Commission de la Défense de l'Assemblée nationale. Pour le PDG de DCNS (13 800 salariés) « la loi préserve l'essentiel. Mais après, il n'y a plus aucune marge de manoeuvre ». En clair, si l'exécution de la future LPM est respectée, le groupe d'armement naval ne souffrira pas trop. Le problème, c'est que les LPM sont rarement respectées...

 

D'ores et déjà, DCNS va devoir ajuster l'organisation de ces deux grands programmes : la construction de onze frégates multi-missions (Fremm) à Lorient et de six sous-marins nucléaires d'attaque (SNA) à Cherbourg. La livraison des bâtiments va être étalée dans le temps. Normalement, six Fremm (600 millions l'unité) doivent être livrées pour 2019 à raison d'une tous les dix mois ; ce sera 14 mois. Surcoût ? Le prix d'une frégate. Et un impact possible sur « 500 personnes le bassin d'emploi de Lorient ». Les six SNA (programme de 8,6 milliards) seront décalés de six mois (pour le premier) à deux ans (pour le dernier). Un surcoût de 300 millions et un impact sur 500 personnes.

 

DCNS estime pouvoir passer ce cap. À condition de trouver des commandes à l'export. Et, surtout, que la LPM soit exécutée au cordeau. D'où la pression qu'a mise Patrick Boissier aux députés.

 

(1) 64 % État, 35 % Thales, 1 % salariés.

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21 septembre 2013 6 21 /09 /septembre /2013 11:45
Tchad : Exercice de sauvetage d’un pilote éjecté.

20/09/2013 Sources : EMA

 

Le 5 septembre 2013, les militaires de la force Epervier ont conduit un exercice de sauvetage terrestre au Nord de N’Djamena, au Tchad.

 

Il est 07h45 lorsque l’alerte se déclenche. Un pilote d’avion s’est éjecté de son appareil, il est blessé au sol dans une zone hostile. Un PC « Search and Rescue » (SAR) est immédiatement armé afin de coordonner les opérations de recherches et de sauvetage. Il décide d’engager un Hercule C130 sur la zone de crash. Les coordonnées transmises par le pilote juste avant son éjection permettent de parachuter une équipe de sauvetage terrestre (SATER) et du matériel de survie.

 

Une fois au sol, l’équipe de sauvetage prend contact avec le pilote, l’authentifie et effectue un premier bilan sanitaire. Pendant ce temps, sur la base de Kossei, une équipe médicale, composée d’un médecin et de deux infirmiers, embarque dans un hélicoptère Puma, configuré pour le transport de blessés. L’authentification du pilote étant positive, le Puma peut décoller. L’équipe médicale est rapidement déposée au sol en vue de pour prodiguer les premiers soins et conditionner le blessé pour un rapatriement par hélicoptère. L’équipe SATER assure la protection des médecins jusqu’à l’embarquement du pilote.

 

L’exercice s’est terminé une fois l’exfiltration des équipes SATER et sanitaire sur la base de Kossei.

 

Les exercices SATER sont réguliers au Tchad. Ils sont indispensables au maintien des qualifications des équipages et à la bonne coordination des différentes unités impliquées en cas de situation critique.

 

Les militaires de la force Épervier assurent deux missions permanentes : ils apportent un soutien aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes, conformément à l’accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad et sont ne mesure de garantir la sécurité des ressortissants français résidant au Tchad.

Tchad : Exercice de sauvetage d’un pilote éjecté.Tchad : Exercice de sauvetage d’un pilote éjecté.Tchad : Exercice de sauvetage d’un pilote éjecté.
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21 septembre 2013 6 21 /09 /septembre /2013 11:35
Nouvelle-Calédonie : exercice Tafakula 2013 au royaume des Tonga

20/09/2013 Sources : EMA

 

Du 30 août au 14 septembre 2013, une section du régiment d’infanterie de marine du Pacifique (RIMaP) des forces armées de la Nouvelle-Calédonie (FANC) a participé à l’exercice tongien Tafakula.

 

La section du RIMaP a été engagée aux côtés d’une section locale des HMAF « His Majesty’s Armed Forces », et d’une section d’US marines, issue du contingent américain tournant stationné à Darwin, en Australie. Le détachement français était renforcé par une équipe du service de santé des FANC qui a assuré le soutien sanitaire de tous les participants de l’exercice et dispensé des soins au profit du personnel du camp militaire tongien de Taliai

 

La première semaine a été consacrée à l’entraînement, à l’instruction et au sport, afin d’approfondir la connaissance mutuelle, de partager les procédures et savoir-faire propres à chaque nation. Des échanges de groupes de combat entre les sections ont permis de renforcer la cohésion des participants. Cette phase de l’exercice s’est achevée par une séance de tir aux armes légères d’infanterie sur l’île de Motutapu, située à une heure de navigation de la capitale Nuku’Alofa. La section du RIMaP a pu, à cette occasion, utiliser l’armement des autres détachements et montrer ses méthodes de travail, notamment dans le domaine du tir de combat.

 

Le scenario de l’exercice, qui s’est déroulé lors de la deuxième semaine, simulait une opération d’assistance humanitaire faisant suite à une catastrophe naturelle. Après avoir évacué la population située sur une zone touchée par un tsunami, chaque section a mené des actions de sécurisation dans son secteur de responsabilité. L’exercice s’est achevé par une manœuvre de combat interalliée de niveau compagnie.

 

Ces deux semaines ont permis de renforcer les liens entre les militaires des trois nations ainsi que la coopération interalliée.

 

Les FANC constituent le point d’appui central du « théâtre Pacifique» avec un dispositif interarmées centré sur un groupement tactique interarmes (GTIA) et les moyens de projection associés. Avec les forces armées en Polynésie Française (FAPF), dispositif interarmées à dominante maritime, les FANC ont pour principale mission d’assurer la souveraineté de la France dans leur zone de responsabilité, d’animer la coopération régionale et d’entretenir des relations privilégiées avec l’ensemble des pays riverains de la zone pacifique. Dans le cadre de leur mission, les FANC engagent régulièrement leurs moyens pour des opérations d’aide aux populations, en appui des autres services de l’Etat.

Nouvelle-Calédonie : exercice Tafakula 2013 au royaume des TongaNouvelle-Calédonie : exercice Tafakula 2013 au royaume des Tonga
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20 septembre 2013 5 20 /09 /septembre /2013 22:47
Afghanistan : déclenchement du plan MASCAL

20/09/2013 Sources : EMA

 

Le 10 septembre 2013, en fin d’après-midi, les équipes médicales de l’hôpital militaire de l’aéroport international de Kaboul (Rôle 3 KAIA) ont déclenché le plan MASCAL (mass casualties) suite à l’explosion d’un IED (improvised explosive device) au passage d’un bus faisant plusieurs victimes civiles.

 

Le médecin-chef du Rôle 3 de KAIA a été prévenu de l’arrivée imminente de blessés civils suite à une demande de coopération émanant du Rôle 2 américain situé près de Ghazni, au Sud-Ouest de Kaboul, où la prise en charge a débuté.

 

Rapidement, l’équipe médicale a été informée du nombre de victimes, du degré de gravité des blessures ainsi que des soins qui ont déjà été administrés par le Rôle 2 américain. Après concertation avec l’anesthésiste-réanimateur de garde, le médecin-chef de l’hôpital a décidé de déclencher le plan MASCAL qui prévoit le rappel de tout le personnel de l’hôpital pour faire face à un afflux saturant de blessés.

 

Très rapidement, le personnel médical a regagné son poste, préparant et vérifiant son matériel. Peu de temps après, deux hélicoptères Black Hawks transportant chacun trois blessés se sont posés sur l’aéroport, à moins de 200 mètres de l’entrée des urgences où le chirurgien viscéral et le réanimateur ont effectué, ce que les médecins appellent, le triage des blessés. Les différentes équipes médicales (française, tchèque, américaine et allemande) ont ensuite rapidement évalué la gravité des blessures des différents patients et par conséquent l’ordre de passage au bloc opératoire. Une heure et demie plus tard, deux patients étaient opérés au bloc chirurgical, un autre était placé en réanimation pour être opéré dès que possible et deux autres étaient hospitalisés. Le sixième est décédé peu de temps après son arrivée au Rôle 3.

 

Le plan MASCAL est une procédure mise en application pour faire face à un afflux massif ou saturant de blessés. Son déclenchement relève de la responsabilité du médecin-chef du Rôle (2 ou 3). Il prend en compte non seulement le nombre de victimes annoncé mais également la gravité ou la catégorisation des blessés.

 

Le Rôle 3 de Kaboul est une structure multinationale sous commandement français qui se compose d’une centaine de personnes. Environ 90 militaires français arment cet hôpital, la majorité appartenant au Service de santé des armées (SSA). Cet  hôpital médico-chirurgical est capable de déployer simultanément 3 équipes chirurgicales. Ses missions sont en priorité le soutien aux forces de la FIAS (Force Internationale d’Assistance et de Sécurité), mais il peut également  accueillir du personnel des forces armées et de la police afghane. Il assure également le soutien aux différentes organisations gouvernementales et non gouvernementales, ainsi que l’aide à la population locale.

 

500 militaires sont chargés de poursuivre l’engagement français jusqu’à la fin de la mission de l’ISAF en 2014, à travers notamment le commandement de l’aéroport de KAIA, le fonctionnement de l’hôpital médico-chirurgical militaire français de KAIA, des missions de formation au profit de l’armée nationale afghane, la participation aux fonctions d’état-major dans les structures de l’ISAF et le commandement du laboratoire européen contre-IED.

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