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18 septembre 2013 3 18 /09 /septembre /2013 18:50
L'OTAN et le général Paloméros : " Les Etats-Unis et l'Europe sont d'accord pour une Alliance Atlantique plus équilibrée "

18.09.2013 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord - Défense globale

 

Le général Jean-Paul Paloméros, commandant suprême allié Transformation (SACT) à Norfolk depuis un an (le 25 septembre 2012), en remplacement du général Abrial, était ce mercredi l'invité de l'association des journalistes de défense à Paris.

 

Seulement, le numéro 2 militaire de l'OTAN est resté la main sur le frein de l'actualité, notamment syrienne et française (au grand dam des journalistes), se contentant de dresser les chantiers d'avenir de l'Alliance Atlantique. Ce qui est, après tout, son métier.

 

Transformation

 

" Le commandement allié Transformation n'est pas chargé de prédire l'avenir mais essaie de le rendre possible. D'être bien préparé face aux nouvelles menaces. C'est sa principale mission avec la sécurité coopérative et les retours d'expérience. "

 

Sommet de l'OTAN 2014

 

" Un des débats au prochain sommet de l'OTAN en 2014 sera la question du partage des tâches et des charges au sein de l'Alliance Atlantique. Les Etats-Unis et l'Europe sont d'accord pour une Alliance plus équilibrée. Equilibrée des deux côtés de l'Atlantique et au sein de l'Europe au sens large, de l'Islande à la Turquie. C'est comme ça que nous construirons l'Alliance de demain avec la volonté de construire une défense européenne, à l'exemple des accords de LancasterHouse entre la France et la Grande-Bretagne. Il faut un équilibre entre les pays, une harmonisation capacitaire pour qu'il y ait le moins de trous possible dans la raquette. Concernant l'Europe, quelle part de la tâche veut-elle remplir ? "

 

Conseil européen de décembre consacré à la Défense

 

" Nous le suivrons avec attention. On verra si l'Europe, dont 22 pays sont membres de l'OTAN, construit une défense européenne pour rééquilibrer le partage des charges et des responsabilités, comme le souhaitent les Américains qui se recentrent sur le Pacifique. "

 

La place de la France dans l'OTAN

 

" La France a pris toute sa place au sein de l'Alliance. Une mise au clair qui a repositionné notre pays et les événements, en Libye et en Afghanistan, ont prouvé sa pertinence. La France a montré sa volonté et ses capacités, marquées par l'attribution du commandement que j'assume. La France ne montre pas de déficits capacitaires importants. Mais ce déficit ne peut que s'accroître. "

 

Budgets contraints et préparation des forces

 

" Il faut apporter une réponse budgéraire. 2% (du PIB consacré à la Défense), c'est un Graal pour la plupart des pays. Il faut donc regarder les budgets des uns et des autres et tenter de rééquilibrer en faveur de la préparation des forces. Comment convaincre les dirigeants qu'une partie des dépenses moindres en opérations soit réinvestie pour l'avenir et l'entraînement ? C'est ça l'enjeu. Il faut donc voir ce que les pays sont prêts à apporter dans la corbeille de l'Alliance. Quels sont les pays qui pourront et voudront. La France a montré une attitude souveraine au Mali. C'est une réponse. Mais tous les pays de l'Alliance ne peuvent avoir la même démarche. C'est ce qu'on prépare au travers de la smart defence à l'OTAN et du pooling and sharing de l'Union européenne. On travaille avec l'Agence européenne de défense pour mettre en place des synergies. "

 

Afghanistan

 

" Nous sommes en train de faire un tour de force extraordinaire avec la formation de l'armée nationale afghane. Certes, on ne peut pas être hyper optimiste. Il reste d'énormes problèmes, les forces d'opposition sont toujours très fortes. D'un autre côté, il y a des progrès. On donne une chance à ce pays, à la paix. On réfléchit au rôle des forces alliés, 50 pays bien au-delà de l'OTAN, pour le futur. Quel niveau de forces garde-t-on ? Il faut assurer une continuité pour ne pas perdre tous les bénéfices. Nos pays partenaires sont prêts à continuer. "

 

Mali

 

" J'ai d'abord ressenti la fierté d'être français dans un pays qui peut décider une action pareille et a les moyens adaptés même s'il faut les moderniser. Cette très belle action illustre aussi l'importance de la coopération internationale qui a apporté plus qu'un complément, mais un véritable soutien militaire. "

 

Syrie

 

" L'OTAN n'intervient dans la gestion des crises que si on lui demande et en vertu d'engagements internationaux. En revanche, l'OTAN a un devoir de protection de ses alliés. C'est ce qu'on fait en Turquie avec le déploiement de batteries américaines et néerlandaises de missiles Patriot. "

 

Projet Joint ISR (intelligence, surveillance et reconnaissance)

 

Le général Paloméros a évoqué le projet otanien Joint ISR de surveillance combinée, basé entre autres sur le développement de drones AGS (Alliance Ground Surveillance), basé sur le Global Hawk HALE (haute altitude, longue endurance) de la firme américaine Northrop Grumman.

 

" Les informations de ces systèmes seront précieuses avec radar aéroporté, informations par tout temps et résolution assez précise pour donner du renseignement. Le centre opérationnel au sud de la Sicile (Sigonella) permettra de surveiller le bassin méditerranéen. Ce ne sera pas le seul. Ce projet AGS est un pilier mais pas l'unique. La France et la Grande-Bretagne proposent une autre composante drone. On peut récuser les moyens mais à un moment, il sont tellement évidents (allusion de l'ancien CEMAA au retard français en matière de drones...). Il faut aussi intégrer dans ce programme les avions de patrouilles maritimes, les capacités satellitaires, la reconnaissance à distance, les capacités humaines... "

 

L'avenir de l'Alliance atlantique

 

" Je viens de présenter à Bruxelles une analyse stratégique pour le futur, une réflexion entre les pays membres, les organisations internationales, pas otano-centrée. L'axe de travail de demain, ce sont les forces connectées comme je l'imagine.

 

Comment faire prendre conscience à nos peuples ce qu'est l'Alliance et ce qu'elle peut apporter à la sécurité collective ? Nos sociétés vivent peut-être dans le sentiment d'une paix durable et éternelle, qui me semble être un mythe. "

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18 septembre 2013 3 18 /09 /septembre /2013 17:55
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

18/09/2013 Michel Cabirol – Latribune.fr

 

Le plan de relance de l'économie du gouvernement Fillon lancé en 2009 pour limiter les effets de la crise a eu un effet intéressant pour le ministère de la Défense. Sa réalisation est dans l'ensemble satisfaisante, estime un rapport du ministère de la Défense.

 

Quel bilan pour le secteur de la défense du plan de relance de l'économie (PRE) du gouvernement Fillon lancé en 2009 pour limiter les effets de la crise, notamment en préservant l'emploi ? Personne n'avait fait un bilan, le Comité des prix de revient des fabrications d'armement (CPRA), un organisme du ministère de la Défense, l'a fait. Le volet Défense du PRE a joué, pour les quelque 25 entreprises maîtres d'œuvre qui ont contribué à sa réalisation, « le rôle qui lui avait été dévolu de soutien de l'activité et de l'emploi ». Finalement, une bonne vieille politique keynésienne a toujours des effets positifs non négligeables.

 

« Un impact a pu être constaté en matière d'emploi, puisque 5.600 emplois équivalents temps pleins ont été identifiés chez les industriels majeurs pour répondre au plan de charge créé par le PRE », constate ainsi le CPRA, pourtant très critique dans la plupart de ses rapports. Sans compter l'emploi pour les sous-traitants, qui n'a pas été pris en compte par le CPRA.

 

28 opérations lancées par le ministère de la Défense

 

Défense : le plan de relance de 2009 a sauvé au moins 5.600 emplois chez les industriels de l'armement

Dans le cadre du PRE, le ministère avait décidé du choix de 28 opérations, dont six d'entre elles (3e BPC, cinq hélicoptères Caracal, dernières livraisons du VBCI, livraison avancée de trois Rafale, satellite Syracuse et quatre engins de débarquement amphibie-EDA-R) ont bénéficié des trois quarts des crédits. Trois opérations n'étaient même pas prévues dans l'actuelle loi de programmation militaire 2009-2014 (Caracal et blindés Aravis), ou étaient seulement programmée en fin de LPM suivante (BPC).

 

Défense : le plan de relance de 2009 a sauvé au moins 5.600 emplois chez les industriels de l'armement

Certains programmes ont connu soit une accélération de leur production (Rafale, VBCI, petits véhicules protégés-PVP), soit une anticipation de commandes (BPC et EDA). Certains ont permis d'équiper les troupes en opérations extérieures, notamment en Afghanistan. Près d'une dizaine d'opérations relevaient d'un programme à effet majeur (BPC, Rafale, Caracal, PVP, VBCI, pré-développement de Musis, rétrofit du Falcon AUG…) tandis que les autres étaient de plus petites opérations.

 

Un bilan « intéressant »

 

Selon le CPRA, le plan de relance a eu « un effet intéressant pour le ministère de la défense et sa réalisation est dans l'ensemble satisfaisante ». Il a également « bénéficié d'une bonne complémentarité entre les structures chargées de son animation et de son déroulement, notamment le comité de pilotage interministériel et la direction générale de l'armement ». Toutefois, étant donné son caractère exceptionnel, estime le CPRA, « il est difficile d'en tirer des enseignements pour la conduite des programmes d'armement classiques ».

 

Défense : le plan de relance de 2009 a sauvé au moins 5.600 emplois chez les industriels de l'armement

Pour un tiers des opérations, il a conforté un financement qui aurait été insuffisant, pour le Rafale et le VBCI notamment. Pour les deux tiers restants, il a servi à des opérations nouvelles, utiles notamment pour l'Afghanistan, l'Aravis ayant remplacé l'AMX 10P. En outre, « l'exigence de rapidité d'exécution a été respectée », estime le CPRA. Mais, bémol, « dans certains cas elle a conduit à ne pas prévoir le maintien en condition opérationnelle des équipements acquis grâce au PRE, alors que ce dernier aura un poids financier important dans le futur ».

 

Moins de concurrence

 

La recherche de concurrence a été « volontairement restreinte dans certaines opérations » pour respecter les délais. « Ce qui a pu entraîner une moins bonne maîtrise des coûts », fait observer le CPRA.

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18 septembre 2013 3 18 /09 /septembre /2013 17:55
Conférence « Comment vit-on à bord d’un sous-marin ? »

18.09.2013 ANAJ-IHEDN

 

L’ANAJ-IHEDN a le plaisir de vous inviter à une conférence exceptionnelle sur le thème :

Comment vit-on à bord d’un sous-marin ?

 

Amiral François DUPONT
Président de Défense Conseil International (DCI)
Premier commandant du SNLE « Le Triomphant »

&

Lieutenant de vaisseau Benjamin DOUTEAU
Officier sous-marinier sur SNA et SNLE

 

Mercredi 2 octobre 2013
19h30 à 21h00

Amphithéâtre Desvallières
Ecole militaire

 

Qui sont les hommes de la bombe atomique ? Si la dissuasion nucléaire, pilier de notre système de défense depuis maintenant plus de quarante ans, est relativement bien connue, le quotidien des hommes qui la servent l’est moins.

 

De tous horizons et de toutes les spécialités, ils ont décidé de servir, ensemble, sur les sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE): ce sera d’abord l’entraînement, la sélection draconienne, accepter d’être mis à l’épreuve, inlassablement, ses compétences avant de se voir confier le fleuron de la défense. Puis ce sera la mission, relié aux siens par le fil fragile des quarante mots hebdomadaires reçus au compte-goutte et auxquels on ne peut répondre, discrétion oblige… Puis les concessions indispensables, le quotidien d’un huis-clos unique à l’heure de l’hyper-communication, la nécessité de compléter l’autre au sein d’un équipage à l’heure de l’individualisme. Une vie hors du commun, insolite. Et pourtant, il faudra bien réussir sa mission car, l’espace d’une patrouille, ils sont le fer de lance de la puissance de notre pays.

 

Vie à bord, contraintes, traditions, anecdotes … Cette conférence exceptionnelle est une occasion unique de pouvoir échanger avec nos deux intervenants sur cette vie singulière de sous-marinier.

 

Informations : conference-renseignement@anaj-ihedn.org

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18 septembre 2013 3 18 /09 /septembre /2013 17:55
L'Innovation Permanente (Colloque CESM)

18/09/2013 CESM

 

Retrouvez ci-dessous le compte-rendu intégral du colloque du 27 juin 2013. Les interventions des experts ne sont en revanche pas reproduites. Toute opinion exprimée n'engage que son auteur. 

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18 septembre 2013 3 18 /09 /septembre /2013 17:50
Le ministre de la Défense belge se rend à Avord

18/09/2013 Armée de l'air

 

Lundi 16 septembre 2013, monsieur Pieter De Crem, vice-premier ministre et ministre de la Défense belge, s’est rendu sur la base aérienne 702 d’Avord pour visiter l’école qui forme des pilotes de transport belges.

 

Accueilli par le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air, le ministre de la Défense a rencontré le personnel militaire belge affecté à l’école de l’aviation de transport (EAT) située à Avord. Depuis plusieurs années, l’armée de l’air française forme des pilotes belges au sein de ses écoles. À Avord, c’est en avril 2005 qu’ils ont commencé leur instruction. Depuis, huit aviateurs belges en moyenne passent dans les murs de l’EAT chaque année et 64 d’entre eux ont reçu leur macaron depuis 2005.

 

Au cours de sa visite, monsieur Pieter De Crem a également rencontré les cadres de l’école et notamment le commandant Philippe Hadad, chef du détachement belge à l’EAT, pour participer à une mission à bord d’un simulateur de vol.

 

Le ministre de la Défense s’est ensuite dirigé vers la base aérienne 120 de Cazaux, base phare dans le domaine de l’instruction des pilotes de chasse français et belges avec l’école de transition opérationnelle (ETO).

Le ministre de la Défense belge se rend à Avord
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18 septembre 2013 3 18 /09 /septembre /2013 17:45
Multi-national training to rebuild Libyan Army

18 September 2013 by Oscar Nkala - defenceWeb

 

The Bulgarian and United States governments have signed an agreement paving the way for joint training of up to 8 000 Libyan Army soldiers, on a rotational basis, at two Bulgarian military bases run by the two nations as international efforts to rebuild Libya’s post-war army intensify.

 

The agreement comes two weeks after Britain, Italy, Turkey and France agreed to provide professional military training for up to 7 000 more Libyan soldiers, bringing the number of soldiers earmarked for training abroad over the next eight years to 15 000.

 

 

Bulgarian Defence minister Angel Nayednov told local media in the capital Sofia batches of between 150 and 200 Libyan soldiers will be trained on a rotational basis in the US-Bulgarian bases at Novo Selo and Graf Ignatievo.

 

Naydenov said although his government approved the US request for the hosting and training of Libyan troops, the two countries still have to work out the finer details of the programme.

 

“This is a bilateral proposal which is also being discussed within the North Atlantic Treaty Organisation (NATO) and could be expected to become part of NATO’s mission for post-war reconstruction of Libya,” said the minister.

 

In terms of the initial proposal, US and Bulgarian instructors will train between 150 and 200 Libyan soldiers on a rotational basis over the next five to eight years. This agreement follows those entered into by Italy, Turkey and Britain to train a further 7 000 Libyan Army soldiers in their respective countries.

 

A spokesman for Libyan Army Chief of Staff Colonel Ali Sheikhi told local media up to 360 soldiers will be sent in batches for training abroad as part of an international military assistance plan for rebuilding the Libyan armed forces.

 

He said the details of the programme were initially negotiated between Prime Minister Ali Zeidan and representatives of the three European governments in June. “It has been agreed with Italy, Turkey, France and Britain to train ground army units for three months for each group,” the spokesman said.

 

The programme is expected to start shortly with the first batch of 360 Libyan Army soldiers headed for training in Italy on September 27 where they will attend professional military courses for up to three months. The army said the soldiers would be trained in basic infantry skills and military leadership at a British Army location in Cambridgeshire.

Britain has agreed to train a total of 2 000 Libyan soldiers while France, Italy and Turkey will share the remaining 5 000 soldiers earmarked for EU training. Sheikhi said the Libyan government is currently engaged in discussions with the governments of Turkey, Italy and Britain to increase the number of trainees and the length of their courses.

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18 septembre 2013 3 18 /09 /septembre /2013 17:30
Dans le sud du Liban, les soldats français de la Finul restent en alerte

18.09.2013 Hélène Sallon (Dayr Kifa, Liban, envoyée spéciale) – LeMonde.fr

 

Une carte plastifiée du sud du Liban à la main, le maréchal des logis Antoine indique à ses hommes le parcours, tracé en vert, de la patrouille du jour. Pendant trois heures, samedi 14 septembre, cette unité de l'escadron d'éclairage et d'investigation du contingent français de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) doit sillonner, avec les Forces armées libanaises, les paysages vallonnés environnant la base de Dayr Kifa.

 

La zone en question, au cœur des fiefs du mouvement chiite du Hezbollah, a servi pour le lancement de roquettes lors de la guerre de l'été 2006 entre le Hezbollah et Israël. Conformément à la résolution 1701 du Conseil de sécurité, la surveillance de la zone vise à empêcher la reprise des hostilités et le réarmement des groupes armés, et à appuyer le déploiement d'une brigade libanaise entre le fleuve Litani et la ligne bleue de cessez-le-feu.

 

Avant que le convoi de véhicules blindés légers, aux couleurs de l'ONU, ne s'engage sur ces routes de crête, jalonnées des drapeaux jaune et vert du Hezbollah et du parti chiite Amal, les consignes sont données. "La situation en Syrie peut nous affecter à tout moment. Prenez cela en compte", intime le chef de patrouille à ses huit hommes.

 

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18 septembre 2013 3 18 /09 /septembre /2013 17:30
Promis, juré: pas de postes de tir Milan pour les insurgés syriens!

18.09.2013 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense

 

On ne trouvera (presque) personne, dans les armées, pour affirmer que des postes de tir de missiles Milan (standard F1, c'est important) ont été "réquisitionnés" dans différentes unités. Au mieux, sera confirmée l'existence d'une note de service précisant que des postes de tir (une dizaine au moins) devaient être rassemblés et destinés aux troupes françaises en opex.

 

Que ces armes aient pu prendre une route tortueuse et atterrir en Syrie sera donc ausii catégoriquement qu'officiellement démenti.

 

Pourtant, les rebelles syriens qui ont capturé des missiles Milan (88, par exemple, en avril, dans une caserne d'Alep) mais pas leurs postes de tirs, auraient bien besoin de ce coup de pouce. Ils disposent certes déjà de quelques postes de tir (des F1 pris sur l'armée du régime et des F2 livrés par le Qatar, que l'on ne peut pas confondre avec le système chinois HJ-8), mais pas en nombre suffisant.

 

Dommage que l'on ait donc envoyé vers le Mali et l'Afghanistan des matériels anciens destinés à nos troupes dont l'activité opérationnelle nécessite de moins en moins l'usage de telles armes.

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18 septembre 2013 3 18 /09 /septembre /2013 12:55
FAA : opération de déminage sur un avion de ligne à Fort-de-France

18/09/2013 Sources : EMA

 

Le 15 septembre 2013, le groupe régional d’intervention NEDEX (Neutralisation, Enlèvement et Destruction d’Explosifs) des forces armées aux Antilles (FAA) est intervenu sur l’aéroport de Martinique sur demande de concours de la préfecture. Sa mission visait à rechercher un objet suspect sur un avion de ligne.

 

Le 15 septembre 2013, le groupe régional d’intervention NEDEX (Neutralisation, Enlèvement et Destruction d’Explosifs) des forces armées aux Antilles (FAA) est intervenu sur l’aéroport de Martinique sur demande de concours de la préfecture. Sa mission visait à rechercher un objet suspect sur un avion de ligne.

 

Vers 19h00, l’avion TX 511 d’Air Caraïbes, avec 350 passagers à bord, s’est posé en urgence sur le tarmac de l’aéroport « Aimé Césaire » à Fort-de-France, une heure et demi après avoir décollé de ce même aéroport. Le commandant de bord a pris la décision de faire demi-tour après avoir reçu des informations faisant été d’un risque d’attentat.

 

L’avion a été rapidement parqué exceptionnellement en zone de fret et les passagers immédiatement évacués par les forces de l’ordre. Le groupe régional d’intervention NEDEX est alors intervenu pour conduire une fouille complète de l’appareil. Cinq militaires des FAA, assistés de deux maîtres-chiens de la PAF (Police aux frontières) spécialisés dans la détection d’explosifs ont minutieusement inspecté les cabines de l’avion, les soutes ainsi que la totalité des bagages disposés sur le tarmac. Au terme de cette investigation, aucun objet suspect n’a finalement été détecté. L’avion a donc été autorisé à reprendre son vol dès le lendemain.

 

En Martinique, le groupe régional d’intervention NEDEX des FAA est le seul service à détenir des capacités de recherche et de destruction de munitions, d’explosifs conventionnels, d’engins explosifs improvisés et de matières NBC. Dans le cadre d’un protocole signé avec la préfecture de la région Martinique, le groupe NEDEX peut être amené à intervenir en milieu civil, sur réquisition ou demande de concours du Préfet. De façon symétrique, en Guadeloupe, les démineurs de la sécurité civile sont les seuls à disposer de ce type de compétences. Sur demande des autorités militaires, ils peuvent être amenés à intervenir sur des terrains appartenant au ministère de la Défense.

 

Le groupe régional NEDEX des FAA comprend cinq spécialistes de l’armée de Terre qualifiés NEDEX ainsi qu’un plongeur démineur de la Marine nationale. Le groupe réalise en moyenne une quinzaine d’interventions par an en Martinique et assure une permanence 24h/24.

 

Les FAA garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis les départements de la Martinique et de la Guadeloupe. Elles constituent le dispositif interarmées à dominante maritime du théâtre « Antilles-Guyane », tandis que les FAG arment le dispositif interarmées à dominante aéroterrestre. En cas de crise sur le territoire national ou à l’étranger, elles ont notamment pour mission de conduire ou participer à une opération militaire et de mener des opérations de secours d’urgence (assistance humanitaire, catastrophe naturelle).

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18 septembre 2013 3 18 /09 /septembre /2013 12:55
photo Simon Ghesquiere - Marine Nationale

photo Simon Ghesquiere - Marine Nationale

18.09.2013 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense
 

 

Les réservistes de la Marine du Grand Ouest ont leur site comme je l'avais annoncé avant l'été: Marins du Ponant.

 

Ils organisent entre septembre et décembre plusieurs conférences dont voici la liste:

 

Morlaix – le 24 septembre à la mairie de Morlaix de 18h30 à 21h.
1ère conférence: CC Karine Foll – « La Marine Nationale et ses évolutions capacitaires ».
2ème conférence: CV(r) Hervé HAMELIN – « La BAN de Landivisiau : approche opérationnelle et territoriale ».

 

St Malo – le 24 octobre à l’Ecole Nationale Supérieure Maritime de 18h30 à 21h.
1ère conférence: CC Karine Foll – « La Marine Nationale et ses évolutions capacitaires ».
2ème conférence: CC (R) Eric Le Bec – « La guerre de course et la piraterie ».

 

Le Mans – le 30 octobre (lieu en cours de définition) de 18h30 à 21h.
1ère conférence: CC Karine Foll – « La Marine Nationale et ses évolutions capacitaires ».
2ème conférence: EV1 (R) Cédric LAVENU – « La marine française dans la seconde guerre mondiale : de la flotte de guerre à l’instrument politique ».

 

Vannes – le 18 novembre au 3e RIMA de 18h30 à 21h.
1ère conférence: CC Karine Foll – « La Marine Nationale et ses évolutions capacitaires ».
2ème conférence: CF (R) Paul-Louis PAOLI – « Le Commandant CHARCOT, une carrière militaire atypique ».

 

Rennes – le 18 décembre (lieu en cours de définition) de 18h30 à 21h.
1ère conférence: CC Karine Foll – « La Marine Nationale et ses évolutions capacitaires ».
2ème conférence: François ANDRÉ (député PS) – « Éclairage sur le livre blanc et la LPM 2014 – 2019 ».

 

 

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18 septembre 2013 3 18 /09 /septembre /2013 12:55
La section «Ciel Ouvert» accueille son homologue russe

18/09/2013 Adc Mireille Léger - CDAOA (Sources : Col Monnet - UFV)

 

Du 9 au 13 septembre 2013, la section «ciel ouvert» (SCO) stationnée sur la base aérienne 123 d’Orléans-Bricy a accueilli une délégation russe. Durant cette période, un avion Antonov 30 a effectué plusieurs vols d’observation au-dessus du territoire national français.

 

La conduite de cette mission russe a été confiée à l’unité française de vérification (UFV) stationnée sur la base aérienne 110 de Creil. L’UFV est chargée de l’exécution des mesures de vérification à l’étranger, ainsi que de l’accompagnement des équipes d’inspection étrangères sur le territoire français.

Depuis sa mise en application en 1997, le traité « Ciel ouvert » fait état d’un total de 97 missions «actives» (survol par la France des pays étrangers) et de 55 missions «passives» (survol de la France par les pays étrangers).

 

Unité du commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes (CDAOA) depuis l’été 2012, la section ciel ouvert (SCO) a pour mission de participer à la mise en œuvre du traité de maîtrise de l’armement «Ciel ouvert». La SCO est implantée sur la base aérienne 123 d’Orléans-Bricy (BA 123) qui est l’unique lieu d’atterrissage et de décollage des avions étrangers dans le cadre de ce traité.

 

Acte diplomatique fort, l’application de «Ciel ouvert» vise à favoriser, entre autres, la coopération et la transparence entre les nations. Il compte 34 pays signataires dont la zone géographique s’étend de Vancouver (Colombie britannique - province de l’ouest canadien) à Vladivostok (extrême-orient russe) et permet le survol de la totalité des territoires et la prise de photos aériennes à l’aide d’avions certifiés. En l’absence de contrainte ou d’interdiction particulière, ces vols peuvent être autorisés à faible altitude pour permettre des prises de vues embarquées de qualité.

 

Pour plus d’infos, consultez un article complet sur le bureau «Ciel Ouvert» dans l e numéro de juillet/aout du magazine Air Actualités.

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18 septembre 2013 3 18 /09 /septembre /2013 12:55
Faut-il se méfier de l'influence grandissante des compagnies de sécurité privées dans la Défense française ?

18.09.2013 Propos recueillis par Gilles Boutin - atlantico.fr

 

Un projet de loi autorisant les sociétés militaires privées françaises à assurer la protection des navires croisant au large de la Somalie devrait bientôt être déposé par le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian. La marine nationale pourrait ainsi entièrement se désengager de ce type de mission.

 

Atlantico : Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian va bientôt déposer un projet de loi autorisant les sociétés militaires privées à mener des missions dans le domaine du transport maritime, afin de protéger les navires contre les actes de piraterie. Faut-il y voir un pas en avant dans la privatisation de l’armée en France ?

 

Philippe Chapleau : Mieux vaut en l’occurrence parler d’externalisation que de privatisation, car l’idée est de confier au secteur privé un certain nombre de prestations qui étaient auparavant remplies par les forces armées nationales. Dans le cas de la sécurité maritime, des équipes de protection embarquées ont été fournies par la marine nationale à partir de 2008. Les coûts et le manque de personnel disponible ont amené les armateurs soit à courir le risque de laisser partir bateaux et équipages sans protection, soit à faire appel à des sociétés privées. L’idée consiste donc à externaliser une compétence dont on ne dispose pas en suffisance. En dépit de ce qui dit le ministère, l’externalisation est déjà monnaie courante. En matière de soutien et de formation, l’Etat fait déjà appel à des sociétés militaires privées. Celles-ci n’assurent pas uniquement des missions de sécurité.

 

Suite de l’interview

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18 septembre 2013 3 18 /09 /septembre /2013 12:45
Guerre au mali : entre échecs et succès

17 Septembre 2013 – ENDERI.fr

 

Neuf mois après le début de l'opération Serval, le bilan de l'intervention française au Mali reste mitigé. Si certains préfèrent mettre en avant les succès militaires des premiers jours, d'autres ne voient pas d'un bon œil l'enlisement de la présence française dans ce pays encore fragilisé par les luttes internes entre factions religieuses, groupuscules terroristes et mouvances tribales.

 

Une réussite militaire

 

Contrairement à l'engagement français en Afghanistan, la Guerre au Mali bénéficie d'une certaine acceptation au sein de la population. Selon les observateurs, ce sentiment relativement favorable est intrinsèquement lié aux résultats cumulés par l'Armée sur le terrain. Dès les premiers jours du conflit, les troupes françaises infligent plusieurs revers d'affilée aux rebelles islamistes avançant sur Bamako. Konna, la ville la plus proche de la capitale malienne tombée aux mains des miliciens, est reprise le 12 janvier 2013, soit deux jours seulement après le début de l'intervention. Les détachements français récupèrent rapidement les cités sous contrôles des rebelles, entre autres Kidal, Diabaly, Gao et Tombouctou. Ces victoires, relayées en grande pompe par les services presse de l'armée, sont en outre obtenues sans trop de pertes majeures. Côté français, on déplore six soldats morts sur le front et quelques engins détruits, contre des centaines d'islamistes tués et autant de blessés. Sur le plan militaire, l'opération Serval est un franc succès auquel les alliés de la France ont participé financièrement et logistiquement, mais de manière limitée.

 

Suite de l'article

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18 septembre 2013 3 18 /09 /septembre /2013 12:45
Corymbe : Le Germinal en escale au Togo

18/09/2013 Sources : EMA

 

Du 10 au 12 septembre 2013, la frégate de surveillance Germinal a fait escale à Lomé. Ce fut l’occasion pour l’équipage engagé dans la mission Corymbe de renforcer ses liens avec la Marine togolaise par des exercices conjoints et le partage d’expérience.

 

Peu après l’accostage à Lomé, le Chef d'état major de la Marine togolaise, le Commandant de l'arrondissement maritime, le président du port et maire de Lomé et l’ambassadeur de France au Togo sont venus souhaiter la bienvenue à la frégate française et à son équipage. Lors de cette visite, ils ont échangé sur le partenariat franco-togolais et sur les axes de collaboration future entre les deux pays.

 

La collaboration entre les deux marines a débuté par une série d’entraînements à bord du Germinal et du patrouilleur togolais Kara. Tandis que les équipes de sécurité incendie du Germinal s’entraînaient à bord du Kara, les marins togolais ont suivi une instruction aux techniques d’intervention en mer à bord de la frégate française.

 

Le deuxième jour, les artilleurs du Germinal et les spécialistes des « SIC », responsables des télécommunications, ont mis leur expertise au profit de l’équipage du Kara. Pendant ce temps, une cinquantaine d’enfants togolais ont été invités à découvrir la frégate de surveillance française ainsi que ses missions, à l’occasion d’une visite guidée.

 

Enfin, avant de quitter le Togo pour poursuivre sa mission dans le Golfe de Guinée, les deux navires ont effectué un exercice d’évolution tactique.

 

La relâche du Germinal à Lomé a offert à l’équipage l’occasion de vivre une expérience enrichissante de collaboration entre les marines française et togolaise. Ces collaborations sont partie intégrante de la mission « Corymbe », mission de présence quasi-permanente des forces armées françaises dans le Golfe de Guinée depuis 1990.

 

Ce dispositif est armé par un bâtiment de la Marine nationale qui peut être ponctuellement renforcé par des moyens terrestres et aéromobiles embarqués.

Corymbe : Le Germinal en escale au Togo
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18 septembre 2013 3 18 /09 /septembre /2013 12:30
200 soldats du RICM de Poitiers s'apprêtent à partir pour le Liban

17/09/2013 Par Bernard Dussol – poitou-charentes.france3.fr

 

Les soldats de ce régiment sont rentrés du Mali le vendredi 17 mai. 200 d'entre eux partiront demain soir à 23h. pour se rendre au Liban dans le cadre de la Finul. Cette relève n'a rien d'exceptionnel mais elle se réalise dans un contexte régional tendu.

 

C'est un escadron d'éclairage du RICM, selon la terminologie militaire, qui quittera Poitiers demain soir pour s'envoler en direction du Liban. Leur mission sur place s'inscrit dans le cadre de l'opération Daman.

 

Cette relève était prévue depuis longtemps mais la situation géopolitique régionale est largement dominée par le conflit syrien, la Syrie ayant une frontière commune avec le Liban.

 

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18 septembre 2013 3 18 /09 /septembre /2013 11:55
Note de veille no 2 de l’IRSEM - Armement & économie de défense

17 septembre 2013 ieim.uqam.ca

 

L’actualité stratégique et politico-économique mondiale soulève aujourd’hui beaucoup d’intérêt pour les questions d’économie de défense, que ce soit sous ses aspects budgétaires, industriels et technologiques. C’est pourquoi dans le cadre des activités du domaine d’études Armement et économie de défense, l’idée de faire une note de veille Armement et économie de défense (AED) a fait son chemin. L’objectif de cette publication est double : d’abord, elle se veut informative sur quelques dossiers qui ont mobilisé l’attention du monde de l’économie de défense au moment de sa réalisation. Dans cette optique, le choix des sujets et des articles ne prétend surtout pas être
exhaustif ; il cherche plutôt à présenter des débats ou à mettre en évidence des articles au contenu plus originaux et/ou très riches en données et en informations sur un sujet intéressant ou d’actualité. Ensuite, la note AED souhaite donner de la visibilité aux problématiques propres au champ d’études en accordant une place à quelques articles publiés dans des revues à comité de lecture, lorsqu’ils se présentent, le rythme des parutions limitant toutefois la possibilité de les traiter à chaque livraison.Les notes de veille paraissent tous les deux mois.

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18 septembre 2013 3 18 /09 /septembre /2013 11:55
Création de l’association ''Embedded France''

17/9/2013 Jacques Marouani, ElectroniqueS

 

Les pôles de compétitivité Aerospace Valley, Images & Réseaux, Minalogic, et Systematic Paris-Région, Cap'Tronic, ainsi que le Syntec Numérique, viennent de créer l'association "Embedded France".

 

Afin de mieux structurer et animer l’écosystème du logiciel et des systèmes embarqués, Cap'Tronic, Aerospace Valley, Images & Réseaux, Minalogic, Systematic Paris-Région et le Syntec Informatique, viennent d'annoncer la création de l’association "Embedded France"(*).

 

Créée sous l’impulsion du rapport de Dominique Potier sur le "Logiciel embarqué 2013", commandé par les pouvoirs publics - les ministres Arnaud Montebourg et Fleur Pellerin ainsi que le Commissaire général à l'investissement Louis Gallois -, l’association a pour ambition de porter la réflexion nationale sur les enjeux présents et futurs du secteur en France et à l’international.

 

Les missions de "Embedded France" consistent précisément à :
- approfondir la connaissance du domaine dans une vision prospective,
- formuler des propositions auprès des pouvoirs publics français et des instances européennes en vue du développement de son écosystème,
- optimiser la visibilité et la promotion du marché de l’embarqué et de ses acteurs tant en France, qu’en Europe et à l’international,
- organiser des actions spécifiques en liaison avec les pouvoirs publics français et les instances européennes,
- ouvrir l'écosystème embarqué "traditionnel" aux nouvelles technologies, à leurs acteurs et marchés.

 

"Avec la création de "Embedded France", nous souhaitons étendre et renforcer les initiatives françaises impulsées depuis 2007 par le comité Embarqué de Syntec numérique et le Club des grandes entreprises de l'embarqué (CGEE). Notre objectif est ainsi d’assurer la représentation de cet écosystème et d'intégrer les communautés émergentes en les associant rapidement à nos activités", commentent Agnès Paillard, présidente du CGEE et Jean-Luc Chabaudie, membre du Comité Embarqué Syntec numérique.

 

Les missions et objectifs d’Embedded France seront présentés lors des Assises de l’Embarqué qui se tiendront le 28 octobre 2013, évènement majeur dont l’organisation sera reprise en 2014 par Embedded France.

 

(*)Les missions des membres fondateurs de l'association "Embedded France" :

- Aerospace Valley est l'association qui assure la gouvernance du pôle de compétitivité mondial Aéronautique, Espace et Systèmes Embarqués.
- Fondée par le CEA et Oséo, et financée par le ministère du Redressement productif, l’association Jessica France est chargée de la mise en œuvre du programme Cap’Tronic. Celui-ci a pour objectif d’aider les PME françaises, quel que soit leur secteur d’activité, à améliorer leur compétitivité grâce à l'intégration de solutions électroniques et de logiciel embarqué dans leurs produits.
- Le pôle de compétitivité mondial Images & Réseaux stimule l’innovation dans les services et technologies associés aux nouveaux usages des contenus numériques et des médias.
- Le pôle de compétitivité mondial Minalogic anime et structure dans la région Grenoble-Isère, un espace majeur d'innovation et de compétences spécialisées dans la création, la mise au point et la production de produits et services autour des solutions miniaturisées intelligentes pour l'industrie.
- Syntec numérique est le syndicat professionnel des entreprises de services du numérique (ESN), des éditeurs de logiciels et des sociétés de Conseil en Technologies. Syntec Numérique représente 1200 sociétés adhérentes, soit 80% du chiffre d’affaires de la profession.
- Enfin au croisement de la filière Logiciel et Numérique au service de l’industrie et des services, Systematic confirme son positionnement sur ses 5 secteurs industriels et services historiques (transports, énergie, sécurité, santé, télécommunications).

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18 septembre 2013 3 18 /09 /septembre /2013 11:55
Cap 2014 pour la Formation aux Métiers du Marin

17.09.2013 Ecole Navale

 

Les commandants des Bâtiments-École (BE) et des Bâtiments d’Instruction à la Navigation (BIN) se sont réunis ce lundi 16 Septembre à l’École navale, et ont pu échanger avec le contre-amiral Philippe Hello, commandant de l’École navale et du groupe des écoles du Poulmic, afin de fixer les nouveaux axes pédagogiques de l’année 2013.

 

Les commandants des BE et des BIN sont une extension de l’École navale en mer, et contribuent à former des marins capables de comprendre et de conduire des bâtiments de combat.

 

Les périodes à la mer, appelées "corvettes", complètent les cours théoriques et les séances de simulateur suivis sur le site du Poulmic, afin de délivrer aux élèves un enseignement cohérent qui leur permettra d’acquérir le sens marin, de maîtriser les méthodes de navigation ainsi que les principes de manœuvre.

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18 septembre 2013 3 18 /09 /septembre /2013 11:55
Frégate antiaérienne type F 70 AA Jean Bart

Frégate antiaérienne type F 70 AA Jean Bart

17/09/2013 Marine nationale

 

Du 23 au 26 septembre 2013, l’entraînement Gabian réunira en Méditerranée 11 bâtiments français. Durant quatre jours, des manœuvres aéronavales seront effectuées par l’ensemble des bâtiments. Elles seront ponctuées d’actions dans l’ensemble des domaines de lutte anti-aérienne, au-dessus de la surface et anti-sous-marine.

 

Planifiée plusieurs fois par an, la période d’entraînement Gabian permet à plusieurs bâtiments de combat non-déployés et basés à Toulon de s’entraîner mutuellement à la navigation, aux exercices tactiques, aux ravitaillements à la mer et à toute activité leur permettant d’élever rapidement et de manière combinée leur niveau de qualification opérationnelle.

 

La frégate anti-aérienne Jean Bart  occupera les fonctions d’Officier Tactical Command (OTC), chargé de la planification et de la coordination de l’ensemble des phases tactiques de l’entraînement.

 

Les unités participantes :

 

    Bâtiment de projection et de commandement Mistral

    Bâtiment de commandement et de ravitaillement Var

    Frégates type La Fayette Guépratte et La Fayette

    Frégates anti-aérienne Jean Bart et Cassard

    Frégate de défense aérienne Forbin

    Frégate anti-sous marine Jean de Vienne

    Avisos Enseigne de vaisseau Jacoubet et Commandant Birot

    Chasseur de mines Tripartite Capricorne

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18 septembre 2013 3 18 /09 /septembre /2013 07:55
Les éléphants se cachent pour mourir. Les VAB aussi…

17.09.2013 par Frédéric Lert (FOB)

 

Au cours de son audition devant la commission de la défense nationale ce soir, Gérard Amiel, président de Renault Trucks Défense, a expliqué qu’environ 850 VAB seraient stockés en attente d’entretien : des véhicules bien fatigués, pour certains tout juste revenus des campagnes lointaines en Afghanistan ou au Mali. L’armée de Terre n’aurait plus aujourd’hui les moyens de les remettre en service et on peut se demander si cette possibilité se présentera un jour… 850 VAB, cela représente environ un quart de la flotte encore en dotation théorique dans les armées françaises (sur un total de 4000 achetés au fil des ans). Pour illustrer la misère budgétaire française, Gérard Amiel a également expliqué que le GIGN n’avait pu trouver le budget nécessaire à l’achat de deux véhicules équipés d’échelles d’assaut… FOB reviendra plus longuement demain sur l’intervention du patron de RTD devant la commission de la Défense.

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18 septembre 2013 3 18 /09 /septembre /2013 07:55
photo  Marine nationale M PRIGENT

photo Marine nationale M PRIGENT

18 septembre 2013, Portail des Sous-Marins

 

Le 18 septembre, DCNS va mettre à l’eau la 3è frégate FREMM (Frégate Européenne Multi-Missions) destinée à la marine nationale. Baptisée "Provence", la frégate sera livrée en 2015. La DGA (Direction Générale de l´Armement) a commandé, au travers de l’OCCAR (Organisation Conjointe de Coopération en matière d’Armement) un total de 11 frégates FREMM en deux contrats séparés, 9 en version ASM et 2 en version défense anti-aérienne. Ces 2 dernières sont destinées à remplacer progressivement les frégates des types F67 et F70.

 

DCNS construit actuellement sur le site de Lorient, 3 frégates : la Normandie, mise à l’eau en octobre 2012 et devant être livrée en 2014, la Languedoc et l’Auvergne. Elle commencera ce mois-ci la construction de l’Alsace.

 

Le premier de la série, l’Aquitaine, a été officiellement livré en novembre 2012.

 

DCNS termine aussi la construction d’une FREMM destinée à la marine du Maroc, la Mohammed VI, dont la livraison doit intervenir cette année.

 

Référence : Info Defensa (Espagne)

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18 septembre 2013 3 18 /09 /septembre /2013 07:55

17.09.2013 par Guillaume Belan (FOB)

 

Seconde et dernière partie de l’interview de Pierre Bayle (relire la première partie ici), nouveau responsable de la DICOD sur la réforme de la communication défense.

 

nouveau ministère de la Défense  - Service infographie du Figaro

nouveau ministère de la Défense - Service infographie du Figaro

Le projet Balard prend du retard mais conserve son actualité, est-ce que cela va changer quelques chose pour votre direction ?

 

Le projet Balard n’a pris du retard que dans la progression, mais le but ultime de l’installation des principales fonctions centrales du ministère à l’échéance de l’été 2015 n’a pas changé. Pour la DICOD et les SIRPA d’armée et de service, la date d’arrivée est toujours prévue à l’été 2015, il n’y a pas eu d’évolution. En revanche il s’agit de vérifier que cette co-localisation des acteurs de la communication au niveau central soit bien prévue et organisée dans les schémas actuels d’implantation, pour garantir le succès de l’étape suivante de la réorganisation, qui est la recherche de mutualisations des équipes et moyens.   

 

 

 

 

FOB Interview : Pierre Bayle sur la réforme de la DICoD (2ème partie)

La presse traditionnelle est en crise, les réseaux sociaux ont en parallèle pris une importance grandissante, le paysage médiatique est en plein bouleversement. Quelles sont pour vous les nouvelles contraintes et comment les abordez-vous ?

 

Je redécouvre ici le paysage bouleversé que j’ai eu l’occasion de bien découvrir comme communicant d’entreprise, avec les vulnérabilités spécifiques des sociétés cotées en bourse et soumises à la pression médiatique, obligées de réagir dans l’instant pour éviter des chutes spectaculaires en Bourse. Tous les jours se confirme l’accélération du flux médiatique, la confusion des périmètres et la disparition des frontières traditionnelles entre catégories de médias, la déstabilisation des médias eux-mêmes du fait de l’irruption de tous les canaux de l’information instantanée et non vérifiée. La défense a été en pointe il y a vingt ans dans le développement de son site défense.gouv.fr, nous nous efforçons aujourd’hui d’affirmer notre présence dans la blogosphère et d’apprivoiser de nouveaux médias comme Twitter, qui se révèle un outil très utile. Nous apprenons de nos erreurs, et nos expérimentations sur Facebook nous rendrons plus efficaces même sur les outils plus traditionnels comme le site institutionnel. 

FOB Interview : Pierre Bayle sur la réforme de la DICoD (2ème partie)

Dès l’ouverture du théâtre malien, plusieurs centaines de journalistes ont débarqué sur place, dont forcément de nombreux déçus. Comment avez-vous géré cet afflux ? Quelles sont les leçons qui peuvent être tirées de ce conflit sur l’aspect communication ?

 

Le théâtre malien est immense, avec des élongations de 1500 à 2000 km entre la capitale et les zones des combats à l’est et au nord-est, ce qui ne facilitait pas l’accès des journalistes sans recours aux moyens militaires. De plus les contraintes opérationnelles très fortes dans un déploiement initial aussi rapide nous ont amené à ne pas compromettre la sécurité des troupes en évitant cette irruption massive dont vous parlez. Malgré tout, dans des conditions géographiques, climatiques et de sécurité assez tendues, le maximum a été fait pour faciliter l’accès des médias sans compromettre ni la sécurité des soldats, ni évidemment celle des journalistes. Pour les six premiers mois de l’opération Serval, nous avons accueilli 529 journalistes de 327 médias différents, ce qui est considérable, et nous en avons transporté plus de la moitié en avion à travers le théâtre d’opérations. Simultanément, nous avons fourni aux médias des centaines de photos et de bandes-éléments vidéo réalisées pas nos propres opérateurs pour fournir la couverture la plus complète possible des événements. Enfin des points de situation ont été fournis à l’occasion de chaque point de presse hebdomadaire de la DICOD, complétant ainsi la chaîne de la communication opérationnelle. La principale leçon est ainsi qu’en mettant en place dès le premier jour un dispositif d’officiers de presse et d’opérateurs d’image sur le terrain, avec fourniture en base arrière de briefings et d’images, on réalise le meilleur compromis possible entre les contraintes de sécurité opérationnelle et les exigences des médias.

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18 septembre 2013 3 18 /09 /septembre /2013 07:55
FOB Interview: Patrica Adam sur la LPM (1ère partie)

18.09.2013 par Guillaume Belan (FOB)

 

Alors que les auditions viennent de débuter à l’Assemblée Nationale sur la future Loi de Programmation Militaire (LPM), mise en œuvre budgétisée du Livre Blanc sur la Défense pour les années 2009 à 2014, FOB ouvre ses colonnes à la député PS du Finistère, Patricia Adam, Présidente de la Commission de la Défense Nationale et des forces armées.

 

La situation en Syrie a fait apparaître une problématique importante : le rôle de la représentation nationale dans l’engagement des forces armées. Quelle est votre position sur ce sujet ?

 

Depuis 1958, l’article 35 de la Constitution prévoit que la déclaration de guerre est autorisée par le Parlement. Dans la pratique, des troupes françaises étaient engagées en opérations de façon permanente, sans que le Parlement n’ait à en connaître. La modification constitutionnelle de 2008 a modifié les choses. Désormais, le Gouvernement a le devoir d’informer dans les trois jours le Parlement du déclenchement d’une opération armée à l’étranger. Les objectifs doivent être publiquement affichés. Un débat sans vote peut être organisé. Au bout de quatre mois, la prolongation éventuelle de l’opération doit être votée. Voilà l’état du droit.

 

Il s’agit d’une évolution notable par rapport à l’état antérieur. Précédemment, les parlementaires étaient informés par l’agence France-Presse ! Le Gouvernement n’avait aucune obligation d’afficher publiquement ses objectifs stratégiques. Il pouvait en changer à sa guise. Une opération pouvait être déclenchée pour une raison et se poursuivre indéfiniment pour d’autres motifs. Bref, le Parlement était hors-jeu.  

 

 Au-delà de la lettre de la Constitution, des pratiques nouvelles sont apparues depuis 2008. A l’époque, Jean-Marc Ayrault, président du principal groupe parlementaire d’opposition de l’Assemblée nationale, avait sollicité une information plus complète des parlementaires en matière d’opérations extérieures. François Fillon, Premier ministre, avait accepté dans un parfait esprit républicain. Ces pratiques nouvelles ont été maintenues et développées depuis l’élection de François Hollande. La meilleure preuve en est le débat parlementaire organisé il y a peu sur la situation en Syrie. Il avait été précédé d’une séance d’information des présidents des assemblées, des présidents de groupes et des présidents des commissions parlementaires compétentes par le Premier ministre, le ministre de la défense, son collègue des affaires étrangères et le chef d’état-major des armées.

 

Je rappelle que ce débat va plus loin que ce que prévoit la Constitution, puisqu’il n’y avait pas eu déclenchement d’une opération militaire. J’ai d’ailleurs félicité le Premier ministre en séance, pour son initiative.

 

Puisque vous me posez la question de mon avis personnel, je soutiens une position constante depuis 2008. Je trouve qu’un vote pour solde de tout compte au bout de quatre mois est insuffisant. Je souhaite qu’à terme, on aille vers des votes réguliers de confirmation du soutien parlementaire aux opérations qui durent. Par ailleurs, l’idée d’un vote avant une intervention, lorsque c’est possible, me paraît intéressante. Je constate qu’en matière de défense, les clivages politiques habituels sont souvent atténués. Le matérialiser par un vote peut être une bonne chose. Cela conforterait nos militaires dans l’idée qu’ils détiennent un mandat.

 

De façon générale, je trouve que l’évolution de ces dernières années est importante et va dans le bon sens.

 

FOB Interview: Patrica Adam sur la LPM (1ère partie)

Plus particulièrement, pensez-vous que le Ministre de la Défense ait suffisamment informé les parlementaires sur la réalité des attaques chimiques attribuées au régime de Bachar Al Assad ?

 

Que ce soit lors de Serval ou sur la Syrie, notre niveau d’information est sans précédent. J’ai été personnellement associée aux réunions chez le Premier ministre. Lors de Serval, le ministre de la défense est venu présenter hebdomadairement à la commission l’évolution des opérations. Il est aussi venu nous présenter les éléments de renseignement sur la Syrie. C’est d’ailleurs sans doute dans les moments de crise que la communication entre nous est la plus fluide. C’est remarquable.

 

L’effort va même plus loin que l’information des parlementaires. La synthèse de renseignement rendue publique est une grande première. J’ai entendu certains gloser sur son contenu. Libre à eux. Moi, je constate que le Gouvernement a fait le choix d’assumer la publication du contenu de cette synthèse. Pour la première fois, les medias et nos concitoyens ont été destinataires d’informations sensibles. On mesurera dans l’avenir l’importance de cette innovation.

 

FOB Interview: Patrica Adam sur la LPM (1ère partie)

La rentrée s’ouvre également sur le débat de la future Loi de programmation militaire. Un cadre important qui va dimensionner la Défense française pour les années à venir. Malgré un effort budgétaire, la Défense doit également participer au redressement des comptes publics. Des fermetures d’unités sont programmées. Les traductions budgétaires de la LPM permettront-elles de remplir les objectifs du Livre Blanc ?

 

Globalement, je dirais oui, mais il est trop tôt pour vous répondre précisément. Vous savez bien que le problème, c’est moins le texte de la LPM que son exécution. Je vous propose de me reposer la question dans « un certain temps » !

 

Dans tous les cas, cette LPM ne sera pas une lettre au Père Noël comme j’ai pu en voir précédemment. Le ministre ne cache rien. Il dit tout. La LPM est fondée sur des hypothèses. Nous savons lesquelles. De la même façon, nous savons qu’il y a un prix à payer face à la crise. Je ne vous dis pas que cette programmation est tapissée de pétales de rose. Mais lorsqu’on sait d’où on vient, il faut être réaliste. J’ai participé aux travaux du livre blanc. Je sais combien certains souhaitaient ponctionner le budget de la défense. Au moins, nous serons en capacité de préserver l’essentiel, mais le boulet n’est pas passé loin. Je me félicite d’ailleurs du front commun de l’ensemble des acteurs de la communauté de défense pour éviter l’irrémédiable.

 

Certaines voix s’élèvent contre le risque d’une LPM déséquilibrée au profit de la marine et au détriment de l’armée de terre, qui serait particulièrement touchée (effectifs…). Quel est votre avis ?

 

Le ministre est garant de l’équilibre des choix effectués. Les parlementaires auront tout loisir de l’interroger sur ses choix. L’armée de terre va être touchée, c’est vrai. Je ne m’en réjouis pas. Mais je remarque que ses équipements seront au rendez-vous, à condition que les recettes extra-budgétaires soient réalisées. C’est un des points particuliers sur lesquels s’exercera la vigilance des parlementaires. Pour ma part, je pars du principe qu’elles seront au rendez-vous.

 

 

FOB Interview: Patrica Adam sur la LPM (1ère partie)

A y regarder de plus près, le volet équipement est assez vague, malgré la volonté affichée de Jean-Yves Le Drian de soutenir l’industrie de défense, notamment celle terrestre. Or, Scorpion est un programme absolument nécessaire pour la modernisation des capacités de l’armée de terre, comme l’a montré l’opération Serval au Mali, mais reste conditionné à des ressources exceptionnelles qui pourraient s’avérer hypothétiques. Est-ce, pour vous, un sujet de préoccupation ?

 

Je ne partage ni votre appréciation, ni votre pessimisme. La LPM est aussi claire que possible, compte-tenu des incertitudes dues notamment à la renégociation des contrats. La LPM comportera des garanties en cas de ressources exceptionnelles non conformes aux prévisions. Quant à Scorpion, le ministre a rappelé lors de l’UED à Pau qu’il avait lui-même décidé de lancer la phase contractuelle d’un programme dont nul ne conteste aujourd’hui le besoin.

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18 septembre 2013 3 18 /09 /septembre /2013 07:55
Entraînement avec les PSP Pluvier, et Cormoran et le Destroyer DAE Jo Young au large de Cherbourg

Entraînement avec les PSP Pluvier, et Cormoran et le Destroyer DAE Jo Young au large de Cherbourg

17/09/2013 Marine nationale

 

Le groupe école de la marine coréenne a fait escale à Cherbourg du 14 au 17 septembre 2013. Composé de la frégate Dae Jo Yeong et du bâtiment de soutien Hwa Cheon, il effectue un tour du monde pour la formation des jeunes officiers.

 

La campagne 2013 revêt une importance toute particulière, car elle marque les 60 ans de l’armistice de la guerre de Corée (Panmunjeom le 27 juillet 1953). Des représentants de la communauté coréenne en France se sont rendus à Cherbourg pour accueillir les navires à leur arrivée le 14 septembre. Une poignée de français ayant combattu en Corée ont embarqué quelques heures sur « cette petite portion du territoire coréen ».

 

Soucieux de partager leur culture et leurs traditions, les marins coréens organisent un spectacle à chaque escale de leur long périple. Ainsi, le 14 septembre, les cherbourgeois venus nombreux en centre-ville pour apprécier le concert de l’orchestre militaire, mais également les impressionnantes démonstrations de maniement d’armes et de Tækwondo. Bien qu’accostés au sein du port militaire, les bâtiments coréens ont également accueilli plus de 300 cherbourgeois pour des visites.

 

Le 15 septembre, le contre-amiral Soo Hong Jang, commandant du groupe école a reçu à bord  S.E.M. Hye Min Lee, ambassadeur de la république de Corée en France, et le vice amiral d'escadre Emmanuel Carlier, préfet maritime. Une occasion supplémentaire de louer l’amitié franco-coréenne et d’honorer les anciens combattants français de la guerre de Corée.

 

Au départ des bâtiments coréens le 17 septembre, les patrouilleurs de service public Pluvier et Cormoran les ont accompagnés et ont procédé à des entraînements mutuels au large de Cherbourg.

 

Le groupe école coréen est attendu à Anvers puis à Copenhague dans les jours qui viennent.

Le groupe école de la marine coréenne en escale à Cherbourg
Le groupe école de la marine coréenne en escale à Cherbourg
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17 septembre 2013 2 17 /09 /septembre /2013 18:55
L’armée de l’air présente aux 11ème Universités d’été de la Défense

17/09/2013 Armée de l'air

 

Comme chaque année, l’armée de l’air a participé aux Universités d'été de la Défense, qui se sont tenues à Pau, les 9 et 10 septembre 2013.

 

Rendez-vous incontournable, les Universités d’été de la Défense (UED) rassemblent chaque année les principaux décideurs français et européens du secteur. Cette année, plus de 400 participants, parmi lesquels, hommes politiques français et européens, journalistes spécialisés, chefs d’industrie et généraux des quatre armées, se sont réunis les 9 et 10 septembre 2013, sur les sites de l’armée de terre à Pau afin d’échanger sur des sujets stratégiques. Les thèmes principaux de cette édition paloise portaient sur l’actualité des forces armées, notamment l’opération Serval, la loi de programmation militaire et la cyberdéfense.

 

Dans le panel de matériels présentés cette année, l’armée de l’air a déployé un hélicoptère Fennec en configuration MASA (mesures actives de sûreté aérienne) ainsi qu’un Caracal avec son équipage de recherche et de sauvetage au combat (CSAR). Des stands dédiés au drone Harfang, à la dissuasion, à la liaison tactique de donnée L16 ou à l’animation d’un poste de commandement et de contrôle (C2) déployable était présentés aux universitaires. En fin de journée, deux avions de transport tactique A400M ont survolé l’événement pour parachever le tableau.

 

Au total, une quarantaine d’aviateurs a participé à cette édition sur le site de Pau.

L’armée de l’air présente aux 11ème Universités d’été de la Défense
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