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17 septembre 2013 2 17 /09 /septembre /2013 18:55
Quelles stratégies face aux mutations de l’économie de défense mondiale ?

17/09/2013 16:24

 

Colloque Groupe Jeunes chercheurs "Armements et économies de défense de l'IRSEM "

 

Vendredi 20 septembre 2013, de 8h45 à 13h00

 

Amphithéâtre de Bourçet, École militaire

 

- Informations -

 

Voir aussi : "Note de veille Armement et économie de défense", juin 2013

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17 septembre 2013 2 17 /09 /septembre /2013 17:50
SACT visits Portugal

13 September 2013 Ms Claudia Gonnelli, PAO Intern - Nato

 

NATO's Supreme Allied Commander Transformation (SACT), French Air Force General Jean-Paul Paloméros visited Portugal, September 11th-12th, to emphasise the importance of aligning Allied Command Transformation's (ACT) and Portugal’s transformational efforts.

 

The visit included an office call with Portugal's Minister of Defence, Dr. José Pedro Aguiar Branco and with the Portuguese Chief of Defence, Air Force General Luis Araújo.

 

After receiving a briefing on the Portuguese Armed Forces, discussions between General Paloméros and the Portuguese officials focussed on ‘Smart Defence’ and the ‘Connected Forces Initiative’ (CFI). A ‘high visibility exercise’ that Portugal will host – in conjunction with Spain and Italy – in 2015 was also touched upon.

 

SACT thanked the Portuguese authorities for their cooperation in the relocation of Naval Striking and Support Forces NATO (STRIKFORNATO) from Naples Italy to Oeiras, Portugal. STRIKFORNATO’s main mission is to provide a rapidly deployable Joint but predominantly Maritime headquarters to plan, command and control maritime operations across the full spectrum of ‘Alliance Fundamental Security Tasks’, including maritime ‘Expanded Task Force’ operations and maritime-heavy ‘Smaller Joint Operations’ within the Euro-Atlantic region or at what is called strategic reach. By signing a Memorandum of Understanding in 2012, Portugal became the 11th member nation joining STRIKFORNATO.

 

The future relocation of the ‘NATO Communications and Information Systems School’ (NCISS) from Latina, Italy, to Oeiras, Portugal, was also discussed. The School’s primary mission is to provide cost-effective, highly developed formal training to personnel (military and civilian) from NATO as well as Non-NATO Nations for efficient operation and maintenance of NATO Communication and Information Systems (CIS).

 

Portugal is one of NATO’s founding members and hosts one of Allied Command Transformation (ACT)’s command elements: the Joint Analysis and Lessons Learned Centre (JALLC), in Monsanto. The JALLC acts as the focal point in NATO for collection of lesson learned and for analysis of operations, exercises and training.

 

During his visit, General Paloméros also paid tribute to Portuguese soldiers, by laying a wreath at the Memorial to Portuguese Veterans at Belem, Lisbon, Portugal.

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17 septembre 2013 2 17 /09 /septembre /2013 17:50
Kosovo : Nouvelle rotation de l’EEI à DOG 31

17/09/2013 Sources : EMA

 

Le 13 septembre 2013, l’escadron d’éclairage et d’investigation (EEI) français a relevé la compagnie marocaine sur le poste frontière de DOG 31, au nord du Kosovo.

 

Depuis le 23 août, l’EEI était déployé au camp de Nothing Hill, sur l’axe routier entre Mitrovica et le poste frontière de « Gate 1 ». A partir de cette position, l’escadron a conduit des patrouilles quotidiennes en véhicule et à pied, effectué des missions de contrôle de « check-point » et de surveillance. Il a également été en charge de la surveillance du poste « OP Cooke », situé à la sortie de Mitrovica, qui permet d’observer le trafic routier.

 

Deux pelotons se trouveront désormais en permanence à DOG 31. Les deux autres pelotons seront stationnés à Novo Selo, où ils armeront notamment une force de réaction rapide, susceptible d’intervenir à tout moment en cas d’incident. Placé sous le commandement tactique du « Multinational Battle Group East » (MNBG-E) de la KFOR, l’EEI assure par rotation la surveillance des différents postes de la KFOR situés au nord du Kosovo.

 

La KFOR participe au maintien d’un environnement sûr et sécurisé au profit de l’ensemble de la population du Kosovo, en coopération avec la Mission des Nations unies au Kosovo (MINUK) et la mission de l’Union européenne (EULEX). Environ 320 militaires français sont engagés dans l’opération TRIDENT, nom de la participation française à la KFOR, avec une unité de manœuvre (l’EEI) et un élément de soutien national (ESN).

Kosovo : Nouvelle rotation de l’EEI à DOG 31
Kosovo : Nouvelle rotation de l’EEI à DOG 31
Kosovo : Nouvelle rotation de l’EEI à DOG 31
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17 septembre 2013 2 17 /09 /septembre /2013 16:55
Julia Maris named head of Public and Regulatory Affairs at Thales Alenia Space

16 September 2013 Thales Alenia Space

 

Cannes, September 16th, 2013 – Thales Alenia Space announced today that it has appointed Julia Maris, 38, Vice President, Public and Regulatory Affairs.

 

After earning degrees from the Institute of Political Science ("Sciences Po") in Grenoble (1996) then Paris (1997), Julia Maris joined the French defense procurement agency DGA (Direction Générale de l’Armement) in 1997 as Special Advisor to the Human Resources department. In 1999 she was promoted to the position of Head of the European Union Bureau in the Collaboration and Industrial Affairs directorate, a position she held until 2002. She then attended ENA (Ecole Nationale d'Administration), the prestigious French school for senior civil servants, starting in 2003, including an internship with the European Commission in Brussels, as advisor in the cabinet of Chris Patten, European Commissioner for Foreign Relations.

 

After earning a degree from ENA in 2005, she returned to the French Ministry of Defense. For the next two year she was Head of the Bureau of International Law, in the Legal Affairs directorate. Julia Maris left the Ministry of Defense in 2007 when she was named Special Advisor to the Commission in charge of drawing up the White Paper on Defense and National Security. From 2008 to 2012 she moved to the corporate world as Vice President, Marketing, Development and Public Relations with the DCI group (Défense Conseil International).

 

Since May 2012, Julia Maris has held the position of European Affairs Advisor to the Minister, Jean-Yves Le Drian.

 

About Thales Alenia Space

The European leader in satellite systems and a major player in orbital infrastructures, Thales Alenia Space is a joint venture between Thales (67%) and Finmeccanica (33%). Thales Alenia Space and Telespazio embody the two groups’ “Space Alliance”. Thales Alenia Space sets the global standard in solutions for space telecommunications, radar and optical Earth observation, defense and security, navigation and science. With consolidated revenues of 2.1 billion euros in 2012, Thales Alenia Space has 7,500 employees in France, Italy, Spain, Germany, Belgium and United States. www.thalesaleniaspace.com

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17 septembre 2013 2 17 /09 /septembre /2013 16:50
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

La frégate FREMM Aquitaine

 

17/09/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Selon nos informations, Bercy étudie avec des banques, un véhicule ad hoc pour faciliter des exportations d'armements en leasing. Le groupe naval DCNS propose deux frégates FREMM à la Grèce et deux corvettes Gowind à Chypre en leasing.

 

Comment faciliter les exportations d'armements tricolores y compris vers des pays ayant des difficultés financières passagères ? La France a peut être trouvé une solution. Selon plusieurs sources concordantes, Bercy et quelques banques françaises, poussés par les industriels de la défense, travaillent à l'élaboration d'un véhicule financier ad hoc pour faciliter les ventes d'armes des groupes français en leasing. « Le projet avance bien », précise-t-on à La Tribune. L'Elysée serait également attentif à ce dossier. « La France manque d'outils qui lui permette de répondre au cas par cas à la demande de nos clients », explique un bon connaisseur du dossier à La Tribune. Et d'estimer que « l'étude menée par Bercy est utile ». A la direction générale de l'armement, on ne semble en revanche pas trop chaud sur ce type de montage.

 

Depuis l'arrivée de Jean-Yves Le Drian au ministère de la Défense, il y a une nouvelle prise de conscience de l'importance vitale que représente l'exportation pour la pérennité de l'industrie de défense. « Le soutien aux exportations de défense constituera un volet majeur de la politique industrielle du gouvernement », expliquait d'ailleurs le ministère de la Défense lors de la présentation cet été de la loi de programmation militaire (LPM). C'est dans ce cadre que Paris tente de trouver des solutions innovantes. Ces ventes en leasing pourraient, explique-t-on à La Tribune, se réaliser dans le cadre d'une politique de « pooling and  sharing » en Europe. Comment ? « Une partie des missions pourraient être partagés entre la France et le pays client », note un industriel. Du coup, A400M, hélicoptères, frégates FREMM et corvettes de type Gowind pourraient trouver plus facilement preneur.

 

Des FREMM en leasing à la Grèce

 

Le groupe naval DCNS étudie depuis plusieurs mois la vente en leasing de deux frégates multimissions FREMM à la Grèce, qui aujourd'hui ne peut pas se payer un achat sec en raison de ses finances exsangues. D'autant que la marine grecque, qui lorgne depuis longtemps sur les FREMM, voulait initialement s'offre six frégates multimissions françaises (au-delà de 2,5 milliards d'euros). Les frégates seraient à l'identique de celle de la marine française, qui aura elle onze frégates FREMM, dont six auront été livrées fin 2019. Mais le choix de la définition des trois dernières n'interviendra qu'en 2016. D'où un doute pour DCNS qui souhaite se mettre à l'abri d'une éventuelle réduction de cible et propose ainsi à la Grèce des frégates identiques à celle de la Royale. Selon nos informations, le leasing coûterait à Athènes 50 millions d'euros par an et par bâtiment. Une option de rachat serait proposé au bout de dix ans. Et Paris propose à Athènes une coopération opérationnelle en vue de partager les missions des frégates grecques et françaises.

 

De toute façon, Athènes a un besoin urgent de renouveler sa flotte très vieillissante de frégates néerlandaises Elli (10 exemplaires) pour notamment s'opposer à la marine turque, qui entre très régulièrement dans ses eaux territoriales. D'autant que la Grèce espère également beaucoup de ses dernières recherches en pétrole au large de ses côtes. Les Etats-Unis, qui sont en train de décommissionner un certain nombre de frégates de classe OH Perry, sont également sur les rangs pour fournir à la Grèce du matériel d'occasion à bon prix. Ce qui fermerait alors le marché grec à DCNS, qui avait noué une relation de coopération avec le chantier grec Elefsis, pendant au moins vingt ans. Bien sûr, Berlin regarde également ce dossier avec vigilance.

 

Des corvettes Gowind en leasing à Chypre

 

DCNS a également proposé à Chypre la vente en leasing de deux corvettes de type Gowind, qui seraient affectées à la surveillance des champs gaziers et pétrolifères récemment découverts au large de Nicosie. La DGA, en dépit de ses réticences, aurait été mandatée pour trouver un arrangement technique. Le patrouilleur hauturier L'Adroit, développé sur fonds propres par DCNS, a même fait escale à Limassol en janvier 2013 à l'occasion d'une mission d'inspection des pêches durant la campagne annuelle de pêche au thon rouge.

 

Israël, qui a signé un certain nombre d'accords avec les Chypriotes depuis la découverte de champs de gaz et de pétrole dans cette partie de la Méditerranée, sont également sur les rangs pour fournir des bâtiments à la marine chypriote.

 

Exportations françaises

 

Les exportations d'armement représentent en effet plus de 30 % des 15 milliards d'euros de chiffre d'affaires du secteur de l'industrie de défense dans l'économie française et sont donc à la fois un signe et un facteur de sa compétitivité. « Elles passeront de plus en plus par la mise en œuvre de coopérations industrielles et techniques au service de partenariats stratégiques et des relations globales de défense que la France entend développer », avait rappelé en août le ministère de la Défense. En revanche, il a également précisé que les procédures de contrôle des ventes d'armement et de technologie sensibles seront renforcées et adaptées aux évolutions des technologies, le rassemblement des différents instruments de contrôle sous une même autorité fera l'objet d'un prochain rapport au Premier ministre.

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17 septembre 2013 2 17 /09 /septembre /2013 16:45

17 sept. 2013 FORCESFRANCAISES

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17 septembre 2013 2 17 /09 /septembre /2013 12:55
Julia Maris, prend en charge les Relations institutionnelles de Thales Alenia Space

16.09.2013 Mariama Diallo - journal-aviation.com

 

Julia Maris, 38 ans, devient vice-présidente chargée des Relations institutionnelles de Thales Alenia Space. Elle entre en fonction dès aujourd’hui, lundi 16 septembre.

 

Sa carrière

 

Julia Maris commence sa carrière à la Direction Générale de l’Armement (DGA) en tant que chargée de mission au sein de la direction des ressources humaines. En 2003, elle intègre l’ENA et effectue un stage à Bruxelles, à la Commission européenne, comme conseillère, au sein du Cabinet de Chris Patten, commissaire européen chargé des relations extérieures. Son diplôme en poche en 2005, elle occupe pendant deux ans le poste de chef du Bureau du Droit international, à la direction des Affaires juridiques du ministère de la Défense.

 

En 2007, Julia Maris quitte le ministère de la Défense pour devenir chargée de Mission à la commission en charge de l’élaboration du Livre Blanc sur la Défense et la Sécurité Nationale. De 2008 à 2012, elle rejoint le monde de l’entreprise au poste de directrice du Marketing, du Développement et des Relations extérieures du groupe DCI (Défense Conseil International).

 

Depuis mai 2012, Julia Maris était conseillère pour les Affaires européennes du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian.

 

Julia Maris est également diplômée de Sciences Po (IEP) Grenoble (1996) et de l’IEP Paris (1997).

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17 septembre 2013 2 17 /09 /septembre /2013 12:55
SMP, ESSD...: externalisation à la carte selon le ministre de la Défense

17.09.2013 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense
 

A méditer ces quelques phrases tirées de l'audition devant une commission sénatoriale de Jean-Yves Le Drian, le 12 septembre 2013 (cliquer ici pour accéder à l'intégralité):

 

"Je suis favorable à la reconnaissance des sociétés militaires privées dans le domaine du transport maritime, car la marine nationale ne peut pas tout faire. Je l'ai fait savoir aux acteurs du secteur. Nous sommes proches d'aboutir. J'y suis défavorable en revanche pour l'armée de terre, car cela s'apparenterait à du mercenariat, ce qui est contraire à notre tradition républicaine et à nos convictions. Vous pouvez d'ores et déjà rassurer nos armateurs : un projet de loi sera bientôt déposé par Frédéric Cuvillier."

1°) un projet de loi avait déjà été annoncé pour le printemps puis passé à la trappe. Il est effectivement plus que temps de légaliser une situation de fait, qui ne concerne en réalité que quelques dizaines de navires battant pavillon français naviguant régulièrement dans les zones à risques.

 

2°) "Pas de sociétés militaires privées au profit de l'armée de terre", dit le ministre qui confond ESSD (aux prestations liées à la sécurité principalement, cf. Geos qui a protégé les personnels de Thales en Afghanistan) et ESOA (entreprises de soutien opérationnel aux armées) qui interviennent déjà dans les domaines de la formation et du soutien, voire du renseignement (cf. CAE Luxembourg au Mali).

 

3°) ah ce fameux "mercenariat" que brandit le ministre comme une fiole de sarin! Quand cessera-t-on de tout confrondre et d'oublier les termes même de la loi de 2003?

 

4°) dans quels domaines l'armée de terre peut-elle faire (et fait-elle déjà) appel aux SMP? Dans le soutien principalement. Or, c'est dans ce domaine même que le ministre, son cabinet et les élus qui évoluent dans le sillage de JYLD tiennent à supprimer des postes (cf. la LPM) et à réduire le nombre de militaires pour y augmenter le nombre de personnels civils ("fonctionnaires et ouvriers d'Etat" comme l'a dit une élue cherbourgeoise que j'ai citée dans un post récent). 

L'affaire de l'externalisation de la fonction habillement s'inscrit dans cette logique, avec la volte-face du ministère après l'annonce que le groupement conduit par Ineo Support Global avait remporté l'appel d'offres (cliquer ici pour lire mon post du 4 juin).

 

Tout ça m'oblige à reconnaître que quelque chose m'échappe: on veut réduire les effectifs dans les Armées, précariser encore plus les militaires à coups de contrats courts, tout en recrutant des civils au statut protégé (tant mieux pour eux), qui travaillent plus, qui coûtent moins cher (dixit la même élue cherbourgeoise) et dont les futures réformes des armées (car il y en aura d'autres) ne pourront supprimer les postes qu'avec primes et promesses de reclassement...

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17 septembre 2013 2 17 /09 /septembre /2013 12:55
L'état-major de l'armée de l'air se réorganise en format plus resserré

17.09.2013 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord. - Défense globale

 

Comme les autres, l'état-major de l'armée de l'air (EMAA) se prépare pour le futur regroupement des états-majors et des administrations centrales sur le site de Balard (prévu pour 2015).

Dans sa lettre d'information de septembre, l'armée de l'air et le major général Antoine Creux indiquent adopter dès ce mois de septembre 2013 le format " commandement des armées ".

Comment se traduit concrètement cette réorganisation qui se traduit par un slogan, " Unis pour faire face " ?

 

" Cinq grands piliers sont identifiés pour répondre au besoin d'appui du CEMAA dans l'exercice de ses responsabilités ", écrit le major général Creux : activité, préparation de l'avenir, synthèse et coordination, maîtrise des risques métiers et relations extérieures.

D'où une nouvelle organisation qui " gagne en simplicité et en lisibilité tant en interne qu'en externe ", selon l'EMAA. Deux sous-chefs sont attachés directement au major général de l'armée de l'air.

- Le sous-chef activité (SCAc, le général de division aérienne Patrick Pacorel) est chargé de la politique de préparation opérationnelle d'emploi et de soutien ; des directives d'entraînement et d'instruction du personnel ; de la maîtrise d'ouvrage du maintien en condition opérationnel (MCO) ; du budget ; des finances.

- Le sous-chef préparation de l'avenir (SCPA, le général de brigade aérienne Vincent Carré) est chargé du plan d'équipement ; de la conception et de la conduite des programmes d'armement ; des principes d'organisation générale de l'armée de l'air ; des retours d'expérience (retex), des politiques des systèmes d'information et de communication (SIC) et de leurs infrastructures.

La structure appui de l'EMAA, " en format plus resserré ", s'agrémente également de divers adjoints :

- Un Officier général synthèse (OGS, la commissaire générale Patricia Costa) chargé de la supervision des projets transverse Air ; du management de l'information ; du pilotage de la performance et de la maîtrise des activités de l'armée de l'air ; du droit de l'aéronautique militaire ; de la qualité de la navigabilité.

- Un Délégué aux relations extérieures (DRE, le général de brigade aérienne Jean-Luc Crochard) chargé de la coopération avec les armées de l'air étrangères ; du soutien aux exportations.

- Un Officier général chargé des affaires nucléaires et de la maîtrise des risques (GALNUC, le général de brigade aérienne Bruno Duvert) chargé de la sécurité nucléaire ; de la sécurité aérienne ; de la navigabilité ; de la prévention de la santé et de la sécurité au travail ; de la protection de l'environnement ; du risque NRBC (nucléaire, radiologique, biologique, chimique).

- Le directeur ressources humaines de l'armée de l'Air (DRHAA, le général de corps aérien Claude Tafani) est l'adjoint ressources humaines du MGAA.

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17 septembre 2013 2 17 /09 /septembre /2013 12:55
L’ENAC organise 5 journées consacrées au micro-drones

16 septembre Aerobuzz.fr

 

L’IMAV 2013, International Micro Air Vehicle Conference and Flight Compétition, a lieu cette année, du 17 au 20 septembre, à l’ENAC Toulouse.

 

Cet événement annuel a pour objectif de promouvoir le développement des micro-drones en permettant aux scientifiques du monde entier de présenter leurs travaux et aux différentes équipes de se mesurer lors de compétitions indoor et outdoor.

C’est l’occasion de faire un état de l’art du domaine et de discuter des verrous technologiques qui restent à lever.

 

180 participants sont inscrits venant du monde entier : Allemagne, Espagne, Portugal, Grande-Bretagne, Pologne, Roumanie, USA, Iran, Australie, Thaïlande, Russie, Chine...

 

Le Programme des 4 journées (9h00-18h00) :

- Mardi 17 septembre : journée conférence à l’ENAC, site de Toulouse

- Mercredi 18 septembre : journée compétition outdoor à l’ENAC, site de Muret L’Herm

- Jeudi 19 septembre : journée compétition indoor à l’ENAC, site de Toulouse

- Vendredi 20 septembre : journée conférence à l’ENAC, site de Toulouse.

 

50 publications sont prévues durant les 2 journées de conférences. Un "Best Paper Award" sera attribué. Ce dernier sera décerné par le comité scientifique avec pour récompense une publication dans la revue "International Journal of MAV".

 

20 équipes sont inscrites pour les compétions indoor et outdoor. Deux "Special Jury Prizes" seront attribués. Les équipes devront pour ces prix mettre en avant les aspects innovants de leurs drones :

- "l’Innovative MAV System" (simulation, utilisation des capteurs...) parrainé par MATHWORKS

- "l’Innovative MAV Design" (conception de cellule, architecture du systeme...) parrainé par AIRBUS.

 

L’édition 2013 est organisée par l’ENAC et coordonnée par Catherine Ronflé-Nadaud qui anime L’Unité de Recherche et d’Innovation Drones de l’ENAC avec l’ISAE et le MAV Research Center.

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17 septembre 2013 2 17 /09 /septembre /2013 12:50
Kosovo : Le nouveau COMKFOR rencontre l’EEI

17/09/2013 Sources : EMA

 

Le 12 septembre 2013, le général italien Salvatore Farina, commandant la KFOR (COMKFOR), a rendu visite à l’escadron d’éclairage et d’investigation (EEI) français, au camp de Nothing Hill.

 

Organisée dans le cadre de sa prise de fonction, cette visite avait pour but de permettre au nouveau COMKFOR de rencontrer sur le terrain les unités de manœuvre de la KFOR. Stationné au camp de Nothing Hill, au nord du Kosovo, l’escadron au grand complet a pu lui présenter ses missions et ses moyens, ainsi que s’entretenir de la situation tactique et sécuritaire dans la région. Le COMKFOR a, pour sa part, témoigné sa confiance et sa satisfaction à l’égard de l’EEI. Actuellement armé par l’EEI de la 7e brigade blindée (EEI 7), l’escadron français est placé sous le commandement du Multinational Battle Group East (MNBG-E). Il effectue des patrouilles quotidiennes, des missions de contrôle de check-point et de surveillance.

 

La KFOR participe au maintien d’un environnement sûr et sécurisé au profit de l’ensemble de la population du Kosovo, en coopération avec la Mission des Nations unies au Kosovo (MINUK) et la mission de l’Union européenne (EULEX). Environ 320 militaires français sont engagés dans l’opération TRIDENT, nom de la participation française à la KFOR, avec une unité de manœuvre (l’EEI) et un élément de soutien national (ESN).

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17 septembre 2013 2 17 /09 /septembre /2013 12:45
Serval : opération Dragon

17/09/2013 Source EMA

 

Du 31 août au 14 septembre, 400 militaires de la force Serval et 150 autres de la MINUSMA ont été engagés dans une opération de contrôle de zone au nord-est de Gao, l’opération « Dragon ».

 

Conduite entre Gao et Aguelhok, « Dragon » a engagé 400 militaires de la force Serval, principalement répartis entre un sous groupement tactique inter-armes (SGTIA) Infanterie, un SGTIA blindé et leurs soutiens ; environ 150 militaires nigériens et sénégalais de la MINUSMA, ainsi que des gendarmes maliens. Pendant une quinzaine de jours, le dispositif déployé a permis de contrôler la zone dans laquelle serpente la route reliant les principales villes du nord du Mali. Cette opération a par ailleurs été l’occasion de sécuriser le convoi logistique ramenant l’escadron blindé de Tessalit à Gao dans le cadre de l’allègement des troupes françaises.

 

Le sous-groupement tactique interarmes (SGTIA) Infanterie est intervenu dans la région d’Almoustarat où il a fouillé plusieurs objectifs, découvrant dès le 1er septembre de l’armement, des munitions, des gilets de combats, ou encore du matériel téléphonique et satellitaire. Le 2 septembre, les reconnaissances se sont poursuivies et de nouvelles prises ont été réalisées : grenades, munitions, obus de 122mm et  matériel nécessaire à la fabrication d’engins explosif improvisés.

 

Le 4 septembre, le détachement de liaison et d’appui (DLA) de Ménaka et des éléments du bataillon nigérien (BATNIGER) de la MINUSMA ont rejoint l’opération s’engageant entre Gao et Anéfis. En liaison permanente avec le GTIA Désert, la MINUSMA et son DLA ont rempli les missions de sécurisation et de contrôle de la transsaharienne et de ses alentours. Ces manœuvres se sont organisées en coordination avec deux sections du GTIA Désert patrouillant plus au nord de la zone d’action du BATNIGER. Il s’agissait aussi pour la MINUSMA de prendre contact avec la population. « Si la MINUSMA s’installe à côté c’est très bien, il y a plus de sécurité quand ils patrouillent » confiait l’adjoint au maire de la ville d’Almoustarat, confronté au passage régulier de quelques voleurs.

 

Le 7 septembre, les légionnaires du SGTIA blindé ont découvert un véhicule piégé contenant de l'explosif en grande quantité et des systèmes de mise à feu et de piégeage. Une équipe de démineurs a été héliportée depuis Gao pour réaliser sa destruction.

 

Enfin, l’opération « Dragon » a permis le passage du convoi logistique d’allègement du dispositif Serval stationné à Tessalit. Environ 70 véhicules, y compris la dizaine d’AMX 10 RC et la dizaine de VBL du sous groupement blindé de Tessalit, sont arrivés à Gao sans encombre. De plus, les renseignements collectés et les découvertes réalisées ont confirmé que l’action continue de la brigade Serval et des militaires de la MINUSMA contribuait à maintenir un certain calme dans cette zone d’action, tout en assurant une présence dissuasive et en contraignant la liberté d’action de l’adversaire.

 

Environ 3200 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent leurs missions de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes, tout en appuyant le transfert de la zone aux contingents relevant de la MINUSMA.

Serval : opération Dragon
Serval : opération Dragon
Serval : opération Dragon
Serval : opération Dragon
Serval : opération Dragon
Serval : opération Dragon
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17 septembre 2013 2 17 /09 /septembre /2013 12:45
Mali : visite du CEMAT

17/09/2013 Sources : EMA

 

Les 12 et 13 septembre 2013, le général d’armée Bertrand Ract-Madoux, chef d’état-major de l’armée de Terre (CEMAT), a rendu visite aux militaires de l’armée de Terre déployés au Mali à Gao, Kidal et Bamako.

 

A son arrivée à Gao, le général d’armée Ract Madoux a rejoint le poste de commandement (PC) de l’opération Dragon au Nord de Gao, à bord d’un hélicoptère Puma. Sur place, le chef de corps du GTIA Désert lui a présenté l’opération en cours qui visait à sécuriser la zone entre Tessalit et Gao et à affaiblir dans la durée les groupes terroristes par le biais d’un contrôle de zone (conduite de patrouille et de fouille). Le CEMAT s’est ensuite rendu à Kidal. Lors de son intervention devant les troupes, il a fait part de son admiration et de sa fierté face au travail accompli par la force Serval au cours de cette mission.

 

Le lendemain matin, à Bamako, le CEMAT s’est adressé aux militaires de l’armée de Terre lors d’une cérémonie des couleurs à l’aéroport. Il s’est ensuite rendu au centre de formation de l’armée Malienne de Koulikoro, où il a rencontre les militaires français qui encadrent ou participent à la formation dans le cadre de la mission européenne EUTM. Avant d’achever sa visite, le CEMAT a rencontré le chef d’état-major général de l’armée Malienne, le général Dembelé, et le commandant de la MINUSMA, le général Kazura.

 

Environ 3200 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent leurs missions de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes, tout en appuyant le transfert de la zone aux contingents relevant de la MINUSMA.

Mali : visite du CEMATMali : visite du CEMAT
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17 septembre 2013 2 17 /09 /septembre /2013 11:55
Armée de terre : questions pour un Scorpion

17.09.2013 Vincent Lamigeon, grand reporter à Challenges - Supersonique



Scorpion. Le seul nom concentre toutes les attentes de l’armée de terre. Toutes les craintes, aussi, si cet énorme programme de plusieurs milliards d’euros venait à être raboté, reporté ou vidé de sa substance. De quoi s’agit-il ? Le programme Scorpion vise à la fois à renouveler et moderniser les véhicules blindés de combat français, donc beaucoup datent des années 70-80, et à optimiser la mise en réseau des systèmes d’information et de combat. Reporté à plusieurs reprises, enterré par certaines versions du Livre Blanc, le programme a finalement été préservé par la loi de programmation militaire (LPM), qui commence à être examinée par le Parlement.

Dans le détail, les véhicules blindés multirôles (VBMR) remplaceront l'actuel véhicule de transport de troupes protégé VAB (véhicule de l'avant blindé). Les engins blindés de reconnaissance et de combat (EBRC) succéderont, eux, aux actuels blindés légers AMX 10 RC et Sagaie. Le char Leclerc aura droit à une rénovation, et le développement du système  d'information et de combat de Scorpion (SICS) doit être lancé. La LPM prévoit 92 livraisons de VBMR sur la période 2044-2019. Quant à l’EBRC, il fera l’objet « des premières commandes » sur la période.

De fait, il y a urgence pour des matériels mis à rude épreuve par les OPEX type Afghanistan et Mali, et plus largement par des décennies d'interventions françaises. « Les moyens de combat « médians » (VAB, blindés légers de types AMX 10RC et ERC90 Sagaie) sont devenus un sujet de préoccupation croissante en raison de leur âge et de leur obsolescence opérationnelle, écrivaient les députés Yves Fromion et Gwendal Rouillard en juillet dans leur rapport sur la revue capacitaire des armées. Un nouveau report du programme Scorpion entraînerait une rupture temporaire de capacités.» Et de dégainer deux graphiques, reproduits ci-dessous, mettant en évidence les trous capacitaires ces prochaines années suite aux obsolescences des VAB, ERC90 et AMX10RC.

 

Rupture capacitaire 1.JPG

 

Rupture capacitaire 2.JPG



Le problème, c’est que si la LPM devrait bien confirmer le programme, l’armée de terre devra encore attendre un moment ses nouveaux matériels. Les premières livraisons de l’EBRC sont prévues à partir de 2020. Et si la période 2014-2019 devrait bien voir les premières livraisons de VBMR, certains industriels ne croient guère au calendrier prévu. « L’appel d’offres du VBMR n’est pas encore lancé, or un programme d’armement, c’est huit à dix ans minimum, assurait ainsi Christian Mons, président du Cidef (Conseil des industries de défense françaises). La date de 2018 n’est pas réaliste, on sera au moins à 2022 ou 2023. »

Ce n’est pas la seule question sur Scorpion. Quelle seront les cibles de commandes finales ? On évoque 1700 VBMR et 250 EBRC, avec des cibles intermédiaires respectives de 1000 VBMR et 125 EBRC en 2025. L’appel d’offres, prévu en 2014, intègrera-t-il les champions étrangers de l’armement terrestre, comme BAE, General Dynamics, Krauss Maffei ou Patria ? Quel partenariat potentiel entre les industriels français ? Nexter et Renault Trucks Défense ont signé un accord fin 2011 pour faire une offre commune pour le VBMR, mais cet accord expire fin 2013. Une chose est certaine : l’avenir de l’industrie d’armement terrestre française dépend largement des réponses à ces questions.

 

(Photo XP2, démonstrateur de Nexter pour le VBMR, copyright Nexter)

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17 septembre 2013 2 17 /09 /septembre /2013 11:55
RhibFpsPatino - crédit  Eunavfor Marine Espagnole

RhibFpsPatino - crédit Eunavfor Marine Espagnole

17/09/2013 Michel Cabirol  - LaTribune.fr

 

Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian est favorable à la reconnaissance de sociétés militaires privées dans le domaine du transport maritime. Un projet de loi sera bientôt déposé.

 

Et revoilà les héritiers de Bob Denard, ou plutôt des corsaires du Roi… Un pas semble avoir été franchi dans la reconnaissance des sociétés militaires privées (SMP) en France. « Je suis favorable à la reconnaissance des sociétés militaires privées dans le domaine du transport maritime, car la marine nationale ne peut pas tout faire », a récemment expliqué au Sénat le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, pourtant au départ frileux sur un dossier sensible auprès de l'opinion publique mais qui a fait l'objet de pressions de la marine nationale.

 

Le Drian défavorable pour l'armée de terre

« Les marins ne voulaient pas devenir dans le cadre des équipes de protection embarquées le prestataire des armateurs français », décryptent un bon connaisseur du dossier. En outre, Jean-Yves Le Drian a également estimé que des hommes armés sur un navire n'ont qu'un rôle défensif sans aucune stratégie offensive. Ce qui ne serait pas le cas pour l'armée de terre. Et d'ailleurs le ministre a tenu à être très clair : « j'y suis défavorable pour l'armée de terre, car cela s'apparenterait à du mercenariat, ce qui est contraire à notre tradition républicaine et à nos convictions ».

« Nous sommes proches d'aboutir » et dans ce cadre, « un projet de loi sera bientôt déposé par Frédéric Cuvillier », a-t-il précisé. C'était une demande très forte des armateurs français qui réclamaient une protection des navires battant pavillon français. Les armateurs menaçaient de se tourner vers l'offre britannique, faute d'un cadre juridique permettant aux Français de concourir. « Cela pourrait même accentuer le phénomène de dépavillonnement », avait expliqué les anciens députés, Christian Ménard (UMP) et Jean-Claude Viollet (PS) dans un rapport parlementaire sur les SMP présenté en février 2012. Pour autant, selon nos informations, au ministère des Transports, qui se met dans les pas de Matignon, ce dossier ne semble pas prioritaire. D'autant qu'il y a un calendrier parlementaire très, très encombré.

 

1.000 navires battent pavillon français

Armateurs de France recense 250 navires battant pavillon français et 750 autres opérés par des Français mais sous des pavillons tiers. Soit une flotte de quelque 1.000 navires. Leur activité conduit une part importante d'entre eux à transiter dans des zones où sévissent des pirates : détroit de Malacca, côtes africaines, notamment Golfe de Guinée et au large de la Somalie. D'après les informations recueillies par Christian Ménard dans les travaux relatifs à la piraterie maritime, on comptait en 2009 environ 600 personnes retenues en otage par des pirates somaliens.

C'est le cas d'une entreprise comme CMA-CGM qui est présente dans près de 400 ports à travers le monde. Alors que des menaces pèsent sur son activité, elles accroissent le coût des primes d'assurance. « Les surprimes liées à une traversée de l'océan Indien sont généralement de 0,5 % de la valeur du navire, soit souvent proches de 20.000 à 30.000 dollars supplémentaires par jour de traversée », rappelaient les deux députés. La plupart du temps, les armateurs assument ce surcoût. Car éviter les zones dangereuses, par exemple en transitant par le cap de Bonne-Espérance, induit un allongement des transits et une surconsommation de fioul.

 

Prise de conscience avec l'affaire du Ponant

L'affaire du Ponant a médiatisé la menace en France. Le 4 avril 2008, ce voilier battant pavillon français a été pris en otage par des pirates somaliens. Des Français ont été libérés une semaine plus tard contre le versement d'une rançon. Mais une opération héliportée a permis d'arrêter une partie des preneurs d'otage ainsi que de la rançon. La France a riposté en mettant en place des équipes de protection embarquées (EPE) de la Marine nationale généralement composées de fusiliers marins, sur les navires les plus vulnérables. « Une réponse efficace mais aux capacités limitées », ont estimé Christian Ménard et Jean-Claude Viollet.

Ces équipes protègent notamment les thoniers senneurs, qui pêchent au large des Seychelles, ainsi que des navires transportant des cargaisons stratégiques. D'après les données fournies par l'état-major de la marine, 104 navires français ou d'intérêt français sont inscrits au contrôle naval volontaire et circulent dans l'océan Indien. On compte parmi eux : 61 navires non vulnérables, 20 vulnérables et 23 très vulnérables, dont les thoniers.

 

La Marine nationale bon marché

C'est le Premier ministre qui décide de l'affectation des EPE. Les critères d'attribution d'une protection sont les suivants : pavillon français, présence de citoyens français à bord, nationalité française du propriétaire, transport d'une cargaison ou activité d'intérêt stratégique pour la France. Le coût des EPE (2.000 euros par jour en moyenne) est inférieur au coût moyen d'une équipe privée (3.000 euros par jour). « La prestation de la marine française est donc bon marché », ont constaté les deux députés. À titre de comparaison, une EPE de la marine royale néerlandaise coûte en moyenne 80.000 euros par traversée. Ce prix s'explique par sa composition : 18 agents par navire, dont un infirmier urgentiste.

D'après le ministère de la Défense, 30 % des navires de commerces embarquent des équipes armées de SMP/ESSD. Le même ministère met en avant leur « efficacité avérée », aucune capture n'ayant eu lieu en leur présence. Celles-ci ont permis de déjouer 30 % des attaques. Certains pavillons, tels que Singapour, imposent la présence d'hommes armés en cas de vulnérabilité.

En outre, la multiplication des actes de piraterie au large des côtes somaliennes a conduit le gouvernement à préconiser une solution militaire européenne permettant d'escorter certains navires à travers des convois sécurisés, l'opération Atalante. Celle-ci se concrétise par des échanges d'informations et surtout la mise en place de convois sécurisés.

Les mauvais souvenirs laissés par Bob Denard

Les polémiques ayant entouré l'activité de mercenaires français en Afrique, et notamment de Bob Denard, ont conduit le législateur à adopter un projet de loi visant à réprimer sévèrement le mercenariat. Faute d'un cadre pénal, Bob Denard n'avait pas été inculpé pour mercenariat. L'adoption de la loi de 2003 réprimant le mercenariat a donné un signal fort à la communauté internationale.

Passés les souvenirs de l'action de Bob Denard, les années 2000 ont vu des événements polluer à nouveau le débat sur les entreprises de services de sécurité et de défense (ESSD). Il s'agit en premier lieu de l'intervention américaine en Irak, qui a suscité une réprobation de la part de l'opinion française. Un rejet d'autant plus marqué que certaines des dérives observées sur ce théâtre étaient le fait de SMP américaines, parfois directement impliquées dans des opérations militaires, par exemple lors de la tentative de prise de contrôle de la ville de Falludjah.

 

Un marché estimé entre 200 et 400 milliards de dollars

Les auteurs du rapport estiment aujourd'hui que près de 1.500 SMP sont actives à travers le monde. Ayant très tôt bénéficié des crédits publics dégagés par des externalisations, et s'appuyant sur des marchés importants, les sociétés anglo-saxonnes concentrent l'essentiel des effectifs et des moyens. Le chiffre d'affaires global du secteur est difficile à évaluer mais les spécialistes le situent entre 100 et 200 milliards de dollars par an. Pour l'ensemble ESSD (SMP et SSP), le ministère des affaires étrangères et européennes (MAEE) évoque même le chiffre de 400 milliards de dollars de chiffre d'affaires et des effectifs pouvant atteindre un million de personnes à travers le monde.

« La demande de protection privée existe et l'offre française doit s'organiser, faute de quoi le rang de la France comme puissance maritime mondiale pourrait être menacé, estimaient Christian Ménard et Jean-Claude Viollet. Les évolutions doivent intervenir rapidement (…). Il s'agit à la fois de plaider pour l'adoption d'exigences minimales vis-à-vis du secteur, tout en veillant à ce que les États gardent la main sur la gestion et le contrôle de leur pavillon »

 

Sarkozy intéressé par le sujet

Ce sujet a fait l'objet au plus haut niveau de l'Etat d'une prise de conscience qui a donné lieu à un certain nombre de réflexions. Le chef d'état-major particulier du président de la République a mandaté le secrétaire général de la défense et la sécurité nationale (SGDSN) à l'été 2010 pour étudier les conditions dans lesquelles un tel secteur d'activités pourrait se développer en France. Cette étude a donné lieu à un premier rapport, soumis à la présidence de la République le 1er févier 2011. Un mandat complémentaire sur le volet maritime a été confié au secrétaire général de la mer, sous l'égide du SGDSN. Les conclusions de ces travaux sont restées confidentielles.

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17 septembre 2013 2 17 /09 /septembre /2013 07:55
Sherpa APC XL photo Guillaume Belan

Sherpa APC XL photo Guillaume Belan

13.09.2013 par Guillaume Belan (FOB)

 

Deux nouveautés étaient présentées sur le stand de Renault Trucks Défense au salon britannique DSEI. Ou plutôt des évolutions de véhicules existants.

 

Le blindé 4X4 Sherpa APC se dote d’un grand frère, Le Sherpa APC XL, dont le volume intérieur gagne 1m3 et offre en option des portes latérales. Il s’agit en fait d’une version adaptée aux compétitions en cours pour les forces de sécurité intérieures brésiliennes.

 

Bastion APC HM photo Guillaume Belan

Bastion APC HM photo Guillaume Belan

L’autre évolution concerne le Bastion APC, développée en version haute mobilité (« HM »). Doté de suspensions indépendantes au lieu et place de ponts rigides, il gagne également en puissance avec un moteur de 340 chevaux (le même qui propulse le VAB Mark 3). Cette version aurait été vendue à des forces spéciales européennes.

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17 septembre 2013 2 17 /09 /septembre /2013 07:55
Nexter shows off new 6 x 6 armoured vehicle, TITUS

09/16/2013  Defence IQ Press

 

There’s a new 6 x 6 wheeled Armoured Personnel Carrier (APC) on the market after Nexter, the French vehicle manufacturer, took the covers off its Tactical Infantry Transport and Utility System (TITUS) at DSEI last week.

 

In terms of armaments TITUS can be equipped with any kind of Remote Control Weapon Station from 7.62mm to 20mm, and 40mm Grenade Launchers as well, depending on the level of threats and type of missions.

 

photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

The company’s VBCI has been one of the most sought after vehicles for the last few years and Nexter will have similar high hopes for this latest variant.

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17 septembre 2013 2 17 /09 /septembre /2013 07:55
Opérations préparations - L'infanterie

06/07/2012 Armée de Terre

 

L'armée de Terre, c'est avant tout l'infanterie. Tous les régiments qui la composent partagent les mêmes valeurs : enthousiasme, rigueur professionnelle, rusticité, modernité et camaraderie. Retrouvez dans cet album les parachutistes, les alpins, les mécanisés, les marsouins, les légionnaires et tous les autres.

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17 septembre 2013 2 17 /09 /septembre /2013 07:55
Concerts de l'Orchestre de la Garde républicaine et du Chœur de l'Armée Française

13/09/2013 Sources : SGA/DMPA

 

Retrouvez la programmation du mois de septembre.

 

Placé sous la direction du colonel François Boulanger et du lieutenant-colonel Sébastien Billard, chef-adjoint, l'Orchestre de la Garde républicaine est composé de l'Orchestre de l'harmonie et de l'Orchestre à cordes.

 

 

Concerts de l'Orchestre de la Garde républicaine et du Chœur de l'Armée Française

Dirigé par le commandant Aurore Tillac et le capitaine Emilie Fleury, chef-adjoint, le Chœur de l'Armée Française compte 48 choristes.

________

Pour en savoir plus :

Garde républicaine : www.gendarmerie.interieur.gouv.fr

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17 septembre 2013 2 17 /09 /septembre /2013 07:55
Défense : les responsabilités du ministre renforcées en matière d'emploi des forces

13/09/2013 L’Express.fr

 

PARIS, 13 sept 2013 - Le gouvernement a modifié par décret les attributions respectives du ministre de la Défense et du chef d'état-major des armées pour redonner "toute sa place au ministre" en matière d'emploi des forces armées.

 

Le décret paru jeudi au Journal officiel modifie plusieurs articles du code de la défense et porte notamment sur le rôle des chefs militaires au sein du ministère.

 

Adopté mercredi en Conseil des ministres, il "redonne toute sa place" au ministre "dans la chaîne des responsabilités politiques en matière d'emploi des forces armées et de renseignement extérieur et d'intérêt militaire", selon le compte-rendu du conseil.

 

Sans toucher aux prérogatives du chef de l'Etat, chef des armées, et du Premier ministre, le décret redéfinit les compétences du ministre et du chef d'état-major. "Le ministre est responsable de la préparation et, sous réserve des dispositions particulières relatives à la dissuasion, de l'emploi des forces", selon le texte paru au JO.

 

La responsabilité de l'emploi des forces relevait depuis juillet 2009 du chef d'état-major des armées (CEMA). Ce dernier "assiste" désormais le ministre "dans ses attributions relatives à l'emploi des forces".

 

Ce rééquilibrage s'ajoute à la réforme annoncée de l'organisation et de la gouvernance du ministère, qui limite notamment les attributions de l'état-major en matière financière et de ressources humaines.

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17 septembre 2013 2 17 /09 /septembre /2013 07:30
Syrie: l'attaque chimique à Damas détectée le jour même par la France

13/09/2013 L’Express.fr (AFP)

 

Creil - L'attaque chimique du 21 août dans la banlieue de Damas, attribuée au régime syrien, avait été détectée le jour même par la Direction du renseignement militaire (DRM) français, a déclaré vendredi le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian.

 

Le ministre, qui s'exprimait à l'issue d'une visite à la DRM, abritée dans la base aérienne de Creil (Oise), a ajouté "que le renseignement est au coeur de l'autonomie d'appréciation et de décision de la France".

 

Le gouvernement avait publié le 2 septembre des documents secrets déclassifiés tendant à prouver l'implication du régime syrien dans l'attaque chimique meurtrière du 21 août visant des civils syriens.

 

Ces documents faisaient suite à une note de synthèse de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) et de la DRM, portant notamment sur le stock d'un millier de tonnes d'agents chimiques, dont plusieurs centaines de tonnes d'ypérite et de gaz sarin, détenus par le régime syrien.

 

"Grâce à nos services de renseignements, nous disposons de moyens à cent pour cent français pour apprécier la situation en Syrie et décider de notre politique", a souligné Jean-Yves Le Drian.

 

La DRM a deux missions essentielles: le soutien aux forces françaises en opérations et la veille stratégique.

 

Lors de sa visite, le ministre de la Défense a pu avoir un aperçu des moyens du 13e régiment de dragons-parachutistes, unité employée par la DRM et le Commandement des opérations spéciales (COS), et spécialisée dans la recherche du renseignement humain avant le déploiement de forces sur un théâtre d'opérations.

 

Des véhicules Mercedes de trois tonnes, emportant un tonne de matériel et trois hommes à 100 km/h, qui ont participé à l'opération Serval au Mali au début de l'année, ont été montrés. Des chuteurs opérationnels du régiment, capables de s'infiltrer par voie aérienne après avoir été largués à 10.000 mètres d'altitude avec cent kilos de matériel ont également été présentés.

 

Analyse d'une image satellite par un interprète d'images du Centre de formation interarmées d'interprétation des images (CF3I). Crédit Christophe Fiard  DICOD

Analyse d'une image satellite par un interprète d'images du Centre de formation interarmées d'interprétation des images (CF3I). Crédit Christophe Fiard DICOD

Le ministre de la Défense a visité le Centre de formation et d'interprétation interarmées de l'imagerie (CF3I) de la DRM, où est notamment assurée la veille stratégique sur la Syrie ou sur la prolifération nucléaire. Des spécialistes lui ont ainsi montré des images satellites permettant de suivre régulièrement les activités de la centrale nucléaire iranienne de Bouchehr ou celles du pas de tir des fusées iraniennes Safir à Semnan.

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16 septembre 2013 1 16 /09 /septembre /2013 21:55
FOB Interview : Pierre Bayle sur la réforme de la DICoD (1ère partie)

Pierre Bayle et son nouvel adjoint, le général Barrera, qui a commandé l’opération Serval au Mali (photo prise le 13 juillet dernier quand le président malien l’a décoré du Mérite malien)

 

16.09.2013 Par Guillaume Belan (FOB)

 

Pierre Bayle, ancien journaliste (AFP, TTU), a ensuite embrassé une carrière dans la communication défense: au Ministère de la Défense où il a été à l’origine de la création de la DICOD (Délégation à l’information et à la communication de la défense) puis dans le secteur industriel (MBDA, EADS) avant d’être nommé à la tête de la communication du Ministère de la Défense (relire l’article de FOB sur sa bio et sa nomination) il y a quelques mois. En pleine période de restructuration et sur fond de crise des médias traditionnels, Pierre Bayle revient pour FOB sur sa nomination et la conduite de la restructuration de son service.

 

Dans quel état avez-vous trouvé la communication de la défense à votre arrivée ?

 

Beaucoup a déjà été fait et beaucoup reste à faire : la DICOD est jeune, elle a été créée en 1998 et a réussi sa montée en puissance comme organisme porte-parole du ministère de la défense. Il reste à renforcer son rôle de coordinateur de l’ensemble de la communication des armées et services de la défense, un rôle bien prévu dans son principe par le décret créant cet organisme mais inégalement appliqué depuis, c’est ce qu’ont constaté de manière convergente deux audits réalisés avant mon arrivée, un audit externe et un audit interne fait par le Contrôle général des armées.

 

Avec quel état d’esprit et quels objectifs avez-vous repris les rênes de la DICOD ?

 

J’ai reçu du ministre qui m’a accordé sa confiance en me nommant à ce poste une mission très ambitieuse : mettre en œuvre dans le périmètre de la communication les principes de modernisation et simplification qui s’imposent à l’ensemble des structures centrales du ministère. C’est un défi auquel j’ai été préparé par l’expérience de trois fusions et restructurations dans le secteur de l’entreprise industrielle privée (Aerospatiale Matra, EADS et MBDA).

 

Vous avez lancé un plan de réforme de la communication du Ministère de la Défense, quels en sont les objectifs et les mesures ?

 

L’objectif qualitatif est la professionnalisation de l’ensemble de l’outil de communication ; l’objectif quantitatif est de réussir une densification spectaculaire des équipes ; le moyen de cette réforme est la fixation d’un point d’étape commun qui s’insère au milieu du processus de transformation, l’aménagement à Balard courant 2015, un aménagement qui est donc à la fois un défi et une chance pour le changement. Dans l’immédiat, nous venons de mener à bien la première étape qui est la réorganisation de la DICOD elle-même, avec une nouvelle structure interne et de nouveaux chefs de département, et l’entrée en fonctions cette semaine d’un nouvel adjoint, le général Bernard Barrera, à peine revenu du Mali où il a commandé les forces terrestres de l’opération Serval.

 

Cette réforme prend place dans le cadre d’une réforme plus générale de la Défense, avec une contribution de votre Ministère au redressement des comptes publics. Concrètement en quoi la DICOD va-t-elle être concernée ? Des réductions d’effectifs notamment sont-ils prévus ?

 

La déflation est spectaculaire mais étalée dans le temps. L’ensemble des emplois permanents de la défense représentait plus de 1200 personnes en 2008, l’objectif  à atteindre au terme de la loi de programmation militaire est de 650 personnes. Cette réduction spectaculaire se fera avec un palier intermédiaire à Balard en 2015, car si des synergies nouvelles peuvent être dégagées d’ici 2015, en plus des efforts déjà réalisés entre 2008 et 2013, ce n’est qu’à partir d’une co-localisation des équipes sur un même plateau à Balard, qu’on pourra atteindre de véritables mutualisations.

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16 septembre 2013 1 16 /09 /septembre /2013 20:55
Les légionnaires ont rendu hommage au commandant Hélie Denoix

05-09-2013 LegionEtrangère.com - Réf : 315 | 2238

 

Les obsèques d’Hélie Benoît de Saint Marc, ancien résistant et déporté et ancien officier de Légion, décédé lundi 26 août à l’âge de 91 ans, ont été célébrées vendredi 30 août en la cathédrale Saint-Jean de Lyon, avant que lui soient rendus les honneurs militaires.

 

Ayant servi pendant seize années à la Légion étrangère, cet officier a été engagé en Indochine au sein du 3e REI et au 2e BEP et en Algérie au sein du 1er REP. A l’issue de l’office religieux, les honneurs militaires lui ont été rendus sur le parvis de la cathédrale par une section d’honneur du 1er RE, en présence du général d’armée Ract Madoux, chef d’état-major de l’armée de Terre ; du général de corps d’armée Martial de Braquilanges, gouverneur militaire de Lyon et du général de division Christophe de Saint-Chamas, commandant la Légion étrangère.

 

Des légionnaires du 2e REP, ont porté le cercueil où trois coussins avaient été placés et sur lesquels reposaient son béret vert, ses décorations, dont la médaille de la Résistance, et la grand-croix de la Légion d’honneur, plus haute distinction de la République. C’est le général d’armée (2s) Dary, en tant que président de l’Association des Anciens légionnaires parachutistes, qui a prononcé l'éloge funèbre.

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16 septembre 2013 1 16 /09 /septembre /2013 20:50
Conseil franco-espagnol de défense et de sécurité à Brest

16/09/2013 Marine nationale

 

Le 16 septembre, le ministre de la Défense espagnol M. Pedro Morenes-Eutale et le ministre de la Défense français, M. Jean-Yves Le Drian ont signé une déclaration commune concernant la réactivation du conseil franco-espagnol de défense et de sécurité. Les deux ministres ont notamment mis en avant leur conviction commune sur une Europe de la défense forte. Ils ont également réaffirmé les relations d’amitié de longue date qu’entretiennent l’Espagne et la France en matière de défense et de sécurité. Cette signature renforce la coopération notamment en terme de sécurité et de sûreté maritime. Par ailleurs, cette rencontre a été l’occasion pour le ministre espagnol de visiter la frégate multi-missions Aquitaine et de découvrir les technologies innovantes utilisées sur le dernier né de la Marine nationale.

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16 septembre 2013 1 16 /09 /septembre /2013 17:45
Rifles battalion takes over UK element in Mali

Soldiers from 1st Battalion The Rifles training ahead of their deployment to provide training and mentoring for the Malian Army (Photo Corporal Steve Blake, UK MoD)

 

16 September 2013 Ministry of Defence

 

Soldiers from 1st Battalion The Rifles (1 RIFLES) have assumed responsibility for the UK's contribution to the EU mission in Mali.


 

The riflemen take over from 1st Battalion The Royal Irish Regiment (1 R IRISH), which deployed 6 months ago in support of the ongoing EU Training Mission as part of wider efforts to build long-term stability in Mali.

1 R IRISH officially handed over responsibility to 1 RIFLES on 14 September.

Soldiers from 1st Battalion The Rifles training ahead of their deployment
Soldiers from 1st Battalion The Rifles training ahead of their deployment to provide training and mentoring for the Malian Army [Picture: Corporal Steve Blake, Crown copyright]

Major Sam Cates, officer commanding the 1 RIFLES deployment, said:

The team is currently busy integrating themselves into the EU Training Mission after arriving a week ago. Some of the team have already been in the field supporting the final test exercise of the second Malian battle group who recently completed their training.

The battalion was well trained and effective and it is clear that the Royal Irish have set the bar high. We look forward to meeting that challenge by continuing to deliver effective training.

Soldiers from 1st Battalion The Rifles training ahead of their deployment
Soldiers from 1st Battalion The Rifles training ahead of their deployment to provide training and mentoring for the Malian Army [Picture: Corporal Steve Blake, Crown copyright]

Commanding Officer of 1 R IRISH, Lieutenant Colonel Ivor Gardiner, said:

1 RIFLES, who are deploying to Mali to take up the role, will assume responsibility for the mission, delivering intensive 10-week training slots to Malian units designed to develop skills and tactics from individual to battle group level. The training also gives the Malians a clear practical understanding of the standards of ethical conduct required of troops engaged in combat and counter-insurgency operations.

The Rifles will be deployed for 6 months and will draw upon experience of similar missions in Afghanistan, where they mentored and trained local forces 2 years ago. The 21 volunteers have also prepared with extensive pre-deployment training including cross-country driving, close-quarter marksmanship, foreign weapon handling, mentoring and French language lessons.

Royal Irish in Mali
UK trainer gives Malian soldiers fire control orders
A Royal Marine from 45 Commando RM gives Malian soldiers fire control orders (library image) [Picture: Corporal Lu Scott, Crown copyright]

During their tour, the soldiers of 1 R IRISH trained 2 full companies of the Malian Army in combat and counter-insurgency operations. These Malian units will play a key role in combating insurgents in the country going forward.

Based at Koulikoro Training Camp, 40 miles from the capital Bamako, the regiment was supported by personnel from 45 Commando Royal Marines and 29 Commando Regiment Royal Artillery, as well as troops from the Republic of Ireland’s Defence Forces.

In addition to military personnel, the UK also deployed civilian trainers from the ‘preventing sexual violence initiative’ to train troops in the protection of civilians and international humanitarian law. The 40-man team was a significant element of the EU effort which consists of 500 staff from 22 EU member states.

A tremendous job
Soldiers from 1st Battalion The Rifles training ahead of their deployment
Soldiers from 1st Battalion The Rifles training ahead of their deployment to provide training and mentoring for the Malian Army [Picture: Corporal Steve Blake, Crown copyright]

Defence Secretary Philip Hammond said:

The soldiers from 1st Battalion The Royal Irish Regiment have done a tremendous job at the forefront of the UK’s contribution to the training mission, setting the groundwork for the rebuilding of the Malian Army into a force capable of restoring order in the country.

I have every confidence that 1st Battalion The Rifles will build on their efforts and successes as the UK continues to support Mali’s move forward on the path towards long-term stability and development.

Lieutenant Colonel Gardiner added:

In addition to intensive instructional output this deployment has also demanded deft diplomacy from the team.

Undeterred by the unique challenges of the training environment they have deployed energy, initiative and constant engagement and helped to build self-confident, motivated Malian units that are ready to take on responsibility for securing their own country.

Soldiers from 1st Battalion The Rifles training ahead of their deployment
Soldiers from 1st Battalion The Rifles training ahead of their deployment to provide training and mentoring for the Malian Army [Picture: Corporal Steve Blake, Crown copyright]
UK support to Mali mission

The 1 RIFLES deployment with the EU Training Mission follows initial UK military support to the efforts of French and African Union troops who went into Mali in January 2013 to help halt the advance of Islamist extremists and to stabilise the country. The UK contribution included C-17 transport aircraft, Sentinel surveillance aircraft and the transportation of French military supplies on board a roll-on, roll-off ferry.

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