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12 septembre 2013 4 12 /09 /septembre /2013 06:55
Nexter TITUS Tactical Infantry Transport and Utility System 6x6 armoured vehicle DSEI 2013

11 sept. 2013 Army Recognition

United Kingdom, London. At DSEI 2013, French manufacturer Nexter unveils its new 6x6 armoured vehicle TITUS (Tactical Infantry Transport & Utility System).

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11 septembre 2013 3 11 /09 /septembre /2013 23:01
Syrie : Hollande contraint de gérer la reculade d'Obama

11/09/2013 Par Alain Barluet – LeFigaro.fr

 

Le chef de l'État a réaffirmé qu'il restera «mobilisé» pour sanctionner l'usage de gaz chimiques. Son homologue américain a indiqué que sa priorité était la diplomatie.

Si la diplomatie est aussi l'art de s'adapter aux circonstances, la crise syrienne nous confirme que l'Élysée héberge un virtuose. Mardi matin, recevant quelques journalistes, François Hollande a attaqué bille en tête sur la Syrie, saisissant la perche tendue par la Russie, certes, mais avec la plus grande prudence et conservant clairement en main l'épée de Damoclès de frappes militaires. Mercredi, à écouter l'entourage présidentiel, le ton est descendu d'un bon cran. Entre-temps, il est vrai, le président de la République s'est entretenu avec Barack Obama. Ce dernier, dans un discours solennel, a réaffirmé mardi que sa priorité était la diplomatie et demandé au Congrès de retarder son vote.

Alors, les frappes? «Si on peut les éviter… Elles restent sur la table, mais leur probabilité est moins forte», ce qui signifie qu'elles ne sont plus d'actualité. En début de matinée, le chef de l'État a réuni un conseil de défense autour de Jean-Marc Ayrault, Laurent Fabius, Jean-Yves Le Drian, Manuel Valls et le patron des armées, l'amiral Édouard Guillaud. Devant cet aréopage, le président a fixé la ligne sur la proposition des Russes de mettre les armes chimiques de Damas sous contrôle: «Les prendre au mot et passer aux actes». Un conseiller décrypte: «Il faut explorer à fond l'accord des Syriens de renoncer à leurs armes chimique», en clair, tout mettre en œuvre pour aboutir à une résolution à l'ONU. C'est là que, pour une bonne part, la partie syrienne se jouera dans les jours à venir.

 

Projet français torpillé

 

Et sur ce terrain, la France a également dû en rabattre. Réagissant au quart de tour, la France a fait circuler, mardi à New York, un projet de résolution, sous chapitre VII. Un texte menaçant de sanctions le régime de Bachar s'il ne faisait pas sans délai la transparence sur son arsenal chimique. Quant aux auteurs des attaques aux gaz du 21 août près de Damas, ils devraient être traduits devant la justice internationale, ainsi que l'avait exigé Laurent Fabius.

Las, le projet français a immédiatement été torpillé par les Russes qui l'ont jugé «inacceptable». Des négociations se sont engagées, d'abord au sein du P3 (France, États-Unis, Grande-Bretagne), avec l'idée de les élargir aux autres membres du Conseil de sécurité. Le rapport des inspecteurs de l'ONU sur le bombardement chimique du mois d'août est attendu lundi. Mais personne ne se risque à fixer une échéance pour le vote. À New York aussi, le principe de réalité s'impose déjà. Le chapitre VII prévoyant la force? «Un objectif souhaitable», cisèle un diplomate. Chacun sait que toute notion de «sanctions» ou même de «pression» vis-à-vis de la Syrie donne de l'urticaire aux Russes. La justice internationale pour les assassins? «Pas si simple…» Que reste-t-il, dans ces conditions, de la fermeté française? À l'Élysée, on explique que le cœur de la résolution doit porter sur la possibilité pour l'ONU d'accéder aux stocks d'armes chimiques. Le délai de mise en œuvre se compterait «en petites semaines», indique-t-on. Mais quelle serait l'effectivité d'une résolution qui ne comporterait pas la menace de sanctions? Plus question de tester la mauvaise foi des Russes, quitte à provoquer de leur part un veto. La priorité serait plutôt de l'éviter.

Car une considération domine, ce dont on est bien conscient à Paris: «Obama va rechercher le compromis avec les Russes.» Bien sûr, renchérit-on aussitôt, «il faudra que ce soit un bon compromis». Sinon? «Sinon, c'est eux (les Américains et les Russes, NDLR) qui en porteront la responsabilité.» Pas de quoi, manifestement, faire ciller Obama. Et dire que, «jusqu'à la fin août, il disait, “the sooner the better” (le plus tôt sera le mieux), en parlant des frappes», lâche un diplomate avec une pointe de dépit.

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11 septembre 2013 3 11 /09 /septembre /2013 22:55
Armement : la France a perdu du terrain à l'exportation

11/09/2013 Par Véronique Guillermard – LeFigaro.fr

 

Les ventes de matériels militaires ont reculé de 26 %, à 4,8 milliards d'euros, en 2012.

 

Un millésime moyen mais qui reste honorable. Faute de contrats majeurs, les exportations françaises d'armement ont reculé de 26 % en 2012, à 4,8 milliards d'euros, par rapport aux 6,5 milliards de 2011.

 

Depuis le plus haut de 2009 (8,16 milliards), les ventes de matériels militaires évoluent en dents de scie. Elles restent encore loin de l'objectif affiché depuis plusieurs années, 10 milliards à l'export, qui permettrait aux industriels de compenser les décalages de livraison donc de paiement qui affecteront tous les programmes dans le cadre de la nouvelle loi de programmation militaire 2014-2019. Malgré cela, «la France s'est maintenue parmi les cinq premiers exportateurs mondiaux de matériels de défense», a souligné Jean-Yves Le Drian, le ministre de la Défense, en présentant, mercredi 11 septembre, le rapport au Parlement sur les exportations d'armement françaises en 2012. Contrairement à l'habitude, le rang précis de la France n'est pas mentionné. Car il semble se confirmer qu'elle a perdu sa 4e place au profit d'Israël, dont les exportations auraient dépassé les 5 milliards d'euros l'an dernier.

 

Israël dépasse la France

 

«Nous ne pouvons pas le confirmer car il est difficile d'obtenir des chiffres homologués et comparables, mais ce serait bien le cas», dit-on à l'Hôtel de Brienne. «Notre classement repose sur des sources ouvertes. Or, certaines données sont classifiées, comme par exemple les exportations de systèmes en Inde par Israël», explique Paul Burton, directeur des analyses du cabinet IHS, qui a classé la France au 3e rang mondial en 2012, avec 4,5 milliards de dollars, soit 3,3 milliards d'euros de matériels militaires exportés… derrière la Russie (10 milliards) et les États-Unis (28,5 milliards).

 

Le recul de la France, tel qu'il ressort du rapport français, doit être nuancé. «Les exportations d'armement doivent s'apprécier sur la durée», souligne Jean-Yves Le Drian. Ce sont en effet les très gros contrats, par nature complexes et très longs à négocier, qui peuvent propulser ou faire glisser la France au sein du top 5 mondial. «2013 s'annonce meilleur que 2012», note le ministère. cet été, Astrium et Thales ont signé un contrat de 800 millions d'euros pour fournir deux satellites de renseignement militaire aux Émirats arabes unis. «Paris est proche d'un accord avec l'Arabie saoudite pour le maintien en condition opérationnelle de Sawari 1 (2 pétroliers et 4 patrouilleurs). On parle de 1 milliard d'euros de contrat», confie une source proche de l'affaire. Autre dossier que la France espère finaliser d'ici la fin 2013, la vente de 126 avions de combats Rafale à l'Inde estimée à quelque 10 milliards d'euros.

 

«La France restera un membre clé des pays exportateurs d'armement même si la compétition est de plus en plus dure avec l'entrée en scène de nouveaux acteurs», estime Paul Burton en citant l'impressionnante progression de la Corée du Sud, passée du 27e au 11e rang mondial entre 2008 et 2012. Parmi les atouts français, une gamme diversifiée de très haute technologie ainsi qu'un savoir-faire reconnu en matière de transfert de technologie - devenu une condition sine qua non pour décrocher des contrats.

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11 septembre 2013 3 11 /09 /septembre /2013 17:25
Pourquoi l'affaire Snowden relance les chances du Rafale de Dassault au Brésil

11-09-2013 Par Vincent Lamigeon - challenges.fr

 

Les révélations de l'ancien sous-traitant de la NSA sur les écoutes des conversations de leur présidente ont poussé les Brésiliens à stopper les négociations avec Boeing. Une chance pour l'avion français.


 

Le coup semblait pourtant parfait. Après avoir longtemps fait figure de challenger face au Rafale de Dassault sur la compétition brésilienne pour 36 avions de chasse, le F-18 de Boeing, soutenu par la surpuissante machine de guerre diplomatique américaine, semblait bien parti pour emporter la décision ces prochains mois. Une dépêche de Reuters évoquait même en juin une décision officielle en octobre prochain  sur ce contrat estimé à quatre milliards de dollars, lors de la visite de la présidente Dilma Rousseff aux Etats-Unis.

Et là, coup de théâtre: les révélations de la chaîne brésilienne Globo cette semaine, après celles d’août dernier, sont en train de rebattre totalement les cartes. La chaîne, sur la foi de documents transmis par l’ancien sous-traitant de la NSA (National Security Agency) Edward Snowden, a révélé que la NSA avait espionné les communications de Dilma Rousseff elle-même, de ses proches collaborateurs mais aussi de millions de Brésiliens et du fleuron pétrolier national Petrobras.

De quoi déclencher l’ire de la présidente brésilienne, qui conditionne désormais sa visite aux Etats-Unis à la réponse des Etats-Unis sur ces accusations d’espionnage: "Si les faits sont avérés, il est évident que le motif de cet espionnage n’est pas la sécurité nationale ou la lutte contre le terrorisme, mais des intérêts économiques et stratégiques, assure Dilma Rousseff. Ces tentatives de violation et d’espionnage de données et d'informations sont incompatibles avec la cohabitation démocratique entre des pays amis."

 

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11 septembre 2013 3 11 /09 /septembre /2013 16:55
le Titus (crédits Nexter)

le Titus (crédits Nexter)

11.09.2013 ParGuillaume Belan (FOB)

 

Surprise ! Savamment entretenu par une campagne de communication originale, le suspens agitait le petit monde de la défense depuis quelques semaines, avec une question en tête :  quel est ce nouveau véhicule dont Nexter s’attache précieusement à garder le secret. Le voile vient d’être levé ce matin au salon DSEI sur le stand du constructeur français. Et oui, pour cette édition 2013, la grande nouveauté de ce salon anglais est française !

 

Titus: une famille

 

Il s’appelle Titus et c’est un beau bébé de 20 tonnes, haut perché sur un châssis 6X6. Véhicule de transport de troupe blindé, le Titus affiche une haute mobilité grâce au châssis performant du tchèque Tatra (rayon de braquage de 6 ,5 mètres) et à un moteur développant 440 chevaux (vitesse max de 110 km/h, autonomie de 700 km). Spacieux avec un volume interne unique de plus de 14 m3, moteur à l’avant, le Titus peut accueillir dix fantassins en plus de son équipage de 3 soldats.

le Titus (crédits Nexter)

le Titus (crédits Nexter)

Très protégé, jusqu’au niveau 4 normes selon les standards OTAN (résistant à un IED de 150 kg d’explosif) , il peut recevoir un armement téléopéré, comme l’ARX20 (20 mm) du constructeur. Pourvu d’un système moderne de vétronique, le Titus se veut également modulaire et adaptable à la mission. Il se décline ainsi en plusieurs versions formant une famille de véhicules : transport ; PC (4 radios et 3 postes opérateurs) ; acquisition d’objectif (mat d’observation et kit de transmission de données) ; support médical ; version zone urbaine (grillage ; échelle…) ; version mortier embarquée ; soutien ou dépannage.

 

Objectif  export

 

Présentation du Titus par Philippe Burtin à DSEI (crédits: G Belan)

Présentation du Titus par Philippe Burtin à DSEI (crédits: G Belan)

Depuis quelques jours certaines rumeurs annonçaient que Nexter allait dévoiler sa solution pour le programme VBMR (Véhicule Blindé Multirôles) qui doit venir remplacer le vénérable VAB, mais en réalité le Titus ne correspond pas aux spécifications françaises. Trop haut, roues trop grosses, non félinisé. Décidément non, le Titus est exclusivement tourné vers l’export. Son origine est d’ailleurs là « nous nous sommes rendu compte du besoin pour un tel véhicule à travers nos clients, notamment ceux qui ont choisi l’Aravis » confiait Philippe Burtin, PDG de Nexter à FOB ce matin. Les marchés visés par le Titus se situent donc au Moyen-Orient (Arabie Saoudite, pays du Golfe) et en Asie du sud. Le Titus vient donc utilement compléter la gamme de Nexter entre le VBCI et l’Aravis. Il confirme les ambitions du groupe terrestre français pour l’export. Tout en explorant le besoin français. Pour l’instant un seul prototype a été développé, mais un second devrait voir le jour l’année prochaine.

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11 septembre 2013 3 11 /09 /septembre /2013 12:55
le général Patrice Sauvé

le général Patrice Sauvé

11/09/2013 CESA

 

Le 19 août 2013, le général Patrice Sauvé a pris ses nouvelles fonctions à la tête du centre d’études stratégiques aérospatiales (CESA), localisé à l’École Militaire de Paris.

 

Issu de la promotion  « Général d’Arcourt » de l’École de l’air (EA 1982), le général Sauvé a servi comme pilote de Mirage 2000 sur les bases aériennes (BA) d’Orange, de Dijon et de Cambrai où il a notamment commandé l'escadron de chasse 1/12 "Cambrésis" de 1999 à 2001.

 

En 2006, il prend la tête de la BA 115 d’Orange puis, en 2010, de la BA 110 et de la base de Défense de Creil, avant d'être nommé général adjoint soutien à l’officier général de zone de défense et de sécurité Est (OGZDE) en 2012.

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11 septembre 2013 3 11 /09 /septembre /2013 12:55
Cybersécurité: les ministres interdits de smartphones

11/09/2013 Par Emmanuel Paquette, avec Eric Pelletier (L'Express) - lexpansion.lexpress.fr

 

Exclusif - Dans une note que L'Express s'est procurée, les services de Jean-Marc Ayrault demandent à tous les ministères d'abandonner smartphones et tablettes grand public. Une nécessité face à l'ampleur de l'espionnage électronique des Américains et des Britanniques.

 

L'été touche à peine à sa fin qu'un froid glacial règne déjà dans les ministères. L'ensemble des membres des cabinets ont eu la surprise désagréable de découvrir à leur retour de vacances une note en provenance de Matignon. Un recadrage en bonne et due forme en guise de bienvenue. Dans cette missive, datée du 19 août, le plus proche collaborateur de Jean-Marc Ayrault, Christophe Chantepy, liste les consignes de sécurité à suivre à l'aune des dernières affaires d'espionnage. La lettre, dont L'Express a obtenu copie, demande aux intéressés de ne plus utiliser leurs smartphones pour les communications sensibles, s'ils ne sont pas équipés d'un dispositif de sécurité agréé.

 

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11 septembre 2013 3 11 /09 /septembre /2013 12:45
Sovereign Global France (ex Strike Global Services) va entraîner 1 500 soldats tchadiens

11.09.2013 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense

Sovereign Global France, précédemment Strike Global Services (cliquer ici pour accéder à son site web) va prochainement entamer la formation de quelque 1 500 soldats tchadiens appelés à être déployés lors d'opérations de maintien de la paix.

Deux bataillons (un d'infanterie et un mécanisé) et une compagnie des forces spéciales tchadiennes seront remis à niveau par les formateurs de SGF. Le contrat a été signé en août et la formation devrait être terminée en fin d'année.

Après Djibouti, la Mauritanie (cliquer ici pour lire une note de SGF sur cette formation qui verra le déploiement d'une FPU au sein de l'ONUCI en fin d'année), c'est donc au Tchad que la société créée par Peer de Jong et Jérôme Paolini va se déployer. Le groupe Sovereign Global emploie actuellement quelques 300 personnes dont une vingtaine de permanents et il partage ses activités principalement entre ses pôles terrestres et maritimes.

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11 septembre 2013 3 11 /09 /septembre /2013 11:55
Le ministre clôture l’université de la Défense

 11/09/2013 Paul Hessenbrush

 

L’université d’été de la Défense s’est conclue aujourd’hui à Pau, après une dernière journée consacrée à des tables rondes. Présent ce mardi 10 septembre, Jean-Yves Le Drian s’est exprimé sur les sujets de la Syrie et de la loi de programmation militaire.

 

La deuxième journée de la 11euniversité d’été de la Défense s’est conclue mardi 10 septembre en présence du ministre de la Défense. Il s’est exprimé devant les universitaires, notamment sur la Syrie. « Le 21 août dernier, une attaque avec agents chimiques a certainement fait plus d’un millier de morts dans la banlieue de Damas. Avec cette action, Bachar El-Assad a franchi un nouveau seuil dans la pratique de la terreur et de la négation du droit. Cette utilisation d’armes nous projette au-delà même de la guerre […] Le régime de Damas défie la communauté internationale et fait peser une menace sur la sécurité du Moyen-Orient », a expliqué Jean-Yves Le Drian. Pour lui, le principal sujet de cette crise, c’est la prolifération. « Nous ne pouvons accepter, sans réagir, quelques brèches que ce soit dans la lutte contre la prolifération des armes de destruction massive. C’est une menace pour notre propre sécurité nationale. L’attaque du 21 août interpelle la France dans ses responsabilités qui sont les siennes et nous nous tenons prêt à agir. »

Le ministre a aussi abordé la proposition faite dernièrement par la Russie de placer sous contrôle international le stock d'armes chimiques syrien. « Elle suscite un grand intérêt et semble pouvoir avancer dès lors que certaines conditions seraient remplies. » A ces conditions de contrôle, Jean-Yves Le Drian a ajouté qu’il fallait détruire cet armement, voter une résolution contraignante au conseil de sécurité de l’ONU et traduire les responsables de l’attaque du 21 août devant la cour pénale internationale.

 

Au-delà de la situation en Syrie, Jean-Yves Le Drian  a tenu à évoquer la loi de programmation militaire qui doit encore faire l’objet de débats au parlement.  Il a notamment voulu préciser les concepts de différenciation et de mutualisation introduits dans cette loi de programmation. « Nous allons entrainer et équiper les forces en fonction de leurs mission et c’est l’analyse des risques et des menaces qui nous permettront d’adapter les moyens. »

Enfin, le ministre de la Défense a tenu à rendre hommage aux hommes et aux femmes des armées, dont certains sont présents à Pau, qui ont mené des missions importantes au Mali, lors de l’opération Serval.

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11 septembre 2013 3 11 /09 /septembre /2013 11:55
Christian Mons : "20000 emplois sont menacés dans les PME de la Défense"

10 septembre 2013 Par Hassan Meddah - Usinenouvelle.com

 

Alors que l'examen de la loi de programmation militaire qui doit traduire en termes financiers le nouveau Livre blanc de la défense a démarré au Sénat et à l'Assemblée nationale, industriels, parlementaires et représentants des forces armées sont réunis à Pau aux universités d'été de la Défense. Christian Mons, président du Cidef (le Conseil des industries de défense françaises) craint que les grands groupes industriels répercutent les prochaines baisses de commandes sur leurs fournisseurs.

 

L'Usine Nouvelle - Malgré le maintien des crédits du budget de la Défense annoncés par le gouvernement, vous restez inquiet pour l'emploi dans le secteur industriel. Pourquoi ?

 

Christian Mons - Ce maintien des budgets de Défense est un affichage. Par rapport au budget initial de 2013, nous estimons qu'il y a un déficit de l'ordre d'un milliard d'euros par an sur les premières années de la loi programmation de militaire (LPM) et la perte de l'inflation. Et rien ne garantit que les recettes exceptionnelles (environ 6 milliards d'euros sur l'ensemble de la LPM, ndlr) seront au rendez-vous. Or la profession réalise un chiffre d'affaires de 16,5 milliards d'euros avec un effectif de 165 000 personnes en direct. Nous risquons donc de perdre 20 000 emplois dans l'industrie de haute qualification et non délocalisables. Je rappelle que le format des armées va également être réduit de 25 000 hommes ! On ne peut pas s'en satisfaire. Les emplois militaires valent pourtant bien les emplois d'avenir défendus par le gouvernement !

 

Qui risque d'être le plus touché selon vous?

 

Les grandes entreprises ont les moyens de résister à un tel choc, surtout lorsqu'elles sont duales. Certaines pourraient même être tentées de réinternaliser certaines productions jusqu'ici confiées à leurs prestataires, pour retrouver de la charge. Les PME sont les plus menacées par la perte de ces 20 000 emplois, plus précisément celles qui sont tournées essentiellement vers les marchés de défense.

 

Les parlementaires de la Défense soulignent que l'export doit prendre le relais des commandes réduites en France...

 

Nos industriels se battent pour gagner des contrats à l'étranger mais il faut aussi être réaliste. Le marché international est très dur. Les Américains sont revenus en force et bénéficient d'un dollar faible. Nos clients à l'étranger restent très limités : l'Inde, Abu Dahbi, le Qatar... Et sur les produits d'entrée de gamme, on est en concurrence plus forte avec les pays émergents comme la Turquie, l'Afrique du Sud, Israël, la Corée du Sud... Certes ils ont des technologies moins bonnes que les nôtres mais à des prix deux fois plus bas !

 

Plus spécifiquement, où en est le programme de modernisation des forces terrestres Scorpion?

 

La LPM prévoit que le VBMR (véhicule blindé multi-rôles) entre en service en 2018. Mais l'appel d'offres n'est pas encore lancé. Or, en matière de programme d'armement, entre l'appel d'offres et les premières livraisons, il s'écoule entre huit et dix ans. La date de 2018 n'est pas réaliste. A l'origine, ce programme correspondait à des commandes d'environ 500 millions d'euros par an pendant dix ans, soit la création d'environ 5 000 emplois. Plus globalement, les objectifs de cette LPM sont tellement irréalistes qu'on est sûr que cela va glisser et qu'elle ne sera pas exécutée comme elle est écrite. Comme les précédentes lois de programmation.

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11 septembre 2013 3 11 /09 /septembre /2013 11:55
Défense : Industriels et élus alertent le gouvernement

10/09/2013 Par Véronique Guillermard – LeFigaro.fr

 

Inquiétude et doute. Le climat n'est pas serein autour de la future loi de programmation militaire (LPM) 2014-2019, dont le texte doit être voté au cours de la session d'automne par les députés. Au-delà de tout clivage politique, les parlementaires montent au créneau afin que le gouvernement respecte ses engagements budgétaires en faveur de la défense. La nouvelle LPM prévoit une enveloppe de 179,2 milliards d'euros sur six ans.

 

«La pression qu'on avait mise pour les arbitrages du président de la République, on va la maintenir», a déclaré mardi Patricia Adam, présidente PS de la commission défense de l'Assemblée nationale. Les parlementaires veulent des garanties car ils sont échaudés: aucune LPM n'a jamais été exécutée à 100 %. «À chaque LPM, on perd une année budgétaire», résume Patricia Adam. Or, aux yeux des parlementaires, plusieurs volets de la LPM 2014-2019 sont aléatoires et, au premier chef, le montant des recettes exceptionnelles chiffrées à 6,1 milliards d'euros. Pour Jean-Louis Carrère, président de la commission défense du Sénat, il faut «obtenir une sécurisation de ces recettes exceptionnelles», car, sans elles, le gouvernement ne peut réussir la LPM 2014-2019. Or la vente des fréquences (bandes des 700 mégahertz) serait déjà décalée à 2016, en raison notamment de la durée des appels d'offres, selon la Lettre A.

 

Avertissement à Bercy

 

Également inquiets, les sept grands patrons de la défense français ont décidé de parler d'une seule voix en publiant une tribune commune dans Le Monde le week-end dernier. Ils alertent le gouvernement sur les conséquences d'un non-respect des engagements de la LPM, en particulier un «décrochage irréversible» de la France, de son armée et de son industrie. Cela, assorti de lourdes conséquences sur l'emploi. L'équipement des armées, qui représente 16 milliards d'euros par an, est vital pour les 165.000 salariés de la filière armement et plus de 4000 PME. «C'est un avertissement lancé à Bercy plus qu'au ministre de la Défense», souligne-t-on.

 

Jean-Yves Le Drian était très attendu à l'université d'été de la Défense qui s'est achevée mardi à Pau. «Je veux sortir du déni de réalité (…) par le choix de ressources adaptées et raisonnables (…) et les différents mécanismes de sauvegarde qui viennent garantir la sincérité de cette programmation», a-t-il déclaré. Le ministre a en effet inscrit une clause de révision de la LPM fin 2015. Il s'agit de faire un point d'étape sur son exécution, notamment en termes de contrats export et de recettes exceptionnelles.

 

Malgré cette mise au point, les industriels restent circonspects. Ils redoutent aussi les conséquences des réductions de cibles et des décalages de livraisons qui affecteront tous les programmes. «Nous devrons ralentir le rythme de production en tâchant de préserver notre outil industriel et nos emplois. Les premiers à en faire les frais seront nos sous-traitants. Idem pour les bureaux d'études», lâche un industriel. «Ce sera difficile dans certains bassins d'emplois», ajoute-t-on. Certaines négociations avec la Direction générale de l'armement (DGA) arrivent à leur terme. Chez DCNS par exemple, on s'attend à ce que le décalage de quelques mois de la livraison du premier des six sous-marins Barracuda (programme signé en 2007), prévue en 2017 à l'origine, entraîne un glissement de la construction de chaque bâtiment à Cherbourg et donc un écart de livraison plus important en bout de programme.

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11 septembre 2013 3 11 /09 /septembre /2013 11:30
Conseil de Défense restreint - photo Elysée

Conseil de Défense restreint - photo Elysée

11/09/2013 Par François-Xavier Bourmaud – LeFigaro.fr

 

Le président de la République a convoqué mercredi matin un conseil de défense à l'Élysée pour analyser la situation nouvelle après la proposition russe de placer les armes chimiques syriennes sous contrôle international.

 

François Hollande n'exclut toujours pas de sanctionner Bachar el-Assad. A l'issue du conseil de défense convoqué mercredi matin à l'Élysée, le président de la République a fait savoir, par communiqué, que Paris «restera mobilisé» pour «sanctionner l'usage d'armes chimiques par le régime syrien et le dissuader de recommencer». Mais après la proposition russe de placer les armes chimiques syriennes sous contrôle international, les diplomates semblent tout de même prendre le pas sur les hommes d'action. Désormais, Paris assure ainsi vouloir «explorer toutes les voies au Conseil de sécurité» de l'ONU pour un «contrôle effectif et vérifiable» des armes chimiques.

 

Depuis le début de la crise syrienne, c'est le troisième conseil de défense que tient François Hollande. Le président de la République l'a organisé mercredi matin au lendemain du report d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU sur la Syrie, après le rejet par la Russie d'un projet de résolution présenté par la France. Jugé «inacceptable» par Moscou, cette résolution visait à contraindre le régime de Bachar el-Assad à neutraliser son arsenal chimique et prévoyait en dernier recours un usage de la force contre Damas.

 

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11 septembre 2013 3 11 /09 /septembre /2013 11:30
Armes chimiques: Paris veut lancer un ultimatum à Damas (médias)

MOSCOU, 11 septembre - RIA Novosti

 

Le projet de résolution que la France soumettra au Conseil de sécurité de l'Onu donne 15 jours à Damas pour fournir des données exhaustives sur ses arsenaux chimiques et ouvrir tous les sites concernés aux inspecteurs de l'Onu, rapportent mercredi les médias occidentaux se référant au document.  

Selon la source, si les autorités syriennes ne se plient pas à ces exigences, le Conseil de sécurité adoptera les "mesures nécessaires sous le chapitre VII de la Charte des Nations unies", qui prévoit la possibilité d'un recours à la force en cas de menaces contre la paix.  

Le chef de la diplomatie française Laurent Fabius avait antérieurement déclaré que Paris déposerait un projet de résolution contraignante sous chapitre VII de la Charte de l'Onu exigeant que Damas fasse toute la lumière sur son programme d'armes chimiques et qu'il le place sous contrôle international.  

Le projet de résolution français condamne l'attaque chimique du 21 août et appelle à condamner ses auteurs devant la Cour pénale internationale. Selon M.Fabius, la résolution prévoit des sanctions extrêmement sérieuses en cas de violation par la Syrie de ses obligations. 

Moscou a qualifié cette proposition de la France d'inacceptable.

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11 septembre 2013 3 11 /09 /septembre /2013 07:55
photo Christophe Guilloteau

photo Christophe Guilloteau

Sep 10, 2013 ASDNews Source : Sagem Defence & Security

 

Sagem (Safran), the European leader in navigation systems and technologies, has won a contract from French defense procurement agency DGA as prime contractor for the modernization of the inertial navigation and alignment system (SINA) on the Charles-de-Gaulle aircraft carrier.

 

System modernization mainly involves the replacement of the original gimbal type inertial reference units by very-high-precision Sigma 40 laser gyro inertial navigation units.

 

Sagem will gradually upgrade the Charles-de-Gaulle aircraft carrier navigation system. The system will supply data allowing Rafale fighters to align their own laser gyro navigation systems, also supplied by Sagem.

 

Sagem continues to work with French shipyard DCNS on the integration of high-performance navigation systems that enhance the capabilities of its shipborne weapon and combat systems. The company’s expertise is reflected in new functions, tested for effectiveness, and guaranteed performance throughout the development and production cycle, all while meeting the tight deadlines imposed by the Charles-de-Gaulle’s maintenance schedule.

 

After completion of this program, the Charles-de-Gaulle aircraft carrier will deploy a navigation system fully equivalent to new vessels already equipped with Sagem’s Sigma 40 system, including Mistral class BPC amphibious assault ships, Horizon and Aquitaine frigates (FREMM program) and the upcoming Suffren class nuclear attack submarines in the Barracuda program.

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11 septembre 2013 3 11 /09 /septembre /2013 07:54
De nouveaux avions pour la formation à l’école de pilotage de Lanvéoc Poulmic

10/09/2013 Marine Nationale
 

La rentrée 2013 a été marquée par une double évolution à l' école d'initiation au pilotage (EIP) / escadrille 50S. Tout d'abord, le premier vol du Cirrus SR 20 au sein de l'escadrille. Cet avion monomoteur de dernière génération est actuellement en expérimentation. Il viendra remplacer les MS880 Rallye utilisés depuis 1974 pour l'acculturation aéronautique des élèves de l' École navale, la formation des élèves de l' école du personnel volant (EPV) et des médecins personnel naviguant de l'aéronautique navale.

 

La deuxième évolution consiste en un partenariat avec une entreprise privée. C’est en effet la société CATS (Cassidian Air Training Services), déjà implantée dans les écoles de l'armée de l'air, qui met à disposition de l'EIP/50S les Cirrus SR 20. Elle en assure l'entretien, comme la mise en œuvre des Cap 10 toujours utilisés pour la sélection initiale des pilotes.

 

Créée au moment de l'implantation de l'École Navale sur l'hydrobase de Lanvéoc Poulmic en 1945, l'école d'initiation au pilotage / escadrille 50S (EIP/50S) a pour mission l'initiation au pilotage et la sélection des pilotes de l'aéronautique navale.

De nouveaux avions pour la formation à l’école de pilotage de Lanvéoc Poulmic
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11 septembre 2013 3 11 /09 /septembre /2013 07:50
BAE Systems et DCNS coopèrent pour les sous-marins Astute

10/09/2013 DCNS

 

DCNS vient de signer un contrat avec BAE Systems pour la fourniture de 4 échangeurs, équipements destinés aux sous-marins nucléaires n°6 et 7, derniers de série de la classe Astute pour la Royal Navy.

 

Partenaire privilégié de BAE sur la gamme Astute depuis 2001, DCNS se voit confier avec cette commande, la totalité des échangeurs qui équiperont la dernière génération des sous-marins nucléaires de la Grande Bretagne.  La Royal Navy a réceptionné en début d’année son second sous-marin nucléaire d’attaque du type Astute.

 

La conception et la réalisation des échangeurs font appel à un savoir-faire technologique très particulier. DCNS a acquis ces compétences au travers de la réalisation de différents programmes de sous-marins conventionnels ou nucléaires. Avec plus de 500 échangeurs, dont 170 équipant des sous-marins conventionnels et nucléaires de 10 marines dans le monde, DCNS a en effet développé une expertise en conception thermique et mécanique.

 

Les équipes du site DCNS de Nantes-Indret finalisent actuellement la fabrication des 2 échangeurs du 5è sous-marin Astute et poursuivront avec les 4 derniers échangeurs dont les clés de réception s’échelonneront jusqu’à mi 2016.

 

Un équipement sur mesure

 

DCNS apporte son expérience des équipements haute pression en proposant un système sur mesure répondant aux performances d’endurance, de rendement avec un haut degré de discrétion acoustique. Ce système, équipement stratégique assurant le refroidissement de l’ensemble du sous-marin,  a été dimensionné pour une plus grande compacité et une intégration facilitée.

 

Optimiser la fourniture d’équipements 

 

DCNS est un important fournisseur d’équipements pour la Royal Navy : groupes turbo-alternateurs frégates T45, échangeurs pour SNA, lanceurs verticaux de missiles Sylver. La force de DCNS repose sur sa capacité d’adaptation et d’innovation : dimensionner au plus juste pour répondre aux exigences des futures générations de navires armés.

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11 septembre 2013 3 11 /09 /septembre /2013 06:55
photo Elysée

photo Elysée

11/09/2013 à 07:36 Par Le Figaro.fr (AFP)



Le président de la République François Hollande convoque mercredi matin un conseil de défense restreint au sujet de la Syrie, a annoncé l'Elysée.

Mardi, la réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU sur la Syrie, qui devait débuter à 16 heures locales, a été reportée jusqu'à nouvel ordre. Ce report a été décidé à la demande de la Russie, qui avait convoqué cette séance de consultations à huis clos.

Ce report est intervenu alors que la Russie a jugé "inacceptable" le projet français de résolution à l'ONU "conférant aux autorités syriennes la responsabilité" d'une utilisation des armes chimiques le 21 août près de Damas. La France s'est dite prête à modifier, dans certaines limites, son projet de résolution et souhaité pouvoir en discuter avec la Russie.

Le projet de texte prévoyait un dispositif d'inspection et de contrôle de l'arsenal chimique par l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) et en cas de violations, "des conséquences extrêmement sérieuses" pour la Syrie.

François Hollande a déjà réuni à l'Elysée deux conseils de défense sur la Syrie. Le premier le 28 août pour préparer la riposte militaire que la France et ses alliés envisageaient contre le régime de Damas après l'attaque chimique du 21 août. Le deuxième, en format restreint, le 31 août, dans la foulée d'un entretien téléphonique entre le président français et le président américain Barack Obama où tous deux avaient réaffirmé leur "détermination" à agir contre le régime de Damas.
 

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11 septembre 2013 3 11 /09 /septembre /2013 06:20
Le Conseil de sécurité des Nations Unies (Photo: Archives/ONU)

Le Conseil de sécurité des Nations Unies (Photo: Archives/ONU)

10/09/2013 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca

 

La réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU sur la Syrie qui devait débuter aujourd’hui mardi à 16h00, heure de New-York a été reportée jusqu’à nouvel ordre à la demande de la Russie, qui avait elle-même convoqué cette séance de consultations à huis clos.

 

Pendant ce temps, Washington, Moscou et Paris tentent toujours de trouver un terrain d’entente qui éloignerait la perspective de frappes contre le régime de Bachar al-Assad.

Il semble que la raison de ce report puisse être l’opposition de Moscou au projet de résolution français qui, non seulement réclame le démantèlement de l’arsenal syrien d’armes chimiques, mais prévoit aussi en dernier recours l’usage de la force pour contraindre Damas à respecter les obligations mentionnées dans le texte.

La France dans l’embarras

La proposition russe de placer l’arsenal chimique de la Syrie sous contrôle international offrait une porte de sortie bienvenue au président américain Barack Obama, dont le projet d’intervention en Syrie se heurte à une forte opposition de l’opinion publique américaine et pourrait même être rejeté par le Congrès américain, très divisé sur la question.

Le gouvernement syrien, saisissant la balle au bond, a pour sa part annoncé que la Syrie est prête à se joindre à la Convention sur l’interdiction des armes chimiques, ce qui mettrait automatiquement son arsenal chimique sous la supervision d’inspecteurs internationaux.

«Nous voulons nous joindre à la Convention sur l’interdiction des armes chimiques», a déclaré depuis Moscou le ministre syrien des Affaires étrangères Walid Mouallem, au lendemain de l’annonce de l’initiative diplomatique russe.

«Nous sommes prêts à annoncer où se trouvent les armes chimiques, à cesser la production d’armes chimiques et à montrer ces installations aux représentants de la Russie, d’autres pays et de l’ONU», a ajouté Walid Mouallem, précisant son adhésion à l’initiative russe traduisait la volonté de la Syrie, qui est réputée posséder 1.000 tone d’agents chimiques, ne plus posséder d’armes chimiques.

Mais, alors que la proposition a été accueillie avec un certain soulagement dans la plupart des capitales, le cas est plus complexe pour la France qui, après avoir claironné sa détermination à punir le régime syrien, se retrouve dans une situation quelque peu embarrassante.

Paris, accueillant avec beaucoup de réserves l’initiative russe, a alors posé des conditions et formulé un projet de résolution contraignant qu’elle s’apprêtait à déposer aujourd’hui au Conseil de sécurité de l’ONU pour crédibiliser la proposition de démanteler l’arsenal chimique syrien.

Le projet français prévoyait le contrôle et le démantèlement des armes chimiques syriennes ainsi que la mise en place d’un « dispositif complet d’inspection et de contrôle », selon le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius.

De plus, la France voudrait la résolution adoptée sous «chapitre 7» c’est-à-dire qu’elle autoriserait en dernier recours l’usage de la force pour contraindre Damas à respecter les obligations mentionnées dans le texte.

De surcroît, outre l’adhésion de la Syrie à la Convention de 1993 sur l’interdiction des armes chimiques, la résolution française prévoyait le déferrement des responsables du massacre du 21 août devant la Cour pénale internationale (CPI).

En fin de compte, après que des discussions informelles sur le projet français de résolution ont déjà eu lieu plus tôt aujourd’hui et que le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov ait jugé inacceptable le projet français, lors d’un entretien téléphonique avec son homologue français Laurent Fabius,la France a immédiatement fait savoir qu’elle était prête à «amender» son projet «dès lors que sont préservés ses grands principes et objectifs».

Les États-Unis devraient maintenir la pression

Pendant ce temps, aux États-Unis, le président Barack Obama a demandé du temps mardi aux sénateurs américains pour évaluer la crédibilité d’un éventuel plan international visant à neutraliser le stock d’armes chimiques syriennes, repoussant tout vote au Sénat au moins à la semaine prochaine.

Les élus convenaient que la meilleure stratégie était de ne pas voter dans l’immédiat et d’attendre que Washington et Moscou s’accordent sur la meilleure façon de faire céder à Damas le contrôle de ses armes chimiques.

Un nouveau projet de résolution serait en train d’être élaboré par un groupe de démocrates et républicains pour conditionner les frappes au respect d’un éventuel plan de désarmement avant une date limite.

Dans ce nouveau projet, l’autorisation du recours à la force serait conditionnelle et serait déclenchée seulement en cas d’échec du plan russe et comporterait une date limite spécifique pour que le Conseil de sécurité de l’ONU vote une résolution, et une date limite distincte pour que les inspecteurs vérifient que les Syriens ont bien transféré leurs armes chimiques.

Si ces deux conditions n’étaient pas remplies avant les dates limites spécifiées, l’autorisation serait alors donnée au président de déclencher une intervention.

Finalement, si on se fie au site de la Maison-Blanche, le président Obama prévoit toujours s’adresser à la Nation ce soir à 21h00, les efforts de son administration pour persuader le Congrès et le peuple américain du bien-fondé d’une intervention militaire si elle s’avérait nécessaire se poursuivant.

L’ex-secrétaire d’État, Hillary Clinton, soutenant pour sa part que c’est la menace crédible de frappes militaires qui a permis le déblocage que représente la proposition russe et soulignant la nécessité de maintenir la pression, a accordé son soutien au Président Obama.

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11 septembre 2013 3 11 /09 /septembre /2013 00:29
Syrie : réunion annulée à l'ONU, Hollande convoque un Conseil de défense

10/09/2013 - 21:20 JDD

 

La réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'Onu sur la Syrie, réclamée par la Russie et prévue pour 16h00 heure de New York (22h00 à Paris), a été annulée, Moscou ayant retiré sa demande, a annoncé mardi l'ambassadeur australien à l'Onu. "A la suite du retrait de la demande de consultations, la réunion du Conseil de sécurité (...) n'aura pas lieu", précise sur Twitter Gary Quinlan, dont le pays préside ce mois-ci le Conseil de sécurité.

 

La réunion devait être consacrée à la proposition russe de placer l'arsenal chimique syrien sous supervision internationale, ce que Damas a accepté. Dans un projet de résolution devant accompagner ce plan, les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne tiennent à ce que le régime du président Bachar al Assad soit désigné comme responsable de l'attaque chimique du 21 août dans la banlieue de Damas, ce que les Russes, pas convaincus de cette culpabilité, jugent "inacceptable".

 

Peu après cette annulation, l’Élysée a fait savoir dans un communiqué que le président François Hollande a décidé de convoquer un Conseil restreint de défense sur le dossier syrien mercredi à 8 heures. Ce Conseil de défense restreint se réunira avant le Conseil des ministres.

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10 septembre 2013 2 10 /09 /septembre /2013 19:55
La NSA a aussi espionné les Affaires étrangères françaises, Google et Swift

10/09/2013 par Gaëtan Barralon – 45eNord.ca

 

Le gouvernement américain a espionné les réseaux privés de communications du ministère français des Affaires étrangères, du système bancaire international Swift et de Google, outre la compagnie pétrolière brésilienne Petrobras, selon de nouveaux documents révélés par la télévision Globo du Brésil dimanche 8 septembre.

 

Ces nouveaux documents de l’Agence nationale de sécurité américaine (NSA), fournis par l’informaticien américain Edward Snowden au journaliste américain Glenn Greenwald qui vit à Rio de Janeiro, montrent un powerpoint du programme Royal Net daté de mai 2012 destiné à l’entrainement point par point de nouveaux agents pour espionner les réseaux d’entreprises privées, des gouvernements et des institutions financières.

 

Lire l’article complet sur Le Nouvel Observateur >>

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10 septembre 2013 2 10 /09 /septembre /2013 18:45
Mozambique signs patrol, interceptor vessel contract with CMN

10 September 2013 by defenceWeb

 

The Mozambican government has signed a $200 million deal with French shipyard CMN to build three patrol vessels, three fast interceptors and 24 fishing trawlers. The contract represents a major boost to Mozambique’s small Navy.

 

Constructions Mecaniques de Normandie (CMN) will spend two years building the vessels, which include three 32 metre and three 42 metre patrol vessels, according to MCN owner Iskandar Safa, who announced the deal at a press conference on Thursday.

 

The contract covers three Ocean Eagle 43 patrol vessels, featuring an innovative trimaran design ideal for shallow waters. The model has a top speed of 30 knots and a range of 3 000 miles at 20 knots. Crew complement is seven, but another eight people can be accommodated aboard. A small helipad can accommodate unmanned aerial vehicles (UAVs) like the Schiebel Camcopter while a seven metre rigid-hulled inflatable boat (RHIB) can be launched from a ramp at the back of the vessel. Weapons options include a 20 or 30 mm cannon above the bridge and two 12.7 mm machineguns at the stern.

 

The HSI 32 interceptors are able to reach speeds of up to 45 knots and can undertake patrols for three days, with a range of 800 miles. Weapon options include a remotely operated 20 mm cannon and two 12.7 mm machineguns. A RHIB can be launched from the back of the boat. Crew complement is 12. These vessels are ideal for anti-piracy, anti-terrorism and anti-smuggling missions.

 

The order for 24 trawlers involves the CMN 23.5 model, crewed by eight and having an endurance of ten days. Deliveries should take place by 2016.

 

The new vessels ordered from France will provide a major boost to Mozambique’s small navy, especially in light of recent offshore oil and natural gas finds. At present the country’s small navy comprises a single Conejera class patrol craft (Pebane) donated by Spain, a couple of Namacurra class harbour patrol boats donated by South Africa and around ten small patrol craft, including RHIBs

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10 septembre 2013 2 10 /09 /septembre /2013 17:55
Séminaire Intelligence économique « Gestion de crise »

10.09.2013 IHEDN

 

L’IHEDN organise les 8 et 9 octobre prochains une formation thématique Intelligence économique sur l’organisation de la gestion de crise. L’objectif est d’acquérir une culture de crise par l’étude de méthodes d’organisation et d’outils pour faire face à une crise (mise en place de procédures opérationnelles - cellule de crise, travail en équipe, amélioration du processus de décision, etc.).

 

Pour plus d’informations : http://www.ihedn.fr/?q=content/seminaire-thematique-intelligence-economique

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10 septembre 2013 2 10 /09 /septembre /2013 17:50
L'entretien de 113 Puma français confié à Sabena Technics et OGMA Industria Aeronautica de Portugal

09.09.2013 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense

 

La SIMMAD a attribué trois contrats d'entretien des "113 hélicoptères Puma de l'Etat". L'avis est consultable au BOAMP en cliquant ici.

 

Selon le lot attribué, le titulaire interviendra (lot 1) en métropole pour des visites périodiques et/ou des grandes visites ; et/ou (lot 2) en Guyane française pour des visites périodiques ; et/ou (lot 3) à Djibouti pour des visites périodiques. Le marché ne prend en compte ni les prestations de maintenance Nti3 sur les OAE, ni les prestations de maintenance Nti3 des moteurs.

 

Péripéties. Le lot 1 d'une valeur de 21,6 millions d'euros a été attribué le 1er août à Sabena Technics (installé à Dinard), au terme d'un parcours chaotique (demande d'annulation de la procédure par Aéromecanic, avis du Conseil d'Etat en mars... puis avis de juillet).

Les deux autres, d'une valeur respective de 3,8 et 5,6 millions d'euros, à OGMA Industria Aeronautica de Portugal (cliquer ici pour accéder au site web de cette société). OGMA effectue depuis 2005 l'entretien des Puma de l'armée de Terre (voir ici la page consacrée à cette activité) et des C130 français.

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10 septembre 2013 2 10 /09 /septembre /2013 17:35
L'émergence des marines asiatiques vue par l'auteur de Flottes de combat

09.09.2013 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense



Bernard Prézelin, auteur du livre "Flottes de combat" (Éditions Ouest-France), donnera une conférence sur "L'émergence des marines asiatiques", samedi 14 septembre à 17 h 30 à bord de la frégate La Motte-Picquet, en escale à Saint-Malo.

Le conférencier analysera et expliquera les tensions actuelles entre les pays riverains de la mer de Chine (Corée du Nord et du Sud, Japon, Chine, Vietnam, Taïwan, Philippines, Malaisie…), tensions qui impliquent également les États-Unis et la Russie. Il mettra en évidence la croissance très rapide de la flotte chinoise, et le développement de ses nouvelles capacités, qui entraînent une escalade des forces navales dans toute cette région où se développe aussi un trafic maritime vital pour le commerce mondial.

L'accès est gratuit sous réserve des places disponible et sur présentation d'une pièce d'identité.

Cette conférence est organisée par l'Acoram (Association des officiers de réserve de la Marine) dans le cadre de la relation de parrainage entre la ville de Rennes et la frégate La Motte-Picquet.

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10 septembre 2013 2 10 /09 /septembre /2013 17:30
Syrie: « ouverture mais vigilance »

10.09.2013 par Guillaume belan - FOB

 

Alors que les 11ème Universités d’été de la Défense vont bientôt s’achever, Jean-Yves Le Drian vient d’aborder le sujet de la Syrie. Un sujet qui, jusqu’à aujourd’hui, n’aura été finalement été que peu abordé durant ces rencontres. Mais « un tabou a été brisé ». Un millier de morts, des civils, l’attaque chimique du 21 aout marque « un changement d’échelle dans la recours de Bachar El Assad aux armes chimiques. » 

« C’est un tabou reconnu au plan international qui a  été brisé : un défi à la communauté internationale dans ses fondements » a condamné le ministre, reconnaissant que « la prolifération des armes de destruction massives est une menace pour notre propre sécurité »

La proposition russe suscite « un grand intérêt, et mérite un examen précis », a confirmé le Ministre de la défense. Reste que certaines conditions doivent être remplies, notamment exprimées par Laurent Fabius: l’engagement à mettre sous contrôle et détruire ces armements, une résolution contraignante de l’ONU ainsi qu’une traduction des responsables des attaques chimiques devant la Cour Pénale Internationale. Maintenant il faut voir concrètement l’attitude et la réaction du régime syrien. Paris reste sur ses garde « Nous nous tenons prêt à agir. »

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