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9 septembre 2013 1 09 /09 /septembre /2013 16:30
Syrie : les militaires freinent l'ardeur des diplomates

08/09/2013 Par Isabelle Lasserre – LeFigaro.fr

 

Depuis le début de la crise syrienne, la Défense est en retrait sur le dossier, accaparé par les diplomates du Quai d'Orsay qui poussent avec énergie et conviction vers des frappes militaires contre le régime de Bachar el-Assad.

 

Du Mali à la Syrie: les deux crises majeures dont s'est emparée la France en 2013 sont vécues à fronts renversés dans les ministères. Gérée avec brio, dynamisme et enthousiasme par le ministère de la Défense et les armées françaises, l'intervention déclenchée au début de l'année contre les groupes islamistes au Mali avait suscité des réticences et même parfois, au début, une certaine indifférence au Quai d'Orsay. Vis-à-vis de la Syrie, c'est l'inverse: depuis le début de la crise, la Défense est en retrait sur le dossier, accaparé par les diplomates du Quai d'Orsay, qui poussent avec énergie et conviction vers des frappes militaires contre le régime de Bachar el-Assad.

 

Effacé au Mali, Laurent Fabius s'est transformé en chef de guerre avec la crise syrienne. «C'est lui le véritable va-t-en-guerre du gouvernement. Il a convaincu François Hollande et imposé la ligne des durs et des faucons», explique un officier général proche des cercles de pouvoir. Pourquoi? Certains évoquent un désir de revanche. «Écrasé» par le ministère de la Défense pendant la crise malienne, le ministre des Affaires étrangères aurait voulu «reprendre la main» en Syrie. Ceux qui le côtoient dans les réunions évoquent aussi son «approche humanitaire» du dossier, la nécessité de défendre à tout prix les droits de l'homme lorsqu'ils sont bafoués.

 

Paris met aussi en avant la lutte contre la prolifération et l'impératif de restaurer «la dissuasion», mise à mal par l'utilisation d'armes chimiques. Avec, derrière le rideau syrien, une autre crise, qui se profile à l'horizon, celle de la bombe nucléaire iranienne.

 

Enfin, la détermination du chef de la diplomatie française s'appuie sur un impératif de «cohérence». «C'est un dossier que nous avons hérité de la présidence Sarkozy, mais dont Laurent Fabius s'est tout de suite emparé. Depuis le début, c'est lui qui pousse les Américains à agir. Que sa prise de position soit courageuse ou imprudente, elle a au moins le mérite d'exister. Nous nous sommes mis en avant très tôt sur ce dossier. La crédibilité de la France était en jeu», rappelle un diplomate.

 

Le ministre a toujours été à l'avant-garde sur le dossier: d'abord en reconnaissant la coalition nationale de l'opposition, ensuite en proposant d'armer les rebelles. Le «basculement» constitué par l'attaque chimique du 21 août à Damas aurait fait naître chez lui la conviction qu'il ne peut désormais y avoir reprise du processus politique sans imposer un «coup d'arrêt» à Bachar el-Assad.

 

Manque de visibilité

 

Au ministère de la Défense, la prudence est davantage de mise sur cette affaire, depuis le début. La proposition d'armer les rebelles avait déjà, lorsqu'elle avait été faite, suscité des interrogations. Aujourd'hui, certains regrettent que d'autres solutions, notamment des sanctions supplémentaires vis-à-vis du régime syrien, n'aient pas été suffisamment explorées par les Affaires étrangères.

 

À peine sorti de la crise malienne, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a repris son bâton de pèlerin pour tenter de rallier ses partenaires européens à la position officielle de la France. Comme il l'avait fait un an plus tôt à Chypre, il a multiplié les contacts avec ses homologues lors de la réunion de l'Union européenne à Vilnius, le week-end dernier. Mais cette partie est plus difficile à jouer. «Depuis deux semaines, Laurent Fabius ne prône qu'un discours de guerre. Comment s'étonner que les pays européens non interventionnistes soient réticents? On aurait peut-être pu faire autrement, davantage mobiliser nos alliés autour d'une solution diplomatique», analyse un responsable proche du dossier.

 

Les mêmes divisions se perçoivent dans les armées. Certains estiment qu'il n'y a d'autre solution que de réagir au franchissement de la «ligne rouge» constituée par l'utilisation d'armes chimiques. D'autres redoutent «le jour d'après» les frappes militaires. «La prudence et la réticence de certains sont nourries par le manque de visibilité politique pour la suite. Mais aussi par la peur que la France, en soutenant les rebelles, se fasse l'allié du démon», commente un officier général.

 

Malgré les doutes, les états majors se préparent à l'intervention, afin d'être opérationnels si des frappes sont ordonnées par le pouvoir politique. La participation de la France aux côtés des Américains devrait être, prédit un général, «un peu plus que symbolique», basée sur l'action des Rafale, équipés de missiles de croisière Scalp. François Hollande a affirmé que seules des «cibles militaires» seraient visées. L'action des armées françaises aux côtés des Américains devrait par ailleurs être menée de manière «autonome et souveraine». De quoi, espère-t-on à Paris, réconcilier tout le monde.

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9 septembre 2013 1 09 /09 /septembre /2013 15:55
photo Thomas Goisque

photo Thomas Goisque

La plus grosse base européenne d'hélicoptères de combat est basée à Pau. Ils sont souvent mobilisés, comme ici en Afghanistan.

 

09.09.2013 Par Gérard Cayron - larepubliquedespyrenees.fr

 

Pau est, jusqu'à demain, promu au rang de capitale européenne de la Défense. Les projecteurs se braquent sur la ville royale qui, en servant de cadre à la 11e Université de la Défense organisée par les commissions de l'Assemblée et du Sénat, abrite pour quelques heures un important contingent de personnalités politiques, économiques et militaires.

 

Bastion historique de nos armées, la préfecture béarnaise n'a pas été choisie au hasard pour accueillir ce sommet de très haut niveau, unique en son genre sur le continent. Chef depuis juillet du 5e régiment d'hélicoptères de combat, le colonel Stéphane Richou rappelle que "Pau est devenue la plus grosse base européenne d'hélicoptères avec - ce n'est pas rien - 90 appareils". "C'est en tout cas", assure-t-il "une chance et un motif de fierté d'accueillir un tel événement dans une ville importante aussi aux yeux des paras, des forces spéciales et de l'armée de terre. On peut parler de symbole".

 

"Fil rouge" de l'Université, l'opération Serval (Mali) et l'actualité syrienne vont forcément nourrir les discussions entre responsables de haut niveau qui sont là "pour appréhender des problématiques essentielles". En d'autres termes, il s'agit, notamment, "de réfléchir à l'avenir de l'Europe de la Défense" souffle le général Liot de Nortbecourt.

 

Pour autant, aucune annonce de portée internationale ne sera faite depuis le palais Beaumont. "Sous une apparence décontractée, l'exercice se révèle en fait guindé et très formel. Il n'en sort pas grand-chose", regrette le journaliste Jean Guisnel.

 

Qui y participe ? Une centaine d'invités, qu'il s'agisse de parlementaires, ministre, secrétaires d'Etat, chefs d'état-major où représentants du "lobby" économico-industriel qui sponsorise ce sommet. "C'est la plus importante réunion annuelle avec des élus à la fois de l'Assemblée et du Sénat. Aucune autre commission parlementaire ne peut se prévaloir d'un tel niveau", souligne le directeur général de l'Université, Eric Schmidt. Pour divers observateurs, une telle concentration de VIP nuit toutefois un peu à cet événement qui s'apparente de plus en plus "à une grande messe".

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9 septembre 2013 1 09 /09 /septembre /2013 15:55
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9 septembre 2013 1 09 /09 /septembre /2013 15:55
Thierry Gaiffe : « La situation des entreprises est préoccupante »

09/09/2013 Par Alain Ruello – LesEchos.fr

 

Président de la commission défense du comité Richelieu, une association de PME innovantes, Thierry Gaiffe, également PDG d'Elno, tire la sonnette d'alarme sur la situation : l'effet des mesures du pacte PME défense, annoncé par Jean-Yves Le Drian, se fait attendre et les conventions signés par les grands donneurs d'ordre brillent pas leur opacité...

 

Quelle est la situation des 4.000 PME et ETI de défense ?

 

Elle est préoccupante. Le Comité Richelieu a recensé plusieurs cas de fournisseurs historiques et réguliers du ministère de la Défense qui ont vu leurs commandes se réduire significativement et même stopper. De la même manière, les marchés de maintien en condition opérationnelle sont touchés, les entreprises titulaires faisant face à une décrue des budgets. Enfin, sur les programmes du futur, la tendance est à l'allongement des calendriers et les sous-traitants potentiels et équipementiers ne sont plus sollicités pour présenter les résultats de leur recherche et leurs innovations.

 

Les défaillances sont-elles en hausse ?

 

Fort heureusement, pas pour le moment. Il faut cependant rester très prudent dans notre analyse : les cycles économiques liés à la défense restent longs, typiquement entre douze et dix-huit mois. L'effet d'une baisse du carnet de commandes ne se fait donc sentir sur le chiffre d'affaires puis la trésorerie des entreprises qu'après plusieurs mois.

 

Jean-Yves Le Drian a pourtant fait du soutien des PME un des axes forts de son action, avec l'annonce d'un pacte de 40 mesures...

 

Le pacte PME, annoncé en novembre 2012, a pour vocation d'assurer la pérennité du tissu industriel qui travaille pour le ministère de la Défense. Parmi les 40 mesures de ce pacte, certaines sont spécifiques aux entreprises innovantes. Aujourd'hui, on constate que les effets de ces mesures se font attendre et que la situation de ces entreprises est inquiétante. Il est urgent que tous les acteurs se mobilisent, afin de mettre concrètement en place ces 40 mesures. Une concertation qui permettrait d'identifier des indicateurs de suivi est également nécessaire. Il en va de la survie de l'industrie de défense française.

 

Les grands maîtres d'oeuvre de la DGA ont signé des conventions par lesquelles ils s'engagent à mieux travailler avec leurs sous-traitants. Avez-vous constaté une amélioration ?

 

Je vous avoue que nous sommes tous assez circonspects et attentistes vis-à-vis de ces conventions : elles restent incroyablement opaques et secrètes, leurs tenants et aboutissants totalement inconnus des PME sous-traitantes des donneurs d'ordre signataires. Comment dès lors pouvoir en mesurer leurs éventuels impacts ?

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9 septembre 2013 1 09 /09 /septembre /2013 11:56
Présentation de l'Armée de Terre aux UED de Pau

photo P.B. - DICoD

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9 septembre 2013 1 09 /09 /septembre /2013 11:55
Premier vol avec torpille MU90 pour le Caïman Marine

09.09.2013 Marine Nationale
 

Une nouvelle étape vient d’être franchie dans le cadre de la mise en service opérationnel du Caïman Step B au sein de la Marine: le premier vol d’expérimentation avec torpille d’exercice MU90. Ce vol a été réalisé le 5 septembre par le détachement NH90 du CEPA/10S, et marque le début de l’évaluation technico-opérationnelle de cette nouvelle capacité, à partir de bases à terre et de frégates en mer. La qualification complète du système par l’industriel est prévue mi-novembre, ce qui permettra au CEPA/10S de finaliser cette évaluation par le tir d’une torpille de combat d’ici la fin de l’année.

 

La MU90 est une torpille légère [1] destinée à la lutte contre les sous-marins nucléaires et conventionnels les plus performants, qu’ils naviguent en eaux profondes ou à proximité des côtes. Elle peut également être lancée par les frégates ASM F70, les frégates multi-missions (FREMM), les frégates Horizon, les Atlantique 2 (ATL2), les hélicoptères Lynx et les Caïman Marine.

 

Le Caïman Marine est un hélicoptère de combat embarqué dont la vocation première est de conduire des missions de lutte anti-sous-marine et de lutte anti-surface à partir des frégates de type Aquitaine (FREMM) et Forbin (FDA). Il peut également conduire des missions de contre-terrorisme maritime, de soutien d’une force navale et de secours maritime.

 

[1] Masse torpille nue : 299kg ; avec accessoires de lancement 317kg ; diamètre : 324mm ; longueur 2920mm.

 

 

Premier vol avec torpille MU90 pour le Caïman MarinePremier vol avec torpille MU90 pour le Caïman Marine
Premier vol avec torpille MU90 pour le Caïman Marine
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9 septembre 2013 1 09 /09 /septembre /2013 11:45

9 sept. 2013 FORCESFRANCAISES

 

Du 13 au 25 août 2013, le groupement tactique interarmes Désert de la brigade Serval a mené l'opération Anaconda, entre les villes de Djebok et d'Almoustarat. Un sous-groupement a opéré un contrôle de l'ensemble de la zone afin d'empêcher la ré-implantation de mouvements terroristes. Plusieurs armes automatiques de type Kalachnikov, un pistolet, des munitions, des grenades à main, ainsi que des explosifs et leurs détonateurs ont été récupérés par les sapeurs du détachement du génie d'aide au déploiement (DGAD) lors des fouilles effectuées dans ces zones.

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9 septembre 2013 1 09 /09 /septembre /2013 10:55
La crise syrienne s'invite à l'Université d'été de la Défense

09.09.2013, leParisien.fr

 

La Syrie et le débat sur une action armée contre le régime de Bachar al-Assad devraient être au centre des discussions de la 11e Université d'été de la Défense, qui réunira plusieurs centaines de parlementaires et de spécialistes du secteur lundi et mardi à Pau.

 

Centrée initialement sur la Loi de programmation militaire (LPM), discutée cet automne au Parlement, la réunion s'ouvrira le jour même où le Congrès américain, qui doit débattre d'éventuelles frappes contre le régime syrien, fera sa rentrée.

 

En France, la classe politique s'est montrée divisée sur une participation à une coalition conduite par les Etats-Unis pour "punir", selon le mot du chef de l'Etat, le régime syrien après l'attaque chimique du 21 août près de Damas, qui lui est imputée. Des divisions qui vont au-delà des clivages traditionnels, une partie de l'opposition de droite et du centre, mais aussi la gauche de la gauche, s'opposant à une intervention française hors du cadre strict de l'ONU.

 

Le débat entamé mercredi au Parlement devrait se poursuivre à Pau (Pyrénées-Atlantiques), où Jean-Yves Le Drian s'exprimera mardi en clôture des travaux.

 

Le ministre de la Défense s'est entretenu ces derniers jours avec ses principaux homologues européens pour les sensibiliser "à la nécessité d'une sanction ferme" contre le régime syrien. Les Européens n'en restent pas moins réticents, voire hostiles, à une intervention armée en Syrie.

 

L'outil de défense au centre du jeu politique et diplomatique

 

Huit mois après le début de l'intervention française au Mali, les parlementaires tireront les enseignements de l'opération Serval. Succès militaire, mais qui a révélé les lacunes des armées, notamment dans le domaine logistique et le renseignement.

 

La LPM 2014-2019 reste l'un des thèmes majeurs de ces rencontres, au moment où démarre le parcours parlementaire du projet de loi, avec l'audition en commission des principaux responsables de la défense.

 

Lors de l'élaboration du Livre blanc, début 2013, puis de la LPM, députés et sénateurs, toutes tendances politiques confondues, ont été en pointe pour défendre les crédits de la défense et préserver les ambitions stratégiques de la France.

 

Après l'intervention en Libye en 2011, l'opération au Mali, puis la crise syrienne, ont en effet replacé l'outil de défense au centre du jeu politique et diplomatique. Le thème de la séance du mardi, "Ressources comptées, stratégies contraintes ?", résume l'inquiétude des parlementaires sur le maintien des capacités militaires de la France.

 

Discussions attendues également autour des industries de défense - l'un des rares secteurs français exportateurs - dont le ministre a fait l'une de ses priorités. Une réflexion sur les liens entre les secteurs public et privé en matière de cyberdéfense et de protection des systèmes informatiques complètera le volet économique.

 

Avant le Conseil européen qui doit être consacré en décembre à la défense, une quarantaine de responsables politiques et militaires des pays de l'UE, mais aussi des Etats-Unis, du Brésil ou de l'Otan sont attendus lors de ces rencontres.

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9 septembre 2013 1 09 /09 /septembre /2013 07:30
President Obama meets in the Situation Room with his national security advisors to discuss strategy in Syria on Aug. 31. (photo Pete Souza White House)

President Obama meets in the Situation Room with his national security advisors to discuss strategy in Syria on Aug. 31. (photo Pete Souza White House)

05.09.2013 Maya Kandel chargée d'études à l'Irsem
 

Théorie et pratique des pouvoirs de guerre aux Etats-Unis

 
Pour la première fois, une intervention militaire française dépend d’un vote du Congrès américain.
 

Cet appel au Congrès est également une première pour le président Obama, qui n’a pas demandé l’aval des parlementaires avant l’opération libyenne de 2011, ni pour les centaines d’assassinats ciblés par drones ordonnés depuis le début de sa présidence. Pour ces dernières, Obama a toujours invoqué l’autorisation très large de lutte contre Al Qaida et ses affiliés votée après les attentats du 11 septembre 2001. Dans le cas libyen, l’argumentation présidentielle a été plus tortueuse, invoquant le fait que les Etats-Unis n’étaient pas engagés dans des « hostilités » au sens de la loi sur les pouvoirs de guerre puisque Washington avait retiré ses forces de combat après 10 jours, laissant les alliés en première ligne et se cantonnant à un rôle de soutien et à l’emploi de ses drones.

 

Suite de l'article sur La Voie de l'Epée

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9 septembre 2013 1 09 /09 /septembre /2013 07:20
Un site internet pour se souvenir du Débarquement de Normandie

06/09/2013 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca

 

Ce vendredi 6 septembre a été lancé un site internet officiel du 70e anniversaire du Débarquement de Normandie du 6 juin 1944, à neuf mois des célébrations prévues pour commémorer le D-Day, ont annoncé l’État français et la région Basse-Normandie.

 

En 1944, des hommes du monde entier (Américains, Britanniques, Canadiens, Norvégiens, Danois, Néerlandais, Polonais, Australiens, Belges, Français) sont venus en Normandie pour combattre le nazisme et rétablir la paix et, en juin 2014, la Normandie sera à nouveau sous les feux de l’actualité.

Les célébrations internationales du 70e anniversaire du D-Day se tiendront le 6 juin 2014 sur la plage de Sword, près de Ouistreham (Normandie, nord-ouest), l’une des cinq plages du Débarquement avec Utah, Omaha, Gold et Juno.

«Le 70e anniversaire du débarquement de Normandie sera un moment exceptionnel de rassemblement, de partage et de transmission», a déclaré à ce propos le ministre français des Anciens Combattants, Kader Arif, sur le site officiel lancé aujourd’hui, soulignant que «La Normandie accueillera sur son sol, 70 ans après, les représentants des pays venus libérer la France et porter un message d’espoir à toute l’Europe.».

De passage à Ottawa cette semaine, le ministre français avait aussi déclaré que «Le peuple et le gouvernement français sont profondément reconnaissants aux forces canadiennes et alliées qui ont défendu la liberté de la France non pas une, mais bien deux fois en un siècle. La France accueillera un grand nombre de délégations internationales en 2014, et je veillerai personnellement à ce que les vétérans de partout au monde, les jeunes, les autres visiteurs, sans oublier les dignitaires reçoivent le meilleur accueil possible.»

 

L’Internet pour se souvenir

Les activités de commémoration entourant ces anniversaires importants se dérouleront sous les thèmes du patrimoine, de l’engagement et… de la jeunesse, apprend-on d’ailleurs dans une déclaration avait été signée plus tôt cette année pour renouveler l’engagement du Canada et de la France de commémorer, entre 2014 et 2020, des anniversaires militaires importants de la Première et de la Seconde Guerres mondiales.

Le nouveau site internet officiel du 70e anniversaire du Débarquement de Normandie, dont l’axe principal est la transmission en inscrivant la mémoire de cet événement dans la conscience des jeunes générations, s’adressera donc aux jeunes afin de les sensibiliser à cet épisode de l’histoire.

C’est la première fois qu’un site officiel est créé pour rassembler l’essentiel des informations autour d’un anniversaire décennal du Débarquement.

Le site est actuellement disponible en français et en anglais et devrait l’être bientôt en 9 autres langues.

Depuis aujourd’hui, 9 mois jour pour jour avant la cérémonie internationale sur la plage de Sword, «le site officiel du 70e anniversaire du Débarquement et de la Bataille de Normandie offre [...] aux visiteurs et professionnels du monde entier, une mine d’informations autour du 70e» et, grâce à l’Internet, se perpétue le souvenir.

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9 septembre 2013 1 09 /09 /septembre /2013 06:55
Antonov An-30B

Antonov An-30B

MOSCOW, September 9 (RIA Novosti)

 

Russian military inspectors will begin monitoring flights over France starting on Monday under the international Open Skies Treaty, a Russian Defense Ministry official said.

 

Experts from Russia will be conducting flights on board of an Antonov An-30B aircraft between September 9 and 13, said Ruslan Shishin, acting head of the ministry’s National Nuclear Risk Reduction Center.

 

The Open Skies Treaty, which entered into force on January 1, 2002, established a regime of unarmed aerial observation flights over the territories of its 34 member states to promote openness and the transparency of military forces and activities. Russia ratified the treaty in May 2001.

 

It will be the 30th observation flights conducted by Russian military inspectors over the territories of the treaty member-states in 2013.

 

Each aircraft flying under the Open Skies program is fitted with optical, infra-red and radar sensors to gather imagery, which can be shared among all signatories to support the monitoring of compliance with arms control treaties.

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8 septembre 2013 7 08 /09 /septembre /2013 17:23

6 sept. 2013 FORCESFRANCAISES

 

Mali : opération Serval - opération Centaure au nord de Kidal, mission de reconnaissance à pied - août 2013

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8 septembre 2013 7 08 /09 /septembre /2013 14:20
"L'industrie de défense, un atout pour l'économie française qu'il faut préserver"

07.09.2013 Le Monde.fr

 

Par Eric Trappier (Président directeur général Dassault), Patrick Boissier (Président directeur général DCNS), Marwan Lahoud (Président EADS France), Antoine Bouvier (Président directeur général MBDA), Philippe Burtin (Directeur général NEXTER Systems), Jean-Paul Herteman (Président directeur général SAFRAN) et Jean-Bernard Lévy (Président directeur général THALES)

 

A l'occasion de l'Université de la Défense qui se tiendra les 9 et 10 septembre prochains à Pau, et au moment où s'ouvrent les discussions sur le budget alloué à la Défense française, nous souhaitions nous exprimer, tous ensemble, sur les enjeux industriels de la prochaine programmation militaire.   

L'entretien et le perfectionnement du système militaire de premier rang qui est le nôtre est une condition sine qua non de notre capacité à intervenir sur la scène internationale. Ces dernières années, nos armées ont été fortement sollicitées et l'actualité nous montre, chaque jour un peu plus, que le niveau d'équipement de nos forces est un outil indispensable à notre autonomie stratégique.

En soi suffisant, l'argument de la souveraineté n'est pourtant pas le seul à prendre en considération. Les investissements de défense dynamisent une économie et une industrie qui représentent 165 000 emplois industriels à forte valeur ajoutée et peu délocalisables, un réseau riche de plus de 4 000 PME qui irrigue l'économie des territoires, véritable locomotive technologique pour toute l'industrie française. À l'exportation, nos entreprises affichent un solde très largement excédentaire. Elles portent haut le label France synonyme de performance et d'innovation. Le budget de la défense doit, plus que jamais, être appréhendé comme un levier de croissance et d'industrialisation, comme un élément de la solution et non du problème.

Le ministre de la défense et les présidents des commissions de la défense de l'Assemblée nationale et des affaires étrangères et de la défense du Sénat, qui ont fait de l'emploi industriel une priorité, ont eux aussi porté ces arguments. Le président de la République a su les entendre et s'est engagé, malgré la crise et les résistances, sur un volume de crédits qui pourrait permettre de préserver cet acquis industriel et technologique. Mais la mise en œuvre de la prochaine loi de programmation militaire sera déterminante et deux facteurs conditionneront très fortement sa réussite.

Tout d'abord aucune mandature n'a vu l'exécution dans sa totalité d'une loi de programmation militaire. Ces glissements sont responsables des contraintes qui pèsent aujourd'hui sur le budget de la défense, réduisant ses marges de manœuvre. Face au risque réel de décrochage, qui menace nos armées, nos outils industriels, nos emplois et le maintien de compétences souveraines, le défi est immense pour la prochaine programmation, puisqu'elle devra ni plus ni moins être la première à être intégralement exécutée. Elle devra recréer une relation de confiance avec l'industrie qui passera par le respect des engagements pris et par une sincérité budgétaire, corollaire d'une visibilité à moyen et long terme indispensable à la survie de nos outils de production, et des emplois qui y sont associés. Ce défi sera très difficile à relever, mais nous avons la conviction que si nous réussissons, cela se traduira directement par des emplois et de la croissance pour l'économie française.

Le second facteur concerne la France de demain. Certes, la Défense doit participer à l'effort collectif d'économie, ce qu'elle fait depuis de nombreuses années, mais sans pour autant compromettre l'avenir de manière irrémédiable. Or, elle est désormais à un tournant décisif : certaines compétences critiques, indispensables à notre recherche et à nos bureaux d'étude, sont directement menacées ; elles ont besoin d'être nourries par des projets structurants pour assurer leur pérennité. Nous évoluons dans un milieu compétitif de très haute technologie, dans le cadre de programmes qui s'étalent parfois sur plusieurs décennies, un domaine dans lequel les retards ne se rattrapent pas. Aussi, les choix qui seront fait durant la prochaine programmation conditionneront la survie de pans entiers de nos industries, et notre capacité à rester des acteurs majeurs en Europe.

L'industrie de Défense est un pilier de notre économie qui emploie et forme des personnels hautement qualifiés, crée de la valeur en France, innove et exporte. Elle est une richesse collective de la Nation, conséquence de soixante ans de capitalisation de savoirs et de compétences. Mais elle est aujourd'hui confrontée à un impérieux besoin de visibilité et de perspectives d'avenir.

La situation deviendrait délicate si les engagements pris n'étaient pas tenus, provoquant un décrochage irréversible. Nous voulons croire que la France sera capable de relever ce défi.

 

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8 septembre 2013 7 08 /09 /septembre /2013 11:55
LH Aviation rachète Infotron, le spécialiste du drone en France

06.09.2013 pole-astech.org

 

LH Aviation & Infotron, conseillés par Magellan Industries, ont signé un protocole d’accord en vue de l’acquisition de 100% des titres Infotron, par LH Aviation, le spécialiste de l’aviation de mission légère basé à Melun.

LH Aviation rachète Infotron, le spécialiste du drone en France

Ce rapprochement permettra aux deux entreprises de créer un groupe unique en Europe, qui allie le savoir-faire aéronautique du constructeur Seine-et-Marnais, à l’excellence technologique du concepteur de drones, qui commercialise avec succès dans le monde entier, l’IT180, drone à décollage vertical.

 

Des savoir-faire complémentaires
Cette fusion s’inscrit naturellement dans la politique de développement de ces deux entreprises qui ont choisi d’unir leurs savoir-faire respectifs pour élargir leur offre et ainsi mieux répondre aux attentes d’un marché en plein expansion.
Leur culture commune de l’innovation, leur volonté affichée de proposer des solutions à des coûts maîtrisés, leur ouvrent de nouvelles perspectives à l’heure des arbitrages budgétaires serrés.
Des philosophies de travail identiques favoriseront les synergies et l’émulation entre les équipes, au profit d’une plus grande réactivité et d’une meilleure performance.

Le nouveau groupe disposera à court terme, au côté de sa gamme d’avions de mission, d’une offre complète de drones professionnels 100% français, allant du mini-drone à voilure tournante au drone tactique à aile fixe. De quoi répondre aux attentes de la clientèle aussi bien sur les marchés militaires existants que sur les marchés civils naissants.

LH Aviation & Infotron sont membres du pôle de compétitivité ASTech.

 

A propos de :

INFOTRON

Spécialisée dans le développement et la commercialisation de drone à décollage vertical (type hélicoptère). Les solutions complexes et avancées requises par ce type de vecteurs aériens sont développées par une équipe d’ingénieurs experts issus des domaines des télécommunications sans fil et de l’aéronautique.
INFOTRON a été récompensée comme la PME la plus innovante en 2012 par la DGA.
Pour en savoir plus : www.infotron.fr

LH AVIATION

Créé en 2004 par Sébastien Lefebvre, jeune ingénieur alors âgé de 23 ans, cette PME basée en Seine-et-Marne, a su en moins de 10 ans s’imposer comme un constructeur aéronautique français à part entière et se positionner dans le secteur de la surveillance aérienne à l’échelle internationale.

Son produit phare, le LH-10 Ellipse, avion biplace en carbone, adaptable à de multiples missions, est considéré comme le plus abouti de sa catégorie. Une réponse innovante, écologique et économique aux besoins du marché mondial de l’aviation légère.
Pour en savoir plus : www.lhaviation.com

MAGELLAN INDUSTRIES

Fonds d’investissement spécialisé en aéronautique et en aérospatiale, partenaire du développement de LH Aviation depuis 3 ans

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8 septembre 2013 7 08 /09 /septembre /2013 09:46
Tout sur le 70e anniversaire du D-Day

07.09.2013 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense


 

L’État et la région Basse-Normandie ont annoncé, vendredi, le lancement du site officiel du 70e anniversaire du Débarquement. Son adresse bilingue : http://www.le70e-normandie.fr/ .

Le site est actuellement disponible en français et en anglais. Dans les prochains jours, une traduction en neuf autres langues sera mise en ligne. 

Ce site permet notamment de découvrir le calendrier et la géolocalisation des événements, un retour sur l’histoire. Il offre aussi des espaces dédiés des publics spécialisés : vétérans, presse, organisateurs de voyages, associations ou encore élus. L’espace réglementation, par exemple, s’adresse aux associations et aux élus qui sont souvent confrontés aux mêmes demandes. La préfecture a souhaité les accompagner dans leurs démarches réglementaires en synthétisant tous les formulaires nécessaires pour répondre aux sollicitations et aux besoins liés à l’organisation de certaines manifestations comme les reconstitutions de batailles ou encore la circulation de véhicules de collection.

Tout sur le 70e anniversaire du D-Day
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7 septembre 2013 6 07 /09 /septembre /2013 11:50
scanner intégré Ingenuity CT de Philips

scanner intégré Ingenuity CT de Philips

Munich,  06 septembre 2013 EADS

 

Cassidian intègre le scanner mobile unique de Philips, qui offre une excellente réduction des artefacts métalliques, dans sa gamme complète d’hôpitaux mobiles

 

Cassidian est sur le point d’étendre sa vaste gamme d’hôpitaux mobiles. Grâce à sa coopération avec Philips Healthcare, Cassidian est désormais en mesure de proposer le seul scanner haute performance mobile capable de réaliser des examens tomodensitométriques (TDM) rapides à faible dose avec des images de haute qualité, tout en garantissant la meilleure réduction des artefacts métalliques actuellement disponible. Le scanner intégré "Ingenuity CT" de Philips permet d’effectuer un diagnostic en toute sécurité, y compris en présence de blessures par balle ou d’implants métalliques, qui provoquent habituellement sur les images des artefacts empêchant d’établir un diagnostic fiable.

 

Cassidian a conçu, fabriqué et mis en service un programme baptisé TransHospital pour les organisations de défense, de maintien de la paix et de secours. Ce système, composé de tentes et conteneurs, inclut un vaste éventail de services médicaux allant des stations initiales de premiers soins aux hôpitaux complets, ainsi que les infrastructures et installations de soutien telles qu’alimentation électrique, cuisine, sanitaires et équipements de communication. Cassidian est actuellement le seul fournisseur à avoir intégré 35 fonctions médicales spécialisées, scanner Philips compris, dans des conteneurs.

 

Jusqu’ici, Cassidian a livré des systèmes d’hôpitaux complets aux armées de Terre, de l’Air et à la Marine allemandes ainsi qu’à la Marine de Singapour, aux forces aériennes espagnoles et à l’armée slovène – soit un total de plus de 500 modules TransHospital. Pour le compte de l’armée américaine, Cassidian a développé le concept « Future Combat Support Hospital », un hôpital extrêmement mobile, rapidement opérationnel et entièrement intégré pour une utilisation prolongée dans les conditions les plus variées.

 

A propos de CASSIDIAN

Cassidian, la division de défense d’EADS, est un leader mondial en matière de solutions de défense et de sécurité. L’entreprise fournit des systèmes de défense sophistiqués pour l’ensemble de la chaîne fonctionnelle: des capteurs aux avions de combat et drones en passant par les systèmes de commandement. Dans le domaine de la sécurité, Cassidian équipe ses clients dans le monde entier de systèmes de surveillance des frontières, solutions de cyber sécurité et de communication sécurisée. En 2012, Cassidian a réalisé un chiffre d’affaires de 5,7 milliards d’euros avec un effectif de quelque 23 000 employés.

CASSIDIAN – Defending World Security

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6 septembre 2013 5 06 /09 /septembre /2013 18:03
11e Université de la Défense lundi 9 et mardi 10 septembre à Pau

06.09.2013 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord. - Défense globale


L'Université de la Défense s'ancre dans le paysage. Après Brest et pour sa onzième édition, elle se déroule cette année à Pau, terre d'excellence militaire avec ses parachutistes et ses hélicoptères de combat...


Voici le programme de ces deux journées, lundi 9 et mardi 10 septembre. Nous en réaliserons un compte-rendu sur ce blog...
 

Programme
 

- Lundi matin : visite avec démonstration dynamique du 5e régiment d'hélicoptères de combat RHC).
 

- Lundi à 14 h 30 :
 

Atelier 1 : L'opération Serval, révélateur des possibilités et des difficultés des interventions du futur.
Avec Gérard Larcher ancien président du Sénat et ministre, Patricia Adam présidente de la commission de la Défense nationale et des Forces armées de l'Assemblée nationale, Christophe Guilloteau député et président du groupe d'études sur l'industrie de défense.
 

Atelier 2 : Les paramètres pour une loi de programmation militaire vertueuse.
Avec Jean-Louis Carrère président de la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées, Gwendal Rouillard et Philippe Folliot secrétaires de la commission de la Défense et des Forces armées de l'Assemblée nationale.
 

Atelier 3 : La coordination entre public et privé en matière de cyberdéfense.
Avec Jean-Marie Bockel, sénateur et ancien ministre, Jacques Berthou sénateur, Eduardo Rihan-Cypel député et Philippe Vitel, vice-président de la commission de la Défense nationale et des Forces armées de l'Assemblée nationale.
 

Atelier 4 : Emplois, hommes et talents, quelle contribution de la Défense face à la crise ?
Avec Gilbert Roger secrétaire de la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées du Sénat, André Dulait sénateur, Olivier Audibert-Troin député, Nathalie Chabanne secrétaire de la commission de la Défense nationale et des Forces armées de l'Assemblée nationale.
 

- Lundi à 17 h : forum de rencontres.
Présentation de la mission d'information sur l'opération Serval au Mali par les députés Philippe Nauche et Christophe Guilloteau.
Présentation du rapport d'information "Pour en finir avec l'Europe de la Défense - vers une Défense européenne" par les sénateurs Daniel Reiner, Jacques Gautier, André Vallini et Xavier Pintat.
Point d'étape sur le groupe de travail sur la "Présence de la France dans une Afrique convoitée" par les sénateurs Jeanny Lorgeoux et Jean-Marie Bockel.
Présentation du rapport d'information sur l'Europe de la Défense par les députés Joaquim Pueyo et Yves Fromion.
 

- Mardi à 8 h15 : Comment mettre en œuvre la coopération européenne ?
Avec Claude-France Arnould, directeur exécutif de l'Agence de Défense européenne, Stéphane Beemelmans, secrétaire d'État allemand à l'armement et à l'administration auprès du ministre allemand de la Défense, général Patrick de Rousiers, président du Comité militaire de l'Union européenne, Peter Ricketts, ambassadeur de Grande-Bretagne en France et Jean-Paul Perruche président d'EuroDéfense.
 

- Mardi à 10 h : séance plénière "Ressources comptées, stratégie contrainte ?"
 

- Discours de clôture par Marwan Lahoud, directeur général délégué à la stratégie et à l'international d'EADS, EADS France.

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6 septembre 2013 5 06 /09 /septembre /2013 17:58
Syrie: 11 pays du G20 appellent à une «réponse internationale forte» contre Damas

06/09/2013 par Nicolas Laffont – 45eNord.ca

 

Onze pays présents au sommet du G20 ont appelé vendredi dans une déclaration commune à une «réponse internationale forte» suite à l’usage d’armes chimiques en Syrie, assurant que des indices montraient «clairement» la responsabilité du régime de Bachar al-Assad dans une attaque chimique le 21 août.

The english version of the joint statement will follow:

Déclaration commune sur la Syrie (texte traduit de l’anglais):

Les dirigeants et les représentants de l’Australie, du Canada, de France, d’Italie, du Japon, de la République de Corée, de l’Arabie saoudite, d’Espagne, de Turquie, du Royaume-Uni et des États-Unis d’Amérique ont fait la déclaration suivante en marge de la réunion des leaders des pays du G 20 à Saint-Pétersbourg, en Russie:

La norme internationale contre l’utilisation d’armes chimiques est ancienne et universelle. L’utilisation d’armes chimiques diminue partout la sécurité des personnes partout dans le monde. Si elle n’est pas  n’est pas sanctionnée,  augmente le risque d’une nouvelle utilisation et la prolifération de ces armes.

Nous condamnons dans les termes les plus vifs l’attaque aux armes chimiques horrible dans la banlieue de Damas le 21 Août qui a coûté la vie de tant d’hommes, de femmes et d’enfants. Les preuves indiquent clairement que le gouvernement syrien est responsable de l’attaque, qui corrspond au modèle d’utilisation des armes chimiques par le régime.

Nous appelons à une réponse internationale forte à cette violation grave des règles et la conscience du monde qui enverra  un message clair que ce genre d’atrocité ne peut jamais être répétée. Ceux qui ont perpétré ces crimes doivent être tenus responsables.

Les signataires [de cette déclaration, ndlr] ont constamment soutenu une résolution forte du Conseil de sécurité de l’ONU, étant donné les responsabilités qui incombent au  Conseil de sécurité de mener  la réponse  internationale, mais reconnaissent  que le Conseil reste paralysé comme il l’a été pendant deux ans et demi. Devant l’échec du processus au Conseil de Sécurité, le monde ne peut pas attendre indéfiniment, ce  qui ne peut que conduire à une augmentation de la souffrance en Syrie et de l’instabilité régionale. Nous soutenons les efforts entrepris par les États-Unis et d’autres pays pour faire respecter l’interdiction de l’utilisation d’armes chimiques.

Nous nous engageons à soutenir les efforts internationaux à long terme, y compris à travers les Nations Unies, pour relever le défi de la sécurité durable posée par les stocks d’armes chimiques de la Syrie. Les signataires ont également appelé la mission d’enmquête de l’ONU mission à  présenter ses résultats dès que possible, et  le Conseil de sécurité à agir en conséquence.

Nous condamnons dans les termes les plus énergiques toutes les violations des droits humains en Syrie de tous les côtés. Plus de 100.000 personnes ont été tuées dans le conflit, plus de 2 millions de personnes sont devenus des réfugiés, et environ 5 millions sont déplacées à l’intérieur [de la Syrie]. Reconnaissant que le conflit en Syrie n’a pas de solution militaire, nous réaffirmons notre engagement à rechercher un règlement politique pacifique à travers la mise en œuvre complète du communiqué de  la Conférence de Genève  2012. Nous sommes déterminés à trouver une solution politique qui ménera à une Syrie unie, solidaire et démocratique.

Nous avons contribué généreusement au dernier appel à l’aide humanitaire  des Nations Unies (ONU) et du  CICR  [Comité international de la Croix-Rouge] et nous allons continuer à fournir un soutien pour répondre aux besoins humanitaires croissants en Syrie et leur impact sur les pays de la région. Nous nous félicitons des contributions annoncées lors de la réunion des pays donateurs en marge du G20. Nous appelons toutes les parties à permettre aux acteurs humanitaires un accès sûr et sans entraves aux personnes dans le besoin.

Les signataires européens continueront à s’engager dans la promotion d’une position européenne commune.

- – -

Joint Statement on Syria

The Leaders and Representatives of Australia, Canada, France, Italy, Japan, Republic of Korea, Saudi Arabia, Spain, Turkey, the United Kingdom and the United States of America made the following statement on the margins of the Group of 20 Nations Leader’s Meeting in Saint Petersburg, Russia:

The international norm against the use of chemical weapons is longstanding and universal.  The use of chemical weapons anywhere diminishes the security of people everywhere.  Left unchallenged, it increases the risk of further use and proliferation of these weapons.

We condemn in the strongest terms the horrific chemical weapons attack in the suburbs of Damascus on August 21st that claimed the lives of so many men, women, and children.  The evidence clearly points to the Syrian government being responsible for the attack, which is part of a pattern of chemical weapons use by the regime.

We call for a strong international response to this grave violation of the world’s rules and conscience that will send a clear message that this kind of atrocity can never be repeated. Those who perpetrated these crimes must be held accountable.

Signatories have consistently supported a strong UN Security Council Resolution, given the Security Council’s responsibilities to lead the international response, but recognize that the Council remains paralyzed as it has been for two and a half years.  The world cannot wait for endless failed processes that can only lead to increased suffering in Syria and regional instability.  We support efforts undertaken by the United States and other countries to reinforce the prohibition on the use of chemical weapons.

We commit to supporting longer term international efforts, including through the United Nations, to address the enduring security challenge posed by Syria’s chemical weapons stockpiles.  Signatories have also called for the UN fact finding mission to present its results as soon as possible, and for the Security Council to act accordingly.

We condemn in the strongest terms all human rights violations in Syria on all sides.  More than 100,000 people have been killed in the conflict, more than 2 million people have become refugees, and approximately 5 million are internally displaced.  Recognizing that Syria’s conflict has no military solution, we reaffirm our commitment to seek a peaceful political settlement through full implementation of the 2012 Geneva Communique.  We are committed to a political solution which will result in a united, inclusive and democratic Syria.

We have contributed generously to the latest United Nations (UN) and ICRC appeals for humanitarian assistance and will continue to provide support to address the growing humanitarian needs in Syria and their impact on regional countries. We welcome the contributions announced at the meeting of donor countries on the margins of the G20.  We call upon all parties to allow humanitarian actors safe and unhindered access to those in need.

European signatories will continue to engage in promoting a common European position.

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6 septembre 2013 5 06 /09 /septembre /2013 17:55
Les sous-lieutenants effectuent un exercice d’ infiltration - Crédits : S. Auche

Les sous-lieutenants effectuent un exercice d’ infiltration - Crédits : S. Auche

06/09/2013 Laura Bataille - Armée de Terre

 

Du 23 au 30 août 2013, le premier bataillon de l’école spéciale militaire (ESM) et la première brigade de l’école militaire interarmes (EMIA) des écoles de Saint-Cyr Coëtquidan ont réalisé leur exercice de rentrée au centre d’entraînement au combat en zone urbaine (CENZUB) de Sissonne, avec la participation des 120 élèves du séminaire HEC « leadership et esprit d’équipe ».

 

Dans un premier temps, les sous-lieutenants des deux écoles ont bénéficié de l’expertise des instructeurs spécialisés du CENZUB, lors d’une phase d’instruction par ateliers, sur le combat en zone urbaine. Un parcours de nuit  a clos cette première phase.

 

Après une opération aéroportée, près de 240 sous-lieutenants ont effectué un exercice de synthèse au cours duquel ils ont mené successivement une infiltration jusqu’au « village de Beauséjour ». Le but était de s’en emparer puis de le défendre et de finalement s’installer en contrôle de zone.

 

Enfin, les sous-lieutenants ont pu échanger avec les 120 élèves d’HEC qui étaient présents dans le cadre du séminaire HEC organisé pour la 8e année par les écoles de Saint-Cyr Coëtquidan. Ceux-ci jouaient en effet le rôle de la population civile et des ONG présentes dans la zone de responsabilité des unités.

 

L’objectif de ces 10 jours d’entraînement était d’acquérir les savoir-faire tactiques de base de combat, en zone urbaine, et de les restituer dans le cadre d’une action de la compagnie.

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6 septembre 2013 5 06 /09 /septembre /2013 16:50
Kosovo : La KFOR change de commandant

06/09/2013 Sources : EMA

 

Le 6 septembre 2013, le général italien Salvatore Farina a succédé au général allemand Volker Halbauer au poste de commandant de la KFOR.

 

La cérémonie s’est déroulée au quartier général de la KFOR, dans le camp de Film City, à Pristina, en présence de détachements des 31 nations qui composent la force.

 

Deux jours avant sa prise de fonction, le général Farina s’est rendu au camp de Novo Selo, où il a rencontré le colonel Calas, commandant le contingent français au Kosovo, ainsi que le lieutenant-colonel Paul, commandant l’élément de soutien national (ESN) français. Lors de ce déplacement, il s’est également fait présenter les missions du Multinational Battle Group East (MNBG-E) au nord du Kosovo.

 

Le général Farina commandera la KFOR pour une durée d’un an.

 

La KFOR participe au maintien d’un environnement sûr et sécurisé au profit de l’ensemble de la population du Kosovo, en coopération avec la Mission des Nations unies au Kosovo (MINUK) et la mission de l’Union européenne (EULEX). Environ 320 militaires français sont engagés dans l’opération TRIDENT, nom de la participation française à la KFOR, avec une unité de manœuvre (l’EEI) et un élément de soutien national (ESN).

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6 septembre 2013 5 06 /09 /septembre /2013 16:50
Vidéo : Baltic 2013, aviateurs en action

06/09/2013 Armée de l'air

 

L’armée de l’air française s’est engagée pour la quatrième fois dans la mission d’assistance et de police du ciel de l’espace aérien des pays baltes (Lituanie, Lettonie et Estonie), appelée Baltic.

 

Du 30 avril au 3 septembre 2013, un détachement de quelque 90 militaires français, déployé sur la base aérienne de Šiaulai, en Lituanie, a assuré la mission de police du ciel sous mandat de l’Otan. La mission a été réalisée par quatre Mirage F1CR de l’escadron de reconnaissance 2/33 « Savoie » de la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan.

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6 septembre 2013 5 06 /09 /septembre /2013 16:45
Opération Serval : point de situation du 5 septembre 2013

06/09/2013 Sources : EMA

 

Point sur les opérations de la force Serval depuis le jeudi 29 août 18h00 jusqu’au jeudi 5 septembre, 18h00.

 

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec près de 80 sorties, dont 50 effectuées par les avions de chasse. Une vingtaine de sorties ont été dédiées aux missions de transport, une dizaine aux missions de ravitaillement et de renseignement.

 

Au sol, la force Serval poursuit les opérations autour de la boucle du Niger, et dans le Nord du pays, tout en réarticulant son dispositif.

 

Ainsi, du 27 août au 2 septembre, un sous-groupement tactique a conduit une opération de contrôle de zone entre Bourem et Almoustarat. Cette opération, pour laquelle environ 170 militaires de la force Serval étaient engagés, faisait suite à une précédente action conduite quelques jours auparavant dans une zone voisine et visait à maintenir la pression sur les groupes terroristes dans la région. Située à la croisée des axes longeant le Niger et de la piste reliant Gao à Tessalit, cette région est rendue particulièrement difficile par la saison des pluies. Les alternances d’orages violents et de périodes de grandes chaleurs créent des zones marécageuses temporaires. Chaque déplacement apporte alors son lot de surprises, les parties impraticables de la piste pouvant changer très vite. Il est donc important pour Serval de bien connaitre la piste et ses contournements possibles, car cet axe est aussi l’axe logistique pour tout le dispositif Nord de la Force. Par ailleurs, durant l’opération, une aide médicale à la population (AMP) à été organisée au profit des habitants de la région d’Almoustarat par la Section Environnement Opérationnelle (SEO) de la force.

 

La SEO est un élément d’appui chargé d’informer la population sur la mission de Serval et de recueillir toute information contribuant à la protection de la Force. Cet élément est articulé autour d’une équipe de commandement, insérée au sein du PC tactique du GTIA désert.

 

Le 2 septembre 2013, la brigade SERVAL a remis une motopompe à la coopérative des planteurs et maraîchers de Gao. A la suite d’une demande de l’administration malienne, le détachement des actions sur les perceptions et l’environnement opérationnel (APEO) de SERVAL a étudié le projet de remplacement d’une motopompe en panne pour la coopérative maraîchère. Ce jardin, qui rassemble 300 ouvriers et leurs familles, permet de fournir en fruits et légumes tous les marchés de Gao et de sa périphérie. Le financement d’une nouvelle motopompe a été accueilli avec enthousiasme par la population. Cet appareil permet de fournir en eau 7 hectares de cultures. Il s'agit d'un renouveau symbolique, car la coopérative avait subi le vol et la destruction de la majorité de ses matériels par les groupes armés terroristes.

 

Le même jour à l’état-major de la MINUSMA à Gao, l’équipe opérationnelle de déminage (EOD) du détachement du génie d’aide au déploiement (DGAD) de la brigade Serval a réalisé une séance de sensibilisation aux engins explosifs improvisés (IED) au profit d’une cinquantaine de cadres et militaires du bataillon nigérien de la MINUSMA. L’instruction, qui s’appuyait à la fois sur une formation théorique sur la reconnaissance et la conduite à tenir en cas de découverte d’IED et sur une restitution pratique, contribue à la montée en puissance de la MINUSMA sur le terrain.

 

Enfin, le 4 septembre, le général Marc Foucaud, commandant de la force Serval, a assisté à la prestation de serment du nouveau président Malien, M. Ibrahim Boubakar Keïta, élu le 11 août dernier à l’issue d’un scrutin à deux tours dont la communauté internationale a salué l’organisation. La force Serval avait participé à la sécurisation de cette élection en appui de la MINUSMA, elle-même en soutien des forces de sécurité maliennes.

 

Environ 3200 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent leurs missions de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes, ainsi qu’à appuyer le transfert de la zone aux contingents relevant de la MINUSMA.

 

Opération Serval : point de situation du 5 septembre 2013
Opération Serval : point de situation du 5 septembre 2013
Opération Serval : point de situation du 5 septembre 2013
Opération Serval : point de situation du 5 septembre 2013
Opération Serval : point de situation du 5 septembre 2013
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6 septembre 2013 5 06 /09 /septembre /2013 16:45
Les aviateurs de la Réunion participent à un exercice de sauvetage aéro-maritime

06/09/2013 Armée de l'air

 

Le 23 août 2013, le personnel volontaire du détachement air 181, stationné sur l’île de la Réunion, a participé à une formation dans le cadre d’un exercice SAMAR (sauvetage aéro-maritime).  Il s’agit d’une des nombreuses missions de l’escadron de transport 50 « Réunion », composé de deux C160 Transall.

 

L’instruction SAMAR a lieu chaque année et a pour but de former les nouveaux équipages et observateurs ou de requalifier les anciens. Selon l’importance de la mission, le Transall peut emporter jusqu’à 30 observateurs en soute. Ceux-ci sont « les yeux » de l’équipage à l’arrière de l’appareil. La contribution des forces armées en zone sud de l'océan Indien aux missions de sauvetage en mer revêt une grande importance à la Réunion. Le ministère de la Défense est appelé en permanence à travailler avec d’autres interlocuteurs, tels la gendarmerie, la police nationale et les services préfectoraux.

 

Les missions SAMAR sont des opérations de recherche maritime qui consistent à identifier des rescapés ou des objets et à les localiser de manière précise. L’objectif consiste à assurer le marquage et la mise en place de la chaîne de sauvetage. Sur demande du préfet, les missions sont déclenchées via le centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage en mer. Les secours en mer relèvent de la société nationale de sauvetage en mer située à Saint-Gilles, Saint-Pierre et Sainte-Marie. Le concours de moyens aériens est apporté par la marine, la gendarmerie ou l’armée de l’air.

Les aviateurs de la Réunion participent à un exercice de sauvetage aéro-maritime
Les aviateurs de la Réunion participent à un exercice de sauvetage aéro-maritime
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6 septembre 2013 5 06 /09 /septembre /2013 15:55
11e édition de l'Université d'été de la Défense à Pau les 9 et 10 septembre 2013.

06/09/2013 Ministère de la Défense

 

La 11e édition de l'Université d'été de la Défense se tiendra à Pau les 9 et 10 septembre 2013.

 

Chaque année depuis 11 ans, l'Université d’été de la Défense marque le temps fort de la rentrée parlementaire. Cette édition, se tenant les 9 et 10 septembre et organisée par l'armée de Terre sur les sites militaires de Pau (Pyrénées-Atlantiques), sera l’occasion pour eux de découvrir des expositions et démonstrations présentant les différents aspects des capacités des forces.

 

Le volet  dynamique reproduira, en particulier, différentes phases des opérations récentes conduites par les armées sur des théâtres extérieurs. Ces deux journées des débats permettront également aux participants d’échanger  leurs points de vue sur l’actualité des forces armées, notamment l'opération Serval, la loi de programmation militaire et la cyberdéfense.

 

En réunissant plus de 400 hauts responsables politiques nationaux et européens, des acteurs clés de l’administration et du secteur industriel, l’Université d’été offre une réelle opportunité de participer à la réflexion sur la Défense de demain. En présence du ministre de la Défense, l’Université permet d’enrichir le débat par le dialogue et l’échange entre décideurs venant d’horizons multiples.

 

Les principaux matériels présentés à Pau

 

  • Armée de Terre : VBCI, 10RC, Bufalo, SOUVIM 2, CAESAR, Tigre HAD, Tigre HAP CAIMAN, Gazelle VIVIANE, CMD3D

 

  • Marine nationale : Atlantique 2, maquette de Frégate

 

  • Armée de l’Air : Fennec, Caracal, SAMP, stand Harfang
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6 septembre 2013 5 06 /09 /septembre /2013 07:50
Le système Mamba, équipé de missiles Aster 30, en service au sein de l’armée de l’Air française.

Le système Mamba, équipé de missiles Aster 30, en service au sein de l’armée de l’Air française.

05.09.2013 Par Frédéric Lert (FOB)

 

MSPO, le salon polonais de la défense qui se termine aujourd’hui à Kielce, aura été l’occasion de remettre au premier plan l’implication des industriels français (ou considérés comme tel) : figurent en bonne place Eurocopter qui propose son EC725 et MBDA dans le cadre de la défense aérienne. Deux projets considérés comme suffisamment prioritaires pour échapper aux coupes récentes du budget polonais de la défense.

 

Dans le cas de MBDA, la Pologne représente un enjeu conséquent, avec l’opportunité de placer le VL Mica et surtout son Aster déjà vendu à la France et à l’Italie, tout en élargissant la base industrielle de ce système de défense aérienne à moyenne portée. L’Aster est traditionnellement opposé à la compétition russe (S-300), américaine (Patriot) ou même chinoise… La Pologne souhaitant dans cette affaire se prémunir contre une menace venant de l’est, on peut toutefois considérer que le S-300 ne figurera pas parmi les favoris de Varsovie… Preuve de l’importance du dossier, Antoine Bouvier, PDG de MBDA, avait fait pour la première fois le déplacement à Kielce.

 

Le besoin polonais porterait sur huit batteries comprenant chacune deux unités de tir à deux lanceurs chacune (soit 32 lanceurs au total) et le coût total estimé pour le programme serait de 3 à 4 milliards de dollars, en comptant les couches inférieures de la défense aérienne pour lesquelles concourt le VL Mica. Comme d’habitude dans ce genre d’affaire, l’enjeu est au moins autant industriel que militaire. Depuis trois ans, MBDA s’est investi dans cette opération en se rapprochant des industriels polonais représentés par le consortium PHO (anciennement Buma). Un premier accord signé dès 2009 prévoyait de faire une large place à l’industrie locale en lui laissant la responsabilité des radars, des systèmes de communication et de commandement et accessoirement des véhicules porteurs. Selon ce schéma, MBDA aurait apporté les missiles et les lanceurs. Cet accord fut étendu en 2011 au missilier polonais Mesko, qui fabrique aujourd’hui le Spike israélien sous licence. Un scénario envisagé par MBDA, qui ne cache pas son désir de mettre en place une coopération industrielle très poussée, serait de confier à Mesko l’intégration des missiles Aster et VL Mica. MBDA aurait même proposé à son interlocuteur polonais d’entrer dans le programme Block 1NT pour préparer le futur de l’Aster.

 

On explique chez MBDA en être actuellement au stade d’un « dialogue technique ». Un choix polonais d’ici la fin de l’année, comme parfois annoncé, paraît peu probable. Il faudra sans doute attendre 2014 pour savoir dans quelle voie s’engageront les Polonais, qui se sont vu offrir depuis peu une autre opportunité offerte par le gouvernement italien : rejoindre le consortium MEADS, où ils pourraient remplacer la participation américaine défaillante. Opter pour l’Aster ou le MEADS représenterait pour la Pologne une très belle opportunité de prendre en marche le train de l’Europe de la défense à un niveau technologique élevé.

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