Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
3 septembre 2013 2 03 /09 /septembre /2013 18:55
De nouveaux crédits pour la filière spatiale industrielle

03/09/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Dans le cadre de l'installation du Comité de concertation État-industrie sur l'espace (Cospace) le 4 septembre, la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, devrait annoncer de nouveaux crédits pour l'espace. Soit une cinquantaine de millions obtenu dans le cadre du programme d'investissements pour l'avenir 2 qui serviront à financer une partie du développement d'une coiffe élargie pour Ariane 5 et d'un programme de propulsion électrique pour les satellites.

 

Geneviève Fioraso est une ministre heureuse. Non seulement elle a obtenu une très belle enveloppe d'environ 3,6 milliards d'euros dans le cadre du programme d'investissements d'avenir 2 (PIA 2) au titre de l'enseignement supérieur et la recherche - soit le premier poste d'investissement de l'Etat -, mais elle a réussi à arracher une petite rallonge de 50 millions pour l'espace, un secteur qu'elle ne connaissait pas très bien mais qu'elle a appris à apprécier énormément. Le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, qui a instruit le dossier, avait demandé un peu plus d'argent et a eu finalement un peu moins qu'escompté (60 millions).

 

Ce montant servira à financer pour moitié une partie du développement d'une nouvelle coiffe élargie pour Ariane 5 et pour l'autre moitié un programme de propulsion électrique pour les satellites. "Il va y avoir également une aide de l'Union européenne sur la propulsion électrique", précise-t-on de bonne source à La Tribune. Geneviève Fioraso pourrait annoncer ces nouveaux crédits pour la filière spatiale dans le cadre de l'installation du Comité de concertation État-industrie sur l'espace (Cospace) - l'équivalent du Corac dans l'aéronautique.

 

Augmenter le volume sous la coiffe

 

le nouveau PDG d'Arianespace, Stéphane Israël, qui a remplacé Jean-Yves Le Gall à la tête en avril dernier, a obtenu un accord du Centre national d'études spatiales (CNES) et de l'Agence spatiale européenne (ESA) pour une adaptation très rapide d'Ariane 5, que l'on peut appeler Ariane 5 ECA Adaptation, qui serait disponible dans moins de deux ans. L'objectif est « d'accroître le volume sous la coiffe » du lanceur, pour faire face notamment à l'arrivée de satellites à propulsion électrique, avait-il expliqué en juin. « D'après notre analyse, les satellites vont être plus volumineux et on a donc besoin de gagner un peu de volume sous la coiffe », avait-il précisé. Selon le PDG d'Arianespace, cette adaptation aurait «un coût très limité, de l'ordre de quelques dizaines de millions d'euros», mais permettrait «de répondre de façon très rapide à l'évolution du marché des satellites».

 

S'agissant de la propulsion électrique pour les satellites, les deux constructeurs français - Astrium et Thales Alenia Space - ont pris du retard sur Boeing notamment. Le nouveau satellite 702SP de Boeing, le premier satellite commercial de télécommunications à propulsion uniquement électrique, doit être lancé en 2014, par le futur lanceur de la société américaine SpaceX, créée par le milliardaire Elon Musk. Les opérateurs Satmex et Asiasat ont commandé de nouveaux satellites à propulsion électrique à l'américain parce qu'ils comptaient sur un lanceur capable de les lancer à un prix intéressant. "Au bout du compte, les fabricants de satellites adaptent leurs produits aux capacités des lanceurs", avait estimé le PDG d'Astrium, Eric Béranger, lors du salon aéronautique du Bourget. Du coup, la France a décidé de donner un coup du pouce aux deux constructeurs tricolore pour rattraper leur retard face à la concurrence américaine.

 

 Fioraso et Le Drian, main dans la main

 

Geneviève Fioraso a tenu à installer le Cospace en partenariat avec son homologue à la Défense, Jean-Yves Le Drian. « On tenait à se mettre ensemble pour bien montrer que c'était un projet commun », explique-t-on au ministère. D'une façon générale, les deux ministères, qui travaillent bien ensemble, ont une vision stratégique commune en matière d'espace. D'un point de vue stratégique, ce qui intéresse le ministère dirigé par Geneviève Fioraso, c'est le développement des technologies duales aussi bien sur les satellites que sur les lanceurs.

 

Les deux ministères avaient d'ailleurs organisé en septembre 2012 une visite commune aux Mureaux sur les sites d'Astrium, où sont conçus des programmes civils et militaires, et d'Air Liquide. Au ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, on se réjouit du succès de Jean-Yves Le Drian aux Emirats Arabes Unis où le ministre de la Défense a obtenu un contrat pour la vente de deux satellites d'observation, fabriqué conjointement par Astrium et Thales Alenia Space.

Partager cet article
Repost0
3 septembre 2013 2 03 /09 /septembre /2013 17:50
Défense : la Pologne fera-t-elle un geste vers les industriels de l'armement français ?

03/09/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Alors que le salon international de l'industrie de défense (MSPO) a ouvert ses portes lundi à Kielce en Pologne, Varsovie n'est vraiment pas un très bon client de l'industrie française d'armement. Mais le missilier MBDA et l'hélicoptériste Eurocopter ont actuellement deux belles cartes à jouer.

 

La roue va-t-elle un jour finir par tourner pour l'industrie d'armement française en Pologne… Depuis l'échec cinglant du Mirage 2000-5 de Dassault Aviation en 2002 - Varsovie candidate alors à l'Union européenne avait préféré des F-16 américains -, la France est toujours restée complètement absente des grands marchés de l'armement polonais. Les industriels français font régulièrement un « bide » commercial. Sur la période 2007 et 2011, Varsovie, qui préfère acheter américain, allemand ou israëlien, a ainsi royalement commandé à l'industrie tricolore 54,7 millions d'euros d'équipements militaires, selon le dernier rapport au Parlement sur les exportations d'armement de la France publié en octobre 2012.

 

 Dialogue politique franco-polonais

 

Qu'est-ce que peut espérer la France aujourd'hui ? Sur le plan politique, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a tendu à plusieurs reprises la main aux Polonais dans le cadre du Triangle de Weimar (Berlin, Paris et Varsovie) pour relancer l'Europe de la défense. Son homologue Tomasz Siemoniak y semble favorable. Paris avait réussi à réunir en novembre à Paris dans le cadre du format "Weimar Plus", les huit ministres des Affaires étrangères et de la Défense de la Pologne, mais aussi de l'Allemagne, de la Pologne, de l'Italie et de l'Espagne.

 

Dans la déclaration commune, les dix ministres avaient annoncé qu'ils étaient "réunis pour confirmer [leur] volonté de promouvoir une politique européenne ambitieuse dans le domaine de la sécurité et de la défense". L'ambition "de construire une Europe de la défense intégrée n'est pas facile", a reconnu le ministre de la Défense espagnol, Pedro Morenes Eulate. Depuis, c'est silence radio…

 

Contraintes budgétaires

 

Parallèlement Varsovie avait entrepris de moderniser et de renforcer ses équipements militaires. En juin dernier, le Premier ministre, Donald Tusk, avait confirmé un plan de modernisation des forces armées polonaises de 43 milliards d'euros sur 10 ans, annoncé en mai. Mais la Pologne a été rattrapée par la crise et, deux mois plus tard, Donald Tusk a pris la décision… de couper dans les achats d'armement.

 

Le projet de collectif budgétaire fait état de recettes fiscales inférieures de 23,7 milliards de zlotys (5,6 milliards d'euros) par rapport à ce qui était prévu dans la loi de finances pour 2013. En réponse, le gouvernement polonais propose de procéder à des coupes dans ses dépenses de 7,7 milliards de zlotys pour limiter l'augmentation du déficit budgétaire à 16 milliards de zlotys. Les coupes concerneront principalement les financements de la défense nationale (3,5 milliards de zlotys) et des infrastructures de transport.

 

Priorité à la défense aérienne et aux hélicoptères

 

De sept projets prioritaires, le ministre de la Défense polonais Tomasz Siemoniak en a conservé trois, dont la défense aérienne et les hélicoptères. Deux compétitions auxquelles participent le missilier MBDA (37,5 % BAE Systems, 37,5 % EADS et 25 % l'italien Finmeccanica) et Eurocopter (groupe EADS). MBDA, qui doit faire face à la concurrence américaine, postule avec le système antimissile SAMP/T pour renforcer la défense aérienne, en vue de contrer notamment les avions de combat russes. Pour gagner, MBDA avait signé en juillet 2009 avec le groupe d'armements polonais Bumar un accord-cadre sur la création en commun d'un système de missiles de défense aérienne.

 

En dépit d'un retard initial, Eurocopter, qui expose au salon MSPO de Kielce un EC725, semble maintenant avoir rattrapé ses concurrents (l'italien AgustaWestland et l'américain Sikorsky) et a réussi à rebattre les cartes en Pologne avec l'EC725, le Caracal qui a fait ses preuves sur plusieurs théâtres d'opération, notamment en Afghanistan... qui a séduit les militaires polonais. Objectif, remporter un appel d'offres, qui pourrait être lancé en fin d'année et qui porte sur l'achat de 70 hélicoptères de transport de troupes, un contrat estimé à 3 milliards d'euros environ. Si le constructeur européen remporte cette campagne, il installera avec le motoriste Turbomeca respectivement deux chaînes d'assemblage pour l'EC725 chez l'industriel polonais WZL 1 basé à Lodz. Varsovie pourrait choisir son fournisseur vers la mi-2014.

 

Et les sous-marins ?

 

Sous-marin Scorpene photo  DCNS

Sous-marin Scorpene photo DCNS

DCNS, qui propose deux Scorpène (950 millions d'euros), aura tout fait pour tenter de briser le tropisme allemand de la marine polonaise. Difficile (trop ?) même si le groupe naval propose de sauver les chantiers navals polonais en faillite. Car l'Allemagne et la Pologne ont signé en avril une lettre d'intention (LoI), qui consolide le partenariat stratégique entre les deux pays dans le domaine naval. Selon ce document, cette coopération comprend un large spectre, dont notamment le développement de capacités dans le domaine de l'armement et des achats. Dans les annexes, les deux pays souhaitent établir une autorité opérationnelle commune pour les sous-marins allemands et polonais.

 

Face aux difficultés budgétaires, la marine polonaise, qui pour l'heure n'a pas obtenu le lancement d'un appel d'offres du gouvernement polonais contrairement à ce qui était prévu cet été, chercherait des solutions innovantes pour acquérir deux nouveaux sous-marins. Car ce n'est plus dans les priorités de Varsovie, qui aurait envisagé de louer deux sous-marins conventionnels SS U-212A (ASA 2005-2007) à l'Allemagne, qui seraient prélevés sur les 6 SS U-212A Batch-1 et 2 de la marine allemande. Un projet qui pourrait être déjà mort-né tant il soulève des réticences de la marine allemande, qui ne souhaite pas se séparer de ses navires, et des interrogations. Une telle procédure, sans publication d'un appel d'offres à l'échelle européenne, pourrait contrevenir aux règles communautaires de l'Union.

Partager cet article
Repost0
3 septembre 2013 2 03 /09 /septembre /2013 11:55
Le chef d'état-major de la Marine reçoit son homologue japonais

Visite du CEMM Japonnais

 

02/09/2013 Actu Marine

 

Le 28 et 29 août 2013, l’amiral Bernard Rogel, chef d’état-major de la marine, a reçu le chef d’état-major des forces maritimes d’autodéfense japonaises, l’amiral Kawano. Ils ont partagé leur expérience sur des sujets d’intérêts communs aux deux marines et ont longuement échangé sur les actions de coopération en cours.

 

Cette visite officielle a été l’occasion d’aborder différentes problématiques régionales en matière de sécurité et de défense. Les échanges relatifs à la lutte contre la piraterie et la situation en mer de Chine du sud se sont révélés particulièrement denses. La délégation japonaise a également montré un vif intérêt pour les défis et l’organisation future de la Marine nationale.

 

Les relations entre les deux marines jouent un rôle moteur dans la coopération militaire franco-japonaise. Celle-ci s’articule autour d’échanges d’expertises, d’actions de formation et de coopérations opérationnelles, notamment dans le cadre de l’opération Atalante. Les escales régulières dans les deux pays donnent également lieu à des entraînements, comme lors de la dernière escale du groupe école japonais à Brest du 17 au 20 août (navire-école Kashima et deux destroyers embarquant 180 cadets).

Le chef d'état-major de la Marine reçoit son homologue japonais
Partager cet article
Repost0
3 septembre 2013 2 03 /09 /septembre /2013 11:55
Syrie: la France ne fera pas cavalier seul (Ayrault)

PARIS, 3 septembre - RIA Novosti

 

La France n'a pas l'intention d'agir seule face à la crise syrienne, a déclaré lundi soir le premier ministre français Jean-Marc Ayrault.

 

"Il n'est pas question pour la France d'agir seule. Le président de la Répubique continue son travail de persuasion pour réunir dans les meillieurs délais une coalition. La France doit se rassembler autour de cet objectif car la France défend le respect du droit international", a indiqué le chef du gouvernement français à l'issue d'une réunion avec les responsables parlementaires de différents partis.

 

Selon M.Ayrault, le 21 août dernier, le régime de Bachar el-Assad "a commis l'irréparable en employant à grande échelle l'arme chimique contre sa propre population".

 

"Cet acte ne peut rester sans réponse. L'enjeu c'est d'éviter que Bachar el-Assad n'utilise à nouveau l'arme chimique contre son peuple", a-t-il poursuivi.

 

La situation autour de la Syrie s'est aggravée suite à l'annonce, faite le 21 août par certains médias, de l'emploi d'armes chimiques par les forces fidèles à Bachar el-Assad près de Damas. Les autorités syriennes ont démenti cette allégation, déclarant que l'armée n'avait jamais recouru aux gaz de combat.

 

La Coalition nationale de l'opposition syrienne (CNS) affirme que cette attaque présumée pourrait avoir fait 1.300 morts. Certains pays occidentaux, dont les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la France, ont profité de cette information non confirmée pour appeler ouvertement à une intervention militaire en Syrie sans l'aval du Conseil de sécurité de l'Onu.

Partager cet article
Repost0
3 septembre 2013 2 03 /09 /septembre /2013 07:55
La FREMM Provence à flot mi-septembre

03/09/2013 Mer et Marine

 

Alors que l’Aquitaine sera prochainement admise au service actif et que la Normandie prépare ses premiers essais en mer, la Provence, troisième frégate multi-missions de la Marine nationale, sera mise à flot mi-septembre. C’est en décembre 2010 que la première tôle du bâtiment a été découpée sur le site DCNS de Lorient, qui va produire environ une FREMM par an au cours de la prochaine décennie. En dehors des 11 unités commandées par la Marine nationale, l’établissement morbihannais du groupe naval achève également la première frégate de ce type destinée à l’export. Commandé par le Maroc, le Mohammed VI, qui a débuté ses essais en mer en avril dernier, doit être livré fin novembre.

 

 

La FREMM marocaine Mohammed VI (© : DCNS)

La FREMM marocaine Mohammed VI (© : DCNS)

 

 

Longues de 142 mètres et présentant un déplacement de 6000 tonnes en charge, ces frégates mettent en œuvre 8 missiles antinavire Exocet MM40 Block3, 16 missiles surface-air Aster 15, une tourelle de 76mm, deux canons de 20mm, des torpilles MU90 et un hélicoptère. Les FREMM françaises disposent, en plus, de 16 missiles de croisière navals (MdCN/Scalp Naval). Côté électronique, elles disposent notamment d’un radar multifonctions Herakles, un sonar de coque, un sonar remorqué Captas 4, deux brouilleurs, deux lance-leurres NGDS et des leurres anti-torpille. 

Partager cet article
Repost0
3 septembre 2013 2 03 /09 /septembre /2013 07:55
Syrie: pour quels conflits armés le Parlement a-t-il déjà été consulté?

02/09/2013 Par LEXPRESS.fr

 

Ce n'est pas la première fois que la question du vote de l'intervention militaire au Parlement est débattue. Depuis la guerre du Golfe, le Parlement, souvent consulté, a rarement voté.
 

L'intervention française en Syrie doit-elle être votée par le Parlement? Depuis la révision constitutionnelle de 2008, l'article 35 oblige le gouvernement à informer le Parlement de sa décision de faire intervenir les forces armées à l'étranger, "au plus tard trois jours après le début de l'intervention". Mais l'exécutif n'est obligé de consulter le Parlement que si l'intervention dépasse quatre mois. L'organisation d'un débat au Parlement est facultative, et le gouvernement a alors recours aux articles 49-1 et 50-1 de la Constitution.  

>> Suivre en direct les dernières informations sur la Syrie 

Mais qu'en est-il dans la pratique? Depuis 1990, la consultation du Parlement sur le déclenchement d'un conflit armé n'a donné lieu qu'une seule fois à un vote des députés: en 1991, lors de la guerre du Golfe. Retour sur le rôle donné au Parlement lors des dernières interventions militaires françaises.  

Guerre du Golfe (1990-1991)

La guerre du Golfe donne lieu à deux brèves sessions extraordinaires du Parlement. Le 27 août 1990, avec une déclaration du gouvernement suivie d'un débat sans vote, puis le 16 janvier 1991, quand Michel Rocard engage la responsabilité de son gouvernement par un vote, avec une déclaration de politique générale annonçant l'envoi de troupes françaises dans le Golfe, en vertu de l'article 49-1 de la Constitution. 

Kosovo (1999)

A l'occasion de la participation des armées françaises au bombardement de l'OTAN pendant le conflit du Kosovo, trois débats ont été organisés à l'Assemblée nationale : le 26 mars, soit deux jours après le début de l'intervention, le 27 avril et le 8 juin. Aucun n'a débouché sur un vote. Le 13 avril, une séance exceptionnelle de questions consacrées au Kosovo a aussi eu lieu. 

Bosnie (1994)

Le conflit bosniaque a fait l'objet d'un débat sans vote à l'Assemblée nationale le 12 avril 1994. 

Afghanistan (2001-2013)

En 2001, le Premier ministre Lionel Jospin exclut un vote du Parlement sur l'intervention en Afghanistan que réclament aussi bien les communistes et les Verts que de nombreux députés de l'opposition. "Nous ne faisons pas la guerre à l'Afghanistan", martèle-t-il. 

En janvier 2009, suite à la révision constitutionnelle de 2008, les parlementaires sont appelés à se prononcer sur la prolongation de cinq autres "opérations extérieures" de la France, au Kosovo, Liban, Côte-d'Ivoire, Tchad et République centrafricaine. 

En septembre 2009, la droite est au pouvoir et l'Assemblée nationale donne son feu vert au maintien des troupes françaises en Afghanistan par 343 voix (UMP, Nouveau centre) contre 210 (PS, PCF et Verts). 

Libye (2011)

En février, la France prend, avec la Grande-Bretagne, la tête de la mobilisation internationale contre le colonel Mouammar Kadhafi et participe activement aux frappes aériennes. En mars, le Premier ministre François Fillon défend cette action devant le Parlement, dans une ambiance quasi consensuelle. Le 12 juillet, les parlementaires votent la prolongation de l'intervention. 

Mali (2013)

Fin février 2013, un large consensus se dégage lors d'un premier débat au Parlement sur l'intervention française au Mali, débuté le 11 janvier. Le 22 avril, la discussion est suivie d'un vote conformément à l'article 35: députés et sénateurs se prononcent massivement pour la prolongation de l'intervention

Partager cet article
Repost0
3 septembre 2013 2 03 /09 /septembre /2013 07:30
Les preuves de la France sur l'«usage massif» d'armes chimiques par Bachar el-Assad

02 septembre 2013 à 19:33 Par RFI

 

« Le régime syrien a lancé une attaque sur certains quartiers de la banlieue de Damas (…) associant moyens conventionnels et usage massif d’agents chimiques », peut-on lire dans la note des services de renseignements français, rendue publique ce lundi 2 septembre. Une note qui s’appuie sur un argumentaire en cinq points pour légitimer la volonté du gouvernement français d’intervenir militairement en Syrie.

 

Pour le gouvernement français, l'attaque du 21 août a bien été perpétrée par le régime syrien. Pour étayer ses affirmations, les services de renseignements français ont publié une note de synthèse, ce lundi 2 septembre.

 

Le gouvernement s'appuie sur cinq éléments, recueillis par les services de renseignements français, la DGSE, le service d’espionnage, la DRM, la Direction du renseignement militaire.

 

Suite de l’article

Le centre d'études et de recherches scientifiques de Barzah, laboratoire central de l'arsenal chimique. (Renseignement national français)

Le centre d'études et de recherches scientifiques de Barzah, laboratoire central de l'arsenal chimique. (Renseignement national français)

Partager cet article
Repost0
2 septembre 2013 1 02 /09 /septembre /2013 20:45
Serval : contrôle de zone dans la région de Gao

02/09/2013 Sources : EMA

 

Du 13 au 25 août 2013, la brigade Serval a conduit une opération de contrôle de zone au nord-est de Gao, principalement entre les villes de Djebok et Almoustarat.

 

La force Serval poursuit ses opérations de sécurisation et de fouille dans le Nord du Mali. Dans ce cadre, près de 200 militaires dont des gendarmes maliens, et une trentaine de véhicules ont été engagés dans l’opération baptisée « Anaconda 2 ». Cette opération avait pour objectif de contrôler une zone comprise entre les villes de Djebok et Almoustarat, au nord est de Gao, de reconnaître les différents axes de communication et de fouiller des objectifs réputés ou susceptibles d’abriter des caches d’armes.

 

Dans un premier temps, le sous-groupement a reconnu les dunes de Tadjibart et Tchidia non loin de la ville de Djebok. Lors des fouilles réalisées par les sapeurs du détachement du génie d’aide au déploiement (DGAD), plusieurs armes automatiques de type Kalachnikov, un pistolet, des munitions et des grenades à main ont été décelés et confisqués.

 

Confronté à de fortes précipitations, la colonne a fait mouvement vers le Nord pour la seconde phase de l’opération. En rejoignant le village de Almoustarat le 18 août en début d’après-midi, la force Serval a marqué sa présence en reconnaissant un grand nombre d’axes pouvant être utilisé pour assurer le transport d’armes ou de munitions. Une fois encore grâce aux renseignements obtenus au contact de la population et au gré de fouilles ciblées ou d’opportunité, plusieurs centaines de munitions de petit calibre ainsi que des explosifs et leurs détonateurs ont été saisis. En s’appuyant sur des informations glanées auprès des populations, le sous-groupement a mis à jour les vestiges de positions de défense qui devaient permettre aux terroristes d'assurer le contrôle de l'axe Gao/Kidal entre Almoustarat l’ouest et Anoumallene à l’est.

 

Le sous-groupement a été désengagé le 25 août. Cette opération n’a pas donné lieu à des accrochages avec les groupes terroristes, ces derniers ayant quitté la zone ou évité tout contact.

 

Environ 3200 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent leurs missions de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes, tout en appuyant le transfert de la zone aux contingents relevant de la MINUSMA.

Serval : contrôle de zone dans la région de GaoServal : contrôle de zone dans la région de Gao
Serval : contrôle de zone dans la région de Gao
Partager cet article
Repost0
2 septembre 2013 1 02 /09 /septembre /2013 19:34
Mali : 2000 heures de vol pour le détachement Harfang

02/09/2013 Sources : EMA

 

Dans la nuit du 15 au 16 août 2013,  le détachement Harfang a passé  la barre symbolique des 2000 heures de vol en soutien de l’opération Serval.

 

Engagé depuis le 17 janvier en soutien des opérations françaises au Mali, le détachement  Harfang de l’escadron de drones 1/33 Belfort a effectué en sept mois deux mille heures de vol.

 

Le détachement Harfang a été de tous les combats depuis le déclenchement de l’opération Serval. Apportant une contribution conséquente au recueil de renseignement sur le théâtre grâce à ses capteurs et à sa capacité à durer sur zone, le Harfang a également mis à profit ses capacités de détection pour  aider les aéronefs de l’armée de l’Air et de la Marine nationale à acquérir et engager des cibles ennemies. Grâce à l’illuminateur laser embarqué sur le drone, les équipages ont ainsi guidé sur leur objectif des bombes de précision tirées par d’autres aéronefs.

 

Environ 3200 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent leurs missions de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes, ainsi qu’à appuyer le transfert de la zone aux contingents relevant de la MINUSMA.

Partager cet article
Repost0
2 septembre 2013 1 02 /09 /septembre /2013 18:57
Partager cet article
Repost0
2 septembre 2013 1 02 /09 /septembre /2013 17:55
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

02/09 Par Alain Ruello – LesEchos.fr

 

A ce stade, la Défense n’a pas estimé ce que pourrait coûter une intervention contre le régime de Damas. Cette année, c’est surtout le Mali qui va peser sur le budget.

 

A ce stade, la Défense n’a pas estimé ce que pourrait lui coûter une intervention en Syrie. «Trop tôt», assure-t-on au sein du ministère. Si intervention il y a, la facture finale dépendra évidemment de sa durée et de son périmètre. Quoiqu’il en soit, le sentiment dominant est qu’une opération punitive contre le régime de Damas ne devrait pas mettre les finances des militaires en danger, loin de là.

 

Juste après l’indemnité spéciale versée aux militaires engagés sur un théâtre d’opération, premier poste de ce que l’on appelle les «surcoûts Opex», c’est le transport qui pèse le plus, surtout quand il faut affréter des gros porteurs. Dans le cas de la Syrie, ce poste de dépense devrait rester limité : une intervention au sol étant exclue, les frappes se feraient depuis le porte-avions Charles de Gaulle et ou depuis une base à terre (Abou Dhabi, par exemple).

 

Vient ensuite l’entretien du matériel, qui fatigue plus vite quand il est utilisé en conditions réelles. Quant aux munitions, leur consommation en opération est en partie provisionnée chaque année. Les missiles ayant une durée de vie limitée, il faut de toutes façons les tirer, Opex ou non Opex. Tout est affaire de reconstitution des stocks.

 

Levée de la réserve de précaution

 

A défaut de se pencher sur l’affaire syrienne, les grands argentiers de la Défense sont en train de boucler les comptes de l’opération malienne. Le budget 2013 a prévu 630 millions d’euros pour couvrir l’ensemble des engagements extérieurs. Mais à cause de l’opération Serval, on sait que cela ne suffira pas. Les calculs ne sont pas finis, mais il manquera à l’appel sensiblement plus de 100 millions.

 

Habituellement, la grande muette fait l’avance de ce qui manque à l’automne (un décret d’avance permet de ponctionner le budget du programme équipements en faveur de celui de fonctionnement), et se fait rembourser lors du collectif de fin d’année grâce à un abondement interministériel. Tout le risque, bien sûr, c’est que le compte n’y soit pas. Autrement dit, que Bercy rechigne finalement à compenser à 100% les surcoûts Opex non budgétés.

 

Cela n’a pas été le cas en 2012, où il a pourtant manqué 240 millions. On peut faire confiance à Jean-Yves Le Drian, le ministre de la Défense, pour qu’il en soit de même cette année, quitte à monter au créneau à Matignon. Mais comme on est jamais assez prudent, la Défense a demandé la levée de sa réserve de précaution.

 

Cette mesure impose chaque début d’année à tous les ministères de mettre 5% de leur budget de côté. Dans le cas des militaires, il y en a pour plus d’un milliard. En revanche, pour ce qui est du «surgel» de 300 millions qui leur a été imposé en plus de la réserve de précaution, les intéressés se sont fait une raison visiblement...

Partager cet article
Repost0
2 septembre 2013 1 02 /09 /septembre /2013 16:50
FASM Primauguet - photo Marine Nationale

FASM Primauguet - photo Marine Nationale

02/09/2013 Marine nationale

 

La frégate anti-sous-marine Primauguet a appareillé le 2 septembre 2013 de Brest dans le cadre de sa participation à l'entraînement multi-lutte Northern Coast en mer Baltique.

 

Northern Coast  se déroulera cette année du 9 au 20 septembre 2013 et aura pour thème «les opérations en eaux peu profondes». Le Primauguet représentera la Marine nationale et sera intégré à la Task Unit 421.10.10 avec les bâtiments danois HDMS Absalon (et son Lynx embarqué), allemands FGS Karlsruhe et FGS Frankfurt (et son Sea King embarqué) et britannique HMS Portland (et son Lynx embarqué).

 

L’entraînement opérationnel Northern Coast est un exercice aéromaritime multi-lutte multinational rassemblant les marines de différents pays de l’OTAN et de l’Union Européenne. Il se déroule régulièrement en mer Baltique. Cet entraînement opérationnel annuel a été initié en 2007. La Marine nationale y a participé pour la première fois en 2010 avec l'aviso Commandant Bouan. Cette année, la nation hôte est la Suède et la marine qui y déploie le plus d'unités est la marine allemande.

Partager cet article
Repost0
2 septembre 2013 1 02 /09 /septembre /2013 11:55
carte-des-operations-aout-2013 - source EMA

carte-des-operations-aout-2013 - source EMA

2 septembre 2013 par Michel Goya - http://lavoiedelepee.blogspot.fr

 

Reprise des billets des 9 et 10 mai 2012

 

Dans les monarchies et monarchies constitutionnelles, c’est le souverain qui, par tradition, commande les armées. Le problème se pose donc avec la France républicaine et notamment la Constitution de 1848. Son article 50 précise que le Président de la République, élu au suffrage universel « dispose de la force armée, sans pouvoir jamais la commander en personne ». La reprise de la formule dans les premiers projets de lois constitutionnelles de la IIIe République suscite la colère du « maréchal-président » Mac Mahon (élu en mai 1873). Devant sa menace de démission, l’amendement Barthe (1er février 1875) est repoussé et l’article 3 de la loi du 25 février 1875 indique seulement que le Président « dispose de la force armée ». Ce pouvoir est néanmoins limité par l’obligation de contreseing d’un ministre pour toutes les décisions du Président, la possibilité d’être poursuivi pour haute trahison et l’obligation d’assentiment des deux chambres pour déclarer la guerre.

 

Suite de l’article

Partager cet article
Repost0
2 septembre 2013 1 02 /09 /septembre /2013 11:55
Arrivée à Brest du navire affrété Palembang - photo Marine Nationale A. Monot

Arrivée à Brest du navire affrété Palembang - photo Marine Nationale A. Monot

30/08/2013 Sources Marine nationale

 

Le 28 août 2013, le navire affrété Palembang a accosté dans la base navale de Brest avec à son bord les deux chasseurs de mines Tripartite Sagittaire et Pégase.Sagittaire et Pégase. Les deux CMT reviennent après cinq mois de déploiement en océan Indien. Ils seront débarqués dans les deux jours qui suivent leur arrivée.

 

Les CMT Sagittaire et Pégase avaient quitté Brest le 19 mars dernier à bord du navire affrété Jumbo Jubilee. Cette projection stratégique constituait une première pour la Marine nationale tant au niveau technique qu’opérationnel.

 

Retrouvez le bilan du déploiement du groupe de guerre des mines dans le golfe arabo-persique.

photos Marine Nationalephotos Marine Nationale
photos Marine Nationalephotos Marine Nationalephotos Marine Nationale
photos Marine Nationalephotos Marine Nationale

photos Marine Nationale

Partager cet article
Repost0
2 septembre 2013 1 02 /09 /septembre /2013 11:45
La délégation de la République du Congo visite le COFGC

La délégation de la République du Congo visite le COFGC

30/08/2013 Marine nationale

 

Le 27 août 2013, le ministre délégué à la marine marchande de la République du Congo, M. Coussoud Mavougoud, accompagné du chef d'état-major de la marine, l'amiral Bouagnabea Moudanza, a visité le centre opérationnel de la fonction garde-côtes (CoFGC) situé au sein de l'état-major de la Marine à Paris.

 

En effet, le Congo qui est en train de développer ses moyens maritimes (patrouilleurs, radars de surveillance terre/mer) n’est pas encore doté d’une organisation de l'Action de l'État en Mer et souhaite s’inspirer du modèle français. Suite au sommet de Yaoundé des 24 et 25 juin derniers, le président congolais, M. Sassou Nguesso a demandé à son ministre de la défense et à son ministre délégué à la marine marchande de relancer les travaux sur la mise en place de l'organisation de l'AEM au Congo.

 

Cette visite a permis de mettre en lumière l'originalité de l'organisation française et notamment la diversité des acteurs et leurs rôles respectifs.

 

Le Centre opérationnel de la fonction garde-côtes (CoFGC)  assure la synthèse des informations recueillies par les systèmes de surveillance maritime existants (SPATIONAV, LRIT) ou en cours de développement (EUROSUR, MARSUR, Blue Mass Med, projet Baltic…) ou par les bases de renseignement (TETRIS). Il fédère l’information maritime, en provenance des agences européennes ou des autres centres gardes côtes nationaux.

 

Ce centre de situation maritime n’est pas un centre opérationnel. Les centres opérationnels sont régionaux (zone maritime) et placés auprès des autorités maritimes (préfets maritimes, DDG pour l’AEM outre-mer). En revanche, le CoFGC est en mesure de tenirune situation maritime optimisée de façon permanente au profit des administrations intervenant en mer et des autorités de l’État.

Partager cet article
Repost0
2 septembre 2013 1 02 /09 /septembre /2013 11:40
Première historique pour les pilotes russes et français

29/08/2013 Armée de l’Air

 

Pour la première fois depuis la Seconde Guerre mondiale, des pilotes français ont participé à un exercice tactique commun avec leurs homologues russes sur la base aérienne de Savasleyka, à 400 km à l’est de Moscou, du 18 au 23 août 2013.

 

Retour en images sur ce moment chargé d’Histoire.

Première historique pour les pilotes russes et françaisPremière historique pour les pilotes russes et français
Partager cet article
Repost0
2 septembre 2013 1 02 /09 /septembre /2013 11:30
Syrie/opération: pas de participation de Berlin (Merkel)

BERLIN, 2 septembre - RIA Novosti

 

L'Allemagne ne participera pas à l'opération militaire que les Etats-Unis pourraient lancer en Syrie, a annoncé dimanche la chancelière allemande Angela Merkel.

 

"Non, l'Allemagne n'y participera pas. L'Allemagne ne pourra s'impliquer que s'il y a un mandat de l'Otan, de l'Onu ou un mandat européen", a déclaré Mme Merkel durant un débat télévisé contre son opposant de centre-gauche Peer Steinbrück, à l’approche des élections du 22 septembre.

 

Auparavant, le ministre allemand des Affaires étrangères Guido Westerwelle a déclaré que Berlin excluait la possibilité de prendre part à une intervention militaire en Syrie.

 

"On ne nous a pas demandé [d'intervenir] et nous ne l'envisageons pas", a-t-il déclaré dans une interview au quotidien régional Neue Osnabrücker Zeitung.

 

Le secrétaire britannique à la Défense Philip Hammond a fait savoir jeudi que Londres ne participerait pas à une opération militaire éventuelle contre la Syrie, le parlement ayant voté contre.

 

Le premier ministre canadien Stephen Harper a annoncé lui aussi que son gouvernement n'envisageait pas d'effectuer une mission militaire.

 

Pour sa part, le président français François Hollande a indiqué qu'il n'excluait pas la participation de son pays à une intervention.

Partager cet article
Repost0
2 septembre 2013 1 02 /09 /septembre /2013 07:55
Syrie : Jean-Marc Ayrault reçoit ce lundi les principaux responsables parlementaires

02 septembre 2013 Par RFI

 

Le Premier ministre reçoit ce lundi 2 septembre les principaux responsables du Parlement, de gauche et de droite, pour évoquer la situation en Syrie. Jean-Marc Ayrault va tenter de désamorcer la contestation croissante au sein de la classe politique.

 

C'est Jean-Marc Ayrault qui va jouer les démineurs en recevant à Matignon les présidents des assemblées, des commissions concernées par l'affaire syrienne (Défense et Affaires étrangères), et des groupes parlementaires. Car un vent de protestation souffle au sein de la classe politique française depuis que Barack Obama a annoncé son intention d'attendre un vote du Congrès américain avant d'engager une intervention en Syrie.

 

Suite de l’article

Partager cet article
Repost0
2 septembre 2013 1 02 /09 /septembre /2013 07:55
Le centre d'études et de recherches scientifiques de Barzah, laboratoire central de l'arsenal chimique. (Renseignement national français)

Le centre d'études et de recherches scientifiques de Barzah, laboratoire central de l'arsenal chimique. (Renseignement national français)

02 septembre 2013 Par RFI

 

Un jour après Washington et son rapport de quatre pages sur l'attaque chimique attribuée au régime syrien, le 21 août dernier près de Damas, la France déclassifie aussi des documents révélant l'étendue de l'arsenal chimique syrien. Quatre pages, aussi, établies par la Direction générale de la sécurité extérieure et la Direction du renseignement militaire destinées à être rendues publiques.

 

Suite de l’article

Partager cet article
Repost0
2 septembre 2013 1 02 /09 /septembre /2013 07:50
Safran finalise le rachat de la participation de Rolls-Royce dans le programme commun de turbines d’hélicoptère RTM322

Paris, le 2 septembre 2013 - Safran

 

Safran (NYSE Euronext Paris : SAF) annonce avoir finalisé l’acquisition à Rolls-Royce de la participation de 50 % de cette dernière dans leur programme commun de turbines d’hélicoptère RTM322. Le montant en numéraire de la transaction s’élève à 293 millions d’euros.

 

Désormais, Turbomeca (filiale de Safran leader dans les turbines d’hélicoptère) assumera la totalité de la responsabilité de la conception, de la production, du support des produits et des services (pièces de rechange et maintenance, réparation et révision) pour le moteur RTM322. Ce modèle équipe les hélicoptères Apache, EH101 et NH90. Rolls-Royce s’engage à accompagner pleinement Turbomeca dans la phase de transition au cours de laquelle les activités de Rolls-Royce liées à ce programme feront l’objet d’un transfert progressif.

 

Le programme RTM322 est une priorité pour Turbomeca, qui a la volonté d’en poursuivre le développement technique et commercial et envisage notamment une amélioration de ses performances, ainsi que des investissements afin de répondre sur le long terme aux besoins du segment stratégique du marché des turbines d’hélicoptères les plus puissantes (3 000 shp et au-delà).

 

Les objectifs et aspects financiers de la transaction ont été communiqués lors de l’annonce de sa signature le 23 avril 2013.

****

 

Calendrier :

 

    Chiffre d’affaires T3 2013 : 24 octobre 2013

    Résultats annuels 2013 : 20 février 2014

 

Safran est un groupe international de haute technologie, équipementier de premier rang dans les domaines Aérospatial (propulsion, équipements), Défense et Sécurité. Implanté sur tous les continents, le Groupe emploie 62 500 personnes pour un chiffre d’affaires de 13,6 milliards d’euros en 2012. Composé de nombreuses sociétés, le groupe Safran occupe, seul ou en partenariat, des positions de premier plan mondial ou européen sur ses marchés. Pour répondre à l’évolution des marchés, le Groupe s’engage dans des programmes de recherche et développement qui ont représenté en 2012 des dépenses de 1,6 milliard d’euros. Safran est une société cotée sur NYSE Euronext Paris et fait partie de l’indice CAC 40.

Pour plus d’informations, www.safran-group.com / Suivez @SAFRAN sur Twitter

Partager cet article
Repost0
30 août 2013 5 30 /08 /août /2013 18:57
Missile Scalp-EG sur son berceau de chargement, devant un Mirage 2000D du CEAM.

Missile Scalp-EG sur son berceau de chargement, devant un Mirage 2000D du CEAM.

30/08/2013 Vincent Lamigeon, grand reporter à Challenges Supersonique



Le vote négatif de la chambre des Communes sur la participation de l’armée britannique à une intervention en Syrie aura eu au moins un mérite : clarifier la situation. Si frappes il y a, elles seront le fait, essentiellement, des Etats-Unis et de la France. François Hollande confirme cet après-midi dans le Monde la position française: « Si le Conseil de sécurité est empêché d’agir une coalition se formera […] Il y a peu de pays qui ont les capacités d’infliger une sanction par des moyens appropriés. La France en fait partie. Elle y est prête. Elle décidera de sa position en étroite liaison avec ses alliés.»

 

MdCN, - SCALP naval

MdCN, - SCALP naval

Que peut faire la France dans le cadre d’une intervention de portée limitée, la plus probable à ce jour ? On peut déjà renverser la question, et dire ce qu’elle ne peut pas faire : les Etats-Unis devront se charger des frappes de missiles de croisières Tomahawk, tirés de leurs destroyers. L’équivalent français des Tomahawk, le missile de croisière naval (MdCN, connu aussi sous le nom de SCALP naval), est encore en cours de développement par l’industriel MBDA : il pourra être tiré des frégates françaises à partir de 2014, et des futurs sous-marins nucléaires d’attaque Barracuda à partir de 2017.

 

Scalp - photo MBDA

Scalp - photo MBDA

En attendant, la France s’appuie sur son missile de croisière aéroporté SCALP-EG, dont une quinzaine d’exemplaires avaient été tirés lors de l’opération Harmattan en Libye. Ces missiles, d’une portée annoncée de 250 km, sont embarqués sur Rafale (version armée de l’air et marine) et Mirage 2000. Ils permettent le tir à distance de sécurité, mais leur portée est quatre fois inférieure à la future version navale, et l’armement ne peut être emporté qu’à raison d’un missile sur Rafale Marine et deux sur Rafale de l’armée de l’air.

 

Syrie : de quels moyens dispose la France ?

Pour assurer la protection de ces chasseurs, la France dispose de frégates de défense aérienne dont l’une des plus modernes, le Chevalier Paul, a quitté Toulon hier, selon les informations du Point. Ce bâtiment dispose de missiles Aster 15 et Aster 30 (MBDA) d’une efficacité redoutable, même contre les missiles à grande vitesse. Il est aussi probable, même si ce ne sera probablement jamais confirmé, qu’un sous-marin nucléaire d’attaque soit déjà à pied d’œuvre en Méditerranée orientale pour des missions de renseignement. Le bâtiment collecteur de renseignement ultra-moderne Dupuy-de-Lôme peut également être envoyé sur zone, si ce n’est pas déjà fait.

 

Syrie : de quels moyens dispose la France ?

Reste le cas du porte-avions Charles-de-Gaulle. Mon confrère Hubert Levet citait cette semaine une source au ministère de la défense affirmant que la décision d’envoyer le fleuron de la marine nationale « a été prise, même si elle n’est pas encore officielle », ce qu’a démenti l’état-major des armées. S’il quitte Toulon pour la Méditerranée orientale, le porte-avions, opérationnel après un « entretien intermédiaire » de six mois à Toulon, partira avec son groupe aéronaval (frégates, sous-marin nucléaire d’attaque, pétrolier ravitailleur…). L’autre solution pour projeter des chasseurs est d’utiliser les bases aériennes françaises, les bases à l’étranger (Djibouti, Abu Dhabi) ou alliées (Chypre, Turquie…).

Le porte-avion Charles-de-Gaulle à quai à Toulon le 28.08.2013 photo France 3 Provence-Alpes

Le porte-avion Charles-de-Gaulle à quai à Toulon le 28.08.2013 photo France 3 Provence-Alpes

Partager cet article
Repost0
30 août 2013 5 30 /08 /août /2013 18:50
Syrie : Hollande prêt à intervenir sans le Royaume-Uni

30 août 2013 JDD

 

Dans une interview au Monde datée de samedi, François Hollande affirme que "la France veut une action proportionnée et ferme contre le régime de Damas". Le refus des Britanniques de participer à une telle opération ne change pas la position du président.

 

Malgré le "non" du Parlement britannique, François Hollande maintient sa position. Dans une interview au Monde datée de samedi, le président affirme que "la France veut une action proportionnée et ferme contre le régime de Damas". Et ce, malgré le refus des Britanniques de participer à une telle opération. Le chef de l'Etat ajoute qu'il aura ce vendredi "un échange approfondi avec Barack Obama".

Quand est ce qu'aura lieu une telle intervention? Pas avant le départ de Syrie des inspecteurs onusiens, qui ont entamé vendredi leur dernier jour d'enquête sur le site de l'attaque présumée chimique près de Damas. Mais François Hollande n' exclut pas une opération avant que le Parlement ne se réunisse ce mercredi. "Et si j'ai engagé la France, le gouvernement l'informera des moyens et des objectifs poursuivis, conformément à l'article 35 de la Constitution", assure-t-il.

 

Suite de l'article

Partager cet article
Repost0
30 août 2013 5 30 /08 /août /2013 15:55
French Air Force Working Up on A400M

Aug 30, 2013 defense-aerospace.com

(Source: French Ministry of Defense; issued Aug. 29, 2013)

(Issued in French only; unofficial translation by defense-aerospace.com)

 

Status Report on A400M Activities at Orléans

 

The first A400M Atlas, serial number MSN007, was handed over to the French air force on August 2, 2013. It is currently operated by the Multinational Entry into Service Team (MEST), with the goal of achieving 55 flight hours per month.

 

After an initial maintenance period, flight activity began in week 34. These are mainly training and aircrew qualification flights, with some in-flight trials.

 

In the support area, both personnel and equipment are going through a running-in period for the technical and logistical process.

 

Training and in-flight trials are to continue. A second aircraft is to be delivered by year-end. The coming into service of a simulator will allow the French air force to be self-sufficient for aircrew training.

Partager cet article
Repost0
30 août 2013 5 30 /08 /août /2013 11:50
Ariane 5's 4th launch of 2013

Aug 29, 2013 ASDNews Source : European Space Agency (ESA)

 

This evening, an Ariane 5 launcher lifted off from Europe’s Spaceport in French Guiana on its mission to place two communications satellites, Eutelsat 25B/Es’hail 1 and GSAT-7, into their planned geostationary transfer orbits.

 

Liftoff of flight VA215 occurred at 20:30 GMT (22:30 CET; 17:30 French Guiana) at the opening of the launch window. The target injection orbit had a perigee altitude of 249 km, an apogee altitude of 35 929 km with an inclination of 3.5° relative to the equator.

 

Eutelsat-25B/Es’hail 1 and GSAT-7 were accurately injected into their transfer orbits approximately 27 and 34 minutes after launch, respectively.

 

Eutelsat-25B/Es’hail 1 was the upper payload with an estimated liftoff mass of 6300 kg. Operating at an orbital position of 25.5°E, it will assist European telecommunications operator Eutelsat and Es’hailSat, the Qatar Satellite Company, in providing direct-broadcast services covering the Middle East, North Africa and Central Asia. This will include video broadcasting, telecommunications and government services.

 

Equipped with four steerable spot beam antennas and four deployable reflectors, along with advanced command and telemetry capabilities, Eutelsat-25B/Es’hail 1 follows on from the current Eutelsat-25C satellite to provide Ku-band range communications, while its Ka-band capability widens business opportunities for both operators.

 

The Indian Space Research Organisation’s GSAT-7 was the lower payload with an estimated liftoff mass of 2650 kg. It will provide multiband telecommunications over India from an orbital position of 74°E.

 

Flight VA215 was Ariane 5’s 57th successful launch in a row since December 2002.

Partager cet article
Repost0
30 août 2013 5 30 /08 /août /2013 07:55
Le général Caspar-Fille-Lambie en visite à Orléans

30/08/2013 Armée de l'air

 

Jeudi 22 août, le général Thierry Caspar-Fille-Lambie, commandant la défense aérienne et les opérations aériennes (COMDAOA), était en déplacement sur la base aérienne 123 d’Orléans-Bricy.

 

Cette visite avait pour objectif de rencontrer le personnel des unités de la base engagé lors de l’opération Serval menée au Mali. Le général s’est ainsi entretenu avec des équipages du centre d’instruction des équipages de transport 00.340, des escadrons de transport 2/61 «Franche-Comté» et 3/61 «Poitou», et des fusiliers-commandos du commando parachutiste de l’air n°10 (CPA 10).

 

Après un premier échange portant essentiellement sur les interactions entre ces unités, le JFACC AFCO (Joint Forces Air Component Command de l’Afrique Centrale et Ouest) et les autres entités (armée de terre ou forces spéciales), un focus particulier a été porté sur les interventions dans la troisième dimension, notamment l’opération aéroportée, puis sur les opérations spéciales.

 

À l’issue de ce retour d’expérience, le général Caspar-Fille-Lambie a pu découvrir le nouveau simulateur de vol de l’A400M actuellement en phase de validation, et réaliser quelques tours de piste aux commandes.

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : RP Defense
  • : Web review defence industry - Revue du web industrie de défense - company information - news in France, Europe and elsewhere ...
  • Contact

Recherche

Articles Récents

Categories